FR2923427A1 - Dispositif d'eclairage - Google Patents

Abstract

Dispositif d'éclairage pour un véhicule automobile, qui a un boîtier (4) ayant une ouverture fermée par une vitre (5) et au moins un module (14) de feu dans le boîtier (4), le boîtier (4) ayant au moins une ouverture (7) d'entrée d'air et au moins une ouverture (8) de sortie d'air, l'ouverture (7) communiquant avec un espace intérieur pouvant être chauffé du véhicule et l'ouverture (8) avec une partie extérieure.

Description

DISPOSITIF D'ÉCLAIRAGE

La présente invention concerne un dispositif d'éclairage pour un véhicule automobile. Le dispositif d'éclairage a un boîtier ayant une ouverture de sortie de la lumière fermée par une vitre de recouvrement transparente et au moins un module de feu disposé dans le boîtier. Le module de feu comprend une source lumineuse et un réflecteur. Le boîtier a au .moins une ouverture d'entrée d'air et au moins une ouverture de sortie d'air qui en est séparée. Un dispositif d'éclairage est soumis à de grandes fluctuations de température dans un véhicule automobile. Dans certaines régions froides, on peut atteindre, dans la saison froide, des températures de quelques dizaines de degrés Celsius en dessous de zéro. En revanche, dans des régions plus chaudes, notamment pendant le fonctionnement du dispositif d'éclairage et pendant le fonctionnement du moteur du véhicule, des températures de quelques dizaines de degrés Celsius au-dessus de zéro sont atteintes. La température autour d'un dispositif d'éclairage peut donc fluctuer dans la plage d'environ 800 à 100° Celsius. Théoriquement, i.L peut se produire, lorsque la température de l'air s'abaisse en dessous du point de rosée, par condensation de vapeur d'eau sur une paroi froide, un dépôt ou de la buée. Pour un dispositif d'éclairage, ce dépôt peut se former notamment sur la vitre de recouvrement. A des températures particulièrement basses, le dépôt peut même givrer sur la vitre de recouvrement. Le fonctionnement du dispositif d'éclairage en pâtit puisqu'il peut se produire par la vapeur d'eau condensée une émission de lumière du phare très dispersée d'une manière qui ne peut pas être conorôlée et amortie et ainsi un éclairage de la chaussée que l'on ne peut pas prévoir et qui n'est pas reproductible. Pour empêcher l'humidité d'entrer à l'intérieur du boîtier d'un dispositif d'éclairage, le boîtier est, corne il est connu, rendu étanche dans la partie des ouvertures (par exemple pour l'introduction des sources lumineuses et des bornes électriaues des sources lumineuses et de la vitre de recouvrement. En dépit de cette étanchéité, de l'humidité peut toutefois pénétrer à l'intérieur du boîtier. La cause en est, en premier _Lieu, qu'il peut se produire pendant le fonctionnement du dispositif d'éclairage, en raison des variations de pression à l'intérieur du boîtier, en coopération avec la capillarité, une introduction d'humidité à l'intérieur du boîtier. Pour empêcher la condensation de l'humidité sur la vitre. de recouvrement, on connaît diverses mesures, dans l'état de la technique. C'est ainsi, par exemple, qu'il est connu par le DE 103 11 642 Al et par le DE 10 2005 022 938 Al des dispositifs d'éclairage qui ont respectivement une ouverture de compensation de pression dans le boîtier, ouverture qui communique avec l'intérieur du véhicule. Cette ouverture provoque une compensation de pression entre l'intérieur du boîtier et ce qui est autour du dispositif d'éclairage. Une différence de pression entre l'intérieur du boîtier et ce qui l'entoure, notamment une dépression à l'intérieur du boîtier par rapport à ce qui l'entoure qui pourrait provoquer une aspiration d'humidité, est ainsi empêchée. On ne peut pas parler d'une aération de l'intérieur du boîtier dans les documents mentionnés puisqu'un échange d'air entre l'environnement et l'intérieur du boîtier n'est pratiquement pas possible par l'ouverture unique de compensation de la pression. Cela fait que la charge thermique des composants du dispositif d'éclairage à l'intérieur du boîtier est augmentée, ce qui peut provoquer une modification due à la chaleur, porter atteinte au fonctionnement, donner un fonctionnement défectueux ou même une défaillance des composants. Il est connu, en outre, par le DE 198 14 300 Al que le dispositif d'éclairage a au moins des ouvertures d'entrée d'air et une ouverture de sortie d'air qui en est séparée dans l'espace. Une soufflante actionnée électriquement aspire l'air de l'atmosphère environnante du dispositif d'éclairage ou du véhicule automobile par l'ouverture d'entrée d'air et réinsuffle l'air aspiré par l'ouverture de sortie d'air de l'intérieur du boîtier à l'atmosphère environnante. Il se forme à l'intérieur du boîtier un courant d'air qui doit refroidir notamment les composants produisant de la chaleur pendant leur fonctionnement. Par le refroidissement, on empêche ce que l'on appelle un embuage des composants, ce qui doit empêcher à nouveau que la vite de recouvrement ne soit couverte de buée. Une déshumidification ciblée et efficace de l'intérieur du boîtier du phare, notamment de la face intérieure de la vitre de recouvrement, n'est pas possible dans ce dispositif d'éclairage connu. Cela est le cas notamment lorsque l'air aspiré de l'atmosphère ambiante est froid et/ou humide. En outre, le dispositif d'éclairage connu est volumineux, lourd et relativement coûteux en raison de la soufflante utilisée.

