FR2878818A1 - Flotteur de glisse sur l'eau a entretoises hybrides - Google Patents

Flotteur de glisse sur l'eau a entretoises hybrides Download PDF

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Abstract

L'invention de glisse sur l'eau, du type comportant une structure interne recouverte par une enveloppe externe (12) formant un pont et une carène, ladite structure interne comportant au moins une entretoise (18) qui relie le pont à la carène, caractérisée en ce que ladite entretoise (18) est composée d'au moins deux parties différentes qui, dans au moins une zone hybride de l'entretoise, sont superposées selon la direction verticale pont-carène, et en ce qu'au moins une première des dites au moins deux parties différentes est compressible et élastique de telle sorte que l'entretoise soit élastiquement compressible selon la direction verticale pont-carène.

Description

FLOTTEUR DE GLISSE SUR L'EAU A ENTRETOISES HYBRIDES
L'invention se rapporte au domaine des flotteurs de glisse sur eau tel qu'un flotteur de surf ou une planche à voile. L'invention se rapport plus particulièrement aux flotteurs creux.
De façon traditionnelle, un flotteur de surf est réalisé à partir d'un pain de mousse, notamment de mousse de polyuréthane, qui est formé dans un moule. Le pain de mousse est usiné par rabotage et ponçage sur une faible épaisseur pour personnaliser localement sa forme et former le noyau du flotteur. Ce noyau est ensuite revêtu d'une enveloppe en fibres de verre imprégnées de résine qui forme une coque externe de renfort et donne au flotteur sa forme finale. Une décoration et un glaçage donnent au flotteur son aspect final.
Dans certains cas, le noyau est découpé longitudinalement en deux parties qui sont ensuite collées contre une latte de bois qui renforce sa structure et lui impose une cambrure longitudinale prédéterminée.
L'inconvénient d'une telle technique de construction est le poids final du flotteur. En effet, la mousse est relativement dense, typiquement sa masse volumique est de 50 kg/m3. Et il n'est pas possible à priori de diminuer la densité de la mousse sans nuire aux caractéristiques mécaniques du flotteur.
Selon une autre technique de construction issue de la planche à voile, on part d'un pain de mousse de densité relativement faible (par exemple 18 kg/m3) que l'on usine de façon à le mettre en forme, ou que l'on moule directement à la forme du noyau du flotteur. On recouvre ce noyau d'une enveloppe externe, laquelle peut comprendre une peau en fibres de verre imprégnées de résine, et/ou une feuille de matériau plastique thermoformée, et/ou une peau à structure sandwich. Un tel mode de construction peut permettre un gain de poids tout en gardant une bonne rigidité sous les pieds, notamment lorsqu'on utilise une enveloppe à 2 5 structure sandwich. Toutefois sa mise en oeuvre est relativement complexe.
Enfin, il est connu de réaliser des flotteurs creux avec des peaux sandwich. On peut par exemple réaliser deux demi-coques qui sont ensuite assemblées entre elles, ou bien encore réaliser l'ensemble dans un moule fermé avec une vessie interne que l'on gonfle pour pousser et appliquer les peaux sandwich contre les parois du moule.
3 0 Les planches creuses dont l'enveloppe est réalisée sous la forme d'une structure sandwich présentent à priori le meilleur rapport entre le poids et la rigidité en flexion longitudinale du flotteur. Dans le document WO-02/10011, il est décrit plusieurs modes de réalisation d'un tel flotteur sandwich creux.
Le but de l'invention est de proposer une nouvelle construction pour un flotteur de glisse creux qui permette non seulement d'obtenir un flotteur léger et rigide en flexion longitudinale, mais qui assure aussi au flotteur un comportement sur l'eau à la fois vif et tolérant.
