FR2855297A1 - Systeme d'alarme sans fil et procede de transmission. - Google Patents

Abstract

L'invention est relative à une installation d'alarme à liaisons radioélectriques comprenant au moins deux éléments aptes à communiquer sur une fréquence commune, à savoir, une centrale de commande de l'installation, munie au moins de moyens de réception, et au moins un dispositif détecteur d'intrusion, muni au moins de moyens d'émission.L'installation est caractérisée en ce que ladite centrale de commande est munie en outre de moyens d'émission et en ce que ledit au moins dispositif détecteur d'intrusion est muni en outre de moyens de réception, de sorte que les éléments émetteurs-récepteurs de l'installation sont aptes à échanger des messages entre eux.L'invention concerne également un procédé de transmission d'un message mis en oeuvre dans une telle installation, comprenant un test de canal libre.

Description

La présente invention est relative à un système d'alarme sans fil ainsi

qu'à un procédé de transmission d'un message entre les éléments d'un

tel système.

On connaît des systèmes d'alarme sans fil, avec des liaisons 5 radioélectriques entre les éléments du système d'alarme, à savoir, notamment, une centrale de commande de l'installation, au moins un dispositif détecteur d'intrusion ou encore un dispositif d'alerte.

Dans un tel système, en cas d'intrusion, un dispositif détecteur d'intrusion émet un message qui sera reçu par la centrale de commande. La 10 détection d'une intrusion correspond au changement d'état d'un capteur. En réponse, la centrale de commande déclenche une alerte soit directement, soit en émettant un message d'alerte à destination d'un dispositif d'alerte.

Cela étant, si pour une raison ou pour une autre, le dispositif détecteur d'intrusion se trouve momentanément ou définitivement hors de 15 portée radioélectrique de la centrale de commande, l'alerte ne sera pas déclenchée, à défaut de moyens permettant d'être certain de la réception du message du détecteur d'intrusion.

Par ailleurs, si plusieurs dispositifs détecteur d'intrusion détectent simultanément une intrusion, plusieurs messages risquent d'être 20 émis, provoquant des interférences préjudiciables au fonctionnement du système d'alarme.

Pour éviter ce type d'inconvénients, il a été proposé de donner à chaque dispositif détecteur une fréquence d'émission particulière.

Cependant, cette solution aboutit à l'occupation d'un domaine important de 25 fréquences, ce qui est strictement contrôlé par les organismes qui attribuent les fréquences d'émission des appareils électroniques, voire interdit par la réglementation et les normes techniques de ces appareils.

De plus, une telle solution nécessite la mise en ceuvre de moyens de réception complexes au niveau de la centrale de commande, ce qui 30 augmente d'autant les coûts et les difficultés de fabrication.

Il est connu d'utiliser une fréquence radioélectrique unique en présumant le caractère improbable de simultanéité d'émission simultanée, ce qui finalement couvre la majorité des cas.

Il a aussi été proposé de n'utiliser qu'une fréquence, commune à tous les éléments de l'installation d'alarme, en hiérarchisant les éléments de l'installation, de sorte que le message émis par un élément considéré comme 5 plus important, écrase les messages émis par des éléments moins importants de l'installation.

Cela étant, ces dispositifs ne résolvent pas le problème d'obtenir la certitude du passage d'un message d'un détecteur vers la centrale, par exemple. De plus, les messages émis par les éléments moins importants 10 ne sont pas pris en compte par le système d'alarme.

Le but de l'invention est de proposer une installation d'alarme qui pallie les inconvénients précités, ainsi qu'un procédé adéquat de transmission d'un message.

Un premier but de l'invention est de proposer une installation et 15 un procédé dans lesquels on peut acquérir la certitude de la réception d'un message par son ou ses éléments destinataires.

Un autre but de l'invention est de proposer un procédé permettant de gérer les collisions, c'est-à-dire les interférences, entre messages émis simultanément, en tout ou partie, par des éléments émetteurs 20 distincts.

Un autre but de l'invention est de proposer un procédé et une installation sécurisés, c'est-à-dire dans lesquels, notamment, il est possible de superviser efficacement les éléments de l'installation.

