FR2919904A1 - Agrafe avec moyen d'indication de son maintien satisfaisant en position - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une agrafe avec moyen d'indication (3a) de son maintien satisfaisant en position et un procédé de solidarisation par agrafe.Cette agrafe est caractérisée en ce que sa partie de blocage (2) est reliée par son extrémité inférieure à un élément (3) de mise en place de cette partie de blocage (2), l'opérateur effectuant par une action sur cet élément (3) la mise en place de la partie de blocage (2) par écartement de celle-ci par rapport à l'axe central de l'agrafe, cette partie de blocage (2) étant munie de moyens de maintien (5a) en position montée dans l'évidement coopérant avec des moyens complémentaires prévus sur le corps (4) pour assurer son maintien en position montée dans l'évidement entre les deux pièces (P et P') et cette agrafe comprenant un moyen (3a) d'indication représentatif d'un maintien satisfaisant en position montée de l'agrafe de solidarisation.

Description

Agrafe avec moyen d'indication de son maintien satisfaisant en position

La présente invention concerne d'une façon générale une agrafe permettant de maintenir un serrage à couple constant entre deux pièces n'étant pas destinées à être sollicitées par des efforts importants, notamment dans un véhicule automobile, par exemple, des pièces de garnissage de ce véhicule. Pour la solidarisation de deux pièces entre elles par l'intermédiaire d'un élément de fixation, l'homme de métier a le choix entre autres éléments de fixation d'un élément du type agrafe ou d'un élément du type vis, ces deux types de solidarisation présentant chacun des avantages et des inconvénients propres. En ce qui concerne une solidarisation par vissage, les avantages procurés concernent un coût de pièce réduit, et une maîtrise du couple appliqué à la solidarisation. Les inconvénients sont relatifs à la nécessité d'avoir un élément complémentaire de réception associé pour réaliser la solidarisation, par exemple un écrou, un insert plastique ou similaire. De plus, comme autre inconvénient, un outil est nécessaire pour la pose et la liaison obtenue n'est pas étanche. Le prix d'une visseuse asservie avec contrôle de couple est élevé et son coût de maintenance n'est pas non plus négligeable.

En ce qui concerne une solidarisation par agrafe, les avantages concernent la possibilité étendue de choix entre des formes d'agrafes différentes, l'application possible en milieu humide et, en général, l'absence d'outil pour la pose de l'agrafe. A l'inverse, le coût d'une agrafe est plus élevé que celle d'une vis, bien qu'aucun élément de réception ne soit nécessaire pour la mise en place de l'agrafe. Surtout, l'agrafe ne permet pas de maintenir un couple de serrage constant. Sur des pièces solidarisées destinées notamment à faire partie d'un ensemble pouvant être en mouvement, par exemple un véhicule automobile, cela peut se traduire par des vibrations des deux pièces, ce qui est source de bruits.

Ceci s'applique particulièrement aux pièces de garnissage d'un véhicule automobile. Le document FR-A-2 726 868 décrit une agrafe comprenant une tête de chaque côté des pièces à solidariser dont l'une repose sur des languettes élastiques. Ces languettes élastiques ne permettent pas de maintenir un couple de serrage constant de l'agrafe garanti dans le temps. Le document US-A-4 054 045 décrit un type d'agrafe munie d'un cône venant déformer la matière de la pièce quand pressé sur celle-ci au moyen d'un outil, par exemple par vissage ou pressage. En plus de nécessiter l'emploi d'un moyen pour sa mise en place, l'agrafe décrite ne peut pas garantir un serrage restant constant dans le temps, le cône ou le plastique de la pièce recevant ce cône pouvant se déformer en fonction du temps et du niveau d'effort exercé sur eux. Le document US-A-6 224 309 décrit une agrafe mise en place par visseuse. L'enseignement de ce document ne permet pas d'éviter l'inconvénient majeur d'une vis qui est la nécessité d'employer un outil de pose pour le blocage de l'agrafe en position. Le document FR-A-2781018 décrit une agrafe du type à boutonnière. Si la fixation obtenue est forte et stable dans le temps, la pose de l'agrafe nécessite un poinçonnage sur les pièces à assembler et un bon alignement de celles-ci, ce qui rend sa mise en place compliquée et difficile à réaliser.