Par le DE 10 2005 060 618 Al on connaît enfin un dispositif d'éclairage, dont le boîtier a dans la partie inférieure une ouverture d'entrée d'air et dans la partie supérieure une ouverture de sortie d'air. Le dispositif connu peut être utilisé pour des feux de marche arrière et des phares. Un dispositif d'aération est excité de l'extérieur et fait qu'il s'établit un courant d'aération, l'air de l'atmosphère ambiante passant par l'ouverture d'entrée d'air à l'intérieur du boîtier et retournant a l'atmosphère ambiante par l'atmosphère de sortie d'air. Lorsque le dispositif d'éclairage est allumé, le courant affluent absorbe la chaleur, s'écoule vers le haut et quitte le boîtier par l'ouverture de sortie d'air. On assure ainsi une évacuation permanente de la chaleur dans le boîtier et on diminue la charge thermique des composants au voisinage du moyen d'éclairage. Une chicane dévie le courant d'air, au moins en partie, en direction de la face intérieure de la vitre de recouvrement. L'air est chauffé, est ainsi envoyé supplémentairement sur la vitre de recouvrement, absorbe l'humidité et provoque ainsi, outre le refroidissement des composants (par exemple de la source lumineuse cu d'autres composants électriques) du dispositif d'éclairage, également une réduction de l'embuage de vitre de recouvrement. Ce qui est tout à fait déterminant pour la formation et le maintien du courant d'air le long de la vitre de recouvrement est toutefois que l'air entrant de l'atmosphère ambiante doit d'abord être réchauffé sur des composants du dispositif d'éclairage avant de lécher la face intérieure de la vitre de recouvrement et être ainsi refroidi à nouveau. Une circulation d'air pour l'évacuation de l'humidité de la face intérieure de la vitre de recouvrement et pour le désembuage de la face intérieure de la vitre de recouvrement ne s'établit donc que lorsque le dispositif d'éclairage est mis en circuit, notamment lors de l'activation des composants du dispositif d'éclairage qui produisent de la chaleur. La simple mise en circuit d'un feu de position ou de conduite de jour sera, à cet effet, probablement insuffisante. Au début de l'activation du dispositif d'éclairage ayant un feu clignotant, un feu de route ou analogue, la vitre de recouvrement est donc dans certaines circonstances encore embuée ou givrée jusqu'à ce que les composants aient la température de fonctionnement nécessaire pour réchau:=fer tellement l'air ambiant entrant que l'air en circulation entraîne une déshumidification et/ou un désembuage de la vitre de recouvrement. Le dispositif d'éclairage connu a donc l'inconvénient qu'un séchage et un désembuage de la vitre de recouvrement n'est possible que le dispositif d'éclairage est mis en circuit et même alors également qu'avec un retard dans le temps après la mise en circuit. En outre, le procédé connu ne fonctionne pas lorsque les composants à l'intérieur du dispos-_tif d'éclairage ne produisent pas de chaleur ou n'en produisent guère.