Un autre but de l'invention est de proposer une installation qui 25 ne risque pas d'interférer avec une installation d'alarme fonctionnant à proximité et qui soit suffisamment sécurisée contre tout risque d'intrusion extérieure intempestive.

D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas 30 pour but de la limiter.

Tout d'abord, l'invention concerne une installation d'alarme à liaisons radioélectriques, comprenant au moins deux éléments aptes à communiquer sur une fréquence commune, à savoir: - une centrale de commande de l'installation, munie au moins de moyens de réception, - au moins un dispositif détecteur d'intrusion, muni au moins de moyens d'émission, ladite installation étant caractérisée en ce que ladite centrale de commande est munie en outre de moyens d'émission et en ce que ledit au moins dispositif détecteur d'intrusion est muni en outre de moyens de réception, de sorte que les éléments émetteur-récepteur de l'installation sont aptes à échanger des 10 messages entre eux.

L'invention concerne également un procédé de transmission d'un message mis en ceuvre dans une telle installation, dans lequel un élément, préalablement à l'émission de son message, teste si ladite fréquence commune est libre et, dans le cas contraire, répète le test après un délai 15 prédéterminé, tant que ladite fréquence reste occupée, puis émet son message lorsque ladite fréquence commune est devenue libre.

Par ailleurs, I'invention concerne un procédé de sécurisation d'une installation d'alarme telle que précédemment définie, dans lequel: - on attribue un numéro de système à ladite centrale de 20 commande lors de sa mise en service, - on communique des coordonnées, spécifiques, à tout nouvel élément détecté par ladite centrale, - on enregistre ledit nouvel élément dans l'installation, après réception, par la centrale, de la confirmation de ces coordonnées, émise par 25 ledit nouvel élément.

L'invention concerne en outre un procédé de supervision des éléments d'une installation d'alarme telle que définie ci-dessus, dans lequel la centrale de commande interroge à intervalles de temps réguliers, I'ensemble des éléments de l'installation, enregistre si chaque élément accuse réception 30 de l'interrogation de supervision et déclenche une alerte à l'issue d'un nombre prédéterminé d'absences consécutives d'accusé de réception d'un élément.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description, accompagnée des figures en annexe, parmi lesquelles: - la figure 1 est une représentation schématique d'une installation conforme à l'invention, illustrant des liaisons existant entre les éléments de l'installation, la figure 2 est une représentation schématique d'une installation conforme à l'invention, représentant les échanges de message entre des éléments de l'installation, - la figure 3 est un chronogramme sur lequel sont indiqués le fonctionnement d'un élément émetteur d'un message et celui d'un élément 10 récepteur, destinataire dudit message, - la figure 4 est un chronogramme représentant le fonctionnement des éléments d'une installation conforme à l'invention.

Tout d'abord, I'invention concerne une installation d'alarme à liaisons radioélectriques. Une telle installation comprend au moins deux 15 éléments aptes à communiquer sur une fréquence radio commune.

Généralement, une telle installation comprend notamment, une centrale 1 de commande de l'installation et au moins un dispositif détecteur 21, 22, 23 (également référencé 2 par la suite) d'intrusion.

Les installations d'alarme ont pour fonction de limiter voire 20 d'interdire l'entrée non autorisée, dans un bâtiment, une pièce, un local ou tout autre zone qu'il convient de protéger contre les intrusions ou les effractions.

Ces installations sont donc particulièrement utiles pour lutter contre le cambriolage par exemple.

Il est également envisageable d'utiliser de telles installations 25 dans des applications domestiques, telles que notamment, la détection d'un incendie, d'une inondation ou la mise en fonctionnement à distance d'un appareil électroménager.

La centrale 1 de commande est munie au moins de moyens de réception 31, représentés en tirets sur les figures 1 et 2. La centrale 1 de 30 commande réunit les informations transmises par des dispositifs détecteurs 2 d'intrusion et contrôle le déclenchement d'une alerte.

