FR2911787A1 - Chaussure et son dispositif de fixation sur un patin en ligne. - Google Patents

Chaussure et son dispositif de fixation sur un patin en ligne. Download PDF

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Abstract

La chaussure est dotée d'un cambrion assurant la liaison en trois points avec le châssis du patin en ligne. Le maintien de la cheville est assuré par un étrier de serrage de la jambe relié au châssis du patin par un mécanisme articulé. L'étrier de serrage de la jambe est composé de deux demi-coquilles à déplacement symétrique.

Description

L'invention concerne les engins non motorisés permettant la circulation
des personnes ainsi que les engins de loisirs du type roller-skate et patins en ligne.
La demande de brevet n PCT/IB2006/000427 décrit un engin de type roller-skate ou patin à roues alignées, équipé d'un système de freinage, d'un palonnier avant avec un anti-recul et d'une chaussure détachable. Le but de cette invention était la création d'un petit engin de déplacement urbain. Pour atteindre ce but, cette demande de brevet fait allusion à un système de chaussure amovible sans toutefois le décrire.
La présente invention apporte le complément nécessaire en proposant plusieurs systèmes de fixation de chaussure amovible. Les patins en ligne classiques présentent tous le même défaut: le fait de patiner sur quatre ou cinq roues alignées revient à tenir en équilibre sur une ligne horizontale. Cela est pratiquement impossible sans se tordre la cheville. Il est difficile de maintenir un alignement permanent de la jambe et la position de contact des roues au sol. Pour solutionner cette difficulté, la majorité des patins en ligne du commerce sont équipés (fig. l) d'une partie articulée (1) au niveau de la cheville selon un axe (2) solidaire de la coque (3). Cette partie articulée (1) vient entourer et serrer le bas de la jambe à l'aide d'une ou plusieurs sangles (4). Cette disposition permet (fig. 2) une rotation de la jambe autour de lia cheville dans le plan vertical longitudinal vers la position (5) ou (6) et interdit tout mouvement angulaire latéral dans un plan perpendiculaire au premier. En revanche elle présente le défaut de faire une chaussure très lourde et composée de deux parties totalement rigides.
Par ailleurs, certains fabricants avaient commercialisé des patins à platine détachable. La chaussure possède une semelle très rigide avec deux ou plusieurs points de fixation se fixant temporairement sur le châssis du patin. La chaussure utilisée dans ce cas est un compromis entre la chaussure précédemment décrite et une chaussure montante du type chaussure de marche en montagne. Elle ne possède pas de partie articulée (1). Le résultat ne donne pas satisfaction. La semelle de la chaussure est trop rigide pour avoir un confort de marche. De plus, la chaussure serre trop la cheville pour marcher en ville et ne maintient pas suffisamment la cheville pour patiner. Ces défauts ne sont pas compatibles avec le but de la demande n PCT/1B2006/000427 qui était la création d'un engin de déplacement urbain. Ce type d'engin impose d'avoir un certain confort, une certaine souplesse de la chaussure, de pouvoir marcher normalement avec lorsqu'elle est désolidarisée des roues, tout en gardant un maintien correct de la cheville. La recherche du confort amène à utiliser une chaussure la plus proche possible d'une chaussure de ville et d'y adjoindre un système de fixation autorisant la souplesse de la parl:ie avant de la chaussure. En outre, et pour palier aux défauts des chaussures actuelles de patins en ligne, l'innovation de l'invention consiste à séparer les deux fonctions de tenue du pied d'une part, et de maintien de la cheville d'autre part. Ce choix permet de garder une chaussure classique avec un système de fixation intégré et de créer un dispositif annexe et indépendant pour assurer le maintien de la jambe sur le patin.
Deux fonctions complémentaires peuvent s'ajouter à cette innovation : la première est de rendre très rapide le chaussage et le déchaussage des patins, la deuxième est de pouvoir replier l'ensemble de maintien de la jambe à l'horizontale, le long du patin pour réduire l'encombrement lors d'une non-utilisation en tant que patin. Cette innovation technologique de l'invention porte essentiellement sur cinq points : Le premier point porte sur la fixation de la chaussure sur le patin. Certaines chaussures de qualité sont équipées d'une pièce rigide appelée cambrion . Ce cambrion, réalisé en métal ou en plastique, est intégré à la semelle de la chaussure entre le talon et le milieu de la chaussure. Il sert à rigidifier la partie arrière de la chaussure, et seulement la partie arrière, pour éviter les entorses du pied. La partie avant reste souple pour faciliter la marche. On trouve ce système sur les chaussures de femme à haut talon et les chaussures de montagne. Le but de l'invention est d'adapter ce principe de cambrion pour assurer la fixation avec le patin. Pour réaliser la fonction de fixation avec le patin, il faut disposer, au minimum, de trois points de fixation sur le cambrion. La solution logique consiste à disposer deux points à l'avant de la chaussure, sous la semelle, et d'un point à l'arrière, au niveau du talon. Pour permettre à l'utilisateur de marcher facilement avec la chaussure, il faut permettre la flexion de la partie avant de la chaussure au niveau de l'articulation des orteils (articulation métatarso-phalangienne). La partie avant du cambrion ne doit donc pas s'étendre jusqu'à cette zone. Les points de fixation avant seront donc placés le plus prés possible de cette zone d'articulation, tout en restant derrière. Cette