La présente invention vise donc à perfectionner un dispositif d'éclairage connu de manière à pouvoir réaliser d'une manière particulièrement efficace et peu coûteuse un séchage et un désembuage de la vitre de recouvrement du dispositif d'éclairage. On y parvient en partant de dispositifs d'éclairage du type mentionné ci-dessus par le fait que l'ouverture d'entrée d'air communique avec un espace intérieur pouvant être chauffé du véhicule automobile et l'ouverture de sortie d'air avec une partie extérieure du véhicule automobile. Il est donc proposé, suivant l'invention, que de l'air réchauffé de l'intérieur du véhicule, notamment de l'habitacle, entre dans le boîtier du dispositif d'éclairage, de sorte que, pendant le fonctionnement du véhicule automobile, la vitre de recouvrement soit déshumidifiée et désembuée d'une manière sure et fiable, indépendamment de l'état de fonctionnement (marche/arrêt ; feux de position ou feux de conduite de jour, feux de clignotant, feux de route ou autres) du dispositif d'éclairage. Si l'intérieur est, en cutre, climatisé, de l'humidité est, en outre, encore retirée de l'air arrivant dans le boîtier, de sorte que la face intérieure de la vitre de recouvrement peut être déshumidifiée d'une façon particulièrement efficace. Il s'établit ainsi à l'intérieur du véhicule, lorsque la soufflante est activée et lorsque les portières et les fenêtres sont fermées, habituellement une surpression par rapport à l'atmosphère ambiante. Il peut être mis fin à cette surpression par le dispositif d'éclairage en envoyant un courant d'air chauffé de l'intérieur à l'intérieur du boîtier du dispositif d'éclairage et, de là, en le cédant ensuite à l'atmosphère ambiante. Suivant un mode de réalisation préféré, l'ouverture d'entrée d'air et l'ouverture de sortie d'air sont disposées sur le boîtier de façon à ce qu'il s'établisse, pendant le fonctionnement du véhicule automobile, à l'intérieur du boîtier, une circulation d'air automatique le long de la face intérieure de la vitre de recouvrement. Cela signifie que par des moyens peu coûteux dans la partie du boîtier, qui peuvent déclencher ou accélérer la circulation d'air du courant d'air, on peut renoncer, par exemple, à des soufflantes, des ventilateurs, un dispositif de chauffage, etc. La circulation souhaitée du courant d'air à l'intérieur du dispositif d'éclairage est assurée seulement par la surpression régnant à l'intérieur du véhicule et par une insufflation de l'air de l'intérieur à l'intérieur du boîtier dans une direction souhaitée. De préférence, la direction d'insufflation est dirigée sur la face intérieure de la vitre de recouvrement et, de fait, de préférence, sans être perpendiculaire à la vitre de recouvrement, mais en étant inclinée par rapport à celle-ci. Il est, en outre, proposé que l'ouverture d'entrée d'air et l'ouverture de sertie d'air soient disposées à une distance aussi grande que possible l'une par rapport à l'autre dans le boîtier. On obtient ainsi un trajet assez long du courant d'air dans le boîtier, de sorte que le courant d'air peut absorber autant d'humidité que possible et céder autant de chaleur que possible. On obtient ainsi une évacuation rapide et efficace de liquide condensé et un échauffement rapide et efficace de la vitre de recouvrement. Il est, en outre, proposé que l'ouverture d'entrée d'air et l'ouverture de sortie d'air soient disposées à une différence de niveau aussi grande que possible l'une par rapport à l'autre dans le boîtier, l'ouverture d'entrée d'air étant placée plus haut dans le boîtier que l'ouverture de sortie d'air. Cela a l'avantage que par la seule mise à profit de lois physiques (augmentation du poids spécifique de l'air par absorption d'humidité et par refroidissement) on obtient la circulation du courant d'air automatiquement de l'ouverture d'entrée d'air à l'ouverture de sortie d'air en passant devant la vitre de recouvrement.

