FR2887054A1 - Methode et systeme destine a apporter des preuves tangibles et infalsifiables de l'etat d'un bien ou de la realisation d'operations sur un bien et a verifier a distance lesdites preuves - Google Patents

Abstract

La méthode et le système utilisent la technologie des puces radio fréquence et la technologie numérique, GSM, WIFI et Internet, pour apporter la preuve automatique, irréfutable et infalsifiable de l'état d'un bien ou de la réalisation d'une tâche sur un bien, particulièrement si celui-ci est difficile d'accès ou éloigné. Le système se compose d'une carte émettrice/réceptrice fixée à un bien (schéma 1), d'un appareil d'initialisation de la mémoire de la carte émettrice/réceptrice (schéma 2), d'un système de stockage et de gestion de données (schéma 3), d'un appareil portable utilisé lors de la réalisation de tâches (schéma 4), et d'un système de collecte de données à distance (schéma 5). La double fonction du système «Fourniture de Preuves/Vérification à distance desdites preuves » est adaptée, sans y être limitée, au domaine de la maintenance et de la sûreté d'utilisation ou de la sécurité des biens, mais également au domaine de la faune et du suivi sanitaire ou territorial d'animaux vivant en liberté, ou encore à celui de l'optimisation de la gestion de stocks dans l'enceinte d'un même site ou d'un site à un autre.

Description

TITRE

Système électronique destiné à fournir la preuve infalsifiable de l'état d'un bien et à vérifier à distance ledit état.

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne un système de fourniture de preuves et de vérification utilisant la technologie des puces électroniques radio fréquence, la technologie 10 numérique et si nécessaire les technologies GSM, WIFI et Internet.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Au fil des années, les avancées technologiques ont permis d'améliorer la sûreté et la sécurité de biens afin de répondre aux besoins vitaux de sécurité et aux besoins financiers. Dans la plupart des pays, les préoccupations en matière de sûreté et de sécurité ont conduit à un durcissement de la loi afin de mieux protéger les populations exposées à des risques liées aux infrastructures, aux moyens de transport ou aux ressources naturelles. En ce qui concerne la sécurité des biens -en particulier celle de biens à forte valeur relevant de la haute technologie dont la disparition entraîne des pertes financières substantielles tout en alimentant un marché parallèle, ou ceux qui sont potentiellement dangereux , c'est une question qui a fait naître de nombreuses solutions tant humaines que techniques. De la surveillance effectuée par des personnels humains à la surveillance effectuée au moyen de badges et de caméras, aucune solution technologique n'a réussi à remédier à la fraude et à la falsification de la part de ceux qui sont censés assurer la sûreté et la sécurité des biens.

Fraude et falsification ont fait l'objet d'un grand nombre d'études sociologiques et éducatives. Malgré un certain nombre d'avancées technologiques, aucune solution satisfaisante n'y a été apportée à ce jour. Dans le domaine de la sûreté en particulier, un grand nombre d'accidents graves ou mortels a été causé par un défaut d'appréciation de l'importance de la surveillance de l'état d'infrastructures ou d'équipements de transport, ou par une négligence coupable concernant la maintenance nécessaire à ces infrastructures ou équipements, se manifestant trop souvent par des déclarations inexactes ou fausses concernant l'état de ces équipements. Les processus de vérification dépendant entièrement desdites déclarations, les options ouvertes au personnel de supervision sont alors soit de faire totalement confiance à ces déclarations et de ne pas les vérifier soit d'aller sur site pour vérifier les déclarations.

Les fondements de la philosophie moderne de la maintenance ont été établis en 95 de notre ère par Frontin alors surintendant de l'aqueduc de Rome: celui-ci préconisait la tenue de d'historique de vérification de maintenance ainsi que de vérification sur site afin d'éviter la fraude et la tricherie. Frontin déclarait déjà que l'honnêteté dans tous les détails du travail devait être exigé (≈123 De Aquis Urbis Romae , édition LOEB, traduction de Charles Bennett 1925). Pourtant près de 2000 ans plus tard de nombreux exemples tragiques mettent en lumière la médiocrité dans les réalisations d'opérations de maintenance et l'absence de super-vision adéquate des infrastructures: des exemples tristement célèbres incluent l'effondrement d'un pont métallique au Portugal en 2001, pont dont la maintenance n'avait pas été correctement assurée, l'accident de train de Paddington au Royaume-Uni en 2001 causé selon le rapport Cullen d'avril 2001 par une culture de la sécurité faite d'un mélange de négligence et d'inadéquation , ou en 1999 dans les Alpes françaises un accident de téléphérique pour lequel l'enquête a établi que la cause de l'accident en avait été une combinaison d'absence totale d'opérations de maintenance vitale pour la sécurité, de négligence et d'absence de vérifications par le personnel de supervision, le tout aggravé par l'absence de professionnalisme d'un personnel de maintenance non qualifié (le progrès de l'Ain - 11 Novembre 2003).

Dans l'ensemble les gouvernements réagissent à ces évènements tragiques en durcissant la législation: en France par exemple la sécurité dans les aires de jeux ouvertes au public a été prise en compte dans un rappel par le gouvernement de l'obligation de maintenance des équipements présents sur ces aires, bannissant l'improvisation ou des opérations de maintenance ponctuelle (Décret N 96-1136 du 18 décembre 1996). Plusieurs épidémies mortelles de légionellose ont forcé les autorités sanitaires françaises à durcir la législation sur les tours réfrigérantes et à rendre obligatoire la maintenance préventive et l'historique des opérations de supervision (DGS.SD7A-DHOS/E4-DPPR/SEI N 2003/306 du 26 juin 2003). Malgré tous ces accidents tragiques un rapport français récent émanent de l'Association française des Ingénieurs de Maintenance (AFIM) faisant suite à une enquête parmi ces membres a révélé que 50% des opérations de maintenance préventive obligatoires ne sont pas effectuées: des organismes et sociétés de premier plan, en particulier ceux qui sont propriétaire d'un grand nombre d'équipements et de biens exigeant des inspections de maintenance obligatoires sur leurs structures métalliques par exemple, ont même reconnu qu'ils découvrent régulièrement que les inspections planifiées n'ont pas été effectuées. En ce qui concerne la maintenance préventive non effectuée, la rapport de l'AFIM a identifié deux facteurs fondamentaux d'absence de maintenance: 1) Il est souvent difficile de savoir avec précision et au-delà du doute la liste exacte des biens et équipements qui n'ont pas fait l'objet d'opérations de maintenance préventive planifiées. Dans l'ensemble, une opération de maintenance sur deux est repoussée jusqu'à la prochaine période de maintenance planifiée par le seul fait de l'absence de vision clair des opérations de maintenance à réaliser sur un bien ou un équipement. 2) Le deuxième facteur identifié est la tricherie sur la réalité des opérations de maintenance préventive effectuées qui se matérialise par de fausses déclarations sur les registres de maintenance prétendant que les opérations ont été effectué alors qu'elles ne l'ont jamais été. Ainsi malgré les actions gouvernementales et les actions en justice, malgré les avancées technologiques, le problème majeur dans le domaine de la maintenance reste le non-respect de l'obligation d'effectuer la maintenance préventive ou corrective et la difficulté de surveiller ou de vérifier la réalisation des opérations.

Les organismes et sociétés d'état ou privées doivent également faire face au problème de la surveillance de leurs biens. Cet aspect de la gestion de biens montre régulièrement qu'un grand nombre de ces biens a été égaré ou volé. De grandes sociétés privées admettent des pertes de chiffre d'affaire de près de 30% à cause d'une gestion défectueuse de leurs biens. Quant aux organismes ou sociétés d'état, ce sont les contribuables qui supportent le poids de ces pertes. Au fil des années de nombreuses solutions (personnel de surveillance, équipement de surveillance) ont été utilisées avec un succès limité.

