FR2823275A1

FR2823275A1 - Dispositif pour actionner une piece avec amortisseur elastique et procede de fabrication du dispositif

Info

Publication number: FR2823275A1
Application number: FR0204449A
Authority: FR
Inventors: Uwe Velte; Erik Maennle
Original assignee: Robert Bosch GmbH
Current assignee: Robert Bosch GmbH
Priority date: 2001-04-10
Filing date: 2002-04-10
Publication date: 2002-10-11
Anticipated expiration: 2022-04-10
Also published as: KR100495596B1; DE10117811A1; FR2823275B1; ITMI20020717A0; KR20020080256A; ITMI20020717A1

Abstract

Dispositif (10) pour actionner une pièce, notamment un sélecteur (10) d'une boite de vitesses automatique, comprenant une roue d'entraînement (16) et un organe d'entraînement (24). Un élément à ressort (36), installé entre la roue d'entraînement (16) et l'organe d'entraînement (24), s'appuie contre la roue d'entraînement (16) et coopère avec au moins une cavité (58) de l'organe d'entraînement (24). L'élément à ressort (36) est un ressort lame installé de préférence radialement.

Description

Domaine de l'invention
La présente invention concerne un dispositif pour actionner une pièce, notamment un sélecteur d'une boîte de vitesses automatique, comportant une roue d'entraînement et un organe d'entraînement, avec entre la roue d'entraînement et l'organe d'entraînement, au moins un élément à ressort s'appuyant contre la roue d'entraînement et coopérant avec au moins une cavité de l'organe d'entraînement.

L'invention concerne également un procédé pour la réalisation d'un tel dispositif.

Selon le document EP 0 987 470 A2, on connaît déjà un tel dispositif destiné à amortir les oscillations de torsion dans un système de roue dentée. Entre les saillies d'une partie de roue dentée extérieure et d'une partie de moyeu intérieur de la roue dentée on a plusieurs ressorts en spirale, installés de manière tangentielle. Lorsque les deux parties de roue dentée sont tournées l'une par rapport à l'autre, les ressorts en spirale freinent les oscillations de rotation produites ou amortissent les chocs produits en cas d'arrêt brusque de la pièce actionnée. On connaît en outre des moteurs lève-glace pour lesquels l'énergie de rotation, libérée, est absorbée par des tampons en caoutchouc installés entre une roue d'entraînement et un organe d'entraînement.

Exposé de l'invention
La présente invention concerne à cet effet un dispositif d'actionnement du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'élément à ressort est un ressort lame, de préférence radial.

Le dispositif selon l'invention offre l'avantage de permettre l'amortissement tout en ayant une construction très compacte et pouvant recevoir des couples très importants. Par comparaison avec un ressort en spirale installé tangentiellement, un ressort lame occupe un encombrement beaucoup plus réduit pour arriver à une constante de ressort élevée et permettre d'amortir des couples importants, en particulier lorsque ce ressort est installé radialement. Cela permet d'économiser de la place tant dans la direction tangentielle que dans la direction radiale. Par rapport à un élément en caoutchouc amortisseur, le ressort lame offre en outre l'avantage d'une constante de ressort qui reste effectivement constante dans des plages de températures étendues vis-à-vis des sollicitations plus importantes et offre une durée de vie plus longue. Cela est important, en particulier pour les applications comme sélecteurs (moteurs) de boîtes de vitesses car dans ce cas les exigences de sécurité sont élevées pour des

forces intenses et des sollicitations importantes. Dans cette application, une construction compacte, en particulier dans la direction radiale, est nécessaire et ne peut s'obtenir avec des ressorts en spirale, installés tangentiellement, pour des couples identiques. Surtout dans ce montage de plusieurs ressorts lames suivant une disposition en cercle on peut amortir efficacement des couples très importants.

L'invention concerne prioritairement une roue d'entraînement qui pénètre dans un organe d'entraînement d'une roue de sortie. Un tel amortissement du couple fonctionne également dans une situation correspondant à une inversion cinématique. C'est ainsi qu'il peut également être avantageux d'entraîner l'organe d'entraînement ou la roue de sortie et de transmettre le mouvement par la roue d'entraînement ou encore il est intéressant que l'organe d'entraînement constitue directement la roue de sortie. Il est également avantageux que la roue d'entraînement présente une butée pour chaque ressort lame contre laquelle le ressort lame peut venir en appui en cas de dépassement d'un certain couple. Le ressort lame est ainsi protégé contre les sollicitations excessives et les accidents et l'angle de rotation parcouru pendant le mouvement d'amortissement reste limité.

