FR2803065A1 - Procede et systeme d'echange de donnees par des moyens en parallele pour des systemes servant a etablir des diagnostics medicaux - Google Patents

Abstract

Technique pour échanger des données entre des systèmes (24-38) établissant des diagnostics médicaux et un prestataire de services ou de données distant (14), permettant le transfert de données par l'intermédiaire de multiples moyens (46, 50, 78, 48, 54, 80) de transmission de données en parallèle. Un système (40) de gestion de transmission de données est présent dans un établissement médical où les systèmes établissant des diagnostics sont reliés à un réseau interne. Des données sont transférées entre le système de gestion (40) et le prestataire distant (14) par des moyens servant à optimiser l'utilisation de la largeur de bande disponible et à éviter une surcharge de l'infrastructure. Les moyens peuvent comporter un réseau étendu (50) et une liaison (54) par satellite. Les données reçues par le système de gestion sont distribuées au système spécifié dans l'établissement.

Description

"Procédé système d'échange de données par des moyens en parallèle pour des systèmes servant à établir des diagnostics médicaux" La présente invention est relative d'une manière générale au domaine des systèmes des établissements établissant des diagnostics médicaux, et à 'échange de ressources constituées par des données et des informations avec de tels systèmes et établissements. Plus particulièrement, l'invention est relative à une technique servant à demander informations et à les distribuer à des systèmes ou des établissements établissant des diagnostics médicaux, cette technique employant d'une manière interactive multiples moyens de transmission de données afin de transmettre les données d'une manière efficace.

Les systèmes et les institutions servant à établir des diagnostics médicaux offrent une gamme de plus en plus large de services avec une complexité qui évolue à mesure que la technologie progresse. Les hôpitaux et les cliniques, par exemple, offrent non seulement des soins pour les patients, mais encore moyens d'imagerie diagnostique, une assistance pour les malades hospitalisés ou en consultation externe, Bien que les établissements puissent fonctionner comme entités individuelles, autonomes, ils sont plus souvent reliés à des ressources externes par l'intermédiaire de réseaux ouverts ou privés pour l'échange de données concernant à la fois des patients et des cas, ainsi que des données pour le fonctionnement général de la profession. De plus, des informations d'apprentissage sont disponibles dans de nombreux établissements, à la fois pour l'assistance aux patients et pour la formation continue médecins, des cliniciens et des aides-soignants.

Une solution classique pour échanger des données entre des systèmes et des établissements établissant des diagnostics médicaux et des ressources extérieures consiste à transmettre des données par l'intermédiaire de moyens classiques tels que le téléphone, des connexions et autres moyens similaires. En fonction de l'infrastructure de l'établissement, les données d'imagerie, les données de services, les donnees d'apprentissage et autre, sont ordinairement commandées de manière complètement indépendante, exemple, par un service ou par un scanner d'imagerie, et sont fournies par l'intermédiaire du même système lors d'une seule session de connexion ou l'intermédiaire d'une série de sessions. Avec cette démarche classique, un modem ou autre interface transmission au niveau d'un système ou d'un service sert à émettre et à recevoir les données. Dans l'établissement ou le système, les données peuvent être stockées en d'un accès ultérieur, ou peuvent être fournies en temps réel à utilisateurs, selon les capacités du système, la nature des données, etc.

A titre d'exemple, dans un système interactif connu pour la prestation de services destinés à des systèmes et des établissements établissant des diagnostics médicaux, les demandes de données se font par l'intermédiaire d'une interface utilisateur graphique reposant sur un navigateur, et une demande de données est transmise à prestataire de service distant par l'intermédiaire d'un réseau étendu, d'un réseau privé virtuel, ou autre. En réponse à la demande, une compilation de données ou un accès aux données a lieu et la réponse à la demande est faite par le personnel de service ou de manière automatique par un sous-programme de services fonctionnant à distance de l'établissement. D'autres types de données peuvent être demandés, par exemple des vidéos de formation, des programmes d'apprentissage et autres. Cependant, celles sont généralement gérées d'une manière totalement indépendante, sans coordination spécifique entre les systèmes en dehors des techniques de planification classiques.

Bien que les solutions existantes pour la distribution d'informations dans les établissements établissant les diagnostics médicaux fonctionnent bien, améliorations restent nécessaires. Par exemple, une coordination entre les programmes et les données demandés et échangés serait utile pour la gestion de l'établissement et peut rendre informations plus accessibles aux bénéficiaires de celles-ci au niveau de l'établissement. Si un prestataire de services offre une gamme de services de données et de programmes d'information, la possibilité de coordonner la fourniture des données simplifierait aspects du processus relatifs à la transmission des données et à la comptabilité. Enfin, s'il s'agit de transmettre de grands volumes de données ou des continus de données, comme dans le cas des applications d'imagerie diagnostique médicale et applications d'information ou de formation par diffusion multimédia temps réel, la largeur de bande des infrastructures de transmission et des circuits existants est tout simplement insuffisante pour faire face à la totalité des données et pour les acheminer convenablement entre la ressource extérieure et l'établissement. Par conséquent, on a besoin d'une technique améliorée pour échanger données entre des systèmes et des établissements établissant des diagnostics médicaux et des ressources extérieures telles que des prestataires de services. En particulier, on a besoin d'une technique perfectionnée pouvant être mise en oeuvre avec sous-systèmes et une infrastructure en place pour améliorer l'aptitude à coordonner à distribuer des données tout en évitant des retards et des goulots d'étranglement résultant de la largeur de bande limitée de certains des moyens de distribution données. La présente invention propose une technique pour échanger données avec des systèmes et des établissements établissant des diagnostics médicaux conçue pour répondre à ces besoins. La technique peut être mise en oeuvre dans toutes sortes de contextes, dont des systèmes et des cliniques de petite taille ou autonomes ainsi que dans de grands établissements et organismes complexes et éparpillés. Comme technique est commodément mise en oeuvre par l'intermédiaire de sous-programmes et de protocoles qui peuvent être installés dans des systèmes existants qu'ils actualisent elle peut tout aussi bien s'appliquer à des établissements et des systèmes existants, ainsi qu'à des systèmes d'information nouvellement installés.

