FR2862522A1 - Dispositif et procede de mesure des canaux des racines des dents utilisable en medecine dentaire - Google Patents

Dispositif et procede de mesure des canaux des racines des dents utilisable en medecine dentaire Download PDF

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    • A61C19/041Measuring instruments specially adapted for dentistry for measuring the length of the root canal of a tooth
    • AHUMAN NECESSITIES
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Abstract

Le·dispositif de mesure des longueurs canalaires dentaires est remarquable en ce qu'il permet de mesurer la longueur de la racine dentaire traitée, par calcul mathématique, à partir d'une seule valeur mesurée en millimètre [MA] (14c) et du rapport obtenu entre deux longueurs [RB]/[RA] (14d) . Ceci est possible grâce à un dispositif comportant des jauges spécifiques (6) et remarquables en ce qu'elles ne dépassent pas de la dent ou très peu, en ce qu'elles permettent de mesurer les longueurs des canaux fins, moyens ou larges, et en ce qu'elles comportent des zones spécifiques permettant de prendre des repère précis directement sur les radiographies pour mesurer, des repères coulissants spécifiques et un procédé original (8). Il permet aussi de confirmer grâce à un coupleur spécifique la validité des mesures effectuées avec un localisateur d'apex. Et il permet surtout de réduire le risque de bougé des instruments conventionnels lors de la prise de radiographie par le praticien, et d'accroître le confort du patient et du praticien, et de réduire très notablement les doses de rayons X reçues par les patients. D'autres instruments spécifiques complémentaires aident à la manipulation du dispositif.

Description

1/25
DISPOSITIF ET PROCEDE DE MESURE DES CANAUX DES RACINES DES DENTS UTILISABLE EN MEDECINE DENTAIRE
Le domaine technique de cette invention concerne la mesure de la longueur des canaux des racines dentaires en médecine dentaire.
ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE
Lorsqu'une dent est très abimée, au point que la carie, qui est toujours septique, vienne au contact direct du nerf de la dent, ce dernier ne peut plus se défendre, et il faut à ce moment "traiter la racine de la dent". Pour cela le chirurgien dentiste ouvre complètement la dent, selon des règles définies, il retire le nerf de la dent, puis il obture le canal de la racine de façon étanche avec un matériau approprié. On dit qu'il "dévitallise" la dent.
Lorsqu'en raison d'une infection des racines, ou en raison d'un vieillissement du matériau utilisé précédemment, il désobture une dent qui a été obturée depuis longtemps, pour l'obturer plus parfaitement à nouveau, on dit qu'il "reprend le traitement canalaire".
Le canal dentaire d'une dent ouverte se comporte comme une cheminée ouverte en permanence sur l'intérieur de l'organisme. Et une dent cariée, ouverte et non traitée devient un véritable centre d'essaimage des microbes depuis la bouche, jusqu'à l'intérieur de l'organisme de la personne. Cela peut entraîner des maladies infectieuses diverses, et qui affectent principalement le coeur et les reins. Les conséquences de ces maladies étaient, autrefois, souvent mortelles.
Pour traiter une dent, il faut effectuer différentes séquences de gestes qui sont dans l'ordre, l'ouverture de la dent, la recherche des canaux, la mesure de la longueur de travail dans la où les racines, l'alésage, et enfin l'obturation. II va de soit que tout ceci s'effectue à l'abris de la salive qui est un formidable vecteur d'insémination microbienne.
1 étape: Le dentiste doit donc ouvrir la dent et retirer le nerf ou l'ancien matériau, avec un instrument approprié.
2 étape: Il doit ensuite rechercher et trouver les différents canaux de la dent.
Leur localisation peut varier, dans une certaine mesure, d'une dent à l'autre.
3 étape: Il doit ensuite, avec ce même instrument, mesurer la longueur de la dent.
4 étape: Il doit ensuite aléser (élargir) l'intérieur du canal pour finir de retirer 35 les restes du nerf ou de l'ancien matériau d'obturation de la dent, ainsi que la couche superficielle des parois des canaux lorsque ceux ci sont infectés. 2/25
5 étape: Il doit enfin sécher l'intérieur du canal avec ces cônes de papier absorbant stériles, puis obturer le ou les canaux avec de la gutta (matériau thermoplastique d'origine végétale) et un ciment spécial. La gutta et le ciment sont portés jusqu'à la pointe du canal de la racine avec des instruments qui sont en général en forme de spires (1a) qui lorsqu'elles sont en rotation, poussent le matériau vers l'extrémité. Les instruments les plus communément utilisés sont les bourre pâtes (1) [Schéma (1) issu d'une brochure au format PDF de la société suedoise sendoline . Le nom du document téléchargé sur internet est sendoline_fr.pdf ]. Beaucoup d'autres techniques plus modernes permettent le remplissage du canal dentaire. Elle ne sont pas évoquées ici car ne constituent pas directement l'objet de l'invention.
Remarque: Si le dentiste alèse trop court, il persistera à l'extrémité de la racine une zone insuffisamment préparée qui ne sera pas remplie de matériau de scellement canalaire, et où les microbes se développeront de façon incontrôlée, et auront parfois, sur la santé du patient, les conséquences dont nous avons parlé précédemment.
Si le dentiste alèse trop long, il dépasse alors la pointe de la racine et ne contrôle plus alors les matériaux de scellement qui débordent alors de l'extrémité du canal de la dent. Ces dépassements de matériau créent le plus souvent une irritation douloureuse, avec plus rarement des infections. Mais ils se comportent surtout comme une épine irritative qui génère une inflammation à chaque mouvement de la dent, et finit par créer des kystes d'origine inflammatoire.
II faut en effet élargir suffisamment la lumière canalaire, en laissant persister une constriction à son extrémité de façon à pouvoir obturer et sceller sous légère pression et de manière étanche le canal avec des matériaux déposés sous pression, sans pour autant leur permettre de fuser à l'extérieur de la racine dentaire.
Il résulte de tout ce qui a été dit jusque là que la mesure de la longueur de l'intérieur du canal de la racine dentaire est essentielle car elle permet au dentiste de connaître la bonne longueur d'alésage, de réaliser un bon remplissage de la racine, par trop court, ni trop long, et de réduire très notablement les problèmes associés à un traitement insuffisant.
[Schéma (2) issu d'une brochure au format PDF de la société suedoise sendoline . Le nom du document téléchargé sur internet est sendoline_fr.pdf ] Ce sont les mêmes instruments qui sont utilisés pour les quatre premières étapes 35 du traitement canalaire. Ils ont tous une partie métallique abrasive de près de 16 millimètres taillée dans une tige métallique (2a) dont varient la longueur, le diamètre et la conicité . Ils ont tous aussi, de l'autre côté une sorte de très petite poignée, 3/25 généralement en plastique, en acier ou en aluminium anodisé servant à les manipuler, et qui est de forme différente selon qu'ils sont destinés à être manipulés entre deux doigts (2b), où alors selon qu'ils sont destinés à être accrochés à un instrument mécanisé(2c), le contre- angle, qui est couplé à un moteur et transmet ainsi le mouvement à l'instrument. La petite poignée qui est fixée au contre-angle s'appelle un mandrin (2c) . Le contre-angle comprend un système de transmission des mouvements du moteur, ainsi qu'un système de fixation du mandrin de l'instrument.
