FR2926490A1 - Atelier mobile pour peinture d'art - Google Patents

Abstract

L'invention propose un atelier mobile (10) pour peinture d'art, comportant au moins un élément (12) de rangement susceptible de recevoir des accessoires de peinture, et au moins un chevalet (14) escamotable susceptible de porter une toile à peindre, caractérisé en ce que l'élément de rangement est constitué d'une desserte roulante (12), fragmentable, qui est susceptible de porter un mât amovible (18) porteur du chevalet (14), pour en assurer le transport dans un milieu extérieur et dans un véhicule automobile.

Description

"Atelier mobile pour peinture d'art" L'invention concerne un atelier mobile pour peinture d'art. L'invention concerne plus particulièrement un atelier mobile pour peinture d'art, comportant au moins un élément de rangement susceptible de recevoir des accessoires de peinture, et au moins un chevalet escamotable susceptible de porter une toile à peindre, notamment de grandes dimensions. On connaît de nombreux exemples d'ateliers mobiles de ce type.

Il s'agit pour la plupart d'ateliers comportant une mallette à l'intérieur de laquelle sont agencés des compartiments susceptibles de recevoir des accessoires de peintures tels que des tubes, pinceaux, palettes et couteaux, et au moins un chevalet. Le chevalet peut notamment être déployé à l'extérieur de la mallette tout en demeurant fixé à celle-ci pour constituer un support permettant au peintre d'exercer son art. Une telle mallette est peu pratique car elle ne permet d'emmener qu'un nombre limité d'accessoires sur le terrain. Il peut aussi s'agir d'ateliers comportant une caisse à roulettes formant banc, à l'intérieur de laquelle sont agencés des compartiments susceptibles de recevoir des accessoires de peintures tels que des tubes, pinceaux, palettes et couteaux, et au moins un chevalet. Le peintre peut s'asseoir à cheval sur le banc et déployer le chevalet à l'extérieur de la caisse, celui-ci demeurant fixé à la caisse pour constituer un support permettant au peintre d'exercer son art. Un tel atelier est également peut pratique car il est extrêmement encombrant. Par exemple, un tel atelier ne peut être aisément transporté dans le coffre d'un véhicule automobile.

