FR2903439A1 - Caillebotis et procede de montage en pareclose d'un tel caillebotis - Google Patents

Abstract

Caillebotis (1) comprenant une bande de ceinture (3) et une partie centrale (2), la bande de ceinture (3) présentant, lorsque vue en section transversale, une base (4) et une saillie sensiblement perpendiculaire à cette base (4). Procédé de montage d'un tel caillebotis (1), ce procédé comprenant la mise en place du caillebotis (1) contre une feuillure (7), la saillie (5) de la bande de ceinture (3) venant en regard de la contrefeuillure (9) et fermeture de la feuillure (7) par une parecolse (10), la pareclose (10) venant en regard de la saillie (5) de la bande de ceinture (3).

Description

1 CAILLEBOTIS ET PROCEDE DE MONTAGE EN PARECLOSE D'UN TEL CAILLEBOTIS

L'invention se rapporte au domaine technique des caillebotis.

Le terme caillebotis employé ici désigne les produits conventionnellement appelés caillebotis mailles , caillebotis à lames , panneaux à ventelles notamment brise soleil. Les caillebotis sont connus depuis longtemps et ont été réalisés en divers matériaux dont le bois, le métal, les polymères.

L'invention se rapporte plus particulièrement aux caillebotis métalliques. Les caillebotis métalliques conventionnels sont réalisés le plus souvent à partir de lamelles métalliques assemblées, de métal déployé, de tôles profilées ajourées.

Les caillebotis mailles, pressés ou électroforgés, à surface simple ou crantée, existent en alliage d'aluminium, en acier à galvaniser, en acier galvanisé, en acier inoxydable ou revêtu (époxy, polyester). Les caillebotis à lames, obtenus par assemblage de lamelles comportent conventionnellement deux types d'éléments : des éléments porteurs ou barres portantes et des entretoises dites barres, barrettes ou lames insérantes, le plus souvent transversales aux barres portantes et de ce fait parfois désignées sous le terme " traverses ". Les barres portantes sont le plus souvent longilignes, les entretoises pouvant être longilignes ou comporter des plis ou nervures s'étendant entre les barres portantes. Les entretoises peuvent s'étendre perpendiculairement à l'axe longitudinal des barres portantes ou être inclinées par rapport à cet axe, de sorte à former des caillebotis dits à lames inclinées. L'assemblage des entretoises aux éléments porteurs est le plus souvent réalisé par l'interpénétration d'encoches profondes disposées à partir de l'une des tranches des éléments porteurs et des entretoises. L'interpénétration des encoches peut être obtenue par sertissage, chaque encoche des éléments porteurs ayant une partie de fond de largeur inférieure à l'épaisseur des entretoises. D'autres méthodes d'assemblage telles que l'électro-forgeage, le clavetage ou le soudage, le soudage sous pression sont également employées. On connaît déjà, dans l'art antérieur, de nombreuses réalisations de tels caillebotis ou éléments de caillebotis. On peut se reporter, à 2903439 2 titres d'exemples, à la demande de brevet européen EP 1 205 609 ou aux demandes de brevet en France N 2 768 302, 2 725 927, 2 709 646, 2 708 646, 2 690 472, 2 675 175, 2 672 917, 2 638 380, 2 553 692, 2 542 044, 2 519 115, 2 492 630, 2 473 677, 2 398 857, 2 369 499, 2 366 5 418, 2 360 034, 2 355 239, 2 265 031, 2 183 385, 2 153 824, 2 117 747, 2 082 574, 1 594 243, 1 524 103, 1 518 878, 1 440 727, 1 433 127. Les caillebotis sont employés notamment dans le bâtiment, les industries chimiques, agro-alimentaires ou les structures en mer dites offshore.