Il est, en outre, proposé que le dispositif d'éclairage soit un feu de marche a_:rière ou un phare d'un véhicule automobile. Cela signifie que la présente invention peut être appliquée d'une façon universelle à tous les dispositifs d'éclairage dans une partie avant et/ou une partie arrière d'un véhicule automobile. Il est, en outre, proposé que pour l'utilisation du dispositif d'éclairage dans la partie avant, donc notamment pour des phares, l'entrée d'air dans le dispositif d'éclairage soit réalisée par une liaison par conduit souple allant de l'habitacle du véhicule automobile à l'intérieur du boîtier, pour pouvoir transporter l'air intérieur chauffé et éventuellement aussi séché aussi rapidement que possible et avec aussi peu de perte de chaleur que possible dans le boîtier. Le conduit de liaison peut être isolé du point de vue calorifique. Dans des véhicules ayant un coffre séparé de l'habitacle (ce que l'on appelle des limousines), en peut songer à ce que la liaison entre l'intérieur et le boîtier du dispositif d'éclairage (notamment de feu de marche arrière) soit réalisée également au moyen d'un conduit de liaison pour enjamber le coffre non chauffé lors du transport de l'air intérieur dans le boîtier du dispositif d'éclairage.

Des exemples de réalisation préférés de l'invention seront explicités d'une manière plus précise dans ce qui suit au moyen des figures, dans lesquelles : la figure 1 est une représentation schématique d'un véhicule automobile en partie en coupe pour expliciter le fonctionnement de base du dispositif d'éclairage suivant l'invention ; la figure 2 est une représentation schématique du côté arrière d'un boîtier du dispositif d'éclairage suivant l'invention de la figure 1 suivant un mode de réalisation préféré dans une vue en perspective cavalière par le haut la figure 3 est une représentation du dispositif d'éclairage de la figure 2 suivant le plan A-A de coupe dans une coupe verticale ; et la figure 4 est une représentation schématique de 5 l'écoulement d'un courant d'air dans le dispositif d'éclairage suivant l'invention de la figure 1. La figure 1 représente un véhicule automobile qui est désigné dans son ensemble par le repère ~. Le véhicule 1 automobile a, dans une partie 2 arrière, un 10 dispositif 3 d'éclairage suivant l'invention représenté symboliquement, par exemple un feu de marche arrière. Un tel feu 3 de marche arrière est représenté schématiquement suivant une vue par l'arrière à la figure 2 et en vue en coupe A-A verticale correspondante à la 15 figure 3. Il comprend un boîtier 4 ayant une ouverture de sortie de lumière dirigée dans une direction 15 de sortie de la lumière, ouverture qui est ferr.zée par une vitre 5 de recouvrement transparente. Le feu 3 de marche arrière comprend, en outre, deux modules 14 de feu disposés dans 20 le boîtier 4. Les modules 14 de feu fonctionnent, par exemple, suivant le principe de réflexion. Ils comprennent, respectivement, une source 12 lumineuse ayant un culot 6 et un réflecteur 13. Sur la face arrière du boîtier 4, les sources 12 lumineuses sont fixées au 25 boîtier 4 par leur culot 6, par exemple au moyen d'une fermeture à baïonnette. Comme source 12 lumineuse, on peut utiliser une lampe à incandescence habituelle, une lampe à décharge dans un gaz ou une ou plusieurs DEL (Light Emitting Diodes diodes électroluminescentes). 30 Bien entendu, les modules 14 de feu peuvent fonctionner aussi suivant le principe de projection en ayant alors encore une lentille de projection et habituellement un dispositif à diaphragme entre le réflecteur 13 et la lentille, un bord supérieur du dispositif à diaphragme 35 étant projeté devant le véhicule par la lentille sous la forme d'une limite claire-sombre de la répartition de lumière.