La technique offre la possibilité d'échanger des informations sur la base moyen d'échange le plus efficace disponible et de la nature ou du volume des informations à transmettre. Les demandes de données, qui elles-mêmes peuvent être paquets relativement petits qui sont transmis d'une manière efficace par un premier moyen, qui peuvent émaner d'un système d'un établissement et acheminer à distance demande de données ou de services, par exemple jusqu'à un prestataire de services intégré. Une réponse à la demande peut être considérablement plus longue ou plus volumineuse, ou d'un type de transmission entièrement différent. En fonction de facteurs, la réponse peut être acheminée par l'intermédiaire d'un moyen entièrement différent de celui de la demande, mais néanmoins elle revient à l'établissement où sa distribution peut être coordonnée. Les multiples moyens peuvent commodément être gérés par un seul système d'interface qui sélectionne et coordonne le moyen à utiliser pour chaque transmission. Du côté de l'établissement du système, l'interface peut transmettre les données reçues aux différents systèmes, services ou autres clients en parallèle avec des échanges de données sur d'autres moyens.

Dans un exemple de contexte, une application à une diffusion multimédia en temps réel peut être demandée par l'intermédiaire d'infrastructures à réseaux numériques classiques tels que l'Internet ou autres réseaux. transmission de la donnée demandée est alors planifiée et les données sont transmises par un moyen différent, notamment une liaison par satellite afin d'éviter des retards sur le réseau, et d'utiliser d'une manière efficace la largeur de bande de la liaison satellite pour le volume relativement grand et la transmission ininterrompue des données demandées. Bien que les données demandées parviennent à l'établissement par l'intermédiaire d'une liaison par satellite, elles peuvent être distribuées à des réseaux locaux et à d'autres clients au niveau de l'établissement par l'intermédiaire du même système d'interface que celui par lequel a été faite la demande. La Figure 1 est une vue générale schématique 'un système de transmission données permettant d'échanger des données entre une série de systèmes établissant des diagnostics médicaux et un prestataire de services ou fournisseur de données distant; la Figure 2 est une vue schématique d'un exemple de système de gestion de transmissions de données selon certains aspects de la présente technique, utilisable dans le système représenté sur la Figure I ; la Figure 3 est un organigramme illustrant les chemins empruntés par les données lors des communications par l'intermédiaire des divers éléments constituant le système de la Figure 1; la Figure 4 est un organigramme illustrant un exemple de logique de commande lors de l'émission d'une demande de service ou autre transfert de données entre un système établissant des diagnostics médicaux et un prestataire de services distant; la Figure S est un organigramme illustrant un exemple de logique de commande utilisée pour gérer des demandes de services ou de données émises par un prestataire de services distant, et pour renvoyer des données en réponse à cette demande; la Figure 6 est un organigramme illustrant un exemple de logique de commande pour recevoir une transmission d'un prestataire de services distant dans la structure établissant des diagnostics médicaux; la Figure 7 est un organigramme illustrant un exemple de logique de commande pour recevoir des données par l'intermédiaire d'un autre moyen de transmission de données; la Figure 8 est un organigramme illustrant un exemple de logique de commande dans des systèmes d'interrogation ou de balayage d'une structure établissant des diagnostics médicaux ou de données à réémettre vers un prestataire services distant; la Figure 9 est un organigramme illustrant un exemple de logique de commande pour accéder aux données recueillies lors de la procédure de la Figure 8, en vue de leur gestion et de leur stockage par un prestataire de services distant.

Considérant maintenant les dessins, et tout d'abord en référence à la Figure , il y est représenté un système de transmission de données désigné globalement par le repère 10, servant à transmettre à un prestataire de services ou un fournisseur de données distant des données ou des paramètres d'exploitation fournis par une série de systèmes établissant des diagnostics médicaux. Le système permet également des échanges interactifs de données, de demandes de services, de logiciels, et autres entre les systèmes et le prestataire de services distant, comme décrit plus en détail ci-après. Comme représenté sur la Figure 1, le système 10 comprend globalement une structure 12 établissant des diagnostics médicaux, en liaison avec un prestataire de services un fournisseur de données distant 14. La structure 12 peut comporter un seul lieu ou site 16, ou des sites supplémentaires 18, qui peuvent être géographiquement situés au même endroit que le site 16 ou à distance de celui-ci. Dans de tels cas, les sites supplémentaires peuvent globalement être reliés au site 16 par l'intermédiaire d'un réseau de structures.

Dans la structure 12, un réseau Interne 20 présente un mécanisme pour effectuer des transmissions de données entre une série de systèmes établissant des diagnostics médicaux qui, si on le souhaite, peuvent être disposés dans des groupes ou des services 22, par exemple des étages, des services, des zones spécialisées pour certains traitements ou diagnostics, etc. Une série de systèmes établissant des diagnostics médicaux, globalement appelés ici clients 24, sont couplés au réseau 20 soit par des connexions permanentes à un réseau, soit par des connexions temporaires à un réseau. Ainsi, alors que certains ou la plupart des clients 24 peuvent être fixes, certains des clients peuvent être mobiles, ce qui permet au client ou à l'équipement d'être utilisé à un endroit voulu, et d'être couplé au réseau interne une fois qu'il est placé à l'emplacement voulu.

