FR2838510A1 - Arme automatique individuelle a gestion electronique et munitions sans etui - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une arme individuelle, destinée au tir semi-automatique et automatique de munitions sans étuis, dotée d'une commande de tir électronique à identification biométrique du tireur. L'arme comporte un dispositif d'étanchéité de la chambre fondé sur l'emploi d'un segment à expansion mécanique ou à pression des gaz. Un retard à l'ouverture de l'ensemble culasse/canon peut être introduit par l'emploi de tenons mus par les gaz propulseurs. La réduction de volume offerte par la formule des munitions permet de doubler la puissance de feu de l'arme par une disposition en tandem des munitions dans le chargeur. Une serrure amovible permet de bloquer intégralament l'ensemble culasse, détente, chargeur et verrou de démontage pour une absolue sécurité de l'arme. Un dispositif d''extension télescopique du canon accroît la puissance des munitions et un emprunt de gaz au niveau de la chambre permet d'en stabiliser le tir.

Description

DO TA] NE TECHMrQUE DE L1NVON. La présente invention est relative à une

arme individuelle de petit calibre définie de manière à garantir son inviolabilité et son utilisation par les seules personnes habilitées afin d' assurer un parfait contrôle de sa détention. A cet effet, elle comporte un dispositif d'identification morphologique (empreinte digitale) du tireur couplé à un dispositif de mise à feu électrique d'une munition sans étui. n est clair que cette formule affranchit l'arme de tout mécanisme de verrouillage électromagnétique facile à contourner autant que de 1'utilisation de munitions classiques

à percussion centrale et étui que tout un chacun peut aisément recharger chez lui.

La présente arme s'adresse donc en priorité aux gouvernements et agences soucieuses du contrôle serré de la détention et de la lutte contre la prolifération des armes. En effet, la production des munitions sans étui suivant l'invention ne saurait être obtenue dans un atelier de particulier et requiert une technologie que seuls les

gouvernements sont à même d'autoriser et de contrôler.

L'arme met par ailleurs à profit le faible encombrement qui caractérise la munition pour accro^tre sensiblement la puissance de feu grâce à un chargeur compartimenté. Cet atout majeur constitue une nouvelle donne en matière d'armement puisque l'application du principe de l'invention permet d'accro^tre dans des proportions hors du

commun la puissance de feu.

Le principe même de l'arme permet le développement d'une sûreté de détente particulièrement facile à mettre en _uvre et novatrice: la contredétente. Son principe supprime toute erreur de coordination, notamment en cas de stress, et sa formule de sécurité est la seule à pouvoir demeurer engagée en permanence et être libérée une fraction

de seconde avant un tir réflexe.

L' arme comporte enfin et surtout un système d' étanchéité de chambre à munition sans étui particulièrement fiable et simple, un système d' accroissement volumique de cette charnDre ainsi qu'un dispositif à clef d' interdiction totale de

tir, de démontage, de mouvement de culasse et de chargeur.

L'arme ainsi définie comporte: - un calculateur central, - une horloge, une source électrique (pile, batterie...), - un dispositif d'identification morphologique du tireur, - un dispositif de mise à feu électrique, - un dispositifcombiné d'allumageléjection de cartouche, - un dispositif de relevage d'extracteur, - un dispositif d'étanchéité de chambre à segment à expansion mécanique ou par pression de gaz, - un dispositif d'emprunt de gaz propulseur au niveau de la périphérie de la tête du piston, - un dispositif d'emprunt de gaz propulseur au niveau de la cuvette de tir, - un dispositif de solidarisation culasse/canon par tenons à gaz, - un chargeur à deux compartiments, - un dispositif séquenceur des compartiments du chargeur, - un dispositif de stabilisation au tir, - un dispositif de sécurité de contre-détente, - un canon télescopique, - un dispositif de verrouillage à clé, - un ressort récupérateur doublé d'un ou plusieurs fs conducteurs,

- un port de connexion à un ordinateur.

ETATANDELATEQ_

Le brevet US 5 603 179 A (Adam HEIKO B) de février 1997 décrit un mécanisme de sûreté de détente d'arme par identification de l' empreinte digitale de l'utilisateur. Les coordonnées de l' empreinte sont contenues dans une cassette malheureusement amovible et donc propice à un changement rapide le tout sans protection puisque aucune

barrière d'inviolabilité par code d' accés ou similaire n' est prévue.

1 0 Le dispositif est prévu pour étre monté sur une arme à munition à étui à percussion mécanique par percuteur. Un dispositif du t,vpe électromagnétique (électro-aimant), connecté au dispositif d'identification, assure l' interdiction de

percussion tant que l'identification n'est pas assurée.

Il est clair qu'un tel système est particulièrement facile à contourner puisqu'il suffit de supprimer l'électro-aimant de

blocage pour affranchir l'arrne de sa capacité sélective d'autorisation de tir.

1 5 L'auteur prévoit également un interrupteur de mise sous tension de l'arrne peu propice à un tir rénexe.

Enfin, I'intégration du dispositif d'identification sélective entrâne, compte tenu de la rémanence des classiques

éléments de tringlerie et autre transmissions et de l'ajout des nouveaux composants (cassette ou carte, électro-

aimant, batteries...), un accroissement de volume entrâînant un surdimensionnement de l'arme au niveau de la

poignée préjudiciable à son emploi par de petites mains.

Le présent brevet, en revanche, décrit une arme entièrement électronique dont les éléments (calculateur, batteries, carte électronique...) assurant la gestion complète de toutes les fonctions y compris d'identification sont logés dans la seule culasse n' entranant aucun accroissement de volume. L' absence de toute carte amovible et autre verrou

mécanique garantit l'inviolabilité de l'arme.

On recense de nombreuses tentatives de résolution du problème de simplification des munitions par suppression des 2 5 étuis. La plupart des formules prop o sées à ce j our se concentrent vers la combustion plus ou moins complète des

étuis et vers la conception télescopée des munitions.

Les brevets 86 13507, WO 93/18364 & WO 96/17220 de Dynamit Nobel décrivent une formule de munition télescopée de petit calibre complexe par rapport à la formule retenue pour la présente invention. Ces munitions

présentent notamment l'inconvénient d'éjecter une coiffe d'obturation plastique lors du tir.

Le présent brevet propose une amélioration de la conception télescopée des munitions sans étui avec, notamment, un logement particulier de l'amorce électrique permettant de réduire l'encombrement de la munition et supprimant

toute nécessité de coiffe ou autre protection.

L'emploi de munitions sans étui entrâne par ailleurs la nécessité d'obtention d'une chambre à munition parfaitement étanche durant la combustion du propulseur. De nombreuses formules ont été brevetées et testées sans succés apparent, imputable sans doute au maintien de la percussion mécanique classique et à la complexité des

dispositifs d'étanchéité retenus.

Ainsi le brevet US 3 345 770 A (Scanlon J.J.), datant d'octobre 1967, propose une arme destinée au tir de munitions sans étui qui présentent la particularité de ne pas posséder de gorge d' extraction. L' auteur conçoit une chambre dont 1'étanchéité est assurée par un mandrin comportant un joint d'étanchéité en matière plastique situé entre deux segments ouverts. L'auteur ne précise rien quant aux fuites inhérentes à l'ouverture de ces segments ni des problèmes de conformité avec la chambre d'étanchéité en raison de leur élasticité mécanique réduite et des

faites périphériques qui en résultent, facteurs de cruciale importance en regard des pressions (2800 bars) en jeu.

En effet, le principe de tout moteur à piston nous enseigne que les segments sont au repos d'un alésage supérieur à celui du piston et que leur introduction nécessite une contraction afin qu'ils épousent le diamètre de la chambre, soit donc une capacité de variation radiale absolument uniforme. Si cette variation est proche de l'uniformité pour des alésages classiques, il n'en va pas de même lorsque ceux-ci sont réduits. En effet, la courbure des segments, en raison de leur cesure, varie alors fortement entre la position de repos et la position contractée, les empêchant

d'épouser correctement la paroi du cylindre.

Cette variation de courbure, d'autant plus importante que l'alésage est petit, entrâme donc des fuites à la

périphérie du piston qui, combinées à celles des ouvertures sont, dans la solution Scanlo4 loin d'être négligeables.

En conséquence, le joint est directement exposé aux gaz bralants sur sa périphérie et au niveau de

l'ouverture du segment de tête, hypothéquant gravement sa longévité.

Les lignes 22 à 24 du 2 nous éclairent plus sur la légéreté de la formule Scardon. En effet, elles font clairement état d'un diamètre du joint torique manifestement supérieur à l'alésage du piston puisque le col en entonnoir arrondi est supposé le comprimff afin de le mettre au format, le tout sans prquger des frottements entrâmant des

retards à la fermeture de la culasse, soit donc une cadence de tir altérée avec risques de blocage.

L'étanchéité repose donc clairement sur le joint en plastique que le seul segment de tête ne peut protéger des assants brûlants des gaz. Le choix de la matière plastique (ncoprène, téflon. colonne 2 ligne 18) amène en sus à s'interroger sur la tenue en température de ce joint lorsque l' on sait que ces matières ont un point de fusion situé vers 250 C pour les plus résistantes et que la température des gaz atteint 1800 C. L'arme étant prévue pour le tir en rafale, il y a fort à parier que l'échauffement de la chambre et des segments n'entraine rapidement un ramollissement, une cuisson ou une fusion du joint avec risque d'encrassement, collage à la chambre, eMayage de

I'arme puis rupture avec fuite des gaz vers le tireur à la clé.

Pour accroitre la longévité du joint torique, I'auteur aurait du recourir à deux segments accolés l'un à l'autre et placés avant le joint torique (et non séparés par un joint plastique, le segment arrière n'assurant aucune protection) et indexés de facon que leurs ouvertures ne soient pas en regard l'une de l'autre. Cette solution aurait présenté l' avantage de supprimer les fuites de gaz par l' ouverture du segment de tête et améliorer la conformité des segments

avec le cylindre sans toutefois assurer une réelle étanchéité.

Cependant la présence des segments, encadrant le joint et subissant les mémes efforts, laisse malgré tout supposer que leur diamétre est nécessairement supérieur à l'alésage du piston sinon ils n'auraient aucune raison d'étre, la

protection du joint contre les gaz brlants étant alors assurée par le piston méme.

Cette lacune amène alors à s'interroger sur le sérieux de la fornnle d'étanchéité de Scanlon J.J. qui, curieusement, n'évoque ou ne perçoit pas la conséquence du surdimensionnement du diamètre des segments et partant, ne

laisse finalement aucun doute quant à leur inadaptation à la lumiere de ce qui suit.

En effet, l' introduction d' un piston dont les segments dépassent de la section entraine un inévitable raclementrabetage de l'entrce du col de la rampe d'alimentation par la section carrée tranchante du segment agissant tel un rabot. Cet effet se manifestera quel que soit le profil du col (arrondi conique...) et

I'angle d'attaque, aussi minime soit-il, puisqu'il préside au principe du rabat.

La mise hors d'usage de l'arme est alors inéluctable, le tireur n'ayant aucune possibilité de comprimer les segments à l'intérieur de leur logement pour favoriser l'introduction du mandrin dans sa chambre, toute nouvelle tentative de

mouvement avant de la culasse se soldant par un blocage.

L'auteur ne précise par ailleurs rien sur la longueur de la chambre d'étanchéité pourtant déterminante pour la sécurité de 1'arme: une chambre trop courte entraine irrémédiablement une ouverture trop hâtive exposant le tireur

et les munitions du chargeur aux gaz bralants de la détonation.

Enfin, aucun dispositif d'extraction d'une cartouche chambrée n'est prévu, exposant l'utilisateur à l'enrayage de son arme en cas de munition détaillante. Celui-ci devrait alors retirer le chargeur, ouvrir la culasse et pousser depuis l'entrée du canon avec une baguette ad hoc pour tenter d'extraire la cartouche avec le danger que l'on sait en

cas de long feu.

En conclusion, le brevet Scanlon d'arme à vocation de tir à répéition de munitions sans étui correspond à une étude incomplète o l'auteur n'a pas suffisamment creusé la problématique de l'étanchéité et offre à l'utilisateur une formule dangereuse reposant sur l'emploi d'un joint fragile, de segments à l'ordonnancement irrationnel (un segment derrière le joint plastique) et à l'étanchéité périphérique douteuse, sans préjudice de leur inévitable rabetage du col d'introduction avec enrayage de 1'arme à la clé et enfin de 1'absence d'extracteur qui expose

l'utilisateur en cas de débaillance de cartouche.

Le present brevet, en revanche, palie ces erreurs de conception en provoquant mécaniquement ou par pression des gaz l'expansion uniforme de segments d'étanchéité sans fuites grâce à l'adoption d'un format type balonnette ou au

montage de deux segments concentriques indexés.

Cette formule garantit en outre une absence d'enrayage lors du mouvement avant de la cul se et une absolue fiabilité de tenue en température. Ce brevet sure enfin la mise à feu de munitions électriques avec extraction

d'une cartouche en cas de défaillance que ne peut assurer le brevet Scanlon J.J.

Le brevet FR 2 308 076 A (CIVOLANI Bruno) de novembre 1976 décrit un système de percussion pour arme utilisant des projectiles à autopropulsion munis d'amorces périphériques telles que décrites aux brevets italiens N

932.381 et 972.058.

Ces projectiles constituent de véritables munitions sans étui mais souffrent de graves problèmes de stabilité sur trajectoire et de précision iroputables à la déformation provoquée par la percussion sur la paroi cylindrique du 1 0 projectile. Le retard à l'ouverture de la chambre est obtenu par recul d'un pivot de fermeture, analogue au mandrin du brevet US 3 345 770, de méme diamètre que le projectile et dont la longueur est telle que l'ouverture intervienne

après la sortie du projectile du canon.

L'étanchéité d'une telle chambre n'est pas évoquée par l'auteur qui affuble le mandri4 sur les figures jointes, de

cannelures radiales non mentionnées dans la description.

1 5 Il est clair en tout état de cause que la seule présence de ces cannelures ne sauraient assurer une étanchéité correcte aux gaz, ou, si elles recevaient des segments d'étanchéité, prévenir un blocage de la culasse lors du mouvement

avant, rendant l'arme dangereuse d'utilisation.

Enfin, aucune mention d'un extracteur n'est faite tant dans la description que sur les planches jointes, laissant à

penser que l'auteur, tout comme J.J. Scanlon avec son brevet US 3 345 770, n'a pas su résoudre ce crucial problème.

Le principe de cette arme est limité à un fonctionnement en automatique puisqu'il y a percussion systématique du projectile dès la fermeture de la chambre. Cependant le déplacement d'une masse inertieDe vers l'avant au moment du tir entrane une inexorable perturbation de la ligne de visée préjudiciable à la précision. Les armes (MAT 49, UZI ) fonctionnant suivant ce principe sont trop imprécises et soit retirées du service, soit modifiées (UZI) pour

adopter un mode de percussion cartouche chambrée.

Le présent brevet décrit, en revanche, une munition sans étui particulièrement précise puisque le projectile n'est affecté, lors du tir, par aucune incision ou déformation susceptible de nuire à sa précision. L'arme ainsi proposée

comporte une chambre d'étanchéité parfaite pourvue d'un extracteur de munition défaiDante.

Le brevet Fé 849 727 A (Steyr-Daimler-Puch Aktiengesellshaft) de fëvrier 1939 décrit une arme pour le tir automatique de munitions à douille avec percussion systématique en fin de chambrage de la munition. Ce système souffre des mémes inconvénients que ceux du brevet FR 2 308 076 A (CIVOLANI Bruno), à savoir une avancce brutale de la culasse avec chambrage de la cartouche au moment du tir, réputé imprécis à cause des masses mises en mouvement. Pour information cette formule a été développée pour les mitraiDeuses de facon à éviter l'auto-aDumage (cook- of des cartouches enfournées dans une chambre brûlante, c'est pourquoi la munition n'est introduite que pour être systématiquement percutée dès la fermeture de la chambre. Le système de solidarisation culasse/canon du brevet FR 849 727 est commandé par le recul à pression de gaz empruntés en aval du canon, d'un

piston solidaire du percuteur actionnant à son tour le blocage/déLlocage de verrous mobiles.

Ce système est particulièrement complexe puisqu'il repose sur l'emploi de tenons mus mécaniquement par le déplacement du percuteur avec les inévitables problèmes d'usure par frottement qu'entrarne cette solution. Si la commande du piston tiroir assurant le mouvement du percuteur s'effectue bien par emprunt de gaz, le principe de ce brevet requiert une architecture volumineuse accroissant sensiblement l' encombrement de l' arme autant que son poids à raison du nombre d'éléments (chemise & piston paraDèle à la culasse, conduits...) mis en jeu. Ainsi, cette solution nécessite-t-eDe une longue canalisation de prélèvement de gaz courant le long du canon afin

d'emprunter les gaz à l'extrémité juste avant la sortie de la baDe.

Plus surprenante encore est l' absence d'extracteur tant dans la description que sur les planches jointes, laissant à

penser que l'auteur, tout comme J.J. Scanlon (brevet US 3 345 770) et CIVOLANI Brano (brevet FR 2 308 076 A) n'a pas su résoudre ce crucial problème avec sa formule de chambre. Nous ne reviendrons pas sur les effets d'une

telle négligence si une munition venait à déLaillir.

En conséquence le brevet F11 849 727 accuse une complexité du système de verrouillage mécanique avec usure sousjacente, un nombre de pièces conséquent, une inadaptation au tir de munitions sans étui, une imprécision

résultant du chambrage tardif de la munition et une incapacité à extraire une munition défaillante.

Le présent brevet décrit, en revanche, un système de verrouillage culasse/canon par tenons mus par les gaz directement empruatés au niveau de la cuvette de tir. Cette formule supprime toute tuyauterie, piston, chemise et autres accessoires supplémentaires, s'avère particulièrement légère, facile et économique à mettre en

_uvre (un simple fraisage suffit), et n'entrane aucune augmentation de l'encombrement.

s Cette disposition présente l'énorme avantage d'éviter tout risque de blocage pouvant résulter de la modification d'un tenon pour cause d'usure. Enfin, I'arme décrite utilise des munitions sans étui avec capacité d' extraction en

cas de défaillance.

Les brevets 79 06 106, 83 07602 & 83 07603 de Heckler & Koch décrivent un fusil utilisant des munitions sans étui 1 0 dont l'étanchéité de chambre est assurée par un dispositif particulièrement complexe fondé sur une rotation de 180 de la chambre. L'alimentation en cartouche s'effectue par gravité, prétant le flanc à de nombreux problèmes lorsque l'arme est en mouvement. La rotation de la chambre (empruntée d'ailleurs au vieux principe des robinets d'eau) ne garantit aucune étanchéité aux gaz propulseurs libres de remonter vers le canal d'alimentation. Cette formule

entrâne une grande complexité du mécanisme de rotation de la chambre et a été abandonnée.