Le feu 3 de marche arrière représenté est monté dans une cavité de montage du véhicule 1. La cavité de montage peut avoir une ou plusieurs ouvertures dirigées vers un coffre ou un habitacle 9 de véhicule. La face arrière, et dans certaines circonstances aussi au moins des parties des parois latérales du boîtier 4 du dispositif 3 d'éclairage monté, sont ainsi en liaison avec le coffre (et ainsi avec l'espace 9 intérieur du véhicule 1. La vitre 5 de recouvrement du dispositif 3 d'éclairage et dans certaines circonstances aussi au moins des parties des parois latérales du boîtier 4 sont en liaison avec une partie 10 extérieure du véhicule 1. Le dispositif 3 d'éclairage inséré est rendu étanche par rapport à la cavité de montage au moyen d'une garniture d'étanchéité. Par la garniture d'étanchéité, on sépare les parties du dispositif 3 d'éclairage qui sont en liaison avec l'intérieur 9 du véhicule des parties du dispositif 3 d'éclairage qui sont en liaison avec la partie 10 extérieure.

Le feu 3 de marche arrière sert principalement à produire les fonctions de feu feux arrière, stop, feu de marche arrière et/ou clignotants. Comme source 12 lumineuse on utilise d'une manière prépondérante des lampes à incandescence ou des diodes électroluminescentes (DEL). Les dispositifs 3 d'éclairage suivant l'invention montés dans une partie 16 avant du véhicule 1 servent principalement à la production des fonctions de feu feux de code, feux de route, feux de ville, feux d'autoroute, feu antibrouillard, feux pour mauvais temps, feux de conduite de jour, feux de position et/ou clignotants. Comme source lumineuse, on utilise, de préférence, des lampes à halogènes ou des lampes à décharge dans des gaz ou des DEL. Bien entendu, un dispositif d'éclairage suivant l'invention constitué en phare peut être utilisé aussi pour produire du rayonnement non visible en ayant, de préférence, une répartition de feu de route pour un appareil de vision de nuit (par exemple Night Vision).

Pour obtenir un échauffement particulièrement rapide et efficace de la vitre 5 de recouvrement du dispositif 3 d'éclairage, on propose, suivant l'invention, d'envoyer de l'air de l'intérieur 9 du S véhicule _ d'une manière ciblée à l'intérieur du boîtier 4, de préférence sur la face intérieure de la vitre 5 de recouvrement. Le boîtier 4 a, sur une partie supérieure, une ouverture 7 d'entrée d'air. L'ouverture 7 communique directement ou indirectement par un conduit souple, un 10 conduit de liaison ou un canal de liaison avec l'intérieur 9 du véhicule 1. L'ouverture 7 d'entrée d'air peut avoir à l'intérieur des moyens pour filtrer l'air, par exemple ce que l'on appelle des séparateurs, des feutres, des corps solides poreux, des métaux frittés ou 15 des non-tissés, pour empêcher une pénétration de saletés et/ou d'autres particules. L'ouverture 7 d'entrée d'air peut être de forme et de conformation quelconque et être disposée sur le boîtier 4, elle doit toutefois, suivant l'invention, communiquer avec l'intérieur 9 du véhicule 20 1. Dans une partie inférieure du boîtier. 4 est disposée, dans l'exemple de réalisation préféré de la figure 2, dans une paroi latérale du boîtier 4, de préférence à proximité de la vitre 5 de recouvrement, une 25 ouverture 8 de sortie d'air. Elle doit être placée de façon à ce qu'après le montage du feu 3 de marcher arrière dans la cavité de montage correspondante de la carrosserie du véhicule et l'étanchéité de la face extérieure du boîtier 4 par rapport à la carrosserie, 30 l'ouverture 8 de sortie d'air communique avec la partie 10 extérieure du véhicule 1. Dans l'exemple de réalisation préféré, l'ouverture 8 ce sortie d'air est recouverte d'une grille. Elle peut toutefois être conformée, ménagée, disposée sur le boîtier 4 d'une façon 35 quelconque, mais elle doit, suivant l'invention, communiquer avec la partie 10 extérieure du véhicule 1. Bien entendu, on pourrait aussi songer à ce que l'ouverture 8 de sortie d'air ne communique pas directement mais indirectement par un conduit souple, un conduit de liaison ou un canal de liaison, avec la partie 10 extérieure du véhicule 1. On pourrait également scnger à ce que l'ouverture 8 de sortie soit formée sur la paroi arrière du boîtier 2 (l'ouverture 8 communiquant alors par un conduit souple analogue avec l'atmosphère ambiante) ou dans la vitre 5 de recouvrement. Dans la présente invention, l'air chauffé et, le cas échéant, même séché est véhiculé de l'intérieur 9 du véhicule 1 à l'intérieur du boîtier 4. Cela s'effectue par le fait qu'une ventilation d'un dispositif de chauffage ou de conditionnement d'air produit à l'intérieur 9 une surpression par rapport à la pression alentour 10 du véhicule. Cette surpression fait que de l'air passe de l'intérieur 9 à l'intérieur du boîtier 4 par l'ouverture 7 d'entrée d'air. Il s'y forme aussi alors une surpression qui provoque une circulation d'air en direction de l'ouverture 8 de sortie d'air. En raison de la circulation d'air, l'air lèche, en passant de l'intérieur 9, du haut en bas, la face intérieure de la vitre 5 de recouvrement jusqu'à atteindre L'ouverture 8 de sortie d'air par laquelle il quitte le boîtier 4 pour aller à l'atmosphère 10 ambiante. La circulation d'air à l'intérieur du boîtier 4 peut être influencée ou améliorée par le fait que l'ouverture 7 d'entrée d'air insuffle l'air directement sur la face intérieure de la vitre 5 de recouvrement, de préférence de façon inclinée vers le haut. Le refroidissement de l'air pendant qu'il lèche la vitre de recouvrement entraîne un mouvement de l'air vers le bas et ainsi améliore encore la circulation de l'air. Pour la position de l'ouverture 7 d'entrée d'air et de l'ouverture 8 de sortie d'air, il est particulièrement avantageux que, d'une part, il y ait une distance dans l'espace aussi grande que possible, notamment une différence de niveau aussi grande que possible entre les deux ouvertures 7, 8 d'aération.

