[1] La présente invention concerne les dispositifs pour pulvériser un produit, notamment pulvériser un produit sur des matières kératiniques telles que la peau humaine ou les cheveux. [2] L'invention concerne plus particulièrement une tête de pulvérisation comportant une sonotrode, encore appelée amplificateur acoustique, pour transmettre des vibrations ultrasonores depuis un transducteur, encore appelé générateur, générant ces vibrations jusqu'à une surface d'éjection des particules de produit. [3] La sonotrode peut être placée dans un flux d'air destiné à véhiculer les particules de produit sur la région à traiter. [04] De nombreux dispositifs de pulvérisation comportant une sonotrode ont déjà été proposés. [5] A titre d'exemple, le brevet US 3 970 250 et les demandes de brevet européen EP 0 389 665 et EP 1 508 382 Al divulguent des têtes de pulvérisation parcourues par des canaux d'alimentation en produit, de section transversale constante, débouchant sur la face frontale d'une collerette d'extrémité de la sonotrode, cette face frontale définissant la surface d'éjection. [6] Dans le brevet US 3 970 250, la sonotrode comporte une portion tronconique qui se raccorde directement à la collerette d'extrémité. La sonotrode est placée à l'intérieur d'une buse de soufflage d'air, en retrait de l'ouverture par laquelle l'air sort de cette buse. [1] The present invention relates to devices for spraying a product, including spraying a product on keratin materials such as human skin or hair. [2] The invention more particularly relates to a spraying head comprising a sonotrode, also called acoustic amplifier, for transmitting ultrasonic vibrations from a transducer, also called generator, generating these vibrations to a product particle ejection surface . [3] The sonotrode can be placed in a flow of air intended to convey the product particles on the region to be treated. [04] Many spray devices with a sonotrode have already been proposed. [5] By way of example, US Pat. No. 3,970,250 and European Patent Applications EP 0 389 665 and EP 1 508 382 A1 disclose spray heads traversed by product feed channels of constant cross-section. , opening on the end face of an end flange of the sonotrode, this end face defining the ejection surface. [6] In US Patent 3,970,250, the sonotrode has a frustoconical portion which connects directly to the end flange. The sonotrode is placed inside an air blast nozzle, set back from the opening through which the air exits this nozzle.
La fixation de la sonotrode s'effectue au niveau d'un noeud de vibration de la portion tronconique. La buse comporte une portion convergente qui passe à proximité du bord libre de la collerette, ce qui réduit la section de passage offerte au flux d'air et évite d'après ce brevet l'écoulement du produit sur la face arrière de la collerette. [7] La demande EP 0 389 665A1 divulgue un obturateur disposé de manière à fermer, en l'absence de pulvérisation, l'orifice par lequel un canal d'amenée du produit débouche sur la surface d'éjection. Cet obturateur est commandé par une tige qui traverse la sonotrode grâce au canal d'amenée. Un tel dispositif est de construction relativement complexe. [8] Dans la demande EP 1 508 382 Al, la collerette d'extrémité est, dans un exemple, traversée par des orifices multiples pour le passage d'un flux d'air d'entraînement des particules de produit. L'alimentation en produit s'effectue en amenant le produit directement sur la surface d'éjection, par un conduit extérieur à la sonotrode. [9] EP 0 569 6l 1Al divulgue un dispositif de pulvérisation comportant une pompe péristaltique pour amener le produit sur la surface d'éjection. [10] La demande WO 2007/104859A1 divulgue un dispositif dans lequel le produit est amené au contact de la surface d'éjection par une mèche capillaire. La sonotrode comporte une collerette d'extrémité qui se raccorde à une portion cylindrique de révolution. L'utilisation d'une mèche capillaire ne permet pas de pulvériser des produits relativement visqueux. La collerette ne fléchit pas sous l'effet des vibrations de la sonotrode. [11] FR 2 747 542 divulgue un sèche-cheveux agencé pour pulvériser un brouillard de fines gouttelettes d'eau, afin d'humidifier les cheveux. [12] FR 2 532 861 décrit un pulvérisateur à ultrasons destiné à opérer à une fréquence d'environ 60kHz, notamment pour un brûleur à mazout. L'épaisseur de la collerette d'extrémité est d'environ 1 mm pour un diamètre de 12 mm environ. [13] Le brevet US 4 541 564 divulgue un dispositif de pulvérisation à débit élevé. The sonotrode is fixed at a vibration node of the frustoconical portion. The nozzle has a convergent portion which passes close to the free edge of the collar, which reduces the passage section offered to the air flow and avoids according to this patent the flow of the product on the rear face of the flange. [7] EP 0 389 665A1 discloses a shutter arranged to close, in the absence of spraying, the orifice through which a product feed channel opens on the ejection surface. This shutter is controlled by a rod which passes through the sonotrode through the supply channel. Such a device is of relatively complex construction. [8] In the application EP 1 508 382 A1, the end flange is, in one example, traversed by multiple orifices for the passage of a flow of air entrainment of the product particles. The supply of product is carried out by bringing the product directly on the ejection surface, by a conduit external to the sonotrode. [9] EP 0 569 611Al discloses a spraying device having a peristaltic pump for feeding the product to the ejection surface. [10] WO 2007 / 104859A1 discloses a device in which the product is brought into contact with the ejection surface by a capillary wick. The sonotrode comprises an end flange which is connected to a cylindrical portion of revolution. The use of a capillary wick does not allow the spraying of relatively viscous products. The collar does not flex under the effect of vibrations of the sonotrode. [11] FR 2 747 542 discloses a hair dryer arranged to spray a mist of fine water droplets, to moisten the hair. [12] FR 2 532 861 discloses an ultrasonic sprayer for operating at a frequency of about 60kHz, especially for an oil burner. The thickness of the end flange is about 1 mm for a diameter of about 12 mm. [13] US Patent 4,541,564 discloses a high flow rate spray device.
L'épaisseur de la collerette d'extrémité est de 3 mm environ pour un diamètre de 5 cm environ, ce qui rend le dispositif de pulvérisation relativement encombrant. [14] La pulvérisation d'un produit cosmétique sur les matières kératiniques doit satisfaire à de multiples contraintes: [15] - tout d'abord, le spray doit être précis et le plus homogène possible de façon à faciliter l'opération de pulvérisation et permettre le cas échéant un maquillage régulier. En particulier, il peut s'avérer souhaitable que la tache formée par le produit pulvérisé soit sans manque central prononcé, lié à la présence de la sonotrode dans le flux d'air vecteur, [16] - la granulométrie du spray doit répondre aux normes sanitaires, avec pas ou peu de particules fines. [17] - le débit de produit doit être suffisant afin de ne pas rendre l'opération de pulvérisation trop longue et inconfortable, [18] - le dispositif de pulvérisation doit pouvoir s'adapter à des produits ayant des viscosités susceptibles de varier selon les formulations, [19] - le dispositif doit être ergonomique, avoir une autonomie suffisante, être facile 30 à manipuler et fiable, [20] - la tête de pulvérisation ne doit pas se boucher facilement et rester aisée à nettoyer, le cas échéant, [21] - le fonctionnement doit se faire sans encrassement du dispositif par une accumulation excessive et non souhaitée de produit dans une zone du dispositif, [22] - enfin, le coût du dispositif doit rester compatible avec une large diffusion dans le public. [23] L'invention vise à perfectionner encore les têtes de pulvérisation destinées à pulvériser un produit, notamment sur les matières kératiniques humaines. [24] Selon un premier de ses aspects, l'invention a pour objet un dispositif de pulvérisation d'un produit cosmétique ou dermatologique, comportant : [25] - une buse de soufflage d'air, [26] - une sonotrode définissant une surface d'éjection de particules du produit, cette surface d'éjection étant disposée en avant de la buse, de façon à ce que les particules éjectées soient entraînées par le flux d'air sortant de la buse. [27] Un tel dispositif offre une qualité de spray satisfaisante. [28] La surface d'éjection peut être éloignée de la buse d'une distance d d'au moins 2 mm selon l'axe longitudinal du dispositif. [29] La distance d peut être inférieure ou égale à 3,2 mm. [30] La distance d peut être comprise entre 2,2 mm et 2,9 mm, mieux 2,4 mm et 2,6 mm. [31] Le dispositif peut comporter un boîtier définissant une surface de préhension pour l'utilisateur. [32] Le boîtier peut comporter deux demi coques associées. [33] Le dispositif peut comporter un logement pour recevoir une cartouche contenant le produit à pulvériser. Ce logement peut s'ouvrir vers le haut. [34] Le boîtier peut présenter un renfoncement s'étendant autour de la buse. [35] La buse peut comporter un corps tubulaire, notamment cylindrique de révolution, guidant l'air soufflé. [36] La section offerte au passage de l'air à la sortie de la buse, notamment autour de la sonotrode, peut être comprise entre 160 mm2 et 190 mm2. [37] L'orifice de sortie d'air de la buse peut être circulaire. [38] Le diamètre de l'orifice de sortie peut être compris entre 14 et 18 mm, notamment 16 mm. [39] La surface d'éjection peut être définie par une collerette d'extrémité de la sonotrode. Le diamètre extérieur de la collerette d'extrémité peut être compris entre 7 et [40] 13 mm [41] La collerette d'extrémité peut se raccorder à un tronçon cylindrique de révolution de la sonotrode. [42] Le tronçon cylindrique peut se raccorder à un tronçon tronconique, convergeant en rapprochement de la collerette d'extrémité. [43] La buse peut comporter une partie convergente. [44] Le bord de la partie convergente peut définir l'orifice de sortie d'air de la buse. [45] La surface d'éjection peut être alimentée par un canal intérieur à la sonotrode, qui peut être unique. [46] Le dispositif peut comporter une pompe pour amener le produit sur la surface d'éjection. [47] Le canal d'amenée du produit peut comporter une portion de section rétrécie. [48] La section rétrécie peut freiner l'écoulement du produit et améliorer les performances de la pulvérisation. La portion rétrécie peut notamment permettre d'obtenir un spray relativement homogène. [49] La présence de la portion rétrécie facilite la fabrication du reste du canal, qui peut avoir une section relativement grande, ce qui limite les pertes de charge. [50] La portion rétrécie peut assurer une certaine retenue capillaire en l'absence d'utilisation du dispositif et permet de réduire les échanges avec l'air. L'utilisation d'un obturateur pour le canal d'amenée peut être évitée. [51] L'invention trouve à s'appliquer à de nombreux produits cosmétiques ou dermatologiques, par exemple un fond de teint, un autobronzant, une lotion pour le corps ou le visage, une produit contenant un agent coiffant, un produit de protection solaire. [52] Par agent coiffant , on entend tout ingrédient d'une composition capillaire, notamment tout polymère, ayant pour fonction d'apporter de la cohésion à un ensemble de cheveux, par le dépôt d'un matériau limitant leurs déplacements relatifs. [53] On peut utiliser tout agent coiffant connu en tant que tel dans le domaine des traitements capillaires, ainsi que, bien entendu, des mélanges contenant plusieurs de ces agents. [54] On distingue classiquement les agents coiffants cationiques, anioniques, amphotères et non ioniques. [55] L'agent coiffant est, de préférence, choisi parmi les polyuréthanes siliconés ou non, les polyesters sulfoniques linéaires, les