Au terme de la présente description, l'expression u système établissant des diagnostics médicaux doit être entendue comme couvrant toutes sortes d'équipements, de systèmes et de sous-systèmes. Par exemple, les systèmes établissant des diagnostics médicaux peuvent comprendre des systèmes d'imagerie diagnostique conçus pour produire des images utiles de l'anatomie de patients en fonction de conditions physiques ou de modalités particulières. D'autres systèmes établissant des diagnostics médicaux peuvent comporter des écrans de contrôle de patients, des détecteurs, des transducteurs et autres dispositifs générant réinjectant des signaux. De plus, les systèmes établissant des diagnostics médicaux, communicant selon la présente technique, peuvent comprendre des systèmes de gestion d'informations, des postes de travail, des postes d'examen d'images et de données, Par exemple, sur la Figure 1, une série de systèmes d'imagerie établissant des diagnostics médicaux sont illustrés en un groupe. Dans la pratique, ce groupe peut être associé d'une manière physique ou logique à un service ou une clinique de radiologie. Dans la forme de réalisation illustrée sur la Figure 1, ces systèmes comprennent un système d'imagerie par résonance magnétique (IRM) 26, un système de tomographie assistée par ordinateur (CT) 28, un système de radiographie 30 et un système à ultrasons 32. Tous ces systèmes comportent de préférence des systèmes diagnostiques de clients pour la présente technique. Comme le comprendront les spécialistes la technique, chacun de ces systèmes d'imagerie est configuré pour produire des données utiles sous forme d'images reposant sur des conditions physiques particulières leurs modalités respectives. Comme indiqué plus haut, certains de ces systèmes peuvent être mobiles, comme les systèmes à ultrasons qui peuvent être transférés dans une chambre ou une zone d'examens voulue et connectés dans cette zone au réseau 20 ou encore au moment de leur retour dans une station de base.

Selon un autre exemple, dans la forme de réalisation illustrée sur la Figure 1, le système diagnostique de clients comprend également une série de postes de gestion de données. Comme indiqué par le repère 34, les clients peuvent donc comprendre système d'information (RIS) de service de radiologie conçu pour gérer la production et l'écoulement de données d'images conjointement avec des systèmes d'imagerie 26, 28, 30 et 32. Un système d'information hospitalier (HIS) 36 fournit une aide supplémentaire pour les données, le patient, les considérations financières et autres servant au fonctionnement de la structure 12, selon des techniques globalement connues. Enfin, un système (PACS) 38 d'archivage et de transmission d'images permet des opérations de stockage, de traitement, d'accès et d'archivage de fichiers de données produits par les systèmes d'imagerie diagnostique. Chacun des systèmes diagnostiques de clients est couplé au réseau 20 pour échanger données de la manière décrite ci-après avec un prestataire services ou de données distant. Dans les techniques d'échange de données connues jusqu'à présent, certains des systèmes de clients peuvent être équipés pour échange indépendant données d'exploitation ou de paramètres nécessités par des besoins tels que les réparations, l'entretien, les analyses, la comptabilité et autres. Selon ces techniques, une liaison indépendante pourrait être établie entre les équipements et un prestataire de services distant, par exemple par l'intermédiaire d'une connexion indépendante par modem comme illustré pour le système à ultrasons 32 de la Figure 1. Selon la présente technique, bien que certains des systèmes puissent continuer à permettre cette liaison directe, les systèmes diagnostiques de clients n'ont pas besoin de permettre cette connectivité séparée. En revanche, les données peuvent être échangées entre les systèmes et un prestataire de services ou de données distant par l'intermédiaire du réseau 20.

Dans la forme de réalisation actuellement préférée, le réseau 20 est constitué par un réseau interne à grande vitesse tel qu'un réseau Ethernet. Dans les formes de réalisation actuelle, le réseau peut être un réseau d'une capacité de 10 Mb ou 100 Mb échangeant des données selon un protocole d'échange de données classique tel que TCP/IP. Evidemment, on peut utiliser une autre architecture interne de réseau et d'autres normes.

système de transmission comprend en outre un système 40 de gestion de transmission de données (DCCS) couplé au réseau 20 pour recevoir des données ou accéder à des données provenant du client, et pour échanger des données avec un ou plusieurs prestataires de services ou fournisseurs de données distants. Le DCCS 40 est donc couplé à des circuits de transmission externes, par exemple un modem 42 et décodeur 44 de données transmises par satellite. Le modem 42, et d'éventuels modems supplémentaires souhaités, peut être de n'importe quel type approprié, par exemple un modem de 56 kb/s selon la technologie actuelle d'un modem câble ou de importe quelle interface de communication appropriée avec un réseau externe. De même, le décodeur 44 peut être constitué par n'importe quelle interface appropriée à fonctionnement radioélectrique ou par satellite, par exemple un décodeur à infrarouge du type proposé par Scientific Atlanta of the United States. Comme décrit plus en détail ci-après, l'utilisation de moyens en parallèle pour émettre et recevoir des données permet au DCCS 40 d'utiliser de la meilleure manière possible la largeur de bande disponible lors des échanges de données entre la structure et le prestataire de services distant. Par exemple, le modem 42 peut assurer une largeur de bande de 56 kb/s tandis que le décodeur 44 permet une largeur de bande considérablement plus grande, telle que 500 kb/s.

