FR2931452A1 - Port a sec automatise et procede de mise a l'eau d'un bateau stocke dans ce port ou inversement de stockage d'un bateau dans ce port - Google Patents

Abstract

L'invention vise un port à sec en milieu aquatique dans une pièce d'eau ou sur une berge d'une pièce d'eau impropre à la construction d'un port. Le but de l'invention est de fournir un ouvrage portuaire offrant un maximum de places de stationnement d'embarcations dans un espace réduit au minimum, sans impact sur l'environnement et implantable n'importe où. Le port à sec selon l'invention satisfait à ce but et comprend un puits cylindrique inclus dans le sous-sol et surmonté d'un sas d'entrée cylindrique s'étendant sur toute la profondeur de la pièce d'eau et au moins jusqu'à la surface de l'eau; des rayonnages de stockage de bateaux en cale sèche disposés en colonne(s); des moyens de manutention des bateaux pour la mise à l'eau et la mise à sec; et au moins un automate programmable de commande et de contrôle des moyens de manutention. Est également concerné par l'invention, un procédé de mise à l'eau d'un bateau stocké dans le port susvisé, ou inversement de stockage d'un bateau dans ce port.

Description

PORT A SEC AUTOMATISE ET PROCEDE DE MISE A L'EAU D'UN BATEAU STOCKE DANS CE PORT OU INVERSEMENT DE STOCKAGE D'UN BATEAU DANS CE PORT Domaine de l'invention La présente invention est relative au domaine de l'aménagement côtier et plus précisément de l'aménagement de ports ou de structures portuaires. La présente invention vise plus particulièrement un port à sec en milieu aquatique dans une pièce d'eau ou sur une berge d'une pièce d'eau impropre à la construction d'un port. La présente invention a également trait à un procédé de mise à l'eau d'un bateau dans le port à sec susvisé ou inversement de stockage d'un bateau dans un tel port à sec.

Généralités û Art antérieur û Problème technique Le stockage ou le stationnement, au voisinage des pièces d'eau, des bateaux, qu'ils soient de commerce ou de plaisance, à voile ou à moteur, est aujourd'hui un réel problème. On manque en effet cruellement de places à proximité des plans d'eau. Ce manque de places disponibles pour le stockage des bateaux représente même un frein sérieux au développement de l'industrie des bateaux de plaisance, dans certains pays et en particulier en France. Cette carence peut s'expliquer du fait de l'existence d'un certain nombre de contraintes topographiques, géographiques, géologiques et environnementales. En effet, bon nombre de sites autour d'une pièce d'eau, par exemple sur une côte ou sur un littoral, sont inadaptés à la construction de ports du fait de leur conformation topographique et/ou géographique et/ou géologique. Il est, par exemple, bien connu que les sites naturels qui se prêtent le mieux à la construction d'un ouvrage portuaire sont, entre autres, une rade, un estran, une digue, une anse naturelle. Le sous-sol de la berge peut également engendrer des difficultés rédhibitoires, notamment économiques pour la construction d'un port. Il en est ainsi des terrains que l'on pourrait qualifier d'aquatiques ou de meubles, caractérisés par un sous-sol sablo-argineux ou comprenant de la vase ou supportant des marais. De surcroît, la sauvegarde du littoral et des terres ou sites naturels situés au bord des pièces d'eau, entraîne une limitation drastique des constructions portuaires.

Dans ce contexte, la demande PCT WO-A-2007/054654 divulgue un procédé de formation d'une structure portuaire qui s'affranchit de la topographie de la côte et de la nature des terrains côtiers. Une telle structure portuaire, qui est apte à communiquer avec un plan d'eau, est construite en formant dans un sol au moins une paroi continue curviligne à contours fermés. Selon ce procédé, on déblaie ensuite le volume délimité par la paroi continue, on ménage au moins une ouverture dans la paroi continue, cette ouverture permettant de faire communiquer le volume avec le plan d'eau. La longueur totale des lignes courbes de la paroi continue représentent 75% de la longueur totale du contour de la paroi, de façon à améliorer l'auto-stabilité de cette dernière. En pratique, cette paroi peut avoir la forme d'un cylindre muni d'une ouverture. Cette structure portuaire peut être construite tant sur terre que dans un plan d'eau. Lorsque la structure portuaire est construite, on remplit son volume intérieur avec de l'eau en utilisant par exemple des pompes et/ou par l'intermédiaire de l'ouverture communiquant avec le plan d'eau. Les bateaux peuvent ainsi naviguer entre le plan d'eau et la structure portuaire dont la profondeur est dimensionnée en fonction du tirant d'eau des bateaux que la structure portuaire prédestinée à recevoir. On aura compris que la structure portuaire selon le WOA-2007/054654 est un port à flots qui, certes, permet de satisfaire en partie aux besoins permanents de nouvelles places de stationnement pour bateaux, mais qui est loin de satisfaire totalement ce besoin. En effet, la construction d'une telle structure restera toujours limitée car elle a un impact néfaste sur l'environnement et le nombre de permis de construire délivré par les autorités pour de telles structures devrait être extrêmement contingenté.

L'augmentation du nombre de places de stockage ou de stationnement de bateaux peut passer par des structures disposées hors de l'eau et dénommées "ports à sec" comportant un ou plusieurs niveaux. Ces ports à sec connus nécessitent la mise en oeuvre de moyens de manutention tels que des chariots élévateurs à fourches pour des structures sur plusieurs niveaux ou des grues pour des structures à un seul niveau.

Il va de soi que de tels ports à sec sont très encombrants et particulièrement disgracieux. En outre, les manoeuvres de manutention sont longues, complexes, bruyantes, voire odorantes car la plupart des engins de manutention sont équipés de moteur diesel. Enfin, les propriétaires de bateaux stockés dans ces ports à sec ne peuvent pas utiliser leur bateau quand ils le souhaitent, car ils sont soumis aux horaires d'ouverture du port à sec et aux horaires de travail des manutentionnaires.

