FR2935716A1 - Chaussee en liant hydraulique - Google Patents

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FR2935716A1
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cracking
reinforcement
discontinuous
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FR0804867A
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Gilles Chanvillard
Stephane Rigaud
Bruno Zuber
Jean Philippe Thierry
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Lafarge SA
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    • E01CONSTRUCTION OF ROADS, RAILWAYS, OR BRIDGES
    • E01CCONSTRUCTION OF, OR SURFACES FOR, ROADS, SPORTS GROUNDS, OR THE LIKE; MACHINES OR AUXILIARY TOOLS FOR CONSTRUCTION OR REPAIR
    • E01C11/00Details of pavings
    • E01C11/02Arrangement or construction of joints; Methods of making joints; Packing for joints
    • E01C11/04Arrangement or construction of joints; Methods of making joints; Packing for joints for cement concrete paving
    • E01C11/14Dowel assembly ; Design or construction of reinforcements in the area of joints

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Abstract

La présente invention a pour objet une chaussée comprenant au moins un liant hydraulique, au moins une amorce de fissuration et au moins une armature discontinue dans la longueur de la chaussée.

Description

Chaussée en liant hydraulique La présente invention a pour objet une chaussée comprenant au moins un liant hydraulique, au moins une amorce de fissuration et au moins une armature discontinue dans la longueur de la chaussée. Trois types de chaussées sont connus : les dalles courtes en béton hydraulique non armées goujonnées, les chaussées en béton hydraulique armé continu (BAC) les chaussées en béton bitumineux.
Les dalles courtes non armées goujonnées sont des dalles en béton hydraulique ayant des joints transversaux sciés avec un espacement variant en général de 5 à 9 m et des goujons disposés à mi-épaisseur des dalles, généralement perpendiculairement aux joints sciés transversaux, ou dans le sens longitudinal de la chaussée dans le cas de joints transversaux obliques.
Les chaussées en béton armé continu sont constituées d'une couche continue de béton comprenant des armatures métalliques continues dans la longueur de la chaussée, positionnées à mi-hauteur de la chaussée. Les chaussées en béton bitumineux sont généralement constituées d'une couche continue d'un mélange de granulats (sable, graviers ... par exemple) et d'un liant à base de produit hydrocarboné. On connaît par ailleurs un procédé d'insertion d'un joint actif dans une structure de chaussée (notamment dans la couche d'assise), avec ouverture d'un sillon destiné à recevoir le joint actif, par vibrofronçage (EP0790354). Les chaussées de l'art antérieur présentent plusieurs inconvénients, dont les principaux sont présentés ci-dessous. Les dalles courtes non armées goujonnées ont pour inconvénient majeur la nécessité d'un entretien régulier des joints sciés pour assurer l'étanchéité de la couche de surface. De plus, les joints sciés occasionnent des nuisances sonores pour les usagers au passage des véhicules. Enfin, l'opération de sciage des joints postérieurement à la mise en oeuvre du béton représente un surcoût important pour la structure de chaussée. Les chaussées en béton armé continu ont pour inconvénient majeur la complexité technique de leur réalisation (armatures continues et ancrage aux extrémités).
