FR2847139A1 - Meuble de chevet a pattes de transport escamotables - Google Patents

Abstract

La présente invention est relative à un meuble de chevet, notamment à usage hospitalier, qui comprend au moins un caisson de rangement (3) de forme parallélépipédique avec, faisant saillie de deux de ses faces verticales opposées (31, 32), des pattes (7) généralement horizontales qui autorisent le transport dudit meuble à l'aide de moyens sur lesquels elles sont destinées à prendre appui.Il se caractérise par le fait que lesdites pattes (7) sont prévues coulissantes par rapport audit caisson (3), de manière à pouvoir occuper une première position de rangement dans laquelle elles sont intégrées dans ledit caisson (3) et ne dépassent pas ou pratiquement pas hors de celui-ci, et une position de travail, dans laquelle elles sont au moins partiellement extraites du caisson (3) et autorisent le transport dudit meuble.

Description

La présente invention concerne un meuble de chevet, notamment à

usage hospitalier.

Par cette dernière expression, on entend que le meuble est prévu pour équiper une pièce dans laquelle est reçue une personne à qui on délivre des soins, qu'ils soient médicaux ou de confort. Ce meuble est donc susceptible d'équiper une chambre d'hôpital, de maison de retraite ou de repos, etc. Lors du séjour à l'hôpital d'un patient, il arrive que ce dernier soit

obligé de changer de chambre, notamment du fait qu'il est affecté à un autre service.

Dans cette situation, la solution la plus simple est de déménager les

effets personnels du patient et de les transférer dans la nouvelle chambre.

Mais dans certaines situations délicates dans lesquelles la santé du patient est gravement affectée, on préfère transférer le patient, accompagné du lit et du meuble de chevet, qui lui ont préalablement été affectés dans la nouvelle chambre. Afin d'éviter des manipulations multiples par le personnel hospitalier, on a prévu des moyens qui permettent de déplacer le meuble de chevet en même

temps que le lit.

Pour ce faire, le meuble de chevet, comprend au moins un caisson de rangement de forme parallélépipédique avec, faisant saillie de deux de ses faces verticales opposées, des pattes généralement horizontales qui autorisent le transport

dudit meuble à l'aide de moyens sur lesquels elles sont destinées à prendre appui.

En l'occurrence, certains lits médicalisés comportent deux longerons parallèles et un panneau de tête de lit démontable. Une fois ce panneau démonté, et après avoir remonté dans une position proche de la verticale la partie du sommier articulé à hauteur variable qui supporte le thorax du patient, est ménagé entre les

longerons un espace mis à profit pour y placer le meuble de chevet.

On réalise cette opération alors que ledit sommier est dans sa position la plus basse par rapport au sol et que les deux pattes sont disposées du côté

des longerons.

En actionnant progressivement le sommier dans le sens de son élévation, les longerons viennent progressivement s'appuyer contre la sous face des

pattes et soulever celles-ci.

Lorsque cette opération est achevée et que le meuble est à nouveau en place, on démonte les pattes de transport et on les stocke dans un endroit

déterminé, jusqu'à ce qu'elles servent à nouveau.

De cette manière, le risque de les égarer est élevé.

La présente invention a pour but d'apporter une solution à ce problème et de proposer un meuble de chevet qui intègre lui-même les pattes de

transport, sans que celle-ci ne soient gênantes en période de non utilisation.

Un autre but de l'invention est de proposer un meuble dont l'esthétique ne soit pas affectée par la présence des pattes en période de non

1 0 utilisation.

Il s'agit donc d'un meuble de chevet, notamment à usage hospitalier qui comprend au moins un caisson de rangement de forme parallélépipédique avec, faisant saillie de deux de ses faces verticales opposées, des pattes généralement horizontales qui autorisent le transport dudit meuble à l'aide de moyens sur lesquels

1 5 elles sont destinées à prendre appui.

Il se caractérise essentiellement par le fait que les dites pattes sont prévues coulissantes par rapport audit caisson, de manière à pouvoir occuper une première position de rangement dans laquelle elles sont intégrées dans ledit caisson et ne dépassent pas ou pratiquement pas hors de celui-ci, et une position de travail, dans laquelle elles sont au moins partiellement extraites du caisson et autorisent le

transport dudit meuble.

Ainsi, lorsque les pattes ne servent pas, elles restent malgré tout

intégrées au meuble, de sorte que les risques de les égarer est réduit à zéro.

Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l'invention: - lesdites pattes sont solidaires de la partie supérieure dudit caisson; - il comporte un caisson inférieur et un caisson supérieur séparés par un espace, les pattes étant solidaires de la partie supérieure du caisson inférieur; - lesdites pattes comprennent une plaque dans laquelle est prévue au moins une lumière longitudinale traversée par des moyens de fixation audit caisson, le coulissement de la patte étant obtenue par déplacement relatif de la lumière par rapport auxdits moyens; - ledit caisson est pourvu d'un capot de recouvrement de sa face supérieure, ce capot étant prévu démontable, de sorte qu'en position de rangement,

ledit capot recouvre lesdites pattes.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la

lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préféré de l'invention.

Cette description est faite en référence aux dessins annexés dans

lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un meuble de chevet conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue également en perspective, du meuble de la figure 1, des bacs de rangement étant représentés partiellement extraits de ses caissons supérieur et inférieur; - la figure 3 est encore une vue en perspective du meuble de la figure 1, selon un angle de vue différent, et sur laquelle sont visibles des pattes de transport dudit meuble; - la figure 4 est aussi une vue en perspective d'un meuble de chevet, dont le caisson supérieur est pourvu d'une tablette d'appoint, tandis que son caisson inférieur est équipé d'une porte; - la figure 5 est une vue éclatée, en perspective, du caisson supérieur du meuble de la figure 1; - la figure 6 est une vue de dessus du caisson de la figure 5, ses "tiroirs pivotants" étant représentés en position rentrée; - la figure 7 est une vue en coupe verticale du caisson de la figure 6, selon le plan VII-VII de cette figure; - les figures 8 et 9 sont des vues en perspective éclatée, selon deux directions opposées l'une à l'autre, d'un "tiroir pivotant"; - la figure 10 est une vue en perspective, coupée selon un plan médian et longitudinal, du "tiroir" des figures 8 et 9; - la figure 11 est une vue en coupe et de côté du tiroir des figures 8 et 9; - la figure 12 est une vue de détail de la partie de la figure 12 délimitée par un cercle en traits mixtes; - la figure 13 est une vue de face du caisson supérieur du meuble de la figure 4, sa tablette étant représentée en position déployée; - les figures 14 et 15 sont des vues respectivement de dessus et en perspective du caisson de la figure 13; - la figure 16 est un schéma destiné à illustrer comment est réalisé le transport du meuble de chevet au moyen d'un lit hospitalier; - la figure 17 est une vue en perspective du caisson inférieur du meuble de la figure 3; - les figures 18 et 19 sont des vues en perspective, selon des directions différentes, du caisson de la figure 17, certains éléments qu'il intègre étant volontairement absents pour montrer la structure et les moyens de fixation des pattes audit caisson; - la figure 20 est une vue partielle, en coupe verticale, de la partie supérieure du caisson du meuble inférieur de chevet, destinée à expliquer comment les pattes de transport sont recouvertes par un panneau ou capot de recouvrement; Le meuble de chevet représenté aux figures 1 à 3 comprend essentiellement un caisson de rangement inférieur 3, ainsi qu'un caisson de

rangement supérieur 5, séparés par une colonne verticale 4.

Le caisson inférieur 3 est un caisson haut, de forme sensiblement

parallélépipédique, qui repose sur une embase massive qui porte la référence 2.

Cette embase s'inscrit sensiblement dans un carré dont les côtés sont

plus grands qui ceux qui délimitent la base du caisson.

Ses angles sont arrondis pour constituer des "oreilles " 21. De même, les zones 22 qui les séparent sont incurvées, à convexité tournée vers l'extérieur,

pour constituer des bourrelets périphériques.

De préférence, cette embase est recouverte d'un matériau souple et

épais tel qu'une matière plastique, dont on expliquera ci-après la fonction.

L'embase repose, au niveau de ces quatre "oreilles" 21, sur des

roulettes 23 à frein intégré.

Dans une forme non représentée de réalisation, ces roulettes peuvent

être remplacées par des galets ou des patins.

Le fait que l'embase présente des dimensions supérieures à celles du caisson 3 va faire que si le meuble vient à buter malencontreusement contre un mur

ou un autre objet, c'est l'embase qui va encaisser le choc et non pas le caisson.

De plus, ce choc sera amorti par le matériau souple qui garnit

l'embase.

De la même manière, si un opérateur vient à cogner un pied contre

l'embase, ce choc sera sans conséquence puisqu'il aura été amorti par ladite matière.

Comme dit plus haut, le caisson inférieur 3 à une forme parallélépipédique. On a référencé par 30 ses parois latérales, 32 sa paroi avant et 32' sa

paroi arrière. Elles sont séparées deux à deux par des poteaux d'angles 31.