zone présente, en outre, l'avantage d'être la plus large partie de la semelle. Elle permet donc une implantation aisée de deux points de fixation sur une ligne transversale, suffisamment écartés pour donner de l'assise au pied, tout en laissant une surface de contact suffisante de la semelle avec le sol. A l'arrière, la position du point de fixation est plus délicate. Les essais ont montré qu'un 35 emplacement à l'extrémité arrière et sur le bord inférieur du talon était une erreur : la semelle se retrouve coupée en deux au niveau de l'appui du pied sur le sol entraînant une détérioration immédiate de la semelle et du cambrion. De même, une disposition plus à l'intérieur de la semelle est difficile d'utilisation. En effet, pour chausser le patin, l'utilisateur pose le patin par terre et doit positionner son pied délicatement sur le patin pour enclencher la fixation. Dans cette disposition, l'utilisateur ne voit pas la position à respecter et cherche sans succès à faire correspondre sa chaussure avec le patin. En fait, il faut: que l'utilisateur puisse voir au moins un des trois points de fixation et s'en servir comme repère. La solution consiste à utiliser la partie épaisse à l'arrière de la semelle et d'ouvrir la semelle non pas en dessous, mais sur la tranche. Le choix du point de fixation arrière sera donc situé au milieu de l'épaisseur de la semelle et à l'extrémité arrière. Avec cette disposition, l'utilisateur voit le point de fixation lorsqu'il place son pied sur le patin. Pour chausser, l'utilisateur positionne son talon au niveau du point de fixation arrière et peut aligner ensuite son pied dans l'axe du patin pour trouver les points de fixation avant. Le deuxième point est de concevoir un mécanisme de fixation rapide de cette chaussure sur le patin objet de la demande de brevet n PCT/IB2006/000427. Il faut pouvoir encliqueter la chaussure d'un geste simple, en posant le pied sur le patin posé au sol. Pour pouvoir poser le patin au sol et :le faire tenir debout, on adjoint un système de béquille, escamotable automatiquement lorsque l'utilisateur décide d'avancer. La méthode la plus simple pour assurer l'encliquetage est d'avoir, au repos, les points de fixation écartés temporairement dans le sens longitudinal, pour permettre l'introduction du cambrion entre ces points de fixation. Pour encliqueter le système, l'utilisateur positionne le point de fixation arrière de la chaussure sur celui du mécanisme, avec le pied à l'horizontale, incline ensuite le pied vers le bas pour faire correspondre les points de fixation avant, et appuie enfin avec le talon pour provoquer l'encliquetage. Un mécanisme vient resserrer ces points de fixation lors de l'encliquetage. Le choix de cette procédure d'encliquetage impose donc d'avoir un point de fixation arrière situé, en position de repos, plus haut et plus en arrière qu'en position de travail et de le faire se déplacer vers l'avant et vers le bas pour assurer l'encliquetage. Dans la solution proposée dans l'invention, un coulisseau mobile horizontalement regroupe les deux points de fixation avant et un basculeur rotatif assure une mobilité du point arrière et son verrouillage. Le basculeur est relevé vers le haut en position repos et horizontal en position travail. La conception du basculeur est telle que le point de fixation avance et descend de 5 à 10 mm lors de sa rotation. Un verrouillage le maintient en position horizontale. Une came de déverrouillage actionnée par un levier permet de libérer le basculeur. Un ressort de rappel tend à le ramener en position repos. Le coulisseau regroupant les points avant est ramené en permanence vers l'arrière par un ressort suffisamment puissant pour compenser les effets du freinage et supprimer les jeux. Lors du déverrouillage, il est nécessaire de provoquer l'évacuation du cambrion au niveau des points de fixation avant. La chaussure ne doit pas rester accrochée au patin dans les dispositifs de centrage des points de fixation. Pour assurer cette fonction, le fonctionnement des points de fixation avant doit être différentiel. Deux fourchettes fixes n'assurent que le centrage vertical du cambrion en autorisant un glissement horizontal de ce dernier. Deux butées sur le coulisseau assurent le maintien horizontal du cambrion, au niveau des fourchettes. Le coulisseau maintient un effort constant sur le cambrion vers l'arrière en autorisant la course nécessaire et suffisante pour l'introduction du cambrion dans les fourchettes fixes. En position repos, le coulisseau vient en butée pour ne pas gêner l'entrée du cambrion dans le mécanisme. Le troisième point consiste à maintenir l'alignement du point de contact des roues au sol avec l'axe de la jambe en créant un système de liaison entre le patin et un étrier serrant le bas de la jambe, indépendant de la chaussure. Pour cela, il faut adjoindre sur le patin un dispositif de maintien du bas de la jambe, au dessus de la cheville, capable de suivre les mouvements de la jambe dans le plan vertical longitudinal et de les interdire dans le plan transversal perpendiculaire au premier. Ce dispositif peut être la copie des systèmes traditionnels utilisés sur les patins du commerce. Il suffit pour cela de disposer de deux points de rotation sur la platine du patin et situés au niveau de l'articulation de la cheville et de chaque coté de la chaussure. Un étrier équipé d'une sangle de serrage est articulé sur l'axe de rotation. Mais pour fonctionner ce système doit entourer la chaussure et la jambe. Il devient alors très encombrant et incompatible avec le but de cette invention. ]D'autre part, le système à sangle est trop lent à mettre en oeuvre.