En outre, le taux d'armatures requis pour assurer le bon comportement mécanique de ce type de chaussée est important et constitue un coût élevé, souvent rédhibitoire pour l'utilisation de cette technologie. Un des avantages des chaussées en béton armé continu est la difficulté de contrôler le pas de fissuration. En effet, le pas de fissuration constaté après la réalisation de ce type de chaussée diffère du pas de fissuration calculé lors de la conception, induisant des ouvertures de fissures importantes et des désordres nécessitant des opérations de réparation. Par ailleurs, les opérations d'entretien de ce type de chaussée sont complexes dans la mesure où il est nécessaire de découper ou tronçonner la chaussée pour réaliser sa maintenance, ce qui n'est possible qu'au prix de travaux conséquents pour maintenir l'ancrage continu des armatures. Enfin, les chaussées en béton armé continu présentent l'inconvénient d'un recyclage difficile, compte tenu du fort taux d'armatures continues. En effet, en fin de vie de ces chaussées en béton armé continu, la gestion des déchets est complexe et coûteuse, notamment à cause du taux élevé de métaux. Les chaussées en béton bitumineux présentent l'inconvénient majeur d'être très sensibles aux variations de températures extérieures. A des températures élevées, le bitume devient déformable et des ornières apparaissent. Au contraire, à des températures basses, notamment dans des conditions de gel, le bitume devient cassant et la liaison entre le bitume et les granulats peut se rompre. Cette sensibilité à la température fait que les chaussées en béton bitumineux sont peu adaptées aux voiries à fort trafic. Afin de répondre aux exigences des usagers, il est devenu nécessaire de trouver un autre type de chaussée offrant une longue durée de vie, avec un entretien réduit, permettant d'offrir un bon confort acoustique et de faciliter les interventions techniques sur la chaussée (découpage de la chaussée pour la mise en place de réseaux d'eau, électriques ou de fibres optiques, par exemple). Aussi le problème que se propose de résoudre l'invention est de fournir un nouveau type de chaussée permettant de contrôler la localisation des fissures et de limiter l'ouverture des fissures. De manière inattendue, les inventeurs ont mis en évidence qu'il est possible d'utiliser des armatures discontinues dans la longueur de la chaussée et des amorces de fissuration pour fabriquer une chaussée en liant hydraulique, qui permet de maîtriser le pas de fissuration et donc les ouvertures des fissures induites par les variations dimensionnelles de la chaussée au cours de sa vie. De fait, cette maîtrise de la fissuration garantit un confort acoustique à l'usager et un bon fonctionnement structural de l'ensemble. Dans ce but, la présente invention concerne une chaussée comprenant au moins un liant hydraulique et au moins une amorce de fissuration, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une armature discontinue dans la longueur de la chaussée. L'invention offre des avantages déterminants, en particulier, contrairement aux bétons bitumeux, quelle que soit la température ambiante, le liant hydraulique conserve sa très bonne rigidité, sa résistance à l'usure et à l'orniérage, sa très bonne tenue à la fatigue et une meilleure répartition des efforts dans les couches inférieures de la chaussée. C'est pourquoi, les chaussées à base de liant hydraulique sont généralement préférées pour les chaussées à fort trafic. Un des avantages de l'invention est de limiter la détérioration de la chaussée en liant hydraulique par l'apparition de fissures non contrôlées et/ou trop ouvertes, qui occasionnent des nuisances pour les usagers et leurs véhicules.
Avantageusement, les chaussées selon l'invention présentent une réduction des nuisances sonores car il n'y a pas de joints en surface, et l'ouverture des fissures ainsi que le pas de fissuration sont maîtrisés. L'invention offre comme autre avantage que les interventions techniques, l'entretien et le recyclage de la chaussée sont facilités, notamment grâce aux armatures 20 discontinues. La chaussée selon l'invention présente en outre l'avantage de faciliter les opérations de construction, notamment grâce à la suppression des armatures continues. Un autre avantage de la présente invention est que le taux de renfort peut être diminué par rapport à une chaussée en BAC classique. La quantité d'armatures selon 25 l'invention peut être diminuée jusqu'à 1/4, de préférence jusqu'à 1/6 par rapport à la quantité nécessaire pour les chaussées en BAC. En outre, la chaussée selon l'invention permet de s'affranchir d'opérations supplémentaires de sciage de joints pour localiser les fissures et de l'entretien desdits joints, car les fissures sont créées de manière naturelle par le biais des amorces de 30 fissuration. De plus, il n'est pas nécessaire de créer un réseau de fissures avant la mise en service de la chaussée. D'autre part, les chaussées selon l'invention présentent comme avantage un coût de construction moindre, notamment par rapport aux chaussées en BAC, essentiellement par la réduction de la quantité d'armatures requise. 