PROCEDE DE SOLIDARISATION D'UNE TUBULURE D'ECHAPPEMENT ET D'UNE BRIDE, ENSEMBLE LIE AINSI ETABLI, ET DISPOSITIF ASSOCIE DE SOUDAGE PAR RESISTANCE La présente invention se rapporte à un procédé de solidarisation d'une tubulure d'échappement et d'une bride ; à un ensemble lié tubulure d'échappement/bride ainsi établi ; ainsi qu'à un dispositif de soudage par résistance pour la mise en oeuvre dudit procédé et pour la réalisation dudit ensemble lié. Le soudage par décharges de condensateurs fait partie intégrante de la famille des procédés de soudage par pression et par résistance (soudage par bossages). La particularité du soudage par décharges réside dans le recours technique aux condensateurs qui permet de très courtes impulsions de courant de forte intensité (augmentation rapide du courant, temps de soudage bref, courants de soudage à forte intensité). Dans ce cas, l'avantage prépondérant est l'augmentation rapide du courant. Suite à l'induction de chaleur rapide dans la zone d'assemblage, la température de processus est atteinte, dans la zone de soudage, avant que la matière environnante se réchauffe notablement. Une pression de contact constante règne habituellement entre l'électrode et les pièces devant être assemblées, un réajustement de ladite électrode ayant lieu lors de la fusion des bossages. D'après la demande de brevet DE-Al-103 04 086, l'on connaît un procédé d'assemblage d'éléments tubulaires dans lequel, lors d'une étape opératoire, un renfoncement ou un bourrelet est respectivement façonné sur un élément de rattachement ou corps creux, par déformation plastique de ce dernier ; au cours d'une étape opératoire suivante, un élément tubulaire est respectivement inséré dans le renfoncement ou mis en place sur le corps creux, puis respectivement orienté vis-à-vis de l'élément de rattachement ou dudit corps creux ; et, durant une autre étape opératoire, ledit élément tubulaire est respectivement relié à l'élément de rattachement ou au corps creux, en particulier par soudage par résistance ou soudage par décharges de condensateurs. Lors de la fabrication de collecteurs d'échappement dotés d'une bride correspondante, l'on utilise habituellement le soudage à l'arc en atmosphère inerte dans lequel la baguette d'apport, devant être fondue, est réajustée en continu avec vitesse variable. Un gaz inerte est simultanément projeté sur la zone de soudage, par l'intermédiaire d'une buse. Ce procédé accuse les inconvénients consistant en ce que 2 des impuretés apparaissent sur les surfaces des pièces, suite à des projections de soudure ou à une formation de croûtes à l'intérieur et à l'extérieur des tubes. Ces impuretés doivent être éliminées par une intervention postérieure complexe. L'apport de chaleur peut impliquer une déformation dans la zone d'assemblage, notamment du fait que les brides possèdent, en règle générale, une épaisseur de paroi substantiellement plus grande que celle des tubulures d'échappement devant être rapportées par soudage. La sûreté du processus de soudage en atmosphère inerte doit faire l'objet d'une surveillance très attentive, compte tenu précisément des épaisseurs de matériaux différentes. Des collecteurs d'échappement à plusieurs tubulures d'échappement réclament également plusieurs opérations de soudage qui en règle générale, à cause de l'accessibilité restreinte, ne peuvent être exécutées que séquentiellement, c'est-à-dire les unes après les autres. Cela conditionne des cycles relativement longs. Le soudage par résistance, connu dans l'art antérieur, ne peut toutefois pas être aisément transposé au cas d'application concret de la solidarisation d'une tubulure d'échappement et d'une bride, respectivement de la solidarisation de plusieurs tubulures et d'une bride commune, étant donné qu'un unique côté de la bride est accessible pour des opérations de soudage. En se fondant sur ces considérations, l'invention a pour objet, d'une part, de fournir un procédé de solidarisation d'une tubulure d'échappement et d'une bride qui permette, à la différence des procédés de soudage à l'arc en atmosphère inerte, des cycles plus courts, un moindre apport de chaleur, un assemblage à faible déformation, ainsi qu'une moindre formation de projections et des surfaces à faible apparition de croûtes. L'objet recherché consiste, en outre, à fournir un ensemble lié d'une tubulure d'échappement et d'une bride qui se prête particulièrement bien à