Le étiquettes RFID équipant des biens ont apporté une véritable amélioration dans le domaine de la gestion de biens. Ces étiquettes sont utilisées dans l'identification de biens et dans le stockage de données historiques, avec des applications dans le domaine de la planification de tâches (Brevet DE 19607294/1997), à des fins de statistiques et de modélisation (US 64808 10 2002), ou encore pour la récupération et la distribution d'information concernant un bien (WO 2004 02 3389), ou à des fins de simplification et de rationalisation de la maintenance (JP 2002 344641 WO 0109724 WO 0223403 CA 203637248). En ce qui concerne la sûreté d'équipements, un nouveau concept dans l'utilisation d'étiquettes RFID est exposé dans le brevet US 6671646/WO 03023550 destiné s'assurer qu'une personne s'était approchée suffisamment d'un équipement pour en réaliser l'inspection, le concept exposé dans ce brevet est destiné au domaine souvent négligé de la maintenance. Sa simplicité d'utilisation (un menu déroulant prédéterminé propose des choix à effectuer) permet même à du personnel qui n'aurait pas de connaissances particulières dans le domaine de la maintenance d'utiliser le système. Conçu comme un système de lecture, le brevet US 6671646/WO 03023550 ne prétend pas toutefois répondre aux questions suivantes: 1) Comment s'assurer qu'un opérateur est honnête et valide sans tricher les choix présentés dans le menu en apportant que ces chois étaient justifiés ? 2) Comment vérifier objectivement que des opérations ont été véritablement effectuées sur des équipements ou des biens difficiles d'accès ? 3) Comment s'assurer en outre de manière objective que le système US 6671646/WO 03023550 prévient la falsification des données contenues dans l'étiquette RFID ? Et 4) Comment disposer d'un système convivial non contraignant pour le personnel de supervision en matière de collecte de données, même dans le cas d'équipements ou de biens difficiles d'accès. Les contraintes financières des sociétés les ont amenées à sous traiter de plus en plus de services à des sociétés externes, ce qui rend encore plus difficile pour lesdites sociétés de vérifier que les opérations de maintenance ont bien été effectuées comme demandé et qu'un équipement ou un bien est en bon état ou en état de fonctionner.

De même étant donné que les contrats de maintenance externalisés sont souvent limités dans le temps, il est de plus en plus vraisemblable que des conflits d'intérêts surgiront entre les donneurs d'ordres et le personnel effectuant les tâches, avec des actions en justice potentielles en cas d'incidents puisque les responsabilités seraient de plus en plus difficiles à déterminer sur de longues périodes.

PROBLÈME TECHNIQUE À RÉSOUDRE Les questions-clés qui n'ont pas trouvé jusqu'ici de réponses comment promouvoir la sûreté des biens et équipements en empêchant la fraude sur la réalité d'opérations de maintenance, et/ou comment s'assurer de manière précise de l'état d'un bien ou d'un équipement sans être obligé d'y accéder ou même d'en être à proximité sont des questions d'actualité toujours vitales qui peuvent être résolues avec l'invention révélée dans ce document.

La présente invention résout le problème de la fourniture de preuve électronique ou digitale qu'une opération donnée sur un bien ou un équipement a bien été effectuée comme demandé ou planifié, ladite preuve étant automatiquement datée et stockée dans la mémoire d'une carte émettrice réceptrice fixée à un bien ou un équipement à la fin de chaque opération effectuée sur ledit bien ou équipement, et devenant alors partie intégrante de l'historique dudit bien ou équipement.

En même temps, ladite preuve électronique et digitale est automatiquement datée et stockée dans la mémoire temporaire et à l'épreuve de la falsification d'un appareil lecture/écriture utilisé par un technicien effectuant une opération sur ledit bien ou équipement, jusqu'à ce que la preuve soient transférée dans la base de données Bureau.

La présente invention résout également le problème de la vérification par le superviseur de la réalité des opérations effectuées en lui donnant la possibilité de récupérer les données concernant ces opérations dans la mémoire de la carte émettrice/réceptrice fixée à un bien ou un équipement, la récupération des données pouvant se faire à des distances comprises entre quelques dizaines de mètres jusqu'à des centaines de kilomètres (selon le mode de collecte de données utilisé) au moyen d'un appareil lecture/écriture qui date et stocke en toute sécurité les informations collectées dans une mémoire temporaire à l'épreuve de la falsification, jusqu'à ce que lesdites informations soient transférées dans la base de données Bureau pour vérification et traitement ultérieur.

DESCRIPTION DE L' INVENTION

L'invention porte sur une méthode et un système double fonction ayant pour but de fournir, grâce aux technologies électronique et digitale, et si nécessaire aux technologies GSM/WIFI/Internet, des preuves de la réalité d'opérations effectuées et de vérifier lesdites opérations.

La méthode et le procédé de la présente invention se fondent sur la différenciation de distance de lecture/écriture entre la carte émettrice/réceptrice fixée à un bien ou un équipement et les modules de lecture/écriture Technicien et Superviseur. En d'autres termes, la distance d'accès par le technicien aux données contenues dans la mémoire de la carte émettrice/réceptrice fixée à un bien ou un équipement doit être la plus réduite possible, tandis que la distance d'accès auxdites données par un superviseur ne doit pas obliger celui-ci à être à proximité immédiate dudit bien ou équipement. A cet effet, le présent document décrit un système utilisant un processus à double bande de fréquence (basse fréquence et UHF ou hyperfréquence). Toutefois, les mêmes effets pourraient être produits par un système utilisant une bande de fréquence unique ou toute autre méthode qui utiliserait une technique appropriée de différenciation de distance de lecture/écriture.

Un des aspects de l'invention porte sur sa fonction probante.

Une carte émettrice/réceptrice à mémoire fonctionnant en mode double fréquence (basse fréquence et UHF ou hyperfréquence), carte également désignée dans ce document sous le nom de MarkTrans est fixée à un bien et initialisée avec les paramètres requis au moyen d'un initialisateur fixe de données appareil également désigné dans ce document sous le nom d'InitMark opérant en mode double fréquence, (basse fréquence et UHF ou Hyperfréquence). L'accès à la mémoire de la carte émettrice/réceptrice MarkTrans contenant les données initiales et d'autres données relatives à l'historique d'un bien, de même que la modification desdites données, ne peuvent se faire qu'à très faible distance au moyen d'un appareil portable lecture/écriture à double fréquence (basse fréquence et UHF ou hyperfréquence) qui, en fonctionnant dans la bande de fréquence basse, rend obligatoire la lecture et l'écriture de données à très courte distance.

Tandis que la bande de fréquence basse dudit appareil portable lecture/écriture est destinée à la lecture/écriture à très courte distance, la bande de fréquence UHF ou hyperfréquence dudit appareil portable n'est utilisée que pour permettre, si nécessaire, la transmission rapide de données entre la mémoire de la carte émettrice/réceptrice fixée à un bien et la mémoire de l'appareil portable lecture/écriture. Afin d'éviter la fraude, le système est doté d'une fonction antifalsification qui, d'une part, désactive dans un premier temps la bande de fréquence UHF ou hyperfréquence jusqu'à ce que la bande de fréquence basse ait été utilisée pour lire et écrire de nouvelles données, et désactive ensuite dans un deuxième temps la fonction écriture dans la bande basse fréquence une fois l'opération terminée, empêchant ainsi toute modification ultérieure par l'utilisateur, sur site ou hors site, des données déjà stockées dans la mémoire de l'appareil portable lecture/écriture.

Ledit appareil portable lecture/écriture est également pourvu d'un écran et d'un clavier, permettant de visualiser les données résidentes et d'entrer les données relatives aux opérations effectuées, d'une horloge permettant d'apporter automatiquement la preuve de la date et de l'heure de début de tâches, et d'une fonction appareil photo numérique destinée à apporter une preuve supplémentaire de la réalisation d'une tâche en donnant à l'utilisateur de l'appareil portable la possibilité de prendre une photo de l'état du bien ou de l'équipement avant et après intervention, le seul fait de sauvegarder la photo dans la mémoire de l'appareil portable lecture/écriture horodatant automatiquement la photo.

A la fin de chaque tâche, les données relatives à la réalisation de tâches sont transférées de la mémoire de l'appareil portable lecture/écriture dans la mémoire de la carte émettrice/réceptrice fixée au bien ou à l'équipement, opération qui servira par la suite de preuve de la réalisation de tâches lors de la collecte des données par le personnel de Supervision.