De manière avantageuse, le ressort lame est intégré avec précontrainte dans la roue d'entraînement. Du fait de cette précontrainte, par exemple dans le cas d'un sélecteur de boîte de vitesses (moteur), on peut détecter la position de la pièce à actionner, de manière précise avec un couple plus faible que celui du ressort lame précontraint. La détection permet de corriger l'organe d'actionnement qui effectue alors un nouveau centrage, par exemple entre deux positions aux limites, définies. Comme le ressort lame peut être précontraint relativement fortement, on peut détecter avec un couple suffisamment important avant que l'organe d'entraînement ne tourne élastiquement par rapport à la roue d'entraînement (élasticité de torsion).

Il est particulièrement avantageux, pour le montage du dispositif, de fixer les ressorts lames dans la roue d'entraînement avant d'installer l'organe d'entraînement. Pour cela, de manière simple, les ressorts lames ont leur dos apporté contre le moyeu de la roue d'entraînement et les extrémités libres, en regard, viennent contre la paroi interne à l'extérieur de la roue d'entraînement. Ainsi, il ne faut pas de moyen de fixation supplémentaire ou d'opération de liaison. L'ensemble du

volume radial disponible peut ainsi s'utiliser de façon optimale pour installer les ressorts lames.

De manière avantageuse, on forme une broche de fixation axiale sur la roue d'entraînement. Cette broche retient le dos du ressort lame entre elle et le moyeu. Ce ressort lame n'aura pas ainsi à s'appuyer radialement contre la paroi interne à l'extérieur, de la roue d'entraînement, ce qui évite tout grippage en cas de mouvement tangentiel des extrémités des ressorts lames. La broche de fixation peut être formée pour éviter également tout glissement tangentiel du ressort lame au niveau de son dos.

On assure une précontrainte du ressort lame d'une manière particulièrement avantageuse si les deux branches du ressort lame en forme de U sont précontraintes l'une par rapport à l'autre lors du montage. On peut ainsi à la fois écarter ou comprimer les deux branches suivant que les déformations de l'organe d'entraînement pénètrent dans le ressort lame en forme de U ou sont à l'extérieur. Si la précontrainte est obtenue par le serrage des deux branches, il ne faut aucune liaison rigide entre le dos et le ressort lame par rapport au moyeu.

La réalisation de la cavité dans la paroi interne à l'extérieur de la roue d'entraînement recevant l'extrémité du ressort lame est une solution avantageuse. Cela permet d'appliquer une précontrainte d'une manière particulièrement simple au ressort lame en forme de U car chaque fois une paroi (flanc) de deux cavités maintient le ressort lame sous précontrainte. Le ressort lame s'appuie ainsi exclusivement contre la cavité et contre le moyeu de la roue d'entraînement ; il peut s'installer sans difficulté avec précontrainte (et sans utiliser de procédé de liaison).

La cavité comporte avantageusement deux flancs opposés, l'un des flancs étant la surface d'appui de l'extrémité du ressort lame sous précontrainte et le flanc opposé formant avantageusement la butée pour limiter la torsion élastique (élasticité de torsion).

De façon avantageuse, la section de la cavité de l'organe d'entraînement correspond à un segment annulaire. Cela permet de guider la paroi externe tangentielle de la saillie contre la paroi interne à l'extérieur de la roue d'entraînement. Les parois radiales de la saillie s'appuient ainsi à plat contre les branches radiales des ressorts lames.

Cela est vrai à la fois pour la réalisation avec prise des saillies à l'intérieur des ressort lames en forme de U que pour la prise entre celles-ci. Grâce aux surfaces de contact importantes entre les parois radiales et les bran-

ches on a une bonne transmission du couple avec de faibles phénomènes d'usure.

Il est avantageux que le ressort lame soit formé de plusieurs couches qui sont par exemple cintrées ensemble ou pliées ensemble. Cela permet au ressort lame de recevoir des couples beaucoup plus importants ; de plus, grâce au frottement interne entre les couches des ressort lames, cela amortit de façon complémentaire le couple. On évite également efficacement d'éventuelles oscillations qui pourraient engendrer des bruits gênants (comme cela est connu dans le cas des ressorts de compression).