Le but de la présente invention est d'assurer le maintien maîtrisé de plusieurs pièces entre elles par l'intermédiaire d'une agrafe conçue spécialement pour assurer ce maintien, en garantissant un couple de serrage constant appliqué aux deux pièces.

La présente invention concerne un procédé de solidarisation par agrafe d'une pièce supérieure et d'une pièce inférieure, cette agrafe comprenant une partie de blocage pouvant être écartée une fois l'agrafe mise en place dans un évidement prévu sur les deux pièces, ce procédé comprenant les étapes suivantes : introduction partielle de l'agrafe dans l'évidement prévu dans les deux pièces, - plaquage de la base de la partie haute de l'agrafe sur la partie entourant l'évidement de la pièce supérieure, -blocage en position de l'agrafe par écartement de la partie de blocage sous la partie entourant l'évidement de la pièce inférieure, - contrôle de la qualité du blocage de l'agrafe en exerçant une action d'arrachement de l'agrafe hors de l'évidement par l'intermédiaire d'un moyen d'indication de maintien en position de l'agrafe, ce moyen d'indication ayant été préalablement conformé afin de céder à une force d'arrachement suffisante pour attester d'un maintien en position de travail satisfaisant de l'agrafe et inférieure à la force d'arrachement nécessaire pour arracher l'agrafe hors de l'évidement, - signalement visible de l'absence de cet élément d'indication attestant de l'état satisfaisant du maintien 30 en position de l'agrafe. L'invention concerne aussi une agrafe de solidarisation d'au moins une première pièce dite pièce supérieure et d'une seconde pièce dite pièce inférieure, cette agrafe étant introduite partiellement dans un 35 évidement ménagé dans ces deux pièces, celles-ci étant en position superposée au moins sur leur partie respective formant le contour de l'évidement, cette agrafe comprenant un corps avec une tête munie d'une collerette venant, en position montée, en butée contre la partie de la pièce supérieure formant le contour de l'évidement et une partie de blocage se logeant, en position montée, sous la pièce inférieure dont au moins l'extrémité supérieure a été écartée par rapport à l'axe central de l'agrafe afin de réaliser le blocage en étant placée en butée contre la partie de la pièce inférieure formant le contour de l'évidement, cette agrafe étant caractérisée en ce que sa partie de blocage est reliée par son extrémité inférieure à un élément de mise en place de cette partie de blocage, l'opérateur effectuant par une action sur cet élément la mise en place de la partie de blocage par écartement de celle-ci par rapport à l'axe central de l'agrafe, cette partie de blocage étant munie de moyens de maintien en position montée dans l'évidement coopérant avec des moyens complémentaires prévus sur le corps pour assurer son maintien en position montée dans l'évidement entre les deux pièces et cet agrafe comprenant un moyen d'indication représentatif d'un maintien satisfaisant en position montée de l'agrafe de solidarisation.