35 Contrairement à la dalle goujonnée, il n'est pas nécessaire de scier la chaussée selon l'invention. Par conséquent, l'invention présente l'avantage de conserver un uni de surface de qualité, permettant de réduire les nuisances sonores pour les usagers et de réduire les coûts d'entretien par la maîtrise de l'ouverture des fissures en surface. Un avantage d'une variante selon l'invention est de mettre en place les amorces de fissuration et les armatures discontinues perpendiculairement les unes par rapport aux autres, de sorte à permettre la réalisation de grandes surfaces en liant hydraulique, comme par exemple un dallage industriel (voir figure 4). Le nouveau concept de chaussée selon l'invention induit peu de changements dans les techniques constructives des chaussées usuelles. Tout comme dans le cas du Béton Armé Continu, des massifs d'ancrage peuvent être nécessaires aux extrémités des tronçons de chaussée. Ces massifs doivent être dimensionnés en fonction des efforts induits par les retraits. Dans la mesure où ces efforts sont d'intensité réduite du fait de la présence des amorces de fissuration, ces massifs sont beaucoup plus simples à concevoir que ceux requis dans le cas du Béton Armé Continu. En outre, il est envisageable de simplifier l'ancrage de la chaussée selon l'invention en optimisant l'adhérence de celle-ci sur son support. Par ailleurs, le fait de mettre en oeuvre des armatures discontinues offre des avantages certains pour les aspects connexes de la construction des chaussées. Ainsi, il devient aisé de gérer des variations de largeur de la chaussée, d'envisager la mise en place de réseaux divers (puisards pour les écoulements d'eau, aménagements tels que les éclairages, etc.). Enfin, la création d'une tranchée pour réaliser des travaux divers induit des effets de relâchement de contrainte limités et engendre beaucoup moins de désagréments que dans le cas du BAC. Enfin, au-delà de l'aspect constructif, la déconstruction de la chaussée est aussi plus aisée en présence d'armatures discontinues, ce qui constitue un point bloquant pour les chaussées BAC existantes. Enfin l'invention a pour avantage de pouvoir être mise en oeuvre pour tous types d'applications, notamment les routes, les autoroutes, les ponts, les rues, les parkings, les trottoirs, les voies de tramway, les dallages industriels, les pistes d'aéroport ou les quais de déchargement, par exemple.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description et des exemples donnés à titre purement illustratifs et non limitatifs qui vont suivre. Par le terme chaussée , on entend selon la présente invention une couche de liant hydraulique structurale d'une zone de circulation ou de stockage qui assure le transfert des efforts mécaniques vers les sous-couches. Une chaussée selon la présente invention peut par exemple être une route, une autoroute, une rue, un parking, un trottoir, une voie de tramway, un dallage industriel, une piste d'aéroport ou un quai de déchargement. Par l'expression liant hydraulique , on entend selon la présente invention tout composé ayant la propriété de s'hydrater en présence d'eau et dont l'hydratation permet d'obtenir un solide ayant des caractéristiques mécaniques. Le liant hydraulique selon l'invention peut en particulier être un ciment, un mortier ou un béton. De préférence, le liant hydraulique selon l'invention est un béton. Par le terme fissure , on entend selon la présente invention une fracture ou une rupture d'un matériau, qui aboutit à la séparation dudit matériau en au moins deux morceaux distincts. Par l'expression amorce de fissuration , on entend selon la présente invention un moyen permettant de créer une discontinuité partielle au sein du liant hydraulique. Cette discontinuité permet de localiser la formation de fissures dans la chaussée. L'amorce peut être continue ou discontinue dans la largeur de la chaussée. Selon une variante, l'amorce peut être continue ou discontinue dans la longueur de la chaussée (voir figure 4). Les amorces de fissuration selon l'invention peuvent être de différentes natures, comme par exemple : les métaux, les matières végétales (comme le bois), les matières synthétiques, les matières minérales (comme le verre) ou leurs mélanges. Par l'expression armature discontinue , on entend selon la présente invention une armature qui n'est pas continue dans la longueur de la chaussée et qui permet d'assurer le transfert des efforts mécaniques dans les directions principales de sollicitations mécaniques de la chaussée (efforts verticaux et longitudinaux). Cette définition ne couvre pas les goujons, bien connus dans l'application des dalles courtes goujonnées. La notion d'armature discontinue s'oppose à la solution classique de chaussée en béton à armature continue (BAC). De préférence, l'armature discontinue fonctionne par ancrage mécanique avec le béton de part et d'autre de la fissure qu'elle ponte. Cette armature peut être droite, ou de géométrie plus complexe afin de développer l'ancrage requis. Son dimensionnement dépend notamment de la distance entre deux amorces de fissuration. Une armature discontinue selon l'invention peut notamment avoir une longueur allant de 30 cm à 1,50 m. Les armatures discontinues selon l'invention peuvent être de différentes natures, comme par exemple en acier, en matière synthétique, en polymère renforcé ou non (renfort par des fibres, par exemple) ou leurs mélanges. On entend par le terme goujon selon la présente invention une armature discontinue qui n'adhère pas au matériau dans lequel elle se trouve. Les goujons, principalement utilisés dans le cas de dalles courtes, permettent d'assurer le transfert des efforts verticaux mais en aucun cas celui des efforts longitudinaux.