Dans ce but, l'invention propose un flotteur de glisse sur l'eau, du type comportant une structure interne recouverte par une enveloppe externe formant un pont et une carène, ladite structure interne comportant au moins une entretoise qui relie le pont à la carène, caractérisé en ce que ladite entretoise est composée d'au moins deux parties différentes qui, dans au moins une zone hybride de l'entretoise, sont superposées selon la direction verticale pont-carène, et en ce qu'au moins une première des dites au moins deux parties différentes est compressible et élastique de telle sorte que l'entretoise soit élastiquement compressible selon la direction verticale pont-carène.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, ainsi qu'à la vue des dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue schématique de dessus d'un flotteur conforme aux enseignements de l'invention; la figure 2 est une vue schématique en coupe transversale de dessus du noyau du flotteur de la figure 1; la figure 3 est une vue schématique en coupe longitudinale du flotteur de la figure 1; - les figures 4 à 8 sont des vues schématiques en coupe longitudinale illustrant plusieurs modes de réalisation d'une entretoise selon les enseignements de 15 l'invention; les figures 9 et 10 sont des vues schématiques en coupe transversale illustrant deux procédés de réalisation d'un flotteur muni d'un noyau conforme aux enseignements de l'invention; la figure 11 est une vue partielle avec arrachement d'un flotteur comportant une 2 0 entretoise selon une variante de réalisation de l'invention.
Sur la figure 1, on a illustré la forme générale externe d'un flotteur de glisse sur l'eau 10, par exemple un flotteur de surf, et, en traits pointillés, la disposition, à l'intérieur d'une enveloppe externe 12 du flotteur, d'une structure interne 14.
De manière connue, l'enveloppe externe 12 forme, dans sa partie supérieure, le pont 12a du flotteur sur lequel l'utilisateur est destiné à prendre appui, et dans, sa partie inférieure, la carène 12b qui est en appui sur l'eau. Le bord latéral périphérique de l'enveloppe externe défini les rails 15 du flotteur. Bien entendu, l'enveloppe externe 12 définit, de manière étanche, un espace interne creux 17 du flotteur 10 dans lequel est agencé la structure interne 14. Pour que le flotteur 10 puisse être considérée comme creux, il faut que la structure interne 14 n'occupe qu'une partie du volume de l'espace interne 17, par exemple moins de 60% de ce volume.
Dans le premier exemple de réalisation de l'invention illustré sur les figures 1 à 3, la structure interne est formée d'entretoises 18, en l'occurrence trois entretoises 18, dont une centrale 18a et deux latérales 18b.
Les entretoises 18 sont prévues pour s'étendre sur toute la hauteur de l'espace interne 17 du flotteur 10 de manière à relier verticalement le pont 12a à la carène 12b. Dans les exemples illustrés, les entretoises sont réalisées sous la forme de cloisons longitudinales de soutènement qui s'étendent parallèlement l'une à l'autre sur presque toute la longueur de l'espace interne du flotteur, sensiblement selon la direction longitudinale de ce dernier. Les cloisons ont une largeur de quelques centimètres, par exemple d'environ 1 à 4 centimètres. Cependant, bien d'autres configurations sont possibles. Ainsi, on pourrait prévoir que les entretoises soient aménagées sous la forme de cloisons de largeur et/ou d'orientations diverses, éventuellement plus courtes, ou encore formant un quadrillage régulier ou non. On pourrait prévoir que les entretoises soient disposées sous la forme de blocs s'étendant sur une ou plusieurs zones correspondant aux principales zones d'appui de l'utilisateur sur le pont du flotteur. Dans les faits, la forme, le nombre et la disposition des entretoises pourront être adaptés au cas par cas en fonction du type de flotteur souhaité, en fonction du sport pratiqué, des conditions de la pratique, et en fonction de l'utilisateur auquel il est destiné (notamment son poids et son niveau de pratique du sport). Dans l'exemple illustré, la structure interne n'occupe qu'une faible partie du volume de l'espace, en l'occurrence moins de 40 %, voire moins de 25% de ce volume.
Cependant, la structure interne pourra aussi comprendre des renforts localisés en matériau particulièrement résistant, à condition qu'ils ne s'étendent pas sur toute la hauteur de l'espace interne délimité par l'enveloppe, sous peine d'annuler le bénéfice de la présence des entretoises compressibles. Toutefois, s'il s'agit d'un renfort agencé près du bord périphérique du flotteur (sur les côtés ou aux extrémités avant ou arrière), comme par exemple un renfort pour le logement d'un boîtier d'aileron, alors il pourra s'étendre sur toute la hauteur de l'espace interne, sans empêcher que, au centre flotteur ou sous certaines zones d'appui, le pont 2 0 reste au moins partiellement découplé de la carène.