L'invention propose de créer un mécanisme capable de suivre les mouvements de la jambe dans le plan vertical longitudinal et de les interdire dans le plan transversal perpendiculaire au premier. Ce système doit pouvoir compenser les mouvements relatifs de la jambe autour de la cheville selon un angle limité d'environ 20 en avant et 20 en arrière. Un système articulé ou coulissant répond à cette fonction. De plus, il doit être d'un encombrement minimum. La seule solution efficace et esthétique est de le placer derrière la jambe et suffisamment étroit pour rester dans l'alignement de la largeur du patin. Pour assurer une liaison de ce mécanisme avec le palier de l'étrier de serrage de la jambe, un axe de rotation transversal est installé sur ce palier. De même, pour lier ce dispositif au patin un axe de rotation transversal est installé sur le patin. Dans le cas précis de la demande de brevet n PCT/IB2006/000427, deux points d'accrochage sont possibles : un axe sur la platine articulée du patin (solution 1), ou un point de rotation sur chaque coté du châssis du patin et formant un axe de rotation (solution 2). Dans le premier cas, le mouvement relatif de la jambe autour de la cheville ne tient compte que du mouvement de la jambe, soit une rotation d'environ 15 à 20 vers l'avant et l'arrière. Dans le deuxième cas, le mouvement relatif doit, en plus, tenir compte du mouvement de la platine lors du freinage. Ce mouvement est une rotation vers la position horizontale d'environ 10 . Dans les deux cas, pour assurer le mouvement relatif, deux solutions se présentent : La première solution consiste à utiliser cieux bielles articulées entre elles par un axe horizontal (solution 1.1 ou 2.1), l'une reliée au patin, l'autre reliée au palier de l'étrier de serrage de la jambe. La deuxième solution consiste à utiliser une glissière articulée sur le patin et un coulisseau relié au support de l'étrier de serrage de la jambe et guidé par la glissière (solution 1.2 ou 2.2). Le coulisseau est guidé dans la glissière selon les techniques classiques utilisées en construction mécanique (guidage male/femelle avec ajustement, guidage à billes). ]Le quatrième point est de réaliser un système de serrage rapide du bas de jambe. Les systèmes actuels à sangles sont trop lents à serrer et demandent un réglage par crans sur la sangle.
L'invention propose de serrer le bas d,e la jambe avec deux demi-coquilles articulées chacune selon un axe vertical sur un palier commun. Au repos, les deux demi-coquilles sont entr'ouvertes d'environ 20 pour permettre le passage du mollet. Pour serrer le mollet, l'utilisateur les resserre à la main, d'une simple pression. Pour assurer cette fonction de maintien, les deux demi-coquilles sont dotées d'un cliquet ou un système auto-bloquant autorisant le serrage et pas le desserrage. En outre, le système doit 'permettre un ajustement à la taille du mollet. Un système à cliquet donnera un réglage :par crans et un système auto-bloquant un réglage en continu. Pour assurer un fonctionnement correct, les deux demi-coquilles doivent se déplacer de façon symétrique. Cette fonction est assurée par deux portions d'engrenage symétriques, chaque demi- coquille possédant une portion d'engrenage. Les cliquets ou le système auto-bloquant sont articulés sur le palier et possèdent un levier de déverrouillage. Le cinquième point est de permettre à ce dispositif articulé de se replier le long du patin lorsque le patin n'est pas utilisé. En effet, l'objet de cette invention est de créer un petit engin de déplacement urbain. Si sa fonction principale est de permettre de se déplacer en patin, sa fonction secondaire est de tenir le moins de place lorsque l'utilisateur ne peut pas s'en servir, en particulier lorsqu'il est obligé de déchausser pour entrer dans un lieu public tel que magasin, métro ou bus. Dans ce cas, le matériel devient gênant et encombrant. Le dispositif articulé de maintien du bas de la jambe doit donc être conçu de manière à pouvoir se replier horizontalement sur le patin, voire même à assurer une fonction de poignée pour le transport à la main.
Les dessins annexés illustrent l'invention. Pour faciliter la compréhension, l'avant de l'engin est toujours représenté du coté gauche des dessins. La figure 1 représente un patin classique avec sa partie articulée de maintien de la 10 cheville. La figure 2 représente le patin classique dans les deux positions maxi avant et arrière. La :Figure 3 représente la chaussure en vue de dessous. La figure 4 représente la chaussure en vue de face coupée. La figure 5 représente la chaussure en vue de dessous et en perspective. 15 La figure 6 représente la chaussure en vue de dessous et en perspective arrière. La figure 7 représente la chaussure en vue arrière. La figure 8 représente l'ensemble de fixation de la chaussure sur le patin, en perspective arrière. Seul le cambrion est représenté. ]La figure 9 représente l'ensemble de fixation de la chaussure sur le patin en perspective 20 avant. Seul le cambrion est représenté. ] La figure 10 montre un détail du point de fixation arrière, en coupe. La f i g u r e 1 l montre le détail de la partie avant du dispositif de fixation de la chaussure sur le patin, en perspective avant. La figure 12 représente la partie avant du dispositif de fixation en position repos avec le 25 cambrion en cours de mise en place. La figure 13 représente la partie avant du dispositif de fixation en position de travail avec le cambrion introduit. La figure 14 représente une vue de face des fourchettes de fixation et l'introduction du cambrion. 30 La figure 15 représente l'ensemble de fixation de la chaussure sur le patin en vue de face coupée. La figure 16 représente l'ensemble de fixation de la chaussure sur le patin en vue de dessus et en position repos. La figure 17 représente l'ensemble de fixation de la chaussure sur le patin en vue de 35 dessus en position travail, avec le cambrion en place.
