FR2885090A1 - Appui-tete pour siege de vehicule automobile avec structure porteuse - Google Patents
Appui-tete pour siege de vehicule automobile avec structure porteuse Download PDFInfo
- Publication number
- FR2885090A1 FR2885090A1 FR0651473A FR0651473A FR2885090A1 FR 2885090 A1 FR2885090 A1 FR 2885090A1 FR 0651473 A FR0651473 A FR 0651473A FR 0651473 A FR0651473 A FR 0651473A FR 2885090 A1 FR2885090 A1 FR 2885090A1
- Authority
- FR
- France
- Prior art keywords
- support
- headrest according
- stirrup
- headrest
- rods
- Prior art date
- Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
- Pending
Links
Classifications
-
- B—PERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
- B60—VEHICLES IN GENERAL
- B60N—SEATS SPECIALLY ADAPTED FOR VEHICLES; VEHICLE PASSENGER ACCOMMODATION NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
- B60N2/00—Seats specially adapted for vehicles; Arrangement or mounting of seats in vehicles
- B60N2/80—Head-rests
- B60N2/888—Head-rests with arrangements for protecting against abnormal g-forces, e.g. by displacement of the head-rest
Landscapes
- Engineering & Computer Science (AREA)
- Aviation & Aerospace Engineering (AREA)
- Transportation (AREA)
- Mechanical Engineering (AREA)
- Seats For Vehicles (AREA)
Abstract
L'appui-tête d'un siège de véhicule automobile a une structure porteuse (20) comportant au moins une tige (24) et au moins un étrier (22), et un support (40). La structure porteuse (20) est reliée au support (40) par au moins une zone de guidage (48). Le support (40) peut être déplacé par rapport à la structure porteuse (20) le long d'une trajectoire d'avancement (46) depuis une position d'utilisation normale dans une position d'accident dans laquelle le support (40) se situe devant la position d'utilisation tant dans la direction x que dans la direction z. Deux bielles oscillantes (50) sont montées sur l'étrier (22), mobiles en rotation dans un joint (54). Les deux bielles oscillantes (50) sont réunies par une traverse (56). Chacune des bielles oscillantes (50) est articulée sur le support (40) en un point d'articulation (58) respectif.
Description
Appui-tête pour siège de véhicule automobile avec
structure porteuse L'invention concerne un appui-tête pour siège de véhicule automobile avec une structure porteuse comportant au moins une tige et un étrier et avec un support, la structure porteuse étant reliée au support par au moins un système de guidage longitudinal et le support pouvant être déplacé par rapport à la structure porteuse le long d'une trajec- toire d'avancement depuis une position d'utilisation normale dans une position d'accident dans laquelle le support se situe devant la position d'utilisation tant dans la di-rection x que dans la direction z. Un tel appui-tête a aussi, comme connu, un coussin offrant au passager un appui confortable pour sa tête. Ce coussin est porté par le support. Le support se trouve sensible-ment derrière et à l'intérieur du coussin. La structure porteuse relie l'appui-tête à un dossier d'un siège. Habituellement, la structure porteuse a deux tiges parallèles disposées dans le dossier, ces tiges étant la plupart du temps disposées mobiles en coulissement dans le dossier.
Lorsque le véhicule automobile est impliqué dans un acci- dent, il est important que la tête du passager soit suffi- samment soutenue par l'appui-tête. Ceci est d'une impor- tance capitale notamment dans le cas d'un choc arrière.
Normalement, la tête d'un passager n'est pas continuelle- ment en appui contre le coussin mais se situe la plupart du temps à une certaine distance de celui-ci. Ceci pré- sente un inconvénient dans le cas d'un accident parce que, lors d'un accident, la tête d'un passager doit d'abord ef- fectuer un certain trajet avant de venir en appui contre le coussin mou. On sait que c'est précisément ce mouvement vers l'arrière de la tête par rapport au corps qui est à l'origine de douleurs et de lésions. Le phénomène de ce qu'on appelle communément le coup du lapin est bien connu.
