FR2904398A1

FR2904398A1 - Dispositif de coudage de tuyau souple, notamment pour un fourreau passe-cables de porte ou de volet de vehicule automobile

Info

Publication number: FR2904398A1
Application number: FR0606810A
Authority: FR
Inventors: Yannick Gueho
Original assignee: POLYMERES BARRE THOMAS Ste
Current assignee: POLYMERES BARRE THOMAS Ste
Priority date: 2006-07-25
Filing date: 2006-07-25
Publication date: 2008-02-01
Anticipated expiration: 2026-07-25
Also published as: FR2904398B1

Abstract

La présente invention se rapporte à un dispositif de coudage d'une extrémité de raccordement d'un fourreau passe-câble souple (1). L'extrémité de raccordement comprend une première partie rigide tubulaire (10), une partie souple à paroi fine et ondulée (20) et une seconde partie rigide de fixation. Selon l'invention, un pion (40) est ménagé sur la lèvre d'étanchéité (32) et il est adapté à venir coopérer avec un oeillet (51) ménagé sur la première partie rigide tubulaire de manière à maintenir ledit tuyau souple en position coudée.

Description

1 DISPOSITIF DE COUDAGE DE TUYAU SOUPLE, NOTAMMENT POUR UN FOURREAU

PASSE-CÂBLES DE PORTE OU DE VOLET DE VEHICULE AUTOMOBILE.

La présente invention se rapporte au domaine des tuyaux souples devant avoir au moins une extrémité coudée. Elle se rapporte notamment au domaine des fourreaux passe-câbles permettant le passage et: la protection de câbles électriques au niveau de la jonction entre l'habitacle et les ouvrants de type portes ou volets d'un véhicule automobile. Les fourreaux passe-câbles pour ouvrants connus dans l'état de la technique comprennent généralement un tube central suffisamment souple pour se déformer lorsque l'ouvrant se déplace par rapport à l'habitacle et deux éléments de raccordement adaptés à l'emmanchement dans des orifices respectifs d'une tôle d'habitacle et d'une tôle d'ouvrant. Généralement,, ces fourreaux sont réalisés en un matériau déformable élastiquement tel que du caoutchouc. Les éléments de raccordement comprennent un cylindre adapté à l'emmanchement associé à une lèvre d'étanchéité adaptée à venir au contact de la tôle. Ces éléments de raccordement doivent être suffisamment rigides pour satisfaire aux contraintes de raccordement telles que l'enclipsage et la retenue optimisée. Le tube central a donc des parois plus fines que celles des éléments de raccordement. Les parois du tube central sont en outre ondulées de manière à ce que le tube ait une forme de soufflet facilitant sa déformation.

Généralement, au niveau d'au moins une des extrémités du fourreau, un coude doit être ménagé en amont de l'élément de raccordement. La partie coudée doit être suffisamment rigide pour répondre aux contraintes de raccordement. Autrement dit, la partie coudée est généralement un tube 2904398 2 coudé dont l'épaisseur des parois est identique à celle des parois du cylindre de raccordement. Pour des pièces de longueur standard (généralement 5 inférieure à 200 mm), un tel coude peut être obtenu lors du moulage du fourreau avec un outillage (noyau et empreintes) adapté. Pour des pièces de plus grande longueur (supérieure à 10 200 mm), la réalisation d'un coude par moulage pose des problèmes. Ces problèmes sont encore plus importants dans le cas où le fourreau doit avoir non pas une mais deux extrémités coudées. C'est le cas, par exemple, pour un fourreau passe-câbles de porte battante de certains véhicules 15 dont le plan fonctionnel et l'environnement obligent à prévoir un coude à chaque extrémité du fourreau. Par exemple, le démoulage étant effectué par traction sur la pièce pour la séparer du noyau, la pièce subit une 20 extension importante au moment de ce démoulage ce qui provoque des déformations ou des fissures voire la rupture de la pièce. Il a été envisagé de réaliser la pièce en plusieurs 25 parties, mais cette technique ne permet pas d'obtenir une étanchéité équivalente à celle des pièces monobloc et elle est très coûteuse. La présente invention entend remédier aux inconvénients 30 de l'art antérieur en proposant un dispositif pour couder au moins une extrémité d'un fourreau passe-câbles comprenant un tube central déformable et deux extrémités rigides venant de moulage en une seule pièce et s'étendant rectilignement.

2904398 3 A cet effet, elle propose un dispositif de coudage d'un tuyau souple caractérisé en ce que ledit tuyau comprend deux parties à parois épaisses formant parties rigides entre lesquelles s'étend une partie à paroi plus fine formant 5 partie souple et ledit dispositif comprend au moins deux moyens d'accrochage venant de moulage avec respectivement l'une et l'autre desdites parties rigides, lesdits moyens d'accrochage étant adaptés, lorsque ladite partie souple est coudée, à venir en prise l'un avec l'autre de manière à 10 maintenir ledit tuyau souple en position coudée. Le tuyau peut être obtenu par moulage dans une configuration droite qui permet d'extraire facilement le noyau. Une fois démoulé, le tuyau peut être coudé sans faire 15 appel à des moyens extérieurs de type colliers métalliques. Avantageusement, ledit tuyau souple est en matière élastique de type caoutchouc ou thermoplastique élastomère.