Les figures 18 à 21 représentent les différentes phases de mise en place et de déverrouillage du cambrion. - Fig 18 : centrage du point arrière. -Fig 19 : centrage des deux points avant. - Fig 20 : encliquetage du cambrion. - Fig. 21 : déverrouillage. La figure 22 représente l'engin avec un système de tenue de cheville classique, en vue de face. La figure 23 représente l'engin avec un système de tenue de cheville classique, en 10 perspective arrière. Les figures 24 à 30 représentent le dispositif de maintien à deux demi-coquilles. - La figure 24 représente le dispositif de maintien à deux demi-coquilles, en position ouvert et en perspective arrière. - La figure 25 représente le dispositif de maintien à deux demi-coquilles, en position 15 f:errnée et en perspective arrière. - La figure 26 représente le détail de l'engrenage d'une demi-coquille. - La figure 27 représente le dispositif de maintien à deux demi-coquilles, en position fermée et en vue de face. - La figure 28 représente le dispositif de maintien à deux demi-coquilles, en position 20 fermée et en vue de dessus. - La figure 29 représente le dispositif de maintien à deux demi-coquilles, en position fermée et en vue de dessus coupée. - La figure 30 représente le dispositif de maintien à deux demi-coquilles, en position ouverte et en vue de dessus coupée. 25 Les figures 31 à 35 représentent une variante du dispositif de maintien à deux demi-coquilles. - La figure 31 représente ce dispositif, en position fermée, en perspective arrière. -La figure 32 représente ce dispositif, en position ouverte, en perspective arrière. - La figure 33 représente un détail de ce dispositif, en position fermée, en vue de 30 dessus. - La figure 34 représente ce dispositif, en position fermée, en vue de dessus. - La figure 35 représente ce dispositif, en position ouverte, en vue de dessus. Les figures 36 à 45 représente la solution (1.1) du maintien de bas de jambe. - Figure 36 : vue de face 35 - Figure 37 : perspective arrière. - Figure 38 : détail du système, en vue de face coupée. - Figure 39 : détail du système en position déverrouillage, en vue de face coupée. - Figure 40 : position maxi avant en vue de face. - Figure 41 : position maxi avant en perspective arrière. - Figure 42 : position maxi arrière en vue de face. -Figure 43 : position maxi arrière en perspective arrière. - Figure 44 : système en position repli, en vue de face. - Figure 45 : système en position repli, en perspective arrière. Les figures 46 à 54 représente la solution (1.2) du maintien de bas de jambe. - Figure 46 : position maxi avant en vue de face. - Figure 47 : position maxi avant en perspective arrière. - Figure 48 : section de l'ensemble glissière/coulisseau. Figure 49 : détail du système en vue de face coupée. - Figure 50 : détail du système en position déverrouillage, en vue de face coupée. - Figure 51 : position maxi arrière en vue de face - Figure 52 : position maxi arrière en perspective arrière. - Figure 53 : système en position repli, en vue de face. - Figure 54 : système en position repli, en perspective arrière. ]Les figures 55 à 60 représente la solution (2.1) du maintien de bas de jambe. - Figure 55 : position maxi avant en vue de face. - Figure 56 : position maxi avant en perspective arrière. - Figure 57 : position maxi arrière en vue de face. - Figure 58 : position maxi arrière en perspective arrière. - Figure 59 : système en position repli, en vue de face. - Figure 60 : système en position repli, en perspective arrière. Les figures 61 à 71 représente la solution (2.2) du maintien de bas de jambe. - Figure 61 : vue de face - Figure 62 : perspective arrière. - Figure 63 : détail du système en vue de face coupée. - Figure 64 : détail du système en position déverrouillage, en vue de face coupée. - Figure 65 : détail du système en perspective avant. - Figure 66 : position maxi avant en vue de face. -Figure 67 : position maxi avant en perspective arrière. - Figure 68 : position maxi arrière en vue de face - Figure 69 : position maxi arrière en perspective arrière. - Figure 70 : système en position repli, en vue de face. - Figure 71 : système en position repli, en perspective arrière.
L'engin, objet de l'invention, est réalisé à partir du patin objet de la demande n PCT/1B2006/000427. Ce patin est composé essentiellement d'un châssis (7) (fig. 22) recevant la roue arrière (8), des roues avant (9) et de la platine (10).Cette platine (10) est articulée sur le châssis (7) autour de l'axe (11). Il est rappelé que l'articulation de la platine (10) est destinée à la commande du freinage sur la roue arrière (8). Une petite béquille (12) articulée, située devant la roue arrière (8) permet de poser le patin debout sur le sol pour chausser. Cette béquille s'escamote en position horizontale dès que l'utilisateur avance (fig. 23). La chaussure comporte une pièce métallique appelée cambrion (14), rigide, intégrée à la semelle (13) par la technique du surmoulage. Dans une réalisation de l'invention, le cambrion (14) est réalisé en forme de T, avec un vé de centrage à l'arrière et deux chanfreins à l'avant. Cette disposition permet un centrage rapide du point de