L'invention concerne les appuis-tête actifs qui, déclenchés par un capteur de collision, se déplacent pendant un accident vers l'avant suivant la direction x et en même temps suivant la direction z, par exemple 50 mm suivant la direction x vers l'avant et 35 mm suivant la direction z vers le haut. Dans des appuis-tête actifs de ce type, on utilise entre autres comme entraînement des ressorts héli- coïdaux, par exemple des ressorts de traction. Il s'agit de trouver pour un appui-tête une construction adaptée au mieux à l'utilisation envisagée, notamment en termes de cinématique, cet appui-tête devant pouvoir être amené sûrement et infailliblement mais aussi suffisamment rapide- ment dans la position d'accident. Dans un perfectionne-ment, l'invention vise aussi à obtenir un réglage confort en position d'utilisation, ce réglage confort devant être indépendant de l'action du ressort d'entraînement.
Au vu de ces considérations, le but de la présente inven- tion est de perfectionner un appui-tête activé en cas de collision et comportant de préférence comme ressort d'entraînement un ressort de traction de manière à ce qu'il soit de construction sûre et infaillible et qu'il assure le déplacement sûr de la structure porteuse dans la position d'accident et de manière à ce que cette cinémati- que sûre soit aussi obtenue pour le réglage confort en po- sition d'utilisation.
Ce but est atteint par l'appui-tête d'un siège de véhicule automobile avec une structure porteuse, comportant un étrier et au moins une tige et avec un support, la structure porteuse étant reliée au support par au moins une zone de guidage et le support pouvant être déplacé par rapport à la structure porteuse le long d'une trajectoire d'avancement depuis une position d'utilisation normale dans une position d'accident dans laquelle le support se situe devant la position d'utilisation tant dans la direction x que dans la direction z, caractérisé en ce que deux bielles oscillantes sont montées sur l'étrier, mobiles en rotation dans un joint, que les deux bielles oscillantes sont réunies par une traverse et que chacune des bielles oscillantes est articulée sur le support en un point d'articulation respectif.
Grâce aux deux bielles oscillantes couplées ensemble, cet appui-tête se déplace avec précision lors du passage de la position d'utilisation à la position d'accident. Le support est empêché de se mettre en travers de la structure porteuse pendant ce déplacement. Dans un perfectionnement, ceci permet d'équiper avantageusement l'appui-tête d'un réglage dit de confort en position d'utilisation. Les bielles oscillantes peuvent être avantageusement combinées avec des moyens d'arrêt. De tels moyens d'arrêt sont notamment prévus pour arrêter la structure porteuse par rapport au support de telle manière en position d'accident que le support ne peut pas être repoussé vers l'arrière, par exemple par la tête d'un passager venant heurter l'appui-tête.
La traverse qui relie les deux bielles oscillantes et synchronise leurs mouvements, peut se situer sur l'axe de rotation passant par les joints, être parallèle à cet axe ou avoir une autre orientation. Deux systèmes de guidage longitudinal parallèles sont prévus. Dans un mode de réalisation préféré, les systèmes de guidage longitudinal se trouvent en partie haute et l'axe d'articulation des deux bielles oscillantes en partie basse.
Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, un ressort d'entraînement est disposé entre le support et la structure porteuse; il est normalement bloqué par un dis- positif de blocage. Un mécanisme de libération est associé au dispositif de blocage; il libère le dispositif de blo- cage quand un capteur de collision détecte une situation d'accident. Le dispositif de blocage a un premier élément de blocage qui a une ouverture allongée dans laquelle vient s'engager un entraîneur de la structure porteuse. En position d'utilisation, la force de traction du ressort s'arc-boute contre le premier élément de blocage; après actionnement du mécanisme de libération, le premier élé- ment de blocage libère le ressort de traction. De cette manière, un réglage confort de l'appui-tête est rendu pos- Bible. La trajectoire que décrit celui-ci dans le cadre du réglage confort est plus courte que la trajectoire d'avancement pendant un accident. La trajectoire du ré- glage confort est de préférence rectiligne, mais elle peut aussi être incurvée et notamment être une portion de la trajectoire incurvée imposée par les bielles oscillantes.