20 Avantageusement, les parois de ladite partie souple sont ondulées de manière à ce que cette partie ait une forme de soufflet facilitant sa déformation. Selon un autre aspect de la présente invention, lesdits 25 moyens d'accrochage sont de type pion et œillet. Avantageusement, ledit pion s'étend, au repos, dans un plan passant par l'axe du tuyau et l'axe de l'oeillet s'étend, au repos, perpendiculairement à ce plan. Avantageusement, ledit pion s'étend, au repos, avec une certaine inclinaison par rapport à l'axe du tuyau.

30 2904398 4 Le pion et l'oeillet doivent donc être déformés en flexion et en torsion pour que l'un pénètre dans l'autre, ce qui génère une force de rappel élastique assurant le verrouillage de l'assemblage.

5 Avantageusement, ledit oeillet est défini par un flasque comprenant un pied et un disque au centre duquel est ménagé une lumière, ledit flasque étant d'épaisseur faible afin de se déformer de manière importante lorsque ledit oeillet est en 10 prise avec ledit pion. Avantageusement, ledit pion comprends un corps allongé adapté à pénétrer dans ledit oeillet et un moyen de verrouillage par enclipsage. Avantageusement, ledit moyen de verrouillage par enclipsage est une saillie annulaire de diamètre très supérieur à celui de l'oeillet et qui est adaptée à pénétrer dans ledit oeillet par déformation élastique.

20 On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, de modes de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées où : 25 - la figure 1 illustre une vue en perspective de l'extrémité d'un fourreau passe-câbles pourvu d'un dispositif de coudage selon l'invention ; - la figure 2 illustre une vue en élévation de côté du fourreau de la figure 1 en position de repos ; 30 - la figure 3 illustre une vue en coupe axiale du fourreau de la figure 1 en position de repos ; et - la figure 4 illustre une vue en élévation de côté du fourreau de la figure 1 en position coudée.

15 2904398 5 Dans l'exemple choisi pour illustrer l'invention, un tuyau souple 1 est un fourreau passe câble destiné à protéger les câbles qui vont dans une porte battante de véhicule automobile les portières ou hayon de véhicule et en assurent 5 l'étanchéité. Ainsi qu'il est bien connu le fourreau 1 comprend un tube central (non représenté) suffisamment souple pour se déformer lorsque l'ouvrant se déplace par rapport à 10 l'habitacle et deux éléments de raccordement (dont un seul est ici représenté) adaptés à l'emmanchement dans des orifices respectifs d'une tôle d'habitacle et d'une tôle d'ouvrant. Ce fourreau est réalisé en un matériau déformable élastiquement tel que caoutchouc ou thermoplastique 15 élastomère. En référence aux figures 1 à 3, une extrémité du fourreau 1 formant élément de raccordement s'étend, en position de repos, dans une configuration rectiligne suivant 20 l'axe du fourreau. Cet élément de raccordement comprend, de manière classique, une partie rigide 30 constituée d'un cylindre de raccordement 31 adapté à venir s'insérer dans un trou ménagé 25 dans une tôle d'ouvrant ou de caisse et d'une lèvre périphérique 32 adaptée à former lèvre d'étanchéité adaptée à venir en contact avec cette tôle pour empêcher la pénétration de l'eau, de l'air, de la poussière, etc.

30 Par partie rigide, on entend une partie du fourreau qui est beaucoup moins déformable qu'une partie souple du fourreau comme, par exemple, le tube central (non représenté) du fourreau 1.

2904398 6 Selon l'invention, il comprend en outre une autre partie rigide 10, de forme tubulaire prolongeant le tube central (non représenté) du fourreau 1 et une partie souple 20 qui s'étend entre la partie rigide 10 et la partie rigide 5 30. La partie rigide 10 a une paroi plus épaisse que celles du tube central (non représenté) du fourreau 1 et de la partie souple 20. La partie souple 20 est un tube à paroi mince qui est de surcroît ondulée en accordéon. Autrement dit cette paroi est constituée d'une juxtaposition d'anneaux circulaires de même taille formant un soufflet facilitant sa déformation. Les parties rigides 10 et 30 et la partie souple 20 forment un seul bloc venant de moulage. Selon l'invention, un dispositif de coudage de 20 l'élément de raccordement du fourreau 1 comprend un pion 40 ménagé sur la partie rigide 30 et un oeillet 50 ménagé sur la partie rigide 10. L'oeillet 50 est défini par une lumière cylindrique 51 25 ménagée selon l'axe d'un disque 52 raccordé par un pied 53 à la partie rigide 10. Le flasque formé par le pied 53 et le disque 52 vient de moulage avec la partie rigide 10 et s'étend vers l'extérieur de ce dernier, dans un plan passant par l'axe. L'épaisseur de ce flasque est peu importante en 30 regard, notamment, de _L'épaisseur des parois de la partie rigide 10, de sorte qu'il peut se déformer de manière importante.

