FR2911792A1 - Casse-tete en trois dimensions compose de cubes a reconstituer solidaires entre eux permettant une diversite de formes geometriques finales a obtenir - Google Patents

Abstract

Casse-tête en trois dimensions composé de cubes à reconstituer solidaires entre eux permettant une diversité de formes géométriques finales à obtenir.L'invention est constituée de plusieurs maillons de forme parallélépipédique imbriqués les uns dans les autres à la manière d'une chaîne. Le principe du dispositif utilise une séquence de trois maillons (4) : le premier maillon (1) pivote pour s'inscrire dans le deuxième maillon (2), le troisième maillon (3) coulisse à l'intérieur des deux premiers maillons (1) et (2) ce qui permet d'obtenir un cube. Le principe est à répéter autant de fois qu'il y a de séquences de trois maillons (4) pour obtenir autant de cubes que de séquences de trois maillons (4). Tous ces cubes sont solidaires entre eux par une de leur face. Ils permettent de constituer, selon leur agencement, différentes formes géométriques finales.Le dispositif selon l'invention est destiné à un jeu de patience en trois dimensions se jouant seul, possible à partir de quatre ans et jusqu'à l'âge adulte.

Description

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La présente invention relève du domaine des casse-tête et peut être utilisée pour développer la logique et la perception en trois dimensions du joueur. Elle permet d'accroître ses capacités à percevoir la géométrie dans l'espace. De nos jours les casse-tête sont des jeux ayant un certain succès. Cependant, la plupart des casse-tête que l'on trouve actuellement dans le commerce n'ont qu'une seule solution exacte : ils ont une position de départ, le jeu consiste souvent à défaire cette position pour ensuite réussir à la reproduire. Le nombre de combinaisons est souvent élevé mais la solution reste unique. La présente invention concerne un jeu de patience se jouant seul et qui propose une diversité de formes géométriques finales à obtenir comme autant de challenges à réussir. Elle permet de donner libre cours à son imagination pour inventer de nouvelles formes finales qui deviendront de nouveaux challenges. L'ajout de couleurs permet de complexifier la tâche ; différents niveaux de difficulté sont ainsi possibles selon que l'on s'attache ou non à la position des couleurs. La tranche d'âge pouvant être intéressée par ce dispositif se trouve ainsi augmentée. Cela permet d'initier les plus jeunes à ce type d'activité, de développer leur vision dans l'espace, leur perception en trois dimensions, et ce dès la maternelle. Le dispositif selon l'invention est constitué de plusieurs maillons imbriqués les uns dans les autres à la manière d'une chaîne. Chaque maillon peut être de forme parallélépipédique et être formé de quatre faces rectangulaires. Les dimensions des ces rectangles pourront être, à titre non limitatif, telles que la longueur serait égale à la largeur additionnée dé deux à quatre fois l'épaisseur du matériau de fabrication. Les quatre faces des maillons seraient reliés entres elles sur la largeur des rectangles. Tous les maillons de la chaîne ont dés dimensions identiques. Chaque face d'un maillon peut avoir une couleur différente, un maillon aura donc quatre couleurs différentes. Pour des facilités de production, tous les maillons de la chaîne peuvent être identiques et donc avoir les quatre mêmes couleurs. Le nombre de maillons est un multiple de trois. En effet, le principe du dispositif utilise une séquence de trois maillons : Le premier maillon pivote pour s'inscrire dans le deuxième. Le troisième maillon coulisse à l'intérieur des deux autres. Cela permet d'obtenir un cube. Le principe est à répéter autant de fois qu'il y a de séquences de trois maillons. On obtient donc autant de cubes que de séquences de trois maillons. Les cubes ainsi formés sont solidaires entre eux deux par deux par une de leur face. Selon la façon dont se juxtaposent les cubes, on obtient différentes formes géométriques finales du dispositif (cube, parallélépipède, forme d'escalier, forme de podium ...). Plus le nombre de séquences de trois (et donc de cubes obtenus) est élevé, -2-

plus le nombre de figures géométriques finales que l'on peut obtenir est élevé, la difficulté pour les obtenir s'accroît également. Le nombre de cubes que l'on souhaite obtenir, et donc ainsi le nombre de maillons de la chaîne, est à déterminer en fonction du nombre de formes géométriques finales que l'on souhaite avoir et de la difficulté de celles-ci. Les différentes faces des formes géométriques finales obtenues peuvent être polychromes (premier niveau de difficulté) ou monochromes (niveau de difficulté supérieur). Les maillons peuvent avoir une forme fixe et donc être fait en métal, par exemple, ce qui permettrait d'avoir une épaisseur de matériau assez fin, ne dépassant pas deux cent cinquante microns. Ou bien alors, les maillons peuvent éventuellement se replier, s'aplatir. Cela peut permettre un rangement du dispositif plus facile, moins encombrant. Cette variante nécessite que les liaisons entre les différentes faces du maillon servent de charnières. Si l'épaisseur du matériau utilisé est supérieure à deux cent cinquante microns, les maillons ne peuvent plus coulisser les uns dans les autres, le principe du dispositif impose donc cette variante de liaisons charnières. Il impose également que ces liaisons soit suffisamment souples pour permettre que l'épaisseur des faces supérieures et inférieures puisse soit se rajouter à la longueur des faces latérales, soit s'inscrire dans cette longueur. C'est-à-dire que les faces supérieures et inférieures viennent soit se loger entre les faces latérales, soit se poser sur et sous celles-ci.