1 5 Le brevet FR 2 082 183 A ( Fabrications Meca Ste Mo) de mars 1970 décrit un dispositif de sûreté bloquant la détente d'une arme sous l'effet d'une pression exercée à l'arrière de la queue de détente et vers l'avant provoquant l'engagement d'un poussoir transversal de déverrouillage. Ce système repose sur un montage " flottant " de la détente qui ne comporte pas d'axe de rotation mais seulement des appuis via des bossages: cette formule interdit toute possibilité de réglage de la dureté de détente et limite son emploi au seul montage sur les armes à percussion classique sans pouvoir répondre aux impératifs des armes à mise à feu électrique. La présence du verrou sur un seul côté de l' arme interdit en outre toute possibilité d ' usage ambidextre et, simultanément, prive le tireur de la

perception de cette sécurité lorsqu'il aborde l'arme du côté opposé à celui comportant le poussoir.

Le présent brevet, en revanche, comporte un dispositif de sûreté de détente compatible avec les mécanismes électriques et d'utilisation parfaitement ambidextre, mis en _uvre par rotation vers l'avant de la queue de détente

présentant notamment l'avantage d'être immédiatement visible et ce, quel que soit le côté d'o 1'on regarde 1'arme.

Le brevet US 5 705 763 (Jorge A. LEON) de janvier 1998 décrit un dispositif permettant de transformer une arme semi-automatique en arme automatique. Ne s'adressant qu'aux armes semi-automatiques à culasse mobile et percussion mécanique, ce dispositif permet une sélection du tir par un positionnement particulier de la queue de détente à l'aide d'une pression exercée à 1'arrière et vers 1'avant de manière à produire un basculement. Ce dispositif n'assure aucune fonction de sécurité, il a pour simple but de produire un tir automatique à répétition lorsque la queue

de détente est dans une certaine position.

Le présent brevet, en revanche, propose l'utilisation d'un mouvement vers l'avant de la queue de détente afin de

bloquer ladite détente et n'est pas à confondre avec celui d'un tir sélectif semi-auto/auto.

Le brevet US 4 833 808 A (Stravan TRAVIS) de mai 1989 décrit un système amortisseur de recul comportant une masse co-cylindrique au canon dont la projection vers l' avant s'effectue par emprunt des gaz. Ce dispositif, prévu pour être monté en bout de canon, alourdit l'arme et modifie son équilibrage et sa longueur. ll nécessite en outre une parfaite harmonisation du pas de ses rayures avec celles du canon en un montage particulièrement délicat que I'auteur n'aborde pas malgré son caractère important et dangereux Ce dispositif limite son effet à celui d'un antirecul dont l'efficacité est étroitement liée à la synchronisation avec le

recul d'une culasse mobile que l'auteur n'aborde pas.

Le présent brevet, en revanche, stipule: - un mécanisme de court recul du canon via un effet amortisseur visant à permettre une solidarisation canon/culasse destinée à assurer un retard à l'ouverture, - un dispositif d' extension télescopique du canon visant à accro^tre la puissance de la munition en réalisant

une chambre expansible.

Outre un effet anti-recul non déterminant ces dispositifs assurent avant tout une fonction différente de celle du brevet

TRAVIS.

Le brevet DE 90 17 151.9 U (FIELD R.C.) de décembre 1990 décrit un chargeur compartimenté en tandem à usage de munitions sans étui. Le séquencement des différents compartiments s'effectue par l'intermédiaire de basculeurs actionnés par les munitions mêmes de début de chaque plateau dés la fin du précèdent. Ce dispositif présente plusieurs inconvénients, à savoir: - impossibilité d'emploi avec des munitions de profil autre que rectangulaire, 1 0 - impossibilité d'approvisionner à la main les compartiments par le haut du chargeur, nécessitant un dispositif spécifique peu pratique et une alimentation du chargeur par le bas, risque de blocage de l' arme par coincement du poussoir d' alimentation (7) dans le chargeur, interdisant alors tout retrait du&t chargeur, fragilité des basculeurs (4) pivotant sur un axe aménagé au sein d'une cloison de faible épaisseur 1 5 pouvant entraiAner des risques d'enrayement, - nécessité d'approvisionner les compartiments dans un ordre précis (avant, milieu puis arrière) sous peine de blocage par le basculeur du ou des compartiments qui n'auraient pas été approvisionnés en respectant cet ordre,

- limitation d'emploi du chargeur à la seule arme comportant un poussoir d'alimentation.

Le présent brevet, en revanche, décrit le fonctionnement d'un chargeur à munitions sans étui comportant deux compartiments facilement et indépendamment approvisionnables dont le séquencement est assuré par un mécanisme

situé sur l'arme qui ne nécessite aucun poussoir d'alimentation avec ses risques inhérents de blocage.

DESCRONDEL'

L' invention se compo se d' une munition sans étui et d' une arme spécifiquement adaptée à son tir, semi-automatique et automatique. L'utilisation de cette munition nécessite un dispositif d'allumage électrique et d'étanchéité de

chambre spécifique tel que définit ci-après.

Description des planches 1 à 26/26

La planche 1126 comporte 4 figures (1/1, 1/2, 2/1 & 2/2) décrivant le principe des munitions sans étui en version

pourvue d'un propulseur (fig. 1/1 & 1/2) solide à 1'arrière et en version télescopée (fig. 2/1 & 2/2).

La planche 2/26 comporte 1 figure (3) présentant la vue en coupe de dessus de 1'ensemble canon/culasse/mandrin

avec le mécanisme d'ouverture de 1'extracteur par rampe de relevage.

La planche 3/26 comporte 2 figures (4 & 5) présentant les éléments en coupe composant le mandrin de culasse de l'arme. La planche 4/26 comporte 4 figures (6/1, 612, 6/3 & 6/4) présentant le mécanisme d'étanchéité de chambre a

expansion de segment par pression de gaz empruntés au niveau de la cuvette de tir.

La planche 5/26 comporte 4 figures (6/5, 616, 6M & 6/8) présentant le mécanisme d'étanchéité de chambre a

expansion de segment par pression des gaz empruntés au niveau de la périphérie de la tête du piston.

La planche 6/26 comporte 3 figures (6/9, 6/10 & 6/11) présentant le mécanisme d'étanchéité de chambre a

expansion de segment par pression des gaz emprontés au niveau de la périphérie de la cuvette de tir.

La planche 7/26 comporte 5 figures (7/1, 712, 713, 7/4 & 7/5) présentant les mécanismes d'étanchéité de chambre par

segment a expansion mécanique.

La planche 8/26 comporte 2 figures (7/6 & 7/7) présentant le mécanisme de retard à 1'ouverture culasse/canon par

tenons propulsés par gaz logés dans la paroi du canon et dans le mandrin.

La planche 9/26 comporte 2 figures (8 & 9) présentant la vue en coupe de 1'arme et son mécanisme de court recul du

canon, sécurité de contre-détente engagée.

La planche 10/26 comporte 2 figures (10 & 11) présentant la vue en coupe de 1'arme et le dispositif de stabilisation

en ratale, sécurité de contre-détente non engagée.

La planche 11/26 comporte 1 figure (12) présentant la vue en coupe de 1'arme verrou de pontet ouvert.

La planche 12/26 comporte 1 figure (13) présentant la vue en coupe de 1'arme pontet ouvert.

La planche 13/26 comporte 2 figures (14 & 15) présentant la vue en coupe du chargeur, compartiment avant pourvu d'une cartouche restante et compartiment arrière plein, ainsi que son dispositif de limitation de contenance du

compartiment arrière et son système de répartition et disposition en trois piles des munitions.

La planche 14126 comporte 3 figures (16, 17 & 18) présentant la vue en coupe de 1'arme chargeur engagé, compartiment avant plein, la cartouche de tête supposée en appui sur la culasse (mandrin), et les munitions du

compartiment arrière descendues dans leur puits sous 1'action de 1'arrêtoir de cartouches.

La planche 15/26 comporte 1 figure (19) présentant la vue en coupe de 1'arme et son mécanisme de couplage des

compartiments du chargeur.

La planche 16/26 comporte 1 figure (20) présentant la vue en coupe de 1'arme et du mécanisme de couplage des

compartiments avant l'ouverture du crochet verrouillant le bras de l'arrétoir de cartouche.

1 5 La planche 17/26 comporte 1 figure (21) présentant la vue en coupe de 1'arme et du fonctionnement du mécanisme de couplage des compartiments duchargeur à l'ouverture du crochet libérant le bras de l'arrétoir de cartouche sous

l' action du bouton de transporteur avant.

La planche 18/26 comporte 1 figure (22) présentant la vue en coupe de 1'arme chargeur engagé et compartiment

avant vide.

La planche 19/26 comporte 1 figure (23) présentant la vue en coupe de 1'arme avec son dispositif d'arrêtoir de culasse et son mécanisme de quadruple verrouiDage: pontet, sécurité de contre-détente, culasse et puits de chargeur,

avant mise en place de la serrure.

La planche 20/26 comporte 1 figure (24) présentant la vue en coupe de 1'arme et son mécanisme de quadruple

verrouillage: pontet, sécurité de contre-détente, culasse et puits de chargeur, serrure en place.

La planche 2 1/26 comporte 1 figure (25) présentant le dispositif de visée à rail d' acquisition visuelle rapide et son

système de réglage par vis micrométrique.

La planche 22/26 comporte 1 figure (26) présentant le dispositif de canon télescopique rétracté.

La planche 23/26 comporte 1 figure (27) présentant le dispositif de canon télescopique en extension.

La planche 24/26 comporte 1 figure (28) présentant la vue en coupe de 1'arme électronique avec mandrin de mise à feu électrique, sélecteur de tir, puits de chargeur, contacteurs du compteur de coups restants, bloc de reconnaissance

d' empreinte digitale du tireur et d' autorisation de tir, batteries d' alimentation et leur logement.

La planche 25/26 comporte 1 figure (29) présentant une vue en coupe de 1'arme électronique comportant un

rotacteur de gestion des ordres de mise à feu au niveau de la détente.

La planche 26/26 comporte 1 figure (30) présentant le schéma d'organisation du système électronique

3 5 d' identification du tireur et de mise à feu.

DESCR]PrIONDE EA ION EANE l/26, G 1, b, 2 & 2 b).

L'arme est adaptée au tir de tout type de munition sans étui de calibres variés dont la forme générale est cylindrique et comporte une gorge d' extraction à l' arrière. Ainsi la munition est indifféremment composée d'un projectile à I'avant (fig. 1/1 & 1/2) couplé à un propulseur solidifié (2) à 1'arrière ou bien du type télescopée (fig. 2/1 & 2/2, n 13), c'est à dire composée d'une balle (13) noyée dans une gangue (14) de propulseur solide comportant une

gorge d' engagement de griffe d'extracteur (6) à 1'arrière et une ouverture à 1'avant de même calibre que la baDe.

Ladite balle est alors caractérisée en ce qu'eDe comporte à l'arrière une cuvette (15) contenant un agent (5) détonant et soit positionnée dans la gangue de facon à étre obturée par un opercule (4) conducteur et combustible. Cette disposition assure une excellente protection de 1'amorce contre tout risque de mise à feu intempestif en réalisant une cage de type Faraday anti-radiation. L'exceptionneDe compacité de la munition ainsi obtenue sera mise à profit pour

accro'^tre notoirement la puissance de feu.

Nota: une variante de munitions (pl. 1/26, fig. 1/2) avec couplage du propulseur à 1'arrière peut étre réalisée en prolongeant la coiffe en une jupe (3) couvrant le propulseur et notamment la gorge d'extraction afin de prévenir tout risque de détérioration dudit propulseur en cas d'éjection violente d'une murition, notamment lorsque 1'inertie de cette dernière est forte (gros calibre par exemple). Toute autre formule assurant le blindage de la gorge d'extraction

participerait de la même protection.

Modes de fabrication de la munition. Le propulseur est soit moulé à l'arrière de la balle ou surmoulé autour de la balle afin de réaliser la gangue (14) en une seule fois. L'amorce est logée préalablement ou après l'opération de surmoulage, I'opercule ou pastille conductrice est apposée en fn d'opération de fa,con à garantir l'étanchéité de la munition. Cette formule présente de nombreux avantages tant en termes de réduction de coût de production comme d' étanchéité. L' adi onction d 'une composition tracante en fond de jupe permettra de repérer la munition seulement depuis le secteur arrière, accentuant

la discrétion du tir.

DESCRIPTION ET FONCIIONNEMENT DE L'ARME (Planches 2 à 26J263

L'arme choisie à titre de démonstration est préDérentiellement mais non exclusivement un pistolet automatique, le principe de 1'invention pouvant être étendu à tous calibres et types d'armes légères. L'arme fonctionne suivant un

principe d'étanchéité de chambre par culasse à piston avec retard à l'ouverture par recul dudit piston.

Les arrnes de conception classique utilisent des munitions avec étui, ce dernier assurant l'étanchéité de la chambre pendant le cours laps de temps séparant la mise à feu de la sortie de la munition du canon. Le retard à l'ouverture est alors généralement obtenu par blocage de l'étui dans la chambre via une liaison canon-glissière maintenue fixe

pendant le trajet de la munition dans le canon.

Dans le cas d' emploi de munition sans étui suivant l' invention, I' étanchéité et le retard à l'ouverture, nécessaires à un rendement optimal de l'arme, sont simultanément assurés par la dilatation d'un segment ou couple de segments

d'un piston (18), solidaire de la culasse, dont le recul est progressif dans une chambre (62) d'étanchéité.

Cette chambre (62) est dans le prolongement et contigué à la chambre à munition (61) qui comporte suivant besoin: - un logement d' accueil et de relevage (59) du dispositif d' accrochage (extracteur) de la gorge de la munition, - un évent (90) d'emprunt de gaz propulseur situé près de 1'entrée de chambre, et ladite charnbre (62) de piston de culasse comportant, suivant besoin, des logements (56 bis) d'accueil de tenons de

solidarisation du canon avec le piston de culasse.

Ce système garantit une absolue sécurité en concevant une chambre parfaitement étanche lors du tir, supprimant toute potentielle déconvenue propre aux solutions actuelles qui reposent sur la fragile résistance d'un étui trop

souvent sollicité lors de nombreux rechargements.

En effet, les armes à munitions à étui accusent une faiblesse conceptuelle généralement ignorée des utilisateurs: la solidité de l'arme durant le tir suit le principe de résistance d'une châne, suLordonnée à celle du maillon le plus

faible. Or, l'étui est à bien des égards ce maillon faible de la châne de tir.

L'étui joue non seulement le rôle de joint lorsqu'il est plaqué contre les parois de la chambre au départ du coup, mais c'est encore lui qui encaisse toute la charge d'effort sur sa partie arrière (culot). Or cette dernière est. sur la plupart des armes automatiques actuelles, à l' air libre sur plus du tiers de sa superficie, conditionnant l' étanchéité de la

chambre de tir à sa seule résistance.

On mesure dès lors l'importance du risque que fait courir aux usagers une formule dont la logique d'étuis est historiquement empruntée aux revolvers qui, eux, garantissent une meilleure résistance puisque le culot de l'étui est

en appui total sur le bouclier ou dos du barillet de l'arme pendant le tir.

Aucun utilisateur d' arme actuelle n' est donc protégé contre les risques de fissure de l'amorce ou de rupture de paroi d'étui, notamment au niveau du culot, et de la terrible libération des gaz bralants qui s'en suit. Les nombreux

accidents recensés à la suite de rechargement successifs sont là pour en témoigner.

L'arme suivant l'invention assure, en revanche, une parfaite sécurité au tir fondée sur une technique d'enfournement total de la munition par un piston dans une chambre dont l'étanchéité est assuree par un joint autoexpansible lors du tir. Cette formule offre la résistance des épaisses parois d'acier du piston et du canon sans commune mesure avec

celle d'étuis en laiton.

L'arme utilise, dans un premier mode de fonctionnement, un canon fixé à la carcasse et se compose donc d'un nombre de pièces restreint. Cette caractéristique devrait entrâner des répercussions économiques importantes en matière de coût de productio4 entretie4 fiabilité et cadence de tir L'arme comprend deux parties principales (Planches 2 à 26/26):

1 - L'ensemble glissière ou culasse mobile.

- (16) glissière ou culasse mobile,

- (17) mandrin de culasse.

Le mandrin de culasse comporte le corps de piston et la jupe: 1 0 - (18) piston, (20) jupe, - (20 bis) tête de jupe, - (21) extracteur, - (22) extracteur à pied, 1 5 - (23) poussoir de rappel de 1'extracteur, - (24) ressort du poussoir de rappel de 1'extracteur, - (25) butée tampon d'allumeur/éjecteur, - (26) tige soupape du percuteur, - (27) allumeur/éjecteur, - (28) isolant d'allumeur - (29) ressort d'allumeur, (30) extension d'allumeur/éjecteur, - (39) canal longitudinal d'alimentation en gaz (communiquant avec 40), - (40) canal radial d'alimentation des gaz (communiquant avec 39), - (40 bis) cannelure d'alimentation en gaz (communiquant avec 42 bis), - (40 ter) lumière ou créneau d'alimentation en gaz, - (41) segment d'étanchéité, - (41 bis) segment d'étanchéité à profil trapézoidal, - (41 ter) segment d'étanchéité à profil trapézoïdal dissymétrique, - (41 quart) segment d'étanchéité à profil en équerre, - (42) logement de segment, - (42 bis) rainure de circulation des gaz, - (42 ter) goupille, - (43) orifice de canal longitudinal d'alimentation en gaz, - (44) manchon central, - (44 bis) tête de manchon central, - (44 ter) ressort de rappel du manchon central, - (45) palier-butée d'étanchéité de manchon central, - (45 bis) palier conique, - (45 bis') palier conique, - (45 ter) palier siège de rondelle expansible, - (46) rondelle expansible, - (47) pompe à ressort, - (48) évasement conique d'étanchéité de cuvette de tir, - (50) logement de 1'ensemble poussoir d'extracteur (23), ressort (24) et butée (25) d'éjecteur, - (51) cône d'étanchéité de jupe de mandrin, - (52) orifice de communication avec les canaux (39 & 40) d'alimentation en gaz, - (54) tenon sphérique, - (54 bis) bille, - (55) tenon conique, - (56) logements de tenons de verrouillage, - (56 bis) logement d'accueil de tenons de chambre à piston,

- (56 ter) logement d'accueil de tenon de glissière.