Un dispositif d'arrêt est de préférence prévu afin de pou- voir positionner le support par rapport à la structure porteuse lors d'un réglage confort.
Le rôle du premier élément de blocage est de bloquer, conjointement avec d'autres composants, la force de trac- tion du ressort d'entraînement jusqu'à libération du mécanisme de libération. Ainsi, le premier élément de blocage neutralise le ressort d'entraînement. Le ressort d'entraînement est en appui au sein du sous-ensemble constitué par l'unité d'entraînement et le support. Le ressort d'entraînement n'agit donc pas directement entre la structure porteuse et le support et n'agit notamment plus directement sur la structure porteuse, mais agit sur cette dernière par l'intermédiaire d'une sorte de coupleur d'entraînement. Ce coupleur d'entraînement est formé par le trou oblong prévu dans le premier élément de blocage ainsi que par l'entraîneur de la structure porteuse. Ce dernier est de préférence formé par une partie transversale supérieure de l'étrier. Au sein du trou oblong peut avoir lieu un réglage confort du support par rapport à la structure porteuse sans que ce réglage soit sollicité par la force de traction du ressort d'entraînement. Suivant le réglage confort choisi dans la position d'utilisation, le support peut être déplacé sur une partie seulement de la trajectoire d'avancement et n'a plus besoin d'être déplacé le long de toute cette trajectoire d'avancement jusque dans la position d'accident. En situation d'accident, le coupleur d'entraînement parcourt tout d'abord une trajectoire libre éventuellement existante avant que le ressort d'entraînement n'entraîne directement le support par rap- port à la structure porteuse. A l'une de ses extrémités, de préférence à son extrémité inférieure, le ressort d'entraînement est solidarisé au support. Une fois la po- sition d'accident atteinte, il n'est plus possible de constater l'endroit dans le réglage confort à partir du-quel la position d'accident a été atteinte.
Préférablement la zone de guidage se situe au-dessus des deux bielles oscillantes et de préférence deux zones de guidage, parallèles l'une à l'autre sont prévues. Préféra- blement l'étrier comporte une partie transversale supé- rieure, deux zones de guidage parallèles sont prévues et la partie transversale supérieure forme partie constitu- tive de la zone de guidage supérieure. Préférablement l'étrier comporte une partie transversale supérieure et deux parties latérales parallèles l'une à l'autre et fai- sant saillie à partir de la partie transversale. Préférablement l'étrier est réalisé d'un seul tenant à partir d'un profilé, notamment d'un profilé tubulaire. Préféra- blement une tige est prévu, qui s'étend transversalement en saillie à partir de l'étrier et qui est notamment rap- portée sur le côté de l'étrier ou au moins une tige est prévu qui s'étend en saillie vers le bas à partir de l'étrier et qui est notamment rapportée sur l'étrier en partie basse. Préférablement au moins une des deux bielles oscillantes comporte un arceau d'arrêt qui est centré sur le point d'articulation et un élément d'arrêt retenu sur le support est associé à l'arceau d'arrêt. Préférablement l'arceau d'arrêt comporte une denture, notamment une den- ture en dents de scie. Préférablement l'arceau d'arrêt s'étend sur environ 50 à 120 degrés, de préférence sur en- viron 70 degrés. Préférablement un ressort de traction est interposé entre le support et la structure porteuse, ce ressort étant normalement bloqué par un dispositif