Selon une réalisation préférentielle il y a au moins deux ressorts lames reliés l'un à l'autre. La réduction des pièces simplifie le montage et permet une économie de coût de fabrication. Si par exemple six ressorts lames en forme de U sont ainsi reliés par leur dos pour que tous les dos entourent l'ensemble du moyeu, il n'y aurait plus qu'une pièce de ressort lame, c'est-à-dire qu'une pièce pliée. Cette disposition évite en outre que les ressorts lames ne puissent s'échapper au niveau du dos si bien que leur appui contre le moyeu n'est pas indispensable.

Grâce à la réalisation séparée de la roue d'entraînement et de l'organe d'entraînement, on peut optimiser, pour chacune des pièces, sa matière en fonction des conditions d'utilisation. Ainsi, la matière de la roue d'entraînement, par exemple entraînée par une vis portée par l'arbre du moteur, est avantageusement réalisée en une matière plastique dure, ayant des caractéristiques de glissement comme par exemple du POM. Au contraire, l'organe d'entraînement doit être rendu étanche par rapport à l'axe de palier et au boîtier et c'est pourquoi il est avantageux de le réaliser en une matière ayant un faible coefficient de dilatation de température.

Le procédé selon l'invention pour la fabrication d'un dispositif d'actionnement d'une pièce telle que ci-dessus est caractérisé en ce qu'on injecte une roue d'entraînement puis, un organe d'entraînement, au moins un ressort lame est coupé à la longueur et mis en forme et le ressort lame est enfilé à l'aide d'une matrice de montage et des chemins de guidage allant en diminuant et avec précontrainte pour être pressé dans la roue d'entraînement.

Ainsi, la roue d'entraînement et l'organe d'entraînement sont injectés séparément en fonction des caractéristiques que doivent présenter leur matière. Il est particulièrement avantageux pour réaliser le ressort lame d'estamper la tôle en une seule pièce, et de la plier et la cintrer pour lui donner la forme appropriée. Pour le montage des ressorts la-

mes sous précontrainte on utilise avantageusement une matrice de montage dont les ressorts lames s'enfilent dans des chemins de guidage allant en diminuant pour être ensuite pressés dans la roue d'entraînement. Ce procédé permet un montage simple et garanti des ressorts lames précontraints car l'organe d'entraînement est mis en place au cours d'une opération distincte.

Dessins
La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de deux exemples de réalisation du dispositif selon l'invention représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif selon l'invention, - la figure 2 est une section de la roue d'entraînement avec l'organe d'entraînement, coupée selon la ligne II-II, la figure 3 montre un autre exemple de réalisation selon une vue cor- respondant à celle de la figure 2.

La figure 1 montre comme exemple de réalisation d'un dispositif selon l'invention, un sélecteur de boîte de vitesses 10 qui assure dans une boîte de vitesses automatique, le mouvement transversal dans une commutation suivant une grille en H. Le sélecteur 10 déplace ainsi par l'intermédiaire d'une roue de sortie 12, un pignon de boîte de vitesses non représenté en détail d'un véhicule automobile. A l'aide de ce pignon, lorsqu'un rapport de vitesses est passe, par un mouvement de la gauche vers la droite avec un couple défini, on détecte la distance par rapport à la paroi du couloir du rapport de vitesses ainsi engagé. Pour réaliser le changement de rapport en des temps de commutation aussi réduits que possibles, il faut que le sélecteur (moteur) 10 soit conçu pour une vitesse de rotation élevée et un couple élevé. Pour cela, on entraîne, à partir d'une vis 18, une roue d'entraînement 16 montée sur un axe fixe 14. Cette vis est entraînée par l'arbre de l'induit 20 d'un moteur électrique non représenté en détail. Les saillies 22 de l'organe d'entraînement 24 pénètrent dans le pignon d'entraînement 16 ; cet organe d'entraînement 24 transmet le couple par une denture intérieure 26 au pignon de sortie 12. Le pignon d'entraînement 26 est rendu étanche par rapport à l'axe fixe 14 par un joint d'étanchéité 28, radial, et par un autre joint 30 contre sa paroi radiale 32 par rapport au boîtier 34 du sélecteur 10. L'organe d'entraînement 24 est formé en une matière plastique pleine, présentant un faible coefficient de dilatation thermique, qui garantit l'étanchéité par rapport à l'axe fixe 14 et au boîtier 34 dans une plage étendue de tempé-

ratures. Le pignon d'entraînement 16 est fabriqué en polyoxyméthylène POM pour engrener de manière optimale avec la vis 18.