Selon une première possibilité, non illustrée, la centrale de commande déclenche directement l'alerte à l'aide d'un dispositif d'alerte intégré. Selon une autre possibilité, la centrale 1 de commande est munie en outre de moyens d'émission 41, représentés en pointillés sur les figures 1 et 2, notamment pour transmettre un message d'alerte à au moins un dispositif d'alerte 51, 52 (également référencé 5 par la suite).

Le dispositif détecteur 2 d'intrusion est muni au moins de moyens d'émission 42, afin de pouvoir transmettre un message à la centrale 1 de commande. En particulier, un dispositif détecteur 2 d'intrusion transmet un message lorsqu'il détecte un événement anormal. Avantageusement, ledit 10 dispositif détecteur 2 d'intrusion est muni en outre de moyens de réception 32.

Ainsi, les éléments de l'installation, simultanément émetteurs et récepteurs, sont aptes à échanger des messages entre eux. Il s'agit ici d'une véritable possibilité de dialogue entre deux éléments émetteurrécepteur, un message émis par un élément à destination d'un autre donnant lieu à une 15 réponse, selon la situation.

Au contraire, dans les installations de l'art antérieur, les éléments ne font que communiquer une information ou un ordre, par exemple d'un détecteur à la centrale de commande et de cette dernière à un dispositif d'alerte.

Cette possibilité est particulièrement illustrée par les flèches bidirectionnelles de la figure 1, joignant deux à deux des éléments émetteursrécepteurs de l'installation. Ces flèches représentent des liaisons radioélectriques bidirectionnelles. On voit également, à la figure 1, le cas d'un élément 23 équipé de moyens d'émission 42 mais dépourvu de moyens de 25 réception. Il ne peut donc qu'émettre des informations à destination de la centrale de commande.

Les échanges sont réalisés à l'aide d'un seul canal de communication, en l'occurrence une fréquence radioélectrique porteuse. On utilise le plus souvent notamment une fréquence de 868,3 MHz, conformément 30 aux normes en vigueur, relatives aux appareils d'alarme sans fil.

Le dispositif détecteur 2 d'intrusion peut être un détecteur d'ouverture, un détecteur de mouvement, un détecteur de passage, ou tout autre type de détecteur connu de l'homme du métier, dans le domaine des systèmes d'alarme.

En outre, I'installation peut comprendre au moins un dispositif d'alerte 5. On regroupe sous ce terme l'ensemble des dispositifs qui permettent 5 d'avertir une tierce personne de l'intrusion ou de l'état anormal du système d'alarme. Par exemple, il s'agit d'une sirène intérieure, d'une sirène extérieure, d'un avertisseur lumineux ou encore d'un transmetteur téléphonique.

Avantageusement, les dispositifs d'alerte 5 sont également munis de moyens d'émission 45 et de moyens de réception 35, de sorte qu'ils 10 sont aussi aptes à échanger des messages avec les autres éléments de l'installation.

Comme illustré à la figure 2, lorsqu'un dispositif détecteur 2 d'intrusion détecte un événement anormal, ce qui se produit lorsque son capteur change d'état, il émet un message 62 à destination de la centrale 1 de 15 commande. Après traitement du message, ladite centrale 1 émet un accusé de réception 71, appelé acquit, à destination du dispositif détecteur 2 d'intrusion, émetteur dudit message 62 qu'elle vient de recevoir.

Ainsi, grâce à cet échange, le dispositif détecteur 2 d'intrusion est informé du fait que la centrale 1 de commande a bien reçu son message 62. 20 Puis, la centrale 1 de commande émet à son tour un message 61 à destination d'un dispositif d'alerte 5, pour déclencher une alerte. Le dispositif d'alerte 5 émet également un acquit 75 à destination de la centrale 1 de commande, ce qui permet à cette dernière d'être informée du fait que le message 61 qu'elle a émis, est bien passé.

Avantageusement, on inclut dans les messages émis, des informations relatives à l'élément émetteur et à l'élément ou l'ensemble des éléments récepteurs destinataires. Ainsi, au cours du traitement d'un message reçu, un élément récepteur 1, 2, 21, 22, 5, 51, 52 peut déterminer s'il est ou non destinataire du message. Dans l'affirmative, ledit élément récepteur émet un 30 acquit 7 contenant une information relative à l'élément destinataire, obtenue grâce au message 6 précédemment reçu et traité.

