FR2831911A1 - Bloc de surete anti effraction pour serrure - Google Patents

Abstract

Selon l'invention, le corps (7a) du cylindre (9), actionnable de l'extérieur, est entouré, sur tout ou partie de sa longueur saillant du boîtier de serrure (3), par un anneau bouclier (12) épousant le profil extérieur de ce corps (7a), et lié à lui par au moins une vis sans tête (14), ladite vis se vissant dans un alésage taraudé (13) fileté ménagé dans cet anneau et pénétrant dans un logement (15) ménagé dans le corps (7a), au-dessous du rotor du cylindre, tandis que la fixation sur la porte de l'ensemble bloc de sécurité (6) -bouclier (12) est assurée par au moins une vis (20), engagée de l'intérieur de la porte, traversant la porte et le boîtier par des logements cylindriques et se vissant dans un alésage taraudé borgne (19), ménagé dans le bouclier (12) et débouchant de la face postérieure (12a) de celui-ci.

Description

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L'invention concerne les serrures comportant au moins un bloc de sûreté et se montant soit dans une mortaise de la porte, soit en applique.

Elle vise plus spécialement et non exclusivement les serrures équipées d'un bloc de sûreté dit Européen et composées de deux cylindres coaxiaux disposés dans des corps qui, espacés pour laisser passer un paneton ou une lanterne, sont reliés l'un à l'autre par un pontet inférieur. Dans les blocs de sûreté actuels, ce pontet est traversé par un trou taraudé destiné à recevoir l'extrémité d'une vis de maintien, disposée dans un logement perpendiculaire au champ de la porte et débouchant de celui-ci et dans le logement pour le bloc de sûreté.

Il est bien connu que ce trou taraudé, qui est réalisé dans la zone la moins épaisse du corps du bloc, fragilise ce bloc au niveau du pontet.

Lorsque la serrure est montée sur une porte, qu'elle soit dans une mortaise ou en applique, le bloc de sûreté est soit en saillie, soit en affleurement de la face extérieure.

Lorsqu'il est en saillie, une frappe violente sur lui, exercée transversalement à lui, peut entraîner la rupture du pontet de liaison et permettre de continuer l'effraction.

Lorsque le bloc de sécurité affleure, il reste sensible à une frappe axiale pouvant l'enfoncer ou à un effort d'arrachement, ces deux manoeuvres ayant pour but de provoquer la rupture du pontet pour poursuivre l'effraction.

La présente invention a pour objet de fournir un bloc de sécurité remédiant à cela et présentant une résistance à l'effraction améliorée.

A cet effet, dans le bloc de sûreté anti effraction selon l'invention, le corps du cylindre, actionnable de l'extérieur, est entouré, sur tout ou partie de sa longueur saillant du boîtier de serrure, par un anneau bouclier épousant le profil extérieur de ce corps, et lié à lui par au moins une vis sans tête, ladite vis se vissant dans un alésage taraudé ménagé dans cet anneau et pénétrant dans un logement ménagé dans le corps, au-dessous du rotor du cylindre, tandis que la fixation sur la porte de l'ensemble bloc de sécurité-bouclier est assurée par au moins une vis, engagée de l'intérieur de la porte, traversant la porte et le boîtier par des logements cylindriques et se vissant dans un alésage taraudé, ménagé dans le bouclier et débouchant de la face postérieure de celui-ci.

Avec cet agencement, la partie du corps de cylindre extérieur est enveloppée par un anneau bouclier qui le renforce et le rend moins sensible à

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une frappe violente. Par ailleurs, la fixation de l'ensemble par au moins une vis plaquant l'anneau bouclier contre une surface plane du boîtier ou de la porte réduit les risques d'enfoncement du corps du cylindre. Cette fixation présente aussi l'avantage de permettre la suppression du trou taraudé dans le pontet reliant le corps du cylindre actionnable de l'extérieur au corps du cylindre ou mécanisme intérieur et, en conséquence, permet d'augmenter la résistance de ce pontet.