L'invention remédie à ces inconvénients en proposant un atelier compact, aisément transportable tant en voiture qu'à l'extérieur, et offrant de nombreuses possibilités de rangements d'accessoires. 20 25 30 Dans ce but, l'invention propose un atelier mobile du type décrit précédemment, caractérisé en ce que l'élément de rangement est constitué d'une desserte roulante, fragmentable, qui est susceptible de porter un mât amovible porteur du chevalet, pour en assurer le transport dans un milieu extérieur et dans un véhicule automobile. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la desserte roulante comporte au moins un caisson inférieur et un caisson supérieur de forme parallélépipédique qui io sont susceptibles d'être liés ou séparés les uns des autres, le caisson inférieur étant solidaire d'un chariot formant un diable à roues latérales, lesdits caissons comportant sur leur faces verticales avant et arrière des moyens amovibles de fixation du mât, et lesdits caissons comportant au moins une poignée arrière 15 escamotable de transport, pour permettre : • une première configuration de transport dans un véhicule, dans laquelle les caissons et le mât sont séparés les uns des autres pour permettre le rangement des caissons dans un compartiment à bagages d'un véhicule automobile et le rangement du mât aux places arrières dudit véhicule, • une deuxième configuration de transport manuel, dans laquelle des caissons sont liés les uns aux autres, dans laquelle le mât est fixé sur les faces verticales avant des caissons, et dans laquelle l'atelier peut être déplacé à l'aide de la poignée arrière en basculant sur les roues latérales du chariot formant diable, • une troisième configuration statique, dans laquelle des caissons sont liés les uns aux autres, dans laquelle le mât est fixé sur les faces verticales arrière des caissons, et dans laquelle l'atelier repose sur le chariot formant diable reposant à la verticale. - l'atelier mobile comporte un caisson inférieur, un caisson intermédiaire, et un caisson supérieur, au moins un des caissons comportant au moins un tiroir basculant, au moins un des caissons comportant au moins un tiroir coulissant, et le caisson supérieur comportant une face supérieure susceptible de former une tablette de travail, - le tiroir basculant reçoit au moins un logement susceptible de recevoir en coulissement une palette et un premier râtelier coulissant dont des encoches sont destinées à recevoir io sensiblement verticalement des tubes de peinture, ledit premier râtelier étant susceptible d'être immobilisé dans ledit logement, notamment au moyen d'une sangle élastique, et ledit premier râtelier étant susceptible d'être reçu sur au moins un support porté par une face latérale d'un des caissons. 15 - le mât est réalisé en deux parties inférieure et supérieure emboîtables l'une dans l'autre, pour permettre son transport dans la première configuration selon un encombrement réduit, - le mât présente une section rectangulaire le long de laquelle sont mobiles deux réglettes transversales coulissantes 20 inférieure et supérieure formant le chevalet, chaque réglette comportant deux ailes latérales d'un écartement correspondant à la largeur de la section du mât, qui sont susceptibles d'être serrées, notamment au moyen de tiges filetées traversantes, d'entretoises et d'écrous papillons associés, contre des bords 25 latéraux de la section du mât, pour immobiliser lesdites réglettes dans une position déterminée le long du mât, correspondant aux dimensions de la toile à peindre, - une face supérieure de la réglette inférieure et une face inférieure de la réglette supérieure sont recouvertes d'un matériau 30 à coefficient de friction élevé, pour permettre l'immobilisation des toiles, - au moins la partie inférieure du mât est conformée en un profilé de section rectangulaire creuse qui est destiné à être reçu sur deux ergots verticaux d'une première platine solidaire de la face avant du caisson inférieur, et la face avant du caisson supérieur comporte au moins une deuxième platine comportant deux pattes horizontales s'étendant vers l'avant, d'un écartement correspondant à la largeur de la section du mât, et une sangle destinée à sangler le mât dans ladite platine du caisson supérieur, pour immobiliser le mât dans la deuxième configuration de transport manuel. - un des caissons comporte une troisième platine inférieure io comportant deux ailes s'étendant vers l'arrière, d'un écartement correspondant à la largeur de la section du mât, dans lesquelles sont pratiquées des encoches verticales orientées vers le haut qui sont destinées à coopérer avec des ergots transversaux faisant saillie latéralement à partir d'une extrémité inférieure de la partie 15 inférieure du mât, et le caisson supérieur comporte deux lumières parallèles d'orientation verticale, d'un écartement correspondant sensiblement à la largeur de la section du mât, qui sont destinées à recevoir des extrémités conformées en crochets d'ailes horizontale d'une platine solidaire d'une extrémité supérieure de 20 la partie inférieure du mât, pour immobiliser le mât dans la troisième configuration statique. - la face supérieure du caisson supérieur comporte au moins un plateau coulissant ou pivotant par rapport à ladite face, pour former une tablette de travail de dimensions élevées, 25 - le chariot formant un diable à roues latérales comporte une structure sensiblement tubulaire dont au moins deux profilés verticaux creux