FR2871767A1 - Appareil pour pose et entretien des portes - Google Patents

Abstract

L'invention permet, par un dispositif mû par le pied de l'opérateur agissant comme force motrice et directrice, de soulever la porte et de lui faire exécuter des mouvements de bas en haut, de haut en bas, d'avant en arrière, d'arrière en avant, de gauche à droite et de droite à gauche, les mains de l'opérateur ne portant plus la charge.Le dispositif est composé d'un levier dont l'un des bras, de préférence le court, à son extrémité est en forme de lame assez mince pour être glissée sous une porte, et assez solide pour la soulever, l'autre bras, de préférence le long, à son extrémité est en forme de pédale.

Description

APPAREIL POUR POSE ET ENTRETIEN DES PORTES

La mise en place et le positionnement d'objets encombrants selon deux axes 1 mais de faible épaisseur tels que portes à gonds, portes coulissantes, fenêtres, qui doivent coopérer nécessite un ajustement précis. Par exemple la pose d'une porte à gonds consiste à solidariser la porte à l'huisserie, par jonction des parties mâles et femelles, des gonds et charnières.

Actuellement, cette opération se fait manuellement. La porte est soulevée, puis positionnée par approches successives.

Cette opération est malaisée, l'opérateur, alors qu'il porte la charge, devant obtenir le positionnement selon trois axes. Cela entraine des essais infructueux, de la fatigue et des pertes de temps.

L'invention permet, par un dispositif mû par le pied de l'opérateur agissant comme force motrice et directrice, de soulever la porte et de lui faire exécuter des mouvements de bas en haut, de haut en bas, d'avant en arrière, d'arrière en avant, de gauche à droite et de droite à gauche, les mains de l'opérateur ne portant plus la charge.

Le dispositif est composé d'un levier dont l'un des bras, de préférence le court, à son extrémité est en forme de lame assez mince pour être glissée sous une porte, et assez solide pour la soulever, l'autre bras, de préférence le long, à son extrémité est en forme de pédale; à la jonction de ces bras, le levier est solidaire d'un essieu équipé de deux roues, de préférence tournant librement, apportant ainsi au levier la faculté de se déplacer sur le plan qui supporte les roues. Le levier est fixé à l'essieu 1 en un point, de préférence équidistant des roues, son axe et celui de l'essieu, étant perpendiculaires l'un par rapport à l'autre.

La pédale est, de préférence, complétée par un système de fixation de la chaussure qui, solidaire du dispositif, transmet les mouvements qui lui sont 5 imprimés par le pied.

La fixation est, par exemple, un étrier, dans lequel s'engage l'avant de la chaussure.

Dans un autre mode de réalisation, une sangle solidarise pédale et chaussure. L'objet soulevé par la lame du dispositif, une porte dans cet exemple, est mû selon la résultante des forces exercées, les mains de l'opérateur étant disponibles pour un role de guidage complémentaire.

Dans une version, le rapport de longueur entre les deux bras de levier est modifiable, la fixation sur l'essieu n'est pas définitive, le levier coulissant par exemple dans un guide, tube ou rainure, solidaire de l'essieu, et se bloquant dans la position souhaitée, par exemple par l'action combinée d'une clavette et d'une série de lumières.

Dans une version, la course du bras de levier le plus long, dans le sens haut-bas, est limitée par un butoir situé sous le bras, butoir à longueur fixe, ou variable par exemple une vis plus ou moins rentrée dans son logement.

Dans une autre version le butoir est déplaçable par coulissage sur le bras de levier. Dans un exemple de réalisation, les roues, d'un diamètre de 10 cm sont distantes de 25 cm.

1 Dans une configuration, l'extrémité du bras de levier court est amovible. La solidarisation/désolidarisation est par exemple réalisée par emboîtement et écrou de serrage. Ainsi la partie en contact avec l'objet à manipuler est soit une lame, soit toute autre forme réalisée pour optimaliser la préhension de l'objet lui-même par contact avec lui ou avec son support. La pièce de préhension amovible et adaptable, faisant office de main, c'est le terme de main qui est utilisé ci-après pour la définir.

Différentes mains amovibles sont souhaitables pour correspondre à des objets fréquemment manipulés.

A titre d'exemple, actuellement, pour la manipulation de panneaux, portes coulissantes, glaces et vitres, on utilise des ventouses munies de poignées. La manipulation est manuelle, donc implique portage et guidage. L'invention permet l'utilisation d'une main en forme de gouttière de diamètre et de longueur adaptés aux dimensions des poignées. Dans ce cas, la zone préhensible est éloignée du plan sur lequel évolue l'appareil, un support de longueur modifiable par exemple télescopique, et orientable selon trois axes du fait d'une rotule, optimalise l'adéquation à la poignée en rehaussant la main. Dans un mode de réalisation, la pédale est constituée de deux plaques superposées assez longues et larges pour recevoir l'appui total d'une chaussure.

La plaque inférieure est fixe. La plaque supérieure est mobile autour d'un axe vertical situé à son avant. L'arrière de cette plaque se déplace latéralement selon une course maximale prédéterminée, par exemple par des buttoirs situés à l'avant de cette plaque de part et d'autre de l'axe du levier.

Dans un mode de réalisation, une ou plusieurs roulette(s) libre(s) de s'orienter 25 à 360 équipe(nt) le grand bras de levier.

1 Des roulettes fixées sous le bras de levier limitent sa course. Pour éviter cela, les roulettes peuvent être remontées par une fixation latérale ou arrière avec support déporté vers le haut de telle sorte qu'en position basse, le levier soit à quelques millimètres du sol.

Cet appareil sert également à la dépose des portes et panneaux.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1 1 Appareil de mise en place et positionnement exact d'objets encombrants selon deux axes mais de faible épaisseur, tels que portes à gonds, portes coulissantes, fenêtres, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour déplacer selon trois axes un objet, par les moyens conjugués d'un levier, solidaire d'un essieu équipé de deux roues, d'une pièce préhensile faisant office de main, pièce fixable sur l'extrémité du bras court du levier et amovible, d'une pédale à l'extrémité du grand bras de levier.

2 Appareil, selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pédale est mue par les forces appliquées par le pied de l'opérateur.

3 Appareil, selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la pédale comporte un moyen de fixation de la chaussure.

4 Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pédale pivote horizontalement autour d'un axe vertical d'un angle prédéterminé.

5 Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte sous le grand bras de levier, une roulette orientable à 360 .

6 Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte sous la pédale un buttoir qui limite la course du levier.

7 Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que 20 la main est fixe à l'extrémité du bras court.

8 Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la main comporte un support réglable en longueur et en orientation.

9 Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la main est une gouttière dimensionnée de telle sorte qu'elle s'adapte à l'endroit qui recevra sa poussée.