Par ailleurs, cela permet, selon la situation, de désigner un seul ou plusieurs éléments récepteurs. Par exemple, la centrale 1 de commande peut émettre: - un message " individuel ", à destination d'un seul élément de l'installation, - un message " groupé ", à destination de plusieurs éléments groupés de l'installation, - un message " général ", à destination de tous les éléments de l'installation.

Ainsi, par exemple, les éléments peuvent être groupés, 10 notamment: selon un critère de répartition spatiale: détecteurs associés à des ouvertures de l'enceinte (fenêtres, portes, baies vitrées, hall d'entrée) ou des pièces particulières (chambres, garage, pièces de réception), selon un critère temporel: pièces inoccupées durant 15 certaines heures du jour ou de la nuit, - selon tout autre critère pertinent. Pour cela, chaque élément 1, 2, 5 de l'installation d'alarme est muni de moyens 81, 82, 85 (également référencé 8 par la suite) pour conserver ses coordonnées au sein de ladite installation. Par exemple, lesdits moyens 8 20 de conservation des coordonnées se présentent sous la forme d'une mémoire flash, connue de l'homme du métier. Il peut également s'agir d'un dispositif de micro- interrupteurs ou tout autre dispositif connu de l'homme du métier.

Les coordonnées d'un élément au sein de l'installation comprennent notamment: - Un numéro de système, qui permet d'identifier le système d'alarme dans lequel l'élément est inséré, et ainsi, de se distinguer d'autres systèmes d'alarme du même type. Ceci est nécessaire pour prévenir d'éventuelles interférences entre deux systèmes d'alarme voisins et ne pas déclencher une alerte chez l'un quand l'intrusion a eu lieu chez l'autre.

- Un numéro d'élément, qui permet d'individualiser chaque élément au sein de ladite installation. Ce numéro d'élément est particulièrement utile pour définir le chemin que doit suivre un message 6 depuis un élément émetteur vers un élément récepteur destinataire.

Les éléments peuvent également conserver des informations relatives au groupe auquel ils appartiennent.

Ainsi, ces trois types de coordonnées (numéro de système, 5 numéro de groupe, numéro d'élément) peuvent être utilisés seuls ou en combinaison, pour adresser les différents types de message précités: message " général ", message " groupé ", message " individuel " ou même acquit.

Cela étant, lorsqu'une intrusion a lieu, il peut arriver que 10 plusieurs dispositifs détecteurs 2 d'intrusion se déclenchent successivement.

Par exemple, un détecteur d'ouverture sera déclenché par l'ouverture d'une porte ou d'une fenêtre, puis un détecteur de mouvement ou un détecteur de passage seront déclenchés par le déplacement de l'intrus dans la pièce protégée.

Ainsi, plusieurs dispositifs détecteurs 2 vont entamer simultanément une émission à destination de la centrale I de commande. Dès lors, il existe un risque de superposition ou collision de plusieurs messages émis, et ceci est susceptible d'entraver le bon fonctionnement de l'installation d'alarme.

Aussi, conformément à l'invention, préalablement à l'émission de son message, un élément 1, 2, 5 teste si ladite fréquence commune est libre. Si elle est libre, ledit élément 1, 2, 5 va pouvoir émettre son message.

Dans le cas contraire, ledit élément répète ledit test, appelé test de canal libre, après un délai prédéterminé, tant que ladite fréquence commune reste 25 occupée. Il n'émet son message que lorsque ladite fréquence commune est devenue libre.

La durée du test de canal libre est différente pour chacun des éléments 1, 2, 5 de l'installation. Ainsi, lorsque deux éléments ont simultanément un message à émettre, I'un de ces éléments pourra commencer 30 l'émission de son message tandis que les autres seront encore en train de réaliser le test de canal libre. Si ladite fréquence commune est libre, ledit élément émet son message. Dans le cas contraire, ledit élément détecte que la fréquence commune est occupée. Il répète alors le test de canal libre dès que la fréquence commune est devenue libre puis émet son message Pour attribuer la durée du test de canal libre de chaque élément 1, 2, 5, on peut utiliser avantageusement le numéro de l'élément considéré dans l'installation.