sont susceptibles de recevoir chacun un élément amovible en forme de barre, notamment un axe d'un rouleau de papier et/ou un manche d'un parapluie ou d'une ombrelle, 30 - la structure comporte des moyens de fixation rapide aux caissons, pour permettre son montage ou son démontage rapide des caissons, - une face inférieure du caisson inférieur comporte des roulettes susceptibles de permettre le déplacement des caissons lorsque le chariot est démonté, - au moins une des faces latérales d'un des caissons 5 comporte une pince destinée à permettre la fixation d'une feuille de papier ou d'un sac de propreté, -l'atelier mobile comporte un second râtelier dont des encoches sont destinées à recevoir des manches de couteaux de peinture, ledit second râtelier étant solidaire d'une pince io susceptible de chevaucher un bord d'un des tiroirs. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : 15 - la figure 1 est une vue d'ensemble assemblée en perspective vue de devant d'un agencement selon l'invention ; - la figure 2 est une vue d'ensemble éclatée en perspective vue de devant d'un agencement selon l'invention ; - la figure 3 est une vue d'ensemble assemblée en 20 perspective vue de derrière d'un agencement selon l'invention ; - la figure 4 est une vue de détail en perspective d'un tiroir basculant d'un caisson et de son premier râtelier associé; - la figure 5 est une vue de détail en perspective du second râtelier de l'agencement ; 25 - la figure 6 est une vue de détail en perspective des moyens de réglage d'une réglette du mât ; - la figure 7 est une vue de côté illustrant la fixation du mât à l'intérieur d'un habitacle de véhicule automobile. Dans la description qui va suivre, des chiffres de 30 référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires. On a représenté sur les figures 1 à 3 un atelier mobile 10 pour peinture d'art, comportant au moins un élément 12 de rangement susceptible de recevoir des accessoires de peinture, et au moins un chevalet 14 escamotable susceptible de porter une toile 16 à peindre. Conformément à l'invention, l'élément de rangement est constitué d'une desserte 12 roulante, fragmentable, qui est susceptible de porter un mât 18 amovible porteur du chevalet 14, pour en assurer le transport dans un milieu extérieur et dans un véhicule automobile. Plus particulièrement, comme l'illustrent les figures 1 à 3, io la desserte roulante 12 comporte au moins un caisson inférieur 20 et un caisson supérieur 22 de forme parallélépipédique qui sont susceptibles d'être liés ou séparés les uns des autres. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, l'atelier 10 comporte un caisson inférieur 20, un caisson intermédiaire 21, 15 et un caisson supérieur 22, mais cette disposition n'est pas limitative de l'invention et l'atelier peut comporter au moins deux caissons, ou un nombre supérieur de caissons. Chaque caisson est susceptible d'être lié à un caisson voisin, par exemple par l'intermédiaire de crochets latéraux 24 qui 20 pénètrent et se verrouillent dans des encoches 26 du caisson voisin. Le caisson inférieur 20 est solidaire d'un chariot 28 formant un diable comportant des roues latérales 30, notamment des roues de type rayonnées comportant des pneus, qui sont 25 susceptibles de permettre le déplacement du chariot 24 et de l'atelier 10 sur des terrains accidentés en milieu extérieur. Comme on le verra dans la suite de la présente description, le chariot 28 est fixé de manière amovible aux caissons 20, 21, 22. 30 Conformément à l'invention, les caissons 20, 21, 22 comportent sur leur faces verticales avant 32, 34 et arrière 36, 38 des moyens amovibles de fixation du mât 18, et lesdits caissons comportent au moins une poignée arrière 40 de transport escamotable. Ainsi, selon la configuration qui été représenté à la figure 1, une face verticale avant 32 du caisson inférieur 20 et une face 5 verticale avant 34 du caisson supérieur 22 comportent des moyens de fixation du mât 18 à l'avant de l'atelier 10. De même, selon la configuration qui a été représentée à la figure 3, une face verticale arrière 36 du caisson intermédiaire 21 comporte et une face verticale arrière 38 du caisson supérieur 22 io comportent des moyens de fixation du mât 18 à l'arrière de l'atelier 10. Cette configuration permet notamment une première configuration de transport dans un véhicule, dans laquelle les caissons 20, 21, 22 et le mât 18 sont séparés les uns des autres 15 pour permettre le rangement des caissons 20, 21, 22 dans un compartiment à bagages 17 d'un véhicule automobile et le rangement du mât 18 aux places arrières 19 dudit véhicule, comme représenté à la figure 7. Comme on peut le voir, le mât 18 peut être simplement 20 sanglé aux places arrière du véhicule à l'aide d'une ceinture de sécurité 42 de celui-ci, et le chevalet 14 qui est fixé au mât 18 permet alors de transporter la toile 16 sans que celle-ci ne touche quoi que ce soit à l'intérieur du véhicule. Tout risque de dégrader la toile 16 ou de salir le véhicule est alors écarté. 25 Cette configuration permet aussi une deuxième configuration de transport manuel (non représentée), dans laquelle les caissons 20, 21, 22 sont liés les uns aux autres comme à la figure 1, dans laquelle le mât 18 est fixé sur les faces verticales avant 32, 34 des caissons 20, 22, et dans laquelle 30 l'atelier peut être déplacé à l'aide de la poignée 40 arrière escamotable en basculant sur les roues 30 latérales du chariot 28 formant diable.