copolymères acryliques à blocs ramifiés et les copolymères octylacrylamide/acrylates/butylaminoéthylméthacrylates. [56] Ainsi, les agents coiffants particulièrement préférés peuvent ainsi être choisis parmi 1'AMPHOMER de NATIONAL STARCH, le LUVISET Si Pur de BASF, le FIXATE G100 de NOVEON, le MEXOMERE PW de CHIMEX, l'AQ 55S d'EASTMAN. [57] Le produit pulvérisé peut avoir une viscosité supérieure ou égale à 0,1 mPaS, mieux supérieure ou égale à 1 mPaS, mieux comprise entre 10 mPaS et 500 mPaS, notamment entre 20 et 150 mPaS, voire 50 mPaS et 100 mPaS. [58] La viscosité peut être mesurée dans le cas d'une composition telle qu'une huile par exemple, à 25 °C avec un rhéomètre RS 600 Haake à contraintes imposées commercialisé par la société Thermo Rhéo équipé d'un mobile de géométrie cône/plan du type 60/1°(60 mm pour un angle de 1 °).On impose une rampe de contrainte allant de 0 à 1000 Pa pendant 100 secondes. Puis on trace le rhéogramme représentant l'évolution de la viscosité en fonction de la vitesse de cisaillement. Le rhéogramme présente un plateau aux valeurs basses de vitesse de cisaillement (dit plateau newtonien), ce plateau correspond à une valeur stable de la viscosité qui est la viscosité de la composition ainsi déterminée. [59] La viscosité peut être mesurée, dans le cas d'une composition telle qu'un fond de teint par exemple, à 25 °C, avec un viscosimètre Rhéomat 180 équipé du mobile MKR2 et du godet de mesure MB-R2 d'un volume 60 ml, à une vitesse de rotation de 200 min-1, la mesure étant effectuée après 10 minutes de rotation (temps au bout duquel on observe une stabilisation de la viscosité et de la vitesse de rotation du mobile). [60] La sonotrode est couplée à un transducteur permettant de transformer une énergie électrique en vibrations ultrasonores. La fréquence de résonance de la sonotrode est de préférence la plus proche possible de celle du transducteur. Le couplage peut s'effectuer par exemple par collage ou vissage. [61] Les particules de produit sont avantageusement entraînées vers la région à 30 traiter par un flux d'air produit par au moins un ventilateur. Le débit d'air est par exemple compris entre 4 et 7 m3/h, mieux entre 5,5 et 6,5 m3/h. [62] Dans un exemple de réalisation, la portion rétrécie débouche sur la surface d'éjection. La portion rétrécie peut présenter une section transversale constante sur une distance d'au moins 1 mm et inférieure ou égale à 10 mm. La longueur de la portion rétrécie est par exemple inférieure ou égale à 7 mm, mieux comprise entre lmm et 5mm, étant par exemple de 2,5mm. La portion rétrécie peut présenter une section transversale constante depuis l'extrémité où elle débouche sur la surface d'éjection jusqu'à l'extrémité opposée. [63] La portion rétrécie présente avantageusement une section transversale circulaire, ce qui facilite sa réalisation. [64] Le canal peut présenter une section transversale circulaire, sur toute sa longueur. [65] Le canal est avantageusement rectiligne, de même axe longitudinal que la sonotrode. La portion rétrécie peut présenter une plus petite section transversale inférieure ou égale à 0,8 mm2. La portion rétrécie peut notamment présenter un diamètre inférieur ou égal à 1 mm, par exemple compris entre 0,4 mm et 0,8 mm, de préférence voisin de 0,6 mm. [66] Le canal peut présenter une plus grande section transversale supérieure ou égale à o,8 mm2. [67] Le canal peut présenter, hors de la portion rétrécie, un diamètre compris entre 20 1 mm et 2 mm, par exemple voisin de 1,5 mm, voire plus important, notamment lorsque le transducteur est fixé par boulonnage sur la sonotrode. [68] Le ratio longueur portion rétrécie / longueur totale du canal de la sonotrode peut être compris entre 0,04 et 0,4. [69] Le ratio en surface section transversale la plus large du canal / section la plus 25 étroite du canal peut être compris entre 1 et 25, notamment entre 4 et 10, par exemple entre 6 et 6,5. [70] Le canal peut alimenter la surface d'éjection par un orifice de sortie unique, qui peut être situé au centre de la surface d'éjection. [71] La sonotrode peut être réalisée de manière monolithique avec un embout de 30 raccordement à un tube d'alimentation en produit du canal. Ce tube d'alimentation peut être un conduit flexible, ce qui permet l'utilisation du conduit au sein d'une pompe péristaltique. Le raccordement du canal au conduit d'alimentation peut encore se faire autrement, par exemple au moyen d'un embout inséré dans la sonotrode. [72] Le transducteur peut être traversé par l'embout, ayant par exemple une forme annulaire. [73] Le diamètre extérieur de la collerette d'extrémité est compris par exemple entre 7 et 13 mm, mieux 8 et 12 mm, encore mieux 9 et 11 mm, de préférence voisin de 10 mm. De bons résultats peuvent être obtenus, dans un exemple de réalisation, avec un diamètre de 10 mm pour la collerette d'extrémité et une épaisseur minimale de 0,5 mm pour la collerette, pour une fréquence de 100 kHz 10 %. [74] La plage annulaire périphérique de la collerette où l'épaisseur de la collerette est relativement faible, notamment inférieure ou égale à 0,6 mm, peut avoir une largeur, mesurée radialement supérieure ou égale à 0,2 mm, par exemple de 0,2 mm à 2 mm. [75] La collerette d'extrémité peut comporter une plage annulaire faisant 0,5 mm d'épaisseur qui s'étend sur une largeur, mesurée radialement, d'au moins 0.5 mm. [76] La collerette peut, lors des oscillations, se déformer en changeant la forme de la surface d'éjection, qui peut passer par exemple de plane au repos à concave ou convexe vers l'avant. L'amplitude de fléchissement vers l'avant ou l'arrière peut être supérieure ou égale à 5 m par rapport au repos, étant par exemple comprise entre 5 m et 25 m par rapport au repos, soit une amplitude totale de 10 à 50 m. [77] L'épaisseur minimale de la collerette d'extrémité dans la région d'éjection des particules du produit est comprise par exemple entre 0,4 et 0,6 mm, mieux 0,45 et 0,55 m, étant de préférence de 0,5 mm. [78] L'éjection des gouttelettes de produit peut avoir lieu sur toute la circonférence de la collerette d'extrémité, ce qui contribue à l'obtention d'un spray homogène. [79] La sonotrode peut présenter une portion dont la section transversale extérieure décroît en direction de la surface d'éjection, notamment une portion tronconique. L'angle au sommet de cette portion tronconique peut être compris entre 10° et 45°, notamment être de 30°. [80] La sonotrode peut présenter une portion cylindrique de révolution, comme 30 mentionné plus haut. La portion de section extérieure décroissante peut se raccorder à cette portion cylindrique de révolution, la portion cylindrique de révolution étant intermédiaire entre la portion de section décroissante, notamment tronconique, et la collerette d'extrémité. [81] Le diamètre extérieur de la portion cylindrique de révolution est compris par exemple entre 4 et 7 mm, notamment peut être voisin de 5,5 mm. [82] La longueur de la portion cylindrique de révolution est comprise par exemple entre 3 et 5 mm. [83] Le ratio diamètre transducteur/ diamètre de la portion cylindrique peut être inférieur ou égal à 4,5, mieux à 4, encore mieux 3,7 et de préférence supérieur ou égal à 3, de préférence encore compris entre 3,5 et 3,7, et/ou [84] le ratio diamètre de la collerette / diamètre de la portion cylindrique peut être compris entre 7/6 et 13/4, et/ou [85] le ratio diamètre de la collerette / épaisseur de la collerette peut être compris entre 70/6, par exemple 12, et 130/4, par exemple 32. [86] La collerette peut avoir une plus grande dimension transversale inférieure ou égale à X/4, où X est la longueur d'onde dans le matériau de la sonotrode de l'onde ultrasonore. [87] La longueur des différentes portions de la sonotrode est de préférence choisie en fonction de la fréquence nominale à laquelle la sonotrode est prévue pour résonner, la surface d'éjection devant préférablement se situer sensiblement au niveau d'un ventre de vibrations. [88] La distance séparant la face d'éjection et le transducteur ainsi que le diamètre de la collerette d'extrémité peut dépendre de la longueur d'onde X = c/f, où c est la célérité du son dans le matériau à la température d'utilisation, et f la fréquence. [89] La longueur de la sonotrode, entre la face de la sonotrode au contact d'un transducteur servant à mettre en vibrations la sonotrode et la surface d'éjection peut être inférieure ou égale à x, par exemple de l'ordre de X/2. [90] La sonotrode peut être usinée, étant de préférence réalisée en métal, notamment en aluminium ou alliage d'aluminium, en titane ou ses alliages, en inox, par exemple inox 316 [91] La fréquence d'excitation du transducteur est comprise par exemple entre 30 et 200 kHz. Par exemple, la fréquence d'excitation peut être de l'ordre de 100 kHz 10 %. [92] La taille moyenne des particules du spray dépend de la fréquence et des caractéristiques rhéologiques du fluide à nébuliser. La taille moyenne est, dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, comprise entre 20 et 25 m, notamment à une fréquence de 100 kHz. [93] Le taux de particules fines de taille inférieure à 10 m peut être inférieur à %. [94] L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de conditionnement et de pulvérisation d'un produit cosmétique ou dermatologique, comportant une tête telle que définie ci-dessus. 10 [95] Ce dispositif peut comporter un récipient contenant le produit à pulvériser. Ce produit peut être un produit de soin ou de maquillage, notamment un fond de teint ou un produit comportant un agent coiffant, un auto-bronzant ou une composition de protection solaire. [96] Le récipient peut se présenter sous la forme d'une cartouche amovible. [97] Le produit peut être contenu dans une poche souple. [98] Le dispositif peut comporter un boîtier avec, notamment en partie supérieure, un logement pour recevoir la cartouche précitée. [99] Le flux d'air dirigé vers les matières kératiniques peut être chauffé ou refroidi, selon les besoins. [100] Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la pulvérisation est déclenchée par une action de l'utilisateur sur un organe de commande tel qu'un bouton-poussoir par exemple. [101] Une fois qu'un cycle de pulvérisation est déclenché, une séquence de pulvérisation comportant les étapes suivantes peut avoir lieu : [102] i) mise en route d'un ventilateur créant un flux d'air d'entraînement des particules de produit, [103] ii) après un retard prédéfini, mise en vibrations de la sonotrode par un transducteur, [104] iii) après un nouveau retard, mise en route d'une pompe alimentant la sonotrode en produit. [105] A la fin du cycle de pulvérisation, l'arrêt du dispositif peut comporter successivement l'arrêt de la pompe, l'arrêt du transducteur, et l'arrêt du ventilateur. [106] L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de pulvérisation comportant une buse, un support disposé à l'intérieur de la buse, une sonotrode couplée à un transducteur, fixée par encliquetage sur le support, avec interposition d'un joint entre un épaulement du support et un épaulement de la sonotrode. [107] Cet aspect de l'invention facilite le montage de la sonotrode dans le dispositif. [108] L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de pulvérisation comportant une sonotrode, un transducteur de forme annulaire couplé à la sonotrode, cette dernière étant réalisée de façon monolithique avec un embout sur lequel est inséré un tube d'alimentation en produit à pulvériser. Cet aspect de l'invention facilite la construction du dispositif. [109] L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de traitement cosmétique, par exemple de la peau, notamment de maquillage, ou de traitement de la chevelure, comportant l'étape consistant à : [110] pulvériser un produit cosmétique sur les matières kératiniques humaines concernées, en utilisant un dispositif de pulvérisation telle que défini ci-dessus. [111] L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : [112] - la figure 1 représente de manière schématique, en élévation, un exemple de dispositif de pulvérisation réalisé conformément à l'invention, [113] - la figure 2 représente le dispositif de la figure 1 avec la cartouche de produit en place, prêt à pulvériser, [114] - la figure 3 représente le dispositif de la figure 1 avec la trappe d'accès au logement de réception de la cartouche ouverte, en attente de la mise en place de la cartouche sur le boîtier, [115] - la figure 4 est une vue schématique et partielle, en perspective éclatée, du dispositif des figures 1 à 3, [116] - la figure 5 représente en perspective, de manière schématique et partielle, l'ensemble de pulvérisation, [117] - la figure 6 est une coupe longitudinale, schématique et partielle, de l'ensemble de pulvérisation de la figure 5, [118] - la figure 7 représente isolément le support du transducteur, [119] - la figure 8 représente isolément, en perspective, la sonotrode, [120] -la figure 9 est une vue en élévation de la sonotrode, [121] - la figure 10 est une coupe longitudinale de la sonotrode, selon X-X de la figure 9, [122] - la figure 11 représente en perspective une variante de réalisation de la sonotrode, [123] - la figure 12 est une coupe longitudinale schématique et partielle d'une tête de pulvérisation comportant la sonotrode de la figure 11, et [124] - la figure 13 représente de manière schématique, en perspective, la résistance 10 chauffante du dispositif de chauffage. [125] Le dispositif de pulvérisation 1 représenté sur les figures 1 à 3 comporte un boîtier 2 manipulable par l'utilisateur pour pulvériser un produit sur la peau ou d'autres matières kératiniques humaines, telles que les lèvres ou les cheveux. [126] Le boîtier 2 porte à l'arrière, dans l'exemple considéré, un bouton-poussoir 3 15 qui permet à l'utilisateur, en appuyant dessus, de déclencher la pulvérisation. Ce bouton-poussoir 3 pourrait en variante être situé ailleurs et remplacé par une gâchette ou une touche sensitive, par exemple. [127] Le dispositif 1 comporte à l'avant, comme on peut le voir sur la figure 2 notamment, une surface 4 d'éjection des particules de produit. Cette surface peut être 20 orientée vers la région à traiter, lors de l'utilisation, de manière à permettre aux particules de produit de se déposer sur cette région. [128] Le boîtier 2 comporte dans l'exemple considéré un capot de protection 12 pouvant être rabattu devant la surface d'éjection 4 en absence d'utilisation. Ce capot 12 est par exemple articulé sur le corps du boîtier, entre une position abaissée où il recouvre la 25 surface d'éjection 4 et une position relevée. Dans une variante de réalisation, le boîtier est dépourvu de capot de protection ou ce dernier est monté autrement dans le boîtier. [129] Le capot 12 peut s'étendre dans la continuité de la surface extérieure du boîtier 2, en position rabattue. [130] Le boîtier 2 peut accueillir une cartouche 15 contenant le produit à pulvériser, 30 cette cartouche 15 étant introduite dans un logement 17 du boîtier 2. [131] Comme on peut le voir à la figure 3, ce logement 17 peut être obturé en l'absence d'utilisation par un volet obturateur 18. [132] Dans l'exemple illustré, le logement 17 est ouvert vers le haut. [133] Le volet obturateur 18 peut être monté coulissant sur le boîtier 2. Dans des variantes non illustrées, le logement 17 est disposé autrement sur le boîtier. [134] Le produit contenu dans la cartouche 15 est par exemple un fond de teint, un 5 auto-bronzant, une lotion pour le corps ou le visage ou un produit contenant un agent coiffant. [135] La contenance de la cartouche est par exemple comprise entre lml et 100ml, mieux entre 5m1 et 20m1, notamment 10ml. [136] Dans une variante non illustrée, le dispositif 1 peut recevoir plusieurs 10 cartouches contenant des produits différents ou une cartouche contenant plusieurs produits, avec un moyen de sélection du produit à pulvériser, ou en variante un moyen de réglage de la proportion d'un produit par rapport à l'autre dans le mélange pulvérisé. Le cas échéant, une même cartouche peut contenir plusieurs produits avec un moyen de sélection du produit devant être pulvérisé ou de réglage de la proportion des différents produits dans le 15 mélange pulvérisé. [137] Le boîtier 2 comporte à l'avant, dans l'exemple considéré, un interrupteur général de marche/arrêt 22 et un voyant 23 servant de témoin de fonctionnement. Le boîtier 2 comporte, sur les côtés, des ouïes d'entrée d'air 30. [138] On peut voir sur la figure 4 que le corps du boîtier 2 peut être formé par 20 l'assemblage de deux-demi coques 2a et 2b. Ces dernières sont par exemple montées avec un ajustement serré, éventuellement réversible, étant par exemple encliquetées l'une sur l'autre et/ou maintenues par des vis. Ces demi-coques 2a et 2b sont par exemple réalisées par moulage d'une matière thermoplastique. [139] La cartouche 15 peut comporter deux demi-coques 15a et 15b qui sont réunies 25 autour d'une poche souple 35 contenant le produit à pulvériser. Cette poche 35 est par exemple thermosoudée sur un embout de raccordement 38 destiné à être engagé sur un embout d'aspiration 40 présent dans le logement 17. Dans un tel cas, ces embouts peuvent s'associer de manière à définir une connexion réversible, par exemple du type mâle/ femelle. 30 [140] L'utilisation d'une poche souple 35 permet un prélèvement de produit sans reprise d'air dans la poche. En variante, la cartouche peut contenir un réservoir autre qu'une poche souple, par exemple un réservoir à fond mobile. [141] La cartouche peut comporter, dans une variante de mise en oeuvre, un indicateur visuel du degré de vidage, par exemple une fenêtre transparente réalisée dans l'une des demi-coques 15a et 15b et/ou dans la poche souple 35. [142] Les demi-coques 15a et 15b sont par exemple montées avec un ajustement serré, éventuellement réversible, étant par exemple encliquetées et/ou collées l'une sur l'autre ou fixées autrement, étant par exemple réalisées dans une matière thermoplastique, opaque ou transparente. [143] La disposition de la cartouche amovible 15 en partie supérieure du dispositif permet de bénéficier d'un effet de gravité pour l'amenée du produit. [144] Le cas échéant, une cartouche d'un produit nettoyant peut être utilisée en remplacement d'une cartouche usuelle, pour nettoyer le dispositif, en particulier la sonotrode et la surface d'éjection. [145] Le dispositif peut être proposé à l'utilisateur, par exemple au sein d'un emballage commun, avec une ou plusieurs cartouches contenant un ou plusieurs produits à pulvériser et la cartouche de nettoyage ci-dessus. [146] La cartouche de nettoyage peut être rechargeable ou non. [147] La solution de nettoyage pourra être choisie parmi l'un des solvants de la composition cosmétique pour lui être compatible, et comporter par exemple de l'isododécane, une silicone volatile ou encore de l'alcool ou de l'eau. [148] Le dispositif peut comporter, le cas échéant, un système de reconnaissance de la cartouche, par exemple grâce à un palpeur électromécanique, à des contacts électriques ou à une puce RFID. [149] La connaissance par le dispositif 1 du contenu de la cartouche en place peut permettre d'adapter automatiquement des paramètres de fonctionnement au dispositif du produit à pulvériser, par exemple le débit de produit, la fréquence d'excitation, le débit d'air et/ou la température de l'air le cas échéant. [150] Le boîtier 2 loge une source d'énergie électrique 43, par exemple un ou plusieurs accumulateurs ou piles, et un circuit imprimé 45 portant les composants électroniques du dispositif 1. Ces composants assurent la génération de la tension nécessaire à la pulvérisation, le pilotage des différents éléments électriques et peuvent exécuter des fonctions annexes telles que par exemple le calcul de la quantité de produit restant à pulvériser, afin de signaler à l'utilisateur la nécessité de procéder au remplacement de la cartouche. [151] L'ouverture du boîtier 2 par séparation des demi-coques 2a et 2b peut être nécessaire pour remplacer les piles. En variante, l'accès au compartiment des piles peut se faire sans ouverture du boîtier, grâce à une trappe d'accès à ce compartiment. Le dispositif de pulvérisation 1 peut comporter, le cas échéant, un connecteur électrique permettant de recharger un accumulateur présent dans le boîtier. [152] Le boîtier 2 loge également un ensemble (encore appelé tête) de pulvérisation 50 ainsi qu'une pompe 53, cette dernière étant reliée d'une part à l'embout d'aspiration 40 et d'autre part à l'ensemble de pulvérisation 50 par un tube 55, qui est de préférence un conduit flexible. [153] La pompe 53 est par exemple du type péristaltique, comportant un moteur électrique 57 entraînant en rotation un ou plusieurs galets venant en appui sur le conduit flexible 55 pour pousser le produit vers l'ensemble de pulvérisation 50. Le débit de produit lors du fonctionnement de la pompe 53 va par exemple de 0,05 g/mn à 2g/mn. [154] Le cas échéant, le débit peut être réglable par l'utilisateur avec certaines valeurs préréglées. [155] Dans des variantes non illustrées, d'autres types de pompes sont utilisés, par exemple à engrenages, à membrane ou à piston. Une alimentation par gravité ou poche élastique rétractable peut encore être envisagée. [156] L'ensemble de pulvérisation 50 comporte, à l'arrière, un ventilateur 60, comme on peut le voir sur la figure 4, ce ventilateur 60 n'ayant pas été représenté sur la figure 5 dans un souci de clarté du dessin. [157] L'ensemble de pulvérisation 50 comporte également une buse 65 comportant un corps tubulaire, fermé à l'arrière par un bouchon 70 pourvu d'ouvertures 71 pour le passage de l'air soufflé par le ventilateur 60. [158] Le ventilateur 60 est par exemple fixé sur le bouchon 70, par exemple par des vis. [159] L'axe de rotation du ventilateur est par exemple confondu avec l'axe longitudinal de la buse 65. [160] Le débit d'air injecté dans la buse 65 par le ventilateur 60 est par exemple compris entre 4 et 7 m3/h. [161] L'air est aspiré par le ventilateur 60 à l'extérieur du boîtier 2 grâce aux ouïes 30. [162] Le ventilateur 60 peut fonctionner en permanence dès que l'utilisateur a allumé le dispositif grâce à l'interrupteur général 22 ou, en variante, seulement lorsque l'utilisateur déclenche la pulvérisation, en appuyant sur le bouton-poussoir 3. Dans un exemple, le fonctionnement du ventilateur peut se prolonger après la fin de la pulvérisation pendant une durée prédéfinie ou jusqu'à une nouvelle action de l'utilisateur sur le dispositif, afin de permettre à l'utilisateur de profiter de l'air soufflé pour accélérer le séchage du produit déposé sur la région à traiter. [163] Toujours dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, un cycle de pulvérisation commandé par une action sur le bouton-poussoir 3 comprend tout d'abord la mise en route du ventilateur, puis après un retard compris entre 300 et 800 ms par exemple, par exemple de 500ms environ, la tête de pulvérisation est excitée, puis après un nouveau retard, par exemple compris entre 300 et 800 ms, notamment de l'ordre de 500 ms, la pompe 53 est mise en marche. L'arrêt de la pulvérisation s'effectue lorsque le bouton-poussoir 3 est relâché, les étapes ci-dessus se succédant dans l'ordre inverse. [164] Le dispositif 1 comporte avantageusement un moyen de chauffage 200 de l'air soufflé vers la surface sur laquelle le spray est pulvérisé. Cela accélère le séchage du produit et le dispositif est ainsi plus confortable à utiliser. Cela peut également réchauffer la sonotrode et réduire la viscosité du produit, facilitant son écoulement et la pulvérisation. [165] Le moyen de chauffage 200 comporte par exemple une résistance chauffante électrique 210 qui peut être intégrée au ventilateur 60 ou placée en amont ou en aval du ventilateur, de préférence en amont, comme illustré à la figure 6. [166] Le moyen de chauffage 200 est par