l'application dudit procédé. Il convient, de surcroît, de fournir un dispositif de soudage par résistance, à l'aide duquel le procédé conforme à l'invention puisse être mis en oeuvre de façon particulièrement bonne. Le procédé conforme à l'invention est caractérisé par le fait qu'il englobe 30 les étapes suivantes : a) une tubulure d'échappement, logée dans un orifice d'une bride et munie d'une zone extrême formant collerette et pointant vers l'extérieur, est placée dans un dispositif de soudage par résistance, b) une électrode intérieure dudit dispositif presse ladite zone contre ladite bride, 35 c) une électrode extérieure, ceinturant l'électrode intérieure, est mise en contact avec ladite bride, et 3 d) un courant de soudage est mis en circulation par l'intermédiaire des surfaces de contact de ladite zone et de ladite bride qui sont pressées les unes contre les autres, ce qui a pour effet de souder les unes aux autres lesdites surfaces de contact.
L'ensemble lié conforme à l'invention est, quant à lui, caractérisé par le fait que la zone formant collerette est en contact linéaire avec la bride préalablement à la mise en circulation du courant de soudage. Le dispositif de soudage par résistance, conforme à l'invention, est caractérisé par le fait qu'il comprend a) un support destiné à recevoir la bride et au moins une tubulure d'échappement qui doit être soudée à ladite bride, est logée dans un orifice de ladite bride et comporte, à son extrémité devant être soudée, une zone formant collerette pointant vers l'extérieur, b) une électrode intérieure mobile dans le sens axial de ladite tubulure, afin de 15 presser ladite zone contre ladite bride, et c) une électrode extérieure qui ceinture à distance ladite électrode intérieure, est mobile dans le sens axial de la tubulure et peut être mise en contact électrique avec ladite bride. Ainsi, le procédé conforme à l'invention vise à établir une liaison entre 20 une tubulure d'échappement et une bride. A cette fin, ladite tubulure est placée dans un orifice de ladite bride, dans lequel elle est orientée avec précision. Cette étape de production peut être qualifiée de "calibrage". La tubulure est munie d'une zone formant collerette orientée vers l'extérieur et mise en applique contre l'embouchure de l'orifice de la bride. Les pièces structurelles positionnées sont insérées dans un 25 dispositif de soudage par résistance. Au moyen d'une électrode intérieure, ledit dispositif presse la zone formant collerette contre la bride. Dans ce contexte, l'expression "électrode intérieure" doit être comprise en ce sens qu'une électrode extérieure ceinture ladite électrode intérieure. Certes, l'électrode intérieure peut aussi pénétrer dans la zone formant collerette, mais il est toutefois également concevable, 30 en présence d'une collerette coudée selon un angle de 90° vis-à-vis de l'axe médian longitudinal de la tubulure, que ladite électrode intérieure soit uniquement déplacée dans le sens axial et repose ainsi, dans une certaine mesure avec affleurement, dans un plan radial de la zone formant collerette qui s'étend dans le sens radial. L'électrode extérieure est mise en contact avec la bride. Dans 35 l'enchaînement, un courant de soudage est mis en circulation par les surfaces de contact de ladite bride et de la zone formant collerette qui sont pressées les unes 4 contre les autres, ce qui solidarise lesdites surfaces de contact par soudage. Comparativement au soudage à l'arc en atmosphère inerte, ce mode opératoire offre l'avantage consistant en ce que des cycles plus courts peuvent être concrètement obtenus, en ce que l'apport de chaleur est modeste dans la zone d'assemblage, et en ce qu'un assemblage est ainsi rendu possible avec faible déformation. De surcroît, des croûtes s'en trouvent réduites sur des surfaces proches de la zone d'assemblage. La fotiliation de projections peut être diminuée. Le procédé conforme à l'invention est approprié pour solidariser non seulement des géométries tubulaires à symétrie circulaire, mais également des 10 géométries tubulaires à symétrie ovale. Ainsi, l'orifice de la bride peut être circulaire ou ovale, voire également présenter la forme d'un trou oblong. Une caractéristique essentielle du procédé réside dans le fait que l'électrode extérieure est présentée, aux pièces à solidariser, à partir du même côté que l'électrode intérieure. Suite à la présence de l'électrode extérieure