fixation arrière (A) et un guidage latéral correct des deux points de fixation avant (B) et (C). Le point de fixation arrière (A) est situé, pour la chaussure, dans l'épaisseur de la semelle et à l'extrémité arrière de celle-ci. Une ouverture de la semelle à cet endroit permet d'y avoir accès. Dans l'exemple de l'invention, le cambrion (14) présente une particularité pour le point de fixation arrière (A). Un vé de centrage est obtenu par poinçonnage d'un trou triangulaire dans le cambrion (14), avant pliage, à 90 vers le haut, de l'extrémité du cambrion. Cette méthode permet d'obtenir le vé de centrage, mais aussi un point d'appui (15) indépendant du vé et de son éventuelle usure. Cette technique permet, en outre, de présenter un espace entre le rebord (15) et la surface supérieure du cambrion permettant un centrage vertical du cambrion (14) par une pièce de fixation ultérieure. Les points de fixation avant (B) et (C) sont situés entre le milieu de la semelle de la chaussure (13) et l'articulation métatarso-phalangienne de manière à laisser une possibilité de flexion de la chaussure lors de la marche. Deux ouvertures de la semelle vers le bas de la semelle permettent d'y avoir accès. Un double pli réalisé sur le cambrion (14) permet de décaler en hauteur les points de fixation avant et le point de fixation arrière. Un étrier (16) est fixé sur la platine (10) du patin. Il assure le guidage vertical du cambrion (14) à l'aide de deux fourchettes (17) en forme de C . La hauteur de passage du C correspond à l'épaisseur du cambrion et sa forme permet la dépose du cambrion sur une surface d'appui (18) avant introduction à l'intérieur (fig. 14). Un chanfrein d'entrée (19) sur chaque fourchette (17) permet le recentrage du cambrion (14) lors du positionnement de celui-ci par l'utilisateur. Un coulisseau (20) est guidé dans l'étrier (16) à l'aide d'une rainure dans la platine (10). Un ressort (21) le ramène en permanence vers l'arrière avec un effort important. Deux tétons verticaux (22), soudés sur le coulisseau (20), viennent compléter la fonction de points de fixation avant (B) et (C). Au repos les deux tétons (22) sont en contact avec les fourchettes (17) par l'effet du ressort (21). Ils sont, en outre, alignés avec le bord des fourchettes (17). Lors de l'introduction du cambrion (14), le coulisseau se déplace vers l'avant de quelques millimètres et les tétons (22) exercent, sur le cambrion, une pression constante horizontale et dirigée vers l'arrière. Les deux chanfreins de la forme avant du cambrion (14) provoquent le recentrage longitudinal de ce cambrion entre les tétons (22). La fixation arrière est assurée par un basculeur (23) articulé autour d'un axe (24) solidaire de la platine (10) du patin. Un verrou (25) est articulé autour d'un axe (26) solidaire de la platine (10). Un ergot (27) fixé sur le verrou (25) vient se loger dans la partie inférieure du basculeur (23). La forme de la partie inférieure du basculeur (23) présente deux butées permettant de définir deux positions du basculeur (23). Un ressort (28) reliant le basculeur (23) et le verrou (25) contraint l'axe (27) à être toujours en contact avec le basculeur et ramène toujours le basculeur vers le haut (fig. 10). La partie active du basculeur (23) peut ainsi prendre une position repos (fig. 18 et 19), dirigé vers le haut et vers l'arrière, pour permettre la mise en place du cambrion (14) et une position travail (fig. 20), en position horizontale et vers l'avant. En position travail, le basculeur (23) est bloqué par l'ergot (27) du verrou (25), pour assurer le maintien du cambrion (14). En position travail, la forme de la partie active du basculeur assurant le point de fixation (A) est telle qu'elle vient se positionner horizontalement dans le vé du cambrion et le bloque en hauteur grâce au rebord (15). Pour déverrouiller le système, un levier (29) doté d'une rampe (30) est articulé sur l'axe (24). Si l'utilisateur bascule le levier (29) vers l'arrière (fig. 21), la rampe (30) pousse l'ergot (27) vers l'extérieur et le libère du verrou (25), autorisant de ce fait le retour du basculeur (23) en position repos. Les ergots (22) du coulisseau (20) repoussent, à l'aide du ressort (21), le cambrion (14) à la position d'introduction. La position des ergots (22) sur le coulisseau (20) est telle qu'en position repos le cambrion échappe aux fourchettes (17). Cette disposition permet lors du déverrouillage du basculeur (23) une libération immédiate de la partie avant du cambrion (14) et de la chaussure. Pour assurer le maintien du bas de la jambe, la solution classique consiste à fixer un support (31) sur la platine (10). Ce support vient entourer le talon de la chaussure avec un jeu suffisant pour laisser le passage à tout type de chaussure. Chaque coté du support (31) possède un point d'articulation (32) placé au niveau de la cheville (36) ou légèrement en dessous. Les deux points d'articulation (32) forment un axe sur lesquels vient s'articuler un étrier (33) dont la forme vient épouser le bas de la jambe (35), au dessus de la cheville. Une sangle (34) équipée d'une boucle, assure le serrage du bas de la jambe (35).