Selon des caractéristiques additionnelles de la 25 présente invention : -ce moyen d'indication est configuré de manière à céder sous une force de rupture, inférieure à la force de rupture de la partie de blocage tout en étant représentative d'un maintien suffisant de cette partie de 30 blocage en position montée dans l'évidement, de sorte que l'opérateur puisse constater le maintien en position de l'agrafe par action sur le moyen d'indication sans risquer d'endommager la partie de blocage, - pour la vérification d'un maintien suffisant de 35 l'agrafe en position montée, il est effectué une action d'arrachement de l'agrafe hors de l'évidement, cet effort d'arrachement se traduisant par la rupture du moyen d'indication lorsque le maintien de l'agrafe en position est suffisant, - le moyen d'indication est disposé dans la partie centrale de l'agrafe en prolongement de la partie supérieure de l'élément de mise en place de l'agrafe en position de blocage, le rattachement du moyen d'indication avec l'élément de mise en place comprenant une zone de moindre résistance mécanique, cette zone étant configurée afin que le moyen d'indication se détache de l'élément de mise en place sous une force d'arrachement suffisante pour attester d'un maintien satisfaisant en position du moyen de blocage, - l'extrémité inférieure de l'élément de blocage est reliée à la base de la partie de blocage par des bras flexibles, de sorte que la partie de blocage puisse être placée en position écartée de blocage sous l'action d'une force de traction appliquée sur l'élément de mise en place de l'agrafe en position de blocage, - l'extrémité supérieure de la partie de blocage rentre en butée sous la pièce inférieure, cette extrémité comportant en outre des premiers moyens de butée, dirigés vers l'axe central de l'agrafe et disposés de façon à être en butée avec des moyens correspondants du corps de l'agrafe quand cette agrafe est en position montée dans l'évidement, - l'élément d'indication est disposé de telle manière que son absence est aisément visible lors de tout contrôle ultérieur de la solidité de la liaison par agrafe, - la partie de blocage présente des seconds moyens de butée coopérant avec des moyens de butée complémentaires sur le corps afin de maintenir la partie de blocage autour du corps en position non montée de l'agrafe pour empêcher tout mouvement de descente intempestif de cette partie de blocage par rapport au corps de l'agrafe quand celle-ci n'est pas en position montée dans l'évidement, -les premiers et, le cas échéant, seconds moyens de butée sont sous la forme d'ergots associés à des moyens correspondants sur le corps de l'agrafe.

L'invention concerne enfin un ensemble d'au moins deux pièces destinées à être solidarisées, notamment pour véhicule automobile, par exemple, pièces de garnissage pour véhicule automobile, la solidarisation des pièces étant faite par l'intermédiaire d'une telle ou de telles agrafes.

L'agrafe, selon l'invention, vient donc en lieu et place d'une fixation vissée ou d'une agrafe disponible actuellement, cette dernière ne remplissant cependant pas la fonction de maintien du couple de serrage.

L'invention va maintenant être décrite plus en détail mais de façon non limitative en regard des figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une représentation schématique en perspective d'une agrafe selon l'invention, - la figure 2 est une représentation schématique en perspective sous un autre angle de vue d'une agrafe selon l'invention, la figure 3 est une coupe de l'agrafe conformément à l'invention préalablement à son introduction dans les deux pièces à solidariser, - la figure 4 est une coupe de l'agrafe conformément à l'invention au début de son introduction 30 dans les deux pièces à solidariser, - la figure 5 est une coupe de l'agrafe conformément à l'invention introduite dans les deux pièces à solidariser, - la figure 6 est une coupe de l'agrafe 35 conformément à l'invention en position montée dans les deux pièces à solidariser, - la figure 6a est un agrandissement de la figure 6, montrant la coopération des moyens de butée prévus respectivement sur la partie de blocage et le corps de l'agrafe conformément à l'invention, - la figure 7 est une coupe de l'agrafe conformément à l'invention avec rupture du moyen d'indication indiquant un maintien satisfaisant de l'agrafe en position montée dans les deux pièces à solidariser.

Selon les figures 1 et 2, l'agrafe 1 de solidarisation d'au moins une première pièce dite pièce supérieure P et d'une seconde pièce dite pièce inférieure P' est destinée à être introduite partiellement dans un évidement ménagé dans ces deux pièces P et P', celles-ci étant en position superposée au moins sur leur partie respective formant le contour de l'évidement. L'agrafe 1 comprend un corps 4 avec une tête 4a munie d'une collerette venant, en position montée, en butée contre la partie de la pièce supérieure P formant le contour de l'évidement et une partie de blocage 2 se logeant, en position montée, sous la pièce inférieure après avoir été écartée par rapport à l'axe central de l'agrafe 1. Cette agrafe 1 comprend un moyen 3a d'indication représentatif d'un maintien satisfaisant en position montée de l'agrafe de solidarisation et faisant saillie du milieu de la tête 4a de l'agrafe 1 avec son axe de symétrie confondu avec l'axe de l'agrafe.

Les figures 3 à 6 et 6a montrent les étapes du procédé de mise en position de l'agrafe dans l'évidement entre les deux pièces et la figure 7 est relative au mode d'indication attestant le bon maintien de l'agrafe en position montée dans l'évidement.

