FR2907323A1 - Dispositif pour accrocher les tableaux et les oeuvres d'art qui guide l'oeuvre a accrocher. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne deux pièces en métal dont l'une est un étui(1) qui grâce à un bosselage (3) en V peut recevoir une lame (4) fixée sur le dos d'un tableau, et de mêmes dimensions que l'étui (1).L'assemblage des deux pièces permet à un utilisateur d'accrocher un tableau face au mur sans être obligé de coller une joue contre le mur pour se repérer d'ailleurs très approximativement, et ce sans aucun risque grâce au bosselage en V qui guide la lame(4) jusqu'au fond de l'étui (1).Le dispositif selon l'invention est destiné plus particulièrement à l'accrochage des tableaux et miroirs y compris ceux d'un poids très important.

Description

-1- La présente invention concerne un nouveau crochet qui permet de fixer

les tableaux et/ou gravures sur les murs. Sous une marque éponyme, les premiers crochets ont été conçus et mis en vente au début du XXème siècle, peut-être même avant. A partir des années 20 ils ont été copiés par différents fabricants avant d'être ensuite et souvent, fabriqués en Extrême Orient. Quelles que soient leurs origines, ils sont presque toujours conçus selon le même modèle : fabriqués en acier mince, ils comportent tous une patte recourbée vers le haut, de petite largeur pour lui permettre de pénétrer à l'intérieur du piton vissé au dos du tableau. L'inconvénient majeur de ce principe de construction fait qu'il implique un risque. L'accrochage d'un grand tableau ou d'un miroir alourdi de son cadre est parfois difficile parce que le visage collé contre le mur on ne bénéficie plus d'une réelle vision binoculaire. Il arrive alors très souvent que le piton mal repéré vient se poser sur l'extrémité du crochet ce qui fait que sous le poids il peut s'ouvrir et entraîner ainsi la chute du tableau ou du miroir, ce qui est dangereux tant pour l'objet que pour le manipulateur. La conception du dispositif objet de la présente invention obvie à cet inconvénient. Selon une première caractéristique il a en effet l'avantage de ne plus posséder de patte déformable puisqu'il se présente sous la forme d'un étui qui se plaque sur le mur. Le piton, fixé sur le tableau, est d'une forme adaptée, et vient se loger dans l'étui pour réaliser un accrochage parfait. Par ailleurs l'accrochage d'une toile ou d'une gravure même de petite taille, pose l'éternel problème du repérage déjà cité. Il n'est en effet jamais facile de positionner le piton par rapport au crochet sans être obligé de coller sa joue sur le mur. 30 2907323 -2- Selon une autre caractéristique de l'invention, l'étui dispose d'un bosselage embouti dans le même métal et servant à guider le nouveau piton vers le fond de l'étui qui se présente comme un V largement ouvert. En effet ce V offre une ouverture 5 de 30 à 40 millimètres selon les tailles proposées. La lame de métal qui remplace l'ancien piton est fixée au dos du tableau, de la même forme que l'étui mais de dimensions légèrement inférieures lui permettant d'épouser étroitement l'intérieur de l'étui. Ceci fait que l'utilisateur, à l'instant d'accrocher, 10 présente l'oeuvre face au mur en respectant seulement, à 2 ou 3 centimètres près, le centre de l'oeuvre. Le bosselage en V se charge de positionner la lame en permettant de réussir un accrochage à 100 avec en plus l'avantage de maintenir le tableau une fois accroché, parfaitement droit, mais aussi 15 parallèle au mur. Les crochets existants sont généralement disponibles en trois tailles offrant un, deux, ou trois trous pour guider autant de pointes en acier. Mais ces pointes ne peuvent pénétrer que dans du plâtre ou de la brique tendre. Face à du 20 béton, ou de la pierre très dure, les pointes sont en pratique inutilisables car elles cassent la plupart du temps. Selon une autre caractéristique, l'invention offre la possibilité d'être fixée sur n'importe quel matériau grâce d'abord à deux trous de 3, 5 millimètres de diamètre permettant 25 l'utilisation de vis de 3 x 20 par exemple, elles-mêmes vissées dans des chevilles fixées dans des trous forés dans le mur. Mais pour accrocher sur du plâtre des oeuvres légères, deux petits trous sont prévus pour permettre le passage de pointes en acier. L'utilisateur selon le poids de l'oeuvre à accrocher n'aura qu'à choisir entre deux formules : 2 pointes en acier ou 2 vis dans des chevilles. Les dessins annexés illustrent l'invention. 2907323 -3- La figure 1 illustre en élévation le dispositif de l'invention En référence à ces dessins, le dispositif en fait est un étui (1), bosselé à l'emboutissage, qui comporte de chaque côté 5 du bosselage deux parties plates (2) qui s'appliquent sur le mur. Le bosselage (3) se présente comme un V, large au sommet. Une lame (4) qui remplace le piton traditionnel et qui est fixée au dos du tableau, sera guidée lors de l'accrochage de 10 manière à ce que la lame (4), de même forme que le bosselage (3) vienne se positionner dans le fond de l'étui (1). Dans le haut de chaque partie plate (2) un petit trou(5) de 15/10 m/m permet de positionner une pointe en acier pour l'accrochage sur plâtre. Pour l'accrochage sur béton, au milieu 15 de chaque partie plate (2) un trou (6) cette fois de 3,5 m/m permet le passage d'une vis (7) qui permet de fixer solidement l'invention grâce à une cheville (8). La lame (4) vissée au dos du tableau grâce à un trou (9) de 3,5 m/m, pour le passage d'une vis (10) comporte dans le 20 haut un léger repli (11) qui permet à la lame (4) de se détacher très légèrement (1,5 m/m) du tableau, facilitant encore un peu plus la mise en oeuvre. A titre d'exemple non limitatif le nouvel étui aura 2,5 cm de largeur et 4 cm en hauteur. La lame aura des dimensions 25 légèrement inférieures qui lui permettront de s'adapter aux dimensions intérieures de l'étui (1). Ces dimensions sont celles des crochets existants, mais par contre très minces, ce qui ajouté à l'absence de piton, permet aux tableaux d'être littéralement plaqués sur le mur, ce qui est du plus bel effet.