Dans cette configuration, l'atelier 10 peut donc être déplacé très facilement d'un lieu à l'autre en un milieu extérieur et notamment sur un terrain accidenté. Cette configuration permet aussi une troisième configuration statique représentée à la figure 3, dans laquelle les caissons 20, 21, 22 sont liés les uns aux autres, dans laquelle le mât 18 est fixé notamment sur la face verticale arrière 36 du caisson 22, et dans laquelle l'atelier 10 repose sur le chariot 28 formant diable reposant à la verticale. Cette configuration permet io au peintre d'immobiliser l'atelier 10 pour exercer son art. Dans cette configuration, la fixation du mât 18 permettra de préférence de lui conférer une légère inclinaison vers l'arrière d'environ 7 degrés. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, au 15 moins un des caissons, par exemple le caisson inférieur 20 comporte au moins un tiroir basculant 42. Au moins un des caissons, par exemple le caisson intermédiaire 21 comporte au moins un tiroir coulissant 44. Le caisson supérieur 22 comporte une face supérieure 46 susceptible de former une tablette de 20 travail. En particulier comme le représente la figure 1, le caisson inférieur 20 comporte un tiroir basculant 42, le caisson intermédiaire 21 comporte au moins deux tiroirs coulissants 44 et le caisson supérieur 22 comporte un logement fermé par un 25 couvercle pivotant 46 formant la face supérieure 46 susceptible de former une tablette de travail. En particulier, comme l'illustre la figure 1, le couvercle pivotant 46 formant la face supérieure du caisson supérieur 22 comporte au moins un plateau 48 coulissant horizontalement par 30 rapport à ladite face supérieure, pour former une tablette de travail de dimensions élevées. On remarquera que le plateau 48 coulissant, monté en tiroir, pourrait être en variante remplacé par un plateau pivotant horizontalement, sans changer la nature de l'invention. Entre autres avantages, une caractéristique essentielle de l'invention est la pluralité des rangements qu'elle propose.