Les transmissions de données vers et depuis la structure 12 sont assurées par une liaison extérieure 46 en réseau acheminée jusqu'au modem 42 et par une liaison 48 par satellite acheminée jusqu'au décodeur 44. La liaison extérieure 46 en réseau est couplée, par exemple par des câbles téléphoniques classiques, des fibres optiques ou autres, à un réseau 50 tel qu'un réseau étendu. Cependant, le réseau 50 peut être n'importe quel type de réseau adéquat, dont des réseaux privés virtuels l'Internet. L'isolation et la protection de l'intégrité du système de transmission de la structure 12 peuvent être assurées par un ou plusieurs pare-feu. La liaison 48 par satellite qui fait globalement partie du réseau externe pour la transmission de données vers depuis la structure, à recevoir des données relayées par l'intermédiaire d'un satellite 54, ou par l'intermédiaire de répéteurs au sol, d'émetteurs et autres.

Les données de la structure 12 sont échangées avec un prestataire 14 de services l'intermédiaire des liaisons externes en réseau décrites plus haut. D'une manière générale, le prestataire de services distant 14 peut comporter un site principal 56 et des sites supplémentaires 58 reliés entre eux par l'intermédiaire de réseaux ouverts ou homogènes. Par exemple, le prestataire de services distant peut comporter une ou plusieurs structures servant à recevoir des demandes de données et de services émanant de la structure de diagnostic médical, sur la base d'un abonnement ou d'un contrat. Les services, les données, la formation, l'assistance technique et autres informations peuvent alors être fournis aux structures abonnées par l'intermédiaire des liaisons en réseau et suivant les techniques décrites ci-après. Dans l'exemple illustré, le prestataire de services distant 14 comporte son propre réseau interne, par exemple un réseau local de type Ethernet.

Une série de clients ou de systèmes sont interconnectés par l'intermédiaire du réseau pour échanger des données à la fois de manière interne et avec la structure de diagnostic médical. Par exemple, un système de services désigné globalement par le repère 62, est prévu pour recevoir et traiter des données de services telles que des demandes de services, des demandes de protocoles, des questions et autres. Le système de services 62 peut également être équipé pour planifier des appels de services réguliers ou spéciaux, fournir des rapports et des analyses établis à partir de données d'exploitation ou de paramètres, etc. Dans l'exemple illustré, le prestataire de services distant 14 comporte également un centre d'assistance automatisé, désigné globalement par le repère 64. Le centre peut exécuter diverses fonctions automatisées dont la saisie ou la collecte de paramètres et de données d'exploitation provenant de la structure, de la manière décrite plus loin. D'une manière générale, un grand nombre ou la totalité des fonctions exécutées par l'ASC peuvent être entièrement automatisées, ce qui ne nécessite pratiquement pas d'intervention de la part d'un opérateur. Les données collectées conformément aux programmes exécutés par l'ASC sont stockées et accessibles la demande. Le prestataire de services distant 14 peut également comporter divers systèmes de commerce électronique 66 conçus pour fournir des données, recevoir des commandes, traiter des commandes et effectuer transactions comptables financières à la demande de la structure de diagnostic médical. Une unité ou un système d'apprentissage 68 peut en outre être prévu pour proposer des programmes d'apprentissage ou de formation, réaliser des notices ou une documentation, etc.

Bien que certains des systèmes du prestataire de ices distant puissent être configurés pour une liaison directe avec une ou plusieurs structures établissant diagnostics médicaux ou un ou plusieurs systèmes diagnostiques, dans l'exemple illustré, ils sont configurés pour une communication avec systèmes diagnostiques sur le réseau interne 60 et par l'intermédiaire d'une interface de transmission 70. D'une manière typique, l'interface de transmission comporte un routeur de données, et d'autres matériels et logiciels permettant un adressage approprié des données reçues de la structure de diagnostic médical vers un plusieurs des systèmes internes du prestataire de services distant, et pour diriger les transmissions depuis ces systèmes vers la structure de diagnostic médical. L'interface 70 transmet les données par l'intermédiaire d'un ou plusieurs modems 72 et par l'intermédiaire d'un émetteur 74 de satellite. Si on le souhaite d'autres liaisons en réseau ou par satellite peuvent être établies avec des systèmes spécifiques du prestataire de sen-ices distant, par exemple un émetteur 76 prévu pour l'unité d'apprentissage 68. Chacun des dispositifs de transmission est couplé à une liaison de données, comportant une liaison de données nouvelle 78 pour le modem 72, et des liaisons 80 et 82 par satellite pour les émetteurs respectifs 74 et 76. De préférence, la liaison 78 de données protège l'intégrité du réseau et les données du prestataire de services distant 14 à l'aide d'un ou plusieurs pare-feu 84 ou autres dispositifs de protection similaires.

L'architecture du système, illustrée sur la Figure 1, permet un échange interactif de données entre la structure médicale et le prestataire de services distant. Comme examiné plus loin, les données peuvent être échangées au moment de la mise en marche de la structure de diagnostic médical ou de systèmes présents dans la structure, par l'intermédiaire du DCCS 40. Selon autre possibilité, des transmissions peuvent être déclenchées par le prestataire de services distant, par exemple pour répondre à des demandes de données ou de services pour accéder à des données des systèmes diagnostiques ou pour saisir de telles données par l'intermédiaire du DCCS, ou pour assurer divers services, dont des documents d'utilisation, des séances de formation, et autres, par l'intermédiaire des liaisons externes en réseau.

