FR2911551A1

FR2911551A1 - Dispositif autoporteur pour la pulverisaton plus particulierement adapte pour le traitement de culture sous serre.

Info

Publication number: FR2911551A1
Application number: FR0752832A
Authority: FR
Inventors: Christian Cassagne
Original assignee: CASSAGNE CHRISTIAN SERGE
Current assignee: CASSAGNE CHRISTIAN SERGE
Priority date: 2007-01-23
Filing date: 2007-01-23
Publication date: 2008-07-25

Abstract

L' objet de l'invention est un dispositif autoporteur pour la pulvérisation d'un liquide pour le traitement de plantes, plus particulièrement adapté aux cultures sous serre, caractérisé en ce qu'il comprend un châssis (10) mobile et porteur supportant de l'avant à l'arrière une motorisation (12) disposant de deux arbres (24) de sortie latéraux, une cuve (16) et des moyens (18) de pulvérisation et en ce que le châssis (10) comprend à l'avant un essieu (28) avec à chaque extrémité des roues (30) directrices, et à l'arrière, deux roues (34) dont au moins une est entraînée en rotation par l'intermédiaire de moyens d'entrainement (36) par au moins un desdits arbres de sortie (24).

Description

DISPOSITIF AUTOPORTEUR POUR LA PULVERISATION PLUS PARTICULIEREMENT ADAPTE

POUR LE TRAITEMENT DE CULTURE SOUS SERRE

La présente invention se rapporte à un dispositif autoporteur pour la pulvérisation, plus particulièrement adapté pour le traitement de culture sous serre. La culture sous serre peut nécessiter des traitements à certains stades du développement des plantes. Ainsi, on a recours à des appareils de pulvérisation pour répandre sur les cultures ou sur le sol un liquide de traitement, tel qu'un liquide phytosanitaire, désherbant ou autre. Une première solution consiste à utiliser un pulvérisateur à main comprenant un réservoir rapporté sur le dos d'un utilisateur auquel est relié un tuyau avec à son extrémité une buse commandée par une gâchette. Cette solution n'est cependant pas adaptée pour traiter des superficies importantes. En parallèle, il existe des dispositifs pour le traitement des cultures hors serre comprenant une cuve portée ou tractée par un engin motorisé tel qu'un tracteur à laquelle sont reliés des moyens de pulvérisation tels que des rampes équipées de buses ou une ventilation à la périphérie de laquelle sont prévues des buses. Cependant, l'espace entre les plantes produites sous serre est relativement étroit pour optimiser la superficie cultivée. Cet espace ne permet pas d'utiliser les dispositifs pour le traitement des cultures hors serre tractés par un engin motorisé tel qu'un tracteur ou rapportés à l'arrière d'un tel engin motorisé. En effet, ces engins motorisés et les dispositifs de pulvérisation existants sont trop larges et ne sont pas suffisamment maniables.

Enfin, pour la culture sous serre, il existe des motoculteurs comportant un moteur associé à une boîte de vitesse avec de part et d'autre des arbres de sortie sur lesquels peuvent être rapportées des roues, à l'arrière du motoculteur, on peut relier des outils, éventuellement reliés à une prise de force sortant à l'arrière de la boîte de vitesse. Certains accessoires, notamment les remorques, peuvent être reliés au motoculteur grâce à une liaison pivot autorisant un mouvement de rotation selon un axe vertical entre le motoculteur et la remorque. La remorque peut être équipée d'un siège sur lequel peut s'installer l'utilisateur, ce dernier utilisant les guidons du motoculteur pour diriger l'ensemble.