Pour amortir le couple, le pignon d'entraînement 16 comporte six ressorts lames 36 en forme de U ayant chaque fois un dos 38 et deux branches à extrémité libre 42. Les dos 38 se trouvent contre un moyeu 44 formé sur la roue d'entraînement 16 et sont bloqués par des broches de fixation 46 contre tout coulissement radial. Dans l'exemple de réalisation, on a injecté les six broches de fixation 46 contre le fond 48 de la roue d'entraînement 16 et les ressorts lames 36 sont serrés par leur dos 38 entre les broches de fixation 46 et le moyeu 44. Dans l'exemple de réalisation, les six broches de fixation 46 sont injectées dans le fond 48 de la roue d'entraînement 16 ; les ressorts lames 36 sont pincés par leur dos 38 entre les broches de fixation 46 et le moyeu 44.

La figure 2 montre la disposition des ressorts lames 36 dans la roue d'entraînement 16 selon une vue en section. Les six saillies de l'organe d'entraînement 24 pénètrent entre les ressorts lames 36 en forme de U. La section des saillies 22 constitue un segment annulaire 50 ; la paroi extérieure 52 de la saillie 22 est guidée le long de la paroi interne 54 extérieure de la roue d'entraînement 16. Les déformations 22 sont appiquées par leur paroi radiale 56 pour transmettre le couple contre les branches essentiellement radiales 40 des ressorts lames 36. La paroi interne 54 de la roue d'entraînement 16 comporte des cavités 58 recevant les extrémités libres 42 des ressorts lames 36. Les ressorts lames 36 en forme de U sont mis en précontrainte de sorte que les extrémités libres 42 s'appliquent chaque fois contre un flanc 60 de la cavité 58 alors que le flanc 62 opposé forme une butée 64 pour la rotation des ressorts lames 36. Du fait des ressorts lames 36, le sélecteur 10 présente une élasticité de torsion amortissant la rotation de la roue d'entraînement 16 par rapport à l'organe d'entraînement 24.

Cette élasticité en torsion ne s'établit qu'à partir d'un certain couple limite du fait de la précontrainte des ressorts lames 36. Si maintenant la roue dentée de transmission est déplacée contre un obstacle (paroi de couloir) jusqu'à un couple limite déterminé il n'y aura pas de mouvement relatif entre l'organe d'entraînement 24 et la roue d'entraînement 16. Cette tenue à la détection est importante pour détecter la position de la roue dentée de transmission. Le couple antagoniste est prédéfini par la précontrainte du ressort lame 36. La précontrainte dépend de la déformation du ressort lame 36 et de la position relative des cavités

58. Au-dessus du couple limite, pour une force croissante, du fait de l'élasticité en torsion, il y aura un amortissement. L'organe d'entraînement 24 est tourné par rapport à la roue d'entraînement 16 jusqu'à ce que l'extrémité libre 42 des ressorts lames 36 soit en appui contre la butée 64 de la roue d'entraînement 16. Il y a ainsi un amortissement de l'énergie de rotation. Si le couple de charge continue d'augmenter, l'organe d'entraînement 24 tourne et les ressorts lames 36 ne sont plus entraînés par rapport à la roue d'entraînement 16 pour éviter tout endommagement ou surcharge des ressorts lames 36.

Selon une variante de l'exemple de réalisation on a par exemple plié trois ressorts lames en forme de U en une seule pièce. Les broches de fixation 46 évitent que les ressorts lames 36 ne s'accrochent dans les cavités 58. C'est pourquoi il existe, entre l'extrémité libre 42 des ressorts lames 36 et la paroi tangentielle 59 de la cavité 58, un petit intervalle maintenu grâce à la broche de fixation 46. Selon une variante, on peut également supprimer la broche de fixation 46, notamment si par exemple les six ressorts lames 36 en forme de U sont reliés en une seule pièce et si ces ressorts ont un dos 38 commun entourant l'ensemble du moyeu 44. En supprimant la broche de fixation 46, il est important de veiller à ce qu'à la fois les extrémités 42 des ressorts lames 36 et les cavités 58 ne se rencontrent pas par arête vive. La largeur 66 des cavités 58 peut être choisie entre le mouvement relatif autorisé entre l'organe d'entraînement 24 et la roue d'entraînement 16. Selon une autre variante, la cavité 58'est suffisamment large pour que les deux branches 40 d'un ressort lame 36 s'appliquent avec précontrainte contre les deux flancs 60, 62. Le flanc 60 soumis à la précontrainte d'une branche constitue en même temps la butée 64 pour la branche opposée. Le fonctionnement de l'amortissement élastique est identique dans les deux sens de rotation.