de blo- cage, un mécanisme de libération est prévu, qui est asso- cié au dispositif de blocage et libère le dispositif de blocage quand un capteur de collision détecte une situation d'accident. Préférablement le dispositif de blocage comporte un premier élément de blocage, le premier élément de blocage comporte une ouverture allongée au travers de laquelle s'étend un entraîneur de la structure porteuse, en position d'utilisation la force de traction du ressort de traction vient s'arc-bouter contre le premier élément de blocage et après actionnement du mécanisme de libéra- tion le premier élément de blocage libère le ressort de traction. Préférablement un deuxième élément de blocage est prévu, en position d'utilisation les deux éléments de blocage s'arc-boutent l'un contre l'autre et le deuxième élément de blocage s'arc-boute contre le support et est de préférence articulé sur le support. Préférablement au moins une zone de guidage est arquée et présente de préférence une courbure qui est décalée parallèlement par rapport à l'arc que décrivent les deux joints des bielles os-cillantes autour des points d'articulation. Préférablement la trajectoire d'avancement est une trajectoire courbe, notamment une trajectoire courbe en forme d'arc. Préférablement le support est constitué de deux composants et l'étrier est interposé entre ces deux composants.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description détaillée d'exemples de réalisation non limitatifs qui va être faite en référence au dessin sur lequel: la figure 1 est une représentation en perspective de parties essentielles d'un appui-tête dans une forme d'exécution comportant deux tiges faisant saillie vers le bas, en vue oblique de devant et de la droite, la figure 2 est une représentation en perspective de la forme d'exécution selon la figure 1, cette fois-ci cependant avec plus de détail et avec certaines parties arrachées, en vue oblique de devant et de la gauche, la figure 3 est une représentation en perspective d'une deuxième forme d'exécution avec tige soudée sur le côté, en vue oblique de devant et de la droite, la figure 4 une vue latérale schématique de parties essentielles des deux exemples de réalisation montrées en position d'utilisation, la figure 5 une représentation comme à la figure 4 mon- trée en position d'accident, la figure 6 une représentation similaire aux figures 4 et 5, mais cette fois avec plus de détails, montrée en position d'utilisation, la figure 7 une vue latérale comme à la figure 6, montrant le réglage confort dans sa position la plus arrière, et la figure 8 une représentation comme à la figure 6, cette fois en position d'accident.
L'appui-tête va d'abord être décrit à l'aide du premier exemple de réalisation suivant les figures 1 et 2. Ces explications s'appliquent aussi aux autres exemples de réalisation; les différences que présentent ceux-ci par rapport au premier exemple de réalisation vont être traitées en détail ci-dessous.
Comme le montrent les figures, l'appui-tête a une structure porteuse 20 ayant un étrier 22 et deux tiges 24 re- liées à cet étrier et portant celui-ci. L'étrier 22 est sensiblement en forme de U, dans le premier exemple de réalisation, il est venu d'une seule pièce avec les deux tiges 24. Il a une partie transversale 26 supérieure, deux parties latérales 28 qui s'étendent parallèlement entre elles et de préférence deux pièces d'extrémité 30 qui font saillie vers l'intérieur à partir des parties latérales 28 et pointent l'une vers l'autre.
