DISPOSITIF DE COMMANDE DE FONCTION(S) À SYSTÈME DE VERROUILLAGE/DÉVERROUILLAGE INTÉGRÉ L'invention concerne les dispositifs (ou organes) destinés à commander au moins une fonction. Certains dispositifs (ou organes) de commande comprennent un bouton dont le corps peut être translaté dans des moyens de guidage d'un moyen de support afin de permettre la commande (de type impulsionnel) d'au Zo moins une fonction mise en oeuvre par un équipement ou appareil. Dans certains domaines, comme par exemple dans celui des véhicules automobiles, il arrive qu'une fonction mise en oeuvre dans un modèle, et commandée par un dispositif de commande implanté dans un équipement, ne soit pas mise en oeuvre dans un autre modèle comportant ce 15 même équipement. Dans ce cas, et dans l'optique d'une réduction de coût, il est possible soit de laisser le dispositif de commande dans son équipement tout en le verrouillant de sorte qu'il ne puisse être actionné par un usager, soit de supprimer son bouton et de le remplacer par un occulteur (ou capot) dédié ou par un insert dédié. 20 Chacune de ces deux solutions présente au moins un inconvénient. En effet, la solution reposant sur le verrouillage nécessite soit l'utilisation d'une goupille de verrouillage, soit le remplacement des moyens de support (dont les moyens de guidage sont adaptés à la translation du corps du bouton) par d'autres moyens de support (dont les moyens de guidage 25 interdisent la translation du corps du bouton), soit encore le collage du bouton. La solution à goupille nécessite non seulement l'utilisation de pièces supplémentaires, mais également le percement préalable du corps du bouton et des moyens de guidage et l'intervention d'un technicien. La solution consistant à remplacer les moyens de guidage des moyens de support 30 nécessite la création de nouveaux moules et donc induit un surcoût. La solution consistant à coller le bouton nécessite également l'intervention d'un technicien, ce qui induit un surcoût, et peut entraîner un dépôt de colle sur la face avant du bouton et/ou sur des pièces de style voisines qui peut provoquer leur mise au rebut. La solution reposant sur l'utilisation d'un occulteur ou d'un insert nécessite la création de nouvelles pièces dédiées à chaque application et donc induit un surcoût. L'invention a pour but de proposer une solution alternative à celles présentées ci-avant et consistant à intégrer dans le dispositif de commande un système permettant de le verrouiller ou de le déverrouiller en fonction des besoins initiaux.
Elle propose plus précisément à cet effet un dispositif, dédié à la commande d'au moins une fonction, et comprenant un bouton, muni d'un corps, et des moyens de support, munis de moyens de guidage propres à guider en translation le corps. Ce dispositif de commande se caractérise par le fait : - que son corps comprend au moins un premier moyen de verrouillage, et - qu'il comprend au moins un second moyen de verrouillage solidarisé aux moyens de guidage et agencé pour prendre soit une première position écartée des moyens de guidage dans laquelle il coopère avec le premier moyen de verrouillage correspondant pour interdire la translation dudit corps par rapport aux moyens de guidage, soit une seconde position rapprochée des moyens de guidage dans laquelle il autorise la translation du corps par rapport aux moyens de guidage. Le dispositif de commande selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - le corps peut comprendre au moins deux premiers moyens de verrouillage en deux endroits distants, et il peut comprendre au moins deux seconds moyens de verrouillage solidarisés aux moyens de guidage en deux endroits qui correspondent aux deux endroits distants ; - les moyens de guidage peuvent comprendre au moins un décrochement en creux définissant un logement propre à recevoir un second moyen de verrouillage correspondant lorsque ce dernier est placé dans sa seconde position ; - le corps peut comprendre au moins un décrochement en creux définissant un logement propre à recevoir un second moyen de verrouillage correspondant lorsque ce dernier est placé dans sa première position ; - chaque second moyen de verrouillage peut être solidarisé aux moyens de guidage par une liaison souple ; - chaque premier moyen de verrouillage peut être agencé sous la forme d'un premier moyen à coopération de forme, et chaque second moyen de verrouillage peut comprendre une patte solidarisée aux moyens de guidage par la liaison souple et munie d'un second moyen à coopération de forme agencé soit pour coopérer avec le premier moyen à coopération de forme correspondant de manière à interdire la translation du corps par rapport aux moyens de guidage, lorsque la patte est dans sa première position, soit pour autoriser la translation du corps par rapport aux moyens de guidage lorsque la patte est dans sa seconde position ; • chaque premier moyen à coopération de forme et chaque second moyen à coopération de forme peuvent être agencés sous la forme d'un ergot ; - chaque liaison souple peut être agencée de manière à permettre un déplacement d'un second moyen de verrouillage de sa première position vers sa seconde position suivant une direction sensiblement perpendiculaire à la direction de translation du corps. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en coupe transversale, un exemple de dispositif de commande de fonction selon l'invention dans lequel le bouton est verrouillé, et - la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en coupe transversale, le dispositif de commande de fonction de la figure 1, avec son bouton déverrouillé.
Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. Comme indiqué précédemment, l'invention est destinée à proposer un dispositif de commande de fonction(s) (D) disposant d'un système de verrouillage/déverrouillage. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le dispositif est destiné à commander une fonction mise en oeuvre par un équipement d'un véhicule automobile. Par exemple, l'équipement est une installation de chauffage et/ou climatisation ou un auto-radio de voiture. Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne en effet tout dispositif (ou organe) de commande permettant une commande de type impulsionnel d'au moins une fonction mise en oeuvre par un équipement ou appareil, quel que soit son domaine technique. On a schématiquement représenté sur la figure 1 un exemple de dispositif (de commande de fonction) D selon l'invention. Comme illustré, un tel dispositif D comprend au moins un bouton de commande B, des moyens de support MS, au moins un premier moyen de verrouillage MC1 et au moins un second moyen de verrouillage PV. Le bouton B est muni d'un corps CB qui présente par exemple une forme générale cylindrique circulaire dont la partie avant (actionnable par un usager) peut être bombée (comme illustré non limitativement). Ce corps CB comprend éventuellement (comme illustré non limitativement) un évidement central EC permettant un éclairage par l'arrière au moyen d'un élément producteur de lumière EE, comme par exemple une diode électroluminescente (ou LED). On notera que la partie avant bombée peut éventuellement comprendre un ou plusieurs éléments gravés (éventuellement des caractères alphanumériques, des sigles, des acronymes, ou des logos), destinés à être rétro-éclairés par l'élément producteur de lumière EE. Les moyens de support MS sont par exemple intégrés dans une console ou une planche de bord ou encore une façade d'un auto-radio. Ils se présentent par exemple sous la forme d'un bloc sensiblement cylindrique muni d'un orifice central délimité par une paroi définissant des moyens de guidage MG propres à guider en translation (suivant la direction X) le corps CB du bouton B lorsqu'il est déverrouillé (voir figure 2). Ici, l'orifice central est de forme générale cylindrique circulaire. Mais, il pourrait être d'une autre forme générale, par exemple parallélépipédique (carrée ou rectangle). On notera que les moyens de support MS peuvent éventuellement constituer ce que l'homme de l'art appelle une boîte à lumière. Selon l'invention, le corps CB du bouton B comporte au moins un premier moyen de verrouillage MC1 sur lequel on reviendra plus loin. Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, le corps CB comporte deux premiers moyens de verrouillage MC1 sensiblement identiques et 1 o diamétralement opposés par rapport à l'axe de symétrie du corps CB du bouton B. Mais, il pourrait n'en comporter qu'un seul, ou bien plus de deux (par exemple trois ou quatre). Egalement selon l'invention, chaque second moyen de verrouillage PV est solidarisé aux moyens de guidage MG et est agencé pour prendre soit 15 une première position (illustrée sur la figure 1), soit une seconde position (illustrée sur la figure 2), selon les besoins initiaux. Le nombre de seconds moyens de verrouillage PV est égal au nombre de premiers moyens de verrouillage MC1. Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, le dispositif D comporte deux seconds moyens de verrouillage PV sensiblement 20 identiques et diamétralement opposés par rapport à l'axe central de l'orifice central des moyens de support MS. Dans sa première position un second moyen de verrouillage PV est écarté des moyens de guidage MG et coopère avec un premier moyen de verrouillage MC1 correspondant, afin d'interdire la translation du corps CB 25 (suivant la direction X) par rapport aux moyens de guidage MG. On comprendra donc que dans cette première position le bouton B est placé dans un état dit verrouillé qui interdit son actionnement (déplacement en translation suivant X) par un usager. Le bouton ne peut donc pas servir à commander une fonction (mais il peut être éventuellement rétro-éclairé par 30 l'élément producteur de lumière EE). Dans sa seconde position un second moyen de verrouillage PV est rapproché des moyens de guidage MG (flèche F1 de la figure 2) et autorise la translation du corps CB (suivant la direction X) par rapport aux moyens de guidage MG. On comprendra donc que dans cette seconde position un second moyen de verrouillage PV ne coopère plus avec le premier moyen de verrouillage MC1 correspondant. Par conséquent, dans cette seconde position le bouton B est placé dans un état dit déverrouillé qui autorise son actionnement par un usager (flèche F2 de la figure 2) en vue de commander une fonction. On notera que la commande de la fonction par le corps CB du bouton B peut se faire par tout moyen connu de l'homme de l'art. Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, cette commande se fait par pression de la partie arrière du corps CB (opposée à sa partie avant bombée) sur deux éléments CT, qui peuvent être, par exemple, des organes de commutation (ou microswitches ) ou bien des nappes silicone ou des cloquants métalliques assurant une interface conductrice élastique avec des contacts ou circuits définis sur une carte de circuits imprimés (ou PCB). Lorsqu'un usager exerce une pression avec un doigt sur la partie avant bombée du corps CB du bouton, celui-ci est entraîné en translation suivant la flèche F2 et sa partie arrière vient agir sur les éléments CT commandant ainsi la fonction concernée. Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, le corps CB du bouton B comprend deux décrochements en creux qui définissent chacun un logement L2 propre à recevoir l'un des deux seconds moyens de verrouillage PV lorsqu'il est placé dans sa première position (verrouillée). Par ailleurs, dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, les moyens de guidage MG comprennent deux décrochements en creux qui définissent chacun un logement L1 propre à recevoir l'un des deux seconds moyens de verrouillage PV lorsqu'il est placé dans sa seconde position (déverrouillée). Grâce à ces modes de réalisation, on comprendra que lorsque les seconds moyens de verrouillage PV sont placés dans les logements L2 correspondants du corps CB du bouton B, ils coopèrent avec les premiers moyens de verrouillage MC1 correspondants du corps CB du bouton B, verrouillant ainsi le bouton B dans un état non fonctionnel . En revanche, lorsque les seconds moyens de verrouillage PV sont placés dans les logements L1 correspondants des moyens de guidage MG, ils ne coopèrent plus avec les premiers moyens de verrouillage MC1 correspondants du corps CB du bouton B, et donc le bouton B est déverrouillé (état fonctionnel ). Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, chaque second moyen de verrouillage PV est solidarisé aux moyens de guidage MG par une liaison souple (ou pont) LS, de manière à pouvoir être facilement translaté de sa première position vers sa seconde position suivant une direction Y (flèche F1) qui est sensiblement perpendiculaire à la direction X de translation du corps CB du bouton B.
