FR2923164A1

FR2923164A1 - Eprouvette d'analyse

Info

Publication number: FR2923164A1
Application number: FR0758796A
Authority: FR
Inventors: Jean Jacques Legat; Mohieddine Boubtane; Yuria Puggioni; Didier Girard
Original assignee: A Raymond SARL
Current assignee: A Raymond SARL
Priority date: 2007-11-05
Filing date: 2007-11-05
Publication date: 2009-05-08
Anticipated expiration: 2027-11-05
Also published as: WO2009059687A9; FR2923164B1; WO2009059687A1

Abstract

L'éprouvette d'analyse comprend un réservoir et une pièce de montage fixée audit réservoir. Le réservoir (2) et la pièce de montage (3) sont reliés par une fixation (F) comportant une partie mâle (22) et une partie femelle (30) s'insérant l'une dans l'autre par coulissement selon une direction de coulissement (A) et étant agencées de telle façon qu'une rotation relative des dites parties mâle (22) et femelle (30) provoque un ajourage du réservoir (2).

Description

L'invention concerne une éprouvette d'analyse comprenant un réservoir et une pièce de montage fixée audit réservoir. De façon générale, une éprouvette d'analyse est utilisée dans l'industrie pour analyser des échantillons de produits sous forme quelconque, liquides ou poudres par exemple. Par exemple, au cours des différentes étapes de fabrication d'un produit, il peut être nécessaire de prélever un échantillon de produit afin de lui faire subir des tests et analyses pour contrôler sa qualité. Cette opération est parfois rendue obligatoire par la législation. Un tel échantillon est stocké dans le réservoir d'une éprouvette d'analyse. Pour éviter des risques de contamination de produits qui pourraient entraîner des erreurs d'analyse, ce qui pourrait être dramatique par exemple dans l'industrie alimentaire, les éprouvettes d'analyse sont souvent à usage unique. Cependant, rien n'empêche a priori l'utilisation répétée, frauduleuse ou par erreur, d'une même éprouvette.

Par ailleurs, pour consigner de nombreuses informations sur cet échantillon, comme la date et l'heure de sortie de la chaîne de fabrication ou le numéro du lot, un dispositif d'identification est apposé sur le réservoir. Un tel dispositif d'identification peut se présenter sous la forme d'une étiquette en papier, mais la quantité d'information étant limitée sur de telles étiquettes et les risques d'erreur humaine sur la lecture de ces étiquettes étant trop importants, des dispositifs d'identification et de mémorisation électroniques comprenant une étiquette RFID sont souvent préférés et intégrés directement dans le réservoir de l'éprouvette. Une étiquette RFID est composée d'une puce à mémoire et d'une antenne permettant d'échanger de l'information avec un dispositif communicant. Le dispositif communicant permet d'enregistrer et/ou d'effacer sur la puce à mémoire des informations. Ainsi, l'identification des éprouvettes peut être réalisée de manière sécurisée, rapide et automatisée, et ce depuis le remplissage de l'éprouvette jusqu'à l'analyse de son contenu. Les étiquettes RFID pouvant être effacées, un dispositif d'identification électronique peut être utilisé pour marquer différentes éprouvettes successives dans la mesure où ledit dispositif d'identification électronique est fixé de manière amovible aux éprouvettes. Il est alors essentiel que le dispositif d'identification électronique soit fixé à l'extérieur du réservoir de l'éprouvette pour des raisons de propreté. En effet, si le dispositif d'identification électronique était disposé à l'intérieur du réservoir de l'éprouvette, il pourrait contaminer un autre réservoir lors d'une utilisation ultérieure. Il serait alors nécessaire de procéder à un nettoyage minutieux du dispositif d'identification électronique (lavage, séchage, stérilisation...), ce qui pourrait l'endommager ou être trop onéreux. On connaît du document WO99/03585 une éprouvette à laquelle est fixée un dispositif d'identification sous la forme d'une mémoire électronique par l'intermédiaire d'une pièce de montage. Cette pièce de montage peut être une mortaise ou un bouchon vissé. Le fait de séparer ou d'attacher le dispositif d'identification laisse une marque sur l'éprouvette qui permet à l'utilisateur de déterminer si l'éprouvette a déjà été utilisée ou non. Cependant, il reste toujours possible, par erreur ou par fraude, de remplir de nouveau une telle éprouvette et de la réutiliser.