Ce système, dérivé des patins traditionnels, interdit les mouvements transversaux de la jambe et autorise les mouvements dans le plan vertical longitudinal. Malheureusement, ce système est très encombrant, même une fois replié vers l'avant. D'autre part, le laçage de la sangle (34) est trop long à mettre en oeuvre. Dans la réalisation de l'invention, le serrage du bas de la jambe (35) se fait par deux demi-coquilles symétriques (37) articulées sur un palier (38) grâce à deux axes verticaux et parallèles (39). les deux demi-coquilles sont réalisées en matière plastique revêtues de mousse à l'intérieur. Le palier possède un axe horizontal (40) pour assurer la liaison avec le patin. Les deux demi-coquilles sont écartées au repos pour permettre l'introduction de la jambe. Pour maintenir la jambe, l'opérateur resserre les deux demi-coquilles vers l'intérieur. Afin d'avoir un mouvement symétrique desdeux demi-coquilles, ces dernières sont équipées de portion d'engrenage (41) dont l'axe de rotation correspond à l'axe (39) (fig. 29). Un ressort (42) tend à ramener en permanence les deux demi-coquilles vers l'extérieur, en position ouvertes. Pour limiter la course de l'ouverture, le palier (38) est doté de deux butées (43)(fig. 30). Pour maintenir les deux demi-coquilles en position fermées, ces dernières possèdent une portion de roue à cliquets (44) alignées sur l'axe (39). Un verrou (45) possède des dents de cliquet correspondant aux portions de roues à cliquets (44). Ce verrou est articulé autour d'un axe horizontal (46) solidaire du palier (38) et est équipé d'un ressort ou lame-ressort (47) pour le maintenir en contact avec les roues à cliquets (44). La forme des dents des cliquets est telle qu'elle autorise la fermeture des deux demi-coquilles, et interdise leur ouverture (fig. 28). Pour déverrouiller le système, il suffit de tirer le verrou (45) vers l'arrière (fig. 24). Le système de roues à cliquets présente l'avantage de donner plusieurs positions franches et sans possibilité de glissement. Il donne plusieurs positions pour l'adaptation à la taille du mollet de l'utilisateur. Une variante de l'invention permet d'avoir un réglage plus fin et de façon continue. Par contre, cette variante peut présenter un risque de glissement dû principalement à l'usure des composants. Les cliquets des demi-coquilles sont remplacés par des portions de cylindre (48) alignées sur l'axe (39). Un levier (49) assure un auto blocage par deux rampes (50) (fig. 33). Un ressort identique à celui du levier (45) contraint les rampes (50) à venir bloquer en rotation les cylindres (48) et maintient les demi-coquilles en position fermée. Pour déverrouiller, le fait de tirer le levier (49) vers l'arrière libère le serrage des demi-coquilles (37). Dans la solution (1.1) du système de maintien du bas de jambe, deux bielles (51) et (52) assurent la liaison entre le palier (38) et la platine articulée (10) du patin (fig. 36). Dans cette solution, la bielle inférieure (52) est articulée sur la platine (10) du patin. Pour simplifier la construction, l'articulation de la bielle inférieure (52) peut se faire autour de l'axe (24) du basculeur (23). La bielle (52) est constituée de deux flasques reliés par une entretoise (53). La bielle supérieure (51) est articulée sur le palier (38) grâce à l'axe (40). Les deux bielles (51) et (52) sont reliées entre elles par deux pivots (54) formant un axe de rotation horizontal. L'ensemble donne un mécanisme autorisant les mouvements dans le plan vertical et longitudinal du patin et interdisant les mouvements dans le plan transversal et vertical. Le tracé de l'ensemble est fait de telle manière qu'il puisse admettre toutes les positions de la jambe de l'utilisateur : de la position avant (fig. 40 et 41)., à la position arrière (fig. 42 et 43). Dans l'étude de ce tracé, il faut, en outre, tenir compte du fait que tout l'ensemble peut basculer autour de l'axe (11) pendant le freinage, d'environ 10 vers l'arrière, sans gêner la roue (8). Pour déverrouiller la fixation de la chaussure, il est possible d'utiliser une surcourse des bielles (51 et 52) vers l'arrière, au delà de la position maximum. Pour réaliser cette opération, on réalise sur la bielle (49) une rampe (55), identique à celle du levier (29) et en lieu et place de celui-ci (fig. 38). De même on ajoute une butée (56) sur la bielle (51) de manière à ce que cette butée (56) vienne correspondre à l'entretoise (53). Avec cette disposition, la bielle (51) fait levier sur la bielle (52). L'utilisateur peut ainsi d'un seul geste, en tirant sur le levier (45 ou 49), libérer le serrage de la jambe et déverrouiller la fixation de la chaussure sur le patin. La forme générale de ce système de maintien du bas de jambe permet d'avoir une position de repli sur le châssis (7) du patin (fig. 44 et 45). Le choix d'une bielle (52) avec une longueur plus petite que la bielle (51) permet de minimiser l'encombrement général. Pour maintenir la position de repli, l'utilisateur resserre les demi-coquilles (37) vers l'intérieur, sur le châssis (7). Dans la solution (1.2) du système de maintien du bas de jambe, une glissière verticale (57) est articulée sur la platine (10), toujours sur l'axe (24). Elle reçoit un coulisseau (58), lui-même articulé sur le palier (38) par son axe (40) (fig. 46). La section (fig. 48) montre les techniques connues assurant ]le coulissement des pièces (57) et (58) l'une dans ['autre. La solution courante est de faire un guidage par glissement avec un léger jeu de fonctionnement. Pour obtenir un fonctionnement sans aucun effort, il est possible d'utiliser un guidage par circulation de billes. L'ensemble donne un mécanisme autorisant les mouvements dans le plan vertical et longitudinal du patin et interdisant les mouvements dans le plan transversal et vertical. La disposition est telle qu'elle permette toute position entre la position maximum vers l'avant (fig. 46 et 47) et la position maximum vers l'arrière de la jambe (fig. 51 et 52). Dans la réalisation de l'invention, le guidage des pièces (57) et (58) se fait le long d'un arc de cercle dont le centre (59) se trouve à proximité de la cheville (36). Si cette disposition apporte une esthétique à l'ensemble, elle présente surtout l'avantage de limiter les mouvements angulaires des pièces (57) et (58) autour de l'axe (24). Il semble, néanmoins, impossible de placer exactement le centre (59) au niveau de la cheville (36). De même, pour assurer le déverrouillage du basculeur (23), le levier (29) est remplacé par une came (60) incluse sur la rampe verticale (57)(fig. 50). Une surcourse vers l'arrière de l'ensemble des pièces (57) et (58) permet un déverrouillage rapide du basculeur (23). La forme générale de ce système de maintien du bas de jambe permet d'avoir une position de repli sur le châssis (7) du patin (fig. 53 et 54).
