FR2803723A1 - Ceinture porte-cle - Google Patents

Abstract

Ceinture constituée d'une bande d'étoffe ou de cuir équipée d'une boucle à ardillon servant à maintenir un vêtement et à contenir ou attacher certains objets, notamment une clé : l'ardillon (20) de la boucle (12) est une clé, celle-ci comporte une tête (21) solidarisée avec une noix de montage (22) sur la boucle (12), laquelle boucle (12) est articulée sur pince (14), la noix de montage (22) étant adaptée à maintenir la clé-ardillon (20) en prolongement de la pince (14).

Description

"Ceinture porte-clé" La présente invention concerne les ceintures du genre constituées d'une bande d'étoffe ou de cuir servant à maintenir un vêtement et à contenir ou attacher certains objets, lesquels peuvent notamment être des clés.

L'invention a pour objet la réalisation d'un moyen porte-clés susceptible d'offrir à son détenteur le maximum possible de sécurité contre les risques de perte par oubli, négligence ,vol ou autres causes quelconques.

Elle est basée sur l'observation du fait qu'une clé peut être rendue pratiquement imperdable en étant incorporée dans une boucle de ceinture du type à ardillon : il s'est avéré, en effet, que beaucoup de clés de sûreté modernes présentent une forme et des dimensions permettant d'envisager leur montage à la place de l'ardillon dans diverses boucles de ceinture usuelles disponibles sur le marché des vêtements. L'invention propose donc une ceinture du genre constituée d'une bande d'étoffe ou de cuir équipée d'une boucle à ardillon caractérisée en ce que l'ardillon est une clé. On comprendra que l'intérêt de l'invention réside dans la très forte protection offerte à son bénéficiaire contre l'oubli ou la perte de la clé ainsi incorporée dans un accessoire vestimentaire faisant habituellement et nécessairement partie de son habillement. Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus complètement de la description de quelques modes de réalisation choisis à titre d'exemples , en référence aux dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une vue en perspective d'un premier exemple de réalisation ; - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale de la boucle de la figure 1; - la figure 3 est une vue semblable à celle de la figure 2 montrant la clé- ardillon tournée d'un quart de tour et la boucle partiellement repliée ; - la figure 4 montre une forme de réalisation avec boucle à enchapure équipée de deux ardillons ; - les figures 5 et 6 montrent chacune un exemple de réalisation avec deux boucles ; - la figure 7 est une vue de détail en coupe d'une noix de montage d'ardillon extensible ; - la figure 8 montre une variante de la figure 4. On reconnaît sur la figure 1 une ceinture 10 avec une extrémité 11 libre se présentant en regard d'une boucle 12 équipant son autre extrémité 13 fixée dans une pince 14 sur laquelle sont articulés de façon classique un passant 15 d'un côté selon un axe X1 et la boucle 12 de l'autre selon un axe X2. Selon l'invention, l'ardillon 20 de la boucle 12 est constitué par le corps d'une clé de sûreté dont une partie de tête 21 est solidarisée avec une noix de montage 22. La pointe ou partie terminale 23 de la clé repose normalement dans une empreinte 24 de la branche externe de la boucle 12 et peut coopérer en position active de la ceinture 10 avec l'une quelconque des perforations 25 formant des trous de profil adapté. En se référant aux vues en coupe longitudinale des figures 2 et 3, on y reconnaît d'abord le montage classique sur l'axe d'articulation X1 de la pince 14, d'une part, du passant 15 adapté à accueillir l'extrémité libre 11 de la ceinture et, d'autre part, d'un levier 16 de pincement de l'extrémité attachée 13 de la ceinture 10 par relèvement d'une griffe crantée 17. La pince 14 elle-même est constituée par un tronçon de profilé en forme de U classique mais avec un alésage central 18 adapté à recevoir avec un faible jeu la tête 31 d'une vis 32 qui traverse un perçage 33 pratiqué dans le fond de l'alésage 18 pour se visser dans un taraudage adapté de la noix de montage 22. Un ressort hélicoïdal 35 est disposé autour de la vis 32 entre la tête 31 de celle- ci et le fond de l'alésage 18. L'ardillon ainsi constitué selon l'invention se trouve donc maintenu en prolongement de la pince 14 par la force de rappel élastique du ressort 35 et par complémentarité de formes arrondies de la noix de montage 22, d'une part, et de la face terminale affrontée du corps de pince 14, d'autre part.