exemple fixé au ventilateur 60. [167] Dans un exemple, la résistance chauffante 210 est constituée d'un fil de Nichrome de 0,51 mm de diamètre et de 2,8 m de longueur, enroulé sous forme de ressort comme illustré à la figure 13, placé derrière le ventilateur 60, et alimenté avec une puissance de 36 W. Une telle résistance chauffante permet de produire un flux d'air à la température de 36°C à 10 cm de la surface d'éjection du produit. [168] La buse 65, le ventilateur 60 et le moyen de chauffage 200 peuvent être, avant même leur assemblage dans le boîtier 2, solidaires les uns aux autres. Ainsi, ces éléments peuvent constituer un ensemble monobloc facile à monter dans le boîtier 2. De tels éléments peuvent être disposés alignés les uns derrière les autres. L'alignement de ces éléments rend le dispositif relativement compact. [169] La température à laquelle l'air chaud sort de la buse 65 est par exemple comprise entre 30 et 40 °C, idéalement de 37°C environ. [170] La température de sortie de l'air peut être régulée, le cas échéant, grâce à la présence d'un capteur de température exposé au flux d'air chaud et d'une boucle de régulation électronique. [171] Le dispositif peut être agencé de manière à permettre à l'utilisateur de choisir entre un fonctionnement où l'air soufflé par le dispositif est chauffé et un fonctionnement où il ne l'est pas. [172] Ce choix peut s'effectuer par exemple grâce à un sélecteur actionnable par l'utilisateur, ce sélecteur étant par exemple commandé par une pression plus ou moins grande sur le bouton-poussoir déclenchant la pulvérisation. [173] Par exemple, une pression modérée sur le bouton-poussoir 3 déclenche la 15 pulvérisation avec soufflage d'air à température ambiante et une pression plus importante déclenche la pulvérisation avec soufflage d'air chaud. [174] Le dispositif de chauffage peut s'allumer en même temps que le ventilateur est mis en marche et s'éteindre en même temps également, ou les mises en marches respectives peuvent être différées dans le temps. 20 [175] Le dispositif de pulvérisation 1 peut être agencé pour passer dans un mode de veille en l'absence d'actionnement du bouton-poussoir 3 pendant une durée prédéfinie. Le retour au fonctionnement normal du dispositif peut alors nécessiter une pression sur le bouton-poussoir 3 ou l'actionnement de l'interrupteur général 22. [176] Le corps de la buse 65 est pourvu d'une ouverture latérale 75 pour le passage 25 du tube 55 d'alimentation en produit, et loge un support 78 qui maintient un transducteur piézoélectrique 80. [177] Ce dernier est mécaniquement couplé à une sonotrode 82 permettant d'amplifier les vibrations électromécaniques du transducteur 80, lesquelles sont radiales ou longitudinales, pour les transmettre à la surface d'éjection 4, cette dernière étant définie par 30 une collerette d'extrémité de la sonotrode 82. [178] Dans l'exemple considéré, celle-ci est usinée en aluminium mais d'autres matériaux, notamment d'autres métaux ou alliages, peuvent être utilisés. [179] La face arrière de la sonotrode 82 est collée au transducteur 80 mais la fixation pourrait encore s'effectuer autrement, notamment par des moyens mécaniques tels que vissage. [180] Le corps de la buse 65 est par exemple cylindrique de révolution et peut être 5 moulé dans une matière thermoplastique. [181] La buse 65 peut présente, à l'avant, une portion convergente 85, se terminant par une ouverture 90 de même axe X que celui de la sonotrode 82. Cette ouverture 90 est circulaire dans l'exemple considéré, de diamètre compris entre 14 et 20 mm, par exemple de l'ordre de 16 mm. 10 [182] La portion convergente 85 fait saillie dans un renfoncement 91 du boîtier 2, formé par l'assemblage des demi-coques 2a et 2b, le fond de ce renfoncement 98 définissant une ouverture 97 pouvant épouser localement la section extérieure de la buse 65. [183] Dans l'exemple illustré le flux d'air soufflé par la buse 65 n'est pas dévié par le 15 reste du boîtier, le renfoncement 91 étant suffisamment large. [184] L'air soufflé par le ventilateur 60 sort par l'ouverture 90 selon un flux d'air dirigé généralement selon l'axe X. [185] Comme on peut le voir sur la figure 6 notamment, la surface d'éjection 4 fait saillie par rapport au plan P de l'ouverture 90 d'une distance d. Le plan P de l'ouverture 20 90 est perpendiculaire à l'axe X. [186] La distance d est par exemple comprise entre 2 et 4 mm, mieux 2 à 3 mm, encore mieux 2,2 et 2,9 mm, notamment pour un diamètre de l'ouverture 90 de 16 mm environ. De telles valeurs permettent d'obtenir un spray relativement homogène avec peu de pertes à 5, voire 10 cm, de distance de la surface d'éjection 4. 25 [187] Une distance d hors de la plage ci-dessus peut conduire à une moins bonne homogénéité du spray, avec par exemple un manque central et/ou une tache de produit moins précise. [188] Le support 78, qui est par exemple moulé d'une seule pièce en une matière thermoplastique, comporte une portion 92 prévue pour s'emmancher à force dans la 30 lumière centrale 72 du bouchon 70, jusqu'à butée d'un épaulement 93 du support 78 contre la face intérieure 94 du bouchon 70. [189] Le support 78 comporte, à l'opposé de la portion de montage 92, des pattes 100 élastiquement déformables, par exemple au nombre de quatre, pourvues chacune d'une dent 101 à leur extrémité, permettant le maintien par encliquetage de la sonotrode 82 et du transducteur 80, comme illustré aux figures 5 et 6. [190] Le support 78, outre le maintien de la sonotrode, peut contribuer également à une bonne distribution du flux d'air à l'intérieur de la buse 65, tout autour de la sonotrode 82. [191] Le transducteur 80, qui présente une forme annulaire, est dans l'exemple considéré pris en sandwich entre d'une part un joint torique 101 et d'autre part la face arrière 112 de la sonotrode. [192] Un évidement 114 est réalisé dans la face arrière 112 pour le passage d'un premier fil d'alimentation électrique de la sonotrode, contactant la face du transducteur adjacente à la sonotrode 82. L'autre face est reliée électriquement à un deuxième fil d'alimentation. [193] Hormis l'évidement 114, la sonotrode 82 est dans l'exemple considéré symétrique de révolution autour de l'axe X. [194] Différents transducteurs peuvent être utilisés. Un transducteur 80 comportant une céramique piézoélectrique convenant à l'invention est par exemple celui commercialisé par la société Ferroperm sous la référence 26132. Il s'agit d'une céramique piezoélectrique PZ26 en forme d'anneau de diamètre extérieur 20mm, diamètre intérieur 3,8mm et d'épaisseur 2mm. [195] Le joint torique 110 repose sur un épaulement 116 du support 78, comme on peut le voir sur la figure 6 et le transducteur 80 appuie par sa face opposée à la sonotrode 82 sur le joint 110, à proximité de son bord radialement extérieur. [196] Le joint 110 permet un montage sans jeu de la sonotrode 82 et du transducteur 80 sur le support 78. [197] La sonotrode 82 comporte, à l'arrière, un premier tronçon cylindrique élargi 120, définissant un épaulement 125 sur lequel les dents 101 peuvent s'accrocher. [198] La sonotrode 82 se prolonge vers l'avant, au-delà de l'épaulement 125, par une portion tronconique 130 qui se raccorde, par un congé 131, à un deuxième tronçon cylindrique 132, d'axe X. Ce tronçon cylindrique 132 se raccorde par un congé 134 à une collerette d'extrémité 140 dont la face frontale, généralement perpendiculaire à l'axe X, définit la surface d'éjection 4 du produit. [199] Le diamètre D du premier tronçon cylindrique 120 est par exemple compris entre 18 et 22 mm, et vaut par The thickness of the end flange is about 3 mm for a diameter of about 5 cm, which makes the spraying device relatively bulky. [14] The spraying of a cosmetic product on keratin materials must satisfy a number of constraints: [15] first of all, the spray must be precise and as homogeneous as possible so as to facilitate the spraying operation and allow, if necessary, regular makeup. In particular, it may be desirable for the stain formed by the sprayed product to be without pronounced central deficiency, related to the presence of the sonotrode in the vector air stream, [16] - the particle size of the spray must meet the standards. sanitary, with little or no fine particles. [17] - the product flow must be sufficient in order not to render the spraying operation too long and uncomfortable, [18] - the spraying device must be able to adapt to products having viscosities which may vary according to the formulations, [19] - the device must be ergonomic, have sufficient autonomy, be easy to handle and reliable, [20] - the spray head must not become clogged easily and remain easy to clean, if necessary [ 21] - the operation must be carried out without clogging of the device by an excessive and undesired accumulation of product in an area of the device, [22] - finally, the cost of the device must remain compatible with a wide diffusion in the public. [23] The invention aims to further improve the spray heads for spraying a product, especially on human keratin materials. [24] According to a first aspect, the subject of the invention is a device for spraying a cosmetic or dermatological product, comprising: [25] - an air-blowing nozzle, [26] - a sonotrode defining a product ejection surface of the product, this ejection surface being disposed in front of the nozzle, so that the ejected particles are driven by the air flow exiting the nozzle. [27] Such a device offers a satisfactory spray quality. [28] The ejection surface may be spaced from the nozzle by a distance d of at least 2 mm along the longitudinal axis of the device. [29] The distance d may be less than or equal to 3.2 mm. [30] The distance d may be between 2.2 mm and 2.9 mm, more preferably 2.4 mm and 2.6 mm. [31] The device may include a housing defining a gripping surface for the user. [32] The case may have two associated half-shells. [33] The device may include a housing for receiving a cartridge containing the product to be sprayed. This unit can open up. [34] The housing may have a recess extending around the nozzle. [35] The nozzle may comprise a tubular body, in particular cylindrical of revolution, guiding the air blown. [36] The section offered to the passage of air at the exit of the nozzle, especially around the sonotrode, may be between 160 mm2 and 190 mm2. [37] The air outlet of the nozzle may be circular. [38] The diameter of the outlet orifice may be between 14 and 18 mm, in particular 16 mm. [39] The ejection surface may be defined by an end flange of the sonotrode. The outer diameter of the end flange can be between 7 and [40] 13 mm [41] The end flange can be connected to a cylindrical section of revolution of the sonotrode. [42] The cylindrical section can be connected to a frustoconical section converging towards the end flange. [43] The nozzle may comprise a convergent portion. [44] The edge of the converging portion may define the air outlet orifice of the nozzle. [45] The ejection surface may be fed by an interior channel to the sonotrode, which may be unique. [46] The device may include a pump to bring the product to the ejection surface. [47] The product delivery channel may have a narrowed section portion. [48] The narrowed section can slow the flow of the product and improve the performance of the spray. The narrowed portion may in particular allow to obtain a relatively homogeneous spray. [49] The presence of the narrowed portion facilitates the manufacture of the rest of the channel, which may have a relatively large section, which limits the pressure losses. [50] The narrowed portion can provide some capillary restraint in the absence of use of the device and reduces the exchange with air. The use of a shutter for the supply channel can be avoided. [51] The invention is applicable to many cosmetic or dermatological products, for example a foundation, a self-tanner, a lotion for the body or face, a product containing a styling