Ainsi, dans le mode de réalisation préféré de l'invention, comme l'illustre la figure 4, le tiroir 42 basculant reçoit au moins un logement 50 susceptible de recevoir en coulissement une palette 52 et un premier râtelier 54 coulissant dont des encoches 56 sont destinées à recevoir sensiblement verticalement des io tubes 58 de peinture. Le premier râtelier 54 est notamment susceptible d'être immobilisé dans le logement 50 au moyen d'une sangle élastique 60, et il est par ailleurs susceptible d'être reçu sur au moins un support (non représenté) porté par une face latérale 64 d'un des caissons 21, comme représenté à la figure 3.

15 A cet effet, le premier râtelier 54 est par exemple conformé sous la forme d'une plaque munie d'une aile orientée vers le bas qui est reçue dans un profilé en "U" solidaire du support, et tourné vers le haut. Il sera toutefois compris que cette disposition n'est pas limitative de l'invention, et que toute fixation, notamment 20 magnétique peut convenir à la bonne fixation du râtelier 54. D'autre part, comme l'illustre la figure 1, au moins une des faces latérales 66 d'un des caissons comporte une pince 134 destinée à permettre la fixation d'une feuille de papier ou d'un sac de propreté.

25 Comme l'illustre la figure 5, l'atelier comporte par exemple aussi un second râtelier 136 dont des encoches 138 sont destinées à recevoir des manches de couteaux 140 de peinture, ledit second râtelier 136 étant solidaire d'une pince 142 susceptible de chevaucher un bord 144 d'un des tiroirs, par 30 exemple un tiroir coulissant 44. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, pour permettre le transport du mât 18 dans un coffre de véhicule automobile lorsqu'il n'est pas utilisé pour recevoir une toile 16, le i0 mât 18 est réalisé en deux parties inférieure 70 et supérieure 72 emboîtables l'une dans l'autre, comme représenté aux figures 1 et 2. Le mât 18 présente notamment à cet effet une section de profilé rectangulaire, et la partie supérieure 72 comporte deux pattes 74 qui sont susceptibles d'être reçues dans le profilé de la partie inférieure 70. Pour former le chevalet 14, deux réglettes transversales 76 inférieure et 78 supérieure sont montées coulissantes sur le mât io 18. Comme l'illustre plus précisément la figure 6, chaque réglette 76, 78 comporte deux ailes latérales 80 d'un écartement correspondant sensiblement à la largeur de la section du mât, qui sont susceptibles d'être serrées, notamment au moyen de tiges 15 filetées 82 traversantes, d'entretoises tubulaires et d'écrous papillons 84 associés, contre des bords latéraux 86 de la section du mât 18, pour immobiliser lesdites réglettes 76, 78 dans une position déterminée le long du mât 18. L'écartement des réglettes 76, 78 permet de les ajuster aux dimensions de la toile 16 à 20 peindre. Par ailleurs, comme l'illustrent les figures 1, 2, et 6, une face supérieure 88 de la réglette inférieure 76 et une face inférieure 90 de la réglette supérieure 78 sont recouvertes d'un matériau 92 à coefficient de friction élevé, tel que de la toile 25 émeri, pour permettre l'immobilisation des toiles 16. Cette caractéristique est particulièrement avantageuse, et remplace efficacement les gouttières des chevalets conventionnels. Comme on l'a vu précédemment, la partie inférieure 94 du 30 mât 18 est conformée en un profilé de section rectangulaire creuse. Ce profilé est destiné à être reçu sur deux ergots 96 verticaux d'une première platine 98 solidaire de la face avant 32 du caisson inférieur 20.

2926490 Il Par ailleurs, comme l'illustrent les figures 1 et 2, la face avant 34 du caisson supérieur 22 comporte au moins une deuxième platine 100 comportant deux pattes horizontales 102 s'étendant vers l'avant, d'un écartement correspondant à la 5 largeur de la section du mât 18, et une sangle 104 s'étendant entre ces pattes 102 est destinée à sangler le mât 18 dans ladite deuxième platine 100 du caisson supérieur 22. Cette configuration permet d'immobiliser le mât 18 dans la deuxième configuration de transport manuel, le mât 18 recevant io éventuellement la toile 16. Comme l'illustre la figure 3, pour immobiliser le mât dans la troisième configuration statique, un des caissons, et par exemple le caisson intermédiaire 21, comporte une troisième platine inférieure 104 comportant deux ailes 105 s'étendant vers 15 l'arrière, d'un écartement correspondant à la largeur de la section du mât 18, dans lesquelles sont pratiquées des encoches verticales 106 orientées vers le haut qui sont destinées à coopérer avec des ergots 108 transversaux faisant saillie latéralement à partir d'une une extrémité inférieure 110 de la 20 partie inférieure 70 du mât 18. Par ailleurs le caisson supérieur 22 comporte deux lumières 110 parallèles d'orientation verticale, d'un écartement correspondant sensiblement à la largeur de la section du mât 18, qui sont destinées à recevoir des extrémités conformées en 25 crochets d'ailes 114 horizontales d'une platine 116 solidaire d'une extrémité supérieure 118 de la partie inférieure 70 du mât 18. Cette configuration permet d'immobiliser le mât 18 dans la troisième configuration statique. Plusieurs modes de réalisation peuvent être envisagés 30 pour la réalisation du chariot 28. Comme l'illustrent les figures 2 et 3, le chariot 28 comporte de préférence une structure 120 sensiblement tubulaire dont au moins deux profilés verticaux 122 creux sont susceptibles de recevoir chacun un élément amovible en forme de barre, notamment un axe 124 d'un rouleau de papier 123 et/ou un manche 126 d'un parapluie 128 ou d'une ombrelle. La structure comporte des moyens de fixation rapide aux caissons 20, 21, 22, pour permettre son montage ou son démontage rapide des caissons 20, 21, 22. Le détail de ces moyens de fixation rapide pouvant prendre de nombreuses formes connues de l'état de la technique, il n'a pas été représenté sur les présentes figures. De préférence, comme l'illustre la figure 1, une face inférieure 130 du caisson inférieur 20 comporte des roulettes 132 qui susceptibles de permettre le déplacement des caissons 20, 21, 22 lorsque le chariot 28 est démonté. Cette configuratign permet. par exemple de déplacer l'atelier mobile dans un atelier de peinture comportant un sol plan, 15 de manière plus précise qu'avec l'aide du chariot 28. L'invention propose donc un atelier mobile pour peintre particulièrement compact, aisément transportable en voiture ou en milieu extérieur, qui permet aux artistes d'emmener un grand nombre d'accessoires de manière aisée. 20