Ce procédé comprend les l'étapes suivantes : Il est d'abord procédé à l'introduction partielle de l'agrafe dans l'évidement prévu dans les deux pièces P et P', conformément aux figures 3, 4 et 5. Sur ces figures, les évidements de chaque pièce P ou P' sont face à face après ajustement en position des deux pièces P et P'. La partie de blocage 2 présente des moyens de butée 5b coopérant avec des moyens de butée complémentaires sur le corps 4 afin de maintenir la partie de blocage autour du corps 4 en position non montée de l'agrafe pour empêcher tout mouvement de descente intempestif de cette partie de blocage par rapport au corps de l'agrafe quand celle-ci n'est pas en position montée dans l'évidement. Ensuite, il est procédé au blocage en position de l'agrafe par écartement de la partie de blocage 2 sous la partie entourant l'évidement de la pièce inférieure P', particulièrement par écartement de son extrémité supérieure. La partie de blocage 2 se loge, en position montée, sous la pièce inférieure P', sa partie 5c étant en butée contre la face inférieure de la pièce inférieure P' et est, d'autre part, reliée par son extrémité inférieure par l'intermédiaire de bras flexibles 2a à un élément 3 de mise en place de cette partie de blocage 2, l'opérateur effectuant par une action de traction selon la flèche c sur cet élément 3 la mise en place de la partie de blocage 2 par écartement de celle-ci par rapport à l'axe longitudinal de l'agrafe. Cette opération peut être effectuée manuellement ou automatiquement à l'aide d'un outil correspondant. L'élément 3 de mise en place coulisse dans le corps 4 vers le haut et ceci provoque la déformation élastique des bras flexibles entraînés vers le haut par celui-ci et la déformation élastique de la base inférieure de la partie de blocage rentrant en contact avec les extrémités inférieures du corps 4. L'extrémité supérieure 5c de la partie de blocage 2 s'éloigne radialement de l'axe de symétrie de l'agrafe et se crochète dessous la partie inférieure de la pièce inférieure P'. Cette partie de blocage 2 est munie de moyens de maintien 5a en position montée de l'agrafe dans l'évidement coopérant avec des moyens complémentaires prévus sur le corps 4 pour assurer son maintien en position montée dans l'évidement entre les deux pièces. Les moyens de butée 5a et 5b précédemment décrits, peuvent être sous la forme d'ergots associés à des moyens correspondants sur le corps 4 de l'agrafe. Ces moyens de butée au plus près des pièces à assembler garantissent le plaquage dans le temps, en empêchant toute flexibilité. Cet élément 3 comprend un moyen 3a d'indication représentatif d'un maintien satisfaisant en position montée de l'agrafe de solidarisation et qui sera détaillé à l'étape du procédé illustrée par la figure 7. L'agrafe subit alors un contrôle de la qualité du blocage de l'agrafe en exerçant une action d'arrachement de l'agrafe hors de l'évidement par l'intermédiaire d'un moyen d'indication de maintien en position de l'agrafe, conformément à la figure 7. En effet, comme la position de la partie de blocage 2 n'est pas visible, rien ne permet à l'opérateur de s'assurer que le blocage est correctement réalisé. C'est le problème majeur lors de l'utilisation d'agrafes et vient, par exemple, du fait que l'agrafe peut rester bloquée par la présence d'un élément quelconque ce qui plus tard peut se traduire à un retour de l'agrafe dans sa position non montée avec le dispositif de blocage n'étant plus en position écartée.