Avec des courses réduites, les solutions 1.1 et 1.2 sont faciles à mettre en oeuvre. Elles présentent toutefois un défaut. Leur fonction mécanique théorique est de garantir le parallélisme permanent entre l'axe (40) et les axes de roues (8) et (9). Pour atteindre ce but, la construction mécanique de l'ensemble passe par un empilage important de pièces, apportant une addition de jeux et de tolérances de fabrication. En particulier, elle tient compte de la platine (10) et de ses axes. Les solutions 2.1 et 2.2 présentent l'avantage de relier directement au châssis (7) le mécanisme de maintien du bas de jambe et de réduire 1'[es jeux. Par contre, les courses sont plus importantes, car il faut tenir compte du basculement de la platine (10) d'environ 10 vers le bas. La solution (2.1) du système de maintien du bas de jambe utilise le même principe que la solution (1.1). La différence est que la bielle inférieure (61) est articulée directement sur le châssis (7) grâce à l'axe (62)(fig. 55). La bielle supérieure (63) reste articulée sur le palier (38) grâce à l'axe (40) et reliée à la bielle inférieure par l'axe (64). Cette disposition constructive impose de prendre en compte le basculement de la platine (10) vers le bas, dans la position freinage (fig. 57). Dans cette solution, il est difficile d'intégrer le levier (29) sur la bielle inférieure (61) pour assurer le déverrouillage du basculeur (23) par une surcourse arrière. La forme générale de ce système de maintien du bas de jambe permet d'avoir une position de repli sur le châssis (7) du patin (fig. 59 et 60). La solution (2.2) du système de maintien du bas de jambe utilise le même principe que la :solution (1.2). La différence est que la glissière inférieure (65) est articulée directement sur le châssis (7) grâce à l'axe (62). Le coulisseau (66) est articulé sur le palier (38) grâce à l'axe (40). Comme pour la solution (2.1), cette disposition constructive impose de prendre en compte le basculement de la platine (10) vers le bas, dans la position freinage (fig. 68). Comme dans la solution (1.2), le coulisseau est guidé dans la glissière selon un arc de cercle dont le centre (67) est proche de la cheville (36), pour limiter les mouvements angulaires de l'ensemble. Cette disposition permet d'ajouter la fonction de déverrouillage du basculeur (23). Pour réaliser cette fonction, on ajoute une came (68) articulée sur l'axe (24) et présentant un ergot (69) et une rampe (70) identique à celle du levier (29). un crochet (71) intégré à la glissière (65) peut actionner l'ergot (69). Une surcourse de la glissière (65) vers l'arrière entraîne le déverrouillage du basculeur (23) par la came (68). Par contre, les mouvements de la platine (10) durant le freinage n'entraînent pas de déverrouillage (fig. 68). La forme générale de ce système de maintien du bas de jambe permet d'avoir une position de repli sur le châssis (7) du patin (fig. 70 et 71).
L'utilisation de l'engin est la suivante : L'utilisateur pose les patins au sol, avec les béquilles (12) en position verticale. Il positionne le talon d'un pied au niveau de l'extrémité du basculeur, place ensuite l'avant du pied dans l'alignement du patin pour faire correspondre les points de fixation avant et appuie sur le talon pour verrouiller le système de fixation. Il place l'étrier de serrage du bas de la jambe autour de cette dernière et resserre les deux demi-coquilles. Il procède ensuite de la même façon avec l'autre pied. Il peut alors patiner. Pour déchausser un pied, il tire sur le levier de déverrouillage vers l'arrière. De cette façon, il desserre dans un premier temps l'étrier de serrage du lilas de la jambe et libère celle-ci et, dans un deuxième temps, déverrouille la fixation de la chaussure sur le patin. Il procède ensuite de la même façon avec l'autre pied. Il replie les mécanismes de maintien du bas de la jambe sur les patins et peut alors marcher avec les chaussures. Telle qu'elle est représentée sur les dessins, l'invention est une réalisation pratique destinée à une application commerciale pour les loisirs et les déplacements de personnes sur de cours trajets.

Claims (2)

REVENDICATIONS
1. Chaussure destinée à la fixation temporaire sur un patin en ligne ou autre engin similaire, comportant une pièce rigide (14), appelée cambrion , intégrée à la semelle de la chaussure (13), caractérisée par le fait que - La liaison avec le patin se fait par le cambrion, selon trois points, répartis selon un point (A) à l'arrière de la semelle de la chaussure et deux points avant (B et C), au milieu de la semelle de la chaussure (13). - Le point de fixation arrière (A) est situé au milieu de l'épaisseur de la semelle et au bord extérieur de la semelle de la chaussure (13). - Les deux points avant (B et C) sont situés de façon symétrique entre l'axe métatarso-phalangien et le milieu du pied, selon l'axe longitudinal du pied. - La semelle est ouverte vers le bas au niveau des points de fixation avant (B et C), et vers l'arrière au niveau du point de fixation arrière (A).