Pour tenter de remédier à ces inconvénients, le brevet européen EP-B-1 201 536 divulgue un dispositif de parcage de bateaux avec mise au sec et mise à flot automatisé. Ce dispositif est conçu pour permettre le déplacement mécanique et automatisé d'embarcations entre un poste de levage/mise à flot et un emplacement de rangement au sein d'un ensemble de parcage à terre et hors eau. Ce dispositif comporte un chariot de levage à motorisation électrique monté sur rails et un autre chariot de rangement prévu pour reprendre l'embarcation depuis le chariot de levage ou inversement. Cet autre chariot de rangement comporte des moyens de préhension formés par des bras horizontaux télescopiques et disposés dans l'espace central d'un ensemble de parcage multi-niveaux annulaire, situé hors de l'eau et comprenant à chaque niveau une pluralité d'emplacements radiaux de stationnement. Le chariot de rangement est mobile verticalement en translation ainsi qu'en rotation, de manière à pouvoir ranger une embarcation dans n'importe quel emplacement radial sur tous les niveaux del' ensemble de parcage annulaire multi-niveaux. Cette manutention est automatisée, notamment à l'aide de moyens de détection et d'identification de l'utilisateur ou de l'embarcation à déplacer et des moyens de repérage ou positionnement instantané du premier chariot, des moyens de commande à distance de la manoeuvre des moteurs de déplacement du chariot de levage et des moyens logiques propres à gérer à l'information collecté par les moyens de détection et d'identification et par les moyens de repérage et à gérer en conséquence la manoeuvre des deux chariots pour assurer le halage au sec ou à la mise à l'eau automatique des embarcations. Le dispositif selon l'EP-B-1 201 536 propose une automatisation du rangement et de la manutention de bateaux entre un plan d'eau et une structure de port à sec multi-niveaux hors sol, qui est caractérisée par un processus relativement compliqué puisqu'il impose le recours à deux, voire à trois chariots de transport, dont l'un suit un chemin coudé sur des rails et traverse ensuite de part en part la structure de rangement. Un tel dispositif ne permet pas d'optimiser l'espace de stationnement de l'ensemble multi-niveaux hors sol. En outre, cette dernière reste particulièrement antinomique avec la qualité environnementale.

Dans un tel état de la technique, il existe donc toujours un besoin important de développement du nombre de places de stockage de stationnement de bateaux d'embarcation à proximité des pièces d'eau, en s'affranchissant, autant que faire se peut, des contraintes topographiques, géographiques et environnementales. En particulier, ces structures de stockage de stationnement ne doivent pas dénaturer la qualité esthétique de sites naturels protégés. Un autre inconvénient des ports à flot et des ports à sec connus jusqu'alors, tient à ce que les embarcations sont soumises aux contraintes météorologiques : précipitations, variations de températures et dans le cas des ports à flot, à la contrainte d'être toujours au contact de l'eau.

Objectifs de l'invention et brève description de ladite invention La présente invention a pour but de satisfaire à au moins l'un des objectifs énumérés ci-35 après. Un objectif de l'invention est de proposer un port propre à remédier aux inconvénients des ports à sec et des ports à flot connus.

Un autre objectif de l'invention est de fournir un ouvrage portuaire offrant un maximum de places de stockage ou de stationnement d'embarcations (bateaux) dans un espace ou un volume réduit au minimum. Un autre objectif de la présente invention est de fournir une structure portuaire qui puisse être implantée au voisinage ou sur n'importe quelle pièce d'eau, quelles que soient la topographie et la géographie du rivage et quelle que soit la nature géologique des sous-sols considérés. Un autre objectif de l'invention est de fournir un port qui soit relativement simple et économique à construire.

Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un ouvrage portuaire qui soit sans impact ou quasiment sans impact sur la qualité environnementale du site, où il serait implanté. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un port qui offre des emplacements de stockage ou de stationnement dans lesquels les bateaux pourraient être à l'abri des 15 agressions climatiques et/ou du milieu aquatique. Un autre objectif essentiel de la présente invention est de proposer un ouvrage portuaire qui permette à l'utilisateur ou propriétaire de bateau, de mettre à l'eau ou de mettre à sec son bateau quand il le souhaite, quel que soit le jour de l'année ou le moment de la journée, et ce en limitant au maximum l'intervention humaine pour les opérations de manutention 20 nécessaires pour cette mise à l'eau ou cette mise à sec. Un autre objectif de l'invention est de fournir un procédé de mise à l'eau ou de mise à sec d'un bateau ou d'une embarcation stockée dans un port sec satisfaisant à tout ou partie des objectifs énoncés.

25 Ces objectifs, parmi d'autres sont en tout ou partie atteints par la présente invention qui concerne en premier lieu un port à sec en milieu aquatique dans une pièce d'eau ou sur une berge d'une pièce d'eau impropre à la construction d'un port, ledit port comprenant : i. un puits curviligne (de préférence cylindrique) inclus dans le sous-sol de la pièce d'eau 30 ou de la berge; ce puits étant surmonté d'un sas d'entrée curviligne (de préférence cylindrique) s'étendant: o pour le milieu aquatique, sur toute la profondeur de la pièce d'eau et au moins jusqu'à la surface de l'eau; 35 o ou pour la berge, au moins jusqu'à la surface de la berge; ü. des rayonnages de stockage de bateaux en cale sèche disposés (de préférence en colonne) dans ce puits; iii. des moyens de manutention (de préférence automatisé) des bateaux permettant leur acheminement de la surface de la pièce d'eau ou de la berge jusqu'aux rayonnages de stockage, et inversement, ledit acheminement s'opérant de préférence par un passage central d'accès; iv. et au moins un automate programmable de commande et de contrôle des moyens de manutention (iii).

Cette solution technique au problème technique décrit ci-avant est souterraine. Elle est donc invisible et n'a donc ainsi aucun impact visuel négatif sur le paysage. Le port selon l'invention respecte le littoral et offre de surcroît un abri aux bateaux qu'il contient, ce qui les protège des effets des variations climatiques et de température, des précipitations et les affranchit d'un contact permanent avec le milieu aquatique. Ce port à sec peut être construit, presque n'importe où, de manière relativement simple et économiquement viable, en évitant les contraintes topographiques, géographiques et 15 géologiques. Ce port est par ailleurs automatisable, de sorte que son fonctionnement limite à sa plus simple expression l'intervention humaine, pour le plus grand confort des utilisateurs.

La présente invention concerne en second lieu un procédé de mise à l'eau d'un bateau 20 stocké dans le port sus-défini et inversement de stockage d'un bateau dans ce port.