Un support 40 coopère avec cette structure porteuse 20; il est sensiblement constitué par deux composants, notam- ment un composant avant 42 (cf. figures 4 et 5) et un com- posant arrière 44. L'étrier 22 est interposé entre ces deux composants 42, 44. Il est emprisonné entre ces deux composants et est imperdable. Le support 40 est de préfé- rence réalisé en matière plastique, mais peut en principe être réalisé en n'importe quelle matière. Le support 40 peut être déplacé de la position d'utilisation illustrée aux figures 1 à 4, 6 et 7 dans la position d'accident comme le montrent les figures 6 et 8. Ce faisant, il se déplace sur une trajectoire d'avancement 46 qui est cour- bée. Comme on peut le voir en comparant les figures 4 et 5, le support 40, en position d'accident, se trouve devant la position d'utilisation tant dans la direction x que dans la direction z et est par exemple avancé de 50 mm dans la direction x et de 35 mm dans la direction z. La structure porteuse 20 est reliée au support 40 par l'intermédiaire de deux zones de guidage 48 d'une exécution identique en partie haute et par l'intermédiaire de deux bielles oscillantes 50 en partie basse. Les zones de guidage 48 sont formées par la partie transversale supé- rieure 26 de la structure porteuse 20 et par des évidements 52 courbes qui sont sensiblement ménagés dans le composant arrière 44 et sont fermés vers l'avant par le composant avant 42. Les deux bielles oscillantes 50 sont d'une exécution identique, elles sont chacune montées mo- biles en rotation autour d'un joint 54 respectif sur l'étrier 22, plus précisément sur les pièces d'extrémité 30. Les axes de rotation de ces deux joints 54 se situent sur une ligne droite s'étendant suivant la direction y. Une traverse 56 disposée en dessous de cette ligne droite réunit les deux bielles oscillantes 50 qui ne forment alors plus qu'un seul élément. Sur les figures, la traverse 56 est décalée parallèlement à l'axe des joints 54. Ceci n'est pas impératif, la traverse 56 peut aussi se trouver sur l'axe d'articulation, elle peut aussi ne pas être parallèle. Ce qui importe c'est que les deux bielles oscillantes 50 soient réunies en un seul élément.
Les bielles oscillantes 50 sont chacune articulées sur le support 40 en un point d'articulation 58, elles sont plus concrètement articulées sur le composant arrière 44. Comme on peut le voir sur les figures, les bielles oscillantes sont sensiblement réalisées sous forme de secteur cir- culaire de 70 . Ils ont plus précisément encore un évide-ment 60 qui est illustré à la figure 4 et dans lequel vient se mettre en prise une butée 62 formée sur le support 40.
Les bielles oscillantes 50 ont un arceau d'arrêt 64 comportant plusieurs crans d'arrêts en forme de dents de scie. Avec ceux-ci coopère un élément d'arrêt sous forme de tôle d'arrêt 66 qui est monté mobile dans deux fentes dans le support 40 et qui est tiré en position d'arrêt par au moins un ressort. La forme en dents de scie des crans d'arrêt permet de tirer le support 40 vers l'avant. Son déplacement vers l'arrière, c'est-à- dire suivant la direction x négative, est cependant bloqué par les crans d'arrêt. Lors du passage de la position d'utilisation à la position d'accident, les bielles oscillantes 50 pivotent d'environ 70 . Chaque point d'articulation 58 décrit une orbite autour du joint 54 qui fait office de centre. Les zones de guidage 48 décrivent une trajectoire arquée cor- respondante qui cependant ne se trouve pas exactement sur une orbite.
L'exemple de réalisation selon la figure 3 diffère de l'exemple de réalisation illustré aux figures 1 et 2 par le fait qu'une tige 24 est soudée latéralement sur une partie latérale 28 à partir de laquelle elle s'étend transversalement en saillie. Cette tige 24 peut être por- tée par une jambe qui fait saillie vers le haut à partir d'un dossier et qui autorise de préférence le réglage en hauteur de l'appui-tête. Tout comme l'exemple de réalisa- tion selon les figures 1 et 2, l'étrier 22 est réalisé en tubes ou dans d'autres profilés appropriés. Ici, l'étrier est même réalisé d'un seul tenant. En principe, des pièces d'extrémité 30 ne sont pas nécessaires tant que les joints 54 sont reliés d'une manière ou d'une autre à l'étrier 22, notamment à ses parties latérales 28. Les pièces d'extrémité 30 présentent l'avantage de ce que les joints 54 sont déplacés vers l'intérieur par rapport aux parties latérales 28 de sorte que l'on obtient sur les côtés de la place pour les bielles oscillantes 50 et pour d'autres composants comme par exemple la tôle d'arrêt 66. Comme il apparaît aux figures, les bielles oscillantes 50 sont interposées entre les parties latérales 28 et le composant arrière 44. Le composant arrière 44, quant à lui, est interposé entre les deux bielles oscillantes 50.
