FR2654905A1 - Chaussure de ski en matiere plastique. - Google Patents

Abstract

Chaussure de ski comprenant: . une coque (1) avec une semelle (7); . un collier constitué de deux manchettes articulées, respectivement avant (2) et arrière (3), . un organe de tenue du pied dans la coque; . un arceau rigide (20) . un cavalier articulé (30), se caractérise: - en ce que l'arceau rigide (20) est articulé sur un axe (26) traversant la semelle (7) et coopère avec trois câbles (50,60,70) destinés à actionner: . le premier (50), l'organe de tenue de l'avant-pied; . le second (60), l'organe de serrage du cou de pied; et le troisième (70), le serrage du bas de la jambe; - en position d'utilisation, le cavalier (30) et la manchette arrière (3) sont articulés en (80), à proximité des malléoles, et coopérent avec le troisième organe de serrage (70); - et en ce que la manchette avant (2) est articulée sur l'arceau rigide (20) autour d'un axe (39).

Description

L'invention concerne une nouvelle chaussure de ski

en matière plastique.

Comme on le sait, une chaussure de ski moderne en matière plastique comprend essentiellement: une coque destinée à recevoir le chausson dans lequel est introduit le pied; un collier, formé en une ou deux parties, articulé sur la coque; des moyens de fermeture du collier sur le bas de la jambe (boucles, crémaillères, crochets, etc); éventuellement des moyens de serrage du pied dans

la coque.

Depuis quelques années, les chaussures dites à "ou-

verture arrière" ont conquis une partie croissante du

marché Dans ces chaussures, la coque dite à volume cons-

tant est indéformable, notamment au niveau des orteils et du cou de pied Ce type de chaussure présente l'avantage d'un chaussage facile et d'un bon confort; en revanche,

leur inconvénient réside essentiellement dans la difficu-

lté de maintenir le pied et le talon dans la coque, et dans l'imprécision des appuis arrière C'est ainsi que pour assurer la tenue du pied dans la coque, on a proposé des systèmes très variés faisant appel à des rabats, des sangles, des tuiles (voir par exemple FR-A-2 276 851: correspondant américain 3 883 964; FR-A-2 344 439: correspondant américain 4 205 467 pour le serrage du cou

de pied; voir aussi EP-A-0 158 574 du Demandeur: cor-

respondant US-A 4 615 127 pour le serrage du talon).

Dans le document EP-A-0284 978, on a décrit une chaussure de ski dont la face arrière de la manchette arrière présente des dents qui interréagissent avec un arceau rigide, en forme de U, entourant l'arrière de la chaussure, articulé sur l'avant de la chaussure et dont

les branches coopérent avec des câbles pour assurer si-

multanément le serrage du talon et du cou de pied, le serrage du bas de la jambe étant, quant à lui, assuré par l'arceau rigide Cette solution ne permet pas d'assurer simultanément un serrage spécifique de l'avant-pied Par

ailleurs, le serrage du bas de jambe n'est guère satis-

faisant, car la direction des forces de serrage n'est pas optimisée par rapport aux efforts de traction sur l'étrier Enfin, lors des flexions en avant, on tend à dégager les dents de l'étrier, ce qui risque d'entraîner

un desserrage préjudiciable.

Dans le document EP-A-0286 586, on a décrit une chaussure de ski du type à entrée mixte (mid-entry) qui

est un compromis entre les chaussures à entrée tradition-

nelle et celles à entrée arrière Cette chaussure com-

prend essentiellement une coque rigide, un collier unique articulé sur la coque, un étrier rigide en forme de U et épousant l'arrière du talon, également articulé sur la coque et un organe de serrage de l'avant-pied Sur cet

étrier, sont accrochés des câbles de serrage du pied.

Cette solution favorable pour le serrage du pied, ne permet pas d'assurer en même temps le serrage séquentiel

du cou de pied, du talon et du bas de la jambe.