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Atelier mobile (10) pour peinture d'art, comportant au moins un élément (12) de rangement susceptible de recevoir des accessoires de peinture, et au moins un chevalet (14) escamotable susceptible de porter une toile à peindre, notamment de grandes dimensions, caractérisé en ce que l'élément de rangement est constitué d'une desserte roulante (12), fragmentable, qui est susceptible de porter un mât amovible (18) porteur du chevalet (14), pour en assurer le transport dans un milieu extérieur et dans un véhicule automobile.

2. Atelier mobile (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la desserte roulante (12) comporte au moins un caisson inférieur (20) et un caisson supérieur (22) de forme parallélépipédique qui sont susceptibles d'être liés ou séparés les uns des autres, en ce que le caisson inférieur (20) est solidaire d'un chariot (18) formant un diable à roues latérales (30), en ce que lesdits caissons (20, 22) comportent sur leur faces verticales avant (32, 34) et arrière (36, 38) des moyens amovibles de fixation du mât (18), et en ce lesdits caissons comportent au moins une poignée arrière (40) escamotable de transport, pour permettre : - une première configuration de transport dans un véhicule, dans laquelle les caissons (20, 22) et le mât (18) sont séparés les uns des autres pour permettre le rangement des caissons (20, 22) dans un compartiment (17) à bagages d'un véhicule automobile et le rangement du mât (18) aux places arrières (19) dudit véhicule, - une deuxième configuration de transport manuel, dans laquelle des caissons (20, 22) sont liés les uns aux autres, dans laquelle le mât (18) est fixé sur les faces verticales (32, 34) avant des caissons (20, 22), et dans laquelle l'atelier (10) peut être déplacé à l'aide de la poignée arrière (40) en basculant sur les roues latérales (30) du chariot (28) formant diable,- une troisième configuration statique, dans laquelle des caissons (20, 22) sont liés les uns aux autres, dans laquelle le mât (18) est fixé sur les faces verticales arrière (36) des caissons, et dans laquelle l'atelier (0) repose sur le chariot (28) formant diable reposant à la verticale.

3. Atelier mobile (10) selon la revendication précédente, caractérisé en en ce qu'il comporte un caisson inférieur (20), un caisson intermédiaire (21), et un caisson supérieur (22), au moins un des caissons (20) comportant au moins un tiroir basculant (42), au moins un des caissons (21) comportant au moins un tiroir coulissant (44), et le caisson supérieur (22) comportant une face supérieure (46) susceptible de former une tablette de travail.

4. Atelier (10) mgbLle selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le tiroir basculant (42) reçoit au moins un logement (50) susceptible de recevoir en coulissement une palette (52) et un premier râtelier (54) coulissant dont des encoches (56) sont destinées à recevoir sensiblement verticalement des tubes (58) de peinture, en ce que ledit premier râtelier (54) est susceptible d'être immobilisé dans ledit logement (50), notamment au moyen d'une sangle élastique (60), et en ce que ledit premier râtelier (54) est susceptible d'être reçu sur au moins un support porté par une face latérale (64) d'un des caissons.

5. Atelier mobile (10) selon l'une des. revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le mât (18) est réalisé en deux parties inférieure (70) et supérieure (72) emboîtables l'une dans l'autre, pour permettre son transport dans la première configuration selon un encombrement réduit.