Il s'agit d'un meuble réversible, de sorte qu'il comporte deux façades opposées l'une à l'autre, à savoir une façade F1, dans laquelle est contenue la paroi

avant 32 et une façade F2 dans laquelle est contenue la paroi arrière 32'.

Comme le montre plus particulièrement la figure 2, la paroi avant 32 est constitué d'un panneau de façade 33 qui est rendu solidaire d'un ensemble

coulissant à bacs de rangement 320.

De préférence, ce bac est prévu pour coulisser soit du côté de la paroi 32, soit du côté de la paroi opposée 32', ce qui rend ce meuble complètement

réversible, comme dit plus haut.

1 0 Dans le mode de réalisation présentée ici, le panneau de façade 33 est pourvu d'une poignée en arc de cercle 34 disposée dans sa partie supérieure. On remarquera que le chant supérieur du panneau présente, dans sa partie médiane, une région concave 35, de sorte qu'il est possible d'y introduire les doigts de la main. De ce fait, il est possible de faire coulisser l'ensemble 320 soit en tirant sur la poignée 34, soit en introduisant la main par l'ouverture délimitée par ladite zone concave 35

et en saisissant le panneau de façade 33.

La face supérieure du caisson inférieur 3 est revêtue d'un panneau ou capot de recouvrement 36, par exemple en matière plastique lisse, dont la périphérie et les angles sont pourvus de reliefs 37. Cela ménage sur le panneau un espace central sur lequel peuvent être posés des objets, sans risque que ceux-ci ne tombent

à terre, les reliefs périphériques 37 les en empêchant.

Comme on le verra plus loin, ce panneau de recouvrement est de

préférence prévu amovible.

Ledit panneau présente, bien entendu, une ouverture pour le passage

de la colonne 4 qui sépare le caisson inférieur 3 du caisson supérieur 5.

Comme le montrent les figures l à 3, cette colonne est décalée au centre du meuble. Plus précisément, elle orientée du côté d'une paroi latérale 30 du caisson inférieur, sensiblement dans sa partie médiane. Ainsi est ménagé un large espace de rangement E. Le panneau ou capot 36 repose de préférence sur une plaque non

visible qui fait corps avec le reste du caisson.

Le caisson supérieur 5 est peu épais comparativement au caisson inférieur. Il présente toutefois les mêmes dimensions périphériques, de sorte que vu

de dessus, ils ont un encombrement identique.

Dans les modes de réalisation présentés ici, le caisson 5 est prévu partiellement démontable. On se reportera donc à la figure 5 pour comprendre plus

précisément sa structure.

Ce caisson comporte un plateau inférieur 50 de forme sensiblement carrée, dont les angles sont arrondis et adoucis, pour rappeler la forme des "oreilles"

qui équipent l'embase 2.

Dans ces angles sont prévus de petits tétons verticaux 500, de petite

longueur, qui font saillie vers le haut.

Le long de deux côtés longitudinaux du plateau, et entre les tétons

500 s'étendent des parois 53 et 54 qui matérialisent les parois latérales du caisson 5.

Il comporte également un panneau ou capot de recouvrement 51, qui

a une forme identique ou similaire à celle du panneau 36 du caisson inférieur.

Depuis ses angles s'étendent vers le bas et verticalement, des pattes 52 dont la base est évidée de manière à venir s'engager, notamment par déformation élastique, sur

les tétons 500 précédemment décrits.

La partie inférieure de la figure 5 montre qu'à partir du plateau 50 s'étendent verticalement vers le haut deux petits axes 9. Ils sont placés en partie

médiane de la paroi, à proximité immédiate de ses bords.

Comme le montre cette figure, ainsi que les figures 1 et 3, le caisson

5 reçoit, dans ce mode de réalisation, deux éléments de rangement 6.

Chaque élément comprend un bac 63, par exemple en matière

plastique, associé à un panneau de façade 60.

Bien entendu, leurs dimensions respectives sont telles qu'ils peuvent

être engagés dans l'espace intérieur du caisson, y compris le panneau de façade 60.

On pourra cette fois-ci se reporter aux figures 6 à 12 pour mieux

comprendre la structure de ces éléments de rangement.

Le bac 63 a une forme en demi-cercle. Il comprend un fond plan 630,

une paroi verticale plane 632, ainsi qu'une paroi verticale en arc de cercle 631.

La paroi verticale 632 se prolonge à angle droit vers l'extérieur pour former un chant 635 (horizontal sur les figures). Depuis la face inférieure de ce

chant s'étendent de petites nervures rigidificatrices verticales 636.

Le nombre de ces nervures est pair et entre chaque paire s'étend, dans leur partie supérieure, une patte 633 dont la base présente une échancrure en arc de

cercle 634.