2 - L'ensemble carcasse avec canon et chargeur: - (57) ressort récupérateur, - (58) entrée de pas de rayure du canon, - (59) rampe de relevage de 1'extracteur, - (60) canon, - (61) chambre à munition, - (62) chambre d'étanchéité avec logement d'accueil du piston de mandrin, - (63) carcasse, 1 0 - (64) quene de détente, - (65) ressort de rappel de la queue de détente, - (65 bis) ressort de rappel (contrarotatif) de la queue de détente, - (66) verrou de pontet, - (66 bis) penne de verrou de pontet, 1 5 - (67) logement d'accueil du penne de verrou de pontet, - (67 bis) came circulaire, - (67 ter) décrochement, - (68) contre-détente, - (69) logement de contre-détente, - (70) ressort de rappel de contre- détente, (77) sabot d'éjection, - (78) butée de course de la glissière, - (78 bis) arrétoir de glissière, - (78 ter) encoche d' engagement de tenon d' arrétoir de glissière, - (79) levier de verrou de chargeur, - (80) crochet de verrou de chargeur, - (81) sélecteur de tir, - (81 bis) bras du sélecteur de tir, - (90) orifice d'emprunt de gaz anti-recul, - (91) canal radial de cheminement des gaz anti-recul, - (92) canal ou tube de cheminement des gaz anti-recul vers 1'extrémité de la glissière - (93) évent d'éjection des gaz anti-recul, - (94) bouchon d'obturation du canal de glissière, - (95) chargeur à deux compartiments en tandem, - (95 bis) face latérale de compartiment inclinée à X degrés, - (95 ter) face latérale de compartiment inclinée à Y degrés, - (96) lèvres de chargeur communes aux deux compartiments, - (97) compartiment avant de chargeur, (98) compartiment arrière de chargeur, - (98 bis) paroi centrale intercompartiments, - (98 ter) fente de circulation de 1'ergot de transporteur arrière, - (99) transporteur ou planchette élévatrice avant, - (100) transporteur ou planchette élévatrice arrière - (100 bis) ergot de transporteur de compartiment arrière - (101) bouton de transporteur (102) crochet de bras d'arrêtoir de cartouche - (102 bis) ergot d'engagement du crochet d'arrêtoir de cartouche - (102 ter) came d'ouverture du crochet de bras d'arrétoir de cartouche - (103) arrétoir de cartouches du compartiment arrière - (103 bis) butée horizontale d'arrétoir de cartouche - (104) ressort de rappel de 1'arrêtoir de cartouche, - (105) encoche d'accueil du crochet de verrou de chargeur (105 bis) butée de transporteur, - (105 ter) languette d'enfoncement de barrette de limitation de contenance du compartiment arrière - (106) barrette de lirnitation de contenance du compartiment arrière - (106 bis) ressort de rappel de la barrette de limitation de contenance de compartiment, - (106 ter) fente d'accueil de 1'ergot du transporteur arrière, - (107) berceau du canon, - (108) rainures d'accueil des rails de guidage du cano4 - (109) rails horizontaux de guidage du cano4 - (110) ressort amortisseur, - (110 bis) ressort récupérateur, - (111) bague balonnette de butée de course du canon, - (112) tenons baonnette de fLxation de bague, - (113) logement d'accueil de la serrure, - (114) serrure amovible, 1 0 - (115) tige de verrouillage du puits de chargeur, (115 bis) penne de la tige de verrouillage du puits de chargeur, - (116) ressort de rappel de tige de verrouillage du puits de chargeur, - (117) rampe ou rail de visée à profil en U. - (118) vis micrométrique, 1 5 (118 bis) cliquet à bille, - (119) pièce de liaison rail de viséelvis micrométrique, - (120) guidon, - (121) circlips de solidarisation pièce de liaison/rail de visée, - (122) pivot de rail de visée, - (123) substrat appliqué sur la face avant de la queue de détente, - (124) mandrin électronique de mise à feu, - (125) contacteur général de rnise sous tension des circuits, - (125 bis) rotacteur de tir, - (125 ter) fil d'acheminement des informations du calculateur, - (125 quart) f] d'acheminement des informations de la détente, - (126) contacteur de tir coup/coup, - (127) contacteur de tir rafale, - (128) rnicrorupteur de fermeture complète culasse, - (129) contacteur d'identification du type de chargeur, - (130) contacteurs de position de transporteur avant (plein & vide), - (131) contacteurs de position de transporteur arrière (plein & vide), - (132) afficheur, - (133) bloc central de calcul et module d'identification morphologique, - (134) batterie, - (135) stockage des empreintes des personnes habilitées, - (136) stockage des empreintes des personnes habilitantes, - (137) port, - (138) canon interne télescopique, - (138 bis) palier de canon interne, - (138 ter) fût de canon interne, (139) logement d'accueil du canon, - (140) canon externe, - (140 bis) palier de canon externe, - (140 ter) épaulement interne, - (141) ressort de rappel, - (142) butée d'extension de canon télescopique, - (143) collecteur conique

ETAN_ITE DE EA ARE

Premier mode (Planche 4/26, fig. 6/1 à 6/4): Dans un premier mode de réalisation de l'étanchéité, la jupe (20) de mandrin comporte un logement (42) d'accueil

d'un seul segment (41) ou d'un couple (fig. 6/3) de segments (41 quart & quint) d'étanchéité.

Ce logement (42) constitué d'une gorge circonférentielle de dimensions et section ajustées à celle du (ou des) segment(s) est caractérisé en ce qu'il soit creusé d'une deuxième gorge (42 bis) concentrique et plus profonde, de circulation des gaz, comportant des canaux ou orifices radiaux (40) communicant avec des canaux (39) parallèles à

l'axe central du piston et débouchant dans la seule cuvette de tir.

Le segrnent ou le couple de segments d'étanchéité (41, 41bis, quart & quint) adoptent une section appropriée: carrée (41), trapézoïdale syrnétrique (41 bis) ou dissymétrique (41 ter), en angle, en équerre ou toute autre formule adaptée et sont préDérentiellement mais non exclusivement du type ouvert à baionnette (fig. 6/2 & 6/3) ou hermétique et caractérisés en ce que, dans le cas d'un couple, leur montage soit concentrique et superposé c' est à dire l'un à l'intérieur de l'autre et tels que, rétractés en position de repos à l'intérieur de la gorge d'accueil, le diarnétre extérieur

1 0 du segrnent ou couple de segments demeure en permanence inférieur à 1'alésage ou diamètre du piston.

Les segrnents superposés, dont les épaisseurs respectives peuvent être différentes, sont montés indexés de facon que l'ouverture de l'un ne soit pas en regard de celle de l'autre. A cet effet, une encoche de dimensions correspondantes à celle d'une goupille (42 ter) est aménagée sur un côté de chaque segment, au niveau de 1'ouverture pour le segment extérieur et à une position correspondant à une valeur angulaire comprise entre 90 et 270 de l'ouverture 1 5 pour le segment intérieur. Les deux segments sont montés assemblés de telle facon que leurs encoches coopèrent avec la goupille radiale (42 ter) assurant la double fonction de leur indexation et la solidarisation du manchon (45) avec la jupe de mandrin (20). La goupille est située sur le bord inférieur (le plus éloigné de la tête de piston) de la

gorge d'accueil des segments et ne dépasse pas l'alésage du piston une fois montée.

Principe de fonctionnement: Au départ du coup les gaz propulseurs empruntent les conduits (39 & 40) qui se correspondent et débouchent sur la face interne du ou des segments (41,41 bis, ter, quart & quint) que la pression, uniformément répartie par ctrculation dans la deuxième gorge (42 bis), dilate radialement ce qui a pour effet de plaquer le ou les segments contre la paroi

de la chambre (62).

L'étanchéité est alors assurée par la combinaison de: - I'effet de clapet entre une face plane du (ou des) segments et le fianc de la gorge du piston, - le contact entre la portée périphérique (sous la pression des gaz) uniformément circonférentielle du segment (externe) et l'alésage du cylindre, - I'obturation systématique par l'indexage en opposition des segments de toute fenêtre pouvant nâtre au niveau de 1'ouverture du couple de segments lors de leur expansion, et perdure tant que la pression des gaz propulseurs s'exerce, c' est à dire pendant le traj et de la balle dans le canon et

le recul simultané du piston dans sa chambre.

Dès que la balle sort du canon la pression chute instantanément, I'élasticité du segment (ou couple de segments) provoque sa rétraction à l'intérieur de la gorge et supprime tout risque de blocage du piston à l'entrée de la chambre d'accueil (62) lors du mouvement avant de la culasse. La dilatation du segment (ou couple de segments) garantit une parfaite étanchéité de la chambre à munition (61) lors du seul mouvement arrière du piston et, afin de garantir une grande longévité de fonctionnement à l'arme, ledit segment (ou couple de segments) sera réalisé en un matériau

élastique (bronze UE9P, acier, fonte...) capable de résister aux efforts de température. Un traitement thermique auto-

lubrifiant (nitrure de titane, Diamond Like Carbon, carbone amorphe, graphite...) pourra également être appliqué.

(le dispositif constitue un véritable système régulateur de retard à l'ouverture de chambre commandée par pression des gaz. L'avantage de cette formule et de permettre à l'arme de " digérer" une grande variété de munitions de masses différentes, sans nécessiter de modification du canon ou de la masse de la culasse, en prenant soin toutefois de vérifier que la longueur de recul du piston d'étanchéité dans sa chambre soit suffisante pour le type de munition . consiaerée. Deuxième mode (Planche 5/26, fig. 6/S à 6/8): Dans un deuxième mode de réalisation de l'étanchéité, le piston du mandrin de culasse comportant un logement (42) d' accueil d'un seul segment ou d'un couple (fig. 6/3) de segments d' étanchéité concentriques et superposés (emboîtés l'un dans l'autre) est caractérisé en ce qu'il possède des cannelures longitudinales (40 bis) et que le logement (42) du (ou des) segment(s) soit creusé d'une deuxième gorge (42 bis) concentrique et plus profonde de circulation des gaz. Les cannelures (40 bis) en nombre variable et symétriquement réparties à la périphérie de la tête de piston sont caractérisées en ce qu'elles détouchent au niveau de la face avant du piston afin d'assurer l'emprant

des gaz pour les acheminer vers la gorge (42 bis) de circulation des gaz avec laquelle elles communiquent.

Le segment ou le couple (fig. 6/3) de segments d'étanchéité (41, 41bis, ter, quart & quint) adoptent une section appropriée: carrée (41), trapézoïdale (41 bis & ter), en angle, en équerre (41 quart) ou toute autre formule adaptée et sont préDérentiellement mais non exclusivement du type ouvert à baïonnette (fig. 6/2) ou hermétique et caractérisés en ce qu ' ils soient, dans le cas d 'un couple, montés concentriques et sup erpo sés c' est à dire l'un à l ' intérieur de l'autre et tels que, rétractés en position de repos à l'intérieur de la gorge d'accueil, le diamètre extérieur du segrnent

ou couple de segments demeure en permanence inférieur à l'alésage ou diamètre du piston.

Les segments superposés, dont les épaisseurs respectives peuvent étre différentes, sont montés indexés de facon que l'ouverture de l'un ne soit pas en regard de celle de l'autre. A cet effet, une encoche de dimensions correspondantes à celle d'une goupille (42 ter) est aménagée sur un côté de chaque segment, au niveau de 1'ouverture pour le segment extérieur et à une position correspondant à une valeur angulaire comprise entre 90 et 270 de l'ouverture 1 5 pour le segment intérieur. Les deux segments sont assemblés de telle facon que leurs encoches coopèrent avec la goupille radiale (42 ter) assurant la double fonction de leur indexation et la solidarisation du manchon (45) avec la jupe de mandrin (20). La goupille est située sur le bord inférieur (le plus éloigné de la tête de piston) de la gorge

d'accueil des segments et ne dépasse pas l'alésage du piston une fois montée.

Principe de fonctionnement: Au départ du coup, les gaz propulseurs emprantent les cannelures (40 bis) périphériques de la tête de piston et exercent une pression uniformément répartie (symétrie des cannelures) sur la face latérale supérieure du (ou des) segment(s) (41, 41 bis, 41 ter, quart & quint) ainsi que sur leur face interne par circulation dans la gorge (42 bis), ce qui a pour effet de plaquer les) segrnent(s) contre le flanc inférieur de la gorge logement (42) et le(s) dilater

radialement contre la paroi de la chambre (62) pour une parfaite étanchéité.

Afin de faciliter son expansion sous l'effet de la pression des gaz entourant la tête du piston le segment ou le couple de segment pourra adopter un profil trapézoïdal (41 bis) symétrique ou dissymétrique (fig. 6M, 41 ter) monté tel que sa face inclinée soit orientée vers l' avant du piston, le petit côté (ou sommet) correspondant à la face interne dudit segment. La gorge d'accueil (42) adoptera un profil correspondant. Dès l'amorce d'expansion du segrnent (ou couple de segments) sous l'effet des gaz amenés par les cannelures longitudinales, la face latérale inclinée (trapéwidale) du segment (ou couple de segments) piège les gaz périphériques qui entourent la tête de piston, I' ensemble exercant alors une pression qui tend à plaquer le segment (ou couple de segments) de facon parfaitement

uniforme contre la paroi de la chambre et le flanc de la gorge du piston.

Dès que la balle sort du canon la pression chute instantanément, I'élasticité du segment (ou couple de segments) provoque sa rétraction à l'intérieur de sa gorge et supprime tout risque de blocage du piston à l'entrce de la chambre d'accueil (62) lors du prochain mouvement avant de la culasse. Afin de garantir une grande longévité aux segments, ceux-ci seront réalisés en un matériau élastique (bronze UE9P, acier, fonte...) capable de résister aux efforts de température. Un traitement therrnique auto-lubrifiant (nitrure de titane, Diamond Like Carbon, carbone amorphe,

graphite...) pourra également étre appliqué.

Ce dispositif constitue un véritable systéme régulateur de retard à l'ouverture de chambre commandée par pression des gaz. L'avantage de cette formule et de permettre à l'arme de " digérer>> une grande variété de munitions de masses différentes, sans nocessiter de modification du canon ou de la masse de la culasse, en prenant soin toutefois de vérifier que la longueur de recul du piston d'étanchéité dans sa chambre soit suffsante pour le type de munition considérée. Troisième mode _lanche 6/26, fig. 6/9,6/10 & 6/11): Dans un troisième mode de réalisation de l'étanchéité, le piston du mandrin de culasse est caractérisé en ce que la cuvette de tir comporte des lumières (canaux) radiales ou bien des créneaux (40 ter) radiaux, aménagés symétriquement à la périphérie, assurant la communication entre l'intérieur de ladite cuvette et la gorge circonférentielle logement (42) d'un segment ou d'un couple de segments (fig. 8 ter) d'étanchéité concentriques et superposés, situé(s) autour du piston au niveau de la cuvette de tir. Le logement (42) du (ou des) segment(s) est de

dimensions et section ajustées à celles du (ou des) segment(s).

Dans le cas d'emploi de lumières radiales, des cannelures (40 bis) en nombre variable symétriquement réparties à la périphérie de la tête de piston assureront l'emprunt des gaz au niveau de la face avant dudit piston afin de les acheminer vers la face arrière du segment (ou couple de segments) et coujuguer leurs efforts avec les gaz de la cuvette de tir amenés par les lumières. Une gorge (42 bis) de circulation des gaz pourra étre aménagée si nécessaire

pour un fonctionnement combinant les avantages du troisième et quatrième mode.

Le segment ou le couple de segments d'étanchéité (41, 41bis, ter, quart & quint) adoptent une section appropriée: carrée (41), trapézodale, en angle, en équerre (41 quart) ou toute autre formule adaptée et sont préférentiellement mais non exclusivement du type ouvert à balonnette (fig. 6t2) ou hermétique et caractérisés en ce qu'ils soient, dans le cas d'un couple, montés concentriques et superposés c' est à dire l'un à l'intérieur de l'autre et tels que, rétractés en position de repos à l'intérieur de la gorge d'accueil, le diamètre extérieur du segment ou couple de segments

* 1 0 demeure en permanence inférieur à 1'alésage ou diamètre du piston.

Les segments superposés, dont les épaisseurs respectives peuvent être différentes, sont montés indexés de façon que l'ouverture de l'un ne soit pas en regard de celle de l'autre. A cet effet, une encoche de dimensions correspondantes à celle d'une goupille (42 ter) est aménagée sur un côté de chaque segment, au niveau de 1'ouverture pour le segment extérieur et à une position correspondant à une valeur angulaire comprise entre 90 et 270 de l'ouverture 1 5 pour le segment intérieur. Les deux segments sont assemblés de telle façon que leurs encoches coopèrent avec la goupille radiale (42 ter) assurant la double fonction de leur indexation et la solidarisation du manchon (45) avec la jupe de mandrin (20). La goupille est située sur le bord inférieur (le plus éloigné de la tête de piston) de la gorge

d'accueil des segments et ne dépasse pas l'alésage du piston une fois montée.

Principe de fonctionnement: Au départ du coup les g propulseurs empruntent les lumières ou créneaux (40 ter) périphériques de la cuvette de tir et exercent immédiatement une pression uniformément répartie (symétrie des créneaux et lumières) sur la face circonférentielle(latérale) interne du segment ou couple de segments (41 quart & quint) ainsi que sur la face (radiale) qui y est directement perpendiculaire dans le cas d'une section en angle ou équerre, ce qui a pour effet de plaquer le segment ou couple de segments contre le flanc inférieur de leur gorge logement (42) et les dilater ra&alement contre la paroi de la chambre (62) pour une parfaite étanchéité. Aucune fuite des g par les ouvertures des segments lors de leur expansion n'est possible puisque leur montage concentrique, superposé et indexé à 180

assure une obturation réciproque et automatique.

Dès que la balle sort du canon la pression chute instantanément, l'élasticité des segments provoque leur rétraction à l'intérieur de leur gorge et supprime tout risque de blocage du piston à l'entrée de la chambre d'accueil (62) lors du

prochain mouvement avant de la culasse.

Afin de garantir une grande longévité aux segments, ceux-ci seront réalisés en un matériau élastique (bronze UE9P, acier, fonte...) capable de résister aux efforts de température. Un traitement thermique autolubrifiant (nitrure de

titane, Diamond Like Carbon, carbone amorphe, graphite...) pourra également être appliqué.

Ce dispositif constitue également un véritable système régulateur de retard à l'ouverture de chambre commandée par pression des g . L'avantage de cette formule et de permettre à l'arme de " digérery> une grande variété de munitions de masses différentes, sans nécessiter de mo&fication du canon ou de la masse de la culasse, en prenant soin toutefois de vérifier que la longueur de recul du piston d'étanchéité dans sa chambre soit suffisante pour le type de

munition considérée.

Nota: le dispositif d'expansion du segment suivant ces deuxième et troisième modes est susceptible de trouver application dans le domaine du moteur à explosion. Le segment de tête du piston, en appui permanent contre la paroi du cylindre, bénéficierait d'un surcro^t de force d'expansion et de pression contre le flanc inférieur de la gorge de son logement, renforçant l'étanchéité de chambre et prévenant tout risque d'aifolement vibratoire, notarnment

lorsque le piston atteint le point mort haut (inertie du segment) à régime élevé.