Un des aspects de l'invention est que l'entretoise soit liée à la fois au pont et à la carène, au moins sous les efforts/contraintes auquel le flotteur est soumis habituellement lors de son utilisation. Dans tous les cas, le contact de l'entretoise avec le pont et/ou la carène pourra être un contact continu ou discontinu, s'étendant ou non sur toute la superficie des faces en regard 2 5 de l'entretoise et de l'enveloppe externe. De même, notamment si ce contact est discontinu, on peut prévoir que les zones de contact de l'entretoise avec la carène soit agencées sensiblement dans la projection verticale des zones de contact de ladite entretoise avec le pont, ou qu'au contraire, les zones de contacts respectives soient en partie ou entièrement décalées.
Selon un autre aspect de l'invention, l'entretoise 18 est compressible verticalement dans la direction pont-carène. En effet, il est amplement connu de l'art antérieur de disposer, dans les flotteurs de glisse, des éléments de rigidification agencés selon des directions longitudinales ou transversales. Selon la technique de construction la plus traditionnelle, et la plus répandue dans le domaine des planches de surf, le noyau de mousse est séparé en son milieu par une latte en bois (souvent appelée stringer ) qui occupe généralement toute la hauteur de la planche et qui est donc en contact avec le pont et avec la carène du flotteur. Or cette latte en bois est particulièrement rigide en compression.
Au contraire, la ou les entretoises selon l'invention sont prévues pour permettre une variation significative de la distance verticale séparant le pont de la carène sous l'effet des efforts et des contraintes imposées d'une part par l'utilisateur sur le pont, et d'autre part par l'eau sur la carène. En effet, il est apparu que le comportement du flotteur se trouvait amélioré par un tel découplage entre le pont et la carène.
Or, ce découplage n'est possible que si le pont et la carène sont libres de toute liaison rigide selon la direction verticale, comme dans le cas des planches entièrement creuses, ou liées par des éléments compressibles.
Ainsi, la ou les entretoises seront réalisées de manière à offrir à la fois un effet de ressort et un effet d'amortissement des mouvements relatifs du pont et de la carène selon la direction verticale. Par ailleurs, le fait que ces entretoises n'occupent qu'un faible volume permet par ailleurs de garantir une bonne liberté de déformation relative entre le pont et la carène, ce qui permet d'obtenir le découplage souhaité. Les flotteurs pleins, ou sensiblement pleins, dans lesquels au moins partie importante du flotteur est occupé par de la mousse (généralement de la mousse rigide tel que de la mousse de polyuréthane, de la mousse de polystyrène (notamment extrudée), de la mousse de PVC, etc...), ne permettent pas un découplage satisfaisant de pont par rapport à la carène.
Selon un aspect de l'invention, au moins une des entretoise est composée d'au moins deux parties différentes superposées, l'une au moins de ces parties étant compressible et élastique.
Ainsi, dans le premier exemple de réalisation de l'invention qui est illustré à la figure 3, on peut voir que l'entretoise 18 (18a, 18b) est constituée de deux matériaux superposés, chaque matériau formant une des parties. Un premier matériau C est agencé au contact du pont du 2 0 flotteur et un second matériau R est agencé au contact de la carène. Dans ce premier exemple, on voit que les deux matériaux sont superposés sur toute la longueur (mais aussi sur toute la largeur) de l'entretoise. Celle-ci présente une hauteur (selon la direction verticale pont-carène) qui varie sur sa longueur, en fonction bien entendu de la hauteur disponible de l'espace interne du flotteur délimité par l'enveloppe externe 12. Ici, les deux matériaux représentent, en tous 2 5 points, sensiblement la moitié de la hauteur de l'entretoise.
En variante, on pourrait prévoir que la couche de matériau compressible C présente une épaisseur plus faible que celle de l'autre matériau R. Elle serait par exemple constante sur toute la longueur de l'entretoise, et par exemple de l'ordre de 2 à 5 mm, soit environ 10 % de la hauteur maximale de l'entretoise (cl figure 9).
Dans l'exemple illustré, le premier matériau C, celui qui constitue la couche supérieure de l'entretoise et qui est au contact du pont, est celui des deux matériaux qui est le matériau compressible élastique.