Afin de permettre le déplacement du support 40 par rapport à la structure porteuse 20 de la position d'utilisation vers la position d'accident, il est prévu une unité d'entraînement qui comporte un ressort de traction 70. Normalement, ce ressort est bloqué par le dispositif de blocage 72 et ne peut donc pas entrer en action. Le dispositif de blocage 72 peut être débloqué par un mécanisme de libération 74, ce qui est le cas lors d'un accident. Il est prévu un capteur de collision (non illustré puisque connu) qui actionne le mécanisme de libération 74, par exemple par l'intermédiaire d'un chargement pyrotechnique, par un électroaimant ou similaire.
Le dispositif de blocage 72 a un premier élément de blocage 76 et un deuxième élément de blocage 78. Normalement, ces deux éléments sont tendus, comme le montrent la figure 6 et la figure 7. Dans ce cas, ils neutralisent la force de traction du ressort de traction 70.
Le premier élément de blocage 76 a une ouverture allongée 80 qui enserre la partie transversale supérieure 26. Elle forme une sorte de coupleur d'entraînement dont la fonc- tion va être expliquée plus loin. Comme le montrent les figures 6 et 7, la trajectoire libre de la partie transversale supérieure 26 à l'intérieur de l'ouverture 80 est inférieure, de moitié environ, à la trajectoire libre de la partie transversale supérieure 26 à l'intérieur de la zone de guidage supérieure 48. A la figure 6, la trajectoire d'avancement 46 est montrée avec une trajectoire de réglage 82 à l'intérieur de l'ouverture 80. Etant donné que la partie transversale supérieure 26 se trouve toujours à l'intérieur de l'ouverture 80 et aussi toujours à l'intérieur du trou oblong formant la zone de guidage 48, les deux trajectoires sont déplacées lors du réglage du support 40.
Le réglage confort du support 40 par rapport à la struc- ture porteuse 20 peut être réalisé à l'intérieur de la trajectoire de réglage 82. Ce faisant, le support 40 peut, comme déjà décrit, être tiré vers l'avant suivant la di-rection x et vient s'engager dans de nouveaux crans. Il peut aussi être tiré vers l'avant et venir s'engager dans de nouveaux crans. Il peut être ramené dans la position de départ illustrée à la figure 6 si un organe d'actionnement 84 situé de chaque côté de l'appui- tête est actionné, libérant ainsi la tôle d'arrêt 66.
Le rôle du premier élément de blocage 76 est de bloquer la force de traction du ressort de traction 70 et de former un coupleur d'entraînement en regard de la structure por- teuse 20. Dans le mode de réalisation concret, le premier élément de blocage 76 est en appui contre le deuxième élément de blocage 78, cet appui ayant lieu à la hauteur du mécanisme de libération 74. Le deuxième élément de blocage 78 est articulé, mobile en pivotement autour d'un axe de pivotement 86, sur le support 40, plus concrètement sur le composant arrière 44. L'extrémité inférieure du ressort de traction 70 agit sur le même axe de pivotement 86. L'extrémité supérieure du ressort de traction 70 est soli- darisée au premier élément de blocage 76.
Suite à l'actionnement du mécanisme de libération 74, les éléments de blocage 76, 78 quittent leur position tendue et adoptent la position illustrée à la figure 8. Dans cette position, le ressort de traction 70 est libre; il n'est plus bloqué par les éléments de blocage 76, 78. Il tire le support 40 vers le haut de sorte que l'on obtient la position illustrée à la figure 8.
Dans la position d'accident, le premier élément de blocage 76 ne tient sensiblement plus qu'à la partie transversale supérieure 26. On peut reconstruire le dispositif de blocage 72, mais il faut pour cela intervenir au niveau de l'appui-tête. Il est également possible de relier les deux éléments de blocage 76, 78 par un joint commun réalisé sous forme de genouillère par exemple.