Les tiges métalliques abrasives servant à pénétrer dans les racines et à les aléser sont pratiquement toutes issues des trois formes suivantes.
Fig (3) téléchargée sur le site internet de sendoline: "sendoline_fr.pdf" Les limes (3a), qui ont en coupe une section carrée (3a1), et dont la spire est relativement serrée (3a2). Servent à explorer le canal. Travaillent en rotation puis traction.
Les broches (3b), qui ont en coupe une section triangulaire (3b1), et dont la spire est moins serrée (3b2). Servent à commencer l'alésage du canal. Travaillent en rotation puis traction.
En raison de leur forme, limes et broches usent et élargissent les parois de la dent, si on les enfonce dans la racine, ou au contraire si on les retire.
Les racleurs (3c), ont en coupe une section arrondie avec une arête saillante oblique (3c1), et qui sont passives lorsqu'elles pénètrent dans le canal, et deviennent abrasives lorsqu'elles sont retirées (en traction) du canal en raison de l'orientation de leur arête (3c2).
II n'existe pas actuellement d'instrument endo-canalaires spécifiques pour la 25 mesure et la détermination de l'extrémité de la racine.
Ce sont ces mêmes instruments d'alésage qui permettent actuellement de mesurer les longueurs de racines.
Actuellement pour mesurer les longueurs de racines dentaires on procède de 30 deux manières: ÉLa mesure peut être réalisée avec un appareillage électronique nommé localisateur d'apex , qui comporte un boîtier électronique qui est relié d'une part à une pince conductrice qui vient se fixer à un instrument de traitement endodontique métallique conventionnel qui est inséré dans le canal de la racine dentaire, et d'autre part à une sonde labiale (fixée à la lèvre), de façon à créer un courant électrique entre la sonde labiale et la pointe de l'instrument endodontique. 4/25
La mesure électronique de certaines caractéristiques du courant électrique induit à une profondeur donnée, dans la racine dentaire, fait varier les caractéristiques du courant mesuré, et permet de déterminer sa position pas rapport à l'apex (extrémité du canal de la racine) . La pointe de l'instrument inséré peut se trouver à distance de l'apex, à proximité de l'apex ou avoir dépassé l'apex.
Cette mesure peut s'avérer parfois impossible à réaliser en raison notamment de phénomènes électriques parasites se produisant dans l'environnement de la dent. Il faut alors mesurer le canal dentaire de façon conventionnelle. La mesure avec localisateur d'apex est une technique relativement récente, dont l'usage est encore relativement peu répandu.
*La mesure conventionnelle se fait par la radiographie d'une dent dans laquelle un instrument de traitement et d'alésage des racines dentaires a été préalablement 15 inséré.
Sur la radiographie, on estime approximativement la distance comprise entre la pointe de l'instrument et l'extrémité de la lumière du canal radiculaire. Il faut souvent reprendre une, voire plusieurs radiographies pour s'assurer que la pointe de l'instrument utilisé pour la mesure est à la bonne distance de l'apex.
La longueur active des tiges métalliques des instruments d'alésage conventionnels est équivalente à celles de la longueur des dents dans leur totalité (couronne + racine). Elle est le plus souvent comprise entre 17 et 25 mm, auxquels il faut rajouter la longueur de la tête de préhension, qui de ce fait, dépasse souvent de la dent lorsque l'instrument est inséré dans une racine.
En fonction de la position de la pointe de l'instrument (4a) sur la première radiographie, il faut enfoncer ou retirer l'instrument avant de réaliser une deuxième radiographie pour déterminer une longueur de travail. Une seconde, voire une troisième radiographie sont alors nécessaires pour s'assurer de la bonne longueur.
La détermination de la longueur canalaire est arbitraire car déterminée par tâtonnement.
La manipulation par le dentiste pour effectuer une technique conventionnelle de mesure de la longueur canalaire avec la radiographie exige qu'il prenne des précautions, liées notamment à la nocivité des rayons X utilisés. 5/25
En premier lieu, le chirurgien dentiste constamment exposé aux rayons, doit se tenir à distance du patient lors du déclenchement du rayonnement X. En effet des expositions trop fréquentes, accroissent très notablement le risque de déclenchement de cancers. II en est de même pour l'assistante dentaire qui ne doit pas rester dans la pièce de soins pendant la prise de la radiographie. Le risque tératogène est aussi important surtout pendant les deux premiers mois de la grossesse.
II est donc obligé, pour se protéger d'abandonner, pendant quelques secondes ou 10 plus, son patient, la bouche ouverte, avec des instruments dans une dent et dans une posture inconfortable, donc instable pour le patient.
Le patient se retrouve ainsi la bouche grande ouverte, avec ou sans "digue" (procédé anti-chute des instruments utilisés et anti contamination de la dent par la salive) avec des instruments relativement encombrants, sans pouvoir bouger tout en étant soumit à l'envie de déglutir, de respirer par la bouche, et parfois victime de reflexes nauséeux.
En second lieu, la grande taille relative de la tête de préhension, qu'elle soit manuelle ou mécanique, rend souvent difficile l'introduction dans la dent de plusieurs instruments, lorsqu'il y a plusieurs canaux ou alors crée un encombrement (4b) et peut déplacer d'autres instruments par inadvertance. Cela peut obliger à prendre plusieurs radiographies par canal traité.
Le fait que les têtes dépassent de la dent (4b) (5a) augmente le risque d'accrocher et de retirer partiellement ou totalement les instruments de la dent. Ceci peut facilement fausser la mesure, et peut faire chuter l'instrument en dehors de la dent, avec les risques et les conséquences d'une déglutition accidentelle par le patient, en l'absence de digue.
Ces instruments comportent souvent des repères siliconés (4c)(4d)(5b) qui sont très peu ou pas du tout visibles à la radiographie car le matériau qui les constitue ne comporte pas de charges denses radio-opaques. Ce sont des rondelles en silicone ( "stops siliconés" ou "endo-stops") que l'on fait coulisser sur la tige pour marquer la longueur d'un segment allant du stop siliconé jusqu'à la pointe de la tige de l'instrument.
Si la forme ou le délabrement de la dent ne permet pas à la rondelle de s'appuyer de manière fiable (4c)(4d), le repère apporté par les stops siliconés conventionnels 6/25 devient relatif. De plus leur largeur excessive (4c)(4d), par rapport à leur petite épaisseur, crée les conditions d'un levier important, dès que la moindre force est exercée sur leur bordure, en fait ils manquent de stabilité . La mesure directe de la longueur du canal sur une radiographie argentique, ne peut se faire que si le plan du film radiographique est parfaitement parallèle à celui de la dent, et que si le canal de la dent est parfaitement rectiligne (5c) . On peut considérer à ce moment que la déformation liée à la technique est compatible avec la précision recherchée dans un exercice clinique.
En pratique la mesure directe de la longueur du canal dentaire sur une radiographie argentique est rarement possible car les conditions énoncées plus haut sont rarement réunies.
En cas de déformation de l'image radiographique, par manque de parallélisme entre la dent et le plan du film ou du capteur radiographique, une mesure précise de la longueur du canal radiculaire est possible à condition que trois conditions soient réunies: Il faut que au moment de la prise du cliché radiographique, la pointe de l'instrument canalaire soit placée exactement à la pointe de la racine (5d), ensuite il faut que la rondelle en silicone puisse trouver un appui stable (5b) et facile à reproduire sur un point précis de la dent, et enfin, il faut que la rondelle soit bien fixée et ne glisse pas lorsque l'instrument canalaire est retiré de la dent, de façon à pouvoir mesurer avec une réglette millimétrique, le segment qui va de la base du stop siliconé, jusqu'à la pointe de l'instrument utilisé pour effectuer la mesure.