On entend par le terme adhérence ou ancrage selon la présente invention le mécanisme par lequel un transfert d'efforts mécaniques est possible entre l'armature discontinue et le liant hydraulique. Par l'expression béton à cinétiques de prise et de durcissement contrôlées , on 5 entend selon la présente invention un béton dont la cinétique d'acquisition des propriétés mécaniques est contrôlée. Par le terme prise , on entend selon la présente invention le passage à l'état solide par réaction chimique d'hydratation du liant. Par le terme durcissement , on entend selon la présente invention l'acquisition 10 des propriétés mécaniques d'un liant hydraulique. Par l'expression coulage en frais sur frais , on entend selon la présente invention un procédé permettant de couler au moins deux couches de liants hydrauliques l'une sur l'autre, comprenant les étapes de coulage de la première couche, puis coulage de la couche suivante sans attendre que la première couche n'ait fait prise. 15 Selon une variante de l'invention, une couche de béton bitumineux peut être utilisée en couche de roulement sur la surface de la chaussée selon la présente invention. Avantageusement, au moins une amorce de fissuration est positionnée selon un angle 3 compris entre 45° et 135°, préférentiellement entre 65° et 115°, préférablement 20 entre 80° et 100 °et de manière très préférentielle entre 85° et 95° par rapport à l'axe longitudinal de la chaussée et dans le plan de la chaussée. L'angle (3 représente l'angle entre l'amorce de fissuration et l'axe longitudinal de la chaussée dans le plan de la chaussée (voir figure 2 ou figure 3). Selon une variante de l'invention, au moins deux amorces de fissuration peuvent 25 être positionnées perpendiculairement l'une par rapport à l'autre dans le plan de la chaussée. De manière préférée, au moins une armature discontinue est indépendante d'au moins une amorce de fissuration et/ou au moins une armature discontinue est fixée à au moins une amorce de fissuration. La solution avec l'armature discontinue fixée à 30 l'amorce de fissuration sera préférée dans une optique de simplification de mise en oeuvre, notamment dans les cas où le réseau d'armatures discontinues et d'amorces de fissuration est mis en place avant le coulage du béton. Cependant, la solution où l'armature discontinue est indépendante de l'amorce de fissuration permet une plus grande liberté de mise en oeuvre, et permet par exemple d'orienter les armatures 35 discontinues dans des directions différentes de l'axe longitudinal de la chaussée.
Préférentiellement, la chaussée selon l'invention comprend un taux en armatures discontinues compris entre 0,1% et 0,6% en pourcentage surfacique de la section d'acier par rapport à la section de la chaussée. Dans le cas selon la figure 1, le taux en armatures discontinues peut être déterminé selon la formule suivante : p`=(F+8r.EQûn.Rt) Formule (1) Avec pc : le taux de renforcement (%) Rt : la résistance en traction du liant hydraulique (MPa) 10 Fe : la limite d'élasticité des armatures discontinues, en général de l'acier (MPa) • : l'intensité du retrait hydrique (m/m) Ea : le module d'élasticité des armatures discontinues (MPa) Eb : le module d'élasticité du liant hydraulique (MPa) n : le rapport du module d'élasticité des armatures discontinues sur le module 15 d'élasticité du liant hydraulique (n=Ea/Eb) e : l'épaisseur du liant hydraulique au-dessus de l'amorce de fissuration (m) h : l'épaisseur de la chaussée (m) a : le rapport de l'épaisseur de liant hydraulique au-dessus des amorces de fissuration sur l'épaisseur totale du liant hydraulique, soit e/h (voir figure 1) 20 Selon une variante de l'invention, les armatures discontinues sont entièrement adhérentes au liant hydraulique. Selon une autre variante de l'invention, les armatures discontinues adhèrent au liant hydraulique juste à leurs extrémités. Dans les deux cas, les armatures permettent d'assurer le transfert des efforts mécaniques dans les 25 directions principales de sollicitations mécaniques de la chaussée. L'ancrage des armatures au liant hydraulique peut par exemple