Pour la vérification d'un maintien suffisant de l'agrafe en position montée, il est effectué une action d'arrachement de l'agrafe hors de l'évidement en tirant vers le haut sur l'élément de mise en place 3 comme il a été fait pour l'écartement du moyen de blocage aux étapes précédentes. Le moyen 3a d'indication est disposé dans la partie centrale de l'agrafe en prolongement de la partie supérieure de l'élément de mise en place 3 de l'agrafe en position de blocage, le rattachement du moyen d'indication 3a avec l'élément de mise en place 3 comprenant une zone de moindre résistance mécanique, cette zone étant configurée afin que le moyen d'indication 3a se détache selon la flèche d de l'élément de mise en place 3 sous une force d'arrachement suffisante pour attester d'un maintien satisfaisant en position du moyen de blocage. Ce moyen d'indication 3a est donc configuré de manière à céder sous une force de rupture, inférieure à la force de rupture de la partie de blocage 2, pour ne pas l'endommager, tout en étant représentative d'un maintien suffisant de cette partie de blocage 2 en position montée dans l'évidement, de sorte que l'opérateur puisse constater dans un premier temps le maintien en position de l'agrafe par action sur le moyen d'indication 3a sans risquer d'endommager la partie de blocage 2. L'absence de l'élément d'indication atteste de l'état satisfaisant du maintien en position de l'agrafe.

L'élément d'indication est ainsi disposé de telle manière que son absence est aisément visible lors de tout contrôle ultérieur de la solidité de la liaison par agrafe.

Un exemple d'opération conformément au procédé selon l'invention peut donc se dérouler de la façon suivante : l'opérateur, agrafe en main, introduit l'agrafe dans le trou et l'enfonce jusqu'en butée. A l'aide de sa deuxième main, il maintient l'agrafe plaquée sur la pièce. La première main tire sur l'élément de mise en place jusqu'à la rupture du moyen d'indication. L'opération d'assem-blage est alors finie, car l'agrafe de par sa structure assure le maintien de l'assemblage.

Plusieurs exemples de défauts de maintien de l'agrafe vont être détaillés ci-dessous pour mieux voir les avantages apportés par la présente invention. Par exemple, la pièce du dessous a pu être déplacée malencontreusement lors de l'introduction de l'agrafe.

L'opérateur a pu quand même verrouiller l'agrafe et elle s'est cassée. Le contrôle visuel de la hauteur de l'élément de mise en position permet dans ce cas de détecter tout de suite le mauvais assemblage. Si une pièce auxiliaire ou un autre élément est venu s'intercaler entre les deux premières pièces, l'élément de mise en position est sensiblement rentré dans l'agrafe et cela peut être vu immédiatement. Si le moyen d'indication ne se casse pas lors de l'effort d'arrachement de l'agrafe, celui-ci a été soit insuffisant d'où il sera procédé de nouveau à un effort d'arrachement ou soit les pièces à assembler ne sont pas plaquées entre elles, d'où il sera procédé à une vérification de l'ensemble du montage. Dans tous les cas, le contrôle est visuel ce qui implique un gain de temps de contrôle sans utilisation 15 d'outil ou de test de contrôle qualité.

On obtient ainsi une solidarisation économique facilement contrôlable en qualité et étant sensiblement plus étanche qu'une agrafe de l'état de la technique. 20 L'invention concerne aussi un ensemble d'au moins deux pièces destinées à être solidarisées, notamment pour véhicule automobile, par exemple, pièces de garnissage pour véhicule automobile, caractérisé en ce que la 25 solidarisation des pièces est faite par l'intermédiaire d'une telle agrafe. Son application aux pièces de garnissage est préférée, du fait que celles-ci ne sont pas soumises à des efforts extrêmes et sont sensibles aux vibrations pouvant être provoquées par une solidarisation 30 défaillante.