Dans l'exemple illustré, ce premier matériau C est un matériau alvéolaire, plus précisément un bloc de mousse de matière plastique. Cependant, toutes les mousses de matière plastique ne pourront convenir.
En effet, l'homme du métier a pour habitude de classifier les mousses de matière plastique en mousses souples d'une part et en mousses rigides d'autre part. Les mousses rigides ont une faible élasticité en ce sens que dès que l'effort de compression dépasse une certaine valeur, elles se déforment par effondrement, de manière irréversible ou très peu réversibles. Parmi les mousses rigides, on peut citer certaines mousses de polyuréthanes et les mousse de polystyrène extrudé qui sont généralement utilisées sous la forme de pains de mousse pour former les noyaux des planches de surf traditionnelles. De mêmes, certaines mousses de PVC ou de polyimides utilisées généralement comme âme dans les structure sandwich sont inappropriées pour constituer le premier matériau d'entretoises selon l'invention.
Parmi les matériaux utilisables, on choisira de préférence les mousses souples de matière plastique à caractère élastique. Des essais ont montré que les mousses de poly-oléfines expansés, notamment de polypropylène voire de polyéthylène étaient particulièrement adaptées.
Dans le cas des mousses de polypropylène expansé, on peut par exemple utiliser des grades ayant des masses volumiques apparentes comprises entre 20 et 100 kg/m3. Ces matériaux présentent en général une contrainte à 25% de déformation en compression de l'ordre de 100 à 600 kPa.
Les principaux éléments de choix du matériau seront sa raideur à la compression, mais plus encore sa capacité de déformation élastique (le matériau devra de préférence retrouver sa forme initiale après une compression de l'ordre de 25 %), et sa capacité de restitution de l'énergie absorbée pendant la compression.
Pour la constitution de la seconde partie de l'entretoise, le choix est plus large.
On pourra en premier lieu choisir de réaliser l'entretoise en un matériau R rigide, comme 2 0 les mousses rigides citées plus haut, des matériaux en nid d'abeille, du bois, etc...
On pourra aussi utiliser un matériau R compressible, donc souple, mais présentant des caractéristiques mécaniques différentes de celles du premier matériau, notamment vis-à-vis des caractéristiques de comportement en compression. On pourra ainsi choisir un matériau plus raide, et/ou un matériau plus ou moins amortissant, etc...
Eventuellement, le second matériau sera, comme le premier, une mousse de matière plastique, donc un matériau alvéolaire, voire même un matériau de même composition chimique mais présentant par exemple une masse volumique apparente supérieure.
Dans l'exemple choisi, il est préféré que le matériau compressible au sens de l'invention soit celui au contact du pont, le matériau au contact de la carène étant choisi de préférence plus rigide. On privilégie de la sorte une plus grande raideur de la carène (favorable à la rapidité et à la vivacité du flotteur) et une plus grande souplesse du pont, (favorisant le contrôle et la tolérance).
Cependant, pour certaines applications, l'inverse pourra être envisageable.
Un exemple d'association de matériau est d'utiliser une mousse de polypropylène expansé compressible au-dessus d'une mousse de polystyrène extrudé qui, par comparaison sera plus rigide.
Par ailleurs, on peut aussi mettre en oeuvre l'invention avec une entretoise présentant trois couches de matériaux superposées. Dans ce cas, on peut par exemple prévoir qu'une couche du premier matériau élastique et compressible se trouve intercalée entre deux couches d'un même matériau plus raide. On peut encore prévoir que les trois couches superposées soient formées de matériaux distincts. Dans tous les cas, on veillera à ce que, dans au moins une zone sélectionnée de l'entretoise, on trouve au moins deux parties superposées, l'une de ces parties étant compressible et élastique.
Dans l'exemple illustré aux figures 2 et 3, les entretoises comportent deux parties superposées sur toute leur largeur et sur toute leur longueur.
Cependant, l'invention pourra aussi être mise en oeuvre dans des entretoises où on ne retrouvera la superposition selon l'invention que dans certaines zones des entretoises, appelées zones hybrides.
Il existe plusieurs manières de réaliser chacune des parties, notamment la seconde partie. Dans l'exemple illustré sur les figures 1 à 3, chacune des parties est constituée d'un seul matériau, de sorte que les deux parties superposées se résument à deux matériaux. Cependant, d'autres formes de réalisation sont possibles.