Dès lors, les utilisateurs d'éprouvettes pour des besoins industriels d'analyse de la qualité par exemple, de même que des organismes de contrôle de la qualité ont un intérêt tout particulier à pouvoir disposer d'éprouvettes d'analyse jetables qui ne peuvent être utilisées qu'une seule fois afin d'éviter tout risque de contamination. Le but de l'invention est de proposer une éprouvette qui soit jetable et rendue inutilisable après une première utilisation, par exemple en empêchant tout remplissage ultérieur de ladite éprouvette. A cet effet, l'invention a pour objet une éprouvette d'analyse comprenant un réservoir et une pièce de montage solidaire fixée audit réservoir, caractérisée en ce que la fixation entre le réservoir et la pièce de montage comporte une partie mâle et une partie femelle s'insérant l'une dans l'autre par coulissement selon une direction de coulissement et étant agencées de telle façon qu'une rotation relative des dites parties mâle et femelle provoque un ajourage du réservoir. L'éprouvette d'analyse selon l'invention peut être munie d'un dispositif d'identification électronique RFID surmoulé dans ou collé sur ladite pièce de montage. Cette éprouvette d'analyse selon l'invention peut encore présenter les 20 particularités suivantes : -ladite partie mâle de la fixation est formée sur une paroi du réservoir au niveau d'une zone de rupture ayant une épaisseur de paroi plus faible que la paroi environnante du réservoir et ladite partie femelle de la fixation est formée dans ladite pièce de montage ; - le réservoir a une paroi de fond dans laquelle est formée la zone de rupture ; - ladite partie mâle de la fixation a un profil extérieur de révolution variable selon ladite direction de coulissement de ladite partie mâle dans ladite partie 5 femelle de la fixation; - ladite partie mâle de la fixation a une surface périphérique extérieure dotée d'une première pluralité de lamelles parallèles les unes aux autres s'étendant selon ladite direction de coulissement, ladite partie femelle de la fixation a une surface périphérique intérieure dotée d'au moins une patte 10 perpendiculaire à ladite direction de coulissement, qui s'enfonce dans les dites lamelles de la partie mâle quand les parties mâle et femelle sont insérées l'une dans l'autre ; - ladite partie femelle de la fixation comprend deux pattes ayant des extrémités qui se font face de part et d'autre de ladite partie mâle de la 15 fixation ; - ladite partie femelle de la fixation est dotée sur sa surface périphérique intérieure d'une deuxième pluralité de lamelles parallèles les unes aux autres s'étendant selon ladite direction de coulissement, agencées de manière à s'intercaler dans les dites lamelles de ladite partie mâle de la fixation; 20 - la partie mâle de la fixation a une section transversale à la direction à direction de coulissement sensiblement carrée et la partie femelle de la fixation a une section transversale par rapport à la direction de coulissement de forme rectangulaire, et les lamelles de la partie mâle de la fixation sont réparties sur les quatre côtés du carré, les lamelles de la partie femelle sont disposées sur les deux grands côtés opposés du rectangle et la ou les pattes de la partie femelle sont disposées sur un ou les deux petits côtés opposés du rectangle ; - les lamelles de la partie mâle de la fixation ont des extrémités 5 chanfreinées ; - les deux pattes de la partie femelle de la fixation ont une extrémité en biseau ; - la pièce de montage comporte une face inférieure avec des plots de stabilité pour maintenir le réservoir en position sensiblement verticale sur une 10 surface support ; - le réservoir se présente sous la forme d'un tube cylindrique et la pièce de montage sous la forme d'une molette crantée de même diamètre que le réservoir ; - la pièce de montage et le réservoir sont chacune réalisés en matière 15 thermoplastique par moulage par injection ; - le réservoir est réalisé dans un premier matériau, la pièce de montage est réalisée dans un deuxième matériau, le deuxième matériau ayant une plus grande dureté que le premier matériau. L'agencement de l'éprouvette d'analyse selon l'invention contribue à 20 diminuer son coût de revient puisque d'une part, la mémoire RFID peut être recyclée après avoir été séparée du réservoir tant en restant dans la pièce de montage, et d'autre part, la pièce de montage et le réservoir peuvent être fabriqués de manière simple par moulage par injection d'une matière plastique. L'ajourage du réservoir après séparation de la pièce de montage garantit un usage unique du réservoir d'une telle éprouvette. L'invention sera maintenant décrite plus en détail et en référence aux dessins annexés qui en illustrent des exemples non limitatifs.