Claims (15)
1. Appui-tête d'un siège de véhicule automobile avec une structure porteuse (20), comportant un étrier (22) et au moins une tige (24) et avec un support (40), la structure porteuse (20) étant reliée au support (40) par au moins une zone de guidage (48) et le support (40) pouvant être déplacé par rapport à la structure porteuse (20) le long d'une trajectoire d'avancement (46) depuis une position d'utilisation normale dans une position d'accident dans laquelle le support (40) se situe devant la position d'utilisation tant dans la direction x que dans la direction z, caractérisé en ce que deux bielles oscillantes (50) sont montées sur l'étrier (22), mobiles en rotation dans un joint (54), que les deux bielles oscillantes (50) sont ré-unies par une traverse (56) et que chacune des bielles oscillantes (50) est articulée sur le support (40) en un point d'articulation (58) respectif.
2. Appui-tête selon la revendication 1, caractérisé en ce que la zone de guidage (48) se situe au-dessus des deux bielles oscillantes (50) et que sont prévues de préférence deux zones de guidage (48), parallèles l'une à l'autre.
3. Appui-tête selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étrier (22) comporte une partie transversale supérieure (26), que deux zones de guidage (48) pa- rallèles sont prévues et que la partie transversale supérieure (26) forme partie constitutive de la zone de guidage supérieure (48).
4. Appui-tête selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étrier (22) comporte une partie transversale supérieure (26) et deux parties latérales (28) parai- lèles l'une à l'autre et faisant saillie à partir de la partie transversale (26).
5. Appui-tête selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étrier (22) est réalisé d'un seul tenant à partir d'un profilé, notamment d'un profilé tubulaire.
6. Appui-tête selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est prévu une tige (24) qui s'étend trans- versalement en saillie à partir de l'étrier (22) et qui est notamment rapportée sur le côté de l'étrier (22) ou qu'il est prévu au moins une tige (24) qui s'étend en saillie vers le bas à partir de l'étrier (22) et qui est notamment rapportée sur l'étrier (22) en partie basse.
7. Appui-tête selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins une des deux bielles oscillantes (50) comporte un arceau d'arrêt (64) qui est centré sur le point d'articulation (58) et qu'un élément d'arrêt retenu sur le support (40) est associé à l'arceau d'arrêt (64).
8. Appui-tête selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'arceau d'arrêt (64) comporte une denture, notamment une denture en dents de scie.
9. Appui-tête selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'arceau d'arrêt (64) s'étend sur environ 50 à 120 degrés, de préférence sur environ 70 degrés.
10. Appui-tête selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un ressort de traction (70) est interposé entre le support (40) et la structure porteuse (20), ce ressort étant normalement bloqué par un dispositif de blocage (72), qu'il est prévu un mécanisme de libéra- tion (74) qui est associé au dispositif de blocage (72) et libère le dispositif de blocage (72) quand un capteur de collision détecte une situation d'accident.
11. Appui-tête selon la revendication 10, caractérisé en ce que le dispositif de blocage (72) comporte un premier élément de blocage (76), que le premier élément de blocage (76) comporte une ouverture allongée (80) au travers de laquelle s'étend un entraîneur de la structure porteuse (20), qu'en position d'utilisation la force de traction du ressort de traction (70) vient s'arc-bouter contre le premier élément de blocage (76) et qu'après actionnement du mécanisme de libération (74) le premier élément de blocage (76) libère le ressort de traction (70).
12. Appui-tête selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il est prévu un deuxième élément de blocage (78), qu'en position d'utilisation les deux éléments de blocage (76, 78) s'arc-boutent l'un contre l'autre et que le deuxième élément de blocage (78) s'arc-boute contre le support (40) et est de préférence ar- 18 ticulé sur le support (40).
