FR2935414A1 - Appareil de manutention et de pose d'un appui de fenetre ou d'un element de seuil pour porte ou porte-fenetre. - Google Patents

Abstract

L'appareil comporte une paire de dispositifs similaires adaptés chacun pour venir en prise avec l'un des deux côtés opposés de élément de construction (1), chacun de ces dispositifs (2) comportant un berceau d'angle (3) en forme d'angle trièdre trirectangle, possédant une première face (30) apte à supporter la face arrière (13) de l'élément (1), une deuxième face (31) apte à servir d'appui à la face inférieure (11) de l'élément (1), ainsi qu'une troisième face (32) apte à venir en regard d'une face d'extrémité latérale (16) de l'élément (1), que ce berceau d'angle (3) est solidaire d'une poignée (4) dont l'axe (A-A') est sensiblement perpendiculaire à ladite troisième face (32) et passe approximativement par le centre de gravité de l'élément de construction, et que ce dispositif comprend en outre des moyens de retenue (5-50; 7 ) adaptés pour retenir et immobiliser positivement le côté concerné de l'élément de construction (1) par rapport audit berceau (3) au cours de sa manutention et de sa pose.

Description

i La présente invention concerne un appareil de manutention et de pose d'un appui de fenêtre ou d'un élément de seuil pour porte ou porte-fenêtre. Dans la description et les revendications qui suivent, on désignera conventionnellement, et par commodité, par l'expression élément de construction aussi bien un appui de fenêtre, qu'un un élément de seuil pour porte ou porte-fenêtre. Un tel élément de construction est traditionnellement réalisé en béton moulé. En raison de son poids élevé, il doit être transporté et manipulé par deux personnes, sur le lieu de fabrication, sur le lieu de stockage, et sur le chantier de construction. Sa pose dans l'embrasure de la fenêtre, de la porte, ou de la porte-fenêtre est une opération difficile et délicate, impliquant un risque de coincement des doigts des personnes affectées à cette tâche. Dans le document FR 2 839 337, il est préconisé de prévoir des orifices dans les flancs latéraux et dans la face arrière de l'élément, ces orifices pouvant recevoir l'extrémité de tiges faisant office de poignées pour faciliter la manutention et la pose de l'élément. Dans la pratique, cette solution donne pleinement satisfaction. Elle est cependant adaptée seulement à des éléments de construction qui sont munis de tels orifices récepteurs de tige, formées soit au moulage (réservations), soit dans l'élément déjà fabriqué (par perçage). L'invention a pour objectif de proposer un appareil de ce genre qui puisse être mis en oeuvre avec des éléments de construction traditionnels disponibles sur le marché, et qui sont dépourvus de tels orifices récepteurs.

De façon connue par le document FR 2 839 337 précité, cet appareil comporte une paire de dispositifs similaires adaptés chacun pour venir en prise avec l'un des deux côtés opposés dudit élément de construction. Il est caractérisé par le fait que chacun de ces dispositifs comporte un berceau d'angle en matériau rigide, en forme d'angle trièdre trirectangle, possédant une première face apte à supporter la face arrière de l'élément, une deuxième face apte à servir d'appui à la face inférieure de l'élément, ainsi qu'une troisième face apte à venir en regard d'une face d'extrémité latérale de l'élément, que ce berceau d'angle est solidaire d'une poignée dont l'axe est sensiblement perpendiculaire à ladite troisième face et que ce dispositif comprend en outre des moyens de retenue adaptés pour retenir et immobiliser positivement le côté concerné de l'élément de construction par rapport audit berceau au cours de sa manutention et de sa pose.

Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques additionnelles possibles de l'invention : - l'axe de ladite poignée passe approximativement par le centre de gravité de l'élément de construction, de préférence légèrement au-dessus de celui-ci ; - lesdits moyens de retenue comprennent une pince comportant un sabot presseur apte à prendre appui contre le nez de l'élément et le maintenir appliqué contre la première face du berceau d'angle ; - l'appareil comporte des moyens de réglage de l'écartement entre ce sabot presseur et la première face du berceau d'angle, ce qui permet de l'adapter à 15 la largeur de l'élément de construction ; - la pince comporte un levier de manoeuvre pivotant apte à s'appliquer contre la poignée lorsque la pince est fermée, le levier de manoeuvre pivotant et la poignée formant alors un organe de préhension unique. - l'appareil étant destiné à la manutention et à la pose d'un élément 20 de construction pourvu de rejingots latéraux, lesdits moyens de retenue comprennent un étrier pivotant (faisant office de crochet), articulé autour d'un axe solidaire du berceau et parallèle à l'axe de la poignée, cet étrier étant adapté pour emprisonner ledit rejingot latéral afin d'immobiliser l'élément de construction par rapport auxdites deuxième et/ou troisième faces ; 25 - l'étrier pivotant est adapté pour emprisonner le chant d'extrémité du rejingot latéral afin d'immobiliser également l'élément de construction par rapport à ladite première face ; - ladite première face est pourvue d'un téton apte à s'engager dans un trou récepteur ménagé dans la face arrière de l'élément de construction. 30 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préféré de l'invention. Cette description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente, en perspective, un élément de construction, 35 en l'occurrence un appui de fenêtre, susceptible d'être manutentionné et posé au moyen d'un appareil conforme à l'invention ; - les figures 2 et 3 sont des vues, respectivement de côté et en perspective, de l'un dans deux dispositifs constitutifs d'un mode de réalisation possible de l'appareil ; - la figure 4 est une vue de face de l'appareil, en prise avec un 5 élément de construction tel que celui illustré à la figure 1 ; - la figure 5 est une vue en perspective similaire à celle de la figure 4; - les figures 6 et 7 représentent chacune une variante du dispositif, en prise avec une extrémité de l'élément de construction ; 10 - la figure 8 est une vue schématique illustrant un système de commande possible de la pince du dispositif représenté sur les figures 2 et 3, pince ouverte ; - la figure 9 est une vue analogue, qui représente la pince fermée, en prise avec l'élément de construction ; 15 - la figure 10 est une vue en coupe transversale montrant des formes de section possibles de la poignée et du levier de commande de la pince, ces éléments étant accolés et immobilisés l'un par rapport à l'autre. L'élément de construction 1 représenté sur la figure 1 est un appui de fenêtre en béton de conception et de forme classiques, comprenant des faces planes 20 supérieure 10 et inférieure 11, une face avant -ou nez - 12, une face arrière 13, et des faces d'extrémité latérales 16. Lorsqu'un tel élément est mis en place dans l'embrasure d'une fenêtre d'habitation, la face 11 est horizontale et le nez 12 se trouve à l'extérieur de l'habitation. La face supérieure 10 forme un angle aigu a par rapport à la face 25 inférieure 1l, afin de permettre le ruissellement de l'eau de pluie. A titre indicatif, la valeur de cette pente (correspondant à la valeur tg a) est au minimum de l'ordre de 0,1. La face supérieure 10 est bordée d'un rebord en saillie, ou rejingot, 14 destiné à être encastré dans l'encadrement de la fenêtre, après la pose de 30 l'élément 1. Cette saillie comprend un rejingot arrière 14a, qui court sur toute la longueur L de la face arrière 13, et une paire de rejingots latéraux 14b qui courent depuis le rejingot arrière, vers l'avant, sur une portion seulement de la largeur 1 de la face d'extrémité latérale 16, par exemple sur les trois-quarts de cette largeur. Toujours à titre indicatif, la longueur L de l'élément est par exemple 35 de l'ordre de 80 cm, sa largeur 1 de l'ordre de 35 cm, et sa hauteur H de 12 cm environ.