La figure 1 montre une vue en perspective en écorché d'une éprouvette d'analyse selon l'invention. La figure 2 montre une vue partielle en perspective du réservoir de l'éprouvette de la figure 1. La figure 3 montre une vue en perspective de la pièce de montage de 10 l'éprouvette de la figure 1. La figure 4 montre une vue en perspective en coupe selon l'axe IV-IV de la figure 1 de la pièce de montage emboîté sur le réservoir. La figure 5 montre une vue en perspective en coupe selon l'axe IV-IV de la figure 1 de la pièce de montage avant d'être emboîté sur le réservoir. 15 La figure 6 montre une vue en perspective en coupe selon l'axe IV-IV de la figure 1 de la pièce de montage après ajourage du réservoir. Sur la figure 1, on a représenté en écorché une éprouvette d'analyse 1 selon l'invention. Cette éprouvette 1 comprend un réservoir 2 de forme tubulaire cylindrique, fermé à une extrémité par une paroi de fond 21. Ce 20 réservoir 2 est fixé ici au niveau de ladite paroi de fond 21 à une pièce de montage 3 en forme de disque par l'intermédiaire d'une partie mâle 22 et d'une partie femelle 30 d'une fixation F. Cette partie mâle 22 et cette partie femelle 30 sont agencées pour s'insérer l'une dans l'autre par coulissement et emboîtement, et coopèrent l'une avec l'autre de telle sorte que la rotation de l'une par rapport à l'autre provoque un ajourage de ladite paroi de fond 21 du réservoir 2. La pièce de montage 3 peut se présenter avantageusement sous la forme d'une molette circulaire de même diamètre que le réservoir 2 et bordée de 5 crans axiaux 31. Le réservoir 2 possède à son extrémité opposée à ladite paroi de fond 21 une ouverture 23 équipée d'un bourrelet 24 permettant de fixer de manière hermétique un bouchon 4 de forme adaptée, ici cylindrique. Plus particulièrement, l'éprouvette d'analyse 1 peut être 10 avantageusement équipée d'un dispositif d'identification électronique 5 constitué d'une étiquette RFID. Le dispositif d'identification électronique 5 est plus précisément composé d'une puce électronique 51 reliée à une antenne 52 de réception, ici sous la forme d'un fil enroulé de manière cylindrique. Ce dispositif d'identification électronique 5 est ici avantageusement protégé en 15 étant surmoulé à l'intérieur de ladite pièce de montage 3 qui comprend de ce fait un anneau 53 creux (visible sur la figure 4) d'une taille correspondant sensiblement audit dispositif d'identification électronique 5. Le dispositif d'identification électronique 5 pourrait également être collé ou fixé d'une autre manière similaire sur la pièce de montage 3. 20 Ladite partie mâle 22 de la fixation F est formée sur ladite paroi de fond 21 au niveau d'une zone de rupture 25, alors que ladite partie femelle 30 de la fixation F est formée dans ladite pièce de montage 3, ces deux parties étant respectivement sensiblement centrées. Ladite partie mâle 22 présente de manière générale un profil de révolution variable selon une direction de coulissement de ladite partie mâle 22 dans ladite partie femelle 30, indiquée par une flèche A sur la figure 1. Cette forme permet à ladite partie mâle 22 d'exercer une force de blocage qui s'oppose à une rotation des parties mâle et femelle 22,30 l'une par rapport à l'autre, indiquée par la flèche B sur la figure 1. On notera que la rotation peut être indifféremment effectuée dans le sens horaire ou anti-horaire. Ainsi, quand on fait tourner les parties mâle et femelle 22,30 l'une par rapport à l'autre, une force de cisaillement s'exerce sur ladite zone de rupture 25 entourant la partie mâle 22. Lorsque la limite de rupture du matériau composant la paroi 21 est atteinte, un déchirement ou une rupture de ladite zone de rupture 25 se produit, provocant un ajourage du réservoir 2 au niveau de cette zone 25. Afin de faciliter la rupture de ladite zone de rupture 25, celle-ci présente avantageusement une épaisseur de paroi plus faible que la paroi 21 environnante du réservoir 2, comme cela peut être mieux vu sur la figure 4.