Le dentiste utilise alors des instruments d'alésage de diamètre de plus en plus important, et limite sa profondeur de travail grâce à un stop siliconé qu'il a monté sur les instruments qu'il utilise, manuellement, ou avec un contre-angle.
La faible section des stops siliconés les empêche souvent de tenir en place, surtout lorsqu'ils sont soumis aux vibrations d'un instrument monté sur contre-angle et couplé à un moteur.
En conclusion, les conditions que doit réunir le dentiste pour déterminer 35 précisément la longueur de la racine dentaire peuvent être obtenues, mais elles ne sont pas aisées à réunir. 7/25
Buts recherchés par l'invention: Parmi les buts recherchés selon l'invention que nous allons décrire ci-après,nous pouvons citer: une simplification de la procédure de mesure canalaire, en supprimant la phase de tâtonnement lors de la prise de la radiographie, pour permettre au chirurgien dentiste, avant même qu'il ne commence son alésage, ou en cours d'alésage des canaux, d'arriver à déterminer avec une précision suffisante la longueur de ses racines dentaires, - la réduction du nombre de radiographies effectuées pour mesurer précisément une longueur canalaire, - la suppression de la gêne engendrée par la taille des instruments utilisés actuellement, lors de la mesure de plusieurs canaux dentaires, l'amélioration du confort du patient lors de la mesure des longueurs de racines, - la réduction du risque de mobilisation et de décrochage de l'instrument lors de la prise de la radiographie, la possibilité de mesure concomitante plus aisée de plusieurs canaux dentaires d'une même dent ou de plusieurs canaux de dents adjacentes, pouvant être radiographiées sur un même film argentique ou sur une même radio numérique, la possibilité d'inclure le procédé de mesure sur les logiciels d'imagerie dentaire existants, ou de fournir un logiciel simple permettant d'effectùer ce calcul lorsque les praticiens ne disposent pas de logiciels d'imagerie dentaire, ou lorsque le logiciel dont disposent les praticiens ne dispose pas de ce dispositif de mesure.
Plus généralement, le but recherché selon le dispositif décrit ci-après, est de faciliter la mesure précise entre deux points ou plus, lorsque les techniques d'imagerie auxquelles font appel les praticiens, créent une déformation de l'image obtenue, du fait des techniques utilisées.
Ces buts et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description.
Selon une première caractéristique de l'invention, le dispositif de mesure de la longueur canalaire des racines dentaires est remarquable en ce qu'il comporte des repères sphériques coulissants de tailles différentes, des jauges à introduire dans les racines dentaires, un coupleur permettant de relier les jauges avec un appareil électronique nommé localisateur d'apex.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif est remarquable en ce qu'il s'agit de fraises dont la pointe est lisse, non abrasive, de petit diamètre, suivie d'une partie hémi-sphérique abrasive, suivie d'une partie cylindrique ou légèrement conique abrasive, suivie du mandrin de la fraise.
Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non limitative aux figures des dessins où : - la figure 1 représente un bourre pâte qui participe à une des phases du traitement canalaire. 8/25
La figure 2 représente les intruments conventionnels actuellement utilisés avec soit un mandrin à usage manuel (2b) soit un mandrin pour connection mécanisée sur contre angle (2c) La figure 3 représente les trois variétés principales d'instruments conventionnels qui 5 interviennent aujourd'hui dans l'alésage des racines dentaires.
La figure 4 schématise la situation actuelle lors de la mesure des canaux radiologiquement, avec le dépassement excessif des têtes (413) des instruments conventionnels utilisés pour cela, ainsi que l'instabilité des repères siliconés (4c) (4d) utilisés pour effectuer cette mesure.
La figure 5 représente le seul cas de mesure fiable actuellement radiologiquement, où la pointe de l'instrument (5d) coincide avec l'apex, et où le repere siliconé (5b) trouve un appui stable sur une des parois de la dent. Mais la tête (5a) dépasse toujours trop.
La figure 6 représente les jauges avec le premier étage de la tête (6c) toujours de taille identique quelque soit le diamètre de la tige, et les deuxièmes étages de la tête qui sont de taille variable tels que décrits plus loins, et dont le diamètre dépendra de celui de la tige. La figure 62 représente la section en coupe transversale du premier étage de la tête.
- La figure 7 représente la section (7b) de la tige (7c) de la jauge ainsi que sa pointe 20 (7a) et les caractéristiques qui la représentent.
La figure 8 représente en opaque (à droite) et en transparent (à gauche) les repères coulissants radio-opaques.
- La figure 9 représente en vue éclatée et en vue assemblée (en bas à droite) les coupleurs utilisés pour joindre les jauges aux localisateurs d'apex.
La figure 1 0 montre la connexion entre une jauge et un coupleur.
- La figure 11 représente en haut la précelle spéciale (1 1 a), ses mors spéciaux (1 113)(1 1 c)(11 d)(1 1 e) ainsi que la façon de les utiliser et la correspondance entre les mors et les têtes des jauges (1 1 f)(1 1 g) (1 1 h) La figure 12 représente la prise pour contre angle et l' accouplement du localisateur 30 sur le coupleur, lui même accouplé à la prise, au dessus du col du contre angle ou elle doit venir s'accoupler.
- La figure 13 représente la connexion directe entre une jauge (13a), un coupleur (13c) et un localisateur d'apex électronique (13b).
La figure 14 représente une des séquences logiques permettant d'arriver à la mesure 35 de la longueur d'un canal avant alésage. 9/25
La figure 15 représente la fraise utilisée pour calibrer l'entrée du canal en fonction du diamètre de la jauge utilisée, de façon à avoir toujours un repositionnement toujours reproductible de la jauge et des instruments d'alésage.
DESCRIPTION DE L'INVENTION
Le dispositif selon l'invention (10) concerne un ensemble d'instruments 10 cohérents et dépendants les uns des autres. Il s'agit: - de repères radio-opaques coulissants (8), de forme spécifique et originale, pour transposer sur les broches, limes et racleurs conventionnels, les mesures, radiologiques et électroniques, effectuées avec les jauges, afin de pouvoir aléser à la bonne longueur, - de jauges fines (6), de formes spécifique et de tailles (diamètre et longueur) différentes, à introduire dans les racines dentaires, - de coupleurs spécifiques (9a)permettant de relier ces jauges au localisateur d'apex évoqué précédemment, - de fraises (15) de forme spécifique permettant de créer une assise stable pour positionner les repères radio-opaques (8) ou l'étage inférieur des jauges (6d).
- de précelles (1 1 a) (pinces de dentiste) avec des mors spéciaux (11 b) pour manipuler ces instruments spéciaux dans un environnement où l'espace est réduit.
- de prises pour contre angles d'endodontie (12) permettant de relier les coupleurs à la plupart des contre-angles utilisés aujourd'hui en endodontie.
Le but spécifique de l'invention, et plus particulièrement des jauges, des repères coulissants et des coupleurs, est de permettre au praticien d'effectuer une mesure du canal radiculaire de la dent, qui soit la plus précise et la plus fiable possible, tant avec l'aide de la radiographie, qu'avec l'aide du localisateur d'apex électronique, et de permettre ensuite de la reporter de la façon la plus fiable sur les instruments d'alésage canalaire qui réalisent, ensuite, la mise en forme de l'intérieur de la racine.