Ces dimensions correspondent à une masse de l'ordre de 70 à 80 kilogrammes, de sorte qu'un tel élément est difficile à soulever et manier, même par deux personnes. L'appareil de l'invention comprend une paire de dispositifs similaires 2 - 2', tel que celui représenté sur les figures 1 et 2, qui ont une configuration symétrique gauche/droit (voir figure 4). Le dispositif 2 comporte un berceau d'angle 3 en matériau rigide et mécaniquement résistant, par exemple en acier, en forme d'angle trièdre trirectangle, destiné à accueillir un coin arrière de l'élément. A cet effet, le berceau d'angle 3 est formé de trois plaques perpendiculaires, pouvant être soudées les unes aux autres, qui matérialisent une première face 30 apte à supporter la face arrière 13 de l'élément 1, une deuxième face 31 destinée à servir d'appui à sa face inférieure 1l, ainsi qu'une troisième face 32 apte à venir en regard de sa face d'extrémité latérale 16, voire en appui contre cette dernière.

Dans la position illustrée, la face 30 est horizontale tandis que les faces 31 et 32 sont verticales, tournées vers le haut. La face 32 se prolonge vers le haut par une plaquette rectangulaire 8 qui peut être une pièce rapportée ou former partie intégrante de la face 32, à laquelle elle est soudée par exemple. Sur cette plaquette est fixée (par exemple soudée) une poignée 4 d'axe A-A' perpendiculaire à la face 32, tournée vers l'extérieur par rapport à l'angle du berceau 3. Cette poignée est positionnée dans le plan de symétrie médian de la plaquette 8, à une hauteur telle que son axe A-A' passe au voisinage du centre de gravité de l'élément de construction, et de préférence légèrement au-dessus de ce centre de gravité, lorsque l'appareil est en prise avec l'élément de construction 1, et que celui-ci est en position dressée sensiblement verticale, avec son nez 12 dirigé vers le haut. On obtient ainsi un équilibre stable lors du transport de l'élément en position verticale, son basculement en position horizontale en vue de sa pose demeurant néanmoins aisé. Du reste, dans une variante, la poignée 4 pourrait être ajustable en hauteur, afin de pouvoir être positionnée à l'endroit le mieux approprié en fonction des dimensions de l'élément considéré. Ce dispositif est pourvu d'une pince 5 comprenant un bras vertical 51 portant, à son extrémité supérieure, un sabot presseur 50. Celui-ci constitue l'aile horizontale d'une petite cornière en L , destinée à prendre appui par le nez de l'élément 1. Le bras 51 est convenablement guidé par rapport à la plaquette 8, de sorte qu'il peut coulisser verticalement par rapport à cette dernière, son mouvement étant commandé par un levier pivotant 6 articulé à ladite plaquette 8. Le bras 51 est pourvu d'un système de réglage en longueur, pouvant consister en une structure télescopique munie d'une vis de blocage 510 à tête moletée par exemple. Ceci permet d'adapter la pince à la largeur 1 de l'élément. Les figures 8 et 9 montrent un mode de liaison cinématique possible entre le levier de commande 6 et le bras 51. Le levier 6 est situé sous la poignée 4 et est articulée à son extrémité libre autour d'un axe horizontal 500 monté en partie basse du bras 51. Elle est également articulée autour d'un autre axe horizontal 80 qui, lui, est fixe (solidaire de la plaquette 8). On obtient ainsi une liaison du type grenouillère , dans laquelle le pivotement vers le haut du levier 6 autour de l'axe 80 (flèche P, figure 9) induit un déplacement vers le bas de l'axe 500 (qui suit une portion de trajectoire en arc de cercle) avec, corrélativement, un abaissement du bras 51 et du sabot 50 (flèche P, figure 9) ce qui permet de pincer l'élément 1 entre la face d'appui 30 et le sabot 50. Cette manoeuvre se fait avec une démultiplication de force relativement importante, ce qui permet d'obtenir un serrage efficace. Les axes de pivotement 80 et 500 sont ainsi positionnés, et la poignée 4 et le levier 6 sont ainsi conformés, que ceux-ci peuvent être manoeuvrés