Si l'appareil portable lecture/écriture est équipé en option d'une fonction GSM/GPRS, les données pouvant servir de preuve de la réalisation de tâches peuvent être directement transmises au Bureau pour transfert dans la base de données Bureau. L'appareil portable lecture/écriture est pourvu d'une mémoire temporaire qui est automatiquement remise à zéro après le transfert des données dans la base de données Bureau, ladite remise à zéro automatique de la mémoire empêchant toute falsification ou modification des données par l'utilisateur dudit appareil.

Un autre aspect de l'invention décrite dans ce document est sa fonction de vérification, assurée par la capacité de transmission UHF ou hyperfréquence de la carte émettrice/réceptrice fixée à un bien ou un équipement, qui permet à la preuve électronique et/ou digitale stockée dans sa mémoire d'être récupérée au moyen d'un appareil de collecte de données équipé d'un émetteur/récepteur opérant dans la même bande de fréquence UHF ou hyperfréquence. Selon le mode de collecte de données équipant d'une part la carte émettrice réceptrice fixée au bien ou à l'équipement et d'autre part l'appareil de collecte de données (ce mode pouvant être RF, WIFI, GSM ou Internet), la distance de collecte des données peut être de quelques dizaines de mètres à des centaines de kilomètres.

En ce qui concerne la collecte de données récentes sur les tâches effectuées sur un bien ou un équipement, l'appareil de collecte peut opérer en mode Radio Fréquence à quelques dizaines de mètres de distance de la carte émettrice/réceptrice fixée à un bien ou un équipement, soit à partir d'un point/véhicule stationnaire, soit à partir d'un véhicule circulant à vitesse prescrite. En ce qui concerne les données historiques relatives au bien ou à l'équipement, l'appareil de collecte peut opérer à partir d'un point fixe ou d'un véhicule maintenu à l'arrêt pendant le processus de collecte. Le transfert automatique des données collectées dans la base de données Bureau s'effectue soit au retour au Bureau, soit directement à partir du site de collecte au moyen de fonctions WIFI, GSM, GPRS ou Internet. Une fois dans la base de données Bureau, lesdites données peuvent être traitées, analysées et comparées aux plans d'interventions prescrits, des solutions correctives ou d'urgence peuvent être apportées si nécessaire, et des actions supplémentaires ou de nouveaux plans d'intervention peuvent être définis. L'appareil de collecte est équipé en outre d'une mémoire temporaire pourvue d'une fonction anti-falsification par réinitialisation automatique de la mémoire, qui ne permet pas de stocker les données collectées sur site au- delà de leur transfert dans la base de données Bureau.

Les détails de l'invention font l'objet des revendications principales et secondaires.

AVANTAGES DE L'INVENTION Les avantages de la présente invention sont exposés dans les réflexions et les exemples qui suivent.

En ce qui concerne la certitude que des biens ou équipements sont utilisées dans des conditions maximales de sécurité, le système et le processus décrits dans cette invention améliorent significativement les garanties contre la fraude et la falsification en matière de sécurité tout au long de la chaîne réalisation de tâches/opérations de supervision desdites tâches. En ce qui concerne la sécurité des données historiques relatives à des biens ou équipements, le risque de perte définitive desdites données historiques est significativement réduit.

Dans le cas où un incident (perte, dommage, destruction, vol...) surviendrait à l'appareil portable lecture/écriture utilisé par un technicien chargé de tâches ou à l'appareil d'un superviseur vérifiant lesdites tâches, ou encore dans le cas où un incident surviendrait à la base de données Bureau, tous incidents qui pourrait causer la perte partielle ou totale des données, l'historique d'un bien ou équipement reste malgré tout à disposition directement dans la mémoire de la carte émettrice/réceptrice fixée au bien ou à l'équipement.

Ou encore dans le cas d'un incident survenant au bien ou à l'équipement lui-même, tel que perte, dommage, destruction ou vol, la preuve d'opérations effectuées peut être apportée grâce à l'historique enregistré dans la base de données Bureau. La méthode et le système proposés améliorent significativement les conditions de travail et les résultats pour le personnel chargé de la collecte des données relatives au bien ou à l'équipement, puisque la collecte des données n'impose pas d'être à très courte distance dudit bien ou équipement pour collecter les données stockées dans la mémoire de la carte émettrice/réceptrice fixée au bien ou à l'équipement.

La méthode et le système facilitent le processus de collecte de données, en particulier dans le cas de biens ou équipements difficiles d'accès ou situés dans des endroits éloignés, en permettant que ladite collecte soit effectuée à partir d'un véhicule stationnaire ou en mouvement, ou qu'elle soit effectuée grâce à des fonctions WIFI, GSM, GPRS ou Internet. La méthode et le système facilitent également la transmission de données, qui, grâce à des fonctions optionnelles WIFI, GSM, GPRS ou Internet, peut être ainsi effectuée dans les meilleurs délais par le personnel de supervision à des fins de vérifications instantanées ou très rapides et de prise de décisions urgentes si nécessaire visant à améliorer la sécurité d'utilisation des biens ou équipements. La méthode et le système peuvent ainsi être utilisés pour rendre la planification d'opérations plus efficace ou pour vérifier que des opérations urgentes ont bien été effectuées conformément aux ordres reçus, ce qui a pour résultat d'améliorer la sécurité d'utilisation globale des biens et équipements. Ceci est particulièrement utile dans le domaine de la maintenance à des fins de planification d'opérations préventives ou correctives à effectuer durant des arrêts majeurs pour maintenance des biens ou équipements.

Lorsque la carte émettrice réceptrice à mémoire fixée à un bien ou un équipement fonctionne en mode distance de lecture/écriture de données très réduite, ledit mode empêche la modification des données une fois validées, ce qui représente une sécurité pour l'utilisateur du bien ou de l'équipement: il a ainsi de fait à sa disposition l'historique fidèle d'origine du bien ou de l'équipement (fabrication, assemblage, date de mise en service, inspections, opérations de maintenance, réparations, démontage...). Lorsque le système est muni d'une fonction appareil numérique intégré, la réalité de la réalisation d'opérations sur un bien ou équipement peut être prouvée de manière tangible et au-delà du doute.

Dans des applications autres que la maintenance, la méthode et le système permettent de conduire des inspections ou des vérifications sur des biens ou équipements fixes ou mobiles. Le système permet par exemple d'améliorer le suivi de biens ou d'équipements en apportant la preuve de la présence desdits biens ou équipements sur les lieux où ils sont censés se trouver, même à des centaines de kilomètres. De même, dans le domaine de la protection des espèces sauvages, une carte émettrice/réceptrice à mémoire équipant des animaux pourrait stocker des données d'identification, des données sanitaires ou territoriales, etc..., et le suivi des déplacements des animaux pourrait être assuré grâce à la collecte à distance des données stockées dans la mémoire de la carte émettrice/réceptrice, sans qu'il soit nécessaire de capturer à nouveau les animaux pour lire les données stockées dans la mémoire de la carte.

Dans le domaine de l'optimisation la gestion de stocks, si des articles tels que les pièces détachées étaient équipées d'une carte émettrice/réceptrice à mémoire, le système permettrait également d'écrire dans ladite mémoire des données relatives à l'inventaire, l'approvisionnement, la livraison, la préparation de commandes, les mouvements de stocks, la gestion de stocks, etc..., lesdites données pouvant être ensuite collectées au moyen d'un appareil de collecte qui interrogerait la mémoire de la carte émettrice/réceptrice fixée aux articles, ladite interrogation pouvant se faire à distance soit à partir du lieu de collecte, ou même d'un lieu à un autre.

Les fonctions RF/GSM/Internet du système dont peut être équipé l'appareil lecture/écriture du Technicien ou l'appareil de collecte/transmission de données du Superviseur permettent en outre d'éviter d'obtenir les autorisations normalement nécessaires à l'installation de relais de transmission. Le système supprime également pour les entreprises l'obligation d'investir dans des équipements d'émission/réception qui alourdirait inutilement leurs budgets lorsqu'elles souhaitent s'implanter sur de nouveaux sites.