Pour le passage de l'extrémité libre 11 de la ceinture dans la boucle 12, celle-ci peut basculer librement autour de son axe X2 d'articulation sur la pince 14 dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à accrochage de la partie terminale 23 de la clé 20 formant ardillon dans l'une convenable des perforations 25 de la ceinture. Rien n'est donc changé dans le fonctionnement habituel de la ceinture. Lorsque, cependant, l'utilisateur a besoin de se servir de la clé, il dispose de la possibilité de dégager celle-ci, après basculement vers l'arrière de la boucle 12 dans le sens de la flèche F, figure 3 ; une traction est alors exercée sur la noix de montage 22 à l'encontre du ressort 35 et la noix de montage 22, ainsi dégagée de son emboîtement sur l'extrémité arrondie de la pince 14, peut librement se placer dans la position perpendiculaire illustrée à la figure 3.

On retrouve ainsi la clé dans sa configuration habituelle prête à être utilisée normalement, étant manceuvrée par sa tête 21 solidarisée à la noix de montage 22 par rapport à laquelle la ceinture elle-même se réduit dès lors au simple rôle de porte-clé.

Dans ce premier exemple de réalisation que l'on vient de considérer, l'invention est appliquée à une ceinture à boucle 12 articulée sur la pince 14. Comme on le sait, un tel agencement a pour avantage de permettre une adaptation de la longueur de la ceinture au tour de taille de l'utilisateur dans le sens d'un raccourcissement avant fixation de l'extrémité 13 dans la pince 14.

Mais il existe aussi de nombreuses ceintures terminées par une enchapure, c'est-à-dire une partie terminale de la ceinture (bande de cuir ou de tissu) repliée sur elle-même autour d'un côté de la boucle de ceinture avec une échancrure pour laisser passer un anneau d'articulation de l'ardillon de la boucle.

L'invention est bien entendu également applicable à ces modèles de ceinture à enchapure en prévoyant, en tête de la clé formant ardillon, une noix de montage adaptée à s'articuler sur le côté de la boucle dégagé par l'échancrure de l'enchapure.

Dans l'exemple de réalisation de la figure 4, l'invention est appliquée à une ceinture 40 relativement large terminée par une enchapure 42 d'articulation sur un axe 43 constituant l'un des côtés de la boucle 44 avec deux ardillons 45, 46 coopérant avec une double rangée de perforations 47 correspondantes de la partie terminale opposée 41 de la ceinture. L'enchapure 42 comporte donc de son côté une double échancrure 48 permettant l'articulation sur le côté 43 de la boucle des ardillons 45, 46 constituant chacun une clé. Dans une telle application, la noix de montage de chaque clé formant ardillon peut se réduire à la bague d'articulation se fermant sur l'axe 43. En effet, pour l'utilisation, selon le besoin, de l'une quelconque des deux clés, il suffit de replier, sur la ceinture 40 et l'autre clé, la boucle 44 elle-même. La boucle 44 ainsi repliée autour de l'enchapure 42 peut elle-même servir de corps de préhension pour la manoeuvre de la clé dans une serrure.

La figure 5 représente un autre exemple de réalisation de ceinture adaptée à porter deux clés. La ceinture 50 elle-même est divisée ici en deux parties, à savoir une partie 56 pouvant être qualifiée de dorsale de longueur inférieure au tour de taille et se terminant par deux boucles 51, 52 et une partie 53 pouvant être qualifiée de ventrale, avec des perforations 54, 55, respectivement ménagées à chaque extrémité de cette partie ventrale 53 et adaptées à coopérer avec les clés formant selon l'invention les ardillons dans les boucles 51, 52. Ces dernières, telles qu'illustrées, sont ici à nouveau du type articulé sur pince, comme celle précédemment décrite en référence aux figures 1 à 3.