On expliquera plus loin dans la description l'intérêt d'une telle

structure. Le panneau de façade 60 est ici constitué de deux coques en matière

plastique moulée 600 et 601 destinées à être assemblées par une série de vis 64.

Dans une variante de réalisation, la coque 601 peut être réalisée en aggloméré.

Dans la coque 601 sont prévues des ouvertures pour la réception de pièces d'assemblage complémentaires formant tétons 65 et 66, dont le

positionnement correspond à celles des pattes 633 décrites précédemment.

Ainsi, comme le montre plus particulièrement les figures 10 et 11, on rend solidaire le bac 63 du panneau de façade 60, en suspendant le bac par accrochage des pattes 633 contre les tétons 65 et 66, ceci selon un mouvement

généralement vertical et descendant.

Sur la figure 10, on constate que l'axe 9 comprend une tige généralement cylindrique 91, qui se prolonge vers le bas par une embase 90,

également cylindrique, mais de rayon plus important.

La réservation 602 est quant à elle prévue dans la demi-coque 601 et ses dimensions sont telles qu'elle peut recevoir la tige 91 de l'axe 9, tout en

autorisant un mouvement de rotation autour de celui-ci.

Lors de ce mouvement, la partie inférieure de la coque 601 prend

appui sur le rebord périphérique de l'embase 90.

On comprend donc, que par un simple mouvement de rotation de l'élément de rangement autour de l'axe 9, on va pouvoir, au choix, rendre le bac de rangement accessible (partie droite et supérieure de la figure 2) ou au contraire le

rendre inaccessible, le panneau de façade 60 étant alors seulement visible.

L'impression visible qui est alors donnée est celle d'un tiroir classique. Par abus de langage, on peut qualifier les éléments 6 de "tiroirs

pivotants".

Bien entendu, les dimensions respectives des éléments 6 représentés ici sont calculées pour pouvoir non seulement rentrer dans le caisson de rangement

et ne pas se gêner mutuellement.

D'autres formes de réalisation que celles présentées ici sont possibles. Ainsi le bac 63 pourrait avoir une paroi 631 constituée de plusieurs

facettes formant un angle obtus entre elles.

La forme de réalisation du meuble de la figure 4 se distingue des précédentes par le fait que le caisson inférieur comporte non pas un bac de rangement coulissant, mais une porte traditionnelle 33 qui donne accès à des

étagères de rangement 321.

Les parois latérales 30 et 53 des caissons inférieur 3 et supérieur 5 sont pourvues chacune d'un profilé 300, respectivement 530, qui autorise l'accrochage d'équipement complémentaire, tel qu'un porte revues ou un objet similaire. Enfin, dans ce mode de réalisation sur lequel des éléments de rangement 6 ne sont pas visibles, le caisson supérieur 5 comporte une tablette

d'appoint 8.

Cette tablette d'appoint 8 est apte à occuper au moins une première position de rangement dans laquelle elle ne dépasse pas ou pratiquement pas du volume occupé par le caisson 5. C'est la position représentée en traits mixtes à la

figure 14.

Elle est également susceptible d'occuper une deuxième position dite

d'extraction, dans laquelle elle dépasse du volume du caisson.

C'est la position représentée aux figures 13 à 15 en traits pleins.

Cette tablette est pourvue d'un axe de pivotement vertical 80 matérialisé par un bouton cylindrique 81, auquel est fixé une tige non visible qui

coopère avec la sous-face 501 de la paroi horizontale inférieure 50 du caisson.

On comprend donc que par pivotement de la tablette 8 autour de l'axe , on peut l'amener de la position de rangement à la position d'extraction et

inversement.

Dans le mode de réalisation représenté ici, la tablette comporte au moins un organe de manoeuvre 85. En l'occurrence, on a affaire ici à deux organes

de manoeuvre en forme de bouton sphérique, positionnés sous la tablette.

Ces organes de manoeuvre sont répartis de telle manière que, lorsque la tablette 8 occupe l'une ou l'autre des première et deuxième positions précitées, ils

se trouvent au voisinage de deux parois verticales opposés du caisson.

Comme montré à la figure 3, le meuble est équipé de pattes de

transport 7.

Avant d'en décrire la structure, nous allons revenir sur la méthode employée traditionnellement pour déplacer un meuble de chevet en même temps

qu'un lit, en référence à la figure 16.

Sur cette figure a été représentée symboliquement un lit médicalisé L. Le cadre C de ce lit comporte au moins une paire de longerons N parallèles entre lesquelles s'étendent des traverses non représentées. Cet ensemble est solidaire de

colonnes télescopiques M qui reposent elles-mêmes sur une embase B à roulettes.