être permis grâce à un relief sur la surface de l'armature, l'armature étant alors non-lisse, ou alors grâce à une géométrie optimisée de l'armature (têtes d'ancrage ou courbure des extrémités, par exemple). Pour une nature donnée de l'armature, la longueur d'ancrage doit être respectée afin de 30 permettre la mobilisation du mécanisme de multi-fissuration avant d'atteindre l'arrachement de l'armature. Dans le cas des armatures droites fonctionnant par adhérence sur toute leur longueur, la longueur d'ancrage peut notamment être déterminée par la formule suivante : Formule (2) a.R, 35 Avec Sa : la section des armatures discontinues Sb : la section du liant hydraulique E : le périmètre des armatures discontinues en contact avec le liant hydraulique q : le rapport entre le périmètre des armatures discontinues en contact avec le liant hydraulique et la section des armatures discontinues (q=E/Sa) u : la contrainte d'adhérence liant hydraulique/armature discontinue (MPa) Fe : la limite d'élasticité des armatures discontinues, en général de l'acier (MPa)
Selon un mode de réalisation de l'invention, l'espacement entre les amorces de fissuration est compris entre 50 cm et 20 m, avantageusement entre 50 cm et 5 m, de préférence entre 1 et 3 m. Cet espacement doit permettre d'éviter la formation de fissures non souhaitées entre les amorces de fissuration et de contrôler l'ouverture des fissures créées. Cet espacement peut notamment être déterminé selon la formule suivante : (1 Fe. --2.p, +2.er.Eb n ~ ùpc.F +Eb.s, Formule (3) F L = e . q.0 Les fissures créées selon l'invention ont de préférence une ouverture inférieure à 1 mm, avantageusement inférieure à 0,5 mm. Selon un mode de réalisation de la chaussée selon l'invention, au moins une amorce de fissuration occupe tout ou partie de la largeur de la chaussée. L'amorce de fissuration selon l'invention peut en outre être continue ou discontinue dans la largeur de la chaussée. Selon une variante de l'invention, il peut y avoir au moins deux amorces de fissuration dans la largeur de la chaussée. Selon un mode de réalisation de la chaussée selon l'invention, au moins une amorce de fissuration ne touche pas la surface supérieure de la chaussée et/ou au moins une amorce de fissuration ne touche pas la surface inférieure de la chaussée.
Selon une variante de l'invention, au moins une amorce de fissuration ne touche ni la surface supérieure ni la surface inférieure de la chaussée et se trouve uniquement en zone centrale sur la hauteur de la section transversale de la chaussée. Dans tous les cas, le positionnement de l'amorce de fissuration sur la hauteur de la chaussée doit permettre une localisation des fissures à venir.
De préférence, le liant hydraulique de la chaussée selon l'invention est un béton. Selon un mode de réalisation de l'invention, le liant hydraulique est un béton à cinétiques de prise et de durcissement contrôlées. La présente invention concerne également un procédé de réalisation d'une 5 chaussée comprenant les étapes de : - coulage d'au moins un liant hydraulique, mise en place d'au moins une amorce de fissuration, mise en place d'au moins une armature discontinue dans la longueur de la chaussée, 10 la mise en place d'au moins une amorce de fissuration étant réalisée avant, pendant ou juste après ledit coulage, et la mise en place d'au moins une armature discontinue étant réalisée avant, pendant ou juste après ledit coulage. Selon une variante du procédé de l'invention, une couche de béton bitumineux 15 peut être utilisée en couche de roulement sur la surface de la chaussée selon la présente invention. Avantageusement selon le procédé de l'invention, au moins une amorce de fissuration est positionnée selon un angle R (voir figure 2 ou figure 3) compris entre 45° et 135°, préférentiellement entre 65° et 115°, préférablement entre 80° et 100 °et de 20 manière très préférentielle entre 85° et 95° par rapport à l'axe longitudinal de la chaussée et dans le plan de la chaussée. Selon une variante du procédé de l'invention, au moins deux amorces de fissuration peuvent être positionnées perpendiculairement l'une par rapport à l'autre dans le plan de la chaussée. 