FR2930739A1 - Procede de fabrication d'un emballage ou contenant isotherme - Google Patents

Abstract

Le procédé de fabrication d'un emballage ou contenant isotherme selon lequel on dispose dans l'empreinte d'un moule, avant injection ou thermoformage d'une matière plastique, une étiquette IML réalisée à partir d'un film (3) d'épaisseur comprise entre 100 et 350 &mu, de densité inférieure à 0,35 et très fortement expansé.

Description

L'invention se rattache au secteur technique des récipients pour l'emballage, la présentation, la dégustation, notamment des produits alimentaires du type solide ou liquide.

Le but recherché, selon l'invention, est de réaliser des emballages plastiques présentant des caractéristiques isothermes.

Le but recherché est de pouvoir, par exemple, garder des produits froids dans le cas d'un emballage de crème glacée ou, inversement, de maintenir un produit à une certaine température, dans le cas, par exemple, d'un plat cuisiné. On a voulu également éviter à un consommateur de se brûler lorsqu'il tient un récipient contenant un produit chaud, tel que, par exemple, un gobelet de café ou autre boisson. Il est également apparu intéressant de pouvoir éviter, dans certains cas, la formation de condensation sur la paroi d'un emballage contenant des produits froids.

Les solutions techniques généralement utilisées pour atteindre ces objectifs ne donnent pas totalement satisfaction. Certaines solutions, connues par l'homme du métier, peuvent utiliser des matériaux ondulés maintenus sur la paroi du contenant par des adhésifs ou autres. Il apparaît que la paroi de la partie isotherme bénéficie d'une opération spécifique, généralement réalisée en reprise. Il en résulte des coûts de production élevés.

Selon une autre solution de l'état antérieur de la technique, il est connu d'utiliser des emballages en polystyrène expansé. Le décor de ces emballages nécessite l'utilisation d'étiquettes autoadhésives, donc enduites d'une colle, ou d'étiquettes en polypropylène avec une enduction EVA pour permettre le scellage. Outre le coût élevé, ces emballages sont réalisés à partir de plusieurs matériaux, ce qui peut rendre le recyclage relativement délicat.

L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d'une manière simple, sûre, efficace et rationnelle.

Le problème que se propose de résoudre l'invention est de réaliser un contenant directement avec les propriétés isolantes.

Il a été conçu et mis au point un procédé de fabrication qui utilise le principe notamment connu par l'homme de métier sous le nom d'IML selon lequel on introduit directement dans un moule de formage, une étiquette réalisée dans un matériau spécifique. L'étiquette est noyée dans l'emballage par fusion partielle de sa face intérieure et a généralement pour fonction d'assurer la décoration de la totalité ou d'une partie de l'emballage. Le plus souvent, ces étiquettes IML sont en polypropylène. Généralement, les étiquettes utilisées ont une épaisseur très faible de l'ordre de 50 et une densité de l'ordre de 0,6.

A partir de ce principe connu d'IML, compte tenu du problème posé à résoudre de conférer à l'emballage ou récipient des caractéristiques isothermes, il a été nécessaire de sélectionner un film avec des caractéristiques spécifiques permettant de noyer directement l'étiquette dans le moule de formage (principe de l'IML), et d'obtenir les résultats recherchés, à savoir un contenant directement fabriqué avec les propriétés isolantes.

Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un procédé de fabrication selon lequel on dispose dans l'empreinte d'un moule, avant injection ou thermoformage d'une matière plastique, une étiquette IML réalisée à partir d'un film d'épaisseur comprise entre 100 et 350 de densité inférieure à 0,35 et très fortement expansé.

Pour résoudre le problème posé d'obtenir un effet isotherme, le film comprend : - une couche externe de polyoléfine traitée corona pouvant être imprimée ; - une couche intermédiaire de très basse densité en BOPP (polypropylène bi-orientée) ; - une couche externe en polyoléfine.

Pour résoudre le problème posé de permettre à la couche externe polyoléfine, d'assurer le scellage à partir d'une température d'environ 80°C, un vernis thermoréactivable peut être imprimé sur la couche externe.

Pour résoudre le problème posé d'assurer la qualité de l'impression, le film peut être laminé par complexage avec un polypropylène transparent, imprimé en cello-émail.

Des résultats avantageux ont été obtenus lorsque l'épaisseur du film est de 200 environ et que la densité du film est de 0,3 environ.

Pour résoudre le problème posé d'obtenir un emballage ou un récipient présentant des caractéristiques isothermes pour, par exemple, la présentation et la consommation d'un produit, le film est disposé sur la totalité des faces de l'empreinte du moule correspondant à la totalité des différentes parties constitutives de l'emballage à obtenir.

Pour résoudre le problème posé d'isoler du chaud par exemple la partie du récipient ou de l'emballage qui doit être saisie manuellement, le film est disposé sur une partie des faces de l'empreinte du moule correspondant à la périphérie de l'emballage à obtenir.