Même si l'ensemble motoculteur/remorque a une largeur et une maniabilité adaptées pour circuler entre les plantes sous serre, on peut difficilement remplacer la remorque par un dispositif de pulvérisation. En effet, le poids de la cuve remplie est nettement supérieur à une remorque imposant à l'articulation avec le motoculteur des contraintes relativement importantes, susceptibles de complexifier ladite articulation. De plus, selon cette configuration, le fait d'entraîner en rotation les roues disposées à l'avant peut générer des problèmes de motricité et d'adhérence. Compte tenu de ces difficultés, aucun dispositif de pulvérisation susceptible d'être raccordé à un motoculteur n'est commercialisé. Aussi, la présente invention vise à pallier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif autoporteur pour la pulvérisation adapté à la culture sous serre de conception simple, de largeur adaptée, maniable, disposant d'une bonne motricité. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif autoporteur pour la pulvérisation d'un liquide pour le traitement de plantes, plus particulièrement adapté aux cultures sous serre, caractérisé en ce qu'il comprend un châssis mobile et porteur supportant de l'avant à l'arrière une motorisation disposant de deux arbres de sortie latéraux, une cuve et des moyens de pulvérisation et en ce que le châssis comprend à l'avant un essieu avec à chaque extrémité des roues directrices, et à l'arrière, deux roues dont au moins une est entraînée en rotation par l'intermédiaire de moyens d'entrainement par au moins un desdits arbres de sortie. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va 5 suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective du dispositif selon l'invention, - la figure 2 est une représentation schématique de dessous illustrant le dispositif, 10 - la figure 3 est une vue en perspective illustrant le châssis d'un dispositif selon l'invention, et - la figure 4 est une vue en perspective illustrant la direction. Sur la figure 1, on a représenté un dispositif autoporteur de pulvérisation selon l'invention comprenant un châssis 10 mobile et porteur supportant de l'avant à 15 l'arrière une motorisation 12, une assise 14, une cuve 16 et des moyens 18 de pulvérisation. Selon une caractéristique de l'invention, la motorisation 12 est un moteur 20 de motoculteur accouplé avec une boîte de vitesse 22 disposant de deux arbres 24 de sortie latéraux, disposés de part et d'autre de la boîte de vitesse 22 de 20 manière sensiblement symétrique par rapport à l'axe longitudinal médian 26 du dispositif. Avantageusement, la motorisation 12 comprend un autre arbre de sortie, formant prise de force, disposé à l'arrière de la boîte de vitesse, orienté selon l'axe longitudinal médian 26. Le châssis selon l'invention comprend à l'avant un essieu 28 avec à chaque 25 extrémité des roues 30 directrices, et à l'arrière, deux demi essieux 32 supportant chacun une roue motrice 34. Contrairement aux motoculteurs de l'art antérieur, aucune roue n'est rapportée sur les arbres 24 de sortie qui sont reliés selon l'invention par des moyens d'entraînement 36 chacun à une roue arrière motrice 34. Cette configuration permet d'obtenir une meilleure motricité. En effet, selon l'invention, les roues motrices sont prévues sous la cuve 16 (endroit du châssis où la répartition de la charge est la plus importante). De plus, comme représenté sur la figure 1, les roues arrières peuvent avoir un plus grand diamètre et une plus grande largeur que les roues avant. Enfin, cette configuration permet de simplifier la conception en isolant les fonctions, ainsi les roues avant sont directrices et les roues arrières sont motrices, aucune des roues n'ayant les deux fonctions. En variante, le dispositif pourrait comprendre à l'arrière un essieu avec à chaque extrémité une roue motrice dont au moins une est reliée à au moins un desdits arbres de sortie 24 par l'intermédiaire de moyens d'entraînement. Selon un mode de réalisation, les moyens d'entraînement 36 comprennent de chaque côté, une chaîne engrenant à l'avant sur un pignon rapporté sur l'arbre 24 de sortie et à l'arrière sur un pignon prévu au niveau du demi essieu 32, des moyens de tension et/ou de guidage étant prévus pour tendre et/ou guider la chaîne. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'essieu avant 28 peut pivoter selon un axe 38 horizontal sensiblement parallèle à l'axe longitudinal médian 26. Cette configuration autorise un débattement entre les roues avant 30 permettant à l'engin de s'adapter à la configuration du terrain. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens 18 de pulvérisation comprennent une première pompe 40 reliée à la motorisation, notamment à la prise de force de la boîte de vitesse, prévue à l'arrière de la motorisation, et une seconde pompe 42 dont le fonctionnement est indépendant de la motorisation, prévue à l'arrière de la cuve 16, une motorisation 44 indépendante étant rapportée à l'arrière de la cuve pour entraîner la seconde pompe 42. Cette configuration permet de pouvoir traiter de différentes manières et améliore la polyvalence de l'engin.

Selon un mode de réalisation, les moyens de pulvérisation comprennent un ventilateur 46 entraîné en rotation par la motorisation 44 indépendante, des manchons verticaux 48 sur lesquels sont rapportées des buses 50 ainsi qu'au moins un circuit fluidique pour acheminer le liquide à pulvériser de la cuve jusqu'aux buses. Le châssis 10 comprend à l'avant un support 52, par exemple sous la forme d'une plaque en L, sur lequel sont rapportés et liés le moteur et la boîte de vitesse. Ce support comporte au niveau de sa face inférieure une chape pour permettre l'articulation de l'essieu avant 28 selon l'axe 38. Ce support 52 peut être obtenu à partir d'au moins une tôle pliée ou de plusieurs tôles soudés. Le moteur et la boîte de vitesse sont reliés au support 52 par tous moyens appropriés, notamment par des pattes. Le châssis 10 comprend à l'arrière une poutre centrale 54, qui s'étend selon l'axe longitudinal médian 26, du support 52 jusqu'à l'arrière du dispositif, une traverse 56 solidarisée à l'extrémité arrière de la poutre centrale 54, un longeron 58 étant prévu à chaque extrémité de la traverse 56 sur chacun desquels est fixé un demi essieu 32. Des renforts 60, par exemple sous forme d'équerre, sont prévus pour renforcer la liaison entre la poutre centrale 54 et le support 52.