BREVE DESCRIPTION DES SCHEMAS

Dans l'application maintenance de la méthode et du système présenté dans ce document comme opérant en mode double fréquence: Le schéma N 1 illustre la carte émettrice/réceptrice à mémoire (également désignée ci- dessous sous le nom de MarkTrans) qui est fixée à un bien ou un équipement.

Le schéma N 2 illustre l'appareil d'initialisation de données (également désigné ci-dessous sous le nom d'InitMark) nécessaire à l'initialisation des paramètres d'identification d'un nouveau bien ou équipement dans la mémoire de la carte émettrice/réceptrice fixée audit bien ou équipement.

Le schéma N 3 illustre le système Bureau de gestion de données utilisé pour stocker et gérer les données.

Le schéma N 4 illustre l'appareil de gestion de tâches de maintenance (également désigné ci-dessous sous le nom de PBM-MarkMan) utilisé par un technicien lors de la réalisation des tâches de maintenance qui lui ont été prescrites.

Le schéma N 5 illustre l'appareil d'initialisation de données (également désigné ci-dessous sous le nom de VisorMan) Le schéma N 6 illustre le processus suivi par un technicien utilisant le système pour effectuer les tâches prescrites et enregistrer la preuve de la réalisation desdites tâches.

Le schéma N 7 illustre le processus suivi par un Superviseur pour collecter à distance à partir d'un point fixe ou d'un véhicule en mouvement les données enregistrées dans la mémoire d'une carte émettrice/réceptrice fixée à un bien ou un équipement, et pour transférer lesdites données dans la base de données Bureau à des fins d'analyse, de vérification et de comparaison.

Le schéma N 8 illustre le processus suivi par un Superviseur pour collecter et transférer à distance au moyen d'une liaison GSM les données enregistrées dans la mémoire d'une carte émettrice/réceptrice fixée à un bien ou un équipement.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION DANS SON APPLICATION 25 MAINTENANCE ET OPÉRANT POUR LA DÉMONSTRATION EN DOUBLE FRÉQUENCE La fonction probante de la méthode et du système, illustrée dans le schéma N 1, montre une carte émettrice/réceptrice 1 (également désignée sous le nom de MarkTrans) fixée à un bien ou un équipement dont les composants principaux sont une étiquette RFID émettrice/réceptrice basse fréquence et UHF ouhyperfréquence 2, une mémoire lecture/écriture 3 et une pile 4 pourvue d'une alarme.

La carte MarkTrans 1 est plus particulièrement composé d'un marqueur RFID basse fréquence à mémoire et d'un module de lecture basse fréquence permettant d'accéder à la mémoire de la carte MarkTrans. Lorsque la carte MarkTrans 1 fonctionne dans la bande de fréquence basse, elle exige que la lecture et l'écriture des données dans la mémoire 3 de la carte MarkTrans soient effectuées à distance très réduite, de manière à éliminer la possibilité de fraude par un technicien sur les tâches qu'on lui a demandées, en particulier sur celles relatives à des biens ou équipements difficiles d'accès.

La bande de fréquence UHF ou hyperfréquence de la carte MarkTrans 1 permet l'interrogation et la collecte à distance des données contenues dans la mémoire 3 de la carte MarkTrans 1 à partir d'un point stationnaire ou d'un véhicule en mouvement. Ladite distance de collecte peut être de quelques dizaines de mètres ou plus, si la carte MarkTrans 1 est équipée d'une fonction émettrice/réceptrice UHF ou hyperfréquence, ou de plusieurs centaines de kilomètres si la carte MarkTrans 1 est équipée d'une fonction GSM. La carte MarkTrans est alimentée par une pile 4 dont l'autonomie de fonctionnement est de plusieurs années.

Afin d'éviter une déperdition inutile en énergie, la pile 4 n'est initialisée qu'au début du processus d'initialisation de la carte MarkTrans 1, ladite pile 4 étant pourvue d'une alarme récupérable intégrée permettant de savoir quand la pile a besoin d'être remplacée. L'alarme est réinitialisée lorsque la pile 4 est remplacée.

En ce qui concerne la mémoire lecture/écriture 3 de la carte MarkTrans 1, les données enregistrées dans ladite mémoire 3 relatives au bien ou à l'équipement sont de deux types: données permanentes et données de maintenance. Pour ce qui est des données permanentes, celles-ci sont entrées soit à l'initialisation de la carte Marktrans 1 (numéro d'identification alphanumérique, type de bien ou d'équipement, fabricant, date de mise en service, liste de pièces détachées, schémas...), soit, le cas échéant, directement à l'installation de la carte MarkTrans 1 sur le bien ou équipement, telles que les données relatives à la localisation dudit bien ou équipement (coordonnées géographiques) qui ne seront modifiées si nécessaire que si le bien ou équipement est déplacé. Pour ce qui est des données de maintenance, celles-ci peuvent inclure l'horodatage de début et de fin d'opérations de maintenance, l'identification du ou des technicien(s) ayant effectué les opérations, l'état du bien ou de l'équipement après la réalisation des opérations, etc...

Le schéma N 2 illustre le module fixe servant d'interface matérielle et logicielle nécessaire à l'initialisation de la mémoire 3 de la carte MarkTrans 1, ledit module d'initialisation étant également désigné dans ce document sous le nom d'InitMark 5. Lorsqu'un bien ou un équipement doit être équipé d'une carte MarkTrans 1, la mémoire 3 de ladite carte est initialisée avec des paramètres permanents avant même que ladite carte soit fixée audit bien ou équipement (numéro d'identification, type, date de mise en service, coordonnées GPS, etc...), ces paramètres étant amenés à constituer le fondement de l'historique du bien ou de l'équipement.

A cet effet, le module InitMark 5 est composé d'un émetteur/récepteur 6 basse fréquence/UHF ou hyperfréquence, d'une mémoire lecture/écriture 7, d'un port 8 et d'une pile 9. La capacité basse fréquence du module InitMark 5 permet la lecture et l'écriture à très courte distance des données dans la mémoire 3 de la carte Marktrans 1. La capacité UHF ou hyperfréquence dudit module 5 permet le transfert rapide de données dans la mémoire 3 de la carte MarkTrans 1 à partir du PC/Système Bureau. L'échange de données entre le module InitMark 5 et la mémoire 3 de la carte MarkTrans 1 est effectué au moyen de l'émetteur/récepteur 6 et du port 8 (RS 232, USB ou autre).

Le module InitMark 5 étant connecté au PC Bureau et la carte MarkTrans 1 étant placée sur le module 5, l'initialisation de la mémoire 3 de la carte MarkTrans 1 est réalisée au moyen d'un logiciel d'initialisation. Les paramètres de base sont entrés à partir du masque du module InitMark 5, puis transférés dans la mémoire 3 de la carte MarkTrans 1, qui peut alors être fixée à un bien ou un équipement.

Le schéma N 3 illustre le système Bureau de gestion de données 10 composé d'une base de données 11 utilisée pour stocker les échéanciers et la planification de tâches, ainsi que les données relatives à la réalisation effective de ces tâches ou à la supervision desdites tâches, etc..., d'un PC 13 permettant d'accéder aux données stockées, et d'une connexion réseau 12 permettant l'accès aux données stockées dans la base de données 11 et le transfert desdites données soit avant la réalisation de tâches soit à la suite de la réalisation de ces tâches à des fins d'analyse, de vérification et de comparaison.

Le schéma N 4 illustre l'Assistant Personnel utilisé par un technicien au cours des opérations de maintenance qu'il effectue, désigné dans ce document sous le nom d'appareil portable MarkMan 14.

L'appareil portable MarkMan 14 se compose d'un émetteur/récepteur basse fréquence et UHF ou hyperfréquence 15, d'une mémoire lecture/écriture 16, d'un écran 17 et d'un clavier 18, d'une fonction appareil photo numérique 19, d'un port 20, d'un module de synchronisation/horodatage 21 et d'un module d'alimentation en énergie (pile et chargeur) 22. Une option GSM/GPRS peut, si nécessaire, également équiper l'appareil MarkMan 14.

