FR2898930A1 - Paumelle a capot protecteur clipsable - Google Patents

Abstract

Cette paumelle (1) pour porte ou fenêtre, qui comprend un élément mâle, pourvu d'un gond et destiné à être fixé au dormant, et un élément femelle, comportant une partie tubulaire (5) apte à être emmanchée sur ledit gond et à pivoter sur celui-ci, solidaire d'une platine (6) destinée à être fixé à l'ouvrant à l'aide de vis, est caractérisée par le fait qu'elle comporte un capot protecteur (4) ainsi conformé qu'il peut être mis en place par clipsage et retenu de manière inviolable sur ladite platine (6), après que celle-ci ait été fixée à l'ouvrant à l'aide des vis, empêchant l'accès à ces dernières et le démontage inopiné de la paumelle, dès lors que la porte ou la fenêtre est en position fermée.Article de quincaillerie.

Description

La présente invention concerne une paumelle pour porte ou fenêtre. Elle a

pour objet une paumelle comprenant un premier élément, dit mâle, pourvu d'un gond et destiné à être fixé au dormant de la porte ou de la fenêtre, et un second élément, dit femelle, comprenant une partie tubulaire apte à être emmanchée sur le gond et à pivoter sur celui-ci, cette partie tubulaire étant solidaire d'une platine destinée à être fixé à l'ouvrant. Aussi bien l'élément mâle que l'élément femelle est fixé à la menuiserie de l'encadrement, qui est par exemple en PVC (chlorure de polyvinyle), au moyen d'une série de vis, cette fixation étant avantageusement consolidée par des broches solidaires de l'élément et pénétrant dans des trous percés dans la menuiserie. Ce genre de paumelle est bien connu. Il est généralement prévu deux, trois ou quatre paumelles identiques disposées sur l'un des bords verticaux de l'encadrement de la porte ou de la fenêtre.

Traditionnellement, une telle paumelle est pourvue de moyens de réglage multidirectionnels, permettant de positionner de manière optimale l'ouvrant par rapport au dormant. Ces moyens comprennent en général : sur l'élément mâle, une vis d'ajustage en hauteur de l'axe 20 constituant le gond ; - sur l'élément femelle : d'une part, un fourreau excentrique recevant le gond et, d'autre part, une plaquette de fixation -ou socle-apte à coulisser axialement par rapport à la platine (au moyen d'une vis de réglage), la fixation de la platine sur l'ouvrant se faisant à l'aide de vis par l'intermédiaire de ce 25 socle. De manière connue, ladite platine, ainsi que le socle et ses vis de fixation, sont recouverts par un capot protecteur. Celui-ci, outre sa fonction esthétique, empêche l'accès aux vis de fixation et interdit ainsi le démontage inopiné de l'élément femelle. Ceci est particulièrement intéressant lorsque, comme 30 c'est le cas pour certaines constructions, la paumelle est montée sur la face extérieur de la porte ou de la fenêtre. A défaut, il serait aisé pour des cambrioleurs de démonter l'ouvrant et d'entrer dans le bâtiment.

Dans les dispositifs connus de la demanderesse, le capot protecteur est fixé à la platine au moyen d'une vis. A cet effet, la face interne du capot est munie d'une cheminée à trou taraudé, tandis que la platine est percée, au voisinage de la partie tubulaire à laquelle elle se raccorde, d'un orifice autorisant le passage d'une vis. Cette vis maintient le capot appliqué contre la platine. La tête de vis, située au verso de la platine, est accessible, en vue du démontage, seulement lorsque l'ouvrant est ouvert, ce qui interdit en principe à une personne non autorisée, d'effectuer le démontage. On comprend que la mise en place des capots par vissage sur 10 l'ensemble des paumelles est une opération longue et fastidieuse, parfois délicate, avec des risques de perte de vis. Le temps de travail s'en trouve augmenté de manière non négligeable. L'invention vise à résoudre ce problème. 15 Comme indiqué plus haut, l'objet de l'invention est donc une paumelle pour porte ou fenêtre, comprenant un premier élément, dit mâle, pourvu d'un gond et destiné à être fixé au dormant, et un second élément, dit femelle, comprenant une partie tubulaire apte à être emmanchée sur ledit gond et à pivoter sur celui-ci, et cette partie tubulaire est solidaire d'une platine destinée à être fixée à 20 l'ouvrant à l'aide de vis. L'objectif mentionné ci-dessus est atteint, conformément à l'invention, grâce au fait que la paumelle comporte un capot protecteur ainsi conformé qu'il peut être mis en place par clipsage et retenu de manière inviolable sur ladite platine, après que celle-ci ait été fixée à l'ouvrant à l'aide des vis, 25 empêchant l'accès à ces dernières et le démontage inopiné de la paumelle, dès lors que la porte ou la fenêtre est fermée. Ainsi le capot protecteur est clipsé, et non pas fixé par vis, sur la platine, ce qui facilite considérablement sa mise en place et réduit notablement la durée de l'opération. 30 Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le clipsage du capot protecteur sur la platine est réalisé au moyen d'une paire d'organes de verrouillage complémentaires mobiles l'un par rapport à l'autre et sollicités, dans le sens du verrouillage, par un moyen élastique tel qu'un ressort, leur déverrouillage mutuel nécessitant l'ouverture préalable de la porte ou de la 35 fenêtre et l'escamotage de l'organe de verrouillage mobile au moyen d'un outil, tel que la pointe d'un tournevis, ladite platine étant traversée à cet effet par une ouverture ad hoc, qui autorise le passage d'un tel outil lorsque la porte ou la fenêtre est ouverte.