L'invention pallie ces inconvénients Elle vise une chaussure de ski dans laquelle, au moyen d'un organe de serrage unique, on peut obtenir une bonne tenue du pied dans toutes ses parties, à savoir le bas de la jambe, le talon, le cou de pied et l'avant-pied, pour assurer une conduite précise du ski et ce, grâce à un moyen unique de serrage, tout en permettant une entrée facile du pied dans la coque Elle vise également une chaussure du type

en question dans laquelle par un organe de serrage uni-

que, on assure de manière séquentielle, un serrage de ces différentes parties du pied dans la coque Cet organe de serrage permet, grâce à des positions intermédiaires, une

marche plus facile avec ces chaussures, qui restent néan-

moins tenues sur certaines parties du pied Elle vise enfin des chaussures de ski à entrée arrière ou mixte, présentant un appui arrière efficace, analogue à celui

obtenu avec les chaussures à entrée traditionnelle.

L'invention vise une chaussure de ski en matière plastique qui permette, par action sur un organe unique, d'obtenir un serrage modulable et indépendant, dans un premier temps du cou-de-pied et de l'avant-pied, voire du

talon, tout en assurant un pré-serrage du bas de la jam-

be Cette solution permet avantageusement d'assurer une marche normale ou une position de relaxation par une

position de serrage intermédiaire, correspondant au pre-

mier temps du serrage séquentiel, sans qu'il soit néces-

saire de desserrer entièrement la chaussure.

Cette chaussure de ski en matière plastique, com-

prenant:

une coque destinée à recevoir un chausson, qui re-

çoit à son tour un pied du skieur, et qui comporte une semelle;

un collier constitué de deux manchettes articu-

lées, respectivement avant et arrière, destiné à enserrer le bas de la jambe; un organe de tenue du pied dans la coque; un arceau rigide en forme de U, épousant l'arrière de la coque, articulé sur la coque; un cavalier articulé, également en forme de U et

de gouttière, dont les deux branches sont dispo-

sées, en position d'utilisation, dans une direc-

tion générale sensiblement parallèle à celle du tibia et dont la portion de raccordement en forme de gouttière entoure l'arrière du bas de la jambe, se caractérise: en ce que l'arceau rigide est articulé sur un axe

traversant la semelle au niveau de et sous la voûte plan-

taire et coopère avec trois organes de serrage indépen-

dants, qui sous l'effet du basculement de cet arceau, vers le haut, autour de son axe d'articulation dans la semelle, sont destinés à actionner:

le premier, l'organe de tenue de l'avant-

pied; le second, l'organe de serrage du cou de pied; * et le troisième, le serrage du bas de la jambe; en ce que, en position d'utilisation, le cavalier et la manchette arrière sont articulés sur les branches

de l'arceau rigide, à proximité des malléoles, et coopé-

rent avec le troisième organe de serrage du bas de la jambe, pour achever le serrage de ce bas de la jambe; et en ce que la manchette avant est articulée sur les branches de l'arceau rigide autour d'un axe disposé en avant de l'aplomb passant par l'axe d'articulation de

l'arceau rigide dans la semelle.

Avantageusement, en pratique: les trois organes de serrage sont constitués par des câbles réglables en tension, notamment par des vis micrométriques;

le premier et le deuxième organe de serrage pas-

sent sur des rampes venues de moulage, servant de renvoi

d'angle, disposées sur l'arceau rigide, puis sur des pou-

lies montées libres dans la semelle, respectivement de

part et d'autre du plan longitudinal médian de la chaus-

sure, et ensuite au-dessus de l'organe de tenue du pied dans un logement prévu à cet effet, respectivement pour le premier câble au niveau de l'avant-pied, et pour le

deuxième câble au niveau du cou de pied, puis redescen-

dent chacun du côté opposé de la coque pour venir se

fixer dans la semelle sur la face opposée à celle compor-

tant la poulie concernée; le haut de la coque est déformable au niveau de l'avant-pied et au niveau du cou-de-pied, de sorte qu'en agissant à ce niveau, le premier et le deuxième câbles assurent des serrages progressifs et distincts; dans

cette forme de réalisation, le haut de la coque est re-

couvert d'une autre coque d'étanchéité; l'extrémité du troisième organe de serrage est fixée, en position d'utilisation, au niveau du calcanéum,