Dans une forme d'exécution, la vis sans tête, fixant le bouclier sur le corps du bloc de sécurité, est disposée dans un alésage taraudé ménagé transversalement dans l'anneau et est protégée par un insert en matériau à haute résistance, pénétrant transversalement dans l'alésage taraudé pour la vis et disposé dans un logement allant de la face arrière du bouclier à cet alésage taraudé.

Cet aménagement, qui est appliqué lorsque l'anneau bouclier n'est pas encastré dans la porte, s'oppose à tout accès à sa vis, assurant sa fixation sur le corps de cylindre.

Dans une autre forme d'exécution, l'alésage taraudé pour la vis sans tête est ménagé dans l'anneau de manière qu'il débouche de la face arrière de celui-ci et présente un axe longitudinal oblique coaxial avec celui du logement ménagé dans le corps.

Avantageusement, le bouclier comporte, en saillie de sa face arrière, une gouttière de renforcement pénétrant dans le boîtier de serrure par une découpe et venant sous et au contact du pontet.

Cette gouttière renforce, non seulement, le pontet mais, par son appui sur le boîtier et sur le pontet, améliore la résistance du bloc de sécurité face à une frappe violente dirigée verticalement vers le haut ou vers le bas.

Dans une forme d'exécution préférée, la ou les vis de fixation de l'ensemble bloc de sécurité-bouclier sur la porte traverse une entretoise de renfort disposée dans le boîtier de serrure et évitant la déformation des deux parois latérales de ce boîtier.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant plusieurs formes d'exécution du bloc de sécurité selon l'invention.

Figure 1 est une vue en perspective éclatée montrant les différents éléments du bloc de sûreté avant son montage sur un boîtier de serrure encastrable dans la mortaise d'une porte,

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Figure 2 est une vue en perspective par l'arrière montrant les différents éléments participant au montage du bouclier sur le corps d'un cylindre,
Figure 3 est une vue en coupe transversale du bouclier, lorsqu'il est monté sur le corps d'un cylindre,
Figure 4 est une vue en perspective d'une autre forme de réalisation du bouclier.

A la figure 1, la référence numérique 2 désigne de manière générale le boîtier d'une serrure encastrable dans la mortaise d'un ouvrant et comportant un pêne demi tour 3 et un pêne dormant 4, actionnable par le paneton 5 d'un bloc de sûreté 6. Le bloc de sûreté représenté est de type européen et est composé d'un corps 7 en deux parties 7a, 7b reliées par un pontet 8, chaque partie du corps formant une enveloppe pour un cylindre 9, actionnable par une clé.

Il est précisé ici que, si l'invention décrite concerne plus spécialement une serrure ayant un bloc de sûreté en deux parties, elle vise plus spécialement la partie avant 7a, accessible de l'extérieur, et que l'invention peut également s'appliquer à un cylindre dont la partie arrière du corps est équipée d'un autre moyen d'actionnement, tel qu'un bouton.

Enfin, et de façon connue, le bloc de sûreté 6 est mis en place dans la porte après que le boîtier de serrure ait été engagé dans la mortaise de cette porte. Cette mise en place est réalisée par engagement transversal dans des logements ménagés dans la porte et dans le boîtier et ayant la forme de ceux représentés en 10 à la figure 1.

Selon l'invention, la partie 7a du bloc de sûreté, qui contient le cylindre 9 accessible de l'extérieur par une clé, est entourée par un anneau bouclier 12 dont le logement interne 11 épouse son profil extérieur, cet anneau ayant lui-même un profil extérieur qui est oblong, comme représenté aux figures 1 et 2, circulaire ou de toute autre forme. Cet anneau-bouclier 12 est réalisé dans un aliage métallique plus dur que celui constituant le corps 7a, 7b et à une épaisseur qui dépend du type de serrure et qui peut être égale ou inférieure à la partie de corps 7a sur laquelle il se monte.