Le deuxième mode présente aussi l'avantage de pouvoir être adapté à toute arme utilisant un verrouillage culasse

canon linéaire.

Quatrième mode (Planche 7/26, fig. 7/3 & 7/5): Dans un quatrième mode de realisation de l'étanchéité, le piston (fig. 7/3) du mandrin de culasse est caractérisé en ce qu'il comporte une gorge (42) logement d'accueil d'un segment d'étanchéité (41) de section préDérentiellement mais non exclusivement carrée (41) ou trapézodale, un manchon (44) central dont la face avant correspond au fond de la cuvette de tir, des pompes (ou barrettes) à ressort (47) positionnées en étoile autour de 1'axe central, un éjecteur/allumeur (27) électrique et un extracteur (22) de munition articulé au niveau du manchon et pourvu d'un

pied coopérant avec la tête soupape de l'éjecteur/allumeur.

Le segment d'étanchéité (41) est du type ouvert, préférentiellement mais non exclusivement à baïonnette (fig. 8) caractérisé en ce que son diamétre extérieur au repos soit tel qu' il demeure en permanence rétracté à l' intérieur de sa

gorge d'accueil et ne dépasse pas l'alésage ou diamétre du piston.

Le manchon central, composé de deux parties favorisant le montage du segment et solidarisées par une goupille, comporte deux paliers (45 & 45 bis) coniques assurant simultanément l'étanchéité aux gaz et le r81e de butée de course dudit manchon, le deuxième palier (45 bis) conique assurant plus particulièrement le r81e de tiroir de compression des pompes à ressorts. Les logements de pompes (47) à ressort sont disposés en étoile autour du logement de manchon (44) avec lequel ils communiquent et débouchent de 1'autre côté dans le logement du segment

(42 bis).

Les têtes des pompes sont en appui sur la face intérieure du segment (une gorge pouvant avantageusement étre aménagée), leurs pieds reposant simultanément sur la partie cylindrique du palier (45 bis) tiroir conique du manchon. Ces pomp es, une fois en place, assurent aussi la fonction de butée de déplacement (anti-extraction) du

manchon central.

Une variante (fig. 7/4) du précèdent montage peut être obtenue en remplaçant les pompes à ressort par des billes ou tenons tout autour du manchon (44) dans la gorge, spécialement aménagée à cet effet, de logement du segment (41) et montés de manière à 8tre simultanément en contact avec un palier conique (45 bis) du manchon et la face interne dudit segment (41). Le manchon peut, en outre et en option, avantageusement comporter un deuxième palier conique (45 bis') sur lequel reposent des billes ou tenons de solidarisation culasse/canon appairés et montés en étoile dans des logements coniques empéchant toute sortie complète, lesdits logements étant en regard de logements (56 ter) femelles correspondants aménagés dans la chambre d'accueil du piston d'étanchéité La distance entre le fond de la cuvette de tir et la tête de chambre à munition peut être adaptée de facon que l'enfoncement de la tête (45) de manchon se produise à la fin du mouvement avant de la culasse,, ladite tête butant contre le fond de son logement d'accueil sous l'action du ressort récupérateur (110). Le segment d'étanchéité (et éventuellement les billes ou tenons de solidarisation culasse/canon) estlsont alors systématiquement dilaté(s) lorsque la culasse est fermée. L'adoption d'un mandrin plus court, supprimant toute butée de la tête contre le fond de son

logement, entrâmera un fonctionnement à pression des gaz.

Principe de fonctionnement: Lors de la mise à feu de la munition les gaz propulseurs exercent une pression équivalente à l'arrière de la munition et sur la tête du manchon/cuvette de tir qui s'enfonce à 1'intérieur du mandrin/piston en contractant le ressort de

rappel (44 ter).

Le palier conique (45 bis) du manchon bute sur le palier conique symétrique du mandrin (17) assurant l'étanchéité interne du mandrin, ainsi que l'épaulement conique (45) sur l'épaulement conique symétrique du mandrin (17), et exerce simultanément une pression radiale sur les pompes à ressort qui se compriment et provoquent l' accroissement uniforme du diamétre du segment d' étanchéité en le plaquant contre la paroi du cylindre (62)

d'accueil de piston assurant ainsi 1'étanchéité aux gaz.

Simultanément le piston recule (sanf présence d'un système de retard à l'ouverture par blocage mécanique culasse/canon) assurant le retard à l'ouverture de la chambre, le manchon/cuvette de tir demeurant enfoncé dans le mandrin jusqu'à ce que la pression des gaz s'annule (ouverture de la chambre). Dès l'enregistrement de cette chute de pression le manchon/cuvette de tir reprend sa place initiale sous l'effet du ressort de rappel (44 ter). Les pompes reprennent leur longueur initiale sous l'action conjuguée de la pression de contraction du segment et du retour à la

position de repos du palier conique (45 bis) du manchon provoquant un allongement de la course desdites pompes.

Le segment se rétracte alors dans son logement vers sa position de repos de facon à ne pas dépasser l'alésage du piston et ne pas compromettre la prochaine introduction dudit piston dans sa chambre d'accueil (62). L'allumeur électrique (27) assure une quadruple fonction: étanchéité, allumage de cartouche, éjecteur et ressort de rappel de I'extracteur. A cet effet, ce dernier (22) comporte un pied en appui sur la partie conique en forme de soupape de l'allumeur bénéficiant ainsi du ressort de ce dernier pour sa propre fonction de rappel. Lors de l'enfoncement du manchon central, les pompes à ressort assurent une pression quasiconstante du segment sur le cylindre, sans risque de serrage ou blocage. De manière à assurer une répartition radiale de pression optimale leur nombre (supérieur à quatre) sera adapté par l'homme de l'art et leur longueur sera telle que lorsque le manchon est enfoncé et le segment

plaqué contre la paroi du cylindre lesdites pompes ne travaillent jamais en butée de contraction.

l Afin de garantir une grande longévité au segment, celui-ci sera réalisé en un matériau élastique (bronze UE9P, acier, fonte..) capable de résister aux efforts de température. Un traitement thermique autolubrifiant (nrtrure de titane,

Diamond Like Carbon, carbone amorphe, graphite...) pourra également étre appliqué.

Ce dispositif constitue un véritable système régulateur de retard à l'ouverture de chambre commandée par pression des gaz. L'avantage de cette formule et de perrnettre à l'arrne de " digérer" une grande variété de munitions de 1 0 masses différentes, sans nécessiter de modification du canon ou de la masse de la culasse, en prenant soin toutefois de vérifier que la longueur de recul du piston d'étanchéité dans sa chambre soit suffisante pour le type de munition considérée. Dans la variante à billes (fig. 7/4) I' enfoncement du manchon (44) produit, dans le cas d' adoption du dispositif de solidarisation culasse/canon, un double effet: I'expansion du segment d'étanchéité et ladite solidansation mécanique 1 5 culasse/canon. Lors de la mise à feu de la munition les gaz propulseurs exercent une pression équivalente à l'arrière de la munition et sur la tête du manchon/cuvette de tir qui s'enfonce à l'intérieur du mandrinlpiston en contractant le ressort de rappel (44 ter). Le palier conique (45) du manchon (44) bute sur le palier conique symétrique du mandrin (17) assurant 1'étanchéité interne, simultanément les épaulements coniques (45 bis et 45 bis') exercent une pression radiale sur les billes ou tenons avec lesquels ils sont en contact et provoquent: I'accroissement uniforme du diamètre du segment d'étanchéité qui épouse la paroi du cylindre (62) d'accueil de piston assurant ainsi l'étanchéité parfaite aux gaz, - la solidarisation culasse/canon par déplacement des billes (54) ou tenons dans les logements (56 ter)

d'accueil correspondant du piston d'étanchéité.

11 est à noter que les mécanismes d' expansion à billes du segment et celui de solidarisation culasse/canon sont dissociables et peuvent être montés séparément ou combinés avec d'autres. De méme, l'homme de l'art appréciera

l'opportunité de substituer les billes par des pompes à ressort pour l'étanchéité.

Cinquième mode (Planche 7/26, fig. 7/1 & 7/2: Dans un cinquième mode de réalisation de l'étanchéité, le piston du mandrin de culasse est caractérisé en ce qu'il comporte une gorge logement (42) d' accueil d'un segment d' étanchéité, un manchon (44) central en deux parties dont la face avant de l'une (44 bis) comporte la cuvette de tir, une rondelle expansible en forme d'étoile (fig.7/2, 46) du type Siam Ringspann siégeant sur un palier (45 ter) ad hoc du manchon central, un éJecteur/allumeur (27) électrique et un extracteur (22) de munition articulé articulé au niveau du manchon et pourvu d'un pied coopérant

avec la tête soupape de 1' ecteur/allumeur.

Le segment d'étanchéité (41, 41bis, ter, quart & quint) de section préférentiellement mais non exclusivement carrée (41), trapézoidale, en angle, en équerre (41 quart) est du type ouvert à baïonnette (fig. 8 & 9) ou toute formule adaptée et caractérisé en ce que son diamètre extérieur au repos soit tel qu'il demeure en permanence rétracté à

l' intérieur de sa gorge d' accueil et ne dépasse pas l'alésage ou diamétre du piston.

La rondelle expansible (46) est conique et son action, une fois engagée sur un palier de diamètre adapté, est telle qu'un effort tendant à son aplatissement entraîne une augmentation radiale parfaite de son diamétre. L'homme de

l' art saura adapter le nombre de rondelles autant que leur configuration.

Le manchon central comporte un premier palier (45 ter) siège de rondelle(s) expansible(s) et un deuxième palier (45) conique assurant simultanément l'étanchéité interne aux gaz et le rôle de butée de course dudit manchon. La longueur du mandrin peut étre adaptée de facon que l'enfoncement de la tête (44 bis) de piston se produise à la fn du mouvement avant de la culasse, ladite tête butant contre le fond de son logement d'accueil sous 1'action du ressort

récupérateur (110). Le segment d'étanchéité est alors systématiquement dilaté lorsque la culasse est fermée.

L'adoption d'un mandrin plus court, supprimant toute butée de la tête contre le fond de son logement, entraînera un

fonctionnement à pression des gaz.

L'allumeur électrique (27) assure une quadruple fonction: étancheité, allumage de cartouche, Jecteur et ressort de rappel de 1'extracteur. A cet effet, ce dernier (22) comporte un pied monté en appui sur la partie conique en forme de soupape de l'allumeur/éjecteur (27) afin que le ressort de rappel dudit allumeur assure également la fonction de

rappel de l'extracteur.

Principe de fonctionnement: Lors de la mise à feu de la munition les gaz propulseurs exercent une pression équivalente à l'arrière de la munition et sur la tête du manchon qui s'enfonce dans le mandrin en comprimant la rondelle expansible (46) qui accro^t son diamètre et exerce alors une pression radiale sur le segment (41). Ce dernier est plaqué contre la paroi du cylindre

(62) d'accueil de piston assurant ainsi 1'étanchéité parfaite aux gaz.

1 0 Simultanément le piston recule (sauf présence d'un système de retard à l'ouverture par solidarisation culasse/canon), la tête du manchon demeurant enfoncce jusqu'à ce que la pression des gaz s'annule (ouverture de la chambre). Dès l' enregistrement de cette chute de pression la tête de piston reprend sa place initiale sous l' effet conjugué du ressort de rappel (44 ter) et de la rondelle expansible. Le segment se rétracte alors dans son logement vers sa position de repos de facon à ne pas dépasser l'alésage du piston et ne pas compromettre la prochaine introduction dudit piston

1 5 dans sa chambre d'accueil (62).

Afin d'éviter tout risque de serrage du segrnent contre la paroi de la chambre d'accueil sous l'effet d'une compression trop rapide et importante de la rondelle expansible, le ressort de rappel (44 ter) pourra avantageusement être couplé avec (ou remplacé par) un empilement de rondelles ressorts coniques de type "Belleville" dont

l'écrasement progressif présidera celui de la rondelle expansible.

Afin de garantir une grande longévité au segment, celui-ci sera réalisé en un matériau élastique (bronze UE9P, acier, fonte...) capable de résister aux efforts de température. Un traitement thermique auto- lubrifiant (nitrure de titane,

Diamond Like Carbon, carbone amorphe, graphite...) pourra également être appliqué.

Ce dispositif constitue un véritable système régulateur de retard à l'ouverture de chambre commandée par pression des g . L'avantage de cette formule et de permettre à l'arme de " digérer>> une grande variété de munitions de masses différentes, sans nécessiter de modification du canon ou de la masse de la culasse, en prenant soin toutefois de vérifier que la longueur de recul du piston d'étanchéité dans sa chambre soit suffisante pour le type de munition considérée. Nota: toute combinaison des modes I à 5 précèdemment exposés entrerait naturellement dans le champ de

l'invention ainsi que toute formule visant à produire l'expansion uniforme de joints segments aux fins d'étanchéité.

DESCR!PTION ET ROLE DU hlANDRTN DE CULASSE A EMpRr DE GAZ (Planches 2 & 3/26).

Le mandrin de culasse est une pièce cylindrique, coopérant avec la culasse dans laquelle il vient se loger afin d' assurer les fonctions d' introduction, allumage et extraction de la munition. P our des raisons d ' usinage et de facilité de montage/démontage le mandrin est réalisé en deux éléments principaux: - un corps comportant (fig.3): - un piston (18) d'étanchéité pourvu d'une cuvette d'accueil (ou de tir) du culot de la munition, - un ensemble allumeur/éjecteur (27) suivant 1'axe central et débouchant dans la cuvette de tir, - un extracteur (21) articulé pourvu d'un crochet détouchant sur la seule face avant du piston, - un poussoir d'extracteur (23), - un ressort de poussoir d'extracteur (24), - une butée (25) tampon d'allumeur/éjecteur, - un isolant électrique (28), - une extension d' accrochage (3 0) d' allumeur/éjecteur, - des logements (56) de tenons (54, 55), - des canaux (40) percés dans le corps de mandrin suivant une direction sensiblement radiale déLouchant dans la gorge (42 bis) de circulation des gaz concentrique au logement du segment d'étanchéité et/ou des tenons (fig. 6 bis) et communicants avec des canaux (39) parallèles à 1'axe central et débouchant dans la seule cuvette de tir, - une jupe (fig. 4 & 5) entourant le corps de mandrin et comportant: - un logement d'accueil (42) d'un segment d'étanchéité (41), - des canaux ou orifices (40) suivant une direction radiale traversant la jupe de piston et détouchant dans la rainure (42 bis) de circulation des gaz concentrique au logement (42) du segment, situés en regard direct des canaux (40) aménagés dans le corps, 1 0 - suivant besoin: des orifices (56) assurant le rôle de butées de tenons (54, SS), - suivant besoin: des tenons (54, SS) mobiles destinés à assurer une solidarisation

canon/culasse durant le trajet de la munition dans le canon.

Le logement de mandrin dans la culasse est tel que le piston (18) soit en saillie de facon à pénétrer, lors de la fermeture culasse/canon, dans son logement d'accueil du canon d'une profondeur telle que, lors de la mise à feu de 1 5 la munition, le recul de la culasse et du piston n'entrainent 1'ouverture de la chambre qu'une fois la munition sortie

du canon.

Afin de garantir une étanchéité maximale à la chambre pendant le tir, l' allumeur/éjecteur et l' extracteur débouchent

sur la seule face avant du piston de culasse.

Les fonctions d'allumage et d'éjection d'une cartouche (pour déDectuosité ou extraction de la chambre) sont assurées par une seule et méme pièce: I'allumeur/éjecteur (27) qui traverse le mandrin suivant son axe central et détouche au

milieu de la cuvehe de tir.

Cette pièce présente une forme de soupape à sa tête et comporte à son autre extrémité une rainure d'engagement d'un clips destiné à solidariser une extension d'accrochage (30) sur laquelle vient appuyer une butée (25) tampon maintenant l'allumeur/éjecteur rétracté et sa soupape fermée dans la cuvette de tir. Cette soupape joue par ailleurs le rôle de touchau/contacteur d'allumage assurant la mise à feu électrique de la cartouche. EUe est en contact

permanent avec la source d'énergie électrique via une liaison de type plongeur à ressort.

Sans changer la nature de l'invention, le rappel de la soupape (Planche 6/26, fig.7) de 1'allumeur/éjecteur en position fermée peut également être assuré, en lieu et place de l ' action de la butée (2 5) tampon sur 1' extension d ' accrochage (30), par un ressort (29) entourant 1'allumeur et exerçant sa pression simultanément sur le fond de son logement et

I' extension d'accrochage (30).

Modes de réalisation de l'allumeurléjecteur: L'allumeur/éjecteur (27) est recouvert d'une couche (28) d'isolant (céramique par torche à plasma...), rectifiée par usinage après dépôt, afin de respecter la polarité de la tension d'allumage et prévenir tout risque de court-circuit. La nature de l'invention ne serait pas changée si l'isolant (28) était situé dans le logement même du canal de

I' allumeur/éjecteur. La tension d' allumage s'exerce entre la cuvette de tir et la tête-soupape de l' allumeur/éjecteur.

Fonction éjection de l'allumeur/éjecteur (planche 2 à 8 & 19/26): Lors du mouvement arrière de la culasse l' extension d ' accrochage (3 0) de 1'allumeur/éj ecteur vient frapper une butée (77) via une pièce d' extension (3 8) provoquant 1' ouverture de la soupape entrâînant 1'ejection d 'une cartouche

qui aurait été retirée par l'extracteur (21).

Tenue en température de l'ensemble tête de mandrin: Afin d'assurer une tenue optimale face à la température des gaz propulseurs, un traitement céramique par projection sous torche à plasma (ou autre moyen assimilé) pourra étre appliqué sur les éléments suivants: - cuvette de tir, extracteur (21),

- chambre à munition.

Réalisation du corps de mandrin (planche 2 à 8/26):

Le corps de mandrin est usiné de facon à accueillir tous les éléments qu'il contient sans nécessiter de montage à vis.

Ce principe de construction est respecté pour l'ensemble de l'arme.

Ainsi, I'usinage dans le corps de mandrin du logement d' accueil de l' ensemble poussoir d' extracteur (23), ressort (24) et butée (25) de l' extension d' accrochage (3 0) d' allumeur/éjecteur présente une ouverture semi-cylindrique (fig. 4, N 50) sur une longueur permettant d'insérer successivement chacun des éléments en prenant soin de placer dans l' ordre l' extracteur, le poussoir, le ressort préalablement comprimé et la butée. Engager ensuite le corps de mandrin

dans sa jupe qui solidarisera l'ensemble.

1 0 Le montage de l'allumeur/éjecteur s'effectue en l'introduisant par la cuvette de tir, en prenant soin de préalablement rôder la tête en forme de soupape dans son logement d'accueil de la cuvette de tir. Une fois l'ensemble en place, introduire l'extension d'accrochage (30) du marteau sur la tige (27) puis solidariser les deux pièces (27) et (30) à

l'aide d'un clips et engager cette dernière sur la butée (25) si nécessaire.