Selon une autre caractéristique, la couche externe du film traitée corona, est soumise à une opération d'impression.

L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe à caractère schématique montrant le principe du procédé selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective, à caractère schématique, avec coupe partielle montrant un récipient obtenu selon le procédé revendiqué.

Selon une caractéristique à la base de l'invention, on dispose, dans l'empreinte (la) d'un moule (1), avant injection ou thermoformage d'une matière plastique (2), une étiquette IML (3). Cette étiquette IML (3) est réalisée à partir d'un film d'épaisseur comprise entre 100 et 350 d'une densité inférieure à 0,35 en étant très fortement expansé.

Des essais, à titre confidentiel, ont démontré qu'un film commercialisé sous la marque RAYOTHERM, notamment RAYOTHERM TB 29 donne de bons résultats pour constituer une barrière d'étanchéité entre l'intérieur et l'extérieur du récipient, autrement dit pour rendre isotherme ledit récipient tout en permettant d'introduire directement le film (3) dans le moule de formage, afin que ce dernier se trouve noyé dans l'emballage ou récipient, après injection ou thermoformage de la matière.

Ce film (3) comprend une couche externe (3a) de polyoléfine traitée corona, une couche intermédiaire (3b) de très basse densité en BOPP, c'est-à-dire en polypropylène bi-orientée et une couche interne en polyoléfine (3c). Avantageusement, l'épaisseur du film est de 200 environ, tandis que sa densité est de 0,3 environ.

On observe également que le film est fortement expansé compte tenu de la couche intermédiaire en polypropylène bi-orientée libérant ainsi la propriété isolante recherchée.

L'utilisation du film, compte tenu de ses caractéristiques, notamment de forte épaisseur et de très faible densité, peut nécessiter certaines modifications pour la fabrication de l'IML. Ainsi, la couche interne en polyoléfine (3c) peut recevoir, par impression, un vernis thermo-réactivable, pour permettre le scellage, notamment à partir de 80°C.

La matière injectée ou thermoformée peut être du polypropylène ou du polyéthylène haute densité, de sorte que l'emballage ou récipient obtenu est du type mono-matière est ainsi recyclable. A noter que les procédés d'injection, de thermoformage ou autres, doivent être adaptés pour permettre l'utilisation de ce type d'IML, notamment pour permettre la manipulation des étiquettes par des robots, pour pouvoir utiliser les caractéristiques des moules.

Avantageusement, la couche extérieure du film traitée corona (3a) est soumise à une opération d'impression. A cet égard, pour améliorer la qualité d'impression obtenue, le film (3) peut être laminé par complexage avec un polypropylène transparent imprimé en cello-email.

En fonction des applications recherchées et de la volonté d'obtenir un emballage ou récipient, notamment isotherme, par exemple pour la conservation de produits alimentaires à une certaine température, ou bien, simplement, pour isoler une partie du récipient à la température du contenant en vue de pouvoir saisir ledit récipient, le film (3) sera disposé sur la totalité ou une partie seulement des faces de l'empreinte du moule.

Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle : la fabrication du contenant, directement avec ses propriétés isolantes ; aucune colle n'est utilisée pour permettre l'adhésion des IML sur la matière thermoformée ou injectée ; la possibilité d'imprimer le film avec tous les procédés industriels d'impression connus, tels que flexographie, héliogravure, Offset, 20 impression numérique...

Claims (6)

1. REVENDICATIONS- 1- Procédé de fabrication d'un emballage ou contenant isotherme selon lequel on dispose dans l'empreinte d'un moule, avant injection ou thermoformage d'une matière plastique, une étiquette IML réalisée à partir d'un film (3) d'épaisseur comprise entre 100 et 350 , de densité inférieure à 0,35 et très fortement expansé. -
2. 2- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le film (3) comprend : - une couche externe (3a) de polyoléfine traitée corona ; - une couche intermédiaire (3b) de très basse densité en BOPP (polypropylène bi-orientée) ; - une couche interne (3c) en polyoléfine. -
3. 3- Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'un vernis thermoréactivable est imprimé sur la couche interne (3c). -
4. 4- Procédé selon les revendications 1 à 2, caractérisé en ce que le film (3) est laminé par complexage avec un polypropylène transparent, imprimé en cello-émail. -
5. 5- Procédé selon les revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'épaisseur du film est de 200 environ. -
6. 6- Procédé selon les revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la densité du film est de 0,3 environ.25-7- Procédé selon les revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le film (3) est disposé sur la totalité des faces de l'empreinte du moule correspondant à la totalité des différentes parties constitutives de l'emballage à obtenir. -8- Procédé selon les revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le film (3) est disposé sur une partie des faces de l'empreinte du moule correspondant à la périphérie de l'emballage à obtenir. -9- Procédé selon les revendications 1, 2 et 5, caractérisé en ce que la couche externe du film traitée corona, est soumise à une opération d'impression.