Description détaillée de l'invention

25 Au sens de l'invention, le terme "pièce d'eau" désigne par exemple un océan, une mer, un lac, un bassin, un fleuve, un port, une marina ou toute autre sorte de plan d'eau. Au sens de l'invention, on entend par "sous-sol", par exemple, toute couche du sol constituée par un terrain, un remblai, un estran, un fond marin, une berge ou tout autre type de surface, dans laquelle il est possible d'inclure le puits curviligne, voire le sas d'entrée 30 curviligne, du port à sec selon l'invention. Suivant une caractéristique préférée de l'invention, le puits curviligne ûet/ou le sas d'entrée- curviligne (de préférence cylindrique) comprend au moins une paroi continue curviligne (de préférence cylindrique) à contour fermé comportant au moins une portion de paroi arquée dont l'intrados est tourné vers l'intérieur du puits de manière à présenter un 35 effet de voûte vis- à-vis de l'extérieur dudit puits. Une telle structure permet de donner à la construction du port à sec selon l'invention, qui est située en dessous du niveau de l'eau, toute la résistance mécanique et l'étanchéité souhaitables quel que soit le sous-sol.

Au sens de l'invention, le terme "curviligne" désigne par exemple une paroi dont le contour est essentiellement formé de lignes courbes, c'est-à-dire représentant plus de 50%, voire plus de 75% de la longueur totale du contour de la paroi, de manière à conférer une autostabilité à ladite paroi. Par "paroi continue", on entend aussi bien une paroi pouvant être réalisée en une seule fois, qu'une paroi continue par morceaux, c'est-à-dire formée d'une juxtaposition de portions de parois continues. Cette paroi continue est préférentiellement incluse dans le sous-sol ou dans l'eau selon une 10 direction sensiblement verticale. Par extension, le terme "sous-sol" vise également le milieu aquatique, c'est-à-dire l'eau de la pièce d'eau considérée.

Suivant un mode de réalisation préféré, la paroi continue curviligne est une paroi moulée 15 constituée ou non par une pluralité de portions de parois arquées reliées entre elles par leurs extrémités, cette paroi étant de préférence: o cylindrique et plus préférentiellement encore à base circulaire, o et/ou réalisée en béton armé. Pour plus de détails sur la structure et la réalisation du puits et du sas d'entrée curviligne du 20 port à sec suivant l'invention, on se reportera à la demande de brevet internationale PCT WO-A-2007/054654

Selon une modalité avantageuse de l'invention, le sas d'entrée curviligne (de préférence 25 cylindrique) est concentrique au puits et au passage central d'accès prévu au milieu des rayonnages de stockage (de préférence en couronne).

Dans le cadre du mode préféré de réalisation, le puits et le sas d'entrée sont de forme cylindrique à base circulaire. 30 Par exemple, le diamètre du sas d'entrée est inférieur au diamètre du puits (diamètre extérieur). Par exemple, le diamètre du sas peut être de deux à quatre fois (en pratique trois fois) moins long que le diamètre du puits (e.g. une vingtaine de mètres).

Dans le mode préféré de réalisation du port selon l'invention, il est également prévu que les 35 rayonnages de stockage se présentent sous la forme d'une ou plusieurs colonnes concentriques de section circulaire ou polyédrique, de préférence polyédrique. La colonne la plus centrale délimite le passage central d'accès, lequel se présente sous la forme d'un espace cylindrique destiné à permettre la circulation des embarcations dans le port à sec.

La hauteur de ces rayonnages, donc le nombre de rayons, de même que le nombre de colonne(s) de rayonnages, dépend de la capacité du puits. Il est préférable de laisser un espace libre périphérique entre la dernière colonne de rayonnages et la paroi du puits. Ces rayonnages sont classiquement constitués de montants verticaux reliés les uns aux autres par des traverses formant les rayons sur lesquels reposent les embarcations ou les bateaux.

Concernant les moyens de manutention (iii), ils comprennent de préférence conformément à l'invention : a. des berceaux destinés à supporter les bateaux dans des emplacements prévus à cet effet dans leurs rayonnages de stockage, un berceau correspondant de préférence à un emplacement de stockage; b. une cage disposée dans le passage central d'accès au milieu des rayonnages de stockage (de préférence en colonne(s)), cette cage s'étendant du fond du puits jusqu'à l'extrémité supérieure du sas et comportant au moins quatre mâts fixés sur une embase montée rotative par rapport au fond du puits; c. une plate-forme apte à se déplacer verticalement dans la cage et à servir d'ascenseur pour un bateau à stocker ou inversement à mettre à l'eau; d. de moyens de préhension et de transport d'un bateau depuis la pièce d'eau jusqu'à la plate-forme de préférence lorsque cette dernière est localisée au voisinage de l'extrémité supérieure (entrée) du sas; e. de moyens de déplacement d'un bateau depuis la plate-forme jusqu'à son emplacement de stockage dans les rayonnages et inversement, dès lors que ladite plate-forme est stoppée en regard de l'emplacement considéré. 25 Suivant une variante avantageuse de l'invention, les berceaux a sont constitués chacun par un cadre métallique sensiblement rectangulaire, à partir duquel il s'érige quatre pattes destinées à supporter le bateau. Les moyens de manutention (iii) comprennent au moins autant de berceaux (a) qu'il existe 30 d'emplacements de stockage dans les rayonnages (ii). Chaque berceau repose sur les rayons d'un emplacement et pour la mise à l'eau, l'ensemble berceau supportant le bateau est acheminé jusqu'à l'entrée du sas ou le bateau est ensuite saisi et transporté de l'entrée du sas jusqu'à la surface de la pièce d'eau. Le berceau est quant à lui réacheminé vers son emplacement d'origine dans les rayonnages de stockage 35 (ii).

Avantageusement, les moyens (d) de préhension et de transport et/ou les moyens de déplacement e forment un même ensemble avec la plate-forme.