Afin de garantir l'étanchéité au niveau de la butée tampon (25) du marteau de percuteur, celle-ci adopte un profil de soupape conique (49) et est maintenue fermée sous l'action du ressort (24) de l'extension d'accrochage (30)

d'allumeur/éjecteur dont elle partage la poussée avec ce dernier.

La jupe de mandrin en deux parties (fig. 5, N 20 & 20 bis) adopte une forme cylindro-conique parfaitement usinée (faibles tolérances) afin d'accueillir le corps de mandrin et présente à sa base un rétrécissement conique (S l) destiné à coopérer avec le fond, symétriquement conique, du logement d'accueil de la glissière. Cette disposition a pour but

de réaliser un joint type " soupape " garantissant l' absence de fuite de gaz chauds vers l' arrière de la glissière.

Cette jupe est en deux parties afin de permettre le montage du segment d'étanchéité par enfilement depuis le bas du mandrin sans risquer de lui faire dépasser sa limite d'élasticité. L'homme de l' art pourra réaliser en un seul bloc les

pièces 50 et 20 bis si nécessaire.

Nota: I'arrière de la culasse est borgne. Aucun trou pouvant présenter un quelconque risque pour le tireur ne

débouche.

La liaison corpsi5upe de mandrin et mandrin/glissière est assurée par tout moyen adapté (goupille...). Un de ces moyens permettant un démontage rapide peut reposer sur le principe du dépassement de la tête d'un plongeur à ressort, logé dans un trou borgne du mandrin, débouchant dans un orifice spécifique de la glissière. n suffit alors, pour désolidariser le mandrin de la glissière, de presser sur la tête du plongeur et la maintenir enfoncée afin de

permettre au mandrin de coulisser librement hors de la glissière.

DISPOSITIF DE RETARD A L'OWERTURE PAR EMPRUNT DE GAZ p;IG 7t6 & 7t.

Un verrouillage de l'ensemble canon/glissière peut, sur une arme suivant l'invention, être introduit afin d'obtenir un retard supplémentaire à l'ouverture. Cette disposition présente un intérét pour les armes dont la puissance de la

munition risquerait d'entra^ner une ouverture trop rapide de la chambre et une longueur prohibitive du piston.

Le principe d'emprunt de gaz au niveau de la cuvette de tir, ainsi que décrit précèdemment, peut ici étre mis à profit

pour créer un retard à l'ouverture supplémentaire à celui procuré par le recul du piston.

A cet effet, dans un premier mode de réalisation, le piston de mandrin comporte des logements de tenons disposés radialement, co mmuniquant avec des canaux déb ouchant dans la cavette de tir, qui as surent le déplacement de tenons (54 & 55) qu'ils contiennent suivant une direction radiale vers l'extérieur de la jupe, ladite jupe comportant

un orifice d'accueil conique limitant la course de chaque tenon et opérant une liaison étanche de type soupape.

La chambre d'accueil du piston de mandrin est caractérisée en ce qu'elle comporte des logements femelles (56 bis) d'accueil des tenons présents sur le piston et en regard desquels ils sont directement situés. Ces tenons, en nombre variable, adoptent, préDérentiellement mais non limitativement, une forme de sphère (54) ou présentent une base aplatie (55) surmontée d'un cone terrniné par une demi-sphère. Dès la mise à feu de la munition, la pression des gaz propulseurs agit sur la base du (ou des) tenon(s) qui viennent immédiatement se positionner dans leurs logements (56 bis) respectifs de la chambre d'accueil du piston, bloquant ainsi l'ouverture canon/glissière. La chute de pression enregistrée dès la sortie de la munition du canon a pour effet d'annuler la pression sur la base des tenons qui libérent

la liaison canon/glissière favorisant alors l'ouverture de la chambre.

Les tenons sont montés fous dans leur logement, leur retour en position effacée s'effectuant naturellement sous

l'effet de la désolidarisation canon/glissière.

Dans un deuxième mode de réalisation (fig. 6) les logements (56) de tenons sont disposés radialement dans la paroi

du canon au niveau de la chambre à munition dans laquelle ils détouchent directement.

La pression des gaz propulseurs assure le déplacement des tenons qu'ils contiennent suivant une direction radiale et vers l'extérieur afin de coopérer avec un logement (56 ter) femelle correspondant usiné dans la glissière de facon à assurer une liaison canon/culasse rigide au départ du coup. La chute de pression enregistrée dès la sortie de la munition du canon a pour effet d'annuler la pression sur la base des tenons qui libèrent la liaison canon/glissière

favorisant alors l'ouverture de la chambre.

La glissière est caractérisée en ce qu'elle comporte des logements (56 ter) femelles d'accueil des tenons présents sur

le canon et en regard desquels ils sont directement situés.

Ces tenons, en nombre variable, adoptent, préférentiellement mais non limitativement, une forme de sphère (54) ou

présentent une base (55) aplatie surmontée d'un cône terminé par une demisphère.

Nota: la nature de l'invention ne serait pas changée si les tenons, suivant n'importe lequel des montages évoqués précédemment, étaient articulés de quelque façon que ce soit (axe déporté...) ou pourvus d'un moyen quelconque de

rappel (ressort...).

Ce dispositif de solidarisation temporaire canon/glissière est particulièrement avantageux en ce qu'il assure une auto-régulation du retard à l'ouverture qui est directement proportionnelle à la variation de pression dans la chambre,

donc à l'instant précis de sortie de la balle du canon.

Ce système présente, corrélativement, I'énorme avantage d'une adaptation automatique de l'arme à des cartouches

de différentes puissances ou masses sans impliquer, pour un méme calibre, de modifications de pièces.

MECANISME DE COURT REC[L DU CANON (PIanche 9/26, fig. 8 & 9).

Un mécanisme autorisant un court recul du canon, fondé sur un principe de coulissement dudit canon dans un berceau (107) d'accueil, peut facilement être instauré, sans accro^tre la

complexité ni 1'encombrement de 1'arme.

Le canon (60) est monté coulissant, sur une longueur de quelques millimètres, dans son berceau (107) solidaire de la

carcasse et maintenu en position sous l'action d'un ressort amortisseur (110).

Ce berceau se compose d'un cylindre creux, d'un diamètre intérieur permettant d'accueillir le canon, et comporte

plusieurs rainures de guidage (108) coopérant avec des rails (109) correspondants du canon.

Deux de ces rails sont situés horizontalement le long du canon et à 180 I'un de l'autre, un troisième est. si besoin, positionné verticalement suivant l'axe et au bas du canon. Les deux rails horizontaux (109) sont avantageusement dans l'alignement et de même format (hauteur et largeur) que des tenons (111) solidaires du canon et placés plus avant. Le canon est introduit, bouche première, jusqu'à ce que l'épaulement de la chambre du piston bute sur la face avant du berceau. Le ressort amortisseur (110) est ensuite introduit, côté bouche du canon, jusqu'à buter sur 1'autre face du

berceau, puis légèrement comprimé de manière à favoriser le montage d'une bague (111).

Cette bague (fig. 9) coopére avec au moins deux tenons (112) solidaires du canon et situés à 180 I'un de l'autre, de manière à réaliser un montage de type balonnette. La bague (110) est alors maintenue en place par 1'action du ressort

(110) amortisseur qui autorise, simultanément, un court recul du canon.

Cette bague assure le rôle de butée de course du canon et peut avantageusement étre liee au ressort récupérateur (57)

dont elle constitue un siège idéal, facilitant les opérations de montage/démontage de l'arme.

Nota: ce système favorise un changement rapide du canon et donc du calibre de l'arme par simple adaptation de la

culasse et du chargeur.

Fonctionnement du court recul du canon.

Dès la mise à feu de la munition, la pression des gaz propulse les tenons (55) dans leur logement d'accueil (56 bis ou

56 ter) du canon entra^nant la solidarisation canon/glissière.

L'ensemble recule alors, comprimant le seul ressort amortisseur (110) jusqu'à ce que la bague (111) bute sur le berceau. Dès la brutale chute de pression consécutive à la sortie de la balle, les tenons libèrent la glissière qui

continue seule son mouvement arrière en comprimant à son tour le ressort récupérateur (57).

INTRODUCTION DE LA CARTOUCHE.

Comme toutes les armes automatiques, I'approvisionnement en munitions de l'arme suivant l'invention s'effectue

par un chargeur (95) dont les lèvres présentent une cartouche à 1'entrée de la chambre du canon.

Le piston de la culasse assure cette introduction lors du mouvement avant de la glissière en appuyant sur la face arrière de la munition et la poussant dans la chambre d'accueil du piston qui joue le rôle d'un entonnoir améliorant très sensiblement la qualité de 1'introduction des cartouches, garantissant ainsi une fiabilité supérieure aux armes à

munitions à étui.

Durant cette phase d'introduction la griffe de l'extracteur (21) est d'abord soulevée par le bord du culot de la munition et s'abat brutalement dans sa gorge pour la maintenir positionnée au fond de la cuvette de tir. La cartouche

(1) est ensuite poussée dans la chambre jusqu'à la fermeture de la culasse.

Peu de temps avant la fin de course de la munition dans la chambre, la griffe d'extracteur (21) a engagé, si besoin, sa rampe (59) d'accueil et de relevage aménagée à cet effet dans le canon. La munition est alors immobilisée dans la chambre du canon et sa face arrière est totalement en appui sur la cuvette de tir du piston sous la pression du ressort

récupérateur (57) assurant la fermeture de la glissière.

Le relevage de l'extracteur ne se justifie que dans le cas d'emploi de munitions (pl. 1/26, fig. I bis) dont la coiffe est prolongée à 1'arrière de facon à protéger le propulseur. Dans le cas de munitions de petit calibre dont la gorge d'extraction est partie intégrante du propulseur solidifié, I'allumage de la cartouche peut s'opérer extracteur engagé, le propulseur se transformant instantanément en gaz. Un traitement thermique de l'extracteur (nitrure titane), voire sa

couverture par une céranique projetée assureront sa protection.

FONCTIONNEMENT DE LA DETENTE (Planches 10 à 12/26).

La détente actionne, progressivement et séquentiellement en bout d'une course freinée par préférentiellement mais non exclusivement, un ressort hélicodal usiné dans la masse garantissant un indexage au neutre parfait, des contacteurs à un ou plusieurs niveaux de manière à assurer les fonctions suivantes: - mise sous tension, - tir semi-automatique,

- tir automatique.

Dans le cas d'emploi d'un seul contacteur unipolaire à deux niveaux, le premier correspond au tir coup par coup et le

deuxième au tir raLale. Dans le cas d'emploi de deux contacteurs, chacun correspond à un mode de tir.

Le tireur peut donc sélectionner à volonté l'un ou l'autre des modes de tir sur s*mple enfoncement différentiel de la

détente.

DESCR1PTION ET FONCTIONNEMENT DU SYSTEME DE RELEVAGE DE L'EX[RACTEUR (Planches 2/26, f 3).

L'extracteur (21) assure le retrait d'une cartouche de la chambre. Sa résistance lui permet de supporter les efforts les plus violents, notarument en cas d' extraction d'urgence d'une munition pour déLaut d' allumage. Rappelons que la conception d'une arme utilisant des munitions sans étuis qui ne comporterait pas d'extracteur exposerait 1'usager en

cas de munition détaillante.

L'extracteur adopte une forme rectiligne (21) composée d'un bras principal terminé par un coude sensiblement à angle droit à une extrémité. L'autre extrémité présente la forme d'un crochet destiné à engager la gorge des munitions. L'extracteur rectiligne (21) est solida*e du mandrin de culasse par 1'*ntermédia*e d'une liaison utilisant un montage fou à verrouillage (fig. 3) sous 1'action d'un pousso* de rappel (23). Ce pousso* de rappel a pour rôle de maintenir l'extracteur en position fermée ou abaissée et, à cet effet, exerce une pression sur le sommet du bras

perpendiculaire au bras principal.

Afin d' assurer lors du t*, si besoin est. le désengagement de la griffe d' extracteur de la gorge de la munition, I' arme

suivant l'*nvention est dotée d'un moyen de relevage automatique de l'extracteur au départ du coup.

A cet effet, le crochet de l'extracteur se termine par une pointe ou biseau coopérant avec un logement (59) femelle

symétriquement en biseau, assurant un rôle de rampe (59) de relevage, aménagé dans la chambre (62) du canon.

Cette disposition assure la levée automatique de l'extracteur et donc son désengagement de la gorge de la munition

dès la fermeture de la chambre.

La longueur du bras principal de l'extracteur est adaptée de facon à assurer l'engagement de la rampe de relevage avant que la tête de cartouche ne bute sur l'entrée de profil du canon. Ainsi, à l'introduction d'une cartouche, le

relevage du crochet d'extracteur est amorcé alors que la munition n'est pas totalement introduite.

Lors d'un mouvement arrière, la descente du crochet est amorcée simultanément au recul de la glissière alors que la

cartouche présente est encore immobile, pour être ensuite immédiatement engagée par le crochet pour extraction.

La présence de ces mécanismes de relevage a pour but de libérer la cartouche avant le tir et d'assurer, par simple recul manuel de la glissière, I'abaissement de l'extracteur et le retrait d'une cartouche qui accuserait un défaut de

mise à feu par exemple, pour procèder à son éjection immédiate de la chambre.

La man_uvre est absolument identique à celle qu'impliquerait une arme classique, n'entranant aucun effort de familiarisation ou changement de réflexe

SECURITES DE T1R

La sécurité de queue de détente (Planches 9, 10 & 11/26).

Au niveau du pontet, I' arme dispose d' une sécurité de détente ou "contre-détente" (6 8) caractérisée en ce qu ' eOe soit combinée avec le verrou de pontet qui se compose d'une pièce comportant deux bras dont l'un épouse la forme du pontet et constitue le levier de contre-détente et l'autre le verrou de pontet dont la tête assure par aiOeurs la fonction de verrou de détente. A cet effet, le bras de la queue de détente comporte, près de l'axe de rotation, un logement

(65) d'accueil femelle de la tête ou penne du verrou (66) de pontet.

Lorsqu'eOe est désengagée de son logement de la détente, la tête de verrou est en appui sous l'action du ressort de rappel de verrou, sur la came circulaire (67 bis) du bras de détente, maintenant ainsi la contredétente noyée dans son logement (69) du montant de pontet. Pour ce faire, la came adopte une forme circulaire sur une portion d'angle

correspondant au débattement vers l'arrière (tir) de la queue de détente.

Cette came comporte également un décrochement (67 ter) sur un faible secteur angulaire de facon à provoquer, lors d'une pression exercée à l'arrière de la queue de détente, un effet de bossage par léger recul du penne juste avant que

ce dernier n'engage son logement d'accueil de la détente.

La queue de détente est maintenue en position " neutre " sous l'action de deux ressorts (65) et (65 bis) de rappel, de couples de résistance égaux et montés en sens contra-rotatif l'un de l'autre afin de garantir un débattement angulaire de chaque côté d'une position neutre constante. Un seul ressort cylindrique usiné dans la masse assurerait la même

fonction sans changer la nature de l'invention.

Une pression du doigt sur la face arrière de la queue de détente provoquera le verrouillage de la détente par engagement de la tête (66 bis) du verrou de pontet dans le logement de la détente (67) et l' apparition simultanée,

dans le pontet, du bras (68) de contre-détente.

Une pression vers l' avant de l'index sur le bras de contre-détente aura pour effet de désengager le penne du verrou de pontet de son logement de la queue de détente, libérant celle-ci vers sa position neutre sous l'action de son ou ses

ressorts de rappel. L'arme est alors immédiatement prête au tir.

Cette sûreté présente quatre avantages: À son principe d'emploi mobilise le seul doigt tireur qui, dès lors qu'il agit sur la contre-détente ne peut exercer simultanément d' action parasite sur la détente et occasionner un départ intempestif comme il s ' en pro du it sur les armes dotées de leviers de sû reté m anipula bles pa r un autre doigt q ue celui de

la détente.

À sa mise en _uvre est totalement ambidextre et s'effectue rapidement d'une seule main, garantissant

un utilisateur blessé à une main de pouvoir se dégager d'une situation périlleuse.

À son principe supprime toute erreur de coordination, notamment en cas de stress, puisqu'il ne

nécessite qu'un seul et même doigt pour actionner la sécurité et le tir.

À sa forrnule de sécurité est la seule à pouvoir demeurer engagée en permanence et être libérce une

fraction de seconde avant un tir réflexe.

Les départs accidentels sont donc impossibles.

Nota: le verrou de pontet autorise le basculement dudit pontet autour d'un axe commun avec l'arrétoir de chargeur. Le pontet comporte une butée (78) limitant la course de la glissière lors du mouvement arrière. L'effacement, au b ascul ement du p ontet, de c ette but ée p ermet le recul compl et de la gli ssi ère qui p eut al ors être désengagé e de ses rails de guidage de la carcasse pour procèder au démontage de l'arme. Lors de l'ouverture du pontet, le verrou est man_uvré par traction vers la bouche du canon, le bras de contre-détente qui lui est lié se déplace alors au fond de

son logement (69), prévu à cet effet, du montant de pontet.

INDICATEUR DE CHARGEMENT.

L'arme est pourvue d'un indicateur de présence de cartouche chambrée. Cette disposition est particulièrement

importante alors que rares sont les modèles équipés de cet indispensable témoin.

A cette fin l'arrne utilise la mesure d'une très faible tension entre les deux pôles d'allumage constitués par le touchau et la cuvette de tir, témoignant de la présence d'un conducteur assuré par l'opercule de la munition. Ce courant peut être mis à profit pour générer un signal à l'écran situé à l'arrière de la culasse de l'arme ou l'allumage d'une diode, à

intensité lumineuse réglable.

TRANSFERT DES TNFORMATIONS ENTRE CARCASSE ET CUEASSE.

Le mouvement alternatif de la culasse par rapport à la carcasse entrane la nécessité de transtérer inforrnations et

énergie électrique de facon étanche entre l'unité centrale de calcul et la queue de détente.

A cette fin, le ressort récupérateur (110 bis) est caractérisé en ce qu'il soit doublé d'un ou plusieurs fils conducteurs contenus dans une gaine (de type thermorétractée) entourant le fil dudit ressort monté indexé à ses deux extrémités, à savoir le berceau du canon et la culasse, de facon à assurer une liaison multipolaire étanche entre les fils d'acheminement des informations issues de la détente (fig. 29, N 125 quart) et du bloc calcul de la culasse (fig. 29,

N 125 ter). Le fil d'acier composant le ressort assurant une polarité électrique entre la culasse et bloc détente.

CHARGEUR GRANDE CONTENANCE DE MUNTTIONS EN TANTEM (Planches 13 à 18/26).