Pour sa liaison avec ce corps 7a, l'anneau bouclier 12 comprend un alésage taraudé 13 qui, dans la forme d'exécution représentée figure 2, comporte un axe longitudinal horizontal disposé perpendiculairement à l'axe longitudinal du bloc de sûreté 6 et sensiblement à mi épaisseur de l'anneau 12.

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Cet alésage taraudé 13 est destiné à recevoir une vis sans tête 14 dont l'extrémité, épaulée ou non, est destinée à pénétrer dans un logement lisse 15, ménagé dans la partie de corps 7a et au-dessous du cylindre 9 correspondant.

Comme le montre la figure 2, le bouclier 12 est également traversé dans son épaisseur par un alésage borgne 16, débouchant de la face postérieure 12a du bouclier et allant de cette face jusqu'à l'alésage taraudé 13.

Cet alésage 16 est destiné à recevoir une goupille cylindrique anti effraction 17, en matériau à haute résistance. La figure 3 montre que, lorsque cette goupille 17 est mise en place dans ce logement 16 et pénètre sensiblement diamétralement dans le logement 13 pour la vis sans tête 14, elle empêche d'accéder à l'empreinte 14a ménagée dans cette vis et rend difficile sa destruction par perçage.

Dans une variante, non représentée, cette goupille est remplacée par un insert, par exemple par une plaquette en matériau résistant, métallique, composite ou autre. Cet insert est introduit dans un logement similaire à celui 16 et dont la section transversale est identique à la sienne.

L'anneau bouclier 12 est également solidaire d'une gouttière 18 qui fait saillie de sa face postérieure 12a et est destinée à venir au dessous et au contact avec le pontet 8 reliant les deux parties 7a et 7b du corps du bloc de sûreté.

Bien entendu, au moins le couvercle 2a du boîtier 2 comporte une découpe 19 qui est ménagée pour permettre l'engagement de la gouttière 18 dans le boîtier. Cette découpe supplémentaire 21 est montrée sur la figure 1.

Enfin, l'anneau bouclier 12 comporte au moins un, et de préférence deux, trous taraudés 19 destinés à coopérer avec une vis de fixation 20.

Chacun de ces trous taraudés est borgne et débouche de la face postérieure 12a du bouclier. Les deux trous sont disposés de part et d'autre du plan médian vertical de ce bouclier et, dans la forme d'exécution représentée, audessous des parties du corps contenant les cylindres.

Lorsque le boîtier de serrure 3 est mis en place dans sa mortaise, l'ensemble bloc de sécurité 6 - anneau bouclier 12 est mis en place, puis est fixé au moyen des deux vis 20 qui sont engagées par l'intérieur de la porte et qui traversent des logements ménagés dans la porte, dans le boîtier, et dans la porte, avant de se visser dans les deux alésages taraudés 19.

Pour éviter que, sous l'action du serrage de ces deux vis 20, les deux parois latérales du boîtier 2 soient déformées, une entretoise 22 est

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disposée dans ce boîtier, comme montré à la figure 1. Cette entretoise est métallique ou en matière plastique et comporte des passages 23 pour les vis 20, mais aussi une rainure 24 de réception de la gouttière 18 de renforcement du bloc de sûreté.

L'anneau bouclier peut, selon l'épaisseur de la porte, prendre appui directement sur le boîtier, prendre appui sur le fond d'un logement réalisé dans la porte, être affleurant avec la face avant de la porte ou déborder de la porte.

La figure 4 montre un bouclier qui est plus long que celui représenté aux figures 1 et 2 et qui est destiné, par sa face postérieure 12a, à venir en appui contre le boîtier de serrure, par son corps à être partiellement noyé dans l'épaisseur de la porte, et par sa face avant à former une saillie par rapport à la face avant de la porte.

Le bloc de sûreté équipé d'un tel anneau bouclier est particulièrement résistant aux tentatives d'effraction par frappe violente, quelle que soit la direction de ces frappes, et, par sa gouttière, améliore la résistance du pontet 8, qui est déjà améliorée par la suppression du trou taraudé fragilisant et existant dans les blocs de sécurité actuels.