Dans l'application double bande de fréquence décrite dans ce document, la bande basse fréquence de l'émetteur/récepteur 15 impose que la lecture et l'écriture des données dans la mémoire 3 de la carte MarkTrans 1 fixée à un bien ou un équipement soient effectuées à une distance extrêmement réduite, ce qui permet d'apporter la preuve matérielle, surtout si le bien ou l'équipement est difficile d'accès, non seulement qu'un technicien s'est effectivement rendu à proximité immédiate dudit bien ou équipement, mais qu'il a bien effectué une opération sur le bien ou l'équipement en question.

Les données relatives aux tâches effectuées par un technicien sont transférées dans la mémoire 3 de la carte MarkTrans 1 au moyen de l'émetteur/récepteur 15. La bande de fréquence UHF ou hyperfréquence de l'appareil MarkMan 14 sert, le cas échéant, au transfert rapide de données entre la mémoire 16 de l'appareil MarkMan 14 et la mémoire 3 de la carte Marktrans 1. La mémoire lecture/écriture 16 de l'appareil MarkMan 14 sert également à stocker, en amont des opérations à effectuer sur un bien ou un équipement, toutes les données nécessaires au futur processus de réalisation de tâches.

A cet effet, toutes les données relatives aux interventions/opérations à effectuer sont transférées dans la mémoire 16 de l'appareil MarkMan 14 par l'intermédiaire du logiciel applicatif installé sur le système Bureau de gestion de données 10.

Ces données peuvent concerner, sans être exclusives, des listes de tâches à effectuer, des instructions nécessaires à la réalisation des tâches, le nom/l'identification des techniciens chargés des tâches, la date et l'heure d'allocation des tâches, etc... La mémoire 16 de l'appareil MarkMan 14 stocke en outre les données relatives aux tâches effectivement réalisées, données écrites au moyen du clavier 18. Lesdites données peuvent concerner, sans être exclusives, la date et l'heure de début et de fin de tâches, l'état du bien ou de l'équipement à la suite des opérations dont il a fait l'objet (et le cas échéant, la liste des tâches effectuées), la liste des composants réparés ou remplacés, une photo numérique du nouvel état du bien ou de l'équipement, etc...

Les données relatives aux tâches effectuées sont horodatées au moyen d'un module de synchronisation/horodatage 21 qui contribue également à apporter la preuve matérielle de la réalisation effective des tâches requises. La preuve matérielle de la réalisation effective des tâches peut être en outre renforcée par la fonction photo numérique 19 qui, dès lors qu'une photo du nouvel état du bien ou de l'équipement est prise par un technicien, horodate automatiquement la fin de tâche et calcule le temps écoulé depuis le début de la tâche.

Lorsque la sécurité d'un bien ou d'un équipement est en jeu, une fonction optionnelle GSM/GPRS peut, si elle a été installée, permettre d'apporter la preuve rapide de la réalisation effective de tâches sur un bien avant même de rentrer au Bureau. L'écran 17 permet au technicien chargé des tâches de visualiser d'une part la liste desdites tâches qu'il avait à effectuer, liste stockée dans la mémoire 16 de l'appareil Markman 14, et de visualiser d'autre part les nouvelles données relatives aux tâches qu'il a réalisées. Les données prouvant la réalité des tâches effectuées stockées dans la mémoire 16 peuvent alors être transférées dans le système Bureau de gestion de données 10 par l'intermédiaire du port 20 (RS 232, USB ou autre). La pile du module d'alimentation en énergie 22 permet à l'appareil MarkMan 14 de fonctionner pendant une période minimum de 24 heures sans avoir besoin d'être rechargée, la pile pouvant être rechargée si nécessaire au moyen du chargeur intégré au module d'alimentation en énergie 22.

La fonction vérification de la méthode et du système est illustrée dans le schéma N 5 où l'on voit un système de collecte à distance de données permettant de vérifier que les tâches dévolues à un technicien ont bien été effectuées. Dans la présente description, ledit système de collecte de données 23 (également désigné sous le nom de VisorMan) se compose d'un émetteur/récepteur UHF ou hyperfréquence 24 et d'un port 25 (RS 232, USB ou autre) couplé à un PDA (Personal Digital Assistant) 26. Ledit PDA 26 est pourvu d'une fonction identification 26a (données biométriques, carte d'identité, etc...), d'un port 26b (RS 232, USB ou autre), et le cas échéant, d'une fonction GPS 26c, d'une fonction appareil photo numérique 26d, d'une fonction GSM 26e et/ou d'une fonction GPRS 26f.

Le PDA 26 est alimenté par une pile rechargeable 27 qui alimente également l'émetteur/récepteur UHF ou hyperfréquence 24. Un ordinateur portable peut être utilisé à la place du PDA 26 qui permet alors d'installer des fonctions WIFI ou Internet à des fins de transfert de données. La fonction GPS 26c permet au superviseur de localiser le bien ou l'équipement au moyen de ses coordonnées géographiques qui sont contenues dans la mémoire 3 de la carte émettrice/réceptrice MarkTrans 1 fixé au bien ou à l'équipement depuis l'initialisation de ladite mémoire 3. La fonction identification 26a permet la vérification de l'identité du superviseur.

L'horodatage de l'intervention du Superviseur est en outre enregistré automatiquement dans la mémoire du PDA 26 dès le début du processus de supervision. La bande de fréquence UHF ou hyperfréquence utilisée dans la présente description de l'émetteur/récepteur 24 permet la collecte à distance des données contenues dans la mémoire 3 de la carte émettrice/réceptrice fixée à un bien ou un équipement à vérifier, ladite collecte pouvant être de deux ordres, données récentes ou données historiques, et s'effectuer à partir d'un point/véhicule fixe ou d'un véhicule en mouvement.

La distance de collecte est fonction du système de transmission équipant à la fois la carte émettrice/réceptrice MarkTrans 1 et le système de collecte de données VisorMan 23. En mode UHF ou hyperfréquence, la distance de collecte peut être de plusieurs dizaines de mètres ou plus. Lorsque la carte émettrice/réceptrice MarkTrans 1 et le système de collecte de données VisorMan 23 sont équipés d'une fonction GSM, la distance d'interrogation/collecte de données peut aller jusqu'à des centaines de kilomètres. Les données collectées par le système VisorMan 23 dans mla mémoire 3 de la carte émettrice/réceptrice 1 est stockée dans la mémoire du PDA 26, ou dans la mémoire d'un ordinateur portable si celui-ci est utilisé à la place du PDA 26.

Selon le processus illustré par le schéma N 5, à son retour au Bureau, le superviseur procède au transfert des données dans le système Bureau de gestion de données 10 à partir de la mémoire du PDA 26 (ou de la mémoire d'un ordinateur portable) via le port 25 du PDA 26 (RS 232, USB ou autre.. .), ou le port de l'ordinateur portable. En cas d'utilisation d'un ordinateur portable à la place du PDA 26, et si l'ordinateur portable est équipé de fonction WIFI/Internet, le transfert des données vers le Bureau peut être effectué à très grande distance dudit Bureau.

Une fois les données transférées dans le système de gestion de données Bureau 10, la mémoire du PDA 26 est automatiquement remise à zéro, empêchant ainsi toute fraude ou manipulation des données collectées. Si nécessaire, des preuves tangibles supplémentaires des opérations de supervision ou de l'état d'un bien ou d'un équipement peuvent être fournies par la fonction optionnelle appareil photo numérique 26d du PDA 26. La pile 27 peut être facilement rechargée à partir de l'allumecigares d'un véhicule.

Le schéma N 6 illustre le processus suivi par un technicien pour initialiser les données relatives aux tâches qu'il doit effectuer (étape A), effectuer lesdites tâches tout en stockant la preuve de la réalisation de ces tâches (étape B), et transférer les données relatives aux tâches effectuées (étape C).

Lors de l'étape A, le technicien chargé de tâches connecte son appareil portable MarkMan 14 au PC 13 de la base de gestion de données Bureau 10 et télécharge la liste d'instructions/tâches qu'il doit effectuer au moyen du logiciel applicatif correspondant. Le numéro d'identification de l'appareil 14 est lu automatiquement au lancement du logiciel et l'identification du technicien est ainsi validée.