d'une seule main, comme les deux poignées d'une pince ordinaire, et qu'en fin de course de serrage ils se trouvent accolés l'un à l'autre. Un petit anneau 40 articulé à l'extrémité de la poignée 4 peut être ensuite emmanché sur l'extrémité du levier 6 pour maintenir ces deux éléments accolés, ceux-ci formant alors un organe de préhension unique. Avantageusement, comme le montre la figure 10, ils ont chacun une section semi-circulaire (demi-ronde), de sorte qu'ils peuvent être accolés et réunis pour former une tige de forme sensiblement cylindrique, dont la préhension est facile et agréable. Le dispositif 2 est également pourvu d'un moyen de retenue adapté pour s'engager contre le rejingot latéral 14b, et l'immobiliser par rapport au berceau 30 d'angle 3. Ce moyen de retenue a la configuration générale d'un étrier 7 qui est porté par la plaquette 8 et articulé à celle-ci autour d'un axe X-X' qui lui est perpendiculaire. L'étrier 7 consiste en une tige plate doublement coudée à 90° de sorte qu'elle a approximativement un profil en forme de U dont l'une des 35 branches longitudinales est plus longue que l'autre. La branche longue est positionnée sur la face externe (côté poignée 4) de la plaquette 8 et articulée à cette dernière à son extrémité libre autour dudit axe X-X'. La branche courte s'étend, au contraire, du côté de la face interne de la plaquette 8, à une certaine distance de cette dernière, dont la valeur, désignée e' sur la figure 2, est sensiblement égale ou très légèrement supérieure à l'épaisseur du rejingot latéral 14b, épaisseur désignée e sur la figure 1. La branche de liaison transversale entre les deux branches longitudinales passe au-delà du bord vertical de la plaquette 8 qui est situé du côté opposé à la face 31 du berceau 3. La branche longue a une longueur suffisante pour autoriser le 10 pivotement de l'étrier sur une course angulaire relativement grande autour de l'axe X-X'. Lorsqu' elle est positionnée horizontalement, le chant d'extrémité de sa branche courte est suffisamment écarté de la face 31 pour que le coin de l'élément 1 puisse être mis en place dans le berceau d'angle 3, sa face arrière 13 15 venant prendre appui contre la face 30, sa face inférieure 11 contre la face 31, et sa face d'extrémité latérale 16 contre la face 32. Si on fait ensuite pivoter l'étrier 7 vers le bas, sa petite branche vient s'appliquer contre le bord interne - référencé 140b sur la figure 1- du rejingot latéral 14b. Ainsi l'étrier réalise une double fonction : par sa branche transversale, qui porte contre la face supérieure du rejingot 20 14b, il assure le maintien de l'élément 1 en appui contre la face 31, et par sa branche courte, qui porte contre le bord 140b du rejingot, il immobilise l'élément par rapport à la face 32. Ainsi même si l'un des deux opérateurs placés à chaque extrémité de l'élément, au cours de son déplacement et pendant la manutention de l'élément, effectue une fraction inopinée sur le dispositif 2 vers l'extérieur, il n'y a 25 pas de risque que celui-ci se désolidarise de l'élément. Le blocage de l'étrier par rapport à l'élément peut être obtenu par simple effet de serrage (friction) en fin de course de pivotement. Cependant, des moyens additionnels (non représentés) -dont la conception et la réalisation sont à la portée de l'homme du métier- peuvent être 30 avantageusement prévus pour assurer un verrouillage positif de l'étrier dans sa position de blocage. Selon un mode de réalisation possible, la poignée 4 est montée rotative autour de son axe A-A' et une liaison cinématique est prévue entre la poignée 4 et l'étrier 7 de telle façon qu'en faisant tourner la poignée sur elle-même 35 on fait pivoter l'étrier dans le sens voulu (blocage ou déblocage).

Le système de verrouillage/déverrouillage, par exemple à encliquetage, peut également être avantageusement actionné par manoeuvre de la poignée, par exemple par poussée/traction axiale. Par ailleurs, les axes A-A' et X-X' pourraient être confondus.