Selon un mode d'exécution possible de l'invention, le clipsage du 5 capot protecteur sur la platine est réalisé suivant un mouvement transversal, approximativement perpendiculaire au plan de ladite platine. Ce clipsage est avantageusement réalisé au moyen d'un verrou sollicité par un ressort et guidé en translation à l'intérieur du capot, ce verrou possédant une portion d'extrémité libre apte à coopérer, sous l'action dudit ressort, 10 avec un becquet de retenue porté par ladite partie tubulaire. Selon un autre mode d'exécution possible de l'invention, le clipsage du capot protecteur sur l'élément femelle est réalisé suivant un mouvement longitudinal, sensiblement parallèle au plan de ladite platine. Ce clipsage peut être réalisé au moyen d'un cliquet basculant 15 articulé sur la platine et sollicité par un ressort, ce cliquet possédant une portion d'extrémité libre apte à coopérer, sous l'action dudit ressort, avec un becquet de retenue disposé sur la face interne dudit capot. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui va maintenant en être faite, en référence aux dessins annexés, sur 20 lesquels: Les figures 1, 2 et 3 sont des vues générales en perspective, de dessus, et -respectivement- de côté, d'une paumelle conforme à l'invention ; - les figures 4 et 5 sont des vues en perspective et, respectivement, de dessus, de l'élément femelle ; 25 - la figure 6 est une vue en coupe transversale suivant le plan de coupe référencé VI-VI sur la figure 9 ; - les figures 7, 8 et 9 sont des vues en coupe correspondant aux plans de coupe référencés VII-VII, VIII-VIII et IX-IX de la figure 5, respectivement ; 30 - la figure 10 est une vue éclatée , en perspective, du capot (retourné) ; - la figure 11 est une vue en perspective de la pièce composée de la partie tubulaire et de la platine ; - la figure 12 est une vue en détail des organes de verrouillage ; 35 - la figure 13 est une vue analogue à la figure 9, représentant une variante du dispositif.

La paumelle 1, pour porte ou fenêtre, illustrée sur les figures 1 à 3 comprend un premier élément 2, dit mâle, pourvu d'un gond et destiné à être fixé au dormant, et un second élément 3, dit femelle, comprenant une partie tubulaire 5 emmanchée sur le gond 2 et pouvant pivoter sur celui-ci.

Comme on le voit plus particulièrement sur la figure 11, cette partie tubulaire 5 est solidaire d'une platine 6, destinée à être fixé à l'ouvrant à l'aide de vis 31. Cette fixation se fait par l'intermédiaire d'un socle non représenté qui est disposé au-dessus de la platine, et est guidé en translation longitudinale par rapport à celle-ci, une vis de réglage permettant, selon un montage bien connu en soi, de déplacer la platine 6 par rapport au socle, après que celui-ci ait été fixé au montant. Ledit socle est une pièce plate dont la partie centrale est munie d'une surépaisseur ayant la forme d'un pavé qui est guidé en translation dans une rainure longitudinale centrale 61 de la platine. Ses ailes latérales présentent des trous de passage des vis, qui surplombent des lumières latérales traversantes 60. Elles sont également munies de broches d'ancrage 30 qui traversent lesdites lumières. Le pavé central est muni d'un trou taraudé dans lequel s'engage la tige de la vis de réglage, dont la tête est retenue en translation dans un logement approprié 63.