agent, a sunscreen product . [52] By styling agent is meant any ingredient of a hair composition, especially any polymer, whose function is to provide cohesion to a set of hair, by the deposition of a material limiting their relative movements. [53] Any styling agent known as such can be used in the field of hair treatments, as well as, of course, mixtures containing several of these agents. [54] Cationic, anionic, amphoteric and nonionic styling agents are conventionally distinguished. [55] The styling agent is preferably chosen from silicone or non-silicone polyurethanes, linear sulphonic polyesters, branched block acrylic copolymers and octyl acrylamide / acrylates / butylaminoethyl methacrylate copolymers. [56] Thus, particularly preferred styling agents can thus be selected from NATIONAL STARCH AMMOMER, BASF LUVISET Si Pur, NOVEON FIXATE G100, CHIMEX PW MEXOMER, EASTMAN AQ 55S. [57] The pulverized product may have a viscosity greater than or equal to 0.1 mPaS, better still greater than or equal to 1 mPaS, better still between 10 mPaS and 500 mPaS, in particular between 20 and 150 mPaS, or even 50 mPaS and 100 mPaS. [58] The viscosity can be measured in the case of a composition such as an oil, for example, at 25 ° C. with a Haake RS 600 rheometer with imposed constraints marketed by the company Thermo Rhéo equipped with a mobile of cone geometry 60/1 ° type (60 mm for an angle of 1 °). We impose a stress ramp ranging from 0 to 1000 Pa for 100 seconds. The rheogram representing the evolution of the viscosity is then plotted as a function of the shear rate. The rheogram has a plateau with low values of shear rate (called Newtonian plateau), this plateau corresponds to a stable value of the viscosity which is the viscosity of the composition thus determined. [59] The viscosity can be measured, in the case of a composition such as a foundation for example, at 25 ° C., with a Rhéomat 180 viscometer equipped with the mobile MKR2 and measuring cup MB-R2 of a volume of 60 ml, at a rotation speed of 200 min-1, the measurement being carried out after 10 minutes of rotation (time at which a stabilization of the viscosity and the speed of rotation of the mobile) is observed. [60] The sonotrode is coupled to a transducer for transforming electrical energy into ultrasonic vibrations. The resonance frequency of the sonotrode is preferably as close as possible to that of the transducer. Coupling can be effected for example by gluing or screwing. [61] The product particles are advantageously driven to the region to be treated by a flow of air produced by at least one fan. The air flow is for example between 4 and 7 m3 / h, better between 5.5 and 6.5 m3 / h. [62] In an exemplary embodiment, the narrowed portion opens on the ejection surface. The narrowed portion may have a constant cross section over a distance of at least 1 mm and less than or equal to 10 mm. The length of the narrowed portion is for example less than or equal to 7 mm, better between 1 mm and 5 mm, being for example 2.5 mm. The narrowed portion may have a constant cross section from the end where it opens on the ejection surface to the opposite end. [63] The narrowed portion advantageously has a circular cross section, which facilitates its realization. [64] The channel may have a circular cross section along its entire length. [65] The channel is advantageously rectilinear, with the same longitudinal axis as the sonotrode. The narrowed portion may have a smaller cross section less than or equal to 0.8 mm 2. The narrowed portion may in particular have a diameter less than or equal to 1 mm, for example between 0.4 mm and 0.8 mm, preferably close to 0.6 mm. [66] The channel may have a larger cross section greater than or equal to 0.8 mm2. [67] The channel may have, outside the narrowed portion, a diameter of between 1 mm and 2 mm, for example close to 1.5 mm, or even greater, especially when the transducer is fixed by bolting on the sonotrode. [68] The tapered portion length / total length ratio of the sonotrode canal can range from 0.04 to 0.4. [69] The widest cross-sectional area ratio of the channel / narrowest section of the channel may be between 1 and 25, especially between 4 and 10, for example between 6 and 6.5. [70] The channel may feed the ejection surface through a single outlet, which may be located centrally of the ejection surface. [71] The sonotrode can be made monolithically with a connector to a product supply tube of the channel. This feed tube may be a flexible conduit, which allows the use of the conduit within a peristaltic pump. The connection of the channel to the supply duct can still be done differently, for example by means of a nozzle inserted into the sonotrode. [72] The transducer may be traversed by the tip, having for example an annular shape. [73] The outer diameter of the end flange is for example between 7 and 13 mm, better 8 and 12 mm, more preferably 9 and 11 mm, preferably close to 10 mm. Good results can be obtained, in an exemplary embodiment, with a diameter of 10 mm for the end flange and a minimum thickness of 0.5 mm for the collar, for a frequency of 100 kHz 10%. [74] The peripheral annular range of the collar where the thickness of the flange is relatively small, especially less than or equal to 0.6 mm, may have a width, measured radially greater than or equal to 0.2 mm, for example of 0.2 mm to 2 mm. [75] The end flange may have an annular range of 0.5 mm in thickness which extends over a radially measured width of at least 0. 5 mm. [76] The flange can, during oscillations, deform by changing the shape of the ejection surface, which can for example pass from plane at rest to concave or convex forward. The amplitude of deflection forwards or backwards may be greater than or equal to 5 m with respect to rest, being for example between 5 m and 25 m with respect to rest, ie a total amplitude of 10 to 50 m . [77] The minimum thickness of the end flange in the particle ejection region of the product is, for example, between 0.4 and 0.6 mm, more preferably 0.45 and 0.55 m, preferably 0.5 mm. [78] The ejection of the droplets of product can take place all around the circumference of the end flange, which contributes to obtaining a homogeneous spray. [79] The sonotrode may have a portion whose outer cross section decreases towards the ejection surface, in particular a frustoconical portion. The angle at the top of this frustoconical portion may be between 10 ° and 45 °, in particular be 30 °. [80] The sonotrode may have a cylindrical portion of revolution, as mentioned above. The decreasing outer section portion may be connected to this cylindrical portion of revolution, the cylindrical portion of revolution being intermediate between the decreasing section portion, in particular frustoconical, and the end collar. [81] The outer diameter of the cylindrical portion of revolution is for example between 4 and 7 mm, in particular may be close to 5.5 mm. [82] The length of the cylindrical portion of revolution is for example between 3 and 5 mm. [83] The ratio transducer diameter / diameter of the cylindrical portion may be less than or equal to 4.5, more preferably 4, more preferably 3.7 and preferably greater than or equal to 3, more preferably between 3.5 and 3.7, and / or [84] the ratio of the diameter of the flange / diameter of the cylindrical portion may be between 7/6 and 13/4, and / or [85] the ratio of the flange diameter / thickness of the flange. flange can be between 70/6, for example 12, and 130/4, for example 32. [86] The flange may have a larger transverse dimension less than or equal to X / 4, where X is the wavelength in the sonotrode material of the ultrasonic wave. [87] The length of the different portions of the sonotrode is preferably chosen according to the nominal frequency at which the sonotrode is intended to resonate, the ejection surface to preferably be substantially at a belly vibrations. [88] The distance between the ejection face and the transducer as well as the diameter of the end flange may depend on the wavelength X = c / f, where c is the speed of sound in the material at the end. temperature of use, and f the frequency. [89] The length of the sonotrode, between the face of the sonotrode in contact with a transducer used to vibrate the sonotrode and the ejection surface may be less than or equal to x, for example of the order of X / 2. [90] The sonotrode may be machined, being preferably made of metal, in particular aluminum or aluminum alloy, titanium or its alloys, stainless steel, for example stainless steel 316 [91] The excitation frequency of the transducer is included for example between 30 and 200 kHz. For example, the excitation frequency may be of the order of 100 kHz 10%. [92] The average particle size of the spray depends on the frequency and the rheological characteristics of the fluid to be sprayed. The average size is, in an exemplary implementation of the invention, between 20 and 25 m, especially at a frequency of 100 kHz. [93] The level of fine particles smaller than 10 m may be less than%. [94] The invention further relates, in another aspect, a device for conditioning and spraying a cosmetic or dermatological product, comprising a head as defined above. [95] This device may comprise a container containing the product to be sprayed. This product may be a care or make-up product, especially a foundation or a product comprising a styling agent, a self-tanning agent or a sunscreen composition. [96] The container may be in the form of a removable cartridge. [97] The product may be contained in a flexible pouch. [98] The device may comprise a housing with, in particular in the upper part, a housing for receiving the aforementioned cartridge. [99] The air flow directed to the keratin materials may be heated or cooled as required. [100] In an exemplary implementation of the invention, the spraying is triggered by an action of the user on a control member such as a push button for example. [101] Once a spraying cycle is triggered, a spraying sequence with the following steps can take place: [102] i) starting a fan creating a drive air stream of the particles of product, [103] ii) after a predefined delay, vibrating the sonotrode by a transducer, [104] iii) after a new delay, starting a pump supplying the sonotrode product. [105] At the end of the spraying cycle, the shutdown of the device may successively include stopping the pump, stopping the transducer, and stopping the fan. Another object of the invention is, according to another of its aspects, a spraying device comprising a nozzle, a support disposed inside the nozzle, a sonotrode coupled to a transducer, fixed by snapping on the support. , with the interposition of a joint between a shoulder of the support and a shoulder of the sonotrode. [107] This aspect of the invention facilitates the mounting of the sonotrode in the device. Another object of the invention is, according to another of its aspects, a spraying device comprising a sonotrode, an annular-shaped transducer coupled to the sonotrode, the latter being made monolithically with a tip on which is inserted a feed tube of product to be sprayed. This aspect of the invention facilitates the construction of the device. Another object of the invention is, according to another of its aspects, a cosmetic treatment method, for example skin, especially makeup, or hair treatment, comprising the step of: [110] spraying a cosmetic product on the human keratin materials concerned, using a spraying device as defined above. [111] The invention will be better understood on reading the following detailed description, non-limiting examples of implementation thereof, and on examining the appended drawing, in which: [112] FIG. 1 schematically represents, in elevation, an example of a spraying device produced in accordance with the invention, FIG. 2 represents the device of FIG. 1 with the product cartridge in place, ready to