Une telle ceinture à deux boucles pourra donc servir à porter deux clés différentes devenues accessibles en ouvrant l'une ou l'autre des deux boucles. Alors que ces deux boucles sont montées face à face aux deux extrémités de la partie dorsale 56, on pourra préférer les monter en cascade, c'est-à-dire dans le même sens habituel, comme illustré dans la variante de la figure 6, où la partie ventrale 53A porte une boucle 52A et constitue un simple prolongateur d'une partie dorsale constituée par une ceinture 10 telle que celle de la figure 1 on évite ainsi toute perturbation de la force de l'habitude à boucler et déboucler sa ceinture toujours dans un sens donné.

Encore une autre variante de réalisation de boucle de ceinture porte-clé selon l'invention est illustrée schématiquement et partiellement sur la figure 7. S'agissant encore d'une boucle 12A à pince 14A articulées l'une à l'autre sur un axe X2 qui traverse ici la pince de part en part, la noix de montage 22A de la clé-ardillon 20A est attelée au moyen d'une cheville 61 à l'extrémité d'un fil ou ruban d'entraînement 62 bobiné sur l'axe X2 et constamment sollicité dans le sens de la flèche 63 par un mécanisme non détaillé de rappel élastique. Un tel agencement facilite grandement l'utilisation de la clé-ardillon puisqu'il devient possible de sortir celle-ci de la boucle, la ceinture restant sur place, avec extraction de tout ou partie de la longueur du fil d'entraînement 62 qui peut en général se limiter à quelques décimètres.

L'invention n'étant bien entendu nullement limitée aux détails des quelques exemples de réalisation qui viennent d'être décrits à titre d'illustrations explicatives, diverses autres variantes de réalisation demeurent possibles, en particulier dans lesquelles des noix de montage sont susceptibles de porter, en plus de la clé formant ardillon, une ou plusieurs clés additionnelles de formats éventuellement différents qui n'auront pas à jouer le rôle d'ardillon ; ainsi, par exemple, la ceinture de la figure 8 est analogue à celle de la figure 4 mais ici les deux clés sont dans le prolongement l'une de l'autre au lieu d'être placées cote à cote : la clé 49 est portée par la noix de montage de la clé-ardillon 45 en s'étendant dans le prolongement de celle-ci, l'échancrure 48 étant découpée en conséquence.

Claims (9)

<U>REVENDICATIONS</U>

1. Ceinture du genre constituée d'une bande d'étoffe ou de cuir équipée d'une boucle à ardillon servant à maintenir un vêtement et à contenir ou attacher certains objets, notamment une clé, caractérisée en ce que l'ardillon (20,20A,45,46) de la boucle (12,12A,44,51,52,52A) est une clé.

2. Ceinture selon la revendication 1, caractérisée en ce que la clé-ardillon (20,20A,45,46) comporte une tête (21) solidarisée avec une noix de montage (22,22A) sur la boucle (12,12A,44,51,52,52A).

3. Ceinture selon la revendication 2, caractérisée en ce que, la boucle (12,12A,51,52,52A) étant du type articulé sur pince (14,14A), la noix de montage (22,22A) est adaptée à maintenir la clé-ardillon (20,20A) en prolongement de la pince (14,14A).

4. Ceinture selon la revendication 2, caractérisée en ce que la boucle (44) étant du type à enchapure (42), la noix de montage forme un anneau d'articulation sur le côté (43) de la boucle (44) qui est enveloppé par l'enchapure (42).

5. Ceinture selon la revendication 3, caractérisée en ce que la noix de montage (22,22A) est sollicitée au contact de la pince (14,14A) par un moyen de rappel élastique (35,62).

6. Ceinture selon la revendication 5, caractérisée en ce que le moyen de rappel élastique est une bobine (62) de fil ou de ruban permettant d'éloigner la clé-ardillon (20A) de la boucle (12A) jusqu'à une distance déterminée.

7. Ceinture selon la revendication 4, caractérisée en ce que deux ardillons (45, 46) sont articulés sur le côté (43) de la boucle (44) enveloppé par l'enchapure (42).

8. Ceinture selon la revendication 4, caractérisée en ce que la clé-ardillon (45) est prolongée selon une clé additionnelle (49).

9. Ceinture selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle est équipée de deux boucles dont l'ardillon est une clé.