sensiblement 15 annulaire, le trajet devant être parcouru par le courant de soudage à l'intérieur desdites pièces est très court. Une très faible zone affectée thermiquement peut, de la sorte, être obtenue. Selon une caractéristique avantageuse du procédé conforme à l'invention, la zone formant collerette est pressée, par l'électrode intérieure, dans une creusure 20 périphérique située côté embouchure de l'orifice de la bride. Cela autorise l'instauration d'une solidarisation bride-tubulure dans laquelle ladite zone ne fait pas saillie au-delà dudit orifice, ce qui permet concrètement d'obtenir une surface plane de la bride en vue du rattachement au bloc-moteur. Grâce à la mise en contact unilatérale de la bride ou de la tubulure 25 d'échappement, assurée par les électrodes intérieure et extérieure isolées électriquement l'une de l'autre, il est possible de souder simultanément plusieurs tubulures à ladite bride, dans un dispositif de soudage par résistance. Avec le procédé conforme à l'invention, il n'est plus nécessaire de prendre en compte la géométrie de la face inférieure de la platine de bridage, en général difficilement accessible, si bien 30 que le tracé des conduits tubulaires peut être indépendant de la technologie de solidarisation. Comme mentionné, l'invention a par ailleurs pour objet un ensemble lié d'une tubulure d'échappement et d'une bride, établi selon le procédé décrit ci-avant. Pour que ledit procédé soit couronné de succès, il est essentiel qu'une montée en 35 température la plus rapide possible ait lieu dans les zones d'assemblage. Cela est obtenu grâce au fait que la zone formant collerette est en contact linéaire avec la bride préalablement à la mise en circulation du courant de soudage. Dans le cadre du soudage par résistance, le contact linéaire est important pour autoriser de fortes densités de courant et une amorce de fusion rapide des surfaces de contact. De plus, à la différence d'un contact uniquement ponctuel, le contact linéaire a pour effet 5 d'assurer que la zone formant collerette soit soudée à la bride par toute sa région périphérique, garantissant ainsi l'étanchéité aux gaz d'échappement souhaitée. A l'aide du procédé confoime à l'invention, il est également possible de souder la zone formant collerette d'une façon telle qu'elle ne dépasse pas au-delà de l'orifice de la bride. A cette fin, la creusure située côté embouchure peut être conçue comme un gradin dudit orifice qui est pourvu d'un plus grand diamètre. Néanmoins, il est également possible que ladite creusure soit de réalisation tronconique, par exemple lorsque l'angle de pavillon, mesuré entre l'axe longitudinal et l'embouchure, croît en direction du côté de l'embouchure de l'orifice de la bride. De ce fait, ladite embouchure est pour ainsi dire arrondie. Dans ce cas, une zone formant collerette sensiblement rectiligne peut n'être obligatoirement qu'en contact linéaire avec la région arrondie de l'embouchure. A cet effet, ladite zone décrit de préférence, vis-à-vis de l'axe médian longitudinal de la tubulure d'échappement, un angle compris entre 30° et 60°, et mesurant notamment 45°. I1 en va de même lorsque la creusure située côté embouchure revêt la forme d'un gradin de l'orifice de la bride qui possède un plus grand diamètre. Dans ce cas, certes, la zone précitée peut être coudée d'un angle de 90° vis-à-vis de l'axe médian longitudinal de la tubulure. Néanmoins, lorsque ladite zone décrit un angle de 30° à 60° par rapport audit axe médian, cette zone est plaquée contre la transition entre l'orifice de la bride et le gradin, si bien qu'elle est semblablement en contact linéaire avec ladite bride sans que la tubulure ne fasse, pour autant, respectivement saillie au-delà de l'embouchure ou de l'orifice. Dans le cadre de l'invention, bien entendu, il n'est pas exclu que la zone formant collerette dépasse au-delà de l'orifice de la bride pour être par exemple pressée à plat, avec un coude de 90°, contre la surface de ladite bride qui se trouve côté embouchure. En particulier dans ce cas, ladite bride ou ladite zone formant collerette peut être sélectivement dotée d'une membrure annulaire établissant, concrètement, un contact linéaire entre ces éléments. Le procédé conforme à l'invention, visant à réaliser l'ensemble de la bride et de la tubulure d'échappement, doit être optimalement mis en oeuvre dans un dispositif de soudage par résistance. Comme mentionné