Le but spécifique des précelles est de permettre une manipulation plus aisée de ces instruments de petite taille. 10/25
Tous les matériaux utilisés dans la réalisation de cette invention doivent supporter quelques dizaines de cycles de stérilisation en autoclave, sans subir d'altération empêchant leur fonctionnement ou entraînant une fragilisation.
Description de la jauge (6)(7):
La jauge est constituée sur toute sa longueur d'une tige métallique nue, exceptée dans sa partie supérieure, où elle comporte une pièce en plastique dur isolant et radio-opaque qui est moulée et/ou usinée autour de la tige en métal (6a). La tige métallique comporte à cet endroit des reliefs servant de rétentions mécaniques (6b) pour fixer la pièce en plastique et l'empêcher de glisser ou de se désolidariser de la tige. Cette partie supérieure est la tête de la jauge (6c)(6d) . Le plastique utilisé est un isolant électrique. Le fait qu'il soit isolant sert à éviter les erreurs qui se produiraient au cas où plusieurs têtes d'instruments rentreraient en contact lors de la mesure électronique simultanée de plusieurs canaux radiculaires d'une même dent.
La longueur de la tige des jauges pourrat être comprise entre 5 mm (deux tiers d'une racine humaine très courte) et 20 mm (racine humaine très longue). Longueur à laquelle il faut rajouter la tête de la jauge.
Le but recherché est que, une fois la jauge en place, elle ne dépasse pas de la dent, où le moins possible, d'une part, et que la tête de l'instrument vienne buter à l'entrée du canal d'autre part (13a)(14a) . Le fait que la jauge ne dépasse pas ou très peu de la dent, réduit très notablement le risque de son déplacement accidentel, lors de la mesure.
Le fait qu'elle vienne buter à l'entrée du canal crée les conditions d'une 25 reproductibilité de la mesure, car le positionnement des instruments entrant dans la technique est reproductible. Nous verrons cela plus loin.
La tête comporte deux étages: Un étage supérieur à l'extrémité (6c) et dont la forme et la taille sont identiques, quelque soit le calibre de la jauge, et qui sert à assurer la jonction à la fois mécanique et électrique avec le coupleur cité au début de la 30 description de l'invention, et un étage inférieur situé juste en dessous (6d).
Les deux étages ont des formes, des couleurs et des fonctions distinctes, et sont attenantes l'une à l'autre. L'étage supérieur sert de prise électrique mâle, lorsqu'il est connecté au coupleur (9a) qui sera décrit plus loin.
La forme de l'étage supérieur est décrite ci-dessous 11/25 Le sommet de la tige au niveau de la tête de la jauge n'est pas recouvert par le plastique de la tête de la jauge (6e) , et permet donc la conduction électrique. II a une forme de pointe mousse et arrondie (6e). Autour de la pointe il y a le plastique moulé autour de la tige qui s'élargit en un tronc de cône (6g). La partie la plus large se poursuit par un tronc de cylindre (6h) qui, en augmentant la hauteur de l'étage supérieur, diminue l'influence des tractions latérales exercées sur le fil du coupleur (Sb), une fois celui-ci monté sur la jauge (10a), car cela a pour effet de réduire l'effet de levier qui peut être exercé sur ledit fil. Ce tronc de cylindre, en coupe (6i), comporte trois ou quatre méplats (6j) répartis uniformément, et la jonction entre les méplats est réalisée par trois à quatre arcs de cercle (6k) dont le rayon est celui du tronc cylindrique dans sa partie la plus large. Ensuite un tronc de cône de sens opposé au premier (61) poursuit le tronc de cylindre et se poursuit par l'étage inférieur (6d).
L'étage inférieur est en forme de sphère (6d), et c'est sur lui que viendra s'appuyer la jauge à l'entrée du canal dentaire. C'est en réalité à la fois un repère qui permet un positionnement reproductible de l'instrument à l'entrée du canal, et un repère radiologique. Il peut avoir différents diamètres.
Ces différences de forme, de diamètre, ainsi que de couleur du plastique des deux étages, constitue un code permettant de les identifier rapidement et de les ranger rapidement dans une boite d'endodontie telle que celles qui sont utilisées en dentisterie, sans qu'il soit besoin de voir les tiges.
La couleur du plastique de l'étage supérieur la tête de la jauge, obéît aux règles du code iso. Elle indique le diamètre de la tige à sa pointe. Quelque soit la taille de l'instrument qui sera sélectionné par le praticien, les dimensions de l'étage supérieur de la tête seront identiques. Cela permet de n'avoir à utiliser qu'un seul type de coupleur.
Le diamètre du repère sphérique fixe (6d) (étage inférieur de la tête) est. compris entre 1 et 3 mm. Pour un repère de 1 mm de diamètre (6d1), la couleur du plastique sera blanche. Pour un repère de 2 mm de diamètre (6d3), la couleur du plastique sera grise. Pour un repère de 3 mm de diamètre (6d3), la couleur du plastique sera noire. Mais la progression du diamètre des repères sphériques pourra être figurée par trois couleurs différentes. La longueur de la partie non recouverte de la tige est indiquée par gravure, par divers procédés de marquage, sur la sphère en plastique.
Les couleurs peuvent être différentes selon que l'on a affaire à des tiges lisses ou crantées.
A titre d'exemple, si on choisit un instrument dont l'étage supérieur est de 35 couleur jaune, dont l'étage inférieur est de couleur grise, et sur lequel est gravé le chiffre 12, cela signifiera qu'il s'agit d'un instrument de 12 mm de longueur de tige, de 0,20 mm de diamètre de tige, et dont le repère sphérique a un diamètre de 2 mm. 12/25
Cette classification, avec deux couleurs et un chiffre, permet une identification aisée et immédiate par le praticien.
La taille de la tête dépendra du diamètre de la tige. En effet, une tigede gros diamètre ne pourra pas recevoir une tête plastique de 1 mm de diamètre car la finesse du plastique à cet endroit le rendra très fragile.
Mais le métal de la tige sera usiné de façon à avoir toujours le même diamètre au niveau du premier étage (6e), dont le diamètre sera invariable. II ne sera ainsi pas sensible aux variations de diamètre de la partie inférieure de la tige. (6a) La tige métallique (6a), est réalisée dans un alliage métallique souple et le plus radio-opaque possible.
Son état de surface n'est pas lisse mais légèrement granuleux sur toute sa longueur, excepté à la pointe dont nous verrons la description plus tard. Cet état de surface granuleux permet de créer une rugosité qui empêche à la fois un glissement inopiné du repère coulissant, dont la description suit plus loin, lorsque celui-ci est dans un milieu humide ou liquide, mais aussi crée une légère friction de l'instrument à l'intérieur du canal de la dent et l'empêche ainsi de se déplacer lorsqu'il est en place.