spray. , [114] - Figure 3 shows the device of Figure 1 with the access door to the receiving housing of the open cartridge, waiting for the introduction of the cartridge on the housing, [115] - the figure 4 is a schematic and partial view, in exploded perspective, of the device of FIGS. 1 to 3, [116]; FIG. 5 is a perspective view, in a schematic and partial manner, of the spray assembly, [117]; FIG. is a longitudinal section, schematic and partial, of the spray assembly of FIG. 5, [118] - FIG. 7 represents in isolation the support of the transducer, [119] - FIG. 8 represents in isolation, in perspective, the sonotrode, [120] FIG. 9 is a elevation view of the sonotrode, [121] - Figure 10 is a longitudinal section of the sonotrode, according to XX of Figure 9, [122] - Figure 11 shows in perspective an alternative embodiment of the sonotrode, [123] FIG. 12 is a diagrammatic and partial longitudinal section of a spray head comprising the sonotrode of FIG. 11, and [124] FIG. 13 schematically represents, in perspective, the heating resistance of the heating device. [125] The spraying device 1 shown in Figures 1 to 3 comprises a housing 2 manipulated by the user to spray a product on the skin or other human keratin materials, such as lips or hair. [126] The housing 2 carries in the rear, in the example, a push button 3 15 which allows the user, pressing on it, to trigger the spray. This push button 3 could alternatively be located elsewhere and replaced by a trigger or a touch sensor, for example. [127] The device 1 comprises at the front, as can be seen in Figure 2 in particular, a surface 4 for ejection of the product particles. This surface may be oriented towards the region to be treated, in use, so as to allow the product particles to deposit on that region. [128] The housing 2 comprises in the example considered a protective cover 12 can be folded down in front of the ejection surface 4 in the absence of use. This cover 12 is for example articulated on the body of the housing, between a lowered position where it covers the ejection surface 4 and a raised position. In an alternative embodiment, the housing is devoid of a protective cover or the latter is mounted otherwise in the housing. [129] The cover 12 may extend in continuity with the outer surface of the housing 2, in the folded position. [130] The housing 2 can accommodate a cartridge 15 containing the product to be sprayed, this cartridge 15 being inserted into a housing 17 of the housing 2. [131] As can be seen in Figure 3, this housing 17 can be closed in the absence of use by a shutter 18. [132] In the example illustrated, the housing 17 is open upwards. [133] The shutter 18 may be slidably mounted on the housing 2. In variants not shown, the housing 17 is arranged otherwise on the housing. [134] The product contained in the cartridge 15 is for example a foundation, a self-tanner, a body or face lotion or a product containing a styling agent. [135] The capacity of the cartridge is for example between 1ml and 100ml, better between 5m1 and 20m1, including 10ml. [136] In a variant not shown, the device 1 can receive several cartridges containing different products or a cartridge containing several products, with a means for selecting the product to be sprayed, or alternatively a means for adjusting the proportion of the product. one product relative to the other in the pulverized mixture. Where appropriate, the same cartridge may contain several products with a means of selecting the product to be sprayed or adjusting the proportion of the different products in the spray mixture. [137] The housing 2 comprises at the front, in the example considered, a general on / off switch 22 and an indicator 23 serving as an operational indicator. The casing 2 comprises, on the sides, air intake openings 30. [138] It can be seen in FIG. 4 that the housing body 2 can be formed by assembling two half-shells 2a and 2b. The latter are for example mounted with a tight fit, possibly reversible, being for example snapped onto one another and / or held by screws. These half-shells 2a and 2b are for example made by molding a thermoplastic material. [139] The cartridge 15 may comprise two half-shells 15a and 15b which are joined around a flexible bag 35 containing the product to be sprayed. This pocket 35 is for example heat-sealed on a connection piece 38 intended to be engaged on a suction tip 40 present in the housing 17. In such a case, these tips can associate to define a reversible connection, for example of the male / female type. [140] The use of a flexible pouch 35 allows product removal without air intake in the pocket. Alternatively, the cartridge may contain a reservoir other than a flexible bag, for example a tank with a moving bottom. [141] The cartridge may comprise, in an alternative embodiment, a visual indicator of the degree of emptying, for example a transparent window made in one of the half-shells 15a and 15b and / or in the flexible bag 35. [142] The half-shells 15a and 15b are for example mounted with a tight fit, possibly reversible, being for example snapped and / or glued to one another or otherwise fixed, being for example made of a thermoplastic material, opaque or transparent. [143] The arrangement of the removable cartridge 15 in the upper part of the device allows to benefit from a gravity effect for the supply of the product. [144] Where appropriate, a cartridge of a cleaning product may be used instead of a conventional cartridge to clean the device, in particular the sonotrode and the ejection surface. [145] The device may be offered to the user, for example within a common package, with one or more cartridges containing one or more products to be sprayed and the cleaning cartridge above. [146] The cleaning cartridge can be refillable or not. [147] The cleaning solution may be selected from one of the solvents of the cosmetic composition to be compatible therewith, and comprise for example isododecane, a volatile silicone or even alcohol or water. [148] The device may comprise, where appropriate, a system for recognizing the cartridge, for example by means of an electromechanical probe, electrical contacts or an RFID chip. [149] The knowledge by the device 1 of the contents of the cartridge in place can make it possible to automatically adapt operating parameters to the device of the product to be sprayed, for example the product flow rate, the excitation frequency, the flow rate of air and / or air temperature where applicable. [150] The housing 2 houses a source of electrical energy 43, for example one or more accumulators or batteries, and a printed circuit board 45 carrying the electronic components of the device 1. These components provide the generation of the voltage required for spraying, the control of the various electrical elements and can perform ancillary functions such as for example the calculation of the quantity of product remaining to be sprayed, in order to signal to the user the need to replace the cartridge. [151] The opening of the housing 2 by separation of the half-shells 2a and 2b may be necessary to replace the batteries. Alternatively, access to the battery compartment can be done without opening the housing, through an access door to this compartment. The spraying device 1 may comprise, if necessary, an electrical connector for recharging an accumulator present in the housing. [152] The housing 2 also houses a set (also called head) of spray 50 and a pump 53, the latter being connected firstly to the suction nozzle 40 and secondly to all 50 by a tube 55, which is preferably a flexible conduit. [153] The pump 53 is for example of the peristaltic type, comprising an electric motor 57 driving in rotation one or more rollers bearing on the flexible conduit 55 to push the product towards the spray assembly 50. The flow rate of the product during the operation of the pump 53 is, for example, from 0.05 g / min to 2 g / min. [154] Where applicable, the flow rate may be adjustable by the user with certain preset values. [155] In non-illustrated variants, other types of pumps are used, for example geared, diaphragm or piston. A gravity feed or retractable elastic bag can still be considered. [156] The spray assembly 50 comprises, at the rear, a fan 60, as can be seen in FIG. 4, this fan 60 having not been shown in FIG. 5 for the sake of clarity of the drawing. . [157] The spray assembly 50 also comprises a nozzle 65 comprising a tubular body, closed at the rear by a plug 70 provided with openings 71 for the passage of the air blown by the fan 60. [158] The fan 60 is for example fixed on the plug 70, for example by screws. [159] The axis of rotation of the fan is for example merged with the longitudinal axis of the nozzle 65. [160] The air flow injected into the nozzle 65 by the fan 60 is for example between 4 and 7 m3 / h. [161] The air is sucked by the fan 60 outside the housing 2 through the gills 30. [162] The fan 60 can operate continuously as soon as the user has switched on the device by means of the main switch 22 or, alternatively, only when the user triggers the spraying, by pressing the push-button 3. In one example, the operation of the fan may extend after the end of the spraying for a predefined period of time or until a new action of the user on the device, to allow the user to take advantage of the blown air to accelerate the drying of the deposited product on the region to be treated. [163] Still in an exemplary implementation of the invention, a spraying cycle controlled by an action on the push button 3 comprises first of all the startup of the fan, then after a delay of between 300 and 800 ms for example, for example about 500ms, the spray head is excited, then after a new delay, for example between 300 and 800 ms, in particular of the order of 500 ms, the pump 53 is turned on. The stop of the spraying is carried out when the push-button 3 is released, the above steps succeeding one another in the reverse order. [164] The device 1 advantageously comprises a heating means 200 of the air blown towards the surface on which the spray is sprayed. This speeds up the drying of the product and the device is thus more comfortable to use. It can also heat up the sonotrode and reduce the viscosity of the product, facilitating its flow and spraying. [165] The heating means 200 comprises for example an electric heating resistor 210 which can be integrated in the fan 60 or placed upstream or downstream of the fan, preferably upstream, as shown in FIG. 6. [166] The heating means 200 is for example attached to the fan 60. [167] In one example, the heating resistor 210 consists of a Nichrome wire 0.51 mm in diameter and 2.8 m in length, wound in the form of a spring as illustrated in FIG. 13, placed behind the fan 60, and powered with a power of 36 W. Such a heating resistor makes it possible to produce a flow of air at a temperature of 36 ° C. to 10 cm from the product ejection surface. [168] The nozzle 65, the fan 60 and the heating means 200 can be, even before their assembly in the housing 2, integral with each other. Thus, these elements can constitute a one-piece assembly easy to mount in the housing 2. Such elements can be arranged aligned one behind the other. The alignment of these elements makes the device relatively compact. [169] The temperature at which the hot air exits the nozzle 65 is for example between 30 and 40 ° C, ideally about 37 ° C. [170] The air outlet temperature can be regulated, if necessary, by the presence of a temperature sensor exposed to the hot air flow and an electronic control loop. [171] The device may be arranged to allow the user to choose between an operation where the air blown by the device is heated and an operation where it is not. [172] This choice can be made for example by a selector actuated by the user, this selector being for example controlled by a greater or lesser pressure on the push button triggering the spray. [173] For