Si l'épaisseur du matériau est suffisante, pour un maniement plus aisé du dispositif, les arêtes des différentes faces des maillons peuvent être biseautées. Le même dispositif peut être fait avec des maillons ayant une autre forme, octogonale ou cylindrique par exemple. Les dessins annexés illùstrent l'invention : Les figures 1 représentent les différentes étapes du principe du dispositif : la figure 1 a représente une vue générale de l'invention au départ du jeu : un premier maillon (1), un deuxième maillon (2) et un troisième maillon (3) sont imbriqués pour former une séquence de trois maillons (4) la figure 1 b représente la façon selon laquelle le premier maillon (1) pivote dans le 30 deuxième maillon (2) la figure 1c représente le résultat de cette première opération la figure Id représente la façon selon laquelle le troisième maillon (3) coulisse à l'intérieur des deux premiers maillons (1) et (2) la figure le représente le résultat de cette deuxième opération : la séquence (4) des 35 trois maillons (1), (2) et (3) forme un cube. -.3-

Les figures 2a, 2b, 2c, 2d et 2e représentent quelques unes des différentes formes géométriques finales possibles avec une chaîne de vingt quatre maillons. La figure 3a représente en coupe un maillon non plié : il comporte quatre faces (5) reliées entre elles ; les liaisons (6) de ces faces (5) servent de charnières ; l'épaisseur 5 des faces (5) de ce maillon est suffisante pour y faire un biseau (7) La figure 3b représente en coupe ce même maillon lorsqu'il est plié. Les figures 4 représentent les différentes étapes d'un procédé possible de fabrication . la figure 4a représente un maillon (1) à plat tel qu'il pourrait être moulé la figure 4b représente la manière selon laquelle que ce premier maillon (1) est 10 glissé à l'intérieur d' un deuxième maillon (2) précédemment fini la figure 4c représente la position de ce premier maillon (1) après avoir subit une soudure (8) sur une de ses faces, il se trouve ainsi imbriqué dans le deuxième maillon (2). Les figures 5 représentent un maillon tel qu'il doit pouvoir être si l'épaisseur du matériau 15 utilisé pour sa fabrication est supérieure à deux cent cinquante microns : la figure 5a représente la façon selon laquelle les faces supérieures et inférieures du maillon viennent se loger entre ses faces latérales et donc leurs épaisseurs viennent s'inscrire dans la longueur des faces latérales la figure 5b représente la façon selon laquelle les faces supérieures et inférieures du 20 maillon viennent se poser sur et sous ses faces latérales et donc leurs épaisseurs viennent s'ajouter à la longueur des faces latérales. La figure 6 représente le résultat du principe du dispositif en utilisant une séquence de trois maillons cylindriques L'invention pourra être réalisée en matière plastique. 25 Si l'option du maillon pouvant se replier est choisie, deux procédés de fabrication semblent possibles : Soit l'utilisation d'un plastique suffisamment fin (épaisseur inférieure à deux cent cinquante microns) mais qui permettrait tout de même aux faces (5) des maillons d'être suffisamment rigides et qui supporterait d'être plié et déplié plusieurs fois sans casser. 30 Un maillon peut alors être fait en une seule opération de moulage. Une soudure (8) soit sur une face (5), soit sur une liaison (6) permettrait d'enchaîner les maillons entre eux avant cette soudure (8). Soit l'utilisation d'une bande de matière très souple et résistante (caoutchouc, tissus...) qui permettrait de faire les liaisons (6) sur laquelle viendraient se coller les quatre faces 35 (5) d'un maillon qui pourraient alors être faites avec un plastique plus épais. Une des -4-

faces (5) est alors en deux parties et sert à fermer le maillon par une soudure (8) après que celui-ci ait été imbriqué dans le maillon précédent. A titre d'exemple non limitatif les dimensions des faces (5) des maillons de forme parallélépipédique pourront être de 23mm x 25mm pour une épaisseur de plastique de 5 0,5mm. Les couleurs sur les faces (5) peuvent être mise à l'aide de gommettes de la même forme que les faces (5). La gommette qui se trouve sur la face (5) où se trouve la soudure (8) permettrait de masquer cette soudure (8). Le dispositif selon l'invention est destiné à un jeu de patience en trois dimensions 10 se jouant seul, possible à partir de quatre ans, l'enfant tentera de reproduire les formes géométriques finales sans se préoccuper des couleurs, et jusqu'à l'âge adulte, il s'agira alors de reproduire les formes géométriques finales en prenant soin de répartir correctement les couleurs de façon à ce que les différentes faces des formes géométriques soient monochromes.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1) Dispositif pour un jeu de patience se jouant seul et proposant une diversité de formes géométriques finales à obtenir caractérisé en ce qu'il comporte une chaîne formée de plusieurs séquences de trois maillons (4), utilisant un principe selon lequel le premier maillon (1) pivote pour s'inscrire dans le deuxième maillon (2) et le troisième maillon (3) coulisse à l'intérieur des deux premiers maillons (1) et (2) pour obtenir un cube, principe qui est à répéter autant de fois qu'il y a de séquences de trois maillons (4) pour obtenir autant de cubes que de séquences de trois maillons (4).

2) Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que les maillons sont de 10 forme parallélépipédique et ont donc quatre faces (5) de forme rectangulaire.

3) Dispositif selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que les faces (5) des maillons ont une couleur.

4) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les quatre faces (5) d'un même maillon ont chacune une couleur 15 différente et en ce que tous les maillons de la chaîne sont identiques.

5) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les liaisons (6) entre les différentes faces (5) des maillons servent de charnières et permettent aux maillons de se plier, de s'aplatir.

6) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en 20 ce que les arêtes des différentes faces (5) des maillons ont un biseau (7).

7) Procédé de fabrication du dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : moulage des quatre faces (5) d'un maillon (1) à plat, passage de ce moulage à l'intérieur d'un deuxième maillon (2) précédemment fini, soudure (8) d'une des faces du 25 premier maillon (1) qui se trouve alors imbriqué dans le deuxième maillon (2).