10 15 2904398 7 Le pion 40 vient de moulage avec la partie rigide 30 et s'étend depuis le dos de la lèvre périphérique 32, au niveau de l'intersection de celle ci avec le plan dans lequel s'étend l'oeillet 50, à une distance à l'axe supérieure au 5 rayon de la partie souple 20 mais légèrement inférieure à la distance à l'axe de l'axe de la lumière 51. En fait, le pion 40 part d'une zone au niveau de laquelle la lèvre périphérique 32 commence à s'incurver, c'est à dire au niveau d'une zone dont la distance à l'axe est sensiblement 10 égale au rayon du cylindre de raccordement 31. Ce pion 40 s'étend dans le plan dans lequel s'étend l'oeillet 50 avec une certaine inclinaison vers le haut par rapport à l'axe du fourreau. Il comprend une tige 41 à l'extrémité de laquelle s'étend une saillie annulaire 42 suivie par une partie 15 conique 43 terminée par une partie cylindrique et une extrémité sphérique 44. La partie conique 43 a au niveau de son extrémité adjacente à la saillie annulaire 42 un diamètre supérieur à 20 celui de la lumière 51. Son autre extrémité a un diamètre qui est au contraire inférieur à celui de la lumière 51. La partie conique et son extrémité cylindrique forment ainsi un corps allongé adapté à pénétrer dans l'oeillet 50 et dont l'insertion provoque un agrandissement de l'orifice 51.

25 L'extrémité sphérique de diamètre supérieur à celui de l'extrémité du corps allongé mais adapté à pénétrer dans l'orifice 51 facilite la préhension manuelle ou automatique du pion. La partie en saillie annulaire 42 est de diamètre très supérieur à celui de l'orifice 51. Elle est suffisamment fine pour pouvoir se déformer élastiquement et pénétrer dans cet 30 2904398 8 orifice 51 afin de former moyen de verrouillage par enclipsage. La figure 4 montre l'élément de raccordement du 5 fourreau 1 en position coudée. Pour l'amener dans cette position, la partie souple 20 est coudée pour amener l'extrémité sphérique 44 dans la lumière 51. Du fait que le pion 40 s'étend dans le même plan que le disque 52, le pion et l'oeillet doivent être déformés en flexion et en torsion 10 pour que l'un pénètre dans l'autre. Une fois l'extrémité sphérique 44 introduite dans l'oeillet 50, une traction est exercée pour faire passer la partie conique 43 puis la saillie annulaire 42 à travers la lumière 51, ce qui est permis à la fois par la déformation de la saillie annulaire 15 42 et de l'orifice 51. La figure 4 montre bien la déformation du pied 53 nécessaire pour parvenir au verrouillage de l'ensemble. Les différentes forces de rappel élastique exercées sur l'assemblage assurent que l'élément de raccordement est maintenu dans la position coudée représentée 20 sur la figure 4.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de coudage d'un tuyau souple (1) caractérisé en ce que ledit tuyau comprend deux parties (10, 30) à parois épaisses formant parties rigides entre lesquelles s'étend une partie (20) à paroi plus fine formant partie souple et ledit dispositif comprend au moins deux moyens d'accrochage (50, 40) venant de moulage avec respectivement l'une et l'autre (10, 30) desdites parties rigides, lesdits moyens d'accrochage étant adaptés, lorsque ladite partie souple (20) est coudée, à venir en prise l'un avec l'autre de manière à maintenir ledit tuyau souple en position coudée.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit tuyau souple (1) est en matière élastique de type caoutchouc ou thermoplastique élastomère.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les parois de ladite partie souple (20) sont ondulées de manière à ce que cette partie ait une forme de soufflet facilitant sa déformation.

4. Dispositif selon l'une quelconque des 25 revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accrochage (40, 50) sont de type pion et oeillet.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit pion (40) s'étend, au repos, dans un plan 30 passant par l'axe du tuyau (1) et l'axe de l'oeillet (50) s'étend, au repos, perpendiculairement à ce plan. 2904398 10

6. Dispositif selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que ledit pion (40) s'étend, au repos, avec une certaine inclinaison par rapport à l'axe du tuyau (1). 5

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que ledit œillet (50) est défini par un flasque comprenant un pied (53) et un disque (52) au centre duquel est ménagé une lumière (51), ledit flasque étant d'épaisseur faible afin de se déformer de 10 manière importante lorsque ledit œillet est en prise avec ledit pion (40).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que ledit pion (40) comprends un 15 corps allongé (43) adapté à pénétrer dans ledit œillet (50) et un moyen de verrouillage (42) par enclipsage.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit moyen de verrouillage par enclipsage (42) est 20 une saillie annulaire de diamètre très supérieur à celui (51) de l'oeillet (50) et qui est adaptée à pénétrer dans ledit œillet (50) par déformation élastique.