La Figure 2 illustre exemple de configuration pour le DCCS 40, comprenant ses périphériques et sa suite logicielle correspondants. Dans la forme de réalisation illustrée, le DCCS 40 comprend unité centrale 86, qui peut comporter un microprocesseur existant dans le commerce, dans un ordinateur polyvalent ou un ordinateur conçu pour une application spécifique. L'unité centrale est couplée à divers ensembles fonctionnels et logiciels pour exécuter les fonctions décrites ici. Par exemple, comme représenté sur la Figure 2, l'unité centrale est couplée à une interface de transmission 88 pour émettre et recevoir des données comme décrit plus haut par l'intermédiaire du réseau externe, et pour émettre et recevoir de la même façon des données avec les systèmes diagnostiques par l'intermédiaire du réseau interne. Ainsi, l'interface de transmission 88 peut coordonner des communications par l'intermédiaire d'un ou plusieurs modems 42 couplés à la liaison de données 46. De même, le décodeur 44 de signaux provenant d'un satellite fait passer les données dans le DCCS par l'intermédiaire de la liaison par satellite 48. Une interface réseau supplémentaire 90, par exemple une interface Ethernet, permet d'échanger des données par l'intermédiaire du réseau interne 20 de la structure.

Outre ces composants servant aux transmissions, le DCCS 40 comprend des circuits 92 de mémoire et des composants d'assistance supplémentaires. Les circuits 92 de mémoire peuvent comporter n'importe quelle mémoire appropriée, telle que des lecteurs de disque, une mémoire vive, une mémoire morte, une mémoire vive dynamique, une mémoire optique, etc. Les circuits 92 de mémoire stockent à la fois des sous-programmes de logiciels executés par le DCCS, ainsi que des données collectées par le DCCS pour être transmises au prestataire de services distant, et des données reçues du prestataire de services distant pour les distribuer à des systèmes diagnostiques spécifiés ou adressés de structure. De préférence, un système de sauvegarde 94 est prévu pour créer périodiquement des versions d'archives de certains fichiers, sous-programmes, données collectées et autres. Une ou plusieurs interfaces de périphériques, désignées globalement par le repère 96, sont prévues pour recevoir des signaux d'entrée d'une interface d'opérateur, et pour afficher des données et restituer des données en fonction des besoins. Dans la forme de réalisation illustrée, ces périphériques comprennent comme périphériques de sortie un écran 98 et un ordinateur et une imprimante 100. Les périphériques d'entrée peuvent comprendre un clavier 102, une souris 104 classiques et n'importe quel autre périphérique d'entrée adéquat.

Bien que certaines applications et certains programmes utilitaires des logiciels puissent être stockés et exécutés sur divers clients de la structure, en particulier dans les systèmes d'imagerie, le RIS, le HIS et le PACS, il est préférable que le DCCS 40 exécute d'une manière indépendante diverses applications afin de remplir les fonctions de transmission de données qui lui sont attribuées. Ces applications, désignées globalement par le repère 106 de la Figure 2, sont de préférence stockées dans les circuits 92 de mémoire et sont exécutées par l'unité centrale 86. Selon une autre possibilité, certaines des applications peuvent être résidantes ailleurs et peuvent être entièrement ou partiellement exécutées par d'autres circuits de traitement. Les applications 106 comprennent d'une façon générale divers sous-programmes d'applications existant dans le commerce et peuvent en outre comporter des sous- programmes personnalisés exécutés par l'unité centrale. Par conséquent, dispose d'une suite logicielle 108 que l'unité centrale peut exécuter, aussi bien manière automatique, avec une périodicité régulière, qu'en réponse à des sollicitations par un opérateur ou des sollicitations du prestataire de services distant.

Les sous-programmes d'applications, désignés globalement par le repère 10 de la Figure 2, peuvent comporter un logiciel servant à collecter données des systèmes diagnostiques, à stocker ces données, à transmettre des données au prestataire de services distant et à acheminer des données depuis le prestataire de services vers des systèmes spécifiés. Dans la forme de réalisation illustrée sur la Figure 2, la suite logicielle 108 comporte un logiciel de base de données pour associer d'une manière relationnelle des données collectées provenant des systèmes diagnostiques. De préférence, ces données comprennent l'identification des systèmes, leur localisation, des données d'exploitation ainsi que diverses données de paramètres utiles pour déterminer l'état fonctionnement du système et la nécessité éventuelle d'une intervention. Comme le comprendront les spécialistes de la technique, dans le cas de systèmes d'imagerie diagnostique, toutes sortes de données d'exploitation ou de paramètres peuvent être directement stockés dans les différents systèmes diagnostiques et peuvent fournir indications extrêmement utiles quant au fonctionnement des systèmes, et à d'éventuels futurs besoins d'interventions. La suite logicielle<B>108</B> comprend aussi de préférence logiciel de serveur tel le logiciel de serveur Windows NT de Microsoft Corporation, Redmond, Washington, ainsi qu'un logiciel de serveur Web. Le logiciel de serveur permet au DCCS de fonctionner comme un serveur, à la fois pour les clients internes et pour les clients ou utilisateurs externes. De préférence, un logiciel de navigateur également inclus, ce permet à un opérateur, par l'intermédiaire des interfaces d'opérateur du DCCS, de se connecter sur des sites, par exemple sur l'Internet pour demander des informations et des données, transmettre des demandes de services et de données, etc. Dans la forme de réalisation préférée, le navigateur peut également fonctionner sur le DCCS pour permettre un interfaçage interactif directement dans un ou plusieurs des systèmes diagnostiques, en particuliers les systèmes d'imagerie diagnostique. Le logiciel d'acheminement est également en fonction sur le DCCS pour permettre une transmission adéquate des paquets de données reçus du prestataire de services distant vers des systèmes diagnostiques spécifiés présents dans la structure, par l'intermédiaire du réseau interne.