ci-avant, ce dispositif comprend un support destiné à recevoir la bride et au moins une tubulure 6 d'échappement, qui doit être soudée à ladite bride, est logée dans un orifice de cette dernière et comporte, à son extrémité devant être soudée, une zone formant collerette pointant vers l'extérieur. Ledit dispositif englobe, par ailleurs, une électrode intérieure mobile dans le sens axial de la tubulure, afin de presser ladite zone contre ladite bride. Il est additionnellement prévu une électrode extérieure qui ceinture à distance ladite électrode intérieure, est pareillement mobile dans le sens axial de la tubulure, et peut être mise en contact électrique avec la bride. Grâce au dispositif selon l'invention, il est possible de souder des tubulures d'échappement à la bride sans que des électrodes doivent impérativement être présentées aux deux faces opposées de ladite bride. Ce soudage quasi unilatéral est rendu possible grâce à la géométrie particulière des électrodes, notamment grâce à la présence d'une électrode extérieure annulaire. La distance, comprise entre les électrodes isolées électriquement l'une de l'autre, est la plus petite possible pour que la zone affectée thermiquement soit maintenue modeste. En vue d'obtenir un soudage uniforme sur tout le pourtour de la zone formant collerette, la distance séparant les électrodes intérieure et extérieure est constante. La disposition des électrodes dans l'espace pourrait être considérée comme concentrique, le terme "concentrique" devant alors être interprété indépendamment de la forme desdites électrodes, en particulier du fait que l'orifice de la bride peut être rond, ovale, voire même rectangulaire. La configuration en un trou oblong est pareillement possible. L'électrode intérieure est pressée contre la zone formant collerette sous l'action d'une force élastique. Cela signifie que ladite électrode est tout d'abord rapprochée de ladite zone, ce mouvement de présentation étant sensiblement poursuivi de manière à précontraindre un ressort interposé entre l'électrode intérieure et un bloc de contre-butée. Lorsque les régions en contact amorcent leur fusion, la zone formant collerette est pressée davantage contre la bride sous l'action de la force élastique, si bien que la zone de contact entre les pièces structurelles est accrue, et qu'on obtient une largeur minimale réglable du joint de soudure. L'électrode intérieure est par conséquent réajustée, au cours du soudage, ce qui, du point de vue structurel, peut être concrétisé de manière particulièrement propice grâce au fait que ladite électrode intérieure est parcourue par une barre de guidage occupant une position intérieure. Ladite électrode intérieure est rattachée par l'intermédiaire de ladite barre, avec faculté de coulissement relatif, au bloc de contre-butée dédié au ressort interposé entre ledit bloc et ladite électrode. Ledit ressort se présente, en particulier, comme un ressort hélicoïdal de compression entourant la barre de guidage. 7 L'électrode extérieure annulaire ne doit pas nécessairement être réajustée durant l'opération de soudage, de sorte que l'électrode intérieure peut également accomplir des coulissements relatifs vis-à-vis de ladite électrode extérieure. L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins schématiques annexés sur lesquels : la figure 1 illustre un dispositif de soudage par résistance conçu pour établir la solidarisation d'une bride et d'une tubulure d'échappement ; la figure 2 est une représentation, à échelle agrandie, du détail B de la figure 1 ; fo la figure 3 est une autre représentation schématique d'une électrode conçue pour établir la solidarisation d'une bride et d'une tubulure d'échappement ; la figure 4 montre un agencement de quatre tubulures d'échappement sur une bride, préalablement au soudage par résistance ; la figure 5 illustre deux formes de réalisation différentes d'orifices d'une 15 bride, l'une de section transversale elliptique, l'autre revêtant la foniie d'un trou oblong ; et les figures 6a à 6f montrent six variantes différentes V1 à V6 de solidarisation d'une bride et d'une tubulure d'échappement. La figure 1 illustre un dispositif 1 de soudage par résistance, destiné à 20 établir la solidarisation d'une bride et d'une tubulure d'échappement. Ledit dispositif 1 comprend un support 2 sur lequel repose une bride 3. Ladite bride 3 sert au rattachement d'une tubulure d'échappement 