6. Atelier mobile (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le mât (18) présente une section rectangulaire le long de laquelle sont mobiles deux réglettes transversales coulissantes inférieure (76) et supérieure (78) formant le chevalet (14), chaque réglette comportant deuxailes latérales (80) d'un écartement correspondant à la largeur de la section du mât (18), qui sont susceptibles d'être serrées, notamment au moyen de tiges filetées (82) traversantes, d'entretoises et d'écrous (84) papillons associés, contre des bords latéraux (86) de la section du mât (18), pour immobiliser lesdites réglettes (76, 78) dans une position déterminée le long du mât (18), correspondant aux dimensions de la toile (16) à peindre.

7. Atelier mobile (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'une face supérieure (88) de la réglette inférieure (7) et une face inférieure (90) de la réglette supérieure (78) sont recouvertes d'un matériau (92) à coefficient de friction élevé, pour permettre l'immobilisation des toiles (16).

8. Atelier mobile (1) selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que : - au moins la partie inférieure (94) du mât (18) est conformée en un profilé de section rectangulaire creuse qui est destiné à être reçu sur deux ergots verticaux (96) d'une première platine (98) solidaire de la face avant (32) du caisson inférieur (20), - la face avant (4) du caisson supérieur (22) comporte au moins une deuxième platine (100) comportant deux pattes horizontales (102) s'étendant vers l'avant, d'un écartement correspondant à la largeur de la section du mât (18), et une sangle (104) s'étendant entre ces pattes (102) destinée à sangler le mât (18) dans ladite platine (100) du caisson supérieur (22), pour immobiliser le mât (18) dans la deuxième configuration de transport manuel.

9. Atelier mobile (10) selon l'une des revendications 6 à 8, 30 caractérisé en ce que : - un des caissons (21) comporte une troisième platine (104) inférieure comportant deux ailes (105) s'étendant vers l'arrière, d'un écartement correspondant à la largeur de la sectiondu mât (18), dans lesquelles sont pratiquées des encoches verticales (106) orientées vers le haut qui sont destinées à coopérer avec des ergots (108) transversaux faisant saillie latéralement à partir d'une une extrémité inférieure (110) de la partie inférieure (70) du mât (18), - le caisson supérieur (22) comporte deux lumières parallèles (110) d'orientation verticale, d'un écartement correspondant sensiblement à la largeur de la section du mât (18), qui sont destinées à recevoir des extrémités conformées en crochets d'ailes (114) horizontales d'une platine (116) solidaire d'une extrémité supérieure (118) de la partie inférieure (70) du mât (18). pour immobiliser le mât (18) dans la troisième configuration statique.

10. Atelier mobile (10) selon l'une quelconque des revendications 3 à 9, caractérisé en ce que la face supérieure (46) du caisson supérieur (22) comporte au moins un plateau coulissant (48) ou pivotant par rapport à ladite face (46) , pour former une tablette de travail de dimensions élevées.

11. Atelier mobile (10) selon l'une des revendications 2 à 10, caractérisé en ce que le chariot (2) formant un diable à roues latérales (30) comporte une structure (120) sensiblement tubulaire dont au moins deux profilés verticaux (122) creux sont susceptibles de recevoir chacun un élément amovible en forme de barre, notamment un axe (124) d'un rouleau de papier (123) et/ou un manche (126) d'un parapluie ou d'une ombrelle (128).

12. Atelier mobile (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la structure (120) comporte des moyens de fixation rapide aux caissons (20, 21, 22), pour permettre son montage ou son démontage rapide des caissons (20, 21, 22).

13. Atelier mobile (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'une face inférieure (130) du caisson inférieur (20) comporte des roulettes (132) susceptibles de permettre ledéplacement des caissons (20, 21, 22) lorsque le chariot est démonté.

14. Atelier (10) mobile selon l'une des revendications 2 à 13, caractérisé en ce que au moins une des faces latérales (66) d'un des caissons comporte une pince (134) destinée à permettre la fixation d'une feuille de papier ou d'un sac de propreté.

15. Atelier mobile (10) selon l'une des revendications 3 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte un second râtelier (136) dont des encoches (138) sont destinées à recevoir des manches de io couteaux (140) de peinture, ledit second râtelier (136) étant solidaire d'une pince (142) susceptible de chevaucher un bord (144) d'un des tiroirs.