10 Ils permettent la réalisation de surfaces portantes pour le passage de piétons, d'animaux ou d'engins : planchers, passerelles, galeries d'accès et d'entretien, coursives, pontons, échafaudages, sols artificiels pour l'élevage des animaux, sol des cabines de peinture ou de sablage, couvertures de caniveau ou de fosses, marches d'escalier, 15 gratte-pieds, paillassons, grilles d'arbres. De tels caillebotis peuvent supporter des charges importantes et les lumières limitées par les barres porteuses et les entretoises permettent l'évacuation des eaux, boues et autres matières devant être éliminées. Dans certaines applications, plusieurs milliers de m2 peuvent 20 être formés par la pose d'éléments de caillebotis. Les caillebotis sont employés également pour la réalisation d'équipement de sécurité : grilles de sécurité, garde-corps, ainsi que dans la réalisation de grille d'aération et de ventilation. Les caillebotis sont plus rarement employés pour la réalisation de 25 fausses parois telles que sur toitures, faux-plafonds techniques, faux murs, brise-soleil, bardages. Lorsque les caillebotis sont employés pour la réalisation de surfaces portantes, en particulier horizontales, telles que planchers, passerelles, couverture de caniveaux, ils peuvent, dans certains cas, 30 reposer en appui simple sur des surfaces portantes. Les bords des caillebotis comprenant par exemple des profilés en L ou en U, à cette fin, ainsi qu'il est illustré par le document FR 2 675 175. En variante, le caillebotis est pourvu d'une bande de ceinture, formant cadre, cette bande reposant en appui simple sur les structures porteuses. La bande 35 métallique de ceinture est le plus souvent soudée. On connaît aussi des procédés d'assemblage sans soudure du cadre des caillebotis aux lames porteuses et entretoises. Par exemple, le document FR-A-2 258 2903439 3 233 décrit un assemblage à la presse en une seule opération, sans soudage du cadre sur le treillis du caillebotis. Cet assemblage met en oeuvre des profilés en U ou en J formant les côtés du cadre, ces profilés étant sertis dans des fentes ménagées dans les parties 5 terminales des fers porteurs et des barrettes insérantes. Le document FR-A-1 518 878 décrit un assemblage du cadre au treillis central d'un caillebotis, les éléments du cadre comportant des étriers en saillie sur la face interne du cadre, ces étriers étant obtenus par découpage emboutissage. Le document EP 1094 170 décrit un caillebotis 10 comprenant un cadre formé par les parties extrêmes recourbées des lames porteuses. Lorsque la fixation des caillebotis est nécessaire, elle est conventionnellement réalisée, dans l'art antérieur, au moyen d'accessoires de maintien rapportés, en particulier par des rivets, par 15 des ensembles du type vis/cavalier (voir par exemple les documents FR-2382604, US-6440525, DE-202004012126U, WO-9605024), des attaches en fil élastiques (voir par exemple les documents WO-0040820, WO-9727404 WO-9810195). Ces moyens de fixation présentent de nombreux inconvénients.

20 Parmi ces inconvénients, d'importance variable suivant les applications, on peut citer : - la visibilité de ces moyens de fixation. Lorsque les caillebotis sont employés pour la réalisation de faux murs, faux plafonds par exemple, il serait souhaitable que les moyens de fixation soient moins 25 visibles ; - la difficulté de régler la position des caillebotis relativement à leur support. Les rivets, attaches en fils et ensembles vis/cavalier sont conçus pour assurer le maintien serré des caillebotis contre leurs supports.

30 L'invention vise à apporter une solution à ces problèmes. A ces fins, l'invention se rapporte, selon un premier aspect, à un caillebotis comprenant une bande de ceinture et une partie centrale, la bande de ceinture présentant, lorsque vue en section transversale, une base et une saillie externe sensiblement perpendiculaire à cette base.