La forme de la tige est légèrement conique toute la longueur qui est hors du plastique et peut comporter tous les 1 ou 2 ou 3 ou 4 ou 5 mm une encoche circulaire (6m) qui permet ainsi d'accroître la souplesse de l'instrument et crée des repères visibles sur des radiographies. Ces encoches permettent de mesurer, par comptage, directement sur la radiographie, les zones radiographiées. La tige peut aussi ne pas comporter d'encoches visibles radiologiquement (6n) . Afin de bien distinguer sur les dessins qui suivent les jauges, objets de l'invention, des instruments d'alésage conventionnels, les jauges seront figurées avec une tige cylindrique, étant entendu que leur forme est en réalité conique. De plus cette forme dessinées ainsi rend plus visible sur les dessins les différences notamment entre les tiges lisses et crantées.
L'extrémité de la tige est en forme de demi-sphère lisse (7a) . La section de la tige est ronde (7b) A la jonction du cône (7c) et de la demi-sphère (7a), à la pointe de l'instrument, se trouvent trois à quatre fraisages (7d) , répartis uniformément sur le pourtour de la zone, laissant une encoche oblongue dont l'angle avec l'axe de la tige se situe entre 100 et 135 La jonction de ces fraisages crée trois à quatre arêtes fines (7e) . Le but des arêtes est d'obtenir un calage par vissage, dans le sens des aiguilles d'une montre, de l'instrument dans la racine en 13/25 créant un léger enfoncement de ces zones aiguisées dans la dentine qui est le tissus rencontré dans la racine.
Description du repère coulissant (8):
Les repères coulissants sont destinés à être enfilés sur les instruments conventionnels d'alésage, afin de permettre le report de la mesure de certains segments pour la détermination de la longueur canalaire.
Les repères coulissants sont en forme de sphère (8b) légèrement aplatie aux deux pôles avec deux petites cupules opposées qui sont les entrées (8a) d'un canal (8c) qui traversent les repères de part en part. II doivent pouvoir être enfilés sur les instruments conventionnels d'alésage canalaire, mais aussi sur les jauges, au besoin.
Ils sont constitués soit par des perles creuses en métal inoxydable, ou en plastique dur radio-opaque de 1, 2 ou 3 mm de diamètre externe, remplies de silicone ou de caoutchouc ou d'un matériau de type "élastomère". L'intérêt de la perle en bimatériau, est le fait que la coque du repère étant réalisée dans un matériau inextensible, il ne sera pas nécessaire de créer des canaux internes de calibres différents pour éviter la déformation qu'engendrerait le fait de l'enfiler sur un instrument de gros diamètre, et permettrait avoir toujours le même diamètre externe de sphère Cela évite les erreurs dues à un mauvais repositionnement du repère. L'élastomère sera toujours suffisamment "serré", il aura moins tendance à glisser sur les instruments d'alésage, même de petit diamètre.
Le repère peut aussi être constitué par une sphère pleine en matière élastique (silicone ou caoutchouc ou similaires) contenant des charges radio- opaques.
Le diamètre du canal des repères coulissants sphériques est suffisamment petit de façon à générer une friction sur la tige des instruments canalaires conventionnels, et de façon à réduire le risque de déplacement par glissement notamment en présence de liquide qui crée un effet lubrifiant. Le diamètre de ce canal sera différent selon qu'il s'agira d'un petit repère (1 mm), d'un repère moyen (2mm), ou d'un grand repère (3mm).
Le fait de créer un canal central de diamètre proche de celui de l'instrument auquel il est destiné, permet d'éviter que le repère coulissant, lorsqu'il est extensible, ne se trouve exagérément déformé lorsqu'il est enfilé sur un instrument de diamètre plus important, que ce soit une jauge, ou un instrument conventionnel.
Le repère, de 1 mm de diamètre externe, sera destiné aux instruments conventionnels de petit diamètre. 14/25
Le repère, de 2 mm de diamètre externe, sera destiné aux instruments de diamètre moyen.
Le repère, de 3 mm de diamètre externe, sera destiné aux instruments de grand diamètre.
Le code de taille et de couleur du repère coulissant est le même que celui du repère fixe. C'est à dire blanc pour les repères de 1 mm, gris pour les repères de 2 mm, et noir pour les repères de 3 mm.
Ce code de couleur pourra être modifié, mais dans le sens de l'accentuation d'une couleur au fur et à mesure que le diamètre s'accroit: Exemple: diamètre de 1 mm = couleur rose clair, diamètre de 2 mm = rouge orangé, et diamètre de 3 mm rouge vif.
La forme de sphère aplatie aux pôles permet d'éviter que les repères ne roulent quand ils sont sur un plan, et donc de les stabiliser plus facilement, pour les enfiler sur un instrument de mesure ou de traitement canalaire.
La forme sphérique des repères fixes ou coulissants, leur permettra de venir toujours se caler sur les mêmes points, sur les parois de la chambre pulpaire ou à l'entrée du canal, selon la forme de la dent. Un triangle de sustentation est créé ainsi. C'est le seul moyen de permettre une certaine reproductibilité du positionnement du repère, même si le repère est inséré sur différents instruments.
Description du coupleur électrique (9a).
II permet en connectant la jauge avec un localisateur d'apex, de faire passer le courant électrique de la pointe apicale (6o) (7a) (située du côté de l'apex) de la jauge située dans la racine, jusqu'à une électrode (9c) à laquelle sera fixée la pince du localisateur. Ce coupleur est constitué de l'électrode précitée, d'un manchon souple et élastique (9d) (caoutchouté, siliconé par exemple), d'un fil électrique (9c) et d'une électrode métallique (9e) . Ce manchon est creux d'un côté, plein de l'autre. Le côté creux constitue en réalité une prise électrique femelle, qui vient enserrer l'étage supérieur de la tête de la jauge (6c) et la maintient par serrage (10a). En son centre se trouve une pointeau métallique en métal inoxydable, non recouvert de silicone, mais légèrement en retrait (9e) , venant au contact du pointeau de la tête de la jauge (9f). Ce pointeau à son extrémité enserre un fil électrique fin (9b) et isolé auquel il est soudé. La majeure partie du pointeau, ainsi que sa connexion au fil électrique sont noyés dans la partie pleine du manchon élastique créant ainsi une zone étanche, moins sensible à la corrosion. Ce fil à son autre extrémité est lui même soudé à une pointe mousse allongée (9c) de faible diamètre qui sert de conducteur électrique entre la jauge et l'électrode du localisateur d'apex. Cette pointe (9c) est évasée légèrement 15/25 aux extrémités de façon à éviter le glissement des pinces conductrices des localisateurs électroniques d'apex.
Le coupleur crée un réel fil conducteur entre la jauge (13a) et le localisateur d'apex (12f) (13b) et donne la possibilité d'effectuer la mesure électronique de la longueur du canal.
Description des fraises spéciales (152
Il s'agit de fraises, utilisables en dentisterie, dont la partie abrasive comporte à son extrémité une demi-sphère (15a)qui peut avoir différents diamètres (15cqui sont égaux aux différents diamètres des sphères constituant les étages inférieurs des jauges (6d) (15d). A la pointe de la demi-sphère qui est abrasive, se trouve une extension lisse et non abrasive (15b), de plus petit diamètre de forme conique au début, puis arrondie à l'extrémité. Au dessus de la demi sphère (15a) la fraise comporte une forme de fût (15 e) qui est aussi abrasive, et qui peut être légèrement conique ou cylindrique. Le tout est fixé à l'extrémité d'un mandrin (15f) relié à une turbine ou à un contre angle ou à une pièce à main.