example, a moderate pressure on the push-button 3 triggers the air blast at room temperature and a higher pressure triggers the hot-air spraying. [174] The heater may come on at the same time that the fan is turned on and off at the same time, or the respective starts may be delayed in time. [175] The spraying device 1 can be arranged to enter a standby mode in the absence of actuation of the push-button 3 for a predefined duration. The return to normal operation of the device may then require pressing the push button 3 or the actuation of the main switch 22. [176] The body of the nozzle 65 is provided with a lateral opening 75 for the passage 25 of the product supply tube 55, and houses a support 78 which holds a piezoelectric transducer 80. [177] The latter is mechanically coupled to a sonotrode 82 for amplifying the electromechanical vibrations of the transducer 80, which are radial or longitudinal, to transmit them to the ejection surface 4, the latter being defined by a flange. end of the sonotrode 82. [178] In the example under consideration, the latter is machined from aluminum, but other materials, in particular other metals or alloys, may be used. [179] The rear face of the sonotrode 82 is glued to the transducer 80 but the attachment could still be done otherwise, including by mechanical means such as screwing. [180] The body of the nozzle 65 is, for example, cylindrical in revolution and may be molded in a thermoplastic material. [181] The nozzle 65 may present, at the front, a convergent portion 85, ending in an opening 90 of the same axis X as that of the sonotrode 82. This opening 90 is circular in the example, with a diameter of between 14 and 20 mm, for example of the order of 16 mm. [182] The convergent portion 85 protrudes into a recess 91 of the housing 2, formed by the assembly of the half-shells 2a and 2b, the bottom of this recess 98 defining an opening 97 which can locally marry the outer section of the nozzle 65. [183] In the example shown, the flow of air blown by the nozzle 65 is not deflected by the rest of the housing, the recess 91 being sufficiently wide. [184] The air blown by the fan 60 exits through the opening 90 in a flow of air directed generally along the axis X. [185] As can be seen in Figure 6 in particular, the ejection surface 4 protrudes from the plane P of the aperture 90 by a distance d. The plane P of the aperture 90 is perpendicular to the X axis. [186] The distance d is for example between 2 and 4 mm, better 2 to 3 mm, even better 2.2 and 2.9 mm, especially for a diameter of the aperture 90 of about 16 mm. Such values make it possible to obtain a relatively homogeneous spray with few losses at 5 or 10 cm away from the ejection surface 4. [187] A distance d out of the above range may lead to a poorer homogeneity of the spray, with for example a central miss and / or a less accurate product spot. The support 78, which is for example molded in one piece from a thermoplastic material, comprises a portion 92 intended to be force-fitted into the central lumen 72 of the stopper 70, up to the stop of a shoulder 93 of the support 78 against the inner face 94 of the plug 70. [189] The support 78 comprises, opposite the mounting portion 92, tabs 100 that are elastically deformable, for example four in number, each provided with a tooth 101 at their end, allowing snap-fastening to be maintained. sonotrode 82 and transducer 80, as shown in Figures 5 and 6. [190] The support 78, in addition to maintaining the sonotrode, can also contribute to a good distribution of the air flow inside the nozzle 65, all around the sonotrode 82. [191] The transducer 80, which has an annular shape, is in the example considered sandwiched between on the one hand an O-ring 101 and on the other hand the rear face 112 of the sonotrode. [192] A recess 114 is made in the rear face 112 for the passage of a first sonotrode electrical supply wire, contacting the transducer face adjacent to the sonotrode 82. The other side is electrically connected to a second power wire. [193] Apart from the recess 114, the sonotrode 82 is in the example considered symmetrical of revolution about the axis X. [194] Different transducers can be used. A transducer 80 comprising a piezoelectric ceramic that is suitable for the invention is, for example, the one marketed by Ferroperm under the reference 26132. This is a piezoelectric ceramic PZ26 ring-shaped outer diameter 20mm, inner diameter 3.8mm and thickness 2mm. [195] The O-ring 110 rests on a shoulder 116 of the support 78, as can be seen in FIG. 6 and the transducer 80 bears, by its face opposite the sonotrode 82 on the seal 110, near its radially outer edge. . [196] The seal 110 allows play-free mounting of the sonotrode 82 and the transducer 80 on the support 78. [197] The sonotrode 82 has, at the rear, a first enlarged cylindrical section 120, defining a shoulder 125 on which the teeth 101 can catch. [198] The sonotrode 82 extends forward, beyond the shoulder 125, by a frustoconical portion 130 which is connected, by a leave 131, to a second cylindrical section 132, of axis X. This cylindrical section 132 is connected by a fillet 134 to an end flange 140 whose front face, generally perpendicular to the axis X, defines the ejection surface 4 of the product. [199] The diameter D of the first cylindrical section 120 is for example between 18 and 22 mm, and is
exemple 20 mm. Ce diamètre D correspond par exemple sensiblement au plus grand diamètre du transducteur 80. Dans une variante, le transducteur 80 présente un diamètre de 15 mm. [200] La longueur lo du tronçon cylindrique 120 est par exemple comprise entre 1,5 et 5,5 mm, et vaut par exemple 3,5 mm. [201] Le plus grand diamètre D2 de la portion tronconique 130 est par exemple compris entre 15,5 mm et 19,5 mm et vaut par exemple 17,5 mm et le plus petit diamètre D3 de la portion tronconique 130 est par exemple compris entre 8 et 12 mm, et vaut par exemple 10 mm. L'angle a au sommet de la portion tronconique 130 est de 30° dans l'exemple illustré. [202] Le rayon de courbure du congé 131 est par exemple compris entre 2 et 3 mm et 15 vaut 2,5 mm dans l'exemple illustré et celui du congé 134 est par exemple compris entre 1 et 2 mm et vaut 1,5 mm dans l'exemple illustré. [203] La distance h entre l'épaulement 125 et la surface d'éjection 4, mesurée selon l'axe X, est par exemple comprise entre 13 et 17 mm et vaut par exemple 14.9 mm dans l'exemple illustré. 20 [204] La distance 12 entre le sommet de la portion tronconique 130 et la surface d'éjection 4 est par exemple comprise entre 7 et 10 mm et vaut 8,4 mm dans l'exemple illustré. [205] La distance 13 entre l'extrémité arrière du deuxième tronçon cylindrique 132 et la surface d'éjection 4 est par exemple comprise entre 4 et 8 mm et vaut 5,9 mm dans 25 l'exemple illustré. [206] La distance 14 entre l'extrémité avant du deuxième tronçon cylindrique 132 et la surface d'éjection 4 est par exemple comprise entre 1,5mm et 2,5 mm et vaut 2 mm dans l'exemple illustré. [207] Le diamètre DI du deuxième tronçon cylindrique 132 est par exemple compris 30 entre 4 et 6 mm et vaut 5,5 mm dans l'exemple illustré et l'épaisseur e de la collerette d'extrémité 140, mesurée selon l'axe X à proximité de son bord radialement extérieur, est par exemple compris entre 0,4 et 0,6 mm et vaut 0,5 mm dans l'exemple illustré. [208] Le diamètre D7 de la collerette d'extrémité est par exemple compris entre 7 et l3mm, étant de 10 mm dans l'exemple considéré. [209] La face arrière de la collerette d'extrémité 140 se termine, dans l'exemple considéré, perpendiculairement à l'axe X. [210] L'épaisseur de la collerette peut être constante à partir de sa périphérie sur une plage annulaire de largeur Ar, mesurée radialement, comprise entre 0.2 et 2 mm, étant de 0.5 mm dans l'exemple condidéré. [211] Le ratio D7/DI est par exemple compris entre 7/6 et 13/4 et le ratio D7/e entre 70/6 et 130/4. [212] L'invention n'est pas limitée à la forme de collerette d'extrémité exemplifiée sur le dessin et d'autres formes sont possibles, par exemple une forme elliptique. Dans ce cas, le terme diamètre se rapporte à celui du cercle circonscrit à la collerette. [213] La sonotrode 82 est réalisée dans l'exemple considéré avec, à l'arrière, un embout 150 de raccordement au conduit d'alimentation 55, l'embout 150 étant par exemple monolithique, réalisé par usinage avec le reste de la sonotrode 82. Le tube 55 est par exemple inséré à force sur l'embout 150. [214] Un canal 160 d'alimentation en produit traverse la sonotrode 82 selon l'axe X. Une première portion 160a du canal 160 s'étend avec un diamètre intérieur constant, depuis l'extrémité inférieure 162 de l'embout 150 jusqu'à un point 165 situé au sein du deuxième tronçon cylindrique 132, où cette portion 160a il se raccorde à une portion rétrécie 160b par un alésage tronconique 160c. [215] Le diamètre intérieur D5 du canal 160, sur sa portion 160a de plus grand diamètre, est par exemple compris entre 1 et 3 mm et vaut 1,5 mm dans l'exemple illustré, et le diamètre D6 de la portion rétrécie 160b est par exemple compris entre 0,4 mm et 0,8 mm et vaut de préférence 0,6 mm. [216] La présence de la portion 160a de plus grand diamètre facilite l'usinage du canal 160 et permet de ne pas générer une perte de charge excessive. La présence de la portion rétrécie 160b conduit à des performances supérieures quant à la qualité du spray formé. [217] La longueur 17 de la portion rétrécie 160b, mesurée selon l'axe X, est par exemple comprise entre 2 et 3 mm et vaut par exemple 5 mm. [218] Le transducteur 80 est excité par exemple à une fréquence comprise entre 30 et 200 kHz, mieux 60 et 200 kHz, et la pompe 53 délivre à la surface d'éjection 4, par l'intermédiaire du canal 160 traversant la sonotrode 80, le produit à pulvériser. [219] La fréquence s'excitation du transducteur 80 peut être constante, ou mieux, asservie de façon à obtenir le maximum d'amplitude de vibration de la surface d'éjection et d'efficacité de pulvérisation. [220] Les composants électroniques du dispositif peuvent comporter un circuit électronique assurant cette fonction, de façon conventionnelle. [221] Le fonctionnement de la pompe 53 peut comporter, le cas échéant, à la fin de la pulvérisation, une inversion du sens de rotation du moteur pendant un court instant, afin de réaspirer le produit présent dans le canal et réduire le risque de séchage et de bouchage du canal. [222] Lors de l'application d'une tension électrique au transducteur 80 grâce à ces premier et deuxième fils d'alimentation, le transducteur 80 vibre dans l'exemple considéré radialement par rapport à l'axe X. Les vibrations ainsi générées se propagent avec une amplification de l'amplitude dans la sonotrode 82 jusqu'à la surface d'éjection 4, qui vibre axialement en fléchissant. [223] Sous l'effet des vibrations, la collerette d'extrémité 140 se déforme, et les oscillations de la collerette 140 provoquent l'éjection de gouttelettes de produit sur toute sa 20 circonférence. [224] La taille moyenne des gouttelettes émises est par exemple comprise entre 20 et 30 m. [225] Les gouttelettes de produit éjectées sont entraînées par le flux de l'air sortant de l'ouverture 90 vers la surface à traiter, et atteignant cette surface sous forme de 25 gouttelettes. [226] Le débit de produit est par exemple compris entre 0.5 g/mn et 10 g/mn en fonction de la viscosité du produit à nébuliser. [227] Un dispositif selon l'invention peut permettre de former, dans un exemple, une tache de produit de 40 mm environ, pleine et homogène, sur la région à traiter. 