de préférence dans l'arceau rigide, voire sur le cava-

lier; il passe ensuite autour d'une poulie, également située dans la semelle, au voisinage mais en arrière des poulies précédentes dans la direction du talon, remonte ensuite jusqu'à un ergot de renvoi porté par le bas d'une des branches verticales du cavalier rigide, suit une rampe venue de moulage prévue à cet effet sur la même branche du cavalier, contourne le haut et l'avant de la manchette avant pour redescendre par un chemin symétrique de l'autre côté de la chaussure, jusqu'à son deuxième point d'attache au niveau du calcanéum; un dispositif (vis micrométrique) de réglage de la longueur du câble est prévu, par exemple sur la manchette avant ou à la base de l'arceau ou du cavalier; la portion de raccordement située à l'extrémité supérieure des branches du cavalier en forme de U et de gouttière est immobilisée sur le haut de la face arrière de la manchette arrière par encliquetage ou analogue; la portion de raccordement des deux branches de l'arceau rigide présente un dispositif articulé à bascule apte à s'encliqueter sur le cavalier lors du basculement

de l'arceau vers le haut, et à se dégager en fin de cour-

se pour libérer alors ce cavalier; une came fixe est ménagée de chaque côté au niveau de l'axe d'articulation du cavalier, pour démultiplier

les efforts de serrage, lors de l'actionnement de l'en-

semble. La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent à l'appui des figures annexées. La figure 1 est une vue de côté d'une chaussure

conforme à l'invention.

La figure 2 montre en perspective sommaire une coque

et un arceau rigide conformes à l'invention.

La figure 3 montre en détail une coque comportant

le premier et le deuxième organes de serrage.

La figure 4 est une représentation perspective som-

maire d'un cavalier rigide conforme à l'invention et la figure 5 détaille le sytème de verrouillage du haut de ce

cavalier sur le haut de l'arrière de la manchette arriè-

re.

La figure 6 montre en perspective sommaire le sys-

tème de solidarisation et de verrouillage du cavalier sur

l'arceau rigide.

La figure 7 est une vue en coupe de ce système de

verrouillage montré en détail à la figure 8.

Les figures 8 à 10 illustrent le fonctionnement de

ce système de verrouillage.

Les figures 11 à 13 montrent la chaussure de ski

conforme à l'invention, respectivement en position to-

talement ouverte (fig 11), en position intermédiaire dite

"de marche" (fig 12), et enfin en position active du ski.

Les figures 14 à 16 simplifiées pour en faciliter la compréhension, montrent en détail le parcours de chacun

des trois câbles de serrage, respectivement de l'avant-

pied (figure 14), du cou de pied (figure 15) et du bas de

jambe (figure 16).

Cette chaussure de ski comprend essentiellement une

coque désignée par la référence générale ( 1), une man-

chette avant ( 2) et une manchette arrière ( 3).

La coque ( 1) présente une pointe ( 4), deux flancs ( 5) latéraux, un arrière ( 6) avec la talonnière et une semelle ( 7) Cette coque ( 1) comporte sur le dessus, venues de moulage (voir figures 2 et 3) une fente axiale longitudinale ( 10), des fentes longitudinales symétriques

( 8) disposées sur chaque flanc ( 5) qui, d'une part, re-

montent sur le bas de la jambe ( 9) et d'autre part, vers la pointe ( 4) ménagent deux fentes transversales ( 11,12)

disposées à hauteur des orteils Les deux fentes longitu-

dinales symétriques ( 8) sont reliées par une fente trans-

versale ( 13) disposée au niveau du cunéiforme Ces dif-

férentes fentes ( 8-13) forment ainsi deux zones de tenue

du pied, respectivement ( 14) pour la tenue de l'avant-

pied et ( 15) pour la tenue du cou de pied Cette coque ( 1) est destinée à recevoir le chausson classique dans lequel est inséré le pied du skieur qui pénètre dans

l'ouverture ( 16) ainsi ménagée (voir figures 2 et 11).