De préférence, des applications supplémentaires de sous programmes de logiciels sont également inclus dans le DCCS, dont des sous-programmes de diagnostic et de services, et des sous-programmes interactifs de services. Ces sous- programmes, qui peuvent comporter une plate-forme interactive de services. permet de générer demandes de services, de préférence par l'intermédiaire d'une interface avec un navigateur Web pour une transmission immédiate ou temporisée vers le prestataire de services distant. De préférence, ces applications permettent aussi de recevoir d'une manière interactive du prestataire de services distant des rapports et des données de services. logiciel d'élaboration de rapport installé dans le DCCS permet d'établir des rapports, en particulier des rapports concernant des activités de transmission enregistrées de la manière décrite plus loin. Des sous-programmes de sécurité peuvent être exécutés dans le cadre de la suite logicielle, de préférence pour vérifier l'intégrité des données émises et reçues par l'intermédiaire du DCCS, et pour limiter l'accès d'utilisateurs extérieurs, dont le prestataire de services distant, au réseau interne, ainsi que l'accès des clients connectés au réseau interne à des sites Web ou des prestataires distants.

De préférence, des applications de gestion d'équipements fonctionnent également dans le DCCS pour permettre l'exécution de diverses fonctions commerciales, financières et de gestion, de préférence en coordination avec des . fonctions similaires exécutées par le RIS et le HIS. Par exemple, dans la forme de réalisation illustrée, des sous-programmes de transactions et de comptabilité peuvent etre opérationnels, notamment pour gérer une comptabilité pour des services distants utilisés par la structure, les dépenses ou honoraires éventuels liés à ces services, une comptabilité similaire pour les éventuelles transactions de commerce électronique réalisées, etc. Un sous-programme de suivi des équipements peut permettre une analyse la situation géographique et de la disponibilité de clients ou équipements spécifiques, en particulier de clients mobiles qu'il est possible de suivre jusqu'à des lieux spécifiques à l'aide du réseau interne.

Les éléments de la suite logicielle illustrés sur la Figure 2 et examinés dessus peuvent comprendre divers progiciels d'applications commercialisés, ou des logiciels créés spécialement pour la structure ou l'application. Cependant, d'une manière Générale, n'importe quel logiciel spécifique d'une application peut facilement être élaboré par les spécialistes de la technique, sans nécessiter une expérimentation excessive. Dans la forme de réalisation actuellement préférée des applications de logiciels du commerce, incluses dans le système et exécutées par le DCCS, comprennent un logiciel de base de données disponible auprès Oracle Corporation, Redwood City, Californie, un logiciel multimédia disponible auprès de Eloquent Systems, Inc., North Vancouver, Colombie Britannique, un logiciel de serveur Web tel le logiciel Netscape Enterprise disponible auprès de Netscape Communications, Mountain View, Californie, et un logiciel de navigation tel que logiciel disponible auprès de Microsoft Corporation, Redmond, Washington, ou Netscape Communications.

La Figure 3 illustre globalement la circulation des données dans l'ensemble de l'architecture de système illustrée sur la Figure 1. Comme représenté sur la Figure 3, une circulation de données dans les deux sens est établie entre le DCCS 40 et les divers clients 24, et d'autres systèmes en réseau tels que le RIS '14, le HIS <B>36</B> et le PACS 38. Comme indiqué plus haut, les clients 24 comprennent de préférence des systèmes d'imagerie médicale diagnostique reliés au prestataire de services distant par l'intermédiaire du DCCS pour répondre à des besoins de données et de services interactifs.

Le DCCS 40 transmet également des données vers et depuis le circuit 92 de mémoire, lequel, sur le schéma de la Figure 3, peut comprendre des bases de données, à la fois localement dans le DCCS et à divers noeuds en réseau de la structure.

- A l'intérieur du prestataire de services distant 14, des données peuvent être échangées entre l'interface 70 et les divers systèmes et sous-systèmes, tels que ceux décrits plus haut, comme le système 62 de services, l'ACS 64, les systèmes de commerce électronique 66 et les unités ou systèmes d'apprentissage 68. Chacun de ces systèmes peut comporter d'autres systèmes ou postes en réseau, par exemple postes de travail 112 qui, par l'intermédiaire du système de sen@ices 62, permettent à des ingenieurs d'applications d'accéder à des données du système de diagnostique, d'adresser des besoins et demandes de services spécifiques, et autres. De préférence, une ou plusieurs bases de données 114 et 116 sont reliées aux systèmes du prestataire de services distant afin de permettre un stockage relationnel de données opérationnelles et de paramètres, et de les restituer à volonté pour réaliser une analyse, un rapport, une facturation, etc. Il faut souligner que les éléments du prestataire de services distant, dont les systèmes illustrés sur la Figure 3, peuvent échanger des données soit manière locale soit par l'intermédiaire de toutes sortes de configurations en réseau, dont des configurations permettant qu'un ou plusieurs des systèmes et des bases données soient géographiquement situés à des emplacements éloignés les uns des autres.

Les données échangées de manière interne au sein de la structure de diagnostic médical et du prestataire de services distant sont ensuite échangées par l'intermédiaire des liaisons en réseau entre ces structures. Dans la forme réalisation illustrée, ces liaisons en réseau comprennent les liaisons par satellite 48 et 80, qui acheminent des données par l'intermédiaire d'un satellite 54 ou d'un circuit au , ainsi qu' réseau étendu défini par les liaisons 46 et 78, et le réseau 50.