25 De manière préférée selon le procédé de l'invention, au moins une armature discontinue est indépendante d'au moins une amorce de fissuration et/ou au moins une armature discontinue est fixée à au moins une amorce de fissuration. La solution avec l'armature discontinue fixée à l'amorce de fissuration sera préférée dans une optique de simplification de mise en oeuvre. Cependant, la solution où l'armature discontinue est 30 indépendante de l'amorce de fissuration permet une plus grande liberté de mise en oeuvre. Préférentiellement selon le procédé de l'invention, la chaussée comprend un taux en armatures discontinues compris entre 0,1% et 0,6% en pourcentage surfacique de la section d'acier par rapport à la section de la chaussée. 35 Selon une variante du procédé de l'invention, les armatures discontinues sont entièrement adhérentes au liant hydraulique. Selon une autre variante du procédé de l'invention, les armatures discontinues adhèrent au liant hydraulique juste à leurs extrémités. L'ancrage des armatures au liant hydraulique peut par exemple être permis grâce à un relief sur la surface de l'armature, l'armature étant alors non-lisse, ou alors grâce à une géométrie optimisée de l'armature (têtes d'ancrage ou courbure des extrémités, par exemple). Selon un mode de réalisation du procédé de l'invention, l'espacement entre les amorces de fissuration est compris entre 50 cm et 20 m, avantageusement entre 50 cm et 5 m, de préférence entre 1 et 3 m. Les fissures créées selon le procédé de l'invention ont de préférence une 10 ouverture inférieure à 1 mm, avantageusement inférieure à 0,5 mm. Selon un mode de réalisation du procédé de l'invention, au moins une amorce de fissuration occupe tout ou partie de la largeur de la chaussée. L'amorce de fissuration selon le procédé de l'invention peut en outre être continue ou discontinue dans la largeur de la chaussée. Selon une variante du procédé de l'invention, il peut y avoir au 15 moins deux amorces de fissuration dans la largeur de la chaussée. Selon un mode de réalisation du procédé de l'invention, au moins une amorce de fissuration ne touche pas la surface supérieure de la chaussée et/ou au moins une amorce de fissuration ne touche pas la surface inférieure de la chaussée. Selon une variante du procédé de l'invention, au moins une amorce de fissuration ne touche ni la 20 surface supérieure ni la surface inférieure de la chaussée et se trouve uniquement en zone centrale sur la hauteur de la section transversale de la chaussée. De préférence selon le procédé de l'invention, le liant hydraulique de la chaussée est un béton. Selon un mode de réalisation du procédé de l'invention, le liant hydraulique est un béton à cinétiques de prise et de durcissement contrôlées. 25 Selon un mode de réalisation du procédé de l'invention, le coulage est réalisé en au moins deux couches, de préférence en frais sur frais. Cette technique permet notamment d'utiliser des natures de liant hydraulique différentes, afin de les adapter aux besoins des différentes couches. La couche inférieure peut notamment être formulée avec des matériaux moins nobles et plus grossiers, comme par exemple des matériaux 30 recyclés. Au contraire, la couche supérieure peut notamment être optimisée pour avoir une bonne qualité de surface et développer les performances attendues pour une surface de chaussée (résistance à l'abrasion, confort acoustique, ...). Selon un mode de réalisation du procédé de l'invention, la mise en place d'au moins une amorce de fissuration est effectuée uniquement dans la couche inférieure de 35 la chaussée. La mise en place des amorces de fissuration et/ou des armatures discontinues pourra être faite de manière automatique par une machine ou par une personne. En cas de mise en place avant le coulage du béton, les amorces de fissuration et les armatures discontinues peuvent se présenter sous la forme d'une structure d'un seul tenant, c'est-à-dire une structure qui regroupe au moins une amorce de fissuration et au moins une armature discontinue.