Afin de renforcer la liaison entre la motorisation et le châssis, les longerons 58 se prolongent vers l'avant et sont reliés par l'intermédiaire de renforts obliques 62 à une platine 64 fixée au dessus de la motorisation. Cette configuration permet d'obtenir un châssis solide et une excellente liaison mécanique entre la motorisation et le châssis.

En complément, un cadre 66 est rapporté sur le châssis 10 pour supporter la cuve 16. Ce cadre 66 est décalé vers le haut par rapport au châssis afin de ceinturer la cuve 16 et est relié au châssis 10 par l'intermédiaire de deux cadres 68 latéraux disposés chacun dans un plan vertical.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend une direction 70 prévue pour commander l'orientation des roues avant 30, illustrée en détails sur la figure 4. Selon un mode de réalisation, l'essieu avant 28 comprend une traverse 72 avec à chaque extrémité un fourreau dans lequel peut pivoter un axe de pivotement 74 auquel est reliée une fusée sur laquelle est rapportée une roue avant 30. Seulement une partie 76 de la fusée est visible sur la figure 4. Les deux parties 76 des roues avant 30 sont reliées par une biellette 78 afin de synchroniser les mouvements de pivotement des roues avant.

La direction 70 comprend un volant 80, une colonne de direction 82 dont l'extrémité comprend un pignon susceptible d'engrainer avec une crémaillère 84 permettant de convertir un mouvement de rotation de la colonne de direction 82 en un mouvement de translation de la crémaillère 84. La crémaillère 84 est reliée par une biellette 86 à au moins un des axes de pivotement 74 afin de convertir le mouvement de translation de la crémaillère 84 en un mouvement de rotation de l'axe de pivotement 74. Une partie de la biellette 86 est protégée par un soufflet 88. La partie supérieure de la colonne de direction 82 est reliée à la platine 64 fixée sur la motorisation.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la cuve a de préférence une section en L selon des plans longitudinaux, pour supporter l'assise 14. Cette configuration permet d'obtenir un dispositif plus compact. Enfin, des carters, des repose pieds sont prévus pour protéger les pièces fragiles et améliorer le confort de l'utilisateur.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif autoporteur pour la pulvérisation d'un liquide pour le traitement de plantes, plus particulièrement adapté aux cultures sous serre, caractérisé en ce qu'il comprend un châssis (10) mobile et porteur supportant de l'avant à l'arrière une motorisation (12) disposant de deux arbres (24) de sortie latéraux, une cuve (16) et des moyens (18) de pulvérisation et en ce que le châssis (10) comprend à l'avant un essieu (28) avec à chaque extrémité des roues (30) directrices, et à l'arrière, deux roues (34) dont au moins une est entraînée en rotation par l'intermédiaire de moyens d'entrainement (36) par au moins un desdits arbres de sortie (24).

2. Dispositif autoporteur pour la pulvérisation selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend à l'arrière deux demi essieux (32) avec chacun une roue motrice (34) entraînée chacune en rotation par un arbre de sortie (24) par l'intermédiaire de moyens d'entraînement (36).

3. Dispositif autoporteur pour la pulvérisation selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le châssis (10) comprend à l'avant un support (52) sur lequel est rapportée et liée la motorisation et à l'arrière une poutre centrale (54), une traverse (56) solidarisée à l'extrémité arrière de la poutre centrale, un longeron (58) étant prévu à chaque extrémité de la traverse (56) sur chacun desquels est fixé une roue arrière (34).

4. Dispositif autoporteur pour la pulvérisation selon la revendication 3, caractérisé en ce que les longerons (58) se prolongent vers l'avant et sont reliés par l'intermédiaire de renforts obliques (62) à une platine (64) fixée au dessus de la motorisation.

5. Dispositif autoporteur pour la pulvérisation selon l'une quelconque des revendication 1 à 4, caractérisé en ce que l'essieu avant (28) peut pivoter selonun axe (38) horizontal sensiblement parallèle à l'axe longitudinal médian (26) du dispositif pour autoriser un débattement entre les roues avant (30).

6. Dispositif autoporteur pour la pulvérisation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une pompe (40) reliée à la motorisation (12).

7. Dispositif autoporteur pour la pulvérisation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une pompe (42) reliée à une motorisation indépendante de la motorisation utilisée pour assurer le mouvement du dispositif.

8. Dispositif autoporteur pour la pulvérisation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une direction (70) avec un volant (80), une colonne de direction (82) dont l'extrémité comprend un pignon susceptible d'engrainer avec une crémaillère (84) permettant de convertir un mouvement de rotation de la colonne de direction (82) en un mouvement de translation de la crémaillère (84), ladite crémaillère (84) étant reliée par une biellette (86) à au moins un des axes de pivotement (74) d'une des roues avant afin de convertir le mouvement de translation de la crémaillère (84) en un mouvement de rotation de l'axe de pivotement (74).

9. Dispositif autoporteur pour la pulvérisation selon l'une quelconque des 20 revendications précédentes, caractérisé en ce que la cuve (16) a une section en L pour supporter une assise (14).