Sur la figure 2, on voit plus précisément la partie mâle 22 de la fixation F formée sur la paroi de fond 21 du réservoir 2, sur le côté extérieur du réservoir 2. Cette partie mâle 22 est représentée sous la forme d'un parallélépipède de section transversale carrée par rapport à ladite direction de coulissement A, présentant une surface périphérique extérieure à quatre côtés 26A,26B,26C,26D sensiblement perpendiculaires à la paroi 21. Sur chacun de ces quatre côtés 26A,26B,26C,26D, la partie mâle 22 est dotée d'une pluralité de lamelles 27, ici quatre lamelles, parallèles les unes aux autres et s'étendant selon ladite direction de coulissement A (c'est-à-dire sensiblement perpendiculaires à la paroi 21). Ces lamelles 27 sont chanfreinées à leur extrémité 28 afin de faciliter l'insertion de la partie mâle 22 dans la partie femelle 30. Par ailleurs, ladite zone de rupture 25 présente une forme sensiblement similaire à la forme de la partie mâle 22, ici rectangulaire.

Sur la figure 3, on a représenté la pièce de montage 3 comportant ladite partie femelle 30 de la fixation F. Ladite partie femelle 30 se présente ici sous la forme d'une ouverture traversante sensiblement rectangulaire, entourée sur sa surface périphérique intérieure de montants 32A,32B,32C,32D sensiblement parallèles deux à deux et saillant sur une face inférieure 33 de la pièce de montage 3. La face de la pièce de montage 3 opposée à ladite face inférieure 33 est en revanche sensiblement plane afin de pouvoir se plaquer contre la paroi 21 lors de l'emboîtement de la pièce de montage 3 sur le réservoir 2. Deux desdits montants 32B, 32D disposés sur la longueur de la partie femelle 30 rectangulaire sont munis d'une pluralité de lamelles 34 parallèles les unes aux autres et s'étendant sensiblement dans une direction perpendiculaire à la face inférieure 33, agencées de manière à s'intercaler dans les dites lamelles 27 de la partie mâle 22. Plus particulièrement, trois lamelles 34 de la partie femelle 30 correspondent aux espaces compris entre lesdites quatre lamelles 27 de la partie mâle 22. Le coulissement des lamelles 27 de la partie femelle 30 et des lamelles 34 de la partie mâle 22 sert de guide pour l'insertion de la partie mâle 22 dans la partie femelle 30. Un au moins des deux autres desdits montants 32A,32C disposés sur la longueur de la partie femelle 30 rectangulaire est muni d'une patte 35 perpendiculaire à ladite direction de coulissement A et faisant saillie dans la partie femelle 30 (et s'étend donc sensiblement parallèlement à la face inférieure 33 dans le prolongement de celle-ci). De manière préférée, les deux montants opposés 32A,32C sont respectivement équipées de deux pattes 35 opposées en se faisant face. Ces pattes 35 présentent chacune une extrémité en biseau 36 (mieux visible sur la figure 5), permettant aux pattes 35 de se fléchir légèrement lors de l'insertion de la partie mâle 22 dans la partie femelle 30. La figure 4 permet de mieux voir les parties mâle et femelle 22,30 de la fixation F insérées l'une dans l'autre. En particulier, on peut voir que l'écart noté E entre les extrémités respectives 37 des deux pattes 35 est inférieur à la distance notée D entre les extrémités extérieures 27A de deux lamelles 27 opposées de la partie mâle 22, et supérieur à la distance notée d entre les bases 27B des mêmes deux lamelles 27 opposées. Par conséquent, les pattes 35 s'enfoncent légèrement dans les lamelles 27 de la partie mâle 22 de part et d'autre de la partie mâle 22, lorsque la partie mâle 22 est emboîtée dans la partie femelle 30. En outre, quatre plots 38 identiques sensiblement de même hauteur ou plus hauts que les montants 32A,32B,32C,32D sont formés sur la pièce de montage 3 pour assurer une bonne stabilité verticale de ladite éprouvette 1 d'analyse lorsque celle-ci est posée une surface de support. Ces plots 38 assurent par ailleurs une bonne prise en main de la pièce de montage 3 par l'utilisateur. Enfin, la pièce de montage 3 pourra avantageusement recevoir une inscription 39 sur sa face inférieure 33 indiquant à l'utilisateur comment détacher ladite pièce de montage 3 du réservoir 2.