Ainsi, à la figure 11, on a illustré un mode de réalisation d'une entretoise (vue en coupe transversale), dans laquelle l'entretoise 18 comporte un corps principal 19 qui est réalisé en un matériau compressible et élastique, compatible avec l'exigence de compressibilité et d'élasticité de l'invention. Ce corps principal 19 est prévu pour s'étendre verticalement du pont à la carène, sur toute la hauteur de l'espace interne 17. Cependant, sur une partie de sa hauteur, ce corps principal 19 est doublé, sur au moins une de ses faces latérales (en l'occurrence sur les deux faces latérales), par au moins un placage latéral 21. Ces placages latéraux 21 peuvent être en matériau rigide, tel que des fibres imprégnées de résine, du bois, du matériau nid d'abeille, de la mousse rigide etc... Ils pourront aussi être réalisée en un matériau compressible et élastique présentant des caractéristiques mécaniques différentes de celles du matériau constituant le corps principal.
Dans les deux cas, on pourra prévoir que les placages 21 soient collés sur les faces latérales du corps principal 19, ou que les placages soient justes juxtaposés, voire même juxtaposés avec un espace. Dans le cas du collage, les placages vont bloquer la partie correspondante (en l'occurrence la partie basse) du corps principal et l'empêcher de se comprimer, ou tout du moins limiter sa compression à un niveau déterminé par les placages. Si les placages 21 sont 3 0 rigides, la partie basse du corps principal ne se comprimera pas. Si les placages sont souples, la partie basse du corps principal suivra les mouvements des placages. Or, ces derniers ne seront efficacement sollicités en compression qu'au delà d'une certain degré de compression de la partie du corps principal qui est libre de placage (en l'occurrence la partie haute de l'entretoise), laquelle reste bien évidemment compressible et élastique.
Si les placages sont simplement juxtaposés, l'intégralité du corps principal pourra se comprimer, mais, au-delà d'un certain rapprochement de pont et de la carène, les placages pourront entrer en action en donner le supplément de rigidité voulu.
Bien entendu, la forme des placages sera adaptée (notamment en hauteur ou en largeur), en fonction de divers paramètres tels que les matériaux en présence, etc...
Avec une telle construction, l'entretoise comporte une partie composite (en l'occurrence la partie basse) dans laquelle plusieurs matériaux sont juxtaposés latéralement. La compressibilité (ou l'incompressibilité) de cette partie résulte alors des propriétés mécaniques combinées des matériaux juxtaposés. Bien entendu, la partie compressible de l'entretoise pourrait elle aussi présenter une construction composite du même genre, à condition de respecter les contraintes de compressibilité et d'élasticité.
Concernant les dispositions possibles pour la ou les zones hybrides, les quelques exemples, non limitatifs, décrits sur les figures 4 à 8 donnent une indication de diverses combinaisons possibles dans le cadre de l'invention.
A la figure 4, l'entretoise 18 présente une seule zone hybride Z, localisée dans une zone correspondant par exemple à une zone d'appui des pieds d'un utilisateur lorsqu'il utilise le flotteur. L'épaisseur de la couche de matériau compressible C n'est pas uniforme.
A la figure 5, l'entretoise 18 présente deux zones hybride Z1 et Z2 distinctes et séparées, chacune formée du même matériau compressible C ou de deux matériaux compressibles différents C 1 et C2, comme dans le cas illustré à la figure 6 où les deux zones sont par ailleurs adjacentes.
A la figure 7, l'entretoise présente une zone hybride Z où deux matériaux compressibles Cl et C2 sont superposés au dessus d'une couche d'un troisième matériau. Les deux couches de matériaux compressibles présente chacune une hauteur sensiblement constante 2 0 A la figure 8, on peut voir que l'entretoise 18 comporte un insert de matériau compressible qui, dans une zone centrale, est destinée à venir au contact à la fois du pont et de la carène. Cet insert possède deux zones de raccordement avec le second matériau constituant le reste de l'entretoise, ces zones de raccordement se faisant selon des plans inclinés. De ce fait, les deux zones de raccordement étant des zones dans lesquelles les deux matériaux sont superposés, elles forment deux zones hybrides Z1, Z2. Dans chacune de ces deux zones, l'épaisseur de la couche de matériau compressible est bien évidemment évolutive. On remarque que l'entretoise présente, entre les deux zones Z1 et Z2, une zone constituée uniquement du matériau compressible et élastique, lequel s'étend du pont à la carène.