L'appareil qui vient d'être décrit est utilisé comme suit. Deux personnes travaillant conjointement sont affectés au soulèvement, au transport, à la manutention et/ou à la pose d'un élément de construction. L'un dispose d'un dispositif droit , l'autre d'un dispositif 10 gauche , les deux dispositifs ayant une configuration symétrique par rapport à un plan parallèle à la plaquette 8. Les organes constitutifs de ces dispositifs ont bien entendu des dimensions adaptées aux formes, dimensions et poids de l'élément de construction concerné.

15 En général l'élément de construction 1, après fabrication ou après livraison sur un chantier, est supporté par une palette, de sorte que ses bords latéraux sont accessibles. La pince 5 étant ouverte, et l'étrier 7 escamoté, chaque personne met en place un dispositif 2 sur l'élément de sorte que son berceau d'angle 3 vienne 20 coiffer le coin correspondant. Les trois faces 30, 31 et 32 du berceau 3 sont amenées en appui contre une face 13, 11, et respectivement 16, de l'élément de construction 1. Chaque personne actionne ensuite les éléments de retenue de son dispositif. Pour cela il fait pivoter l'étrier 7 de manière à bloquer le rejingot latéral 25 14b et ferme la pince 5 à l'aide du levier 6 de manière à emprisonner l'élément entre la cornière 50 et la face de support 30. A l'aide de l'anneau 40 il maintient le levier 6 accolé à la poignée 4, ce qui maintient aussi la pince dans sa position de fermeture. L'élément 1 se trouve ainsi positivement solidarisé avec les deux 30 dispositifs 2 constitutifs de l'appareil et il est relativement aisé aux deux personnes de le transporter et le manutentionner, en faisant usage de l'organe de préhension formé de la poignée 4 et du levier 6. L'élément 1 étant dressé verticalement, nez 12 dirigé vers le haut, ces opérations se font avec une sécurité car l'élément est en équilibre stable du fait que 35 son centre de gravité se trouve en dessous de l'axe A-A' des poignées. Toutefois, comme il est assez proche de cet axe, le basculement à 90° de l'élément demeure néanmoins aisé, lorsqu'il s'agit de le mettre à plat dans l'embrasure d'une fenêtre au moment de sa pose. La désolidarisation des dispositifs 2 de l'élément 1, une fois qu'il a été déposé à l'endroit voulu, se fait par des actions inverses : escamotage de l'étrier 5 de blocage 7, ouverture de la pince 5 et retrait du berceau 3. Les modes de réalisation du dispositif qui sont représentés sur les figures 6 et 7 sont dépourvus de pince. A cet effet l'étrier 7 possède une extrémité en forme de capuchon qui est adaptée pour venir coiffer et emprisonner le chant d'extrémité libre 15b du 10 rejingot latéral 14b, lorsque l'étrier 7 est amené dans sa position de blocage. Ce capuchon immobilise ainsi positivement l'élément 1, par l'intermédiaire du rejingot latéral, par rapport à la face 30, assurant la fonction qui était dévolue à la pince dans le mode de réalisation précédemment décrit. Le capuchon 70' du dispositif illustré à la figure 6 est fermé sur trois 15 faces (formant un angle trièdre), assurant par conséquent aussi -comme sur le mode de réalisation précédemment décrit- l'immobilisation de l'élément par rapport aux deux autres faces 31 et 32. Le capuchon 70" de la variante illustrée sur la figure 7 ne possède que deux faces (formant un angle dièdre), et ne vient pas porter contre le bord 20 interne 140b du rejingot. L'immobilisation de l'élément 1 selon une direction perpendiculaire à la face 32 est ici obtenue au moyen d'un téton 9 fixé à la face 30 et s'engageant dans un trou récepteur percé dans la face arrière 13 de l'élément. Les deux trous récepteurs sont de faible longueur et peuvent être formés facilement et à faible coût par perçage d'un élément existant, ce qui n'est 25 pas le cas pour un élément du genre décrit dans le document FR 2 839 337 cité au début de la présente description, qui doit être muni de plusieurs ensembles d'orifices dont la longueur doit être relativement grande pour recevoir des tiges de manutention. Il convient de noter qu'il est possible de réaliser un dispositif unique 30 apte à être utilisé aussi bien du côté gauche que du côté droit de l'élément, ce qui permet de réduire le prix de revient de l'appareil. Il suffit pour cela de prévoir : - d'une part un montage amovible de la face 31 qui permet de la fixer à l'un ou l'autre des deux bords du jeu de faces 30 et 32 ; 35 - d'autre part, de prévoir un système d'articulation de l'étrier 7 permettant de le positionner d'un côté ou de l'autre de la plaquette 8.