Dans une forme de réalisation montrée à la figure 2, la portion arrière ( 6) de la coque disposée au-dessus du talon comporte une languette rigide ( 17) susceptible d'être poussée vers la pointe ( 4) pour assurer par action

sur le talon le plaquage du pied contre la semelle inter-

ne de la coque ( 1).

La chaussure comprend également un arceau rigide désigné par la référence générale ( 20) constitué de deux branches, respectivement ( 21) et ( 22), raccordées entre

elles par une portion de raccordement ( 23) disposée der-

rière le haut du talon ( 6) Les extrémités des deux bran-

ches libres ( 21,22) comportent des fenêtres respective-

m Lnt ( 24) et ( 25) destinées à venir s'enclipser sur des tétons ( 26) venus de moulage et prévus à cet effet dans la semelle ( 7), pour former axe d'articulation, désigné par la référence générale ( 27), de cet arceau rigide ( 20)

dans la semelle ( 7) L'axe fictif ( 27) traverse la semel-

le ( 7) au niveau et sous la voûte plantaire Ainsi, l'ar- ceau rigide ( 20) en forme de U épouse l'arrière ( 6) de la

coque et est articulé en ( 26) selon l'axe ( 27).

Des butées ( 48,49) venues de moulage disposées sur la coque, limitent le débattement de l'étrier rigide

( 20).

La chaussure comprend également un cavalier rigide articulé (voir figures 4 et 5) Ce cavalier rigide ( 30), vu de côté, en forme de Z comprend essentiellement deux branches respectivement ( 31) et ( 32) dont la direction générale, en position d'utilisation, est sensiblement parallèle à celle du tibia, et qui sont raccordées sur le haut par une portion de raccordement ( 33) en forme de U

et de gouttière, pour épouser le bas du mollet Pratique-

ment à mi-hauteur, ces deux branches rigides ( 31,32) sont reliées par une seconde portion de raccordement ( 34) disposée, en position d'utilisation, juste en dessus du calcanéum Ce cavalier rigide ( 30) en forme de Z comporte enfin deux branches inclinées ( 35) et ( 36), dont les extrémités libres inférieures présentent des orifices circulaires ( 37,38) destinées à venir s'engager sur des ergots prévus à cet effet sur des oreilles ( 28,29) venues

de moulage, disposées sur les branches ( 21,22) de l'ar-

ceau rigide ( 20) pour former ainsi un axe d'articulation ( 80) La manchette arrière ( 3) est également articulée

sur cet arceau rigide ( 20) sur ce même axe ( 80) En d'au-

tres termes, l'axe d'articulation du cavalier ( 30) et de la manchette arrière ( 3) sur l'arceau rigide ( 20) sont

confondus ( 80).

La manchette avant ( 2) est articulée sur ce même arceau rigide ( 20) en un axe ( 39), également disposé sur des oreilles venues de moulage, mais non représentées à

la figure 2 pour ne pas surcharger inutilement celle-ci.

Cet axe ( 39) est disposé en dessus et en avant de l'aplomb passant par l'axe d'articulation ( 27) de

l'étrier rigide ( 20) dans la semelle ( 7) dans la direc-

tion de la pointe ( 4).

Le verrouillage de l'étrier sur le haut de l'arrière de la manchette arrière ( 3) est effectué par tout moyen connu ( 40) On utilise avantageusement la disposition montrée à la figure 5 Le haut de la face externe ( 41) de

la manchette arrière ( 3) présente un ergot ( 42) qui coo-

père avec une targette ( 43) coopérant à son tour avec un

ressort ( 44), de sorte que la pointe ( 45) de cette tar-

gette ( 43) emprisonne ou libère selon le cas le haut de

la portion de raccordement ( 33).