35 Le caillebotis présente, selon diverses réalisations, les caractères suivants, le cas échéant combinés : - la bande de ceinture est soudée sur la partie centrale ; 2903439 4 - la saillie de la bande de ceinture s'étend sensiblement entre un bord extrême de la base et la mi-largeur de cette base ; la saillie de la bande de ceinture est venue de matière avec la base et s'étend sur sensiblement toute la longueur de la bande de ceinture ; - la saillie est pourvue d'au moins un joint ; - le joint est collé ou surmoulé à la saillie de la bande de ceinture ; la saillie présente en partie extrême libre une section transversale en T. L'invention se rapporte, selon un deuxième aspect, à un procédé de montage d'un caillebotis tel que présenté ci-dessus, ce procédé comprenant les étapes suivantes : mise en place du caillebotis contre une feuillure, la saillie de 15 la bande de ceinture venant en regard de la contrefeuillure ; fermeture de la feuillure par une parecolse, la pareclose venant en regard de la saillie de la bande de ceinture. Le procédé présente, dans diverses réalisations, les caractères suivants, le cas échéant combinés : 20 - un joint est placé entre la contrefeuillure et la saillie de la bande de ceinture ; - le joint placé entre la contrefeuillure et la saillie de la bande de ceinture est solidaire de cette saillie, par exemple par collage ou surmoulage ; 25 - un joint est placé entre la saillie de la bande de ceinture et la pareclose ; le joint placé entre la saillie de la bande de ceinture et la pareclose est solidaire de la saillie, par exemple par collage ; - le joint placé entre la saillie et la parclose et le joint placé 30 entre la saillie et la contrefeuillure sont venus de matière ; -la pareclose est posée en applique, ou bien encore vissée, clouée, ou clipée dans la feuillure. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description faite ci-après en référence aux dessins 35 annexés dans lesquels : 5 10 2903439 5 la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un caillebotis monté dans une feuillure fermée par une pareclose en applique ; la figure 2 une vue en coupe d'une variante de réalisation.

5 Un caillebotis 1 est partiellement représenté en coupe transversale en figure 1. Ce caillebotis comprend une partie centrale 2 et une bande de ceinture 3. La bande de ceinture 3 comprend une base 4 de largeur L4 et de hauteur h4.

10 La bande de ceinture 3 comprend une saillie 5, sensiblement perpendiculaire à la base 4. Dans le mode de réalisation représenté en figure 1, cette saillie 5 est d'épaisseur e5 sensiblement égale à la hauteur h4 de la base 4, et s'étend sensiblement à mi largeur de la base 4.

15 Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, cette saillie 5 s'étend dans une position comprise entre un bord extrême 6 de la base 4 et la mi largeur de cette base 4. Le montage du caillebotis 1 est avantageusement réalisé de la manière représentée en figure 1.

20 Dans une première étape, un châssis à feuillure 7 est placé, le cas échéant réalisé sur chantier. Dans une deuxième étape, le caillebotis 1 est placé contre ce châssis à feuillure 7, un joint 8 étant placé entre la face verticale arrière 9 de la feuillure (contrefeuillure) et la saillie 5. Dans une mise 25 en oeuvre, le joint 8 est rapporté contre la face arrière 9. Dans une autre mise en oeuvre, le joint est solidaire à la saillie 5, par exemple par collage ou surmoulage. Dans une troisième étape, la feuillure 7 ouverte est fermée par une pareclose 10, un joint 11 étant placé entre la saillie 5 et la pareclose 30 10. Dans une mise en oeuvre, le joint 11 est rapporté contre la saillie 5. Dans une autre mise en oeuvre, le joint 11 est solidaire de la saillie 5, par exemple par collage ou surmoulage. Dans une mise en oeuvre particulière, le joint 11 et le joint 8 forment une seule et même pièce, avantageusement collée, surmoulée, ou enfoncé à force sur la saillie 5.