Cet ensemble est essentiellement localisé dans le passage central d'accès délimité par les rayonnages de stockage (ii) dans le puits (i) ainsi que dans le sas d'entrée surmontant ledit puits (i). Selon une disposition remarquable de l'invention, les moyens (d) de préhension et de transport d'un bateau comportent une potence télescopique susceptible d'être animée d'un mouvement horizontal de translation, cette potence étant équipée d'un treuil à pinces, permettant la préhension d'un bateau ainsi que le levage ou la baisse dudit bateau, ledit treuil étant de préférence mobile en translation par rapport au bras horizontal de la potence.

Dans une forme encore plus préférée de réalisation, les moyens (e) de déplacement d'un bateau comportent une fourche télescopique mobile en translation horizontale, la potence télescopique et plus particulièrement son bras horizontal, le treuil à pinces, les moyens (e) de déplacement d'un bateau (fourche télescopique par exemple) et la cage rotative (b), sont motorisés par des moteurs électriques ou hydrauliques.

Avantageusement, les emplacements des rayonnages de stockage et les moyens (e) de déplacement d'un bateau sont conçus pour recevoir les berceaux (a).

S'agissant de l'automate (iv), il est constitué par au moins un automate (iv) programmable 20 de commande et de contrôle des moyens de manutention (a, b, c, d, e) asservi à au moins une unité centrale et apte à : 1. recevoir une instruction de mise à l'eau d'un bateau stocké dans un emplacement donné; 2. envoyer la plate-forme (c) au niveau de l'emplacement dans les rayonnages (ii) et orienter ladite plate-forme (c) par rotation de la cage de sorte que cette plate-forme se trouve en regard de l'emplacement visé, 3. commander la manoeuvre des moyens (e) de déplacement d'un bateau (de préférence une fourche télescopique) pour qu'ils se déplacent jusqu'au berceau du bateau, soulève l'ensemble berceau/bateau et l'achemine jusqu'à la plate-forme; 4. commander la remontée de la plate-forme (c) jusqu'à l'extrémité supérieure (entrée) du sas; 5. commander la préhension du bateau par les moyens (d) de préhension et de transport (de préférence treuil à pinces), le levage de cet ensemble et son transport par translation horizontale vers la périphérie du sas, jusqu'à l'amener au dessus de la surface de la pièce d'eau, et l'abaissement dudit bateau pour le déposer sur l'eau. 25 30 35 l'automate (iv) pouvant éventuellement communiquer à distance (e.g. réseau Ethernet) avec les propriétaires/utilisateurs des bateaux stockés dans le port, pour recevoir à l'avance leurs instructions de mise à l'eau automatique.

L'éventuel automate (iv) programmable de commande et de contrôle des moyens de manutention (a, b, c, d, e) asservi à au moins une unité centrale est également apte à : l'. Recevoir une instruction de stockage d'un bateau dans un emplacement donné; 2'. envoyer la plate-forme au niveau de l'emplacement donné dans les rayonnages (ii) et orienter ladite plate-forme (c) par rotation de la cage (b) de sorte que cette plate- forme se trouve en regard de l'emplacement donné, 3'. commander la manoeuvre des moyens (e) (de préférence une fourche télescopique) pour qu'ils se déplacent jusqu'au berceau (a) de l'emplacement donné, soulève ce berceau et l'achemine jusqu'à la plate-forme; 4'. commander la remontée de la plate-forme (c) jusqu'à l'extrémité supérieure (entrée) 15 du sas; 5'. commander la préhension du bateau, disposé sur la pièce d'eau au voisinage de l'entrée du sas, par les moyens (d) de préhension et de transport (de préférence treuil à pinces), le levage du bateau et son transport par translation horizontale vers le centre du sas, l'abaissement du bateau pour le déposer sur le berceau (a) reposant sur la plate- 20 forme (c); 6'. envoyer la plate-forme (c) au niveau de l'emplacement donné dans les rayonnages (ii) et orienter ladite plate-forme (c) par rotation de la cage (b) de sorte que cette plate-forme (c) se trouve en regard de l'emplacement donné, 7'. commander la manoeuvre des moyens (e) (de préférence une fourche télescopique) 25 pour qu'ils se déplacent jusqu'à l'emplacement donné et y dépose l'ensemble berceau/bateau, l'automate (iv) pouvant éventuellement communiquer à distance (e.g. réseau Ethernet) avec les propriétaires/utilisateurs des bateaux en attente de stockage dans le port, pour recevoir à l'avance leurs instructions de stockage (mise à sec) automatique. 30 Selon un autre de ses aspects, l'invention vise un procédé de mise à l'eau d'un bateau stocké dans le port tel que défini ci-dessus et inversement un procédé de stockage d'un bateau dans un tel port. Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes 1 à 5 ou 1' à 7' telles que définies ci-dessus. 35 Description détaillée de l'invention L'invention sera mieux comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif. Cette description se réfère aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure lA est une vue en perspective du port à sec selon l'invention lors du processus de stockage d'un bateau dans les rayonnages (ii) contenus dans le puits (i) (étape 5 de préhension du bateau) ; - la figure lB est une vue en coupe verticale selon le plan vertical passant par la ligne B-B montrée sur la figure 1C; - la figure 1C est une vue de dessus de la figure 1A ; - la figure 2A est une vue en perspective du port à sec selon l'invention lors du processus de stockage d'un bateau dans les rayonnages (ii) contenus dans le puits (i) (étape 5 du processus de stockage après translation horizontale du bateau soutenu par le treuil à pinces vers le centre du sas) ; - la figure 2B est une vue en coupe verticale selon le plan vertical passant par la ligne B-B montrée sur la figure 2C; - la figure 2C est une vue de dessus de la figure 2A ; - la figure 3A est une vue en perspective du port à sec selon l'invention lors du processus de stockage d'un bateau dans les rayonnages (ii) contenus dans le puits 1(i) (étape 5 du processus de stockage après dépose du bateau sur le berceau 15(a) reposant sur la plate-forme 17(c)); - la figure 3B est une vue en coupe verticale selon le plan vertical passant par la ligne B-B montrée sur la figure 3C; - la figure 3C est une vue de dessus de la figure 3a ; - la figure 4A est une vue en perspective partielle selon un demi-cylindre du port à sec selon l'invention lors du processus de stockage d'un bateau dans les rayonnages (ii) contenus dans le puits i (étape 6 du processus de stockage avec descente et rotation de la plate-forme 17(c) jusqu'à ce que celle-ci se trouve en regard et dans l'axe de l'emplacement donné pour le stockage) ; - la figure 4B est une vue de côté de la figure 4A; - la figure 4C est une vue de dessus de la figure 4A ; - la figure 5A est une vue en perspective partielle selon un quart de cylindre du port à sec selon l'invention lors du processus de stockage d'un bateau dans les rayonnages (ii) contenus dans le puits (i) (étape 7 du processus de stockage : déploiement de la fourche télescopique et dépose de l'ensemble bateau/berceau dans l'emplacement donné) ; - la figure 5B est une vue de côté de la figure 5A; - la figure 5C est une vue de dessus de la figure 5A ; - la figure 5D est une vue de détail de la figure 5B; - la figure 6A est une vue en perspective partielle selon un quart de cylindre du port à sec selon l'invention lors du processus de stockage d'un bateau dans les rayonnages (ii) contenus dans le puits (i) (étape 7 du processus de stockage : après rétraction de la fourche télescopique des moyens (e)) ; - la figure 6B est une vue de côté de la figure 6A; - la figure 6C est une vue de dessus de la figure 6A ; - la figure 6D est une vue de détail de la figure 6B; - la figure 7A est une vue en perspective partielle selon un demi-cylindre du port à sec selon l'invention lors du processus de stockage d'un bateau dans les rayonnages (ii) contenus dans le puits (i) (étape 7 du processus de stockage : déploiement des fourches télescopiques des moyens (e) jusqu'à la colonne extérieure de rayonnages (ii) de section polyédrique) ; - la figure 7B est une vue de côté de la figure 7A; - la figure 7C est une vue de dessus de la figure 7A ; - la figure 8 est une vue en perspective de détail de la plate-forme (c) comprenant les moyens (d) de préhension et de transport (potence télescopique) (transportant un bateau), et berceau a destiné à supporter le bateau sur la plate-forme (c).