De manière connue, toutes ces pièces: coque ( 1), manchette avant ( 2), manchette arrière ( 3), arceau rigide ( 20), cavalier ( 30), sont réalisées en matière plastique d'usage courant pour cette application avec toutefois des rigidités différentes L'arceau ( 20) et le cavalier ( 30) doivent être réalisés en une matière plus rigide que la coque ( 1) Pour des raisons évidentes d'étanchéité, la

coque ( 1) est recouverte d'un capot ( 19) de forme appro-

priée montré en pointillés à la figure 3.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'arceau rigide ( 20) coopère avec trois câbles de serrage ( 50,60,70) qui, sous l'effet de son basculement vers le haut, c'est-à-dire dans la direction du mollet, vont assurer le serrage respectivement de l'avant-pied, du cou

de pied et du bas de la jambe et ce, de façon séquen-

tielle et indépendante.

il

Le premier câble ( 50) est fixé à sa première extré-

mité ( 51) dans la branche ( 21) de l'arceau rigide ( 20) au voisinage de la portion de raccordement ( 23) Il passe

tout d'abord sur une première rampe ( 52), venue de moula-

ge, également ménagée sur cette branche ( 21), puis sur une poulie de renvoi ( 53) montée folle dans la semelle ( 7), par exemple côté intérieur (d'o les pointillés) de la chaussure Ce câble ( 50) passe ensuite sur une autre rampe ( 54), venue de moulage, ménagée sur le bas du flanc ( 5) de la coque ( 1) en avant de l'axe ( 26), puis remonte en biais sur ce flanc ( 5), passe par dessus la tuile ( 14) o il est maintenu par un guide ( 17) prévu à cet effet, puis redescend le long du flanc opposé pour venir se fixer en ( 55) dans la semelle ( 7) du côté opposé de ( 51), c'est-à-dire côté extérieur de la chaussure Une vis micrométrique ( 56) ménagée à l'extrémité ( 51) permet de régler la tension de ce câble ( 50) qui assure donc bien

ainsi le maintien et le serrage de l'avant-pied.

Le bras opposé ( 22) de l'étrier ( 20) reçoit l'ex-

trémité ( 51 ') d'un second câble ( 60) qui passe également sur une rampe analogue ( 52 ') symétrique de ( 52), puis sur

une poulie ( 53 ') symétrique de ( 53) disposée sur l'ex-

térieur de la chaussure et de là, passe en biais sur le flanc ( 5), puis sur la tuile de serrage ( 15) du cou de pied dans un guide ( 18) prévu à cet effet, et redescend sur l'autre flanc pour venir se fixer en ( 61) dans la semelle ( 7) du côté opposé de ( 55), c'est-à-dire côté intérieur de la chaussure Une vis micrométrique analogue à ( 56) permet d'assurer le règlage de la tension de ce

câble ( 60).

On comprend que l'action de basculement de l'étrier ( 20) vers le haut tend les câbles ( 50) et ( 60) et assure par là une action d'abaissement des tuiles de serrage de l'avant-pied ( 14) et du cou de pied ( 15), donc une action de serrage et de tenue du pied dans la coque. Le troisième organe de serrage est constitué pir deux câbles symétriques ( 70), dont on en a représenté sur

les figures 1 et 16 qu'un seul pour en faciliter la com-

préhension Ce troisième câble ( 70) est fixé en ( 76) sur l'arrière et sur le bas de la branche ( 22) Ce câble ( 70) passe ensuite autour d'une poulie ( 71), également montée folle dans la semelle ( 7), mais disposée en arrière de la première poulie ( 53) Ce câble ( 70) remonte vers le haut pour venir prendre appui sur un ergot de renvoi ( 72) fixé

sur le bas de la branche ( 35) du cavalier rigide ( 30) en-

dessus de l'axe d'articulation commun ( 80) Il contourne ensuite une rampe ( 73) venue de moulage, prévue à cet effet sur la branche ( 32) du cavalier ( 30), pour être

fixée en ( 74) sur un des côtés de la manchette avant ( 2).

Une vis micrométrique ( 75) permet d'assurer le réglage de la tension de ce câble ( 70) Dans une variante, au lieu d'avoir deux câbles ( 70) symétriques, on peut faire appel à un seul câble entourant alors l'avant de la manchette

avant.