Les saillies 68 réalisées selon la figure 2 dans la roue d'entraînement 16 sont conditionnées du point de vue de la fabrication et doivent éviter une déformation de la roue d'entraînement 16 lors du refroidissement après l'opération d'injection. Ces saillies sont sans importance pour le fonctionnement de l'invention et peuvent pour cela être supprimées. Les ressorts lames 36 ont deux couches qui peuvent soit être matricées l'une dans l'autre, soit, comme dans le mode de réalisation des ressorts lames 36 reliés entre eux, être pliées à partir d'un morceau. Pour réaliser un amortissement plus important on peut réaliser les ressorts lames 36 également en plus de deux couches.

La figure 3 montre un autre exemple de réalisation du dispositif selon l'invention suivant la même vue que celle de la figure 2. Les différentes variantes des ressorts lames sont présentées dans cette figure. C'est ainsi que par exemple le ressort lame 70 en forme de V est précontraint par l'écartement des deux branches 40 ; les deux extrémités 42 s'appliquent chaque fois contre les autres flancs 62,60 avec précontrainte comme les ressorts lames 36 en forme de U mis en pression selon la figure 2. Pour le choix de la précontrainte (écartement ou compression des extrémités) la forme précise des ressorts lames 36 n'a pas de signification (forme en V ou forme en U). Suivant la déformation il est également nécessaire de bloquer à l'aide d'une broche de fixation. Dans ce mode de réalisation, les organes d'entraînement 22 ne pénètrent pas entre les ressorts lames 36 mais dans les ressorts lames 70. Le fonctionnement de l'amortissement est identique à celui présenté dans son principe à la figure 2. Après avoir dépassé le couple de précontrainte, les branches des ressorts lames 70 se déplace avec l'organe d'entraînement 24 jusqu'à atteindre la butée 64 contre la flanc opposé 62 des cavités 58. Cette disposition réalise également un amortissement dans les deux sens de rotation.

Selon un autre mode de réalisation, le ressort lame 72 ne comporte qu'une branche 40. Pour réaliser alors une précontrainte il faut serrer le dos du ressort lame 70 avec une broche de fixation 46 contre le moyeu 44 et bloquer en rotation. Pour permettre un amortissement dans les deux sens de rotation, les branches des ressorts lames 72 sont appliquées, d'une part, contre un flanc 60, et pour le ressort lame suivant 72, contre le flanc opposé 60'. Selon une autre variante, les ressorts lames 74 à une branche sont pressés dans une cavité déformée 78 du moyeu 44 ou injectés dans cette cavité (avec précontrainte). Le ressort lame 74 est ainsi bloqué en rotation par son extrémité proche du moyeu ; il est également retenu contre tout déplacement radial et tangent. Le fonctionnement de l'amortissement est le même que celui des ressorts lames 72.

Selon un autre exemple de réalisation, on peut également envisager une inversion cinématique des dispositifs 10 décrits ci-dessus.

Dans ces conditions, l'entraînement se fait par l'intermédiaire de l'organe d'entraînement 24 qui peut également être réalisé en une seule pièce avec la roue de sortie 12 ; le couple est alors pris sur la roue d'entraînement 16. Les ressorts lames 36 peuvent également être bloqués sur l'organe d'entraînement 24. On peut également envisager un mode de réalisation dans lequel les ressorts lames sont sollicités en précontrainte seulement

lorsque l'organe d'entraînement 24 vient dans la roue d'entraînement 16. Selon une autre variante, les ressorts lames 36 s'appuient avec leur dos 38 contre la paroi intérieure 54 de la roue d'entraînement 16 et pénètrent avec leurs extrémités libres 42 dans les cavités 58 du moyeu 44. Pour une meilleure densité de ressorts lames 36, pour recevoir des couples plus élevés, on peut imbriquer les ressorts lames 36 de façon alternée avec les extrémités libres 42 par rapport au moyeu 44 et à la paroi intérieure 54.