A l'intérieur du boîtier 4, il peut être prévu supplémentairement à l'équipement standard du dispositif 3 d'éclairage du module 14 de feu des chicanes pour de l'air (elles ne sont pas représentées pour dévier l'air réchauffé entrant par les ouvertures 7 d'entrée d'air de l'intérieur 9 du véhicule 1 dans une direction préférée, de préférence en direction de la face intérieure de la vitre 5 de recouvrement. Par la structure décrite on obtient la fonction suivante il règne à l'intérieur 9 du véhicule, en raison d'une ventilation constante lorsque le moteur tourne, par exemple par une installation de conditionnement d'air ou un chauffage, toujours une pression d'air légèrement plus élevée que la pression de l'air atmosphérique dans la partie 10 extérieure du véhicule 1, c'est-à-dire qu'il y a un gradient de pression (différence de pression) de l'intérieur 9 du véhicule à la partie 10 extérieure. Comme l'ouverture 7 d'entrée d'air communique avec l'intérieur 9 du véhicule et l'ouverture 8 de sortie d'air avec la partie 10 extérieure du véhicule 1, il est produit ainsi dans le boîtier 4 un courant 11 d'air constant allant de l'intérieur 9 à la partie 10 extérieure du véhicule 1. Par l'ouverture 7 d'entrée d'air, de l'air 11 sec est réchauffé, va de l'intérieur 9 au boîtier 4. La figure 3 est une représentation schématique de l'écoulement du courant 11 d'air à l'intérieur du boîtier 4. L'air 11 affluent se répartit à l'intérieur du boîtier 4 et absorbe de l'humidité. Une grande partie du courant 11 d'air passe devant la face intérieure de la vitre 5 de recouvrement. Le courant 11 d'air s'y refroidit et s'écoule en direction de la partie inférieure du boîtier 4. Le courant 11 d'air y absorbe aussi de l'humidité et provoque un désembuage de la vitre 5 de recouvrement à l'intérieur et/ou à l'extérieur. =es différences de température ou les gradients de température à l'intérieur du boîtier 4 provoquent un tourbillonnement souhaité de l'air affluent et renforcent l'effet de séchage et/ou de désembuage. Comme l'ouverture 8 de sortie d'air se trouve dans la partie inférieure du boîtier 4, le courant d'air refroidi et enrichi en l'humidité à partir de l'intérieur du boîtier se dégage dans la partie 10 extérieure du véhicule. Ce processus de séchage et de désembuage a lieu lorsque le moteur est en marche en continu puisque les ventilations ou conditionnements d'air continus habituels dans les véhicules modernes de l'habitacle 9 donnent toujours une légère surpression d'air dans l'habitacle 9 et maintiennent ainsi le courant 11 d'air en circulation. Lorsque la source 12 lumineuse est mise en circuit, la source 12 lumineuse produit de la chaleur. Cela fait, de pair avec la vitre 5 de recouvrement froide, que le courant 11 d'air tourbillonne encore plus à l'intérieur du boîtier 4, ce qui favorise encore davantage l'effet de séchage et de désembuage, de la chaleur pouvant être évacuée de l'intérieur du boîtier 4 en plus de l'absorption de l'humidité. Cela diminue une charge thermique des composants à l'intérieur du boîtier 4 (cadre de recouvrement, chicanes pour de l'air, paroi intérieure du boîtier, etc.). Dans une variante de réalisation, la présente invention peut être utilisée pour des phares 16 avant. On observera, toutefois, que lors du montage du phare 16 avant, le côté arrière du boîtier ne doit pas communiquer automatiquement avec l'intérieur 9 du véhicule. Ceci peut toutefois être réalisé simplement et à peu de frais, par exemple par un conduit souple, un conduit de liaison ou un canal de liaison, allant de l'intérieur 9 du véhicule 1 au boîtier 4. Dans des phares avant, l'entrée d'air peut être telle que l'air affluent passe devant une source lumineuse sur le chemin le menant à la vitre de recouvrement. On désembue ainsi une vitre de recouvrement embuée sur la face intérieure lorsque le feu est mis hors circuit. Si la fonction de feu est mise en circuit déjà au début du trajet, ce dispositif accélère le désembuage de la vitre de recouvrement.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Dispositif (3) d'éclairage pour un véhicule (1) automobile, qui a un boîtier (4) ayant une ouverture de sortie de la lumière fermée par une vitre (5) de recouvrement transparente et au moins un module (14) de feu disposé dans le boîtier (4) et comprenant une source (12) lumineuse et un réflecteur (l3), le boîtier (4) ayant au moins une ouverture (7) d'entrée d'air et au moins une ouverture (8) de sortie d'air qui en est séparée, caractérisé en ce que l'ouverture (7) d'entrée d'air communiquant avec un espace (9) intérieur pouvant être chauffé du véhicule (1) automobile et l'ouverture (8) de sortie d'air avec une partie (10) extérieure du véhicule (1) automobile.