Dans une version avantageuse, ces deux câbles sont confondus en un seul ( 70) qui part de ( 76), passe autour de la poulie ( 71), remonte en ( 72) et ( 73), contourne le haut et l'avant de la manchette avant pou redescendre par un chemin symétrique de l'autre côté de la chaussure, jusqu'à son point d'attache fixe; une vis micrométrique, analogue à ( 75) permet de régler la longueur des deux branches de ce câble ( 70) et par là, la tension sur le

bas de la jambe.

Lors du basculement de l'arceau ( 20) vers le haut, on assure tout d'abord une pré-tension du câble ( 70), puis ce câble ( 70) est poussé vers l'avant par l'ergot ( 72) et en coopérant avec la rampe ( 73) assure une action de serrage du haut de la manchette avant ( 2) sur la man-

chette arrière ( 3) On obtient ainsi un serrage progres-

sif et confortable du bas de la jambe Si on le désire, cette action de serrage du bas de la jambe peut être complétée par les dispositifs connus: boucles, crochets, e-c Enfin, dans une variante, la face interne de la portion de raccordement ( 23) de l'arceau rigide ( 20)

comporte un moyen réglable, tel que par exemple un bos-

sage progressif, prenant appui, en position haute, sur la languette ( 17) de l'arrière de la coque ( 1) (voir figure 2), pour pousser cette languette vers l'avant et le bas, et ainsi par là assurer le maintien du talon dans la coque. La solidarisation et la désolidarisation de l'arceau rigide ( 20) et du cavalier ( 30), et plus précisément des portions de raccordement ( 23,34), est assurée par un dispositif articulé à bascule illustré aux figures 6 à

L'arrière ( 6) de la coque ( 1) coopère avec le bas-

culeur en forme de L désigné par la référence générale ( 100) qui, en permanence, prend appui sur une rampe ( 101) prévue à cet effet sur l'arrière ( 6) de la coque ( 1) Ce

basculeur ( 100) est fixé par un axe ( 105) dans un dégage-

ment ( 102) prévu à cet effet dans la portion de raccorde-

ment ( 23) de l'arceau rigide ( 20) et traverse une fenêtre c Lmplémentaire ( 110) disposée à son tour et en regard sur la portion de raccordement inférieure ( 34) du cavalier rigide ( 30) Le basculeur ( 100) en forme de L comporte deux branches orthogonales respectivement ( 103) et ( 104), articulées autour de l'axe ( 105) parallèle au plan de la base de la semelle ( 7) La rampe caractéristique ( 101), disposée à l'arrière ( 6) de la coque ( 1) juste en dessus du talon le long du plan médian, se termine sur le haut

par un décrochement intérieur ( 106).

Lors de la fermeture de la chaussure (figure 9), on lève le cavalier ( 30) vers le haut dans le sens indiqué par la flèche Fl L'extrémité inférieure ( 111) de la fenêtre ( 110) prend alors appui sur l'extrémité de la

branche ( 104) du basculeur ( 100), alors que l'autre bran-

che ( 103) est en appui sur la rampe ( 101) En remontant le cavalier ( 30) , respectivement ( 34), on entraîne alors l'arceau rigide ( 20), respectivement ( 23), vers le haut,

per glissement de la branche ( 103) sur la rampe ( 101).

Lorsque la branche ( 103) arrive au niveau de l'ex-

trémité ( 112) de la rampe ( 101) (voir figure 10), le basculeur ( 100) est libéré et pivote de 90 d'angle dans le décrochement intérieur ( 106) Cela a pour effet de libérer le cavalier ( 34) qui continue sa course dans le sens indiqué par la flèche F 1, jusqu'à sa position de

verrouillage ( 40) sur le haut de l'arrière de la man-

chette arrière ( 3).

En position d'utilisation, la partie basse ( 39) du cavalier, plus précisément de la portion de raccordement

( 34), est toujours au contact de la branche ( 104) du bas-

culeur ( 100), de manière à bien maintenir ce basculeur

( 100) dans cette position de verrouillage.