30 La fabrication est prévue en tôle d'acier de 10/10 m/m. Le dispositif selon l'invention est destiné à l'accrochage sur des murs ou des parois de gravures, toiles et miroirs.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1) Dispositif pour accrocher sur des murs des œuvres d'art, des miroirs ou des gravures caractérisé par un étui en acier (1) comportant deux parties plates (2) pour la fixation au mur.

2) Dispositif selon la revendication 1 qui prévoit un bosselage (3) en forme de V très largement ouvert et qui permet à une lame (4) vissée au dos de l'oeuvre de pénétrer facilement, lors de l'accrochage, à l'intérieur du bosselage (3). Cette disposition offre à l'utilisateur la possibilité de présenter l'oeuvre face au mur, sans tâtonner et non plus presque en aveugle, la joue collée contre le mur.

3) Dispositif selon les revendications 1 et 2 qui prévoit deux trous (6) percés dans les parties plates (2) permettant d'y introduire deux vis (7) pour une fixation très robuste dans le béton ou la pierre grâce à des chevilles(8).

4) Dispositif selon les revendications 1 à 3 qui prévoit deux petits trous (5) réalisés dans le haut des parties plates (2) permettant d'y introduire des pointes en acier (12) pour l'accrochage dans un mur meuble tel que le plâtre par exemple.

5) Dispositif selon les revendications 1 à 4 qui prévoit un léger pli {11) dans la lame (4) pour faciliter lors de l'accrochage son entrée dans le bosselage (3) de l'étui (1)

6) Dispositif selon les revendications 1 à 5 qui permet à l'invention d'être fabriquée avec un matériau tel que l'acier.