En fin d'assemblage, le bouclier, le bloc de sécurité, et le boîtier de serrure forment un ensemble plus rigide et plus résistant à l'extraction et à l'enfoncement, ce qui améliore la résistance à l'effraction.

Dans une variante de réalisation, non représentée, la vis sans tête 14 se visse dans un alésage taraudé 13 qui débouche de la face arrière 12a de l'anneau 12 et dont l'axe longitudinal est oblique par rapport à l'axe longitudinal du corps. Bien entendu, l'axe du logement 15 recevant la vis 14 dans le corps est également oblique puisque coaxial à celui de l'alésage 13.

Cette disposition évite de prévoir un insert de sécurité 17 puisque l'accès à la vis 14 est caché.

Dans une autre variante, les alésages taraudés pour les vis 20 de fixation de l'ensemble bloc-anneau sur la porte, débouchent de la face avant de l'anneau bouclier 12. Cette solution facilite la fabrication de l'anneau bouclier.

Enfin, l'anneau bouclier peut aussi être réalisé en matériau composite, ou tout autre matériau, au moins aussi résistant que celui constituant l'enveloppe du cylindre.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Bloc de sûreté anti effraction pour serrure ou équivalent comprenant un boîtier (2) avec son mécanisme d'actionnement et au moins un logement transversal traversant (10) pour le corps d'un bloc de sûreté (6) équipé d'au moins un cylindre (9) actionnable de l'extérieur par une clé et dans lequel le corps (9) de ce bloc de sûreté est disposé dans un logement ménagé dans la porte et débouchant de la face extérieure de celle-ci, caractérisé en ce que le corps (7a) du cylindre (9), actionnable de l'extérieur, est entouré, sur tout ou partie de sa longueur saillant du boîtier de serrure (3), par un anneau bouclier (12) épousant le profil extérieur de ce corps (7a), et lié à lui par au moins une vis sans tête (14), ladite vis se vissant dans un alésage taraudé (13) ménagé dans cet anneau et pénétrant dans un logement (15) ménagé dans le corps (7a), au-dessous du rotor du cylindre, tandis que la fixation sur la porte de l'ensemble bloc de sécurité (6)-bouclier (12) est assurée par au moins une vis (20), engagée de l'intérieur de la porte, traversant la porte et le boîtier par des logements cylindriques et se vissant dans un alésage taraudé (19), ménagé dans le bouclier (12) et débouchant de la face postérieure (12a) de celui-ci.

2. Bloc de sûreté anti effraction selon la revendication 1, caractérisé en ce que la vis sans tête (14) fixant le bouclier (12) sur le corps (7a) du bloc de sécurité (6) est disposé dans un alésage taraudé (13) ménagé transversalement dans l'anneau bouclier (12) et est protégée par un insert (17) en matériau à haute résistance pénétrant transversalement dans l'alésage taraudé (13) et disposé dans un logement (16) allant de la face arrière (12a) du bouclier (12) à cet alésage taraudé (13).

3. Bloc de sûreté anti effraction selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bouclier (12) comporte, en saillie de sa face arrière (12a), une gouttière de renforcement (18) pénétrant dans le boîtier de serrure (3) par une découpe (21) et venant sous et au contact du pontet (8).

4. Bloc de sûreté anti effraction selon la revendication 1, caractérisé en ce que les vis de fixation (20) de l'ensemble bloc de sécurité (6)bouclier (12) sur la porte traversent une entretoise de renfort (22) disposée dans le boîtier de serrure (3) pour éviter la déformation des deux parois latérales de ce boîtier.

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5. Bloc de sûreté anti effraction selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'anneau bouclier (12) est réalisé en matériau au moins aussi résistant que celui constituant le cylindre.

6. Bloc de sûreté anti effraction selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'alésage taraudé (13) est ménagé dans l'anneau bouclier (12) de manière qu'il débouche de la face arrière (12a) de cet anneau et présente un axe longitudinal oblique, coaxial avec celui du logement (15) ménagé dans le corps.