Lorsque le skieur désire déchausser (voir figure 8),

il dégage la targette ( 40), donc la portion de raccorde-

ment supérieure ( 33) du cavalier, puis fait basculer

celui-ci vers l'arrière autour de l'axe ( 80) en le fai-

sant descendre simultanément dans la direction indiquée par la flèche F 2 La lumière de la fenêtre ( 110) vient

alors se mettre en regard du dégagement ( 102) A ce mo-

ment, le basculeur ( 100) peut à nouveau pivoter de 90 .

La partie haute ( 113) de la lumière ( 110) de la portion

de raccordement ( 34) prend alors appui sur la face inter-

ne de la branche ( 104) On entraîne alors l'ensemble: cavalier ( 34) + arceau ( 23) vers le bas, la branche ( 103)

coulissant alors vers le bas sur la rampe ( 101).

On peut positionner ce dispositif de verrouillage-

déverrouillage à basculeur ( 100) soit à l'arrière dans la portion de raccordement ( 23) comme montré à la figure 6, soit sur le ou les côtés de l'arrière de la coque et dans les branches ( 21,22) de l'arceau rigide ( 20) (un ou deux basculeurs). La mise en place du pied s'effectue de la manière suivante.

La figure 11 montre la chaussure totalement ouverte.

Le skieur met un pied dans un chausson lui-même introduit dans l'ouverture ( 16) En soulevant la portion ( 33) du

cavalier ( 30) qui forme poignée, le skieur rabat la man-

chette arrière ( 3) vers la manchette avant ( 2), en en-

traînant ainsi l'arceau ( 20) vers le haut (Fl) Le bas-

culeur ( 100) agit de la manière détaillée ci-dessus et montrée aux figures 9 et 10 Pendant ce basculement vers le haut, on a assuré le serrage des câbles ( 50) et ( 60), respectivement sur l'avant-pied et sur le cou de pied,

ainsi qu'une pré-tension du câble ( 70), donc un pré-ser-

rage du bas de la jambe (position intermédiaire montrée

à la figure 12).

Pour terminer ce serrage complémentaire, le skieur applique ensuite la portion de raccordement ( 33) contre la face arrière de la chaussure de la manchette arrière ( 3) jusqu'à venir s'encliqueter ( 33) dans la targette ( 40) On termine ainsi le serrage du bas de jambe (figure

13) La chaussure est prête à l'emploi pour le ski.

En position de marche, il suffit de dégager ( 33) de la targette ( 40), puis de reculer le cavalier ( 30) dans une position intermédiaire précise, permettant ainsi de desserrer la jambe, tout en conservant un serrage du pied.

Une autre position intermédiaire permet, en désoli-

darisant l'arceau ( 20) du cavalier ( 30), de serrer légè-

rement le bas de la jambe, tout en desserrant le pied, tout en conservant le cavalier ( 30) dans sa position

verrouillée ( 40).

On assure donc bien, de manière séquentielle et indépendante, un serrage des différentes parties du pied dns la coque, à savoir l'avant-pied, le cou de pied et le bas de jambe, voire le talon (par 17) Ce serrage est modulable et indépendant, puisque, dans un premier temps, on assure le serrage du cou de pied et de l'avant pied avec un pré-serrage du bas de jambe, puis, dans un second

temps, un serrage complémentaire du bas de jambe.

Ces fonctions de serrage, desserrage localisées et séquentielles qui n'interfèrent pas l'une sur l'autre, présentent de nombreux avantages pour la pratique du ski,

la marche sans les skis et l'attente.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1/ Chaussure de ski en matière plastique comprenant: une coque ( 1) destinée à recevoir un chausson, qui reçoit à son tour un pied du skieur, et qui com- porte une semelle ( 7);

un collier constitué de deux manchettes articu-

lées, respectivement avant ( 2) et arrière ( 3), destiné à enserrer le bas de la jambe; un organe de tenue du pied dans la coque; un arceau rigide ( 20) en forme de U, épousant

l'arrière de la coque ( 1), et articulé sur celle-

ci; un cavalier articulé ( 30), également en forme de U et de gouttière, dont les deux branches ( 31,32) sont disposées, en position d'utilisation, dans une direction généralement sensiblement parallèle