Le même problème de risque de collision existe lorsque, par exemple, la centrale 1 de commande émet un message à destination de plusieurs éléments de l'installation ou bien cette situation étant quasiment identique, à tous les éléments de l'installation. En effet, dans ce cas, chaque 10 élément récepteur destinataire va devoir émettre un acquit à destination de la centrale 1 de commande.

Pour éviter que ces acquits ne se superposent, chaque élément récepteur destinataire retarde l'émission de son acquit d'un délai prédéterminé.

Pour permettre à l'ensemble des éléments récepteurs destinataires de temporiser l'émission de l'acquit à partir du même instant, l'élément émetteur du message " groupé " ou " général " émet, par exemple à la fin dudit message, un signal de synchronisation des éléments de l'installation. Ainsi, tous les éléments de l'installation vont pouvoir être 20 synchronisés et vont pouvoir calculer à partir d'un même instant, le moment o ils pourront, respectivement, émettre leur acquit.

Ce signal de synchronisation permet également de définir le début d'un délai pendant lequel il sera interdit à tous les autres éléments de l'installation d'émettre un message, lequel risquerait d'écraser un acquit.

Ces différentes étapes et délais sont particulièrement illustrés à la figure 4. La ligne du haut représente les messages émis par la centrale 1 de commande au cours du temps. Les lignes numérotées E1 à E6 concernent des éléments d'une installation d'alarme conforme à l'invention. Dans ce chronogramme, on a indiqué: - un événement déclenchant l'émission d'un message, par exemple la détection d'une intrusion, par une flèche verticale, - un test de canal libre TCL, représenté par une zone hachurée en diagonale, - la détection d'un canal occupé To, par des hachures verticales fines, - un accusé de réception 71, 7E par un carré contenant trois hachures verticales épaisses, - un message 61 émis de la centrale 1 de commande vers un élément par un rectangle vide auquel est accolé un rectangle présentant des hachures verticales épaisses, qui correspondent au signal de synchronisation S, - un message 6E émis d'un élément vers la centrale I de commande par un rectangle de plus petite dimension, vide, auquel est accolée une zone en hachures verticales épaisses, - les fenêtres TA d'interdiction d'émission ou réservées à l'émission des acquits par des zones grisées.

Ainsi, à la figure 4, un élément E1 détecte un événement à signaler. Il commence par réaliser un test de canal libre TCL qui s'avère positif et émet son message 6E, à destination de la centrale 1 de commande. Cela déclenche une temporisation TA d'interdiction d'émission pour tous les éléments de l'installation durant laquelle seule la centrale 1 de commande 20 émet un acquit 71 à destination de l'élément E1. Puis la centrale I de commande émet un message 61 " général", à destination de l'ensemble des éléments El-E6 de l'installation.

Pendant l'émission de ce message 61 " général " par la centrale 1 de commande, un événement à lieu au niveau de l'élément E5 qui 25 entame alors un test de canal libre TCL constate que le canal est occupé To par l'émission 61 du message de la centrale 1 de commande. L'élément E5 détecte le signal de synchronisation S et la fin du message 61 de la centrale 1 de commande.

Le signal de synchronisation S permet à tous les éléments E130 E6 de calculer le délai à partir duquel ils peuvent émettre leur accusé de réception 7E à destination de la centrale 1 de commande. Cela leur permet également de connaître le début de la fenêtre TA d'interdiction d'émission, réservée uniquement à l'émission des acquits.

Pendant cette fenêtre TA, un événement a lieu au niveau de l'élément E3. A la fin de la fenêtre d'interdiction d'émission, I'élément E3 procède à un test de canal libre TCL, positif, d'une durée supérieure à celle de l'élément E1 et commence l'émission de son message.

Parallèlement, l'élément E5 qui avait un message à émettre, a également testé TCL si le canal était libre, pendant une durée supérieure à celle de l'élément E3 et de l'élément El. Il détecte To donc le début de l'émission du message de l'élément E3 et doit donc attendre pour émettre son message.