Lorsque, comme cela est illustré sur les figures 1 à 3, le noyau 14 comporte plusieurs 3 0 entretoises 18a, 18b, les entretoises pourront elle-même être réalisées dans des matériaux différents, et/ou avec des zones hybrides différentes, notamment suivant leur position dans le flotteur. Cependant, chacun des matériaux constituant les différentes entretoises devra répondre aux conditions du cahier des charges défini cidessus.
Dans tous les cas, la liaison entre le pont et la carène assurée par la ou les entretoises doit permettre un déplacement élastique de l'un par rapport à l'autre, tout au moins pour des valeurs de contraintes correspondant aux valeurs habituellement rencontrées lors de l'utilisation du flotteur. Pour cela, il est donc nécessaire que la structure interne 14 n'occupe pas tout l'espace interne délimité par l'enveloppe externe. Le flotteur selon l'invention reste donc un flotteur creux.
La présence des zones hybrides va permettre au concepteur de l'engin de glisse de maîtriser au mieux le découplage entre le pont et la carène. En effet, on s'est aperçu qu'il était intéressant d'avoir une liaison pont-carène très souple dans les premiers millimètres de rapprochement relatif lors de l'effet d'écrasement du pont par rapport à la carène. Le découplage est alors important: la carène reste peu influencée par les efforts imposés au pont. Le pont se déforme alors pour s'adapter aux variations d'appui, tandis que la carène conserve sa géométrie optimum.
Cependant, on s'est aperçu que le découplage pouvait devenir un obstacle à la vivacité et à la maîtrise du flotteur lors des appuis plus prononcés, correspondant à un écrasement plus 10 prononcé du pont par rapport à la carène.
Grâce à l'invention, la partie compressible va encaisser les premiers millimètres de déformation en se comprimant, mais, au delà d'un certain seuil, sa résistance à la compression augmente. En dessous, la seconde partie, si elle est choisie plus raide, ou même rigide, freinera ou empêchera un plus grand rapprochement entre le pont et la carène. On gère ainsi de manière progressive le découplage entre le pont et la carène, en fonction de l'intensité des sollicitations imposées au flotteur, en obtenant deux modes de fonctionnements: souple ou plus raide, en fonction du degré d'enfoncement.
Le concepteur, en modifiant les rapports de hauteur entre la première et la seconde partie, pourra changer le moment de transition entre les deux modes de fonctionnements, pour obtenir le comportement souhaité de la planche. On a vu que cette modification des rapports de hauteur n'était pas seulement possible d'un flotteur à l'autre, mais également d'une zone d'un flotteur à une autre zone du même flotteur.
Plusieurs procédés sont envisageables pour assurer la production d'un flotteur selon l'invention.
Pour la fabrication des entretoises, on peut envisager de créer séparément chacun des éléments de l'entretoise, et d'assembler ces éléments ensemble, par exemple par collage, pour former un ensemble unitaire.
L'enveloppe externe 12 peut, comme cela est illustré à la figure 9, être réalisée sous la forme de deux demi-coques 12a, 12b, formant respectivement le pont et la carène, les demi-3 0 coques étant assemblées l'une à l'autre, par exemple par collage le long de leur plan de jointure, pour former une enveloppe externe étanche.
Dans cette exemple de la figure 9, les deux demi-coques 12a, 12b présentent une construction sandwich dans laquelle une plaque de matière légère (mousse rigide, nid d'abeille, etc...), formant l'âme 24 du sandwich, est emprisonnée entre deux couches interne 26 et externe 28 de matériau de renfort qui forment les peaux du sandwich et qui comprennent par exemple des nappes de fibres noyées dans une résine. De préférence, les entretoises sont liées, par exemple par collage à l'aide de toute colle, aux deux demi-coques.