4 à un bloc-moteur. La tubulure coudée 4, représentée sur la figure 1, doit être soudée à la bride 3. Ladite tubulure 4 se trouve, à cette fin, dans un orifice 5 de la bride. Ladite bride 3 peut encore comporter 25 d'autres orifices 5 dans lesquels des tubulures 4 sont insérées de manière identique. En vue de souder la tubulure 4 à la bride 3, ladite tubulure 4 est munie d'un évasement d'extrémité. Cet évasement ou élargissement de section transversale est respectivement désigné par "zone 6 formant collerette". Le diamètre extérieur de ladite zone 6 est plus grand que le diamètre intérieur de l'orifice 5 de la bride. Dans 30 l'exemple de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, la zone 6 ne fait toutefois pas saillie au-delà de l'orifice 5, du fait de la présence d'une creusure 7 située côté embouchure et revêtant la forme d'un gradin de plus grand diamètre sur ledit orifice 5 (figure 2). Il ressort clairement qu'une face extérieure 8 de la zone 6 est en contact avec la bride 3, plus précisément en contact linéaire. Préalablement au soudage, la 35 bride 3 et la ou les tubulure(s) 4 sont respectivement calibrées et alignées avec précision. Dans l'enchaînement, une électrode intérieure 6 est pressée contre une 8 face intérieure 10 de la zone 6. Dans cet exemple de réalisation, la zone 6 est coudée à 45° vis-à-vis d'un axe médian longitudinal MLA de la tubulure 4, c'est-à-dire qu'elle offre sensiblement une configuration en pavillon. De ce fait, l'électrode intérieure 9 est également pourvue d'un biseau périphérique de 45° à son extrémité inférieure, et est ainsi adaptée à l'orientation de la zone 6. Ladite électrode intérieure 9 est ceinturée annulairement par une électrode extérieure 11. Ladite électrode 11 est en contact avec la bride 3 pour permettre la circulation d'un courant de soudage dans les régions ou, respectivement, les surfaces de contact de la zone 6 et de la bride 3 qui sont pressées les unes contre les autres.
Une observation de la figure 2 atteste que la distance est très faible entre l'électrode extérieure 11 et l'électrode intérieure 9. Ladite distance est fondamentalement constante. Les électrodes 9 et 11 sont agencées concentriquement. L'électrode intérieure 9 est parcourue par une barre de guidage 12 s'étendant dans la direction de l'axe médian longitudinal MLA. Cette barre 12 est isolée électriquement par rapport à l'électrode 9, par l'intermédiaire de moyens isolants 13. Ladite barre 12 s'étend jusque dans un bloc de contre-butée 14 disposé au-dessus de l'électrode 9. Ledit bloc 14 est également mobile dans le sens axial vis-à-vis de la barre 12. La barre de guidage 12 est entourée par un ressort 15 se présentant comme un ressort hélicoïdal de compression bandé entre le bloc de contre-butée 14 et l'électrode intérieure 9. Une descente dudit bloc 14 a pour effet de presser l'électrode 9, sous l'action de la force élastique du ressort 15, contre la zone 6 formant collerette. Le bloc 14 est soulevé à l'issue du soudage et du réajustement de l'électrode 9 dans la direction axiale, de sorte que des têtes d'entraînement 16, 17, placées aux extrémités de la barre de guidage 12, soulèvent de nouveau l'électrode intérieure 9. D'une manière non illustrée en détail, l'électrode extérieure 11 peut, elle aussi, être soulevée et abaissée, ce qui peut aussi parfaitement avoir lieu sous l'influence d'une force élastique. Au cours du soudage, il ne s'opère néanmoins aucun réajustement de l'électrode 11 étant donné que cette dernière sert uniquement à introduire le courant de soudage dans la bride 3. La forure de réalisation de la figure 3 montre une autre possibilité de solidarisation d'une tubulure d'échappement 4 et d'une bride 3. En conséquence, toutes les pièces structurelles sensiblement identiques sont désignées par les 35 références numériques déjà employées. 