30 [228] Dans l'exemple de la figure 10, les valeurs particulières des dimensions de la sonotrode ont été données pour une fréquence f de 100 kHz ; [229] Pour une fréquence différente f', les dimensions peuvent être modifiées d'un facteur f/f', en première approche. [230] On a représenté à la figure 11 une variante de réalisation de la sonotrode, prévue pour fonctionner à une fréquence de 60 kHz. Cette sonotrode diffère de celle illustrée à la figure 10 par ses dimensions et par la forme du corps 290 situé en arrière de la portion cylindrique 132. [231] La sonotrode comporte un filetage intérieur 220 qui permet la fixation d'un boulon 250 de maintien d'un générateur de vibrations, composé par exemple de deux céramiques piézoélectriques 280 montées tête bêche. [232] La longueur 17 de la portion rétrécie 160c fait par exemple 3,5 mm. La longueur de la surface cylindrique 225 depuis la face d'extrémité opposée à la collerette 140 jusqu'à un épaulement 226 du corps 290 fait par exemple 18 mm, et la distance de l'épaulement 226 jusqu'à la base 295 d'une portion tronconique 227 adjacente à la portion cylindrique 132 fait par exemple 7 mm. [233] Le logement 229 recevant le boulon 250 communique avec deux alésages successifs 230 et 231 de diamètres respectifs décroissants, par exemple respectivement égaux à 4 et 2,5 mm. [234] Le boulon 250 est parcouru par une lumière centrale permettant d'amener le produit à pulvériser et peut comporter un embout 300 pour le raccordement du flexible 55. [235] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits. [236] Dans une variante non illustrée, l'alimentation en produit s'effectue par une aiguille qui délivre directement le produit à l'intérieur de la sonotrode, en retrait de l'orifice de sortie du produit. [237] La portion rétrécie du canal peut être formée non pas par un usinage de la sonotrode mais en rapportant sur celle-ci un réducteur d'écoulement, tel que par exemple un petit manchon inséré à force dans un canal de diamètre adapté de la sonotrode. [238] On peut donner au boîtier du dispositif 1 d'autres formes, notamment une forme de stylo. [239] Le boîtier manipulé par l'utilisateur peut être relié, le cas échéant, par un câble électrique, à un socle comprenant au moins l'alimentation électrique. [240] Dans une variante non illustrée, le canal d'alimentation débouche par plusieurs orifices sur la surface d'éjection. Ces orifices sont par exemple disposés en respectant une symétrie axiale. La portion rétrécie du canal peut se situer en amont des canaux communiquant avec les orifices ou en variante chaque embranchement du canal conduisant à un orifice comporte une portion rétrécie. [241] La surface d'éjection de la sonotrode peut avoir reçu un traitement de surface destiné par exemple à diminuer la tension de surface. Il peut s'agir par exemple d'un dépôt de PTFE ou d'un poli miroir. [242] Le cas échéant, le dispositif peut être agencé pour permettre un réglage du débord d de la surface d'éjection 4 par rapport à l'ouverture 90. Cela peut améliorer la focalisation du spray. [243] Dans une variante, le dispositif peut être utilisé pour pulvériser un produit dans l'atmosphère. [244] L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié. [245] Les plages de valeurs doivent s'entendre bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié. example 20 mm. This diameter D corresponds for example substantially to the largest diameter of the transducer 80. In a variant, the transducer 80 has a diameter of 15 mm. [200] The length lo of the cylindrical section 120 is for example between 1.5 and 5.5 mm, and is for example 3.5 mm. [201] The largest diameter D2 of the frustoconical portion 130 is for example between 15.5 mm and 19.5 mm and is for example 17.5 mm and the smallest diameter D3 of the frustoconical portion 130 is for example understood between 8 and 12 mm, and is for example 10 mm. The angle a at the top of the frustoconical portion 130 is 30 ° in the illustrated example. [202] The radius of curvature of the fillet 131 is for example between 2 and 3 mm and is worth 2.5 mm in the example shown and that of the fillet 134 is for example between 1 and 2 mm and is 1.5 mm in the example shown. [203] The distance h between the shoulder 125 and the ejection surface 4, measured along the X axis, is for example between 13 and 17 mm and is for example 14.9 mm in the illustrated example. [204] The distance 12 between the top of the frustoconical portion 130 and the ejection surface 4 is for example between 7 and 10 mm and is 8.4 mm in the illustrated example. [205] The distance 13 between the rear end of the second cylindrical section 132 and the ejection surface 4 is for example between 4 and 8 mm and is 5.9 mm in the illustrated example. [206] The distance 14 between the front end of the second cylindrical section 132 and the ejection surface 4 is for example between 1.5 mm and 2.5 mm and is 2 mm in the example shown. [207] The diameter DI of the second cylindrical section 132 is for example between 4 and 6 mm and is 5.5 mm in the example shown and the thickness e of the end flange 140, measured along the axis X near its radially outer edge, is for example between 0.4 and 0.6 mm and is 0.5 mm in the example shown. [208] The diameter D7 of the end flange is for example between 7 and 13mm, being 10 mm in the example in question. [209] The rear face of the end flange 140 ends, in the example considered, perpendicular to the axis X. [210] The thickness of the flange can be constant from its periphery on a ring pad of width Ar, measured radially, between 0.2 and 2 mm, being 0.5 mm in the condidéré example. [211] The ratio D7 / DI is for example between 7/6 and 13/4 and the ratio D7 / e between 70/6 and 130/4. [212] The invention is not limited to the end flange shape exemplified in the drawing and other forms are possible, for example an elliptical shape. In this case, the term diameter refers to that of the circle circumscribed to the collar. [213] The sonotrode 82 is made in the example considered with, at the rear, a tip 150 for connection to the supply conduit 55, the tip 150 being for example monolithic, made by machining with the rest of the sonotrode 82. The tube 55 is for example force-fitted on the endpiece 150. [214] A product supply channel 160 passes through the sonotrode 82 along the axis X. A first portion 160a of the channel 160 extends with a constant inner diameter, from the lower end 162 of the nozzle 150 to a point 165 located in the second cylindrical section 132, where the portion 160a it is connected to a narrowed portion 160b by a frustoconical bore 160c. [215] The inner diameter D5 of the channel 160, on its portion 160a of larger diameter, is for example between 1 and 3 mm and is 1.5 mm in the example shown, and the diameter D6 of the narrowed portion 160b is for example between 0.4 mm and 0.8 mm and is preferably 0.6 mm. [216] The presence of the portion 160a of larger diameter facilitates the machining of the channel 160 and avoids generating excessive pressure drop. The presence of the narrowed portion 160b leads to superior performance in the quality of the spray formed. [217] The length 17 of the narrowed portion 160b, measured along the X axis, is for example between 2 and 3 mm and is for example 5 mm. [218] The transducer 80 is excited for example at a frequency between 30 and 200 kHz, better 60 and 200 kHz, and the pump 53 delivers to the ejection surface 4, through the channel 160 through the sonotrode 80 , the product to be sprayed. [219] The excitation frequency of the transducer 80 may be constant, or better, slaved to obtain the maximum vibration amplitude of the ejection surface and spray efficiency. [220] The electronic components of the device may comprise an electronic circuit performing this function in a conventional manner. [221] The operation of the pump 53 may include, where appropriate, at the end of the spraying, a reversal of the direction of rotation of the engine for a short time, in order to suck up the product present in the channel and reduce the risk of drying and capping the canal. [222] When applying a voltage to the transducer 80 with these first and second supply son, the transducer 80 vibrates in the example considered radially relative to the axis X. The vibrations thus generated are propagate with amplification of the amplitude in the sonotrode 82 to the ejection surface 4, which vibrates axially by bending. [223] Under the effect of vibration, the end flange 140 deforms, and the oscillations of the flange 140 cause the ejection of product droplets throughout its circumference. [224] The average size of the emitted droplets is for example between 20 and 30 m. [225] The ejected product droplets are entrained by the flow of air exiting the opening 90 towards the surface to be treated, and reaching this surface in the form of droplets. [226] The product flow rate is for example between 0.5 g / min and 10 g / min depending on the viscosity of the product to be sprayed. [227] A device according to the invention can be used to form, in one example, a product spot of about 40 mm, solid and homogeneous, on the region to be treated. [228] In the example of FIG. 10, the particular values of the dimensions of the sonotrode have been given for a frequency f of 100 kHz; [229] For a different frequency f ', the dimensions can be modified by a factor f / f', as a first approach. [230] There is shown in Figure 11 an alternative embodiment of the sonotrode, designed to operate at a frequency of 60 kHz. This sonotrode differs from that illustrated in Figure 10 by its dimensions and the shape of the body 290 located behind the cylindrical portion 132. [231] The sonotrode has an internal thread 220 which allows the attachment of a holding bolt 250 a vibration generator, composed for example of two piezoelectric ceramics 280 mounted head to tail. [232] The length 17 of the narrowed portion 160c is for example 3.5 mm. The length of the cylindrical surface 225 from the opposite end face to the collar 140 to a shoulder 226 of the body 290 is, for example, 18 mm, and the distance from the shoulder 226 to the base 295 of a frustoconical portion 227 adjacent to the cylindrical portion 132 is for example 7 mm. [233] The housing 229 receiving the bolt 250 communicates with two successive bores 230 and 231 of decreasing respective diameters, for example respectively equal to 4 and 2.5 mm. [234] The bolt 250 is traversed by a central lumen making it possible to bring the product to be sprayed and may comprise a tip 300 for connecting the hose 55. [235] Of course, the invention is not limited to the examples of realization that have just been described. [236] In a variant not shown, the product is fed through a needle which delivers the product directly inside the sonotrode, set back from the outlet of the product. [237] The narrowed portion of the channel may be formed not by a machining of the sonotrode but by reporting thereon a flow reducer, such as for example a small sleeve inserted by force in a channel of diameter adapted from the sonotrode. [238] The device housing 1 can be given other shapes, in particular a pen shape. [239] The user-operated housing may be connected, where appropriate, by an electrical cable to a base including at least the power supply. [240] In a variant not shown, the supply channel opens through several orifices on the ejection surface. These orifices are for example arranged in an axial symmetry. The narrowed portion of the channel may be upstream of the channels communicating with the orifices or alternatively each branch of the channel leading to an orifice has a narrowed portion. [241] The ejection surface of the sonotrode may have received a surface treatment intended for example to reduce the surface tension. It may be for example a PTFE deposit or a mirror polish. [242] Where appropriate, the device may be arranged to allow adjustment of the edge d of the ejection surface 4 relative to the opening 90. This may improve the focus of the spray. [243] Alternatively, the device can be used to spray a product into the atmosphere. [244] An expression containing one must be understood as being synonymous with at least one unless the opposite is specified. [245] Value ranges must be inclusive, unless otherwise specified.