Il est important de noter que les matériaux utilisés pour réaliser l'éprouvette 1 sont avantageusement choisis pour faciliter l'ajourage du réservoir 2 : le réservoir 2 est réalisé dans un premier matériau thermoplastique; la pièce de montage 3 est réalisée en matériau plastique ayant une plus grande dureté que le premier matériau. Ces deux pièces 2,3 peuvent en particulier être réalisées par moulage par injection. Le choix d'un matériau souple pour le réservoir 2 permet d'une part de faciliter le déchirement de ladite zone de rupture 25, et d'autre part de faciliter l'enfoncement des pattes 35 rigides dans les lamelles 27 de la partie mâle 22, ce qui assure un bon maintien de la partie mâle 22 dans la partie femelle 30. En utilisation, un utilisateur procède d'abord à l'insertion du réservoir 2 dans la pièce de montage 3 en faisant coulisser celui-ci selon ladite direction de coulissement A qui est ici l'axe longitudinal du réservoir 2, puis en emboîtant plus particulièrement la partie mâle 22 de la fixation F dans la partie femelle 30 de la fixation F. Pour ce faire, l'utilisateur est aidé à la fois par la coopération de l'extrémité en biseau 36 des pattes 35 de ladite partie femelle 30 et des chanfreins 28 de ladite partie mâle 22, et par le coulissement des lamelles 27 de la partie mâle 22 dans les lamelles 34 de la partie femelle 30, comme on peut mieux le voir sur la figure 5. En outre, le fait que la partie mâle 22 comporte des lamelles 27 sur ses quatre côtés périphériques 26A,26B,26C,26D facilite l'assemblage de la pièce de montage 3 sur le réservoir 2 puisque l'utilisateur dispose ainsi de quatre possibilités d'insertion de la pièce de montage 3 sur le réservoir 2 orientées perpendiculairement les une aux autres. Une fois que la pièce de montage 3 est insérée sur le réservoir 2, l'utilisateur peut utiliser l'éprouvette d'analyse 1, et notamment à tout moment enregistrer des informations sur le dispositif d'identification électronique 5 au moyen d'un dispositif communicant connu de l'homme du métier non décrit ici. Après utilisation de l'éprouvette 1, l'utilisateur décroche la pièce de montage 3 du réservoir 2 afin de recycler le dispositif d'identification électronique 5. Pour ce faire, il saisit d'une main le réservoir 2 et de l'autre la pièce de montage 3, plus particulièrement les crans 31 et les plots 38 de la pièce de montage 3, afin d'entraîner le réservoir 2 et la pièce de montage 3 en rotation l'un par rapport à l'autre dans un des sens indiqué par la flèche B, le sens choisi étant indifférent. Il faut comprendre que les parties mâle et femelle 22,30 ont des caractéristiques avantageusement conçues pour éviter tout dérapage de l'une par rapport à l'autre : d'abord, la forme de la partie mâle 22 de la fixation F qui s'oppose à la rotation, puis la coopération des lamelles 27 de ladite partie mâle 22 et des lamelles 34 de la partie femelle 30 de la fixation F et enfin l'enfoncement des pattes 35 dans les lamelles 27 de la partie mâle 22. Ainsi, on assure un cisaillement efficace de la zone de rupture 25 qui se déchire, ce qui permet de créer facilement un ajouré 29 dans la paroi 21 du réservoir 2, cet ajouré 29 ayant approximativement la taille de la partie mâle 22, comme illustré par la figure 6. Cette partie mâle 22 entourée d'une partie de la zone de rupture 25A détachée du réservoir 2 se retrouve bloquée dans la partie femelle 30 de la pièce de montage 3. On comprendra que la zone de rupture 25 est dimensionnée de manière à ce que, après rupture, la partie mâle 22 entourée de la partie de la zone de rupture 25A déchirée est de taille inférieure à l'ouverture de la partie femelle 30, comme cela représenté sur la figure 6. Pour libérer la pièce de montage 3 de la partie mâle 22, il suffit alors de pousser la partie mâle 22 dans la partie femelle 30 en continuant le mouvement d'emboîtement dans la direction de coulissement A précédemment décrite, jusqu'à faire sortir la partie mâle 22 de la pièce de montage 3.