Cette fraise est à utiliser, si en mettant en place la jauge (6) elle vient buter contre une paroi de l'entrée du canal dentaire (15g) et empêche qu'elle ne vienne prendre un appui stable à l'entrée des canaux. Il faut alors avec ladite fraise, en étant guidé par la partie lisse (15b) qui s'appuie sur la paroi interne de l'entrée du canal dentaire (1 5h) , créer une zone arrondie (1 5i) dans laquelle la jauge viendra s'appuyer (15i). Une fois les mesures réalisées, il faut aléser la, ou les racines, avec des instruments conventionnels (2) (3) (4) sur lesquels des repères coulissants radio-opaques (8), de même diamètre, auront été montés.
Description de la précelle (Il):
Le dernier instrument est une précelle (1 1 a) dont les mors très fins (Il b) comportent chacun une concavité de petit diamètre (11c) , en forme de cupule avec de part et d'autre un fraisage rectiligne (1 1 d) (11 e) de faible longueur. Ces reliefs disposés sur chacun des mors se font face.
Les mors très fins de cette précelle permettent d'accéder à des zones étroites dans la dent, notamment dans la région de l'émergence des canaux radiculaires (1 1 f).
Ils permettent aussi de saisir précisément la sphère fixe de la tête des jauges (11g) . Le diamètre de l'arc de cercle de la concavité interne des mors de la précelle, étant inférieur à celui de la tête des jauges, il autorise l'orientation des jauges dans 16/25 l'axe choisi par l'utilisateur, axe qui peut être différent de l'axe des mors de la précelle. Ceci donne une liberté d'angulation supplémentaire au praticien dans un environnement très souvent difficile d'accès.
Et dans le cas ou on manquerait encore d'espace, le fraisage le plus éloigné (11 e), permet de saisir la jauge par son premier étage (6c) et de manipuler ainsi les jauges dans des zones encore plus étroites dans la dent sans générer de zones de surépaisseurs (11 h).
La prise pour contre angle d'endodontie (12): II s'agit d'un anneau ouvert (12a) avec soudé sur sa partie externe et au centre du ruban métallique, un téton (1 2b) conducteur métallique dont la forme est identique à celle des premiers étages des jauges (6c).
Sa fonction, est d'être clipsé sur une partie du manche du contre angle (12c), et de relier à travers ce dispositif ledit contre angle avec l'instrument d'alésage canalaire en fonction dans la racine.
Si un instrument d'alésage canalaire avec mandrin métallique (12d) est en fonction sur le contre angle, le fait de le relier par un dispositif conducteur au coupleur (12e) , puis au localisateur d'apex (12f) , permet d'effectuer une mesure électronique de la longueur de la racine en temps réel.
Le but de l'invention est donc de permettre une détermination plus aisée et plus précise de la longueur des canaux des racines dentaires à la fois par le biais radiologique et par le biais électronique.
Explication du procédé : Nouveau procédé radiographique de détermination de la longueur d'un canal dentaire (1 4) Pour utiliser ce procédé de mesure des longueurs canalaires qui met en oeuvre les 35 jauges (6) les repères coulissants (8) et les instruments conventionnels (2) (3) il faut effectuer les phases suivantes: 17/25 Fixer un repère coulissant (8) sur un instrument conventionnel (14a) et l'insérer dans la dent dont la longueur du canal est à mesurer, jusqu'à rencontrer une résistance par frottement sur les parois du canal.
Mesurer alors le segment qui va de la pointe de l'instrument jusqu'à la base du 5 repère mobile (14b) . Choisir une jauge dont la longueur de la tige est égale ou est très proche de la longueur de segment [MA] (14c).
Placer cette jauge dans la dent et radiographier la dite dent(14d) en s'assurant que le segment [MA] est entièrement compris sur l'image obtenue.
Mesurer sur la radiographie le rapport [RB]/[RA] où [RB] représente la projection du segment de la dent, compris entre la pointe de la racine sur la radiographie, et la base de l'étage inférieur de la jauge, et où [RA] représente la projection du segment [MA].
Multiplier la valeur en millimètres du segment [MA] par le rapport [RB] /[RA] . La valeur obtenue, [RB] cônstituant alors longueur recherchée qui est calculée en millimètres, et qui constitue le segment qui va de la base de l'étage inférieur de la jauge, jusqu'à la pointe de la racine dentaire.
On peut appliquer la formule suivante qui résume le procédé [MB] _ [RB] [MA] [RA] [MB] [RB]x[MA] [RA] > Il faut absolument que sur la radiographie apparaisse le repère sphérique et la pointe de la racine à mesurer.
Et il faut absolument que le praticien puisse mesurer la profondeur de travail de ses alésoirs canalaires en venant placer son repère coulissant radio-opaque en forme de 25 sphère, exactement au même endroit que la sphère de la jauge.
Ainsi les praticiens utilisant ce système, devront remplacer les anciens repères siliconés, en forme de cylindres aplatis, par les repères radioopaques coulissants, en forme de sphères de même diamètre que les repères fixes des jauges qui auront servi à prendre les radiographies.
Sans cela, le report de la longueur mesurée sur les instruments d'alésage canalaire n'est pas possible.
II importe peu que les segments [RB] et [RA] soient mesurés précisément. C'est 35 le rapport [RB]/[RA] entre la longueur de ces deux segments qui doit être connu. 18/25
Il faut ensuite multiplier la longueur du segment [MA] (en millimètres) , par ([RB]/[RA]), on obtient par calcul mathématique la longueur de la racine dentaire.
Procédé d'aide à la détermination de la longueur radiculaire intégré dans un logiciel.
Ce logiciel peut être indépendant et autonome, ou être intégré aux logiciels d'imagerie ou de gestions de cabinet dentaire.
Il comporte les fonctions qui permettent de saisir pour une racine donnée les valeurs en millimètre du segment [MA], de saisir le rapport [RB]/[RA] et de calculer la 10 valeur de [MB].
II comporte une autre fonction d'import et de mémorisation d'images numériques radiographiques, ainsi qu'une fonction de création de vecteurs permettant de mesurer directement sur l'image mémorisée, les segments théoriques [RB] et [RA], que ceux ci soient droits ou constitués d'une succession de petits segments successifs, mais non alignés.
La combinaison de ces différentes fonctions permet d'obtenir un logiciel autonome ou intégré, simple, et qui réponde aux mesurer effectuées sur tous types de radiographies, que celles-ci soient argentiques ([RB]/[RA] mesurés avec une réglette millimétrique directement sur le film), que celles ci soient numériques et imprimées ([RB]/[RA] mesuré directement sur l'image papier avec une réglette millimetrique), ou que celles ci soient numérisées et seulement visibles à l'écran ([RB]/[RA] mesuré grâce au dispositif de calcul numérique de longueurs vectorielles droites ou courbes).
Complément du procédé de mesure cité précédemment Les localisateurs d'apex ne sont, actuellement, réellement précis que lorsque la pointe de l'instrument endo canalaire se trouve dans le voisinage immédiat de l'apex. Les mesures affichées sur les écrans sont souvent peu précises. Un bon moyen d'accroître la précision de la mesure, consiste après détermination de la longueur radiologique, d'effectuer une vérification électronique en remplaçant la première jauge utilisée par celle dont la longueur se rapproche le plus de la longueur mesurée du canal, et en vérifiant la validité des données recueillies par la mesure radiographique.
Le dispositif des jauges (6) associé aux coupleurs simplifie très notablement la connexion entre la jauge (13a) de mesure de la longueur canalaire et le localisateur d'apex (13b) à travers le coupleur (13c).