L'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Agrafe de solidarisation d'au moins une première pièce dite pièce supérieure (P) et d'une seconde pièce dite pièce inférieure (P'), cette agrafe (1) étant introduite partiellement dans un évidement ménagé dans ces deux pièces (P et P'), celles-ci étant en position superposée au moins sur leur partie respective formant le contour de l'évidement, cette agrafe (1) comprenant un corps (4) avec une tête (4a) munie d'une collerette venant, en position montée, en butée contre la partie de la pièce supérieure (P) formant le contour de l'évidement et une partie de blocage (2) se logeant, en position montée, sous la pièce inférieure (P') dont au moins l'extrémité supérieure a été écartée par rapport à l'axe central de l'agrafe (1) afin de réaliser le blocage en étant placée en butée contre la partie de la pièce inférieure (P') formant le contour de l'évidement, cette agrafe étant caractérisée en ce que sa partie de blocage (2) est reliée par son extrémité inférieure à un élément (3) de mise en place de cette partie de blocage (2), l'opérateur effectuant par une action sur cet élément (3) la mise en place de la partie de blocage (2) par écartement de celle-ci par rapport à l'axe central de l'agrafe (1), cette partie de blocage (2) étant munie de moyens de maintien (5a) en position montée dans l'évidement coopérant avec des moyens complémentaires prévus sur le corps (4) pour assurer son maintien en position montée dans l'évidement entre les deux pièces (P et P') et cette agrafe comprenant un moyen (3a) d'indication représentatif d'un maintien satisfaisant en position montée de l'agrafe de solidarisation.

2. Agrafe selon la revendication 1, caractérisée en ce que ce moyen d'indication (3a) est configuré de manière à céder sous une force de rupture, inférieure à la force de rupture de la partie de blocage (2) tout en étant représentative d'un maintien suffisant de cettepartie de blocage (2) en position montée dans l'évidement, de sorte que l'opérateur puisse constater le maintien en position de l'agrafe (1) par action sur le moyen d'indication (3a) sans risquer d'endommager la partie de blocage (2).

3. Agrafe selon la revendication 1, caractérisée en ce que, pour la vérification d'un maintien suffisant de l'agrafe (1) en position montée, il est effectué une action d'arrachement de l'agrafe (1) hors de l'évidement, cet effort d'arrachement se traduisant par la rupture du moyen d'indication (3a) lorsque le maintien de l'agrafe (1) en position est suffisant.

4. Agrafe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le moyen d'indication (3a) est disposé dans la partie centrale de l'agrafe (1) en prolongement de la partie supérieure de l'élément de mise en place (3) de l'agrafe en position de blocage, le rattachement du moyen d'indication (3a) avec l'élément de mise en place (3) comprenant une zone de moindre résistance mécanique, cette zone étant configurée afin que le moyen d'indication (3a) se détache de l'élément de mise en place sous une force d'arrachement suffisante pour attester d'un maintien satisfaisant en position du moyen de blocage (2).

5. Agrafe selon l'une quelconque des revendications, caractérisée en ce que l'extrémité inférieure de l'élément de mise en position (3) est reliée à la base de la partie de blocage (2) par des bras flexibles (2a), de sorte que la partie de blocage (2) puisse être placée en position écartée de blocage sous l'action d'une force de traction appliquée sur l'élément de mise en place (3) de l'agrafe (1) en position de blocage.

6. Agrafe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'extrémité supérieure (5c) de la partie de blocage (2) rentre en butée sous la pièce inférieure (P'), cette extrémitécomportant en outre des premiers moyens (5a) de butée, dirigés vers l'axe central de l'agrafe et disposés de façon à être en butée avec des moyens correspondants du corps de l'agrafe quand cette agrafe (1) est en position montée dans l'évidement.

7. Agrafe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'élément d'indication (3a) est disposé de telle manière que son absence est aisément visible lors de tout contrôle ultérieur de la solidité de la liaison par agrafe.

8. Agrafe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la partie de blocage (2) présente des seconds moyens de butée (5b) coopérant avec des moyens de butée complémentaires sur le corps (4) afin de maintenir la partie de blocage autour du corps (4) en position non montée de l'agrafe (1) pour empêcher tout mouvement de descente intempestif de cette partie de blocage (2) par rapport au corps (4) de l'agrafe (1) quand celle-ci n'est pas en position montée dans l'évidement.

9. Agrafe selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les premiers et, le cas échéant, seconds moyens de butée (5a et 5b) sont sous la forme d'ergots associés à des moyens correspondants sur le corps de l'agrafe (1).

10. Ensemble d'au moins deux pièces (P et P') destinées à être solidarisées, notamment pour véhicule automobile, par exemple, pièces de garnissage pour véhicule automobile, caractérisé en ce que la solidarisation des pièces est faite par l'intermédiaire d'une ou d'agrafes (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9.