Finalement, le réservoir 2 étant percé, il est impossible d'une part, de fixer dessus une autre pièce de montage 3, et d'autre part, de remplir de nouveau l'éprouvette 1 qui est rendue par-là complètement inutilisable. En revanche, toutes les informations du dispositif d'identification électronique 5 peuvent être facilement effacées au moyen du dispositif communicant connu de l'homme du métier (non décrit ici), le dispositif d'identification électronique 5 devenant de ce fait disponible pour une autre utilisation par emboîtement de la même pièce de montage 3 sur un autre réservoir 2 selon l'invention. Il faut noter également que toute tentative de fraude pour enlever la pièce de montage 3 du réservoir 2 sans effectuer de rotation afin de réutiliser le réservoir 2 est empêchée par les extrémités en biseau 36 des pattes 35 qui pénètrent dans les lamelles 27 de la partie mâle 22 de la fixation F et qui s'opposent au déplacement de la pièce de montage 3 dans une direction opposée à la direction de coulissement A. De plus, dans le cas où un utilisateur réussissait néanmoins à retirer la pièce de montage 3 du réservoir 2 sans effectuer de rotation, les dites lamelles 27 seraient endommagées par ledit enfoncement des pattes 35 et ceci serait une indication sans équivoque pour l'utilisateur que le réservoir 2 a déjà été utilisé. Il va de soi que la présente invention ne saurait être limitée à la description qui précède de l'un de ses modes de réalisation, susceptible de subir quelques modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention. En particulier, on comprendra que le réservoir 2 tubulaire peut présenter une section de toute autre forme adaptée, par exemple ovale. De la même manière, la forme de ladite partie mâle 22 de la fixation F qui est générée par un profil de révolution variable, comme cela a été décrit plus haut, peut présenter une section autre que carrée, par exemple rectangulaire ou linéaire ou toute autre forme ne présentant pas de géométrie circulaire. Ladite partie femelle 30 de la fixation F et la zone de rupture 25 présentent alors une forme respectivement complémentaire et sensiblement similaire à la celle de ladite partie mâle 22 de la fixation F. De même, le nombre et la forme des plots 38 de la pièce de montage 3, ainsi que la forme du bouchon 4 et le type d'étanchéité utilisés peuvent varier.

Claims

REVENDICATIONS

1/ Eprouvette d'analyse comprenant un réservoir et une pièce de montage fixée audit réservoir, caractérisée en ce que le réservoir (2) et la pièce de montage (3) sont reliés par une fixation (F) comportant une partie mâle (22) et une partie femelle (30) s'insérant l'une dans l'autre par coulissement selon une direction de coulissement (A) et étant agencées de telle façon qu'une rotation relative des dites parties mâle (22) et femelle (30) provoque un ajourage du réservoir (2).

2/ Eprouvette d'analyse selon la revendication 1, dans laquelle la pièce de montage (3) comprend un dispositif d'identification électronique RFID (5).

3/ Eprouvette d'analyse selon la revendication 2, dans laquelle le 15 dispositif d'identification électronique RFID (5) est surmoulé dans la pièce de montage (3).