à celle du tibia et dont la portion de raccorde-

ment ( 33) en forme de gouttière entoure l'arrière du bas de la jambe, se caractérise: en ce que l'arceau rigide ( 20) est articulé sur un axe ( 27) traversant la semelle ( 7) au niveau de et sous

la voute plantaire et coopère avec trois organes de ser-

rage indépendants ( 50,60,70), qui sous l'effet du bas-

culement de cet arceau ( 20) autour de son axe d'articula-

tion ( 27) dans la semelle ( 7), sont destinés à actionner: le premier ( 50), l'organe de tenue de l'avant-pied; le second ( 60), l'organe de serrage du cou de pied; et le troisième ( 70), le serrage du bas de la jambe; en ce que, en position d'utilisation, le cavalier ( 30) et la manchette arrière ( 3) sont articulés en ( 80)

sur les branches ( 21,22) de l'arceau rigide ( 20), à pro-

ximité des malléoles, et coopérent avec le troisième organe de serrage ( 70) du bas de la jambe, pour achever le serrage de ce bas de la jambe; et en ce que la manchette avant ( 2) est articulée sur les branches ( 21,22) de l'arceau rigide ( 20) autour d'un axe ( 39) disposé en avant de l'aplomb passant par l'axe d'articulation ( 27) de l'arceau rigide ( 20) dans la

semelle ( 7).

2/ Chaussure de ski selon la revendication 1, carac-

térisée en ce que les trois organes de serrage ( 50,60,70) sont constitués par des câbles réglables en tension,

notamment par des vis micrométriques ( 56,75).

3/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1

à 2, caractérisée en ce que le premier ( 50) et le deu-

xième ( 60) organe de serrage passent sur des rampes

( 52,54), venues de moulage et disposées sur l'arceau rig-

ide ( 20) (ou sur la coque ( 1)), puis sur des poulies montées libres ( 53), respectivement de part et d'autre du plan longitudinal de la chaussure, et ensuite au-dessus de l'organe do tenue du pied ( 14,15) dans des logements

( 17,18) prévus à cet effet, respectivement pour le pre-

mier câble ( 50) au niveau de l'avant-pied ( 14), et pour le deuxième câble ( 60) au niveau du cou de pied ( 15), puis redescendent chacun d'un côté opposé de la coque ( 1) pour venir se fixer ( 55,61) dans la semelle ( 7) sur la face opposée à celle comportant la poulie concernée

( 53).

4/ Chaussure de ski selon la revendications 3, ca-

ractérisée en ce que le dessus de la coque sur laquelle

passent le premier ( 50) et le second ( 60) câbles est dé-

formable, respectivement au niveau de l'avant-pied ( 14) et au niveau du cou de pied ( 15).

/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1

à 4, caractérisée en ce que l'extrémité ( 76) du troisième câble ( 70) est fixée, en position d'utilisation, dans

l'arceau rigide ( 20) au niveau du calcanéum, passe en-

suite autour d'une poulie ( 71) également située dans la semelle ( 7) au voisinage de la première poulie ( 53) mais dans la direction du talon ( 6) , remonte jusqu'à un ergot de renvoi ( 72) porté par le bas d'une des deux branches ( 35) du cavalier rigide ( 30), contourne une rampe ( 73) venue de moulage prévue à cet effet sur la branche ( 32) du cavalier ( 30) , pour se terminer par un dispositif de

réglage de la tension ( 75) fixé sur le côté de la man-

chette avant ( 2).

6/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1

à 5, caractérisée en ce que la portion de raccordement supérieure ( 33) du cavalier en forme de U ( 30) en forme

de gouttière est immobilisée sur le haut de la face ar-

rière de la manchette arrière par une targette ( 40).

7/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1

à 6, caractérisée en ce que la portion de raccordement ( 23) des deux branches ( 21,22) de l'arceau rigide ( 20) présente un dispositif ( 100) articulé ( 105) à bascule,

apte à s'encliqueter sur le cavalier ( 30) lors du bas-

culement de l'arceau ( 20) vers le haut, et à se dégager

en fin de course pour libérer ce cavalier ( 30).

3.