Dans l'exemple de la figure 10, on a illustré une variante de réalisation du procédé de la figure 9 dans laquelle les deux demi-coques 12a, 12b sont assemblées l'une à l'autre avant que la peau externe ne soit appliquée sur la couche formant l'âme 24 du sandwich. Un tel procédé est similaire à celui décrit dans le document WO-02/10011, auquel on se reportera utilement, et présente l'avantage de laisser l'opportunité de retravailler la couche formant l'âme 24 du sandwich, après l'assemblage des demi-coques 12a, 12b, mais avant la pose des couches externes 26 du sandwich, ceci afin de personnaliser la forme du flotteur, si cela est souhaitable.
Dans les deux cas illustrés, l'enveloppe externe présente une structure sandwich qui lui assure une solidité propre, laquelle permet néanmoins de bénéficier de caractère compressible des entretoises selon l'invention. En effet, bien que rigides, ces structures sandwich pourront se déformer, au moins localement, sous les efforts induits par l'utilisation du flotteur.
Cependant, la structure interne selon l'invention peut aussi être recouvert d'une enveloppe externe selon les différentes techniques connues de l'homme du métier expert de la construction de flotteurs creux de glisse sur l'eau.

Claims (17)

REVENDICATIONS
1. Flotteur de glisse sur l'eau, du type comportant une structure interne (14) recouverte par une enveloppe externe (12) formant un pont et une carène, ladite structure interne comportant au moins une entretoise (18, 18a, 18b) qui relie le pont à la carène, caractérisé en ce que ladite entretoise (18) est composée d'au moins deux parties différentes qui, dans au moins une zone hybride(Z, Z1, Z2) de l'entretoise, sont superposées selon la direction verticale pont-carène, et en ce qu'au moins une première (C, Cl, C2) des dites au moins deux parties différentes est compressible et élastique de telle sorte que l'entretoise soit élastiquement compressible selon la direction verticale pont-carène.
2. Flotteur de glisse selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première partie est constituée d'un premier matériau alvéolaire (C, C 1, C2).
3. Flotteur de glisse selon la revendication 2, caractérisé en ce que le premier matériau alvéolaire (C, Cl, C2) est une mousse de polyoléfine.
2 0
4. Flotteur de glisse selon la revendication 3, caractérisé en ce que le premier matériau alvéolaire (C, Cl, C2) est une mousse de polypropylène.
5. Flotteur de glisse selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le premier matériau (C, Cl, C2) présente une masse volumique apparente comprise entre 25 et 100 kg/m3.
6. Flotteur de glisse selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la seconde partie est souple.
3 0
7. Flotteur de glisse selon la revendication 6 prise en combinaison avec la revendication 2, caractérisé en ce que la seconde partie est constituée d'un second matériau qui est un matériau alvéolaire présentant une masse volumique apparente supérieure à celle du premier matériau alvéolaire.
8. Flotteur de glisse selon la revendication 7, caractérisé en ce que le second matériau alvéolaire présente une résistance mécanique à la compression supérieure à celle du premier matériau alvéolaire.
9. Flotteur de glisse selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la second partie est rigide.
10. Flotteur de glisse selon la revendication 9, caractérisé en ce que la seconde partie comporte une mousse rigide.
11. Flotteur de glisse selon la revendication 10, caractérisé en ce que la seconde partie comporte une mousse de polystyrène extrudé.
12. Flotteur de glisse selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ou les zone hybride (Z, Z1, Z2) de la ou les entretoises (18, 18a, 18b) sont agencées préférentiellement dans des zones du flotteur correspondant à des zones d'appui d'un utilisateur sur le pont du flotteur.
13. Flotteur de glisse selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ou les entretoises (18, 18a, 18b) se présentent sous la forme d'une ou plusieurs cloisons reliant le pont à la carène.
14. Flotteur de glisse selon la revendication 3, caractérisé en ce que la ou les entretoises 2 0 (18, 18a, 18b) comportent au moins une cloison longitudinale.
15. Flotteur de glisse selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'enveloppe externe (12) est réalisée en matériaux composites.
16. Flotteur de glisse selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'enveloppe externe (12) comporte au moins une partie réalisée sous la forme d'une structure sandwich de matériaux composites.
17. Flotteur de glisse selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'une au moins des parties de l'entretoise (18) présente une construction composite associant plusieurs matériaux.
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