Les figures lA à 7A montrent le port à sec selon l'invention et font apparaître notamment ces éléments constitutifs essentiels, à savoir le puits cylindrique 1(i) surmonté d'un sas d'entrée 2 lui-aussi cylindrique. Le puits 1(i) contient des rayonnages de 3(ü) de stockage de bateaux désignés par la référence générale 4. Le port à sec tel que représentée sur les dessins comporte également des moyens de manutention (iii) désignés par la référence générale 5 et localisés essentiellement dans le passage axial central 7 du puits 1(i) et du sas 2. Le port à sec selon l'invention comprend au moins un automate programmable (iv) de commande et de contrôle des moyens de manutention (iii). Cet automate (iv) n'est pas représenté sur les dessins.

En revanche, ces derniers font apparaître une partie de la pièce d'eau 8 dans laquelle est implanté le port à sec selon l'invention.

Dans cette forme préférée de réalisation, le puits 1(i) est inclus dans le sous-sol de la pièce d'eau 8, de sorte que la face supérieure 9 du puits 1(i) correspond au fond de la pièce d'eau 8. Cette face supérieure 9 du puits 1(i) forme une fermeture étanche annulaire. Le sas 2 s'étend à partir du bord circulaire intérieur de cette fermeture 9 annulaire sur toute la profondeur de la pièce d'eau 8 et l'entrée du sas 2 émerge au dessus de la surface de ladite pièce d'eau. Naturellement, le jointoiement entre le sas 2 et la fermeture annulaire 9 du puits 1(i) est parfaitement étanche. Le puits 1(i) est constitué d'une paroi cylindrique 10 fermée à son extrémité supérieure par la fermeture annulaire 9 et présentant un fond 1l à son extrémité inférieure. La paroi cylindrique 10 est une paroi continue à base circulaire réalisée en béton armé selon les techniques décrites dans la demande PCT WO-A-2007/054654, éventuellement complétées par les techniques conventionnelles du bâtiment. Il en va de même s'agissant de la fermeture annulaire 9 et du fond 11 du puits 1(i) et s'agissant du sas 2.

Compte tenu de sa structure étanche, le puits 1(i) surmonté du sas 2 est dans cet exemple implanté en dessous du niveau de l'eau mais pourrait tout aussi bien être implanté sur la berge, quelle que soit la nature du terrain de la berge.

Les rayonnages 3(ü) contenus dans le puits 1(i) sont constitués de montants 12 reliés par des traverses 13 formant des rayons sur lesquels sont destinés à reposer les bateaux 4, dans leurs emplacements respectifs. Ces rayonnages 3(ü) forment des agencements tubulaires concentriques en colonne(s), de section polyédrique s'inscrivant sensiblement dans un anneau. Plusieurs colonnes 14 tubulaires concentriques peuvent être prévues. Dans cet exemple de réalisation, ces colonnes 14 de rayonnages 3(ü) sont au nombre de deux. La colonne 14 de rayonnages 3(ü) intérieure délimite le passage central d'accès 7. La géométrie polyédrique des colonnes ou rangées 14 concentriques de rayonnages 3(ü), correspond à une optimisation possible (parmi d'autres) de l'espace de stockage des bateaux 4 sur les rayons 13. Naturellement, l'invention n'est pas limitée à cette forme polyédrique en section des colonnes 14 et englobe également toute autre forme qui permettrait de stocker correctement un maximum de bateaux 4.

Les moyens de manutention (iii) comprennent : a : les berceaux 15 (cf. figure 5D, 6D et 8) destinés à supporter les bateaux 4 ; b : une cage 16 disposée dans le passage central d'accès 7 au milieu des rayonnages 3(hi) ; c : une plate-forme 17 (cf. notamment figure 8) ; d : des moyens 18 de préhension et de transport d'un bateau 4 comportant une potence télescopique 18.1 et un treuil à pinces 18.2 ; e : et des moyens 19 de déplacement d'un bateau 4 depuis la plate-forme 17(c) jusqu'à son emplacement de stockage dans les rayonnages 3(iii).

La cage 16(b) est assimilable à une cage d'ascenseur comprenant quatre mâts 16.1 à 16.4 de guidage s'étendant à partir d'une embase 20 montée rotative sur le fond du puits 1(i) jusqu'à l'extrémité supérieure du sas d'entrée 2. La plate-forme 17(c) est conçue de manière à pouvoir coulisser à la montée et à la descente sur ces quatre mâts 16.1 à 16.4 de guidage. L'embase 20 est munie d'une couronne crantée engrenant sur le pignon d'un moteur, de préférence électrique permettant de faire tourner l'embase 20 sur 360°.