4/ Eprouvette d'analyse selon l'une des revendications 1 à 3, dans laquelle ladite partie mâle (22) de la fixation (F) est formée sur une paroi (21) 20 du réservoir (2) au niveau d'une zone de rupture (25) ayant une épaisseur de paroi plus faible que la paroi environnante du réservoir (2) et ladite partie femelle (30) de la fixation (F) est formée dans ladite pièce de montage (3).5/ Eprouvette d'analyse selon la revendication 4, dans laquelle le réservoir (2) a une paroi de fond (21) dans laquelle est formée la zone de rupture (25). 6/ Eprouvette d'analyse selon l'une des revendications 1 à 5, dans laquelle ladite partie mâle (22) de la fixation (F) a un profil extérieur de révolution variable selon ladite direction de coulissement (A) de ladite partie mâle (22) de la fixation (F) dans ladite partie femelle (30) de la fixation (F). 7/ Eprouvette d'analyse selon l'une des revendications 1 à 6, dans laquelle ladite partie mâle (22) de la fixation (F) a une surface périphérique extérieure (26A,26B,26C,26D) dotée d'une première pluralité de lamelles (27) parallèles les unes aux autres s'étendant selon ladite direction de coulissement (A), ladite partie femelle (30) de la fixation (F) ayant une surface périphérique intérieure (32A,32C) dotée d'au moins une patte (35) perpendiculaire à ladite direction de coulissement (A), qui s'enfonce dans les dites lamelles (27) de la partie mâle (22) de la fixation (F) quand lesdites parties mâle (22) et femelle (30) de la fixation (F) sont insérées l'une dans l'autre. 8/ Eprouvette d'analyse selon la revendication 7, dans laquelle ladite partie femelle (30) de la fixation (F) comprend deux pattes (35) ayant des extrémités (37) qui se font face de part et d'autre de ladite partie mâle (22) de la fixation (F).9/ Eprouvette d'analyse selon l'une des revendications 7 et 8, dans laquelle ladite partie femelle (30) de la fixation (F) est dotée sur sa surface périphérique intérieure (32B,32D) d'une deuxième pluralité de lamelles (34) parallèles les unes aux autres s'étendant selon ladite direction de coulissement (A), et agencées de manière à s'intercaler dans les dites lamelles (27) de ladite partie mâle (22) de la fixation (F). 10/ Eprouvette d'analyse selon la revendication 9, dans laquelle la partie mâle (22) de la fixation (F) a une section transversale à la direction à direction de coulissement (A) sensiblement carrée et la partie femelle (30) de la fixation (F) a une section transversale par rapport à la direction de coulissement (A) de forme rectangulaire, et dans laquelle les lamelles (27) de la partie mâle (22) de la fixation (F) sont réparties sur les quatre côtés du carré (26A,26B,26C,26D), les lamelles (34) de la partie femelle (30) de la fixation (F) sont disposées sur les deux grands côtés opposés du rectangle (32B,32D) et la ou les pattes (35) de la partie femelle (30) de la fixation (F) sont disposées sur un ou les deux petits côtés opposés du rectangle (32A,32C). 11/ Eprouvette d'analyse selon l'une des revendications 7 à 10, dans laquelle les lamelles (27) de la partie mâle (22) de la fixation (F) ont des extrémités chanfreinées (28).12/ Eprouvette d'analyse selon l'une des revendications 7 à 11, dans laquelle la ou les deux pattes (35) de la partie femelle (30) de la fixation (F) ont une extrémité (37) en biseau (36). 13/ Eprouvette d'analyse selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle la pièce de montage (3) comporte une face inférieure (33) avec des plots (38) de stabilité pour maintenir le réservoir (2) en position sensiblement verticale sur une surface support. 14/ Eprouvette d'analyse selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle le réservoir (2) se présente sous la forme d'un tube cylindrique et la pièce de montage (3) sous la forme d'une molette crantée de même diamètre que le réservoir (2). 15/ Eprouvette d'analyse selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle la pièce de montage (3) et le réservoir (2) sont chacune réalisés en matière thermoplastique par moulage par injection. 16/ Eprouvette d'analyse selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle le réservoir (2) est réalisé dans un premier matériau, la pièce de montage (3) est réalisée dans un deuxième matériau, le deuxième matériau ayant une plus grande dureté que le premier matériau.