Les avantages, sans commune mesure en terme de réduction d'encombrement, que permettent les munitions sans étui, peuvent être mis à profit pour accrôtre sensiblement le nombre de cartouches que l' on peut raisonnablement loger dans un chargeur. Rappelons que les munitions suivant l' invention accusent une réduction de poids et de longueur pouvant atteindre 50%. Ainsi, à masse égale projetée égale (la poudre et l'amorce étant consommés au

départ du coup), le poids d'une munition sans étui est proche de la seule balle classique correspondante.

Ceci se traduit, pour une cartouche standard d'un calibre de 9 m/m par exemple, la plus courante du marché, par une réduction de sa longueur imputable à la suppression de la masse du culot de l'étui traditionnel. Une longueur de

l'ordre de 20 rn/m hors tout est désormais possible au lieu des 29,5 m/m de la munition classique.

Le positionnement de deux cartouches en tandem suivant l'invention n'occuperait qu'un volume de l'ordre de 45 à

m/m de longueur aisément intégrable dans une poignée pistolet.

Le modèle de chargeur (fig. 14 à 18) suivant 1'invention est donc fondé sur le principe de deux compartiments placés en tandem (97 & 98), contenant chacun un empilement de cartouches disposées en quinconce ou en trois piles. Ces compartiments coop érent via des lèvres (96) communes destinées à acheminer les munition s vers la ramp e

d'alimentation du canon et sont séquentiellement commandés par un dispositif de couplage.

Le dispositif de couplage se compose d'un arréto* (103) de cartouches, articulé sur la paroi arrière du puits de chargeur dont il est solidaire via un axe traversant la carcasse. Cet arrétoir comporte deux bras sensiblement à angle droit, I'un horizontal et l'autre vertical. Le bras horizontal adopte une forme de barrette, pivotant sur un secteur angulaire limité autour de l'axe de l'arrêtoir dans un logement d'accueil aménagé dans la paroi inteme ou exteme de

la carcasse.

Le bras vertical de l'arrétoir se ternne par une butée horizontale (103 bis) destinée à empécher, lorsque le chargeur est engagé dans 1'arme, les cartouches du compartiment arrière de remonter jusqu'au niveau des lèvres pour étre

entrâînées par frottement à chaque passage de la culasse.

L'arrêtoir est maintenu en position avant ou saillante (fig. 20) sous 1'action d'un ressort (104) situé dans l'enfoncement d'accueil de son débattement angulaire. Il est maintenu verrouillé dans cette position sous l'action

d'un crochet (102) qui immobilise son bras horizontal.

Chaque transporteur de compartiment comporte un ou deux boutons (101), suivant besoin, coulissant dans une rainure verticale correspondante aménagée sur les faces latérales du chargeur. Une action du pouce sur un bouton

assure la descente manuelle du transporteur p our l' introduction des cartouches.

Le bouton du transporteur du compartiment avant coopère, lorsqu'il arrive en fin de course, c'est à dire lorsque la dernière cartouche quitte les lèvres du chargeur, avec le dispositif de couplage des compartiments pour

l'alimentation de 1'arme.

Capacité de triple empilement des cartouches dans les compartiments (Fig. 1517 & 18) du chargeur.

Afin d'accro^tre sensiblement la puissance de feu de l'arme, un empilement suivant trois colonnes des cartouches peut aisément 8tre obtenu sous réserve de dimensionnement et de géométrie appropriés des puits de cartouche de ses compartiments. En effet, la montée, sous l'action des transporteurs mus par leurs ressorts respectifs, sans coincement des cartouches pour la présentation d'une seule au niveau des lèvres du chargeur, nécessite que les puits présentent un profil rectiligne de la base jusqu'à une certaine hauteur et se terrninent par un rétrécissement au sommet. Ce rétrécissement est caractérisé en ce qu'il soit dissymétrique de façon à modifier progressivement, au fur et à mesure de la montée des cartouches dans le puits, leur empilement de trois à deux puis une colonne sans que la pression résultante

exercée sur une cartouche quelconque par 1'ensemble des autres ne soit normale à sa face d'appui du compartiment.

Cette dissymétrie est obtenue par l' application d'un angle de pente (ou inclinaison) particulier et différent pour

chaque face (95 bis & 95 ter) latérale assurant le rétrécissement du chargeur.

La dissymhrie de pente des parois du chargeur peut 8tre facilement obtenue par une réalisation du chargeur en matériau plastique (ou résine appropriée) ne laissant apparâtre aucune dissymhrie extérieure ou bien par un enfoncement (fig. 18 & 19) adéquat de la paroi latérale de chaque compartiment dans le cas d'une réalisation métallique. Cette disposition permet de loger vingt cartouches dans chaque compartiment du chargeur, portant à plus de quarante coups la puissance de feu de l'arme. Un chargeur allongé permettrait facilement de porter à vingt cinq ou

trente le nombre de cartouches par compartiment.

Dispositif de couplage des compartiments (Fig. 19 à 22).

* Ce dispositif assure, lors de la montée du curseur ou bouton (101) du compartiment avant, le pivotement de l'arrêtoir (103) qui libère les cartouches du compartiment arrière. La cartouche de tête de ce compartiment vient alors irnmédiatement, guidée par les lèvres du chargeur, buter contre la culasse mobile, prête pour une introduction dans la chambre. Le basculement de l'arrêtoir de cartouches est commandé par l'ouverture d'un crochet (planches 1S à 18/26, fig. 19 à 22, N 102) immobilisant ledit arrêtoir en position fermée. Ce crochet, solidaire de la paroi de la carcasse via un axe de rotation, coopère avec un ergot (102 bis) situé en bout du bras de l'arrétoir de cartouche et comporte, par ailleurs,

une came (102 ter) coopérant avec le bouton du transporteur avant.

Lorsque la dernière cartouche de ce compartiment quitte les lèvres du chargeur, la remontée du transporteur provoque une pression du bouton sur la came entrânant le pivotement du crochet. Le bouton continue à exercer sa pression sur la barrette de l'arrêtoir entrainant son basculement vers l'arrière. Les cartouches du compartiment

arrière sont alors libérées.

Lors d'un retrait du chargeur, la poussée du ressort (104) de rappel de 1'arrêtoir suffit à assurer le réengagement de

l'ergot de barrette par la tête du crochet entrânant le verrouillage à nouveau de l'arrêtoir en position fermée.

Butée anti-recul des munitions.

Lors du mouvement arrière de la culasse, la fonction anti-recul des munitions du compartiment avant est automatiquement assurée par la cloison centrale séparant les deux compartiments. En effet, lorsque le chargeur est engagé, la munition de tête est enfoncée de quelques millimètres par la culasse. Sa face plane bute alors contre la

cloison centrale si la friction causée par le mouvement arrière de la culasse tend à la faire reculer.

Cette fonction est simultanément assurée par l'arrêtoir de cartouche et le sommet de la cloison arrière du chargeur

pour les munitions du compartiment arrière.

Nota: Lorsque le compartiment avant est vide, la position haute du transporteur, détermince par une butée (105 bis) soli daire de la p aroi du chargeur, affl eure avec le sommet de la p aroi central e, c o nstitu ant une p arfaite rarn p e d'alimentation pour les cartouches du compartiment arrière. Celles-ci sont alors guidées dans le tunnel constitué par les lèvres du chargeur et le transporteur pour une introduction immédiate dans la chambre sous la poussée du piston

de culasse.

Dispositif de limitation de contenance du compartiment arrière (Fig. 14 à 17).

Le modèle de chargeur suivant l'invention implique que, une fois engagé dans l'arme, seule la cartouche du

compartiment avant soit en position haute.

Dans le cas o la conception du chargeur n'autoriserait pas, compartiment arrière plein et avant garni d'une cartouche au moins, la descente d'une hauteur suffisante de la pile arrière de munitions par l'arrétoir de cartouche à

l'engagement dudit chargeur, un dispositif de limitation de contenance de ce compartiment peut être mis en place.

Ce dispositif dispense avantageusement les utilisateurs du comptage d'un nombre maxirnal de cartouches à approvisionner dans le compartiment arrière pour permettre la descente de la pile de munitions sous l'action de l'arrétoir. A cet effet, il se compose d' un verrou, automatiquement effaçable lors de l ' introduction du chargeur dans le puits de I'arme, limitant la contenance du compartiment au nombre maximal de cartouches moins une. Ce verrou empéche le

transporteur du compartiment de descendre complètement et n'autorise la totalité de la course qu'une fois effacé.

A cet effet, la paroi centrale (98 bis) séparant les compartiments avant et arnère comporte, en son plan, un logement d'accueil d'une courte barrette (106), coulissant latéralement dans ledit logement de façon à laisser dépasser une

languette biseautée (ou arrondie) hors de la paroi latérale du chargeur.

La paroi centrale comporte également un rail ou fente (98 ter) longitudinale en son centre destiné au coulissement d'un ergot (100 bis) situé sur la face avant du transporteur du compartiment arrière. La languette de la barrette est maintenue saillante sous l'action d'un ressort (106 bis) et coopère avec la paroi interne du puits qui assure son enfoncement lors de l' engagement du chargeur. La barrette adopte préDérentiellement mais non limitativement une

section trapézoïdale atin de coulisser dans la section symétrique du logement d'accueil de la paroi centrale.

La barrette comporte une fente (106 ter) d'accueil de 1'ergot (100 bis) du transporteur du compartiment arrière. La fente est positionnée de telle façon qu'elle ne puisse étre engagée par l' ergot que lorsque la barrette qui la supporte est enfoncée, c' est à dire lorsque le chargeur est engagé dans le puits. Ce dispositit interdit l' alimentation du chargeur au-delà d'un certain nombre de cartouches pour, enfoncement de la partie saillante de la butée lors de l'introduction complète du chargeur oblige, autoriser la descente du transporteur. Cette action favorise celle de I'arrêtoir de cartouche qui provoque la descente de la pile de cartouche d'une hauteur propice au passage de la tête

de culasse pour l' approvisionnement exclusif de l' arme avec les munitions du compartiment avant.

Af n de faciliter la réalisation du chargeur suivant l'invention, la paroi centrale peut être amovible et maintenue en position par des rails d'accueil présents sur les parois internes dudit chargeur. Un autre mode de réalisation consiste à

utiliser de la tôle emboutie puis pliée et soudée.

Approvisionnement et fonctionnement du chargeur.

L'approvisionnement en cartouches du chargeur suivant l'invention s'efffectue en commençant indifféremment par

les compartiments avant ou arrière.

Le tir d'entrâînement, par courtes rafales ou à nombre limité de cartouches ne nécessitant que l'emploi d'un

compartiment du chargeur, se pratiquera préférentiellement en utilisant le compartiment arrière.

En efffet, ce dernier est le seul dont le bouton de la planchette élévatrice commande le levier d'arrêtoir de glissière (indifféremment monté sur la face droite ou gauche de l' arme). L' emploi du compartiment avant se solderait par une

fermeture de la glissière sur une chambre vide.

L'approvisionnement de chaque compartiment sera plus facile que pour les chargeurs classiques du fait de la parfaite linéarité de surface des munitions. En effet, les munitions classiques comportent toutes une lèvre au niveau du

sertissage étuilballe qui entraîne un effet racleur sur 1'étui précèdent lors de l'introduction des cartouches.

L'introduction de munitions dans le compartiment arrière devrait en outre étre encore facilitée par le sens, pointe en

avant, de présentation de la munition.

ARRETOIR DE GLISSIERE (Planche 19/26, fig. 23). Dans un souci d' ambidextrie, I' arrêtoir (78 bis) de glissière se compose d'un levier dont le montage peut indifféremment s'effectuer d'un côté ou l'autre de l'arrne, ou bien être présent simultanément des deux côtés à l'aide d'un deuxième levier, à la diligence de l'usager. Dans le cas d'un montage simultané des deux arrétoirs ceux-ci sont solidaires via un axe traversant la carcasse. Les leviers sont indifféremment actionnés vers le haut par le bouton

(101) correspondant de la planchette élévatrice arrière du chargeur, lorsque ce dernier est vide.

Une enco che d' engagement des arrêtoirs est aménagée sur chaque côté de la glissière. Cependant, dans le cas de montage simultané de deux arrêtoirs, un seul possède un tenon d'accrochage de la glissière: cette disposition assure la libération systématique de cette dernière, sous l'action du ressort récupérateur, lors d'une pression sur un

quelconque des leviers.

FONCTIONNEMENT EN AUTOMATIQUE

La description précèdente est relative au fonctionnement semi-automatique de l'arme, c' est à dire que chaque tir de

munition doit résulter de la pression compléte et continue du tireur sur la queue de détente. En fonctionnement

automatique, I'arme doit pouvoir continuer à tirer tant que la queue de détente n'est pas relâchée.

A cet effet, les tensions d'allurnage sont délivrées au touchau de mise à feu des munitions suivant un rythme déclenché par l'horloge avec une cadence modulable. Pour ce faire, I'arme est connectable à tout moment, via son port spécial, à un ordinateur permettant d'entrer en mémoire du calculateur central les paramétres de tir, notamment la cadence de ratale ainsi que le limiteur de coups permettant le tir sélectif depuis le coup par coup, rafale de deux ou

plus jusqu'à la rahale illimitée.

COMPENSATION DE RELEVEMENT DE L'ARME (Planches 10/26, fig. 10 et 4/26, fig. 6 bis).

La compensation de relèvement au recul de l'arme en tir automatique demunitions en raDale (ou en coup par coup) s'opère par prélèvement des gaz au niveau de la chambre de la munition, lesdits gaz étant évacués à 1'extrémité du

canon suivant une direction sensiblement verticale et vers le haut.

Le principe d'emploi de munitions sans étui autorise un prelèvement des gaz au niveau de la chambre même alors

que la présence des étuis sur les munitions classiques le rendait tout simplement impossible.

Le di spositif se compose d' un canal de prélèvement vertical (90), percé à travers la paroi sup érieure du canon à I'entrée de la chambre à munition, communiquant: - soit avec un tube monté fxé et parallèle audit canon et débouchant vers le haut à son extrémité (la culasse

est aménagée en conséquence et comporte un logement femelle d'accueil de ce tube).

- soit avec un canal (fig. 10, n 92) percé longitudinalement dans 1'épaisseur de la glissière suivant 1'axe du canon et débouchant à son extrémité suivant une direction sensiblement verticale et vers le haut. L' orifice d'alimentation du canal de glissière adopte une forme de rainure (91) pratiquée sur la face interne de la

glissière d'une longueur propice à favoriser l'alimentation en gaz durant le trajet arrière de la culasse.

Cette disposition permet d'alimenter en gaz propulseur la rampe ainsi créée dans la glissière et ce depuis

la mise à feu jusqu'à l'ouverture de la culasse.

Lors de la mise à feu d'une munitio4 une partie des gaz de propulsion s'échappent par 1'orifice de la chambre et cheminent le long de la glissière (la jonction canon-glissière est à ce niveau étanche) via la rampe ou le tube de prélèvement pour déboucher verticalement au bout de l'arme. Ces gaz produisent une poussée verticale, instantance et en progression symétrique de la force de propulsion de la munition, venant s'opposer au relèvement progressif de l'arme consécutif au recul produit par le départ de ladite munition. Un bon dosage de la dimension des orifices et

rampe de progression des gaz devrait assurer une parfaite stabilité de l'arme durant le tir en ratale.

Cette formule de compensation présente l'avantage de ne pas accuser de retard par rapport au départ de la munition

et d'étre dosée en permanence en fonction de la force de recul af n de mieux la contrer.

VERROUILLAGE A CLEF DE L'ARME (Planches 19 & 20/26, Fig. 23 & 24). L'arme comporte, afin de garantir une utilisation par son seul détenteur, un dispositif (fig. 23 & 24) à clef d'interdiction totale de tir, de mouvement de chargeur et de démontage de l'arme. Ce dispositif se compose d'une serrure (114) amovible, de dimensions réduites et réalisée en métal dur, qui vient prendre place dans un logement

d'accueil (113) situé sur la face inférieure de la carcasse à 1'avant du pontet.

Cette serrure traverse la carcasse de l'arme pour déboucher sous le canon et jouer le quadruple rôle suivant: - butée limitant la course de la culasse à la seule distance comprise entre la tête de serrure et le bord inférieur avant de ladite culasse, 1 5 - verrouillage de la contredétente, - déplacement de la tige de verrouillage de puits de chargeur,

- verrouillage du verrou de démontage (pontet).

La mise en place de cette serrure n'est possible que lorsque la sécurité de queue de détente est endenchée, entranant alors 1'apparition de la contre-détente et le déplacement simultané du verrou correspondant. Ce recul du verrou dégage l'orifice du logement (113) d'accueil de la serrure ainsi que le penne situé à 1'extrémité de la tige (115) de

verrouillage du puits de chargeur qui déLouche dans ledit logement.

Cette tige, maintenue en position par son ressort de rappel, traverse le berceau du canon de telle manière que son autre extrémité débouche dans le puits de chargeur sous 1'effet du déplacement généré par 1'appui du corps de serrure sur le penne (115 bis) lors de son introduction dans le logement. La tige engage alors le trou correspondant aménagé dans la paroi du compartiment avant d'un chargeur en place ou, à détaut, interdit toute introduction de chargeur. La mise en place de cette serrure, composée de deux parties coaxiales dont la désolidarisation d'avec la clef ne peut s'effectuer qu'en position fermée, assure la mise en _uvre de quatre sécurités: - de détente par blocage résultant de la mise en place préalable et obligatoire du verrou de contre-détente avant introduction de la serrure dans son logement, - de culasse par verrouillage résultant de l' introduction d'une butée (tête de serrure) limitant sa course et interdisant tout chambrage de cartouche, - de chargeur par verrouillage du puits résultant du déplacement de la tige (115) prévenant tout retrait ou introduction de chargeur,

- de démontage de l'arme par immobilisation du verrou de pontet.

ORGANEDEVISEE MONOBLOC lanche21/26).

La culasse de l' arme, suivant l'invention, comporte une fenêtre d' éjection de munition débouchant sur le côté latéral droit sans empiéter sur le dessus de la culasse. Cette position est possible grâce à l'emploi de munitions sans étuis contrairement aux munitions classiques qui imposent, sur les autres armes, une fenêtre d'éjection surdimensionnée

empiétant sur le dessus de la culasse.

Cette spécificité peut étre mise à profit pour équiper l'arme d'un organe de visée (fig. 25) composé d'une rampe ou rail (117) monobloc au profil en U comportant un guidon à une extrémité, solidaire de la culasse par un pivot (122) traversant ladite culasse à la hauteur du guidon (120) et par une pièce assurant une liaison (119) entre une vis micrométrique solidaire de la culasse et ledit rail, ladite pièce comportant un axe vertical (123) traversant ladite culasse pour engager un trou borgne aménagé sur la face inférieure dudit rail, lequel trou communique avec le

logement d'accueil d'un circlips plat (121) qui, mis en place, engage la gorge de 1'axe (123) qu'elle verrouille.