La plate-forme 17(c) représentée à la figure 8 est un châssis métallique rectangulaire présentant des traverses non référencées sur la Figure 8 et pourvu à ses quatre coins d'étriers 21 destinés à être emmanchés sur les mâts 16.1 à 16.4 de guidage formant la cage 16(b), de manière à permettre le coulissement de la plate-forme 17(c) le long de ces mâts.

La mise en mouvement de cette plate-forme 17(c) dans la cage 16(b) est assurée par un ensemble de motorisation non représentée sur les dessins. Cet ensemble comprend par exemple un moteur réducteur frein apte à entraîner deux câbles en circuit fermé, qui font monter ou baisser la plate-forme 17(c). Le moteur est par exemple un moteur électrique asynchrone régulé, dont la vitesse est réglable depuis une petite vitesse, par exemple 2 mètres/minute, jusqu'à une vitesse maximale de 50 mètres/minute, avec une accélération de 0,5 métres/s2. La puissance du moteur électrique est de 55 KW par exemple. Il est à noter que les mouvements de déplacement vertical de la plate-forme 17(c), et de rotation de la cage 16(b) sur laquelle coulisse la plate-forme 17(c) peuvent être simultanés.

Les moyens 18(e) sont montrés en particulier sur la figure 8. Ils comprennent une potence 18.1 constituée par un mât 22 dressé à partir d'un socle solidaire de la plate-forme 17(c), un bras horizontal télescopique 23 et un contreventement 24. Le bras horizontal télescopique 23 comporte plusieurs éléments, en l'occurrence deux, à savoir 23.1 et 23.2. L'élément terminal 23.2 est porteur d'un treuil à pinces 18.2 comportant une motorisation 25 reliée par des câbles tracteur 26 à la pince 27.Cette dernière permet de saisir le bateau 4. Les moteurs 25 sont aptes à mettre en mouvement les câbles 26, de façon à faire monter et descendre la pince 27. En outre, les moteurs 25 sont conçus pour pouvoir être déplacés sur l'élément terminal 23.2 du bras horizontal télescopique 23. Cette potence télescopique 18.1 et ce treuil à pince 18.2 sont des éléments connus et 30 commercialisés, par exemple par la société MAUM (Ambérieu en Bugey).

Les moyens de manutention (iii) comportent également la fourche télescopique 19(e) montée sur la plate-forme 17(c). Cette fourche 19(e) comporte de préférence deux branches télescopiques comportant chacune par exemple trois coulisseaux dont le 35 déplacement est animé par un moteur, par exemple électrique de 5 kilowatts et dont la vitesse peut varier entre 5 mètres/minute et 60 mètres/minute à vide, par exemple. Les coulisseaux terminaux en position déployée, sont ceux situés à l'extérieur et ce sont également ceux, comme cela est montré à la figure 8, sur lesquels repose le berceau 15(a) destiné à supporter le bateau 4 dans son transit sur la plate-forme 17(c) entre l'extrémité supérieure du sas d'entrée 2 et le niveau de rayonnage correspondant à l'emplacement du bateau 4 considéré. Le moteur électrique permettant le déploiement des deux branches de la fourche 19(e) est désigné par la référence 28 sur la figure 8. Il est monté sur l'une des traverses de la plate-forme 17(c). La figure 5D montre la fourche 19(e) en position déployée, au terme du déplacement de l'ensemble bateau 4/berceau 15(a) depuis la plate-forme 17(c) jusqu'à l'emplacement correspondant au bateau 4 dans le rayonnage 3(iii). Le berceau 15(a) est repris par les rayons 13 du rayonnage 3(iii), de sorte que les branches de la fourche 19(e) peuvent se réfracter jusqu'à atteindre leur dimension minimale comme montré sur la figure 6D. Pour effectuer ce dépôt de l'ensemble bateau 4/berceau 15(a) sur les rayons 13 du rayonnage 3(iii), la fourche télescopique 19(e) est avantageusement munie d'un mécanisme permettant de soulever sur une hauteur réduite, par exemple 10 cm, les deux branches de la fourche, de manière à pouvoir poser l'ensemble bateau 4/berceau 15(a) sur les rayons 13.

Une fois cette action effectuée, les deux branches de la fourche 19(e) sont aptes à s'abaisser pour pouvoir se dégager en se rétractant. Ce type de fourche 19(e) télescopique correspond par exemple à celles commercialisées par la société MAUM SAS (Ambérieu en Bugey).

Toutes les pièces constitutives des rayonnages 3(ü), des berceaux 15(a), de la cage 16(b) de la plate-forme 17(c) des moyens (e) et des moyens (d) sont e.g. composés de tubes et de profilés standards métalliques, par exemple en acier grenaillé et galvanisé. Les ossatures mécano-soudées sont usinées afin que tous les guidages et parties mécaniques de roulement soient parfaitement géométriques.

Comme indiqué ci-dessus, le port à sec selon l'invention comprend un automate (iv) programmable de commande et de contrôle des moyens de manutention (a, b, c, d, e) asservi à au moins une unité centrale. Un tel automate (iv) a pour fonction la mise en oeuvre de mise à l'eau d'un bateau stocké dans un emplacement donné des rayonnages 3(iii) selon les étapes 1, 2, 3, 4, 5 entre-autres, de même que la conduite et le contrôle du processus de stockage d'un bateau (mise à sec) dans un emplacement donné (ii), à partir de la pièce d'eau au voisinage de l'entrée du sas 2 (étapes l', 2', 3', 4', 5', 6', 7', entre-autres). Cet automate (iv) assure également l'identification des émetteurs d'instruction de mise à l'eau (étape 1) ou de mise à sec (stockage, étape 1').

L'automate (iv) gère également les comptes-rendus de tous les évènements jalonnant le fonctionnement des moyens de manutention (iii) pendant les opérations de mise à l'eau ou de stockage.