Une liste préformatée d'interventions (une intervention pouvant inclure plusieurs tâches), en particulier une liste de ses missions du jour, permet au technicien de renseigner les champs appropriés et de recevoir des numéros d'identification de tâches. Les données ainsi générées sont alors transférées dans la mémoire 16 de l'appareil portable 14, sont visualisables sur l'écran 17 de l'appareil portable 14 et imprimée automatiquement sur un support papier par mesure de sécurité.

Lors de l'étape B, une fois sur site, le technicien utilise l'appareil portable MarkMan 14 dans le processus nécessaire aux interventions prescrites: pour ce faire il place ledit appareil à distance très réduite de la carte émettrice/réceptrice 1 fixée au bien ou équipement, ceci afin d'identifier le bien ou l'équipement devant faire l'objet de tâches et entre les numéros d'identification de tâches correspondants au moyen du clavier 18 qui sont alors visualisables sur l'écran 17. Selon les fonctions installées sur l'appareil portable 14, les instructions relatives aux interventions/tâches peuvent également être lues à partir d'un code barre présent sur la feuille d'instructions imprimée avant le départ du Bureau. Quel que soit la modus operandi de lecture des instructions, le technicien est simplement tenu de suivre lesdites instructions relatives aux missions qui lui ont été prescrites et qu'il a téléchargées à partir du système de gestion de données Bureau 10, chaque début et fin de tâches étant enregistrée au fur et à mesure de son travail. A la fin de chacune des tâches, le technicien peut en outre, au moyen d'une fonction optionnelle appareil photo numérique 19 équipant l'appareil portable 14, enregistrer une preuve matérielle de la réalisation de ses tâches, ou du de l'état du bien ou de l'équipement sur lequel il a travaillé, ou de partie dudit bien ou équipement (état des pièces retirées ou remplacées, usure, dommages causés par des causes externes, etc...). Les données concernant chacune des tâches restent modifiables tant que le technicien n'a pas validé la fin du processus d'intervention. Lorsque le technicien a terminé sa liste d'interventions, il ne peut valider la fin du processus qu'en transférant, et ce à distance très réduite, les nouvelles données relatives auxdites interventions dans la mémoire 3 de la carte émettrice/réceptrice 1 fixée aux biens ou équipements à partir de la mémoire 16 de l'appareil portable MarkMan 14. S'il s'avérait nécessaire de manière générale de fournir à un superviseur des preuves immédiates ou rapides de la réalisation d'interventions/tâches, l'appareil portable 14 peut être équipé d'une fonction optionnelle GSM/GPRS permettent alors au technicien, dès la validation de ses interventions, d'utiliser la possibilité MMS de ladite fonction pour envoyer une photo numérique et un message texte précisant le numéro d'identification des interventions réalisées.

Lors de l'étape C, à son retour au Bureau, le technicien procède au transfert automatique dans la base de gestion de données Bureau 10 des données stockées dans la mémoire 16 de l'appareil portable MarkMan 14, via le PC 13 contenant le logiciel prévu à cet effet qui met à jour en temps réel les données historiques relatives aux interventions/tâches effectuées sur les biens ou équipements. Une fois les données transférées, la mémoire 16 de l'appareil portable 14 est remise à zéro et les données relatives aux interventions/tâches sont alors effacées définitivement.

Le schéma N 7 illustre un des processus de collecte suivis par le superviseur, processus qui consiste à se rendre au simple voisinage d'un bien ou d'un équipement, à collecter à distance les données contenues dans la carte émettrice/réceptrice 1 fixée audit bien ou équipement à partir d'un point fixe ou d'un véhicule en mouvement (étape A), et au retour au Bureau à transférer lesdites données dans la base de gestion données Bureau 10 à des fins d'analyse, de vérification et de comparaison de données (étape B).

A cet effet, lors de l'étape A, le superviseur, après avoir connecté le système de collecte 23 au PDA 26 (ou au PC portable qui serait utilisé à la place du PDA) et lancé le logiciel applicatif, procède à la collecte de données contenues dans la mémoire 3 de la carte émettrice/réceptrice 1 fixée au bien ou équipement. Le système de collecte VisorMan 23 opérant, tel qu'il est décrit dans ce document, en UHF ou hyperfréquence permet au superviseur de ne pas être tenu de se trouver au voisinage immédiat dudit bien ou équipement et de pouvoir ainsi collecter les données contenues dans la mémoire 3 de la carte émettrice/réceptrice 1 fixée audit bien ou équipement à partir de quelques dizaines de mètres ou plus. Le transfert vers le PDA 26 (ou vers le PC portable si cette solution a été choisie à la place du PDA) des données ainsi collectées se fait au moyen du port 23 (RS 232, USB ou autre) dont est pourvu l'appareil de collecte Visorman 23.

En outre, selon le processus décrit au Schéma N 7, les données contenues dans la mémoire 3 de la carte émettrice/réceptrice 1 fixée à un bien ou un équipement peuvent également collectées à partir d'un véhicule circulant à vitesse prescrite. Lors de l'étape A illustrée sur le schéma N 7, le système de collecte 23 met automatiquement à jour dans la mémoire du PDA 26 (ou de l'ordinateur portable) les données historique relatives aux interventions au fur et à mesure de la collecte des données par le superviseur.

Lors de l'étape B illustrée sur le schéma N 7, le transfert des données collectées au cours de la campagne de supervision est effectué automatiquement en connectant le port 26c du PDA 26 (RS 232, USB ou autre) (ou le port de l'ordinateur portable) à la base de gestion de données Bureau 10 et en lançant le logiciel applicatif correspondant sur le PC 13. A l'issue de ce processus, la mémoire du PDA 26 (ou de l'ordinateur portable) est automatiquement remise à zéro.

Le schéma N 8 illustre un autre processus de collecte par le superviseur dans lequel, grâce à une fonction GSM, un superviseur peut collecter à distance les données contenues dans la mémoire 3 de la carte émettrice /réceptrice 1 fixée à un bien ou équipement, et transférer à distance les données ainsi collectées vers la base de gestion de données Bureau 10 au moyen des fonctions GSM 26e et GPRS 26f du PDA 26, ou au moyen de fonctions WIFI et Internet d'un ordinateur portable.

Lors de l'étape A illustrée sur le schéma N 8, le superviseur étant au Bureau, et à très grande distance d'un bien ou d'un équipement à vérifier, peut utiliser la fonction GSM du PDA 26 (ou de l'ordinateur portable) pour accéder aux données contenues dans la mémoire 3 de la carte émettrice/réceptrice 1 fixée audit bien ou équipement, grâce à la fonction GSM qui aurait été installée à cet effet pour la carte 1. Le superviseur peut ainsi vérifier sans limitations de distance la présence et/ou l'état d'un bien ou équipement, si ledit bien ou équipement a fait l'objet d'interventions récentes, qui a effectué ces interventions et quand elles ont eu lieu. On peut également envisager que ces vérifications d'interventions/tâches soient effectuées automatiquement à partir du PC Bureau programmé pour utiliser les fonctions GSM installées sur la carte émettrice/réceptrice 1 fixée à un bien ou équipement, ledit PC interrogeant la carte émettrice/réceptrice 1 de manière aléatoire ou à des intervalles de temps prédéterminés, et collectant les données contenues dans la mémoire 3 de la carte 1.

Lors de l'étape B illustrée sur le schéma N 8, le transfert dans le système de gestion de données Bureau 10 des données collectées sur site grâce au système de collecte VisorMan 23 est effectué automatiquement en connectant le PDA 26 (ou l'ordinateur portable) au système de gestion de données 10 et en lançant le logiciel applicatif correspondant sur le PC 13. Dans le cas où le superviseur se trouverait sur site à de très grandes distances du Bureau et souhaiterait transférer dans les meilleurs délais les données collectées sur ledit site (pour traiter des situations d'urgence par exemple), le transfert peut être effectué au moyen des fonctions GSM 26e et GPRS 26f, via le port 26c (RS 232, USB ou autre), ou bien au moyen des fonctions WIFI ou Internet d'un ordinateur portable utilisé à la place du PDA 26. A l'issue du transfert des données, la mémoire du PDA 26 (ou celle de l'ordinateur portable) est automatiquement remise à zéro.