La présente invention concerne également l'utilisation d'au moins une armature discontinue dans la longueur de la chaussée pour la réalisation d'une chaussée comprenant au moins un liant hydraulique et au moins une amorce de fissuration. Selon une variante de l'utilisation selon l'invention, une couche de béton bitumineux peut être utilisée en couche de roulement sur la surface de la chaussée selon la présente invention. Avantageusement selon l'utilisation selon l'invention, au moins une amorce de fissuration est positionnée selon un angle R (voir figure 2 ou figure 3) compris entre 45° et 135°, préférentiellement entre 65° et 115°, préférablement entre 80° et 100 °et de manière très préférentielle entre 85° et 95° par rapport à l'axe longitudinal de la chaussée et dans le plan de la chaussée. Selon une variante de l'utilisation selon l'invention, au moins deux amorces de fissuration peuvent être positionnées perpendiculairement l'une par rapport à l'autre dans le plan de la chaussée. De manière préférée selon l'utilisation selon l'invention, au moins une armature discontinue est indépendante d'au moins une amorce de fissuration et/ou au moins une armature discontinue est fixée à au moins une amorce de fissuration. La solution avec l'armature discontinue fixée à l'amorce de fissuration sera préférée dans une optique de simplification de mise en oeuvre. Cependant, la solution où l'armature discontinue est indépendante de l'amorce de fissuration permet une plus grande liberté de mise en oeuvre. Préférentiellement selon l'utilisation selon l'invention, la chaussée comprend un taux en armatures discontinues compris entre 0,1% et 0,6% en pourcentage surfacique de la section d'acier par rapport à la section de la chaussée. Selon une variante de l'utilisation selon l'invention, les armatures discontinues sont entièrement adhérentes au liant hydraulique. Selon une autre variante de l'utilisation selon l'invention, les armatures discontinues adhèrent au liant hydraulique juste à leurs extrémités. L'ancrage des armatures au liant hydraulique peut par exemple être permis grâce à un relief sur la surface de l'armature, l'armature étant alors non-lisse, ou alors grâce à une géométrie optimisée de l'armature (têtes d'ancrage ou courbure des extrémités, par exemple).
Selon un mode de réalisation de l'utilisation selon l'invention, l'espacement entre les amorces de fissuration est compris entre 50 cm et 20 m, avantageusement entre 50 cm et 5 m, de préférence entre 1 et 3 m. Les fissures créées selon l'utilisation selon l'invention ont de préférence une 5 ouverture inférieure à 1 mm, avantageusement inférieure à 0,5 mm. Selon un mode de réalisation de l'utilisation selon l'invention, au moins une amorce de fissuration occupe tout ou partie de la largeur de la chaussée. L'amorce de fissuration selon l'invention peut en outre être continue ou discontinue dans la largeur de la chaussée. Selon une variante de l'utilisation selon l'invention, il peut y avoir au 10 moins deux amorces de fissuration dans la largeur de la chaussée. Selon un mode de réalisation de l'utilisation selon l'invention, au moins une amorce de fissuration ne touche pas la surface supérieure de la chaussée et/ou au moins une amorce de fissuration ne touche pas la surface inférieure de la chaussée. Selon une variante de l'invention, au moins une amorce de fissuration ne touche ni la 15 surface supérieure ni la surface inférieure de la chaussée et se trouve uniquement en zone centrale sur la hauteur de la section transversale de la chaussée. De préférence selon l'utilisation selon l'invention, le liant hydraulique de la chaussée est un béton. Selon un mode de réalisation de l'utilisation selon l'invention, le liant hydraulique est un béton à cinétiques de prise et de durcissement contrôlées. 20 La figure 1 présente une vue en coupe longitudinale d'une portion de chaussée selon l'invention, comprenant deux amorces de fissuration affleurant en surface inférieure de la chaussée et deux armatures discontinues. e représente l'épaisseur du liant hydraulique au-dessus de l'amorce de fissuration. h représente l'épaisseur de la chaussée. 25 La figure 2 présente une vue de dessus d'une portion de chaussée selon l'invention, comprenant deux amorces de fissuration occupant toute la largeur de la chaussée, et quatre armatures discontinues. La figure 3 présente une vue de dessus d'une portion de chaussée selon l'invention, comprenant deux amorces de fissuration occupant une partie de la largeur 30 de la chaussée, et quatre armatures discontinues. La figure 4 présente une vue de dessus d'une portion de chaussée selon l'invention, comprenant 7 amorces de fissuration et 10 armatures discontinues. Les amorces de fissuration sont placées parallèlement ou perpendiculairement les unes par rapport aux autres. Cette variante permet notamment de réaliser de grandes surfaces 35 en liant hydraulique, comme un dallage industriel, par exemple. Les exemples suivants illustrent l'invention sans en limiter la portée.