Les techniques et composants de transmission de données décrits ci- dessus permettent d'accéder à des données et d'échanger des données selon divers sous- programmes. Des étapes logiques de certains de ces sous-programmes sont illustrées sur les figures 4 à 9.

En référence à la Figure 4, un premier sous-programme permet de formuler des demandes de services et de données dans la structure de diagnostics vue d'une transmission au prestataire de services distant. Le sous-programme de demande de servfices, désigné globalement par le repère 200, commence à l'étape 202 où un client de la structure génère une demande de données. Dans le présent contexte, ces demandes de données peuvent comporter toutes sortes de demandes de services, de données, de logiciels et autres. En particulier, pour les systèmes d'imagerie médicale diagnostique, demandes peuvent comporter des descriptions de problèmes spécifiques survenant dans le système, des demandes de protocoles d'imagerie pour logiciels, des questions relatives au fonctionnement, etc. Cependant, des demandes similaires peuvent avoir pour origine des clients en réseau, par exemple des services de formation interne de la structure, notamment pour des documents multimédia de formation qui peuvent être transmis par le DCCS comme décrit plus loin. I1 faut également souligner que la demande de données peut être formulée dans des systèmes diagnostiques qui comportent un logiciel à fonctionnement local pour la formulation des demandes, ou par l'intermédiaire d'applications fonctionnant sur le DCCS et accessibles par l'intermédiaire du système diagnostique. Lors de l'étape 204, ces demandes sont transmises au DCCS. Lors de l'étape 206, les demandes sont triées et il est possible d'effectuer une vérification éventuelle de licence, afin de déterminer si le système de diagnostique effectuant la demande est alors autorisé pour le type de demande faite.

Comme indiqué au niveau de l'étape 208 de la Figure 4, des demandes de services ou de données peuvent être générées directement dans le DCCS 40. De telles demandes peuvent être formulées par l'intermédiaire des composants d'interface d'opérateur du DCCS, de préférence par l'intermédiaire d'une interface interactive telle qu'un navigateur Web ou autre interface utilisateur graphique. Il faut souligner que l'aptitude générer directement des demandes de données et de services dans le DCCS offre de grands avantages par rapport aux techniques existantes pour l'utilisation interactive de systèmes diagnostiques. Par exemple, si le parc d'équipements installés d'une structure médicale n'est pas ou ne peut pas être équipé pour des transmissions directes par l'intermédiaire d'un réseau externe, les équipements peuvent néanmoins etre couplés au DCCS par l'intermédiaire du réseau interne. De plus, de nombreux systèmes et dispositifs de diagnostic médical ne sont pas équipés pour une interface opérateur afin de permettre la formulation de demandes de services et de données. Cependant, la possibilité de générer de telles demandes directement dans le DCCS permet que systèmes soient inclus dans un plan général de prestation de services. Suite à la génération de la demande lors de l'étape 208, les fonctions de tri et de vérification de licence de l'étape 206 peuvent être exécutées comme indiqué sur la Figure 4.

Lors de l'étape 210 de la Figure 4, les données incluses dans la demande font l'objet d'une analyse, notamment pour identifier le système diagnostique demandeur ou désigné, des problèmes ou questions spécifiques à résoudre, un opérateur ou un clinicien formulant la demande, etc. Lors de l'étape 212, ces informations sont enregistrées dans les circuits de mémoire du DCCS. Lors de l'étape 214, la demande est placée dans une invitation pour transmission au prestataire de services distant. Si une session de connexion est en cours, la demande peut être émise dans la fenêtre de transmission disponible le plus tôt, comme indiqué au niveau de l'étape 216. Si . nécessaire, l'émission lors de l'étape 216 peut nécessiter l'ouverture d'une session de connexion. Dans la forme de réalisation actuellement préférée, de telles connexions peuvent être entreprises soit par le DCCS, soit par le prestataire de services distant. Si on le souhaite, la réception et l'émission de la demande sont reconfirmées au système diagnostique désigné, comme indiqué au niveau de l'étape 218. De plus, si des données clients supplémentaires sont nécessaires pour adresser la demande, ces données peuvent être extraites comme indiqué au niveau de l'étape 220. Ces données peuvent comporter des configurations particulières ou des réglages de paramètres particuliers qui ont avoir été créés pendant une séquence d'imagerie, par exemple des trains de données produits par un système ou un écran d'imagerie, des données d'historiques de services etc.

Les demandes formulées conformément à la logique de la Figure 4 sont transmises par l'intermédiaire du réseau externe au prestataire de sen-ices distant. La Figure 5 illustre un exemple d'étapes logiques pour faire face à ces demandes. La procédure de gestion, désignée globalement par le repère 250, commence par la réception la demande lors de l'étape 252. Lors de l'étape 254, un message d'accusé de réception peut être formulé par le prestataire de services distant, par exemple par l'intermédiaire d'un programme d'émission automatique de message de retour, et être renvoyé DCCS pour informer la structure de ce que la demande a été reçue et est en cours de gestion. Cet accusé de réception peut comporter des détails supplémentaires concernant la gestion, par exemple des références chiffrées, des numéros d'envois, des plans de gestion, etc. Lors de l'étape 256, les données de la demande sont analysées vue d'un enregistrement par le prestataire de services distant. L'analyse effectuée lors l'étape peut comporter une analyse pour des données semblables à celles examinées lors de l'étape 210 de la Figure 4, par exemple pour une identification du système demandeur ou désigné, une identification de la structure, des données d'abonnement un service, et des données de fonctionnement ou des paramètres nécessaires pour étudier et satisfaire la demande. Lors de l'étape 254, des archives de licence ou de comptabilité stockées dans une base de données du prestataire de services distant font l'objet accès et d'une actualisation pour prendre note de la demande. Selon la structure comptable voulue, la demande peut être gérée dans le cadre d'un contrat d'un abonnement en cours, d'une garantie, ou selon un principe de paiement utilisation autrement.