13. Appui-tête selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'au moins une zone de guidage (48) est arquée et présente de préférence une courbure qui est décalée parallèlement par rapport à l'arc que décrivent les deux joints (54) des bielles oscillantes (50) au-tour des points d'articulation (58).
14. Appui-tête selon la revendication 1, caractérisé en ce que la trajectoire d'avancement (46) est une trajectoire courbe, notamment une trajectoire courbe en forme d'arc.
15. Appui-tête selon la revendication 1, caractérisé en ce que le support (40) est constitué de deux composants (42, 44) et que l'étrier (22) est interposé entre ces deux composants (42, 44).
Applications Claiming Priority (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
DE102005019993 | 2005-04-27 |
Publications (1)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
FR2885090A1 true FR2885090A1 (fr) | 2006-11-03 |
Family
ID=37395895
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
---|---|---|---|
FR0651473A Pending FR2885090A1 (fr) | 2005-04-27 | 2006-04-26 | Appui-tete pour siege de vehicule automobile avec structure porteuse |
Country Status (1)
Country | Link |
---|---|
FR (1) | FR2885090A1 (fr) |
-
2006
- 2006-04-26 FR FR0651473A patent/FR2885090A1/fr active Pending
Similar Documents
Publication | Publication Date | Title |
---|---|---|
EP1092585B1 (fr) | Siège de véhicule doté d'un dispositif de protection du cou en cas de choc arrière | |
FR2736012A1 (fr) | Mef nisme d'arret d'un appui-tete | |
FR2883525A1 (fr) | Appui-tete avec structure porteuse et corps d'appui | |
FR2513580A1 (fr) | Appui-tete pour vehicules automobiles | |
FR2881694A1 (fr) | Mecanisme de guidage en translation avec blocage en position notamment pour des elements ajustables d'un siege de vehicule automobile | |
FR2789026A1 (fr) | Siege de vehicule comportant une traverse de securite mobile | |
FR2832106A1 (fr) | Assise d'un siege de vehicule automobile comportant une traverse d'anti-sousmarinage | |
FR2927855A1 (fr) | Appuie-tete a support coulissant pour siege de vehicule automobile. | |
FR2892083A3 (fr) | Systeme de freinage pour une poussette de bebe | |
FR2820696A1 (fr) | Siege de vehicule dote d'un dossier rabattable | |
FR2756522A1 (fr) | Glissiere pour siege de vehicule et siege comportant une telle glissiere | |
FR3042450A1 (fr) | Accoudoir escamotable pour siege avant de vehicule automobile | |
FR2857305A1 (fr) | Siege de vehicule automobile a dossier articule comportant des moyens de blocage du dossier en cas de choc frontal | |
FR2867428A1 (fr) | Siege de vehicule deplacable vers l'avant | |
FR2664549A1 (fr) | Dispositif de reglage de position pour renvoi de sangle, et ceinture de securite ainsi equipee. | |
FR2716423A1 (fr) | Dispositif de sécurité intégré à un siège de véhicule. | |
EP2137026B1 (fr) | Siege pour vehicule automobile convertible en siege enfant dos a la route et vehicule automobile associe | |
FR2898308A1 (fr) | Dispositif a appui-tete basculant | |
FR2885090A1 (fr) | Appui-tete pour siege de vehicule automobile avec structure porteuse | |
EP0922606B1 (fr) | Agencement de siège amovible et réglable en position longitudinale dans un habitacle de véhicule automobile | |
WO2017168102A1 (fr) | Structure d'assise reglable d'un siege de vehicule comportant un brin boucle de ceinture de securite. | |
WO2013160585A1 (fr) | Siege de vehicule a dossier rabattable comportant un appui-tete muni de joues laterales reglables | |
FR2738535A1 (fr) | Siege arriere de vehicule automobile | |
FR2824796A1 (fr) | Dispositif pour fixer un long mecanisme de glissieres a un vehicule | |
FR2824799A1 (fr) | Siege de vehicule dote d'un dispositif de protection du cou en cas d'accident |