EXEMPLES Exemple 1 : Comparaison des taux de renfort entre une chaussée en BAC et une chaussée selon l'invention D'après des calculs d'estimation dans le cas selon la figure 1 et par analogie avec 5 l'approche adoptée pour les chaussées en BAC, le taux de renfort (tx) peut être déterminé avec la formule simplifiée ci-dessous ;
tx=e/hxRt/Fe Formule (4) 10 avec e : l'épaisseur du liant hydraulique au-dessus de l'amorce de fissuration (m) h : l'épaisseur de la chaussée (m) Rt : la résistance en traction du liant hydraulique (MPa) Fe : la limite élastique des armatures discontinues (MPa)
15 D'après la formule (4), on peut constater que si les amorces de fissuration s'étendent sur la demi-épaisseur de la chaussée, alors e = 0.5 x h et le taux de renfort requis est de 0.35%. D'autre part, en considérant que les longueurs d'ancrage des armatures discontinues sont de 25 cm de part et d'autre de la fissure, avec un pas entre deux 20 amorces de fissuration de 1.5 m, cela revient à placer des armatures discontinues uniquement dans 2 x 0.25 / 1.5 = 1/3, soit un tiers de la longueur de la chaussée. Rappelons que dans le cas d'une chaussée en BAC, toute la longueur de la chaussée est armée. Enfin, si les amorces de fissuration s'étendent sur la demi-épaisseur de la 25 chaussée (calcul précédent), le taux de renfort requis est de moitié par rapport à celui du BAC et avec seulement un tiers de la longueur de la chaussée qui est renforcée, cela revient à diviser par 6 le taux de renfort requis pour une chaussée selon la présente invention par rapport à une chaussée en BAC. 30

Claims (13)

  1. REVENDICATIONS1. Chaussée comprenant au moins un liant hydraulique et au moins une amorce de fissuration, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une armature 5 discontinue dans la longueur de la chaussée.
  2. 2. Chaussée selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'au moins une amorce de fissuration est positionnée selon un angle 13 compris entre 45° et 135° par rapport à l'axe longitudinal de la chaussée et dans le plan de la chaussée.
  3. 3. Chaussée selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisée en ce qu'au moins une armature discontinue est indépendante d'au moins une amorce de fissuration et/ou au moins une armature discontinue est fixée à au moins une amorce de fissuration.
  4. 4. Chaussée selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend un taux en armatures discontinues compris entre 0,1% et 0,6% en pourcentage surfacique de la section d'acier par rapport à la section de la chaussée.
  5. 5. Chaussée selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'espacement entre les amorces de fissuration est compris entre 50 cm et 20 m. 25
  6. 6. Chaussée selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'au moins une amorce de fissuration occupe tout ou partie de la largeur de la chaussée.
  7. 7. Chaussée selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce 30 qu'au moins une amorce de fissuration ne touche pas la surface supérieure de la chaussée et/ou au moins une amorce de fissuration ne touche pas la surface inférieure de la chaussée.
  8. 8. Chaussée selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce 35 que le liant hydraulique est un béton. 10 15 20
  9. 9. Chaussée selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que le liant hydraulique est un béton à cinétiques de prise et de durcissement contrôlées.
  10. 10. Procédé de réalisation d'une chaussée comprenant les étapes de : coulage d'au moins un liant hydraulique, - mise en place d'au moins une amorce de fissuration, - mise en place d'au moins une armature discontinue dans la longueur de la chaussée, la mise en place d'au moins une amorce de fissuration étant réalisée avant, pendant ou juste après ledit coulage, et la mise en place d'au moins une armature discontinue étant réalisée avant, pendant ou juste après ledit coulage.
  11. 11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que le coulage est réalisé en au moins deux couches, de préférence en frais sur frais.
  12. 12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que la mise en place d'au moins une amorce de fissuration est effectuée uniquement dans la couche 20 inférieure de la chaussée.
  13. 13. Utilisation d'au moins une armature discontinue dans la longueur de la chaussée pour la réalisation d'une chaussée comprenant au moins un liant hydraulique et au moins une amorce de fissuration. 25
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