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS1. Appareil de manutention et de pose d'un appui de fenêtre ou d'un élément de seuil pour porte ou porte-fenêtre, désigné ci-après élément de construction , qui comporte une paire de dispositifs similaires adaptés chacun pour venir en prise avec l'un des deux côtés opposés dudit élément de construction, caractérisé par le fait que chacun de ces dispositifs (2) comporte un berceau d'angle (3) en matériau rigide, en forme d'angle trièdre trirectangle, possédant une première face (30) apte à supporter la face arrière (13) de l'élément (1), une deuxième face (31) apte à servir d'appui à la face inférieure (11) de l'élément (1), ainsi qu'une troisième face (32) apte à venir en regard d'une face d'extrémité latérale (16) de l'élément (1), que ce berceau d'angle (3) est solidaire d'une poignée (4) dont l'axe (A-A') est sensiblement perpendiculaire à ladite troisième face (32) et passe approximativement par le centre de gravité de l'élément de construction, et que ce dispositif comprend en outre des moyens de retenue (5-50 ; 7 ; 70-70') adaptés pour retenir et immobiliser positivement le côté concerné de l'élément de construction (1) par rapport audit berceau (3) au cours de sa manutention et de sa pose.
2. 2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'axe (A-A') de ladite poignée (4) passe approximativement par le centre de gravité de l'élément de construction (1), de préférence légèrement au-dessus de celui-ci.
3. 3. Appareil selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé par le fait que lesdits moyens de retenue comprennent une pince (5) comportant un sabot presseur (50) apte à prendre appui contre le nez (12) de l'élément (1) et le maintenir appliqué contre la première face (30) du berceau d'angle (3).
4. 4. Appareil selon la revendication 3, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de réglage (51) de l'écartement entre le sabot presseur (50) et la première face (30) du berceau d'angle (3), ce qui permet de l'adapter à la largeur (1) de l'élément de construction (1).
5. 5. Appareil selon la revendication 3 ou la revendication 4, caractérisé par le fait que la pince (5) comporte un levier de commande pivotant (6) apte à s'appliquer contre la poignée (4) lorsque la pince est fermée, le levier de manoeuvre pivotant (4) et la poignée (4) formant alors un organe de préhension unique.
6. 6. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, pour manutention et de pose d'un élément de construction pourvu de rejingots latéraux (14b), caractérisé par le fait que lesdits moyens de retenue comprennent un étrier pivotant (7), articulé autour d'un axe (X-X') solidaire du berceau (3) et parallèle à l'axe (A-A') de la poignée (4), cet étrier (7) étant adapté pour emprisonner ledit rejingot latéral (14b) afin d'immobiliser l'élément de construction (1) par rapport auxdites deuxième et/ou troisième faces (31 ; 32).
7. 7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé par le fait que ledit étrier pivotant (7) est adapté pour emprisonner le chant d'extrémité (15b) du rejingot latéral (14b) afin d'immobiliser également l'élément de construction (1) par rapport à ladite première face (30).
8. 8. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que ladite première face (30) est pourvue d'un téton (9) apte à s'engager dans un trou récepteur ménagé dans la face arrière (13) de l'élément de construction (1).