2. Dispositif selon Ri caractérisé par le fait que - Le point de fixation arrière (A) du cambrion (14) est en forme de vé, obtenu par une découpe triangulaire sur le flan du cambrion. - Le flan est plié à 90 , vers le haut, pour obtenir une surface d'appui (15). '.'R3ä Dispositif selon R1 caractérisé par le fait que la partie avant du cambrion présente deux chanfreins symétriques au niveau des points de fixation (B) et (C). R4. Dispositif de fixation temporaire d'une chaussure sur un patin en ligne ou autre engin similaire, selon trois points de fixation situés sur un cambrion (14) intégré à la semelle de la chaussure (13), caractérisé par le fait que : - Deux points de fixation avant (B) et (C) sont assurés par un étrier (16), fixe sur le patin, assurant le centrage vertical du cambrion par deux fourchettes (17), en forme de C et par un coulisseau (20), doté de deux ergots (22), mobile et guidé selon un axe horizontal, et exerçant une poussée pennanente sur l'avant du cambrion, vers l'arrière à l'aide d'un ressort (21). - Les ergots (22) sont, en position de repos, en appui sur les fourchettes (17) et alignés avec les bords actifs du cambrion (14).- Le point de fixation arrière (A) est assuré par un basculeur rotatif (23) à deux positions, ledit basculeur présentant une partie active (A) assurant la fixation sur le cambrion (14) et deux butées définissant les deux positons. - La position du basculeur au repos, situe la partie active (A) relevée vers le haut et reculée vers l'arrière, pour permettre l'introduction du cambrion. - La position travail du basculeur (23), bascule la partie active (A) vers le bas et vers l'avant en provoquant un serrage du cambrion (14) sur le coulisseau mobile (20). - Un verrou (25) assure les deux positions repos et travail du basculeur (23). - Un levier de déverrouillage (29), articulé sur l'axe du basculeur (23), possède une came (30) de déverrouillage du verrou (25), ledit déverrouillage étant obtenu par une rotation du levier (29) vers l'arrière. 5. Dispositif de serrage et de maintien du bas de la jambe d'un utilisateur, au dessus de la cheville, sur un patin en ligne ou engin similaire, caractérisé par le fait que: - Il est indépendant de la chaussure. - Il est composé de deux demi-coquilles (37), symétriques dans un plan vertical longitudinal, l'ensemble des deux demi-coquilles venant s'adapter et serrer le bas de la jambe dans le plan vertical. - Chaque demi-coquille (37) est articulée selon un axe vertical (39) solidaire d'un palier (38). - Chaque demi-coquille (37) possède une portion de roue dentée (41) disposée selon l'axe de rotation vertical (39). - Les deux demi-coquilles (37) sont: liées entre-elles par l'intermédiaire des portions 25 de roue dentée (41) de manière à ce que les mouvements des deux demi-coquilles (37) soient symétriques. - Le dispositif est équipé d'un système, mécaniquement connu tel que cliquet (44) ou dispositif auto bloquant (50), qui autorise le serrage rapide des deux demi-coquilles (37) et interdise leur desserrage. 30 - Un levier de déverrouillage (45, 49) permet le déverrouillage. - Les mouvements deux demi-coquilles (37) sont limités vers l'extérieur par une butée (43). - Un ressort de rappel (42) repousse les deux demi-coquilles (37) vers l'extérieur.6. Dispositif de maintien du bas de la jambe d'un utilisateur sur un patin en ligne ou engin similaire, destiné à maintenir l'alignement de la jambe par rapport audit patin, caractérisé par le fait que : - Il est indépendant de la chaussure. - Il est composé d'un étrier de serrage du bas de la jambe relié au patin par un mécanisme autorisant les mouvements limités de la jambe autour de la cheville dans le plan vertical et longitudinal du patin et interdisant ces mouvements dans tout plan vertical ou incliné, perpendiculaire au précédent. - Le mécanisme est situé derrière la jambe, dans l'alignement du patin. 7. Dispositif selon R6 caractérisé par le fait que : - Le mécanisme autorisant les mouvements limités de la jambe autour de la cheville est composé de deux bielles (52 ou 63) et (51 ou 61), articulées entre elles par un axe horizontal (54 ou 64). - La bielle inférieure (52 ou 63) est reliée au patin par un axe horizontal (24 ou 62). - La bielle supérieure (51 ou 61) est reliée au palier (38) par un axe horizontal (40). - Le tracé des deux bielles (51 ou 61) et (52 ou 63) autorise les positions maximum avant et arrière imposées par les mouvements de la jambe de l'utilisateur autour de la cheville (36). R8. Dispositif selon R7, caractérisé par le fait que : - La bielle inférieure (52) possède une rampe (55) destinée au déverrouillage d'un dispositif de fixation de chaussure. - Le déverrouillage fonctionne par dépassement vers l'arrière de l'angle de 25 débattement maximum de la jambe de l'utilisateur. R9ä Dispositif selon R6 caractérisé par le fait que : 30 -Le mécanisme autorisant les mouvements limités de la jambe autour de la cheville est composé d'une glissière (57 ou 65) et d'un coulisseau (58 ou 66), guidé dans la glissière selon un arc de cercle dont le centre (59 ou 67) est situé du coté de la cheville (36). - La glissière inférieure (57 ou 65) est reliée au patin par un axe horizontal (24 ou 62). - La coulisseau supérieur (58 ou 66) est reliée au palier (38) par un axe horizontal 35 (40).- Le tracé de la glissière (57 ou 65) et du coulisseau (58 ou 66) autorise les positions maximum avant et arrière imposées par les mouvements de la jambe de l'utilisateur autour de la cheville (36). R10. Dispositif selon R9, caractérisé par le fait que : - La glissière inférieure (57) possède une rampe (60) destinée au déverrouillage d'un dispositif de fixation de chaussure. - Le déverrouillage fonctionne par dépassement vers l'arrière de l'angle de débattement maximum de la jambe de l'utilisateur. R11. Dispositif selon R9, caractérisé par le fait que : - La glissière inférieure (65) possède un crochet (71). - Une came (68), destinée au déverrouillage d'un dispositif de fixation de chaussure, présente une rampe (70) et un ergot (69) correspondant au crochet (71). -Le basculement vers l'arrière de la glissière (65) actionne la rotation de la came (68) et de sa rampe (70).
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
CN108392791A (zh) * 2018-06-02 2018-08-14 中国医学科学院北京协和医院 一种用于膝关节活动度训练的康复器

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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CN108392791A (zh) * 2018-06-02 2018-08-14 中国医学科学院北京协和医院 一种用于膝关节活动度训练的康复器

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