Comme déjà indiqué ci-avant, l'automate (iv) gère le fonctionnement de la manutention mise à l'eau/mise à sec. Cet automate peut travailler en mode automatique, en mode semi-automatique et en mode manuel local. En mode automatique, l'automate a une partie embarquée qui exécute les ordres émis de part l'unité centrale, ces ordres transitant par la partie fixe de l'automate. En mode manuel local, un opérateur a la possibilité de commander l'automate par l'intermédiaire d'un terminal de l'unité centrale. Un mode manuel assisté est prévu pour permettre à l'automate d'effectuer les opérations de maintenance en vitesse réduite. Pour assurer une régulation et un contrôle, l'automate (iv) est équipé de divers capteurs (capteurs mécaniques, surcourse, capteurs magnétiques, cellules photoélectriques, contacts...). La transmission des signaux d'information des capteurs vers l'automate peut être effectuée par voie filaire ou non filaire, de préférence par voie filaire. L'alimentation électrique des moteurs permettant la mise en mouvement des différents éléments mobiles des moyens de manutention, s'effectue naturellement par toute une câblerie adaptée. Le déclenchement des processus de mise à l'eau ou de mise à sec peut être effectué à distance par les propriétaires/utilisateurs des bateaux, par exemple par téléphone, par internet, ou par réseau Ethernet. L'utilisateur/propriétaire du bateau peut ainsi commander la mise à disposition de son bateau de manière instantanée ou par anticipation. Les différents réglages et la programmation de l'automate et de l'unité centrale sont à la 20 portée de l'homme de l'art.

Le procédé de stockage d'un bateau dans le port à sec selon l'invention telle que définie ci-dessus, consiste essentiellement à mettre en oeuvre, au travers de l'automate (iv) ou non, les étapes 1' à 7'. 25 Les figures lA à 1C illustrent l'étape 5' de préhension du bateau 4 disposée sur la pièce d'eau au voisinage de l'entrée du sas 2 de la pièce d'eau 8. Plus précisément, les étapes la à 1c montrent la préhension du bateau 4 par le treuil à pinces 18.2 porté par le bras horizontal télescopique 23d e la potence 18.1. Dans les figures 2A à 2C, le bateau 4 saisi par le treuil à pinces 18.2 est amené à l'aplomb 30 de la plate-forme 17(c), après rétractation du bras horizontal 23. Dans les figures 3A à 3C, le bateau 4 est déposé sur le berceau 15(a) reposant lui-même sur la fourche 19(e) de la plate-forme 17(c). Comme montré aux figures 4A à 4C, la plate-forme 17(c) est soumise à un mouvement de translation vers le bas dans la cage 16(b), laquelle est animée simultanément d'un 35 mouvement de rotation de manière à aligner la plate-forme 17(c) avec l'emplacement dédié au bateau 4 dans les rayonnages 3(ü). Il s'agit de l'étape 6' du processus de stockage.

Enfin, les figures 5A à 5D et 6A à 6D illustrent l'étape 7' de ce processus de stockage, selon laquelle la fourche télescopique 19(e) se déploie pour déposer le bateau 4 dans l'emplacement donné, pour ensuite se rétracter. (Idem pour figures 7A à 7C sur la colonne 14 de rayonnages 3(ü) périphérique).

5 Les emplacements de stockage peuvent être repérés et être ainsi reconnaissables par l'automate (iv). La conduite des bateaux vers ou hors de leurs emplacements dédiés peut alors être automatisée. Avantageusement, le port selon l'invention peut intégrer des ateliers de nettoyage et/ou de 10 réparation des bateaux.

Claims (5)