2. Dispositif (3) d'éclairage suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'ouverture (7) d'entrée d'air et l'ouverture (8) de sortie d'air sont disposées sur le boîtier (3) de façon à ce qu'il s'établisse, pendant le fonctionnement du véhicule automobile, à l'intérieur du boîtier (4), une circulation d'air automatique le long de la face intérieure de la vitre (5) de recouvrement.

3. Dispositif (3) d'éclairage suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'ouverture (7) d'entrée d'air et l'ouverture (8) de sortie d'air sont disposées à une distance aussi grande que possible l'une par rapport à l'autre dans le boîtier (2).

4. Dispositif (3) d'éclairage suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'ouverture (7) d'entrée d'air et l'ouverture (8) de sortie d'air sont disposées à une différence de :niveau aussi grande que possible l'une par rapport à l'autre dans le boîtier (4).

5. Dispositif (3) d'éclairage suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'ouverture (7) d'entrée d'air est disposée au-dessus de l'ouverture (8) de sortie d'air dans le boîtier (4).

6. Dispositif (3) d'éclairage suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif (3) d'éclairage est constitué sous la forme d'un feu de marche arrière du véhicule (1) automobile.

7. Dispositif (3) d'éclairage suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif (3) d'éclairage est constitué sous la forme d'un phare du véhicule (1) automobile.

8. Dispositif (3) d'éclairage suivant la revendication 7, caractérisé en ce qu'une entrée d'air dans le dispositif (3) d'éclairage est réalisée par une liaison par conduit souple allant de l'habitacle (9) du véhicule (1) automobile à l'intérieur du boîtier (4).