Cet organe de visée peut avantageusement être peint, dans le creux du rail et sur toute sa longueur, de couleur appropriée de manière à faciliter le tir instinctif. n se termine par un guidon situé dans le prolongement du rail et peint d'une couleur différente sur son profil côté tireur, afin que ce dernier bénéficie d'une appréciation inmédiate de la hausse à appliquer. A cet effet, le contrôle de la visée est faciGté par le simple dosage de la portion de guidon (120) à laisser dépasser au centre du U formé par le profil du rail. Ce dernier est souGgné de peinture blanche pour

en faciGter l' acquisition visuelle.

Le réglage en site du tir s'effectue grâce à une vis (118) micrométrique sans fin, située au sommet et à 1'intérieur de la culasse, perpendiculairement au plan de symétrie de l'arme, qui coopère avec la pièce (119) de solidarisation avec le rail de visée. Cette pièce (119) se compose d'un corps dans lequel circule la vis sans fin, surmonté d'un axe vertical qui traverse la paroi supérieure de la culasse et vient se fixer dans le rail de visée. Afin de tenir compte du rayon de courbure de pivotement du rail de visée lors d'un réglage, I'orifice de passage de l'axe de la pièce (119) de

liaison présente une courbure de méme centre (122) que le rail de visée.

La vis micrométrique présente une forme de cylindre supportant le filetage sans fin et comporte une fente d'accueil de tête de tournevis à son extrémité débouchant vers l'extérieur de l'arme, I'autre extrémité, logée dans un trou borgne de la culasse, est pourvue de logements hémisphériques d'accueil de la tête d'un cliquet à bille (118 bis) sur

la circonférence de sa face plane.

Le cliquet à bille est logé dans le corps de culasse, suivant un axe parallèle à celui de la vis, et de telle manière que sa tête débouche dans le trou borgne d'accueil de la vis et soit en appui sur la face latérale de cette dernière afin de

doser la correction de visée.

La vis (118) est montee folle dans son logement et comporte un circlips positionné à l'intérieur de la culasse afin de

la maintenir dans son logement.

La pièce de liaison (119), mue par la vis micrométrique, assure le déplacement angulaire du rail de visée.

La tête du circlips (121) plat peut avantageusement comporter la peinture de repérage de 1'entrée de rail de visée.

Nota: la liaison de l'axe vertical (123) de la pièce de liaison (119) avec son orifice borgne correspondant du rail peut, sans changer la nature de l'inventio4 être à vis ou bien bénéficier de 1'éventuelle élasticité du matériau

composant ledit axe pour assurer la liaison par clip réversible.

CANON TELESCOPIQUE (Planche 22 & 23/26, Fig. 26 & 27).

L' arme suivant l' invention peut incorporer un dispositif de canon télescopique destiné à accrôtre la puissance, la précision et la portée de la munition sans étui. Ce dispositif se compose d'un canon télescopique (138) à extension automatique monté coulissant à l'intérieur d'un deuxième canon (140) et maintenu en position rétractée par un ressort de rappel (141). Le canon (138) interne présente la forme d'un cylindre creux de diamétre intérieur adapté au calibre de la munition et comporte deux sections (138 bis) et (138 ter) contiguës et coaxiales extérieures de diamètres aptes à coopérer respectivement avec les diamètres des épaulements intérieurs (140 bis et 140 ter) d'un

canon externe (140) à 1'intérieur duquel coulisse ledit canon interne.

Les deux canons sont embo^tés l'un dans l'autre de manière à réaliser un montage télescopique coulissant grâce à une portée de contact constituée par la partie cylindrique ou palier de plus gros diamètre (138 bis) du canon interne en contact avec la partie cylindrique de plus grand diamétre interne du canon externe (140 ter) et la partie de plus petit diamètre (138 ter) du canon interne en contact avec la paroi interne de la partie cylindrique ou palier (140 bis)

de petit diamètre du canon externe.

L'ajustage des parties en contact est de nature à favoriser une liaison étanche avec le minimum de frottements. Le

canon interne peut comporter des rayures sur sa partie cylindrique intérieure comme sur la plupart des canons.

La liaison entre les deux canons est de nature à autoriser un glissement axial et interdire toute rotation folle d'un cylindre par rapport à l'autre. A cet effet, la surface externe du canon interne est caractérisée en ce qu'elle comporte sur sa partie de plus faible diamétre (138 ter) un certain nombre de rainures rectilignes ou helicoidales coopérant avec des rainures symétriquement aménagtes sur la face interne de la partie cylindrique de plus faible diamètre (140

bis) du canon externe avec lequel elle coopère.

L'extrémité de plus grand diamètre interne du cylindre extérieur (139) comporte un filetage externe destiné à coopérer avec un filetage symétriquement aménagé dans le berceau (107) de la carcasse de 1'arme. Une goupille

assure le freinage de la liaison canon-berceau.

Un ressort (141) de rappel destiné à assurer le retour en position rétractée du canon interne est monté prisonnier entre les canons internes et externes. Entourant le canon interne (138 ter), ses extrémités sont en appui sur les faces (138

bis et 140 bis) radiales de chaque portée ou palier des canons interne et externe.

Afin de prévenir toute détérioration du ressort de rappel lors de la compression produite par l'extension du canon interne, le cylindre externe comporte un décrochement ou épaulement (142) interne contre lequel la face avant de la

partie cylindrique de grand diamètre (138 bis) ou palier du canon interne vient buter en bout de course.

Le montage de l'ensemble est particulièrement simple et aisé: passer le ressort récupérateur autour du canon interne (138) puis introduire l'ensemble dans le canon exteme (140) que 1'on visse ensuite dans le logement d'accueil du

berceau (107).

La face arrière du canon interne débouche dans la chambre à munition et comporte un entonnoir-collecteur (143) conique destiné à accueillir la balle. Cet entonnoir est d'un diamètre d'entrée proche de celui du diamètre interne du canon externe afin de supprimer toute pression des gaz qui tendrait à s'exercer parallèlement à 1'axe du canon et à

pousser ledit canon télescopique vers l'extérieur et accroi^tre inutilement le recul de l'arme.

Principe de fonctionnement du canon télescopique (Fig. 26 & 27).

Lors de la mise à feu de la munition la balle est propulsée dans le collecteur conique (142) du canon télescopique (138) dont les frottements avec ladite balle entrâinent un transfert d'énergie provoquant son extension progressive (fig. 49) L'avancée du canon télescopique accroît sensiblement la dimension de la chambre à munition pour une meilleure combustion du propulseur autant qu'un accroissement du temps de propulsion de la balle et de son guidage: la puissance en sortie de bouche s'en trouve accrue dans des proportions similaires à celles produites par une dassique

augmentation de longueur du canon d'une arme.

L'extension du canon télescopique se produit simultanément au recul de la culasse, compensant par projection de

masse vers l'avant de l'arme le recul en due proportion de la masse du canon télescopique et de sa vitesse de sortie.

Le canon télescopique produit donc un effet anti-recul particulièrement propice à la stabilité au tir, notamrnent en tir raLale. Dès que la balle est sortie du canon télescopique celui-ci revient en position rétractée sous l'effet du ressort

récupérateur, prét à accueillir une nouvelle balle.

AVANTAGES DE L'ELECTRONIQUE DANS L'ARME (Planches 25 & 26/26).

L' introduction de l'énergie électrique et des microprocesseurs conduit à une simplification des mécanismes, donc un gain de poids, et à l'intégration de fonctions nouvelles particulièrement importantes: détection de présence cartouche dans le canon, - sélection de tir coup par coup ou raPale directement depuis la détente, - sélection du nombre de munitions tirées par raLale, - compteur de coups restants, - compteur de coup par tireur accrédité, - compteur total de coup tirés (usure canon) , - horloge: date et heure des tirs, - enregistrement: I'unité centrale de calcul comporte une capacité mémoire permettant de restituer tous les éléments d'un tir (personne, date & heure, nombre de coups...), - sécurité de tir par reconnaissance automatique de l'empreinte digitale du tireur (ou des tireurs) accrédité(s), - programmation (enrôlement) des personnes autorisées à l'emploi de l'arme, - détection automatique du type (court, long...) de chargeur engagé dans l'arme,

- témoin de visualisation de charge batteries.

SELECTION DU TIR (Planche 24/26, N 81).

Un sélecteur de tir (81) à deux positions " S " (pour SINGLE ou coup par coup) ou un pictogramme représentant une munition et A ou AUTO (pour automatique) ou un pictogramrne représentant plusieurs munitions, peut être

installé sur une des parois latérales de la poignée afin de garantir au tireur le contrôle absolu du tir raDale.

Ce sélecteur pourra comporter plusieurs positions supplémentaires correspondant au nombre de munitions tirées lors d'une raDale. Ce nombre de munitions pouvant étre indiqué par l' apposition d'un chiffre ou autant de munitions

stylisées autour du sélecteur.

La position coup par coup inhibera la fonction du deuxième contacteur ou de la position plein enfoncé d'un seul

contacteur à deux niveaux de la détente électrique.

Dans le cas de tir rafale, la détente étant pressée à fond, I'enregistrement de la fermeture effective et pleine de la culasse par un microrupteur (128) situé, par exemple, à lajonction (fig 29) carcasse/culasse entrame la délivrance de

1a tension voulue au touchau (allumeur/éjecteur) de mandrin.

Un rotacteur étanche à trois positions et dont l'axe serait confondu avec celui de la détente assurerait les mémes fonctions sans changer la nature de l' invention. La sélection du tir couplcoup ou raDale s'effectue alors par

enfoncement progressif de la queue de détente.

VISUALISATION DES FONCI IONS

L'arme comporte un écran de visualisation des informations suivantes: présence d'une munition dans la chambre, - nombre de munitions restantes, - autorisation de tir, - sélection: coup/coup ou ratale, - date & heure, nombre de munitions restantes, - nom (ou code) des tireurs accrédités,

- charge batterie.

Afin de disposer d'informations essentielles (autorisation de tir, nombre de cartouches restantes, sélection de tir) I'écran sera avantageusement situé (fig. 29, N 132) à 1'arrière de la culasse de 1'arme, juste audessous du viseur, de

facon à étre en permanence visible lorsque l'arme est dans son étui ou, notamment, en ligne de visee avant un tir.

Un micro-bouton à enfoncement permettra de faire défiler les différentes fonctions à l'écran.

ENREGISTREMENT DES TIRS

Le circuit électronique de l'arme comporte une horloge et une mémoire dont les informations sont visualisables sur interrogation de ladite mémoire via un port, situé à l'intérieur de la culasse, de connexion à un ordinateur accessible

après introduction d'un chargeur vide et recul de la culasse (provoquant son blocage en position arrière).

Le dépouillement de cette mémoire permet de restituer tous les éléments d'emploi de l'arme: - date & heure des tirs, - sélection (coup/coup ou raLale), - identité du tireur, - nombre de munitions tirées, - date & heure des accréditations de personnes, - total des munitions tirées sur une période (ex. année),

- statistiques (vieillissement canon, arme).

Fonction comptcoups (fig. 28 & 29).

La connai ssance du no mbre de coup s re stants dans une arme a touj ours été une info rrn ation cruciale p our le tireur.

L' absence de système de comptage oblige encore aujourd'hui l'utilisateur à un calcul différentiel entre les coups

consommés et la contenance initiale de 1'arme pour conna^tre le nombre de munitions restantes.

Afin de faciliter la détermination du nombre de coups restants, I'arme comporte un dispositif de comptage des munitions présentes par enregistrement de la présence d'une munition dans la chambre et connaissance de la position

des transporteurs avant et arrière du chargeur.

L'utilisation d'un chargeur incomplet ne pouvant avoir de justification que dans le cadre d'un entranement, il suffit donc de connatre, pour une utilisation opérationnelle, la position haute ou basse des transporteurs de chaque

compartiment pour en déduire le nombre de coups restants avant un tir.

A cet effet, le puits de chargeur est pourvu de contacteurs (130, 131) situés dans la carcasse en haut et en bas de la rainure de coulissement de chaque bouton de transporteur. L' information de position de chaque bouton ainsi recueillie est transmise au microprocesseur central qui assigne une valeur, contenue en sa mémoire et abondée de la

détection d'une présence éventuelle de cartouche dans le canon, de contenance globale de l'arme avec le chargeur.

1 0 La distinction entre les divers modèles de chargeurs (court, long) suit le même principe: un contacteur (129) situé dans le puits de l'arme permet à l'unité centrale de calcul, s'il est actionné, de reconnâître le type de chargeur engagé et d'afficher l'information de contenance effective en fonction de la position des transporteurs et de l'inforrnation de

présence d'une cartouche dans le canon.

1 5 A chaque tir l'unité de calcul (microprocesseur) décrémente d'une munition le total calculé et porte à l'écran le résultat. Cette méthode, peu coûteuse en terme de production, ne permet cependant pas de connâître la contenance

instantanée d'un chargeur partiellement garni engagé dans l'arme.

A cette fu, le puits de chargeur peut comporter une échelle de capteurs détectant le passage d'un marqueur (magnétique, électroluminescent...) situé sur le transporteur de chaque compartiment. L'espacement entre chaque

capteur correspond au déplacement du transporteur lors du retrait d'une cartouche du compartiment correspondant.

Le rétérencement de la position de chaque capteur permettra à l'unité centrale de déterminer la contenance de chaque compartiment et de l'abonder de la présence éventuelle d'une cartouche dans le canon pour en déduire la

contenance de l'arme.

Nota: le nombre de coups tirés est déterrniné à l'aide du nombre de décharges effectivement comptabilisées au

touchau de mise à feu (il n'y a pas d' arc électrique en 1'absence de cartouche).

IDENTIF ICATION MORPHOLOGIQUE D'UN TIREUR

Afin de n'autoriser le tir que par le détenteur effectif d'une arme ou toute personne accréditée, un dispositif de reconnaissance d'empreinte digitale est incorporé au bloc central (133) situé dans la culasse, derrière le mandrin de

mise à feu (124).

Ce dispositif est couplé à un substrat (123), assurant la détection ou analyse des points caractéristiques de

l'empreinte, appliqué sur la face avant de la queue de détente.

Le système n'est activé que lorsque la sécurité de contre-détente est désactivée, provoquant un léger recul de la détente qui vient presser le contacteur général (125) de mise sous tension des circuits de l'arme, situé derrière la détente à proxirnité des contacteurs de tir coup/coup (126) et raDale (127) Le module d'identification est alors sous

tension et son rôle et d'autoriser le tir après une identification positive de l'empreinte digitale du tireur.

Nota: le contacteur de mise générale sous tension de l'arme et le contacteur de tir coup/coup peuvent

avantageusement être intégrés dans un contacteur à deux niveaux ou dans un rotacteur (125 bis).

Procédure d'enrôlement.

Af n d'assurer un contrôle et un suivi permanent des utilisateurs (particuliers, administrations, forces armées, forces spéciales...) une procèdure d'enrôlement ou mise en mérnoire des empreintes digitales est établie suivant un

principe d'accréditation à deux niveaux.

A cet effet, la capacité mémoire du bloc d'identification est divisée en deux compartiments dont l'un (136) est

réservé à l'enregistrement des empreintes des personnes habilitantes et l'autre (135) à celui des personnes habilitées.

Premier niveau.

Ce niveau correspond à celui des habilitations de particuliers par les seules autorités compétentes pour effectuer des accréditations d'emploi d'une arme. Cette opération est rendue impossible pour tout utilisateur qui n'aurait pas été

désigné comme tel.

A cet effet, le compartiment (136) correspondant de la mémoire du bloc d'identification n'est accessible que par un port (137) situé à 1'intérieur de la culasse de 1'arme et la mise en mémoire des empreintes souhaitées s'effectue après

déverrouillage de l'accés à ladite mémoire via un logiciel)'C) et un câble de connexion spécial.

Ce logiciel déverrouille, via un code, I'accés du compartiment mémoire pendant un laps de temps (quelques

minutes) suffisant pour permettre l'enrôlement de l'utilisateur.

Procèdure d'habilitation: - retirer la serrure de verrouillage total de l'arme, - retirer le chargeur et vérifier qu'aucune munition n'est présente dans la charnbre, - tirer la culasse en arrière et la bloquer avec l'arrétoir de culasse, - connocter le câble reliant 1'ordinateur au port situé à 1'intérieur et à 1'arrière de la culasse, - initialiser le logiciel de déverrouillage et entrer le code d'identification de l'autorité puis le nom et le code

d'identification de la personne à habiliter.

- attendre le bip de confirmation de déverrouillage de l'arme, - s'assurer du déverrouillage de la contre-détente, - apposer le doigt de la personne à habiliter sur la détente, - attendre le signal de fin d'enr81ement (bip), - déconnecter le fil du port de la culasse,

- l'arme est utilisable par le nouvel habilité seulement.

Nota: cette procèdure, qui peut se dérouler dans les locaux de l'administration (commissariat...) est particulièrement adaptée à la diffusion de l'arme via les réseaux classiques de distribution (armuriers. ..), o le code

personnel du futur détenteur de l'arme lui est directement et préalablement adressé par l' administration.

Seule la personne habilitée (à l' exclusion de toute autre) peut alors se servir de l' arme Une durée de validité peut être introduite afin d' obliger l'utilisateur à repasser périodiquement par les services de l' autorité pour déverrouiller

son arme.

Deuème niveau.

Ce niveau perrnet le transSert d'habilitation d'une autorité dite " habilitante " vers un utilisateur à l'aide d'une procèdure simplifiée, ne nécessitant aucun câblage de 1'arme à un ordinateur afin d'être utilisable rapidement en

opérations. Aucun pouvoir de transfert de l' accréditation n' est alors attribué au nouvel habilité.

Procèdure d'habilitation rapide: - retirer la serrure de verrouillage total de 1'arme, - retirer le chargeur et vérifier qu'aucune munition n'est présente dans la chambre, - déverrouiller la contre-détente, initialiser une séquence en effectuant un nombre prédéfini (par exemple cinq) de pressions complètes et successives sur la queue de détente, apposer le doigt de la personne babilitante sur la détente, - attendre le signal d' autorisation d' enrôlement (bip), - dans les trente secondes (I'autorisation d'enrôlement cesse passé ce délai), apposer le doigt du nouvel utilisateur pendant cinq secondes sur la détente, - I' émission d'un nouveau bip confirme l'enrôlement (un seul possible) du nouvel utilisateur et l' ouverture d'une nouvelle séquence d'enrôlement, I'absence d'empreinte digitale sur la détente à l'issue durant une séquence d'enrôlement la clôt automatiquement.

L'arme pourra seulement étre utilisée par la personne habilitantes et celles qu'elle aura habilitées.