Claims (1)

19 REVENDICATIONS

1. Système utilisant la technologie des puces électroniques radio fréquence et la technologie numérique, et en option les technologies GSM, WIFI et Internet, dont le but est de lire, d'écrire et de stocker des donnés historiques dans une carte émettrice/réceptrice fixée à un bien (schéma 1), d'initialiser lesdites données historiques (schéma 2), d'apporter la preuve de l'état dudit bien et/ou de la réalisation d'une tâche sur ledit bien (schéma 4), de vérifier ledit état et/ou la réalisation de la tâche à des fins de supervision (schéma 5), de stocker et de gérer les données relatives à la planification d'opérations à effectuer sur des biens, ainsi que de stocker et de gérer les données historiques relatives audit bien (schéma 3), ces donnés historiques pouvant inclure la réalisation des tâches, la vérification desdites tâches et la vérification de l'état d'un bien à un moment précis dans le temps, caractérisé en ce qu'il comprend pour son application maintenance opérant pour la démonstration en mode double fréquence: une carte émettrice/réceptrice (1) fixée à un bien, comprenant une puce émettrice/réceptrice RFID fonctionnant sur deux bandes de fréquences différentes (basse fréquence et UHF ou hyperfréquence) (2), une mémoire lecture/écriture (3), une pile (4) équipée d'une alarme, et en option une fonction GSM (la).

2. Système selon la revendication 1 caractérisé par la présence de la carte émettrice/réceptrice (1) fixée à un bien fixe ou mobile (objet, article, appareil, équipement, véhicule, animal, etc...) 3. Système selon l'une des revendications 1 et 2 caractérisé en outre par le fait que la carte émettrice/réceptrice (1) comprend un marqueur RFID basse fréquence pourvu d'une mémoire (3) utilisée pour stocker des données auxquelles il n'est possible d'accéder en lecture/écriture qu'à très faible distance.

4. Système selon l'une des revendications 1 et 2 caractérisé en outre par le fait que la bande de fréquence UHF ou hyperfréquence de la carte émettrice/réceptrice (1) permet d'interroger/de collecter à distance les données stockées dans la mémoire (3) de la carte émettrice/réceptrice (1) à partir d'un point fixe ou d'un véhicule en mouvement, ladite bande de fréquence permettant la collecte et le transfert de données à des distances de quelques dizaines de mètres ou au-delà si la carte émettrice/réceptrice (1) opère en mode UHF ou hyperfréquence, à des centaines de kilomètres si la carte émettrice/réceptrice (1) est équipée d'une fonction GSM/GPRS (la).

5. Système selon l'une des revendications 1 et 2 caractérisé en outre par le fait que la carte émettrice/réceptrice (1) est alimentée grâce à son propre module d'alimentation en énergie (4) donnant à la carte émettrice/réceptrice (1) une autonomie de fonctionnement de plusieurs années, ladite alimentation en énergie étant initialisée dès le lancement du processus d'initialisation de la carte émettrice/réceptrice (1) et contenant une alarme basse tension récupérable/réinitialisable qui se déclenche quand le module d'alimentation en énergie (4) a besoin d'être remplacé.

6. Système selon l'une des revendications 1, 2, 3 et 4 caractérisé en outre par le fait que le mémoire (3) de la carte émettrice/réceptrice (1) stocke à la fois les données historiques résidentes et les données de maintenance, les données historiques résidentes étant écrites dans ladite mémoire soit au Bureau à l'initialisation de la carte émettrice/réceptrice (1) (numéro d'identification alphanumérique, type de bien, fabricant, date de première mise en service, liste de pièces de rechange, schémas etc...) soit directement lors de l'installation de la carte émettrice/réceptrice (1) sur le bien (données GPS concernant la localisation du bien, modifiables uniquement si le bien est déplacé vers un lieu différent), les données de maintenance peuvent inclure l'horodatage du début et de la fin des interventions/tâches, l'identification des techniciens d'intervention, l'état du bien à l'issue des interventions/tâches, etc...

7. Système selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comprend un système d'initialisation composé d'un appareil d'initialisation fixe (5), pourvu d'un émetteur/récepteur basse fréquence et UHF ou hyperfréquence (6), d'un port (8) et d'une prise secteur (9) ; L'appareil d'initialisation fixe (5) permettant d'initialiser les données d'identification à partir d'un PC Bureau (13) et de les transférer dans la mémoire (3) d'une carte émettrice/réceptrice basse fréquence et UHF ou hyperfréquence (1), ladite carte étant prête à être fixée à un bien; L'appareil d'initialisation (5) étant également pourvu d'une mémoire (7) pour stocker les données.

8. Système selon l'une des revendications 1 et 7 caractérisé en outre par le fait que le logiciel d'initialisation est lancé à partir du PC Bureau (13), processus au cours duquel la carte émettrice/réceptrice (1) vierge est placée sur l'appareil d'initialisation (5) alimentée par la prise secteur (9), l'appareil d'initialisation (5) et la carte émettrice/réceptrice (1) opérant tous deux en basse fréquence; Les paramètres nécessaires à l'initialisation de la mémoire (3) de la carte émettrice/réceptrice (1) étant entrés au moyen du clavier du PC par l'intermédiaire du port (8) et les données d'initialisation sont ainsi stockées dans la mémoire (7) de l'appareil d'initialisation (5).

9. Système selon l'une des revendications 1, 7 et 8 caractérisé en outre par le fait que, une fois la mémoire (3) de la carte émettrice/réceptrice (1) initialisée avec ses données d'identification de base et ses coordonnées GPS, la fonction UHF ou hyperfréquence de l'appareil d'initialisation (5) permet le cas échéant le transfert rapide à partir du PC Bureau (13) de grandes quantités de données (telles que listes de pièces de rechange, schémas, gammes, etc...) dans la mémoire (3) de la carte émettrice/réceptrice (1).

10. Système selon la revendication 1 caractérisé par des fonctions probantes mettant en oeuvre un appareil portable (14) équipé d'un émetteur/récepteur basse fréquence et UHF ou hyperfréquence (15), une mémoire lecture/écriture (16), un écran (17) et un clavier (18), une fonction appareil photo numérique (19) un port (20), un horodateur/synchronisateur (21), un module d'alimentation en énergie (22) et en option une fonction GSM/GPRS (14a).

11. Système selon l'une des revendications 1 et 10 caractérisé en outre par le fait que l'appareil portable (14) fonctionne en basse fréquence pour échanger des informations avec la mémoire (3) de la carte émettrice/réceptrice (1), ces échanges d'informations se faisant au moyen d'un écran (17) et d'un clavier (18) et comprenant la lecture des donnés stockées dans la mémoire (3) de la carte émettrice/réceptrice (1) et l'écriture de nouvelles informations dans ladite mémoire (3), la bande de fréquence basse utilisée permettant de s'assurer que l'échange d'informations ne peut être réalisé qu'à des distances très réduites du bien équipé de la carte (1).

12. Système selon l'une des revendications 1 et 10 caractérisé en outre par le fait que la bande de fréquence UHF ou hyperfréquence de l'appareil portable (14) est uniquement destinée au transfert de données rapide entre la mémoire (3) de la carte émettrice/réceptrice (1) et la mémoire (16) de l'appareil portable (14), le système étant conçu pour empêcher toute modification à distance, y compris à partir d'un autre lieu, des donnés déjà stockées dans la mémoire (3) de la carte émettrice/réceptrice (1) et la mémoire (16) de l'appareil portable (14) : pour ce faire la bande UHF ou hyperfréquence est désactivée jusqu'à ce que le bande basse fréquence ait été utilisée pour lire les données et écrire de nouvelles données. Une fois le processus d'intervention dans la bande basse fréquence terminé et validé par le technicien, aucune nouvelle donnée ne peut être écrite à distance ou hors site en utilisant la bande de fréquence UHF ou hyperfréquence de l'appareil portable (14) qui est alors désactivée en écriture.

13. Système selon l'une des revendications 1 et 10 caractérisé en outre par le fait que la fonction horodatage/synchronisation (21) et la fonction appareil photo numérique (19) de l'appareil portable (14) fournissent la preuve automatique irréfutable, à la fois du début et de la fin de la réalisation d'interventions/ tâches et de l'état du bien (horodatage automatique de la prise de photographie).