Ensuite, la centrale 1 de commande émet un acquit 71 à destination de l'élément E3, pendant la fenêtre TA d'interdiction d'émission correspondante.

Puis l'élément E5 répète le test de canal libre TCL, lequel se révèle positif. Il émet donc son message 6E à destination de la centrale 1 de 15 commande, qui lui répond en émettant un acquit 71.

De manière générale, comme illustré à la figure 3, un message 6 comprend une première partie dite trame de réveil, d'une durée DR puis une série de trois trames T contenant des informations à transmettre et séparées par un signal intermédiaire de synchronisation Ds.

La trame de réveil permet d'avertir les éléments récepteurs de l'arrivée imminente d'un message. En effet, dans un souci d'économie d'énergie, les éléments récepteurs ne fonctionnent que par intermittence. Par exemple, ils sont activement récepteurs pendant une durée très courte espacée d'un intervalle de temps Dl relativement plus long au cours duquel ils 25 restent inactifs. La durée d'activité est de 5 ms par exemple tandis que la durée Dl est comprise, par exemple entre 300 et 1.000 ms, ou plus particulièrement 970 ms.

Bien entendu, la durée DR de la trame de réveil d'un message 6 est supérieure à l'intervalle de temps Dl séparant deux périodes d'activité 30 d'un récepteur. Ainsi, on est certain qu'un élément récepteur captera la trame de réveil et se placera en fonctionnement actif avant l'émission des informations contenues dans les trames T. Si un récepteur détecte une émission pendant cette période d'activité, alors il reste actif pour recevoir le message 6 à venir.

Selon un procédé particulier, on relaie les messages émis vers ou par un élément, appelé élément éloigné, hors de portée radioélectrique de 5 la centrale 1 de commande, à l'aide d'un élément, appelé élément relais, non représenté sur les figures, à portée radioélectrique de la centrale de commande et de l'élément éloigné.

Pour cela, on peut inclure en particulier dans un message 6, une information selon laquelle le message doit être ou non relayé ou selon 10 laquelle il est ou non relayé, en plus des informations relatives à l'élément émetteur et à l'élément ou l'ensemble des éléments récepteurs destinataires.

De plus, on a vu qu'il est utile de définir un numéro de système pour l'installation ainsi que pour chaque élément, un numéro spécifique d'élément. Il est donc possible, lors de la mise en service de l'installation, et 15 plus particulièrement de la centrale I de commande, d'attribuer un numéro de système à ladite centrale. Puis, lorsque ladite centrale détecte un nouvel élément dans l'installation, elle peut lui communiquer des coordonnées spécifiques, par exemple un numéro d'élément obtenu par simple incrémentation d'un compteur. Une fois que l'élément a enregistré ces 20 coordonnées, il peut émettre un message à destination de la centrale confirmant ses nouvelles coordonnées, auquel cas la centrale enregistre le nouvel élément dans l'installation.

L'avantage de ce procédé est qu'il permet d'éviter de prédéfinir, par exemple lors du montage ou de la fabrication de la centrale de 25 commande, un numéro de système qui pourrait donc être connu d'une tierce personne. En effet, I'attribution du numéro de système selon ce procédé peut être effectué aléatoirement au moment de la mise en service de la centrale de commande.

Par ailleurs, il n'est pas non plus nécessaire d'attribuer à 30 chaque élément récepteur un numéro de série, puisque les coordonnées de chaque élément récepteur lui seront communiquées par la centrale 1 de commande.

En ce qui concerne les éléments uniquement émetteurs, lors de leur mise en service, on prévoit qu'ils communiquent à la centrale 1 de commande leur numéro d'élément, par exemple créé aléatoirement.

On obtient donc une installation d'alarme entièrement 5 sécurisée puisqu'aucun code ou numéro d'installation n'est implanté par une personne autre que l'utilisateur.