Complément 1: Procédé qui permet de corroborer la mesure radiographique par la mesure électronique avec localisateur d'apex. 19/25
Dans un premier cas, après avoir fait la mesure radiographique et avoir déterminé la longueur canalaire [MB], il faut prendre une jauge (6) de longueur [MB], la fixer(10) sur un coupleur (9) fixé lui même à un localisateur d'apex(13) et l'introduire dans la racine à mesurer. La valeur affichée sur le localisateur doit indiquer que la pointe de la jauge est à l'extrémité de la racine. II est possible d'effectuer la mesure électronique avec un instrument conventionnel (2) (3) sur lequel a été enfilé un repère mobile (8) reglé à la longueur calculée [MB].
Complément 2: Procédé qui permet de corroborer la mesure électronique par la mesure radiographique.
Dans ce cas, il faut effectuer une mesure électronique avec un instrument conventionnel (2) (3) sur lequel a été enfilé un repère mobile (8) . Pour cela il faut l'enfoncer lentement jusqu' à que le signal de l'appareil indique la présence de la pointe de l'instrument à l'apex de la racine. Il faut ensuite mesurer le segment obtenu et choisir une jauge (6) dont la longueur de la tige est la plus proche de cette du segment déterminé avec le localisateur d'apex sur l'instrument conventionnel. Il faut ensuite insérer ladite jauge dans la racine (14d) et la radiographier. On vérifie ainsi sur la radiographie la validité de la mesure effectuée.
Avantages procurés par la présente invention Cette invention présente de multiples avantages en particulier en terme de sécurité.
en terme de confort pour le patient.
en terme de réduction du stress pour le patient en terme de rapidité de mise en oeuvre.
en terme de simplicité des moyens mis en oeuvre.
en terme de fiabilité au niveau des résultats obtenus.
la sécurité des patients est accrue par plusieurs aspects o les instruments utilisés sont mousses et non piquants et/ou coupants 35. Le risque de blessure est réduit, même en cas de déglutition.
o Dans la mesure ou les jauges, une fois en place sont très petites et ne dépassent pas de la dent, ou très peu (car de dents très abimées) , il 20/25 y a très peu de chances de le accrocher, de les mobiliser et de les faire tomber.
o Les coupleurs tenus par leur fils, empêchent les jauges d'être avalées par le patient, si elles venaient à se détacher des dents et à tomber dans sa bouche pendant la prise de la radiographie. Ils peuvent être maintenus à l'extérieur de la bouche par le patient.
o Les doses de rayons X sont très réduites dans la mesure où il devient possible d'effectuer facilement les mesures de plusieurs canaux d'une même dent en une seule fois, et pourquoi pas les mesurer de plusieurs canaux de plusieurs dents visibles sur une même radiographie.
o II devient possible de sécuriser la jauge dans la dent en faisant mordre le patient dessus en interposant simplement un coton salivaire pour éviter de fracturer les jauges sous l'action des forces occlusales.
en terme de confort pour le patient.
o Les instruments étant petits, ne dépassant pas de la dent, il devient tout à fait possible, dans la mesure ou l'on cale les jauges au contact de l'émergence du canal radiculaire, de maintenir le film ou le capteur radiographique avec un simple porte-film conventionnel, d'interposer un petit coton salivaire entre la dent (et la jauge) et la structure du porte film, de faire mordre le patient, et de prendre la radiographie.
o la taille réduite des jauges permet d'effectuer des mesures rapides et efficaces même sur les dents postérieures, notamment en cas de manque de place manifeste, en raison d'une petite bouche, ou d'un petite ouverture buccale.
en terme de réduction du stress pour le patient o la gestuelle étant moins complexe pour le patient, l'ouverture buccale nécessaire à la prise d'une radiographie étant moins importante, le risque de déglutition en cas de non utilisation de la digue étant réduit, le stress du patient est diminué d'autant.
en terme de rapidité de mise en oeuvre.
o Il n'y a plus à chercher à pénétrer jusqu'à l'apex en tâtonnant avant de prendre le premier cliché radiographique. Il suffit d'ouvrir ses canaux, d'enfiler un repère coulissant mobile sur un instrument d'alésage conventionnel, de faire pénétrer l'instrument dans la racine jusqu'à la 10 15 20 35 21/25 première valeur trouvée, d'être sur d'avoir calé le repère sur les parois de l'entrée du canal, et de sortir l'instrument pour mesurer la longueur trouvée. A partir de là, il n'y à plus qu'à insérer dans la racine la jauge correspondante et qu'à prendre la radiographie de la dent et de sa jauge. Une fois la dent ouverte, la manoeuvre décrite ci dessus ne devrait pas demander plus d'une minute par canal.
o A partir du moment ou la radiographie est disponible, le calcul se fait en une minute à peu près. L'ensemble des manipulations conduisant à la mesure d'un canal radiculaire ne demande plus que deux minutes en tout. Elle évite les tâtonnements facteurs de perte de temps.
o Le couplage très simple avec un localisateur d'apex, permet immédiatement de se rendre compte de la bonne profondeur. II n'est pas nécessaire de sortir la jauge de la dent pour fixer le coupleur à la jauge d'une part et au localisateur d'autre part.
en terme de simplicité des moyens mis en oeuvre.
o On a vu que les instruments utilisés étaient très simples. Ils ne remplacent absolument aucun autre instrument existant. Ils viennent en complément d'un arsenal thérapeutique, combler une lacune problématique pour nombre de praticiens.
en terme de fiabilité au niveau des résultats obtenus.
o A partir du moment ou les bons repères sont lisibles sur la radiographie, et s'ils ont été bien mesurés, il devient très difficile de se tromper. Le calcul mathématique original permettant d'utiliser ce procédé étant très simple, le nombre de valeurs à prendre en compte pour le calcul étant très réduit, les chances d'erreurs sont très réduites.
en terme d'application médicale en général o Le procédé de mesure est applicable dans d'autres domaines médicaux, et il nécessite en préparation d'une intervention plus importante l'usage d'une technique relativement peu invasive, puisque les mesures peuvent être réalisées dans certaines conditions par introduction soit d'une jauge avec des encoches visibles radiologiquement, soit par application du procédé de mesure décrit plus haut avec un instrument faisant fonction de jauge mais dont la longueur du segment à mesurer a été déterminée précisément. 10 25 22/25

Claims (7)

    REVENDICATIONS
  1. -1- Ensemble d'instruments pour la mesure de la longueur canalaire des racines dentaires, caractérisé en ce qu'il comporte des repères sphériques coulissants de tailles différentes (8) , des jauges à introduire dans les racines dentaires (6), un coupleur permettant de relier les jauges avec appareil électronique nommé localisateur d'apex (9) .
  2. -2- Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des précelles (11) avec des mors de petitetaille pour manipuler l'ensemble des. instruments précités, des prises (12) pour relier les coupleurs aux contre-angles d'endodontie, et des fraises de forme spéciale (15) qui autorisent dans la plupart des situation cliniques, le placement des jauges (6) , et des instruments d'endodontie (2) (3) pourvus des repères sphériques (8).