Une fois que le réglage de la platine 6 par rapport au socle (et donc à l'ouvrant) a été correctement réalisé, l'ensemble composé de la platine, du socle et de la vis de réglage est recouvert d'un capot protecteur 4. La partie mâle 2 comporte des broches d'ancrage 20 et des vis de fixation 21 servant à son montage sur le dormant.

Le gond, c'est-à-dire l'axe de rotation (vertical) de la paumelle, sur lequel est emmanchée la partie tubulaire 5, est ajustable en hauteur, de manière bien connue, au moyen d'une vis de réglage 22. Cette partie tubulaire cylindrique présente une face interne cylindrique munie de cannelures longitudinales et adaptée pour recevoir un fourreau cylindrique en matière synthétique antifriction, pourvu d'un alésage excentré recevant le gond. Le fourreau présente des rainures pouvant coopérer avec lesdites cannelures, ce qui permet de positionner angulairement le fourreau dans différentes positions angulaires, afin de régler au mieux, par effet d'excentrique, la position de l'élément femelle par rapport au gond, et d'optimiser ainsi le degré de compression du joint (ou des joints) d'étanchéité intercalé(s) entre le dormant et l'ouvrant. Un système de ce genre est également bien connu.

Conformément à l'invention, le capot 4 de la pièce femelle 3 est mise en place et retenue par encliquetage élastique, ou clipsage . Comme le montre la figure 10, le capot 4 affecte la forme approximative d'une coupelle de contour rectangulaire, à angles arrondis, munie d'un rebord rabattu à angle droit sur ses grands côtés 401 et sur l'un de ses petits côtés 402, de forme galbée. L'autre petit côté 400, également arqué, est dépourvu de rebord. Ce côté est conformé pour venir s'appliquer contre la partie tubulaire 5, tandis que les rebords 401 et 402 sont adaptés pour venir entourer et emprisonner la platine 6, l'ensemble formant un boîtier relativement plat et profilé, qui contient le socle et son mécanisme de réglage (non représentés), dont la platine 6 constitue le fond et dont le capot 4 constitue le couvercle. Comme on le voit notamment sur la figure 10, le capot 4 est pourvu d'une pièce de retenue et de guidage 8 pour un verrou de clipsage 7. La pièce 8 est montée sur la face interne du capot 4, dans sa zone centrale, à faible distance du côté ouvert 400. La pièce 8 forme avantageusement partie intégrante du capot, venant de moulage avec celui-ci. Le verrou 7 est un coulisseau en fornie approximative de parallélépipède rectangle, présentant dans l'une de ses zone d'extrémité, une paire de rainures latérales 700 et un rebord libre 70 chanfreiné (voir figure 12). La pièce 8 comporte une paire d'ailes latérales 80 aptes à s'engager dans les rainures 700 afin d'assurer le guidage du coulisseau dans un mouvement de translation axiale (voir figure 6). Du côté opposé, la pièce 8 est munie d'une douille 81 dans laquelle peut s'engager une extrémité d'un petit ressort de compression hélicoïdal 83. Son extrémité opposée est adaptée pour s'engager dans un logement approprié ménagé dans le verrou 7. Ce ressort tend constamment à repousser le verrou vers l'extérieur (vers le côté ouvert 400). Ce déplacement est limité grâce à des butées latérales 71 prévues sur les bords longitudinaux du verrou 7, qui viennent porter contre les ailes 80. Un bouchon de réglage vissé dans la douille 81 permet d'ajuster le degré de précontrainte du ressort 83.