L'invention concerne également un procédé de supervision des éléments d'une installation d'alarme telle que définie précédemment. Selon ce procédé, la centrale 1 de commande interroge l'ensemble des éléments de 10 l'installation à intervalles de temps réguliers, par exemple toutes les heures, en émettant un message " général " de supervision. La centrale enregistre si chaque élément accuse réception de l'interrogation de supervision, c'est- à-dire si chaque élément lui envoie un acquit 7 en réponse au message de supervision. Si un même élément n'émet pas d'acquit un certain nombre de 15 fois et consécutivement, alors la centrale 1 de commande peut déclencher une alerte. Habituellement, la centrale de commande déclenche l'alerte au bout de quatre absences consécutives d'accusé de réception.

L'invention concerne en outre l'application d'un procédé de transmission d'un message tel que défini dans une installation d'alarme 20 conforme à l'invention.

Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme du métier, auraient pu encore être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Installation d'alarme à liaisons radioélectriques, comprenant au moins deux éléments aptes à communiquer sur une fréquence commune, à savoir: une centrale (1) de commande de l'installation, munie au moins de moyens de réception (31), - au moins un dispositif détecteur (2, 21, 22) d'intrusion, muni au moins de moyens d'émission (42), ladite installation étant caractérisée en ce que ladite centrale (1) de commande 10 est munie en outre de moyens d'émission (41) et en ce que ledit au moins dispositif détecteur (2) d'intrusion est muni en outre de moyens de réception (32), de sorte que les éléments émetteurs-récepteurs de l'installation sont aptes à échanger des messages entre eux.

2. Installation selon la revendication 1, comprenant en outre au 15 moins un dispositif d'alerte (5, 51, 52) muni de moyens d'émission (45) et de moyens de réception (35), également apte à échanger des messages avec les autres éléments de l'installation.

3. Procédé de transmission d'un message mis en oeuvre dans une installation d'alarme selon la revendication I ou 2, dans lequel un élément, 20 préalablement à l'émission de son message, teste pendant une durée prédéterminée si ladite fréquence commune est libre; si ladite fréquence commune est libre, ledit élément émet son message; sinon, il répète le test, tant que ladite fréquence commune reste occupée, puis émet son message lorsque ladite fréquence commune est devenue libre.

4. Procédé selon la revendication 3, dans lequel on inclut dans les messages émis par lesdits éléments, des informations relatives à l'élément émetteur et à l'élément ou l'ensemble d'éléments récepteurs destinataires.

5. Procédé selon la revendication 3 ou 4, dans lequel, suite à la réception d'un message (6), l'élément destinataire émet un accusé de 30 réception (7) à destination de l'élément émetteur dudit message (6).

6. Procédé selon la revendication 5, dans lequel, après avoir émis un message (6), l'élément émetteur dudit message émet un signal de synchronisation (S) des éléments de l'installation, pour permettre à l'élément ou l'ensemble des éléments destinataires de retarder d'un délai prédéterminé l'émission de leur accusé de réception (7) et pour interdire toute émission aux autres éléments de l'installation pendant une durée prédéterminée (TA).

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, dans lequel on relaie les messages émis vers ou par un élément, appelé élément éloigné, hors de portée radioélectrique de la centrale (1) de commande, à l'aide d'un élément, appelé élément relais, à portée radioélectrique de la centrale (1) de commande et dudit élément éloigné.

8. Procédé de sécurisation d'une installation d'alarme selon la revendication 1 ou 2, dans lequel: - on attribue un numéro de système à ladite centrale de commande lors de sa mise en service, - on communique des coordonnées, spécifiques, à tout nouvel 15 élément détecté par ladite centrale, - on enregistre ledit nouvel élément dans l'installation, après réception, par la centrale, de la confirmation de ces coordonnées, émise par ledit nouvel élément.

9. Procédé de supervision des éléments d'une installation 20 d'alarme selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la centrale de commande interroge l'ensemble des éléments de l'installation à intervalles de temps réguliers, enregistre si chaque élément accuse réception de l'interrogation de supervision et déclenche une alerte à l'issue d'un nombre prédéterminé d'absences consécutives d'accusé de réception d'un élément.

10. Application du procédé de transmission selon l'une quelconque des revendications 3 à 7 dans une installation d'alarme selon la revendication 1.