  3. -3- Ensemble, selon la revendication 1, caractérisé en ce que la jauge (6) est composé d'une tête et d'une tige métallique, qui peut avoir différents diamètres et qui est légèrement conique (6a) , et en ce que la tête constituée de plastique isolant et radio-opaque qui vient recouvrir la tige, excepté à son extrémité, comprend deux étages, un étage supérieur(6c) de taille invariable, qui, autour de l'extrémité de la tige non recouverte (6e), s'élargit en un tronc de cône (6g), pour se poursuivre par un tronc de cylindre (6h), qui en coupe(6i), comporte trois ou quatre méplats (6j) répartis uniformément, et dont la jonction entre les méplats est réalisée par trois à quatre arcs de cercle (6k) dont le rayon est celui du tronc cylindrique dans sa partie la plus large avant de se terminer par un tronc de cône de sens opposé au premier (61) et en ce que I' étage inférieur (6d) de la tête est en forme de sphère.
  4. -4- Ensemble selon la revendication 3 caractérisé en ce que les tiges métalliques coniques comportent des encoches (6m) à distance régulière permettant lorsqu'elles sont radiographiées après avoir été insérées dans la racine de la dent, d'évaluer directement sur la radiographie la longueur en millimètre de la zone reproduite sur le film radiographique, ou sur l'écran d'ordinateur.
  5. -5- Ensemble selon la revendication 2 caractérisé en ce que le matériau utilisé pour constituer les têtes des jauges, mis à part la pointe mousse non couverte à l'extrémité de l'instrument, est un isolant électrique. 23/25
  6. - 6- Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1, 3, 4 et 5, caractérisé en ce que les jauges possèdent un code de couleur qui permet de les identifier rapidement même si toute la tige n'est pas visible.
  7. -7- Ensemble selon les revendications 3, 4, 5 et 6, caractérisé en ce que l'état de surface de la tige métallique, dont la section est ronde(7b), n'est pas lisse mais légèrement granuleux sur toute sa longueur, excepté à la pointe en forme de demi-sphère lisse (7a) et en ce que à la jonction entre la tige et la pointe se trouvent trois à quatre fraisages (7d) , répartis uniformément sur le pourtour de la zone, laissant une encoche oblongue dont l'angle avec l'axe de la tige se situe entre 100 et 135 . La jonction de ces fraisages crée trois à quatre arêtes fines (7e) . - 8Ensemble, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les repères coulissants sont en forme de sphère (8b) légèrement aplatie aux deux pôles avec deux petites cupules opposées qui sont les entrées (8a) d'un canal (8c) qui traversent les repères de part en part, et en ce qu'ils doivent pouvoir être enfilés, au besoin, sur les instruments conventionnels d'alésage canalaire ou sur les jauges.
    - 9- Ensemble, selon la revendication 1 et 8, caractérisé en ce que les repères coulissants en forme de sphère sont constitués par des perles creuses radio-opaques de différents diamètres externes, remplies de silicone ou de caoutchouc ou d'un matériau de type "élastomère" et radioopaque, et en ce que lesdits repères peuvent aussi être entièrement constitués uniquement de cette même matière élastique type élastomère, contenant des charges radio-opaques.
    - 10- Ensemble, selon la revendication 1, caractérisé en ce que le coupleur (9) permet en connectant la jauge avec un localisateur d'apex, de faire passer le courant électrique de la pointe apicale (6o) (7a) (située du côté de l'apex) de la jauge située dans la racine, jusqu'à une électrode (9c) à laquelle sera fixée la pince du localisateur, et dont la forme en section dans le sens de la longueur est biconcave.
    -11- Ensemble, selon la revendication 1 et 10, caractérisé en ce que le coupleur (9) est constitué de l'électrode précitée (9c) reliée à un fil électrique (9b), lui même relié à son autre extrémité à un pointeau métallique (9e) noyé dans la partie pleine d'un manchon souple et élastique (9d)qui comporte aussi un côté creux qui vient enserrer(10a) l'étage supérieur de la tête de la jauge (6c), et en ce que à cet endroit 24/25 (9f), le pointeau métallique (9e) entre au contact de l'extrémité non recouverte de la jauge(6e) - 12- Ensemble, selon la revendication 2, caractérisé en ce que la précelle (1 1 a) a des mors très fins (11 b) comportant chacun un fraisage dans le sens de la longueur (1 1d) (1 1 e)au centre duquel se trouve une concavité (11c) , et en ce que ces fraisages et cette concavité se font face.
    - 13- Ensemble selon la revendication 2, caractérisé en ce que la prise pour contre angle (12) a une configuration en anneau ouvert (12a), pour pouvoir enserrer le col de la tête du contre angle (12c) avec fixé sur sa partie externe et au centre du ruban métallique, un téton (12b) conducteur métallique dont la forme est identique à celle des premiers étages des jauges (6c) et qui permet de lui clipser le coupleur (12e)(9) -14Ensemble selon la revendication 2 caractérisé en ce qu'il s'agit de fraises dont la pointe (15b) est lisse, non abrasive, de petit diamètre est en forme d'un court tronc cylindrique arrondi à son extrémité, au dessus de laquelle se trouve une partie abrasive hémi-sphérique (15a), suivie d'une partie abrasive cylindrique ou légèrement conique (15e).
    - 15-Procédé de mesure des longueurs canalaires mettant en oeuvre l'ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 9 et 14, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre les phases suivantes Fixer un repère coulissant (8) sur un instrument conventionnel (14a) et l'insérer dans la dent dont la longueur du canal est à mesurer, jusqu'à rencontrer une résistance par frottement sur les parois du canal.
    Mesurer alors le segment qui va de la pointe de l'instrument jusqu'à la base du repère mobile (14b) . Choisir une jauge dont la longueur de la tige est égale ou est très proche de la longueur de segment [MA] (14c).
    Placer cette jauge dans la dent et radiographier la dite dent (14d) en s'assurant que le segment [MA] est entièrement compris sur l'image obtenue.
    Mesurer sur la radiographie le rapport [RB]/[RA] où [RB] représente la projection du segment de la dent, compris entre la pointe de la racine sur la radiographie, et la base de l'étage inférieur de la jauge, et où [RA] représente la projection du segment [MA]. 25/25
    Multiplier la valeur en millimètres du segment [MA] par le rapport [RB] /[RA] . La valeur obtenue, [RB] constituant alors la longueur recherchée qui est calculée en millimètres, et qui constitue le segment qui va de la base de l'étage inférieur de la jauge, jusqu'à la pointe de la racine dentaire.
    On peut appliquer la formule suivante qui résume le procédé [MB] [RB] [MA] [RA] [MB] _ [RB]x[MA] [RA] => -16- Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il intègre dans un logiciel des fonctions qui permettent de calculer le rapport [RB] /[RA], et de le multiplier par la valeur mesurée de [MA] et d'obtenir ainsi la valeur [MB] recherchée, et en ce qu'il permet d'importer, de façon concomitante, une image numérique et de calculer sur cette image des longueurs de segments droits ou de courbes, dans le cas de racines courbes, grâce à une fonction combinée de mesure des segments vectoriels unitaires ou successifs. 25 30
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CN108335066A (zh) * 2018-01-09 2018-07-27 深圳天珑无线科技有限公司 定位识别装置
FR3110835A1 (fr) * 2020-05-29 2021-12-03 Neolix Instrument endodontique comprenant une bague d’identification, et procédé d’assemblage d’un tel instrument.

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WO2003063724A2 (fr) * 2002-01-28 2003-08-07 Lampert Christopher J Instrument endodontique

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