Chaque liaison souple (ou pont) LS est par exemple une barrette d'épaisseur relativement mince et pliée en forme de V inversé (ou éventuellement de soufflets d'accordéon ). Ces barrettes LS peuvent par exemple faire partie intégrante des moyens de support MS. Dans ce cas, les moyens de support MS et les barrettes LS peuvent être réalisés par moulage d'une matière plastique ou synthétique. Bien entendu, d'autres modes de réalisation de la liaison LS peuvent être envisagés. Ainsi, il pourrait éventuellement s'agir d'éléments rapportés sur les moyens de support MS. Toujours dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, chaque premier moyen de verrouillage MC1 est agencé sous la forme d'un premier moyen à coopération de forme MC1 destiné à coopérer (dans la première position (verrouillée)) avec un second moyen à coopération de forme MC2 que comprend un second moyen de verrouillage PV. Plus précisément, le corps CB du bouton B comprend ici dans chaque logement L2 de ses décrochements en creux un premier moyen à coopération de forme MC1, qui se présente par exemple (et non limitativement) sous la forme d'un ergot. Par ailleurs, chaque second moyen de verrouillage PV est agencé sous la forme d'une patte (ou clip ) qui est solidarisée aux moyens de guidage MG par la liaison souple (barrette) LS et qui comprend une partie d'extrémité terminée par un second moyen à coopération de forme MC2. Lorsque les premiers moyens à coopération de forme MC1 se présentent sous la forme d'ergots, les seconds moyens à coopération de forme MC2 se présentent également sous la forme d'ergots sensiblement homologues des ergots MC1. Bien entendu, d'autres moyens à coopération de forme MC1 et MC2, peuvent être envisagés. De préférence, chaque patte PV fait partie intégrante des moyens de support MS, conjointement avec les liaisons souples LS. Dans ce cas, les moyens de support MS, les barrettes LS et les pattes PV peuvent être réalisés par moulage d'une matière plastique ou synthétique. Bien entendu, d'autres modes de réalisation des pattes PV peuvent être envisagés. Ainsi, il pourrait éventuellement s'agir d'éléments rapportés solidarisés aux moyens de support MS via des liaisons souples LS (éventuellement rapportées). Si le dispositif D doit être installé dans son état déverrouillé (figure 2), on commence par installer ses moyens de support MS dans l'équipement concerné, puis on utilise un outil OE de façon à translater les pattes PV suivant la direction Y (flèches F1), jusqu'à ce qu'elles soient intégralement logées dans les logements L1 des moyens de guidage MG. On introduit ensuite le corps CB du bouton B dans l'orifice central qui est défini par les moyens de guidage MG (suivant la direction X), jusqu'à ce que ses ergots MC1 se retrouvent situés au-delà des, et devant les, ergots MC2 des pattes PV. Le bouton B se retrouve donc placé dans son état fonctionnel (ou déverrouillé), et peut être translaté (flèche F2) dans l'orifice central qui est défini par les moyens de guidage MG en vue de commander la fonction concernée. On notera que l'outil OE peut éventuellement faire partie intégrante des moyens d'assemblage qui sont utilisés pendant l'assemblage des différents éléments pour maintenir, guider et servir de détrompeur (ou pokayoke - système anti-erreur). Dans ce cas, on peut activer l'utilisation de l'outil OE dans les moyens d'assemblage en fonction des besoins (verrouillage ou déverrouillage). Cette activation peut alors signaler au technicien en charge de l'assemblage la référence du bouton B (ou de son dispositif D) concerné, sans marquage tampographique ou rétro-éclairage, assurant ainsi un rôle de détrompeur (ou poka-yoke). Si le dispositif D doit être installé dans son état verrouillé (figure 1), on commence par installer ses moyens de support MS, puis on introduit le corps CB du bouton B dans l'orifice central qui est défini par les moyens de guidage MG (suivant la direction X), jusqu'à ce que ses ergots MC1 se retrouvent situés derrière les ergots MC2 des pattes PV et que ces dernières soient au moins partiellement logées dans ses logements L2 (leurs ergots MC1 et MC2 coopérant alors ensemble). La translation du bouton B suivant la direction X étant interdite par la présence des pattes PV dans ses logements L2, le bouton B se retrouve donc placé dans son état non fonctionnel (ou verrouillé). On comprendra que grâce à l'invention, un même dispositif D peut servir comme organe de commande fonctionnel ou non fonctionnel et avec ou sans rétro-éclairage. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de commande décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.