35 La pareclose 10 est fixée à la feuillure 7, par exemple par vissage 12. Dans la réalisation représentée, la pareclose 10 est posée en applique. Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, la 2903439 6 pareclose est vissée, clouée, ou clipée dans la feuillure, sur la paroi 13 de cette feuillure 7. Le montage en applique permet de comprimer les garnitures d'étanchéité 8, 11. Dans le mode de réalisation représenté en figure 1, la feuillure 5 fermée est une feuillure ouverte fermée par une pareclose dont la hauteur arase celle de la feuillure. A titre indicatif, la hauteur h7 de la feuillure est supérieure à 12 mm, sa largeur L7 étant supérieure à 16 mm Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, la feuillure 10 comporte une pareclose intérieure et une pareclose extérieure, ou est de type portefeuille, la saillie 5 (et les joints 8, 11 éventuels) étant alors emboîtés dans une gorge en U. Le montage tel que représenté en figure 1 permet d'employer le caillebotis 1 en remplacement de panneaux de faible épaisseur sur des 15 bâtiments existants. Lorsque la saillie 5 n'est pas placée à mi largeur de la base 4, il est possible de monter le caillebotis 1 de deux manières dans la feuillure 7, le caillebotis 1 saillant ainsi plus ou moins par rapport au plan médian PM du châssis.

20 Dans la variante de réalisation de la figure 2, la saillie 5 est pourvue, à son extrémité libre, d'une section 14 en T. Cette saillie en T forme épaulement pour un appui dans la feuillure, par exemple lorsqu'il faut s'assurer que le poids du caillebotis ne repose pas sur la contrefeuillure.

25 Avantageusement, le caillebotis est à lames inclinées, le montage tel que décrit permettant le positionnement du caillebotis dans une fourchette avoisinant son épaisseur, par exemple en remplacement de panneaux de verre dans les façades de bâtiments. La mise en place de caillebotis en lieu et place de panneaux de verre, de tôle ou de bois 30 apporte un plus dans une approche bioclimatique de la construction. Les caillebotis valorisent la ventilation et l'éclairage naturel pour limiter le recours à la climatisation des bâtiments.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Caillebotis (1) comprenant une bande de ceinture (3) et une partie centrale (2), caractérisé en ce que la bande de ceinture (3) présente, lorsque vue en section transversale, une base (4) et une saillie (5) externe sensiblement perpendiculaire à cette base (4).

2. Caillebotis selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bande de ceinture (3) est soudée sur la partie centrale (2).

3. Caillebotis selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la saillie (5) de la bande de ceinture (3) s'étend sensiblement entre un bord extrême (6) de la base (4) et la mi-largeur de cette base (4).

4. Caillebotis selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la saillie (5) de la bande de ceinture (3) est venue de matière avec la base (4) et s'étend sur sensiblement toute la longueur de la bande de ceinture (3).

5. Caillebotis selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la saillie (5) est pourvue d'au moins un joint (8,11).

6. Caillebotis selon la revendication 5, caractérisé en ce que le joint (8,11) est collé ou surmoulé à la saillie de la bande de ceinture (3).

7. Caillebotis selon l'une quelconque des revendications précédentes, 30 caractérisé en ce que la saillie (5) présente en partie extrême libre une section transversale (14) en T.

8. Procédé de montage d'un caillebotis tel que présenté dans l'une quelconque des revendications précédentes, ce procédé comprenant les 35 étapes suivantes : - mise en place du caillebotis (1) contre une feuillure (7), la saillie (5) de la bande de ceinture (3) venant en regard de la contrefeuillure (9); 2903439 8 - fermeture de la feuillure (7) par une parecolse (10), la pareclose (10) venant en regard de la saillie (5) de la bande de ceinture (3).

9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'un joint (8) 5 est placé entre la contrefeuillure (9) et la saillie (5) de la bande de ceinture (3)

10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que le joint (8) placé entre la contrefeuillure (9) et la saillie (5) de la bande de ceinture 10 (3) est solidaire de cette saillie (5), par exemple par collage ou surmoulage.

11. Procédé selon la l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce qu'un joint (11) est placé entre la saillie (5) de la 15 bande de ceinture (3) et la pareclose (10).

12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que le joint (Il) placé entre la saillie (5) de la bande de ceinture (3) et la pareclose (10) est solidaire de la saillie (5), par exemple par collage.

13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 8 à 12, caractérisé en ce que la pareclose (10) est posée en applique, ou bien encore vissée, clouée, ou clipée dans la feuillure (7). 20 25