9 L'illustration schématique de la figure 3 vise à attester que la tubulure d'échappement 4 peut également porter, avec contact linéaire, contre le bord de l'embouchure d'un orifice cylindrique 5 d'une bride ; et peut être soudée à ladite bride 3 par l'intermédiaire de l'électrode intérieure 9 représentée qui est abaissée dans la direction d'une flèche P. En vue d'offrir une meilleure vue d'ensemble, l'électrode extérieure 11 n'est pas illustrée sur cette figure. Cependant, tout comme dans la forme de réalisation de la figure 1, elle serait semblablement appliquée contre la bride 3 dans la direction de la flèche P, afin d'introduire le courant de soudage. Ladite flèche P symbolise la direction d'assemblage, dans laquelle une pression est 1 o exercée. La figure 3 met en lumière, de la même façon que la figure 1, la solidarisation d'une tubulure individuelle d'échappement 4 et de la bride 3. Dans le principe, néanmoins, l'invention permet également d'instaurer plusieurs solidarisations de ce genre, soit en succession, soit en simultanéité, comme cela 15 ressort de la figure 4. Dans ce cas, la bride 3 possède au total quatre orifices 5 dans lesquels des tubulures 4 ont déjà été insérées. La figure 5 montre différentes géométries de section transversale respectives de tubulures d'échappement 4 ou d'orifices 5 de la bride. L'orifice 5 situé à gauche dans le plan du dessin est circulaire, tandis que l'orifice 5 situé à 20 droite dudit plan est configuré en un trou oblong. Les variantes V1 à V6 conformes aux figures 6a à 6f montrent respectivement, une fois encore, des zones 6 formant collerettes ou des configurations de brides respectivement différentes, ainsi que des possibilités permettant de solidariser respectivement une zone 6 et une collerette 3. 25 La variante V1 selon la figure 6a correspond à celle des figures 3 et 4. La variante V2 d'après la figure 6b correspond à celle de la figure 1. Dans la variante V3 conforme à la figure 6c, la zone 6 formant collerette est coudée à 90° vers l'extérieur vis-à-vis de l'axe médian longitudinal MLA et possède, sur son côté tourné vers la bride 3, une membrure annulaire 18 en contact 30 linéaire avec ladite bride 3. Pour effectuer le soudage, la face supérieure de la zone 6, qui est tournée à l'opposé de la bride 3, est pressée vers le bas en donnant ainsi naissance à la zone de soudage dans la région de la membrure 18. La variante V4 selon la figure 6d se différencie, de la variante V3 d'après la figure 6c, par le fait que la membrure annulaire 18 est configurée en une 35 protubérance orientée vers l'extérieur, dans le sens axial, de sorte qu'une rainure 10 périphérique est présente du côté de la zone 6 formant collerette qui est tourné à l'opposé de la bride 3. La variante V5 conforme à la figure 6e prévoit la présence d'une membrure annulaire 19 qui est toutefois façonnée non pas sur la zone 6 formant collerette, mais sur la bride 3. Dans cet exemple de réalisation, ladite membrure 19 se trouve dans une creusure 7 située côté embouchure et revêtant la forme d'un perçage étagé dont le diamètre est supérieur à celui de l'orifice 5 de la bride. La membrure 19 pointe dans le sens axial. La zone 6 est coudée à 90° vis-à-vis de l'axe médian longitudinal MLA et est intégralement logée dans la creusure 7.
Pour finir, la forme de réalisation de la figure 6f montre une autre variante V6 dans laquelle la zone 6 formant collerette est coudée à 45° vis-à-vis de l'axe médian longitudinal MLA, sachant néanmoins qu'une embouchure 20 de l'orifice 5 de la bride présente un angle de pavillon T qui, mesuré par rapport à l'axe longitudinal dudit orifice 5, croît vers le côté embouchure de ce dernier. Cela se traduit par une embouchure 20 de section transversale arrondie qui peut être mise en contact linéaire avec la zone 6 sensiblement rectiligne et peut, de la sorte, être soudée par résistance. Dans cette variante également, d'une manière analogue aux variantes V2 et V5, ladite zone 6 est intégralement située à l'intérieur de l'orifice 5 de la bride 3, et ne fait par conséquent pas saillie au-delà de ladite bride 3. Cela facilite le rattachement de ladite bride 3 à un bloc-moteur non illustré en détail. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'invention telle que décrite et représentée, sans sortir de son cadre.
Liste des références numériques 1 dispositif de soudage par résistance 2 support 3 bride 4 tubulure d'échappement 5 orifice de la bride 6 zone formant collerette 7 creusure 8 face extérieure de la zone formant collerette 9 électrode intérieure 10 face intérieure de la zone formant collerette I 1 électrode extérieure 12 barre de guidage 13 moyens isolants 14 bloc de contre-butée 15 ressort 16 tête d'entraînement 17 tête d'entraînement 18 membrure annulaire 19 membrure annulaire 20 embouchure de l'orifice de la bride MLA axe médian longitudinal de la tubulure d'échappement T angle de pavillon de l'embouchure de l'orifice P flèche (abaissement de l'électrode intérieure)