De manière préférentielle, le mode de réalisation avec un ressort lame 36 préassemblé avec précontrainte dans la roue d'entraînement 16, est d'une réalisation particulièrement simple. La roue d'entraînement 16 et l'organe d'entraînement 24 sont injectés séparément en des matières ayant chacune leur application spécifique. Les ressorts lames 36 sont emboutis en tôle et pliés avec plusieurs couches ; le cas échéant on aura une forme pour laquelle plusieurs ressorts lames 36 en U sont rangés l'un dans l'autre par leur dos 38. Les ressorts lames 36 sont alors enfilés dans la matrice de montage et pressés dans la roue d'entraînement 16. La matrice de montage comporte des chemins de guidage allant en rétrécissant. La branche 40 du ressort lame 36 est ainsi précontrainte lorsqu'on réalise la pression (par compression ou par détente) et peut être insérée dans les cavités 58. Grâce à la précontrainte, les ressorts lames 36 sont protégés contre leur chute dans ce montage si bien qu'ensuite on pourra insérer sans difficulté les organes d'entraînement 24 entre le ou les ressorts lames 36.

La présente invention n'est pas limitée à un sélecteur de boîte de vitesses 10, mais peut s'appliquer à différentes opérations de réglage nécessitant un couple élevé dans un faible encombrement et qui soit amorti de manière efficace, tout en fournissant un couple élevé, exact, défini, de la précontrainte dans les deux directions.

Enfin suivant une caractéristique avantageuse, la matière de la roue d'entraînement est une matière plastique dure, ayant des caractéristiques de glissement, notamment du POM, et l'organe d'entraînement est en une matière ayant un coefficient de dilatation plus faible, notamment une matière plastique contenant une charge.

Claims

REVENDICATIONS 1 ) Dispositif (10) pour actionner une pièce, notamment un sélecteur (10) d'une boîte de vitesses automatique, comportant une roue d'entraînement (16) et un organe d'entraînement (24), avec entre la roue d'entraînement (16) et l'organe d'entraînement (24), au moins un élément à ressort (36) s'appuyant contre la roue d'entraînement (16) et coopérant avec au moins une cavité (58) de l'organe d'entraînement (24), caractérisé en ce que l'élément à ressort (36) est un ressort lame, et est installé de préférence radialement.

2 ) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la roue d'entraînement (16) comporte au moins une butée (64) pour le ressort lame (36), qui limite la rotation du ressort lame (36) lors d'un mouvement relatif de l'organe d'entraînement (24) par rapport à la roue d'entraînement (16).

3 ) Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le ressort lame (36) crée une élasticité de torsion entre la roue d'entraînement (16) et l'organe d'entraînement (24), élasticité qui ne se met en oeuvre du fait d'une précontrainte du ressort lame (36) qu'à partir d'un certain couple limite dépendant de la précontrainte.

4 ) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ressort lame (36) comporte un dos (38) par lequel il s'appuie contre un moyeu (44) formé sur la roue d'entraînement (16).

5 ) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ressort lame (36) est bloqué au moins radialement à l'aide d'une broche de fixation (46).

6 ) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que

<Desc/Clms Page number 11>

le ressort lame (36) comporte deux branches (40) précontraintes l'une contre l'autre lorsque le ressort lame est monté.

70) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la roue d'entraînement (16) comporte une paroi interne (54) à l'extérieur dans laquelle est réalisée au moins une cavité (58) recevant l'extrémité (42) du ressort lame (36).

8 ) Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que la cavité (58) comporte deux flancs (60,62) opposés et l'extrémité (42) du ressort lame (36) est appliquée avec précontrainte contre un flanc (60), le flanc opposé (62) formant une butée (64) pour le ressort lame (36) lors de la rotation de l'organe d'entraînement (24) par rapport à la roue d'entraînement (16).

9 ) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la cavité (58) de l'organe d'entraînement (24) présente une section (50) essentiellement en forme de segment d'anneau, avec des parois radiales (56) qui s'appuient contre les ressorts lames (36).

10 ) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les ressorts lames (36) sont formés de plusieurs couches séparées.

11 ) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu' au moins deux ressorts lames (36) sont reliés au niveau de leur dos (38).

12 ) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la matière de la roue d'entraînement (16) est une matière plastique dure, ayant des caractéristiques de glissement, notamment du POM, et l'organe d'entraînement (24) est en une matière ayant un coefficient de dilatation plus faible, notamment une matière plastique contenant une charge.

<Desc/Clms Page number 12>

13 ) Procédé de fabrication d'un dispositif pour actionner une pièce, notamment selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu' - on injecte une roue d'entraînement (16) puis, - un organe d'entraînement (24), au moins un ressort lame (36) est coupé à la longueur et mis en forme et - le ressort lame (36) est enfilé à l'aide d'une matrice de montage et des chemins de guidage allant en diminuant et avec précontrainte pour être pressé dans la roue d'entraînement (16).