Le cadre C reçoit un sommier articulé non visible, sur lequel est disposé un matelas S. Un panneau de pied de lit P est fixé au cadre. Un panneau similaire est normalement fixé à la tête de lit. Celui-ci a cependant été préalablement démonté pour permettre un accès entre les longerons N. Pour ménager cet accès, le sommier a été préalablement actionné de manière à ramener la

partie qui soutient le buste du patient dans une position proche de la verticale.

Lorsque l'accès est dégagé, on y positionne le meuble, de manière à

ce que les pattes 7 se situent du côté des longerons.

En actionnant le cadre C de manière à provoquer l'élévation des colonnes M (flèches f), les longerons N viennent en contact avec les pattes 7 et

soulèvent, par leur intermédiaire, le meuble de chevet.

A la figure 17 est visible seulement le caisson inférieur 3 du meuble de chevet, avec une patte 7 représentée dépassant en direction de sa façade FI. Une

passe similaire dépasse en direction de la façade F2.

Ces pattes sont prévues coulissantes par rapport au caisson 3, de manière à pouvoir occuper une première position de rangement dans laquelle elles sont intégrées dans ce caisson et ne dépassent pas ou pratiquement pas hors de celui-ci, et une position de travail, dans laquelle elles sont au moins partiellement

extraites du caisson et autorisent le transport dudit meuble.

Ainsi que le montrent plus particulièrement, les pattes 7 sont constituées d'une plaque 70, de préférence métallique, dans laquelle sont découpées

deux lumières longitudinales 71, dans l'alignement l'une de l'autre.

Ces lumières sont traversées par des moyens de fixation à vis 72, rendu solidaires de la face inférieure d'une plaque 38 sur laquelle repose le panneau

ou capot de recouvrement 36.

Ce montage permet de faire coulisser chaque patte 7 par rapport à la

plaque 38.

L'extrémité libre des pattes 7 comprend une aile centrale 74, rabattue à 900 vers le haut, encadrée par deux ailes additionnelles, rabattues à 90 vers le

bas.

Le capot de recouvrement 36 est prévu amovible, de sorte que par soulèvement de celui-ci et coulissement des pattes en direction du meuble de chevet, l'aile centrale 74 des pattes 7 vient en butée contre le rebord de la plaque 38 (figure 20). Les dimensions et la force du capot 38 sont telles qu'après qu'il ait été

remis en place sur la plaque 38, il recouvre les pattes.

Dans ces conditions, en période de non utilisation, les pattes sont invisibles. De ce fait, l'esthétique du meuble n'est pas affectée et le risque de voir

des personnes non autorisées manipuler ces pattes est fortement réduit.

Quand on souhaite dégager les pattes 7 pour transporter le meuble, il suffit de soulever le capot 38 et de les faire coulisser vers l'extérieur. Les ailes 73 ont pour fonction de constituer des butées pour le

blocage latéral des profilés N du lit.

Il

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Meuble de chevet, notamment à usage hospitalier, qui comprend au moins un caisson de rangement (3) de forme parallélépipédique avec, faisant saillie de deux de ses faces verticales opposées (31, 32), des pattes (7) généralement horizontales qui autorisent le transport dudit meuble à l'aide de moyens sur lesquels elles sont destinées à prendre appui, caractérisé par le fait que les dites pattes(7) sont prévues coulissantes par rapport audit caisson, de manière à pouvoir occuper une première position de rangement dans laquelle elles sont intégrées dans ledit caisson (3) et ne dépassent pas ou pratiquement pas hors de celui-ci, et une position de travail, dans laquelle elles sont au moins partiellement extraites du caisson (3) et

autorisent le transport dudit meuble.

2. Meuble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que

lesdites pattes (7) sont solidaires de la partie supérieure (38) dudit caisson (3).

3. Meuble selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comporte un caisson inférieur(3) et un caisson supérieur (5) séparés par un espace (E), les pattes (7) étant solidaires de la partie supérieure (38) du caisson inférieur (3).

4. Meuble selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le

fait que lesdites pattes (7) comprennent une plaque (70) dans laquelle est prévue au moins une lumière longitudinale (71) traversée par des moyens de fixation (72) audit caisson (3), le coulissement de la patte(7) étant obtenue par déplacement

relatif de la lumière (71) par rapport auxdits moyens (72).

5. Meuble selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé par le

fait que ledit caisson (3) est pourvu d'un capot de recouvrement (36) de sa face supérieure, ce capot (36) étant prévu démontable, de sorte qu'en position de

rangement, ledit capot (36) recouvre lesdites pattes (7).