Au centre de la partie tubulaire 5, en vis-à-vis du verrou 7, est disposé un becquet de retenue 51 qui, avantageusement., vient également de moulage avec cette partie tubulaire 5. Selon une caractéristique importante de l'invention, la plaquette constitutive de la platine 6 est traversée par une ouverture 52, par exemple à contour carré ou rectangulaire; celle-ci est située dans la région centrale de la zone de la platine située à proximité de la partie tubulaire 5 à laquelle elle se raccorde, juste en dessous du becquet d'accrochage 51. Une fois que la platine 6 a été fixée sur l'ouvrant de la porte ou de la fenêtre, l'ouverture 52 est masquée et inaccessible dès lors que la porte ou la 5 fenêtre est fermée. En revanche, elle est découverte, et devient accessible, lorsqu'on ouvre la porte ou la fenêtre. Il convient de noter que les faces internes des rebords latéraux 401 du couvercle présentent des tenons 40 en forme de queue d'aronde, adaptées pour 10 s'encastrer, avec un certain jeu, dans des mortaises 61 de forme complémentaire ménagées sur les bords latéraux de la platine 6. Les chants avant et arrière des tenons 40 et des mortaises 61 sont très légèrement inclinés de telle sorte que le déplacement d'un tenon 40 de haut en bas - si on considère la position de la figure 11- dans la mortaise qui le reçoit induit 15 un léger déplacement longitudinal dudit tenon, et corrélativement du capot 4, en direction de la partie tubulaire 5 (vers la gauche de la figure). Par ailleurs, la face interne du rebord 402 est munie d'une paire d'ergots 41 aptes à s'engager dans des cavités réceptrices 62, à bord d'entrée évasée, creusées dans le chant d'extrémité de la platine 6. 20 Comme on le voit en particulier sur la figure 12, les organes de verrouillage complémentaires 51 et 70 ont chacun un profil sensiblement triangulaire, formant cran d'arrêt, comprenant un chanfrein d'entrée 51a, respectivement 70a et une face de retenue 5 lb, respectivement 70b. Le clipsage du capot sur la platine 6 s'opère comme suit. 25 Pour faciliter l'explication, en se référant aux figures, on supposera que la platine 6 est disposée horizontalement, dans la position de la figure 11. L'opérateur positionne le capot 4 correctement au dessus de cette platine et engage les tenons 40 dans les mortaises 61 ; il presse le capot de haut en bas. Il en résulte un mouvement de descente du capot, qui s'emboîte sur la platine 6, 30 conjugué avec un légèrement déplacement longitudinal en direction de la partie tubulaire 5. La face inclinée 70a du nez de verrou 70 rencontre la face inclinée 51a du becquet fixe 51, ce qui repousse le verrou vers l'arrière, à l'encontre du ressort 83 qui se trouve comprimé. L'avance longitudinale du capot a pour effet de faire pénétrer les 35 ergots 41 dans les cavités 62. En fin de course, l'arête du nez de verrouillage 70 franchit celle du becquet 51 et le ressort 83 se détend, provoquant le clipsage. Les faces d'arrêt horizontales 70b et 51b sont alors en contact mutuel, et le verrouillage est inviolable. Le bord libre arqué 400 du capot 4 s'applique intimement contre la paroi de la partie tubulaire 5. Il n'est pas possible de déclipser le capot en tirant sur celui-ci vers le haut en raison de l'engagement mutuel des faces de verrouillage 51b et 70b. En outre, à l'extrémité opposée, le capot est positivement retenu sur la platine grâce à la présence des ergots 41 qui sont engagés dans les cavités 62. Dès lors que le jeu prévu entre tenons et mortaise est suffisant, la mise en place du capot peut se faire de manière légèrement différente, suivant un mouvement combiné de basculement et de pression verticale de haut en bas. A cet effet, on commence par positionner les deux ergots 41 dans les ouvertures 62 de la platine, et on fait pivoter le capot vers le bas autour de l'axe d'articulation matérialisé par ces deux points d'appui, pour faire descendre le capot sur la platine, comme symbolisé par la flèche F sur la figure 12.

Le verrouillage s'obtient comme précédemment décrit, par coopération des éléments 70 et 51. Pour déclipser le capot, il faut tout d'abord ouvrir la porte ou la fenêtre, afin de découvrir l'ouverture 52. En y introduisant la pointe d'un tournevis ou d'un outil similaire, on peut alors repousser le verrou 70 pour qu'il se libère du becquet 51 puis, en tirant sur le capot selon un mouvement de sens inverse de celui mis en oeuvre pour le clipsage, on peut retirer le capot 4. Dans la variante illustrée sur la figure 13, on a représenté le socle de fixation 8 qui est associé à la platine 6, ainsi que la vis de réglage 80 servant à déplacer la platine en translation axiale par rapport à ce socle.

Selon ce mode de réalisation, le clipsage du capot 4 s'opère, non pas par un mouvement de direction perpendiculaire (ou approximativement perpendiculaire) à la platine 6, mais par un mouvement de translation longitudinale G, à la manière d'un tiroir. Des moyens de guidage latéraux complémentaires, de type languette/nervure sont prévus à cet effet sur les bords du capot et de la platine. Ici, le verrou est un levier basculant 9, faisant office de cliquet, articulé en sa zone centrale autour d'un axe transversal 60 solidaire de la platine. Il comporte une portion d'extrémité 90 apte à s'encliqueter contre une pièce d'arrêt de forme complémentaire 400, faisant office de mentonnet.