14. Système selon l'une des revendications 1 et 10 caractérisé en outre par le fait que l'appareil portable (14) est équipé d'une mémoire lecture/écriture (16) permettant de stocker des listes d'interventions/tâches à effectuer et de stocker les preuves électroniques et numériques concernant chaque inspection/tâche.

15. Système selon l'une des revendications 1 et 10 caractérisé en outre par le fait qu'une fonction optionnelle GSM/GPRS (14a) peut équiper l'appareil portable (14) pour permettre le transfert de données sous la forme d'un message MMS à de très grandes distances et directement à partir du site vers la base de données Bureau.

16. Système selon l'une des revendications 1, 10 et 14 caractérisé en outre par le fait que le transfert de données concernant les interventions/tâches effectuées sur le site à partir de la mémoire (16) de l'appareil portable (14) vers la base de données Bureau réinitialise automatiquement ladite mémoire (16).

17. Système selon l'une des revendications 1 et 10 caractérisé en outre par le fait qu'une alimentation en énergie (22) est intégrée dans l'appareil portable (14), ladite alimentation en énergie étant composée d'une pile qui permet à l'appareil portable (14) de fonctionner pendant une période minimum de 24 heures et d'un chargeur qui permet de fournir de l'énergie supplémentaire si nécessaire.

18. Système selon la revendication 1 caractérisé par des fonctions de vérification électronique et numérique, lesdites fonctions étant mises en oeuvre au moyen d'un système de collecte données (23) destiné à vérifier à distance l'état de biens ou la réalité des interventions/tâches obligatoires présumées réalisées sur lesdits biens; Ledit système de vérification étant composé d'un émetteur/récepteur UHF ou hyperfréquence (24), d'un port (25) connecté à un PDA (26) ou à un ordinateur portable. Ledit PDA (26) ou ordinateur portable étant équipé : d'une pile rechargeable (27) permettant d'alimenter en énergie le PDA (26) (ou l'ordinateur portable) et l'émetteur/récepteur (24) ; d'une fonction identification de l'utilisateur (26a) ; d'un port (26b) ; en option d'une fonction GPS (26c) et d'une fonction appareil photo numérique (26d). Des fonctions GSM (26e) et GPRS (26f) peuvent également équiper le PDA (26) tandis que des fonctions GSM (26e) et des fonctions WIFI/Internet peuvent équiper un ordinateur portable en cas d'utilisation à la place du PDA (26) .

19. Système selon l'une des revendications 1 et 18 caractérisé en outre par le fait que la mémoire du PDA (26) appartenant au système de collecte de données (23) permet aux données collectées dans la mémoire (3) de l'émetteur/récepteur (1) fixé au bien d'être stockées jusqu'à ce que le transfert de données soit effectué.

20. Système selon l'une des revendications 1, 18 et 19 caractérisé en outre par le fait que la bande de fréquence UHF ou hyperfréquence, dans laquelle opèrent le système de collecte de données (23) et la carte émettrice/réceptrice (1) fixée à des biens, permet d'accéder à distance aux données stockées dans la mémoire (3) de la carte émettrice/réceptrice (1), ou de collecter ces données à distance, sans qu'il soit nécessaire d'être à proximité immédiate desdits biens, surtout dans le cas de biens difficiles d'accès, la distance de collecte pour le processus de supervision étant de quelques dizaines ou au-delà et ladite collecte étant effectuée aux distances prescrites dans la présente revendication à partir d'un point stationnaire ou d'un véhicule en mouvement.

21. Système selon l'une des revendications 1 et 18 caractérisé en outre par le fait qu'une fonction GSM (26e) optionnelle qui peut équiper le PDA (26) du système de collecte (23) (ou l'ordinateur portable qui serait utilisé à la place d'un PDA) permet au système de collecte (23) de collecter les informations sans limite de distance par l'intermédiaire de la fonction GSM (la) optionnelle installée sur la carte émettrice/réceptrice (1) fixée au bien.

22. Système selon l'une des revendications 1 et 18 caractérisé en outre par le fait que la collecte de données à distance peut être effectuée à distance de manière régulière à des dates et heures précises programmées dans l'ordinateur Bureau pour collecter les informations stockées dans la mémoire (3) de la carte émettrice/réceptrice (1) par l'intermédiaire de la fonction GSM (la) de la carte émettrice/réceptrice (1), si ladite fonction est installée.

23. Système selon l'une des revendications 1 et 18 caractérisé en outre par le fait que des preuves supplémentaires des opérations de supervision et/ou des preuves irréfutables de l'état d'un bien peuvent être fournies si nécessaire par une fonction appareil photo numérique (26d) qui peut équiper le PDA (26) du système de collecte (23) (ou l'ordinateur portable qui serait utilisé à la place du PDA).

24. Système selon l'une des revendications 1 et 18 caractérisé en outre par le fait que le transfert des données collectées au moyen du système de collecte (23) est effectué au retour au Bureau par l'intermédiaire du port (26b) (RS 232, USB ou autre) du système de collecte (23), en lançant le logiciel correspondant sur le PC (13) et en transférant lesdites données dans la base de données Bureau (10).

25. Système selon l'une des revendications 1 et 18 caractérisé en outre par le fait que la fonction GSM (26e) et GPRS (26f) du PDA (26), ou les fonctions WIFI/Internet d'un ordinateur portable qui serait utilisé à la place du PDA, permet le transfert des données collectées sans limitation de distance.

26. Système selon l'une des revendications 1 et 18 caractérisé en outre par le fait qu'une fonction identification (26a) qui équipe le PDA (26) du système de collecte (23) (ou l'ordinateur portable qui serait utilisé à la place du PDA), vérifie l'identité de l'utilisateur du système de collecte (23).

27. Système selon l'une des revendications 1 et 18 caractérisé en outre par le fait que la fonction GPS (26c) du PDA (26) équipant le système de collecte (23) permet la localisation d'un bien au moyen de ses coordonnées GPS, ces dernières faisant partie des données résidentes de la mémoire (3) de la carte émettrice/réceptrice (1) fixée au bien depuis le processus d'initialisation décrit dans la revendication 8.

28. Système selon l'une des revendications 1, 18, 24 et 25 caractérisé en outre par une réinitialisation automatique, à la fin du processus de transfert de données de supervision, de la mémoire destinée à stocker les données dans le PDA (26), ou de la mémoire destinée à stocker les données dans l'ordinateur portable qui serait utilisé à la place du PDA.

29. Système selon la revendication 1 caractérisé par une fonction de stockage et de gestion de données relatives à la planification d'opérations à réaliser sur des biens, aux données historiques concernant lesdits biens (tâches effectuées), et à la vérification desdites tâches et de l'état d'un bien à un moment donné dans le temps, la fonction de stockage et de gestion étant réalisée au moyen d'un système de gestion de données Bureau (10) composé d'une base de données (11), d'une connexion réseau (12) et d'un PC (13).

30. Système selon l'une des revendications 1 et 29 caractérisé en outre par le fait qu'un PC (13) et une connexion réseau (12) servent d'interfaces pour le transfert de données entre le port (20) de l'appareil portable (14) du technicien qui a effectué les tâches et le port (25) du système de collecte de données de supervision (23).

31. Système selon l'une des revendications 1 et 29 caractérisé en outre par le fait qu'une base de données (11) stocke, pour planification, analyse et vérification, les données transférées vers la mémoire (16) de l'appareil portable (14) du technicien et les données transférées à partir de ladite mémoire (16); ladite base de donnés (11) stockant également les données transférées vers la mémoire du système de collecte (23) du superviseur et les données transférées à partir de ladite mémoire (23) ; les données stockées dans la base de données (11) pouvant concerner, sans y être limitées, la planification d'interventions/tâches, les listes d'interventions/tâches à réaliser, les interventions/tâches effectuées, les campagnes de supervision à venir et celles effectuées, etc...

32. Système selon l'une des revendications 1 et 29 caractérisé en outre par le fait que le transfert de données à partir de la mémoire (16) de l'appareil portable (14) du technicien et à partir de la mémoire du système de collecte (23) du superviseur réinitialise automatiquement la mémoire dudit appareil portable (14) et dudit système de collecte (23).