Comme indiqué plus haut, selon le type de demande émise par ta structure diagnostic médical, sa gestion par le prestataire de services distant petit prendre diverses modalités. Comme indiqué à propos de l'étape 260 de la Figure 5, la demande est considérée dans le prestataire de services pour une gestion telle qu'une gestion automatique, ou pour une intervention d'un technicien d'entretien. Dans les deux il peut être nécessaire d'obtenir des données supplémentaires du systeme pour répondre correctement à la demande de services. Dans le cas d'un équipement d'imagerie pour diagnostic médical, ces informations supplémentaires peuvent comporter des fichiers de données d'image brutes ou traitées, des paramètres de configuration et des réglages du système, et autres. Comme indiqué au niveau l'étape ces données peuvent être récupérées par l'intermédiaire du réseau externe, du DCCS et du réseau interne de la structure. Une fois qu'on a accédé à suffisamment d'informations pour répondre à la demande, les données, rapports, analyses et autres qui ont été demandés peuvent alors être renvoyés par le prestataire de services distant au système désigné de diagnostic médical par l'intermédiaire du DCCS, ou directement au DCCS duquel est venue la demande. Les transmissions effectuées lors de l'étape 264 peuvent comporter toutes sortes de données. Par exemple, les données peuvent comporter des paramètres de configuration, des propositions de mesures de dépannage, des messages électroniques, de la documentation électronique, des mises à niveau de logiciels, des protocoles, etc. Si nécessaire, un technicien intervenant sur site peut être envoyé, comme indiqué lors de l'étape 266 de la Figure S, pour compléter le suivi. Le technicien envoyé sur place lors de l'étape 266 peut satisfaire la demande soit -même soit à distance, par exemple par téléphone ou autres moyens de communication avec le prestataire de services distant.

Comme indiqué ci-dessus, des réponses à des demandes émanant de la structure de diagnostic médical peuvent être transmises par l'intermédiaire d'autres moyens tels qu'un réseau étendu et une liaison par satellite. La logique de la Figure S illustre une forme de réalisation permettant de traiter de telles émissions en réponse à des demandes. Bien que divers moyens puissent être employés à cette fin, dans une forme de réalisation actuellement préférée les moyens de transmission ont vitesses ou largeurs de bande d'émission nettement différentes, ce qui permet de procéder à certains types de transmissions à l'aide d'un premier type de connexion, par exemple le réseau étendu, des transmissions plus exigeantes ou spécifiques étant faites à l'aide d'un moyen à largeur de bande plus grande. Diverses solutions peuvent être adoptées pour décider celui des moyens qui sera employé pour la transmission. Par exemple, le prestataire de services à distance peut sélectionner manuellement ou automatiquement un moyen en fonction des besoins ou des préférences de la structure de diagnostic - médical. De plus, des types spécifiques de transmissions peuvent être mis en oeuvre sur moyen ou l'autre, par exemple des transmissions multimédia en temps réel qui peuvent nécessiter une grande largeur de bande, peuvent occuper une liaison pendant de grands laps de temps, ou peuvent être particulièrement sujets à des retards dus à des interruptions ou au réseau.

Dans la forme de réalisation actuellement préférée, le choix entre le réseau étendu ou la liaison par satellite est fait sur la base d'une catégorie de données ou d'émission. Ainsi, lors de l'étape 268 de la Figure 5, la catégorie est examinée et l'un des moyens disponibles est choisi. A titre d'exemple, des présentations par multimédia, des sessions de formation et autres catégories de données similaires sont transmises par la liaison par satellite, tandis que des émissions de données plus classiques se font par l'intermédiaire du réseau étendu. Selon la catégorie de transmission, le moyen est donc choisi comme indiqué à l'étape 270 ou 276. La transmission est ensuite planifiée comme indiqué lors de l'étape 272 ou de l'étape 278. Dans le cas de sessions de formation, par exemple, la transmission peut être planifiée pour une date et une heure plus lointaine, le système de diagnostique désigné étant un lieu spécifique, une salle de formation ou un autre client de la structure de diagnostic. Enfin, comme indiqué au niveau l'étape 274 280, la transmission planifiée est effectuée à l'aide du moyen choisi.

La Figure 6 illustre un exemple de logique de commande pour recevoir et traiter des réémissions du prestataire de services distant vers la structure de diagnostic. Cette logique de commande, désignée globalement par repère 300, commence lors de l'étape 302 par la réception des données émises. Cette réception s'effectue par l'intermédiaire du DCCS, comme lors d'une session d'émission de données cours. Lors de l'étape 304, les données reçues sont analysées pour identifier au moins système diagnostique désigné ou adressé. Lors de l'étape 306, données sont envoyées depuis le DCCS vers le système désigné par l'intermédiaire du réseau interne de la structure. Il faut souligner que l'étape 306 peut comporter le stockage de la totalité ou d'une partie des données, ou des informations obtenues ou analysées à partir des données présentes dans le circuit de mémoire du DCCS, ou dans une autre base de données de la structure. Lors de l'étape 308, la réception et l'échange de communications sont enregistrés par le DCCS.

Si nécessaire, on peut