Un ressort de torsion 91 entourant l'axe 60 tend constamment à déplacer le cliquet 9 dans sa position de verrouillage.

L'ouverture 52 traversant la platine débouche en vis-à-vis de l'extrémité du levier basculant 9 qui est opposée à sa portion d'extrémité 90 servant à l'encliquetage. Lors de la mise en place, par translation longitudinale (flèche G), du capot sur la platine, la face avant chanfreinée du mentonnet 400 commence par escamoter le cliquet 9, qui pivote à l'encontre de la force du ressort 91. Une fois passée l'arête du mentonnet, le cliquet se redresse, provoquant le verrouillage. Comme dans le mode de réalisation précédent, pour déclipser le capot, il est nécessaire, tout d'abord, d'ouvrir la porte ou la fenêtre, afin de découvrir l'ouverture 52. En y introduisant la pointe d'un tournevis ou d'un outil similaire, on peut alors presser sur le levier 9 qu'il libère le mentonnet 400 et, en tirant sur le capot selon un mouvement de translation de sens inverse à G, on peut retirer le capot 4. Cette seconde variante peut s'utiliser seulement lorsqu'on dispose d'un espace libre suffisant pour positionner le capot à l'extrémité de la platine en vue de la faire coulisser longitudinalement pour obtenir son clipsage. Ce n'est pas toujours le cas.20

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Paumelle (1) pour porte ou fenêtre, comprenant un premier élément (2), dit mâle, pourvu d'un gond et destiné à être fixé au dormant, et un second élément (3), dit femelle, comprenant une partie tubulaire (5) apte à être emmanchée sur ledit gond et à pivoter sur celui-ci, cette partie tubulaire (5) étant solidaire d'une platine (6) destinée à être fixée à l'ouvrant à l'aide de vis (31), caractérisée par le fait qu'elle comporte un capot protecteur (4) ainsi conformé qu'il peut être mis en place par clipsage et retenu de manière inviolable sur ladite platine (6), après que celle-ci ait été fixée à l'ouvrant à l'aide des vis (31), empêchant l'accès à ces dernières et le démontage inopiné de la paumelle, dès lors que la porte ou la fenêtre est fermée.

2. Paumelle selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le clipsage du capot protecteur (4) sur la platine (6) est réalisé au moyen d'une paire d'organes de verrouillage complémentaires (51-7 ; 9-400), mobiles l'un par rapport à l'autre et sollicités, dans le sens du verrouillage, par un moyen élastique (83 ; 91) tel qu'un ressort, leur déverrouillage mutuel nécessitant l'ouverture préalable de la porte ou de la fenêtre et l'escamotage de l'organe de verrouillage mobile (7 ; 9) au moyen d'un outil, tel que la pointe d'un tournevis, ladite platine (6) étant traversée par une ouverture (52) qui autorise le passage d'un tel outil lorsque la porte ou la fenêtre est ouverte.

3. Paumelle selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le clipsage du capot protecteur (4) sur la platine (6) est réalisé suivant un mouvement transversal, approximativement perpendiculaire au plan de ladite platine (6).

4. Paumelle selon la revendication 3, caractérisée par le fait que le clipsage du capot protecteur (4) sur la platine (6) est réalisé au moyen d'un verrou (7) sollicité par un ressort (83) et guidé en translation à l'intérieur du capot (4), ce verrou possédant une portion d'extrémité libre (70) apte à coopérer, sous l'action dudit ressort (83), avec un becquet de retenue (51) porté par ladite partie tubulaire (5).

5. Paumelle selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le 30 clipsage du capot protecteur (4) sur la platine (6) est réalisé par un mouvement longitudinal, sensiblement parallèle au plan de ladite platine (6).

6. Paumelle selon la revendication 5, caractérisée par le fait que le clipsage du capot protecteur (4) sur la platine (6) est réalisé au moyen d'un cliquetbasculant (9) articulé sur la platine (6) et sollicité par un ressort (91), ce cliquet possédant une portion d'extrémité libre (90) apte à coopérer, sous l'action dudit ressort (91), avec un becquet de retenue (400) disposé sur la face interne dudit capot (4).