Nota: cette procèdure d'habilitation secondaire est discrétionnaire. Seules les administrations concernées disposeront de cette possibilité d'habilitation rapide dont la mise en _uvre s'effectue via un code spécifique délivré

par le constructeur.

RESISTANCE AUX ECLAIRS ELECTROMAGNETIQUES ET AUTRES COURANTS D'INDUCTION

L' arme suivant l ' invention doit étre capable de fonctionnement irréprochable quelles que soient les conditions

environnementales (orages violents, rayonnement radars de forte puissance, flashs électromagnétiques nucléaire..).

A cet effet, les blindages nécessaires des éléments vitaux (unité centrale de calcul, mérnoires du bloc

d'identification...) seront adoptés afin de garantir une parfaite insensibilité à ces phénomènes.

AVANTAGES DE L'ARME ET LA MUN1TION SUIVANT L'INVENTION

L'arme et la munition suivant l'invention présentent de nombreux avantages comparés aux solutions actuelles, notamment en terme de précision et de puissance de feu. Ces avantages se répertorient comme suit Précision. Le canon est monté soit fixé, rigide, soit coulissant dans son berceau supprimant de facto tout problème de

repositionnement et calage entre chaque tir comme sur la plupart des armes en service.

Le dispositif de canon télescopique participe également de cette précision en offrant un trajet de guidage de la

munition allongé.

Sécurité. Fiabilité supérieure à celle des armes à munitions à étui dont le culot est à l'air libre lors du tir, exposant le tireur au risqued'éclatement de la paroi de l'étui et de l'amorce. Le présent brevet, en revanche, repose sur un principe d'enfournement de la munition dans une chambre étanche et confinée avec le bénéfice de l'épaisseur des parois du

canon et du piston d'étanchéité.

Sécurité de détente, cette dernière étant composée d'une " contre-détente " particulièrement novatrice puisqu'elle

permet une mise en _uvre rapide de la main même qui tient 1'arme, et ce de facon totalement ambidextre.

Stockage aisé, simplifié et économique: limité aux munitions prêtes à l'emploi. La suppression des procèdures de

collecte, traitement et reconditionnement des étuis usagés est synonyme d'une économie substantielle.

Quadruple verrouillage de l'arme par introduction d'une serrure amovible assurant le blocage de la détente, la

culasse, le puits de chargeur et le verrou de démontage.

Habilitation systématique des tireurs faisant de l'arme suivant l'invention la véritable réponse aux problèmes

d'emploi non autorisé ou de détournements.

Emploi opérationnel.

Encombrement et poids réduits: le principe de l'invention permet de loger le ressort récupérateur, assurant le rappel de la glissière en position fermée, autour du canon. Cette disposition est particulièrement avantageuse en matière d'encombrement puisqu'elle évite l'emploi d'une tige guide comme sur la plupart des armes actuelles qui fonctionnent par recul combiné du canon et de la glissière. Le poids de l'arme et son encombrement bénéficient de la suppression de cette pièce. A titre d'exemple, la réalisation d'un pistolet automatique suivant l'invention entraînerait

un poids de l'arme, chargeur vide compris, inférieur à 700 grammes.

Avantages du chargeur en tandem: la disposition en tandem des compartiments et en trois piles des munitions

permet d'emporter jusqu'à trois fois la contenance des chargeurs actuels, soit plus de quarante cartouches.

Ce di spositif concentre la puissance de feu d' un pi stolet mitrailleur d ans un automatique, ouvrant la voie à un

nouveau marché d'armes compactes et légères à l'extraordinaire puissance de feu.

Discrétion inégalée par absence de traces (étuis) à l'issue d'un tir.

Efficacité renforcée des munitions suivant l' invention qui bénéficient d'une baisse de poids et d'encombrement

pouvant atteindre 50 % des munitions classiques et ce à performances égales.

Accroissement de la puissance de feu: pour un même poids de munitions, la masse efficace (ou projetable) est égale

à celle emportée soit 50 % de plus qu'avec des munitions à étui.

Suppression du risque d'enrayement à l'éjection des étuis.

Suppression des risques de collage d'étui dans la chambre et de l'immobilisation consécutive de l'arme.

Suppression des risques de brûlures pouvant résulter, à l'éjection, du contact d'un étui avec la peau.

Entretien et démontage de l'arme simplifiés: I'absence de clavette de démontage et autres pièces mobiles, font

d'une arme suivant l'invention un modèle particulièrement simple et rapide à démonter pour l'entretien courant.

* * * L'arme suivant l'invention constitue une nouvelle donne dans le domaine de la performance des armes à feu et

devrait répondre aux attentes de nombreuses Forces de Police, Etats Majors, Forces Spéciales et usagers.

Claims (1)

REVENDICATIONS 1 0 1 - Arme individuelle automatique pour le tir de munitions sans étui caractérisée en ce qu'elle comporte: - un dispositif d'étanchéité par expansion uniforme mécanique ou à pression de gaz de segments, - un dispositif de solidarisation culasse/canon par tenons mus par gaz, - un dispositif combiné d'allumage/éjection de cartouche et rappel d'extracteur, 1 5 - un dispositif de relevage automatique de 1'extracteur, - un dispositif séquenceur des compartiments de chargeur, - un dispositif de placement des cartouches dans le chargeur, - un dispositifde sécurité de contre-détente, - un dispositif de verrouillage à clé à quadruple effet, - un dispositif de stabilisation du tir par emprunt de gaz à la chambre, - un dispositif d'acheminement d'informations par ressort récupérateur doublé d'un ou plusieurs fils conducteurs, - un dispositif d'accroissement de puissance de la munition par canon télescopique. 2 - Arme automatique selon la revendication 1 caractérisé en ce que le dispositif d' expansion uniforme mécanique de segments comporte: - un manchon central (44), dont la face avant correspond au fond de la cuvette de tir, pourvu de deux épaulements ou paliers (45 & 45 bis) coniques assurant simultanément 1'étanchéité aux gaz et le rôle de butée de course dudit manchon, le deuxième palier (45 bis) conique assurant plus particulièrement le rôle de tiroir pour la compression de pompes (47) à ressorts ou le déplacement de billes (54 bis), - des pompes (47) à ressort montées en étoile autour de 1'axe du mandrin, - un manchon (44) centTal pourvu d'un palier (45 ter) siège dets) rondelle(s) (46) expansible(s), - une ou plusieurs rondelles (46) coniques expansibles. 3 - Arme automatique suivant la revendication 1 caractérisée en ce que le dispositif d' expansion uniforme à gaz de segments comporte: - une rainure circulaire (42 bis) de répartition uniforme de pression de gaz, concentrique au logement (423 du segment (fig. 7, 7 bi$ 7 ter, 7 quart & 7 quint) ou couple de segments (41 quart & quint). - des canaux (40) percés dans le corps de mandrin suivant une direction sensiblement radiale débouchant dans la rainure circulaire (42 bis) concentrique au logement (42) du segment d'étanchéité et/ou des logements de tenons (fig. 6 bis) et communicants avec des canaux (39) parallèles à 1'axe central et débouchant dans la seule cuvette de tir. - des cannelures (40 bis) en nombre variable symétriquement réparties à la périphérie de la tête de piston et assurant 1'emprunt des gaz au niveau de la iice avant dudit piston afin de les acheminer vers la gorge (42 bis) de circulation avec laquelle elles communiquent. - une cuvette de tir comportant des lumieres (canaux) radiales ou bien des créneaux (40 ter) radiaux, aménagés symétriquement à la périphérie et assurant la communication entre l'intérieur de la cuvette et la gorge circonférentielle logement (42) d'un segment (ou couple de segments) d'étanchéité (41 quart) situé autour du piston au niveau de ladite cuvette de tir. 4 - Arme automatique selon les revendications 1, 2 et 3 caractérisoe en ce que le segrnent ou le couple de segmffnts expansibles (41, 41bi$ t", quart & quint) soit du type OUVfft à baionnette (fig.6/2) ou hermétique et de section appropriée: carrée (41), trapézoldale (41 bis), ffn angle, en équerre (41 quart) ou autre et, dans le cas d'un couple, montés concentriques, superposés (fig. 6/3) et indexés de façon que 1'ouverture de l'un ne soit pas regard de celle de l'autre. Le ou lesdits segmffnts étant rétracté en position de repos à l'intérieur de leur gorge 1 0 d'accueil, leur diamétre extérieur demeurant en permanence inférieur à 1'alésage ou diamétre du piston. - Arme automatique selon les revendications 1, 2, 3 et 4 caractérisée en ce que le segment ou couple de segrnents expansibles (41, 41 bis, 41 t", 41 quart 41 quint) est monté soit: - sur les têtes de pompes (47) à ressort, placées en étoile autour de 1'axe du piston, lesdites pompes siègeant sur un palier conique (45 bis) du manchon central dont le déplacement, sous 1'action des gaz propulseurs, 1 5 provoque une pression radiale sur les pompes à ressort qui se compriment et provoquent 1'accroissement uniforme du diamétre du segment en le plaquant contre la paroi du cylindre (62) d'accueil de piston assurant ainsi l'étanchéité aux gaz. - sur des billes (54) ou tenons disposés tout autour du manchon (44) dans la gorge logement du segment, montés de manière à étre simultanément en contact avec la face interne dudit segment (41) et un palier conique (45 bis) du manchon dont le déplacement provoque l'extension radiale entranant 1'accroissement uniforme du diarnétre du segrnent d'étanchéité en le plaquant contre la paroi du cylindre (62) d'accueil de piston assurant ainsi l'étanchéité aux gaz - autour d'une rondelle expansible (46) siégeant sur un palier du rnanchon central dont le déplacement, sous l ' action des gaz propulseurs, provoque la compression de ladite rondelle entra'^nant l' accroissement uniforme de son diamétre et partant celui du segment d'étanchéité (41) en le plaquant contre la paroi du cylindre (62) d'accuoil de piston assurant ainsi 1'étanchéité aux gaz. - autour d'une rainure (42 bis) circulaire, concentrique à la gorge siège, destinée à répartir uniformément l'action des gaz propulseurs sur la face interne du segment (41, 41 bis, 41 ter) provoquant son accroissement uniforme de diamétre en le plaquant contre la paroi du cylindre (62) d'accucil de piston assurant ainsi 1'étanchéité aux gaz. - en regard direct de lurnières radiales ou créneaux (40 ter) radiaux aménagés sur la périphérie de la cuvette de tir de man-ière à répartir uniforrnément l' action des gaz propulseurs sur la face interne du segment ou couple de segments (41, 41 bis, 41 ter, 41 quart & quint) provoquant son accroissement uniforme de diamétre en le plaquant contre la paroi du cylindre (62) d'accucil de piston assurant ainsi 1'étanchéité aux gaz. 6 Arme automatiqu e sel on l es revendi cations 1 c aractéri sée en ce que di sp o sitif de so] idar i s ation culas se/canon se compose de: logements (56) de tenons disposés radialement, communiquant avec des canaux (39, 40) débouchant dans la cuvette de tir, qui assurent, sous la pression des gaz propulseurs, le déplacement de tenons (54 & 55) qu'ils contiennent suivant une direction radiale vers l'extérieur de la jupe, ladite jupe comportant un orifice d'accueil conique limitant la course de chaque tenon et opérant une liaison étanche de type soupape. - de tenons (54, 55). 7 - Arme automatique suivant les revendications 1 & 6 caractérisce en ce que la charnbre (62) d'accueil du piston de mandrin comporte des logements femelles d'accueil des têtes de tenons présents sur le piston et en regard desquels ils sont directement situés. 8 - Arme automatique suivant la revendication 1 caractérisoe en ce que dispositif de solidarisation culasse/canon se compose de logements (56 bis) de tenons disposés radialement dans la paroi du canon au niveau de la chambre à munition dans laquelle ils débouchent directement et assurent sous la pression des gaz propulseurs, le déplacement de tenons (54 & 55) qu'ils contiennent suivant une direction radiale et vers 1'extérieur. 9 - Arme automatique suivant les revendications 1 & 8 caractérisce en ce que la culasse (16) comporte des logernents (56 ter) femelles d'accucil des tenons de canon en regard desquels ils sont directement situés. - Arme automatique suivant les revendications 6, 7, 8 & 9 caractérisée en ce que les tenons (54, 55) adoptent une forme de sphère ou présentent une base aplatie surmontée d'un cone terminé par une demi-sphére. 11 - Arme automatique suivant la revendication 1 caractérisce en ce que le dispositif de relevage automatique de l'extracteur comporte une griffe (21) qui présente une tête en forme de crochet dont la face avant adopte une inclinaison propre à coopérer avec celle de la rampe (59) de relevage de la chambre à munition et que la longueur de son bras soit adaptée de fa,con à produire la remontée de ladite griffe dans la rampe de relevage avant que la tête de cartouche ne bute sur l'entrée de rayure lors de la ferrneture de la culasse.

1 0 12 - Arme automatique suivant les revendications 1& 11 caractérisée en ce que le logement d'accueil et de relevage

de la griffe d'extracteur se compose d'une rampe (59) inclinée située à 1'entrée de la chambre à munition et

dans l ' axe de la griffe d' extracteur avec laquelle il coopére.

13 - Arme automatique suivant la revendication 1 caractérisée en ce que dispositif de rappel d'extracteur à pied (22) soit articulé au niveau du manchon et que ledit pied soit monté en appui sur la partie conique en forme de 1 5 soupape de 1'allumeur/éJecteur (27) afin que le ressort de rappel du&t allumeur assure également la fonction de

rappel dudit extracteur.

14 - Arme automatique suivant la revendication 1 caractérisée en ce que la sécurité de détente (68) ou " contre détente " se compose: - d'un bras (68) de manceuvre ou levier de condétente solidaire du verrou de pontet et escamotable dans un logement d'accueil (69) dudit pontet, - d'un dispositif de blocage de la quene de détente mis en ceuvre par rotation angulaire de la détente (64)

suite à une pression exercée sur sa face arrière.

- Arrne automatique suivant la revendication 14 caractérisée en ce que le dispositif de blocage de la quene de détente (64) se compose d'un logement (67) d'accueil femelle du penne (66 bis) du verrou de pontet positionné de facon contiguë à une came (67 bis) circulaire sur laquelle le penne est en appui sous 1'action du ressort de rappel du verrou et ledit logement (67) positionné de telle facon que son engagement par le penne ne soit possible qu'après que la quene de détente ait effectué une rotation telle que ledit logement (67) soit en regard

direct du penne.

16 - Arme automatique suivant la revendication 1 caractérisée en ce que le dispositif de couplage/séquenceur des compartiments du chargeur se compose d'un arrétoir (103) de cartouches et d'un crochet (102), ledit arrétoir comportant deux bras sensiblement à angle droit, l'un horizontal et l'autre vertical, le tout articulé sur la paroi arrière du puits de chargeur dont il est solidaire via un axe traversant la carcasse. Ledit bras horizontal adopte une forme de barrette comportant un ergot (102 bis) d'engagement du crochet à son extrémité et ledit bras vertical se termine par une butée horizontale (103 bis) destrnée à empécher, lorsque le chargeur est engagé dans 1'arme, les cartouches du compartiment arrière de remonter jusqu'au niveau des lèvres. Ledit rêtoir est

maintenu bloqué en position fermée sous l'action du crochet d'arrêtoir avec lequel il coopére.

17 - Arme automatique selon la revendication 16 caractérisée en ce que le crochet d'arrêtoir (102) comporte une came (102 ter) coopérant avec le bouton (101) du transporteur du compartiment avant afin de provoquer son pivotement. 18 - Arme automatique suivant la revendication 1 caractérisée en ce que le dispositif de placement des cartouches dans le magasin ou chargeur (95) se compose d'un prof rectiligne dudit chargeur de la base jusqu'à une certaine hauteur o ses faces latérales adoptent un angle de pente particulier formant un rétrécissement au

sommet tel que l' angle de pente (ou inclinaison) d'une face latérale soit différent de celui de l ' autre face.

19 - Arme automatique suivant la revendication 1 caractérisée en ce que le dispositifde compensation de relévement au tir de munitions sans étui se compose d'un canal de prélèvement vertical (90) des gaz propulseurs, percé à travers la paroi supérieure du canon à l'entrée de la chambre à munition, communiquant: - soit avec un tube (92) monté fixé parallèle audit canon et débouchant vers le haut à son extrémité, - soit avec un canal percé longitudinalement dans l'épaisseur de la glissière suivant l'axe du canon et débouchant à son extrémité swvant une direction sensiblement verticale et vers le haut. L' orifice d'alimentation du canal de glissiere adopte une forme de rainure (91) pratiquée sur la fa_ interne de la

glissière d'une longueur propice à favoriser l'alimentation en gaz durant le trajet arrière de la culasse.

20 - Arme automatique suivant la revendication 1 caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage à clef de 1'arme se compose d'un logement d'accueil (113) d'une sernJre (114) arnovible et d'une tige (115) de verrouillage du puits de chargeur, ledit logement situé sur la face inférieure de la carcasse à l'avant du pontet et ladite serrure traversant la carcasse pour déboucher sous le canon de facon à limiter la course de la culasse à la seule distance

comprise entre la tête de serrure et le bord inférieur avant de la culasse.

21 - Arrne automatique selon la revendication 20 caractérisce en ce que la tige (115) de verrouillage de puits de chargeur ait une extrémité débouchant dans ledit puits et l'autre extrémité comporte un penne (115 bis) entranant le déplacement de ladite tige lors de l' engagement du corps de la serrure dans son logement

d'accueil (113) dans lequel elle débouche.

22 - Arme automatique suivant la revendication 1 caractérisée en ce que le dispositif d'accroissement de puissance de la munition se compose d'un canon télescopique (138) à extension automatique monté coulissant à

l'intérieur d'un deuxième canon (140) et maintenu en position rétractée par un ressort de rappel (141).

23 - Arme automatique suivant les revendications 1 & 22 caractérisée en ce que le canon télescopique (138)

comporte sur sa partie de plus faible diamétre (138 ter) un certain nombre de rainures rectilignes ou hélicoidales coopérant avec des rainures ymétriquement amènagées sur la face interne de la partie cylindrique

de plus faible diamètre (140 bis) du canon externe (140).

24 - Arme automatique suivant la revendication 1 caractérisée en ce que le dispositif combiné d'allumageléjection de cartouche (27, 28, 29 & 30) soit constitué d'une tige soupape axiale couplée à une extension d'accrochage

(30, 38) venant frapper lors du plein recul de la culasse une butée (77) solidaire de la carcasse.

- Arme automatique suivant la revendication l caractérisée en ce que le ressort récupérateur (110 bis) soit doublé d'un ou plusieurs fils conducteurs contenus dans une gaine entourant le f] dudit ressort monté rndexé à ses deux extrémités, à savoir le berceau du canon et la culasse, de facon à assurer une liaison multipolaire étanche entre les fs d'acheminement des informations issues de la détente (125 quart) et d'un bloc calcul de la culasse

(125 ter).