1. REVENDICATIONS-1- Port à sec en milieu aquatique dans une pièce d'eau ou sur une berge d'une pièce d'eau impropre à la construction d'un port, ledit port comprenant : i. un puits curviligne (1(i)) (de préférence cylindrique) inclus dans le sous-sol de la pièce d'eau (8) ou de la berge; ce puits étant surmonté d'un sas (2) d'entrée curviligne (de préférence cylindrique) s'étendant: o pour le milieu aquatique, sur toute la profondeur de la pièce d'eau (8) et au moins jusqu'à la surface de l'eau; o ou pour la berge, au moins jusqu'à la surface de la berge; ii. des rayonnages (3 (ii)) de stockage de bateaux (4) en cale sèche disposés (de préférence en colonne) dans ce puits (1 (ii)); iii. des moyens de manutention (5) (de préférence automatisé) des bateaux (4) permettant leur acheminement de la surface de la pièce d'eau ou de la berge jusqu'aux rayonnages (3 (ii)) de stockage, et inversement, ledit acheminement s'opérant de préférence par un passage central d'accès (7); iv. et au moins un automate programmable de commande et de contrôle des moyens de 20 manutention (5 (iii)). -2- Port selon la revendication 1, caractérisé en ce que le puits (1 (i)) ùet/ou le sas d'entrée (2)- curviligne (de préférence cylindrique) comprend au moins une paroi (10) continue curviligne (de préférence cylindrique) à contour fermé comportant au moins une 25 portion de paroi arquée dont l'intrados est tourné vers l'intérieur du puits (1 (i)) de manière à présenter un effet de voûte vis- à-vis de l'extérieur dudit puits (1 (i)). -3- Port selon la revendication 2, caractérisé en ce que la paroi (10) continue curviligne est une paroi moulée constituée ou non par une pluralité de portions de parois arquées reliées 30 entre elles par leurs extrémités, cette paroi étant de préférence: o cylindrique et plus préférentiellement encore à base circulaire, o et/ou réalisée en béton armé. -4- Port selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le sas 35 (2) d'entrée curviligne (de préférence cylindrique) est concentrique au puits (1 (i)) et au passage central d'accès (7) au milieu des rayonnages de stockage (3 (iii) (de préférence en couronne).-5- Port selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le puits (1 (i)) et le sas (2) sont cylindriques à base circulaire et en ce que les rayonnages de stockage (3 (ii)) se présentent sous la forme d'une ou plusieurs colonnes concentriques (14) de section circulaire ou polyédrique, de préférence polyédrique. -6- Port selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de manutention (5 (iii)) comprennent : a. des berceaux (15) destinés à supporter les bateaux (4) dans des emplacements prévus à cet effet dans leurs rayonnages de stockage, un berceau correspondant de préférence à un emplacement de stockage; b. une cage (16) disposée dans le passage central d'accès (7) au milieu des rayonnages de stockage (3 (ii)) (de préférence en colonne(s) (17)), cette cage (16) s'étendant du fond (11) du puits (1 (i)) jusqu'à l'extrémité supérieure (9) du sas (2) et comportant au moins 4 mâts (16.1-16.4) fixés sur une embase (20) montée rotative par rapport au fond (11) du puits (1 (i)) ; c. une plate-forme (17) apte à se déplacer verticalement dans la cage (16) et à servir d'ascenseur pour un bateau (4) à stocker ou inversement à mettre à l'eau; d. de moyens (18) de préhension et de transport d'un bateau (4) depuis la pièce 20 d'eau (8) jusqu'à la plate-forme (17) de préférence lorsque cette dernière est localisée au voisinage de l'extrémité supérieure (9) (entrée) du sas (2); e. de moyens (19) de déplacement d'un bateau (4) depuis la plate-forme (17) jusqu'à son emplacement de stockage (3 (ii)) dans les rayonnages et inversement, dès lors que ladite plate-forme (17) est stoppée en regard de 25 l'emplacement considéré. -7- Port selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens (18 (d)) de préhension et de transport et/ou les moyens de déplacement (19 (e)) forment un même ensemble avec la plate-forme (17). 30 -8- Port selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que les moyens (18 (d)) de préhension et de transport d'un bateau (4) comportent une potence télescopique (18.1) susceptible d'être animée d'un mouvement horizontal de translation, cette potence (18.1) étant équipée d'un treuil à pinces (18.2), permettant la préhension d'un bateau (4) ainsi que 35 le levage ou la baisse dudit bateau (4), ledit treuil (18.2) étant de préférence mobile en translation par rapport au bras (23) horizontal de la potence (18.1).-9- Port selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que les moyens (19 (e)) de déplacement d'un bateau (4) comportent une fourche télescopique (19 (e)) mobile en translation horizontale. -10- Port selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que les emplacements des rayonnages de stockage et les moyens (19 (e)) de déplacement d'un bateau (4) sont conçus pour recevoir les berceaux (15 (a)). -11- Port selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un automate (iv) programmable de commande et de contrôle des moyens de manutention (5 (a, b, c, d, e)) asservi à au moins une unité centrale et apte à : 1. recevoir une instruction de mise à l'eau d'un bateau (4) stocké dans un emplacement donné;
2. 2. envoyer la plate-forme (17 (c)) au niveau de l'emplacement dans les rayonnages (3 (ii)) et orienter ladite plate-forme (17 (c)) par rotation de la cage (16 (b)) de sorte que cette plate-forme (17) se trouve en regard de l'emplacement visé,
3. 3. commander la manoeuvre des moyens (19 (e)) de déplacement d'un bateau (4) [de préférence une fourche télescopique (19 (c))] pour qu'ils se déplacent jusqu'au berceau (15 (a)) du bateau (4), soulève l'ensemble berceau (15 (a))/bateau (4) et l'achemine jusqu'à la plate-forme (17 (c));
4. 4. commander la remontée de la plate-forme (17 (c)) jusqu'à l'extrémité (9) supérieure (entrée) du sas (2);
5. 5. commander la préhension du bateau (4) par les moyens (18 (d)) de préhension et de transport (de préférence treuil à pinces (18.2)), le levage de cet ensemble et son transport par translation horizontale vers la périphérie du sas (2), jusqu'à l'amener au dessus de la surface de la pièce d'eau (8), et l'abaissement dudit bateau (4) pour le déposer sur l'eau. l'automate (iv) pouvant éventuellement communiquer à distance avec les 30 propriétaires/utilisateurs des bateaux (4) stockés dans le port, pour recevoir à l'avance leurs instructions de mise à l'eau automatique. -12- Port selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un automate (iv) programmable de commande et de contrôle des moyens de 35 manutention (5 (a, b, c, d, e)) asservi à au moins une unité centrale et apte à :l'. Recevoir une instruction de stockage d'un bateau (4) dans un emplacement donné; 2'. envoyer la plate-forme (17 (c)) au niveau de l'emplacement donné dans les rayonnages (3 (ii)) et orienter ladite plate-forme (17 (c)) par rotation de la cage (16 (b)) de sorte que cette plate-forme (17 (c)) se trouve en regard de l'emplacement donné, 3'. commander la manoeuvre des moyens (19 (e)) [de préférence une fourche télescopique (19 (c))] pour qu'ils se déplacent jusqu'au berceau (15 (a)) de l'emplacement donné, soulève ce berceau (16 (a)) et l'achemine jusqu'à la plate-forme (17); 4'. commander la remontée de la plate-forme (17 (c)) jusqu'à l'extrémité supérieure (9) (entrée) du sas (2); 5'. commander la préhension du bateau (4), disposé sur la pièce d'eau (8) au voisinage de l'entrée du sas (2), par les moyens (18 (d)) de préhension et de transport (de préférence treuil à pinces (18.2)), le levage du bateau (4) et son transport par translation horizontale vers le centre du sas, l'abaissement du bateau (4) pour le déposer sur le berceau (15 (a)) reposant sur la plate-forme (17 (c)); 6'. envoyer la plate-forme (17 (c)) au niveau de l'emplacement donné dans les rayonnages (3 (ii)) et orienter ladite plate-forme (17 (c)) par rotation de la cage (16 (b)) de sorte que cette plate-forme (17 (c)) se trouve en regard de l'emplacement donné, 7'. commander la manoeuvre des moyens (19 (e)) [de préférence une fourche télescopique (19 (c))] pour qu'ils se déplacent jusqu'à l'emplacement donné et y déposent l'ensemble berceau (15 (a))/bateau (4), l'automate (iv) pouvant éventuellement communiquer à distance avec les propriétaires/utilisateurs des bateaux (4) en attente de stockage dans le port, pour recevoir à l'avance leurs instructions de stockage (mise à sec) automatique. -13- Procédé de mise à l'eau d'un bateau (4) stocké dans le port selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, ou inversement de stockage d'un bateau (4) dans ce port caractérisé en ce qu'il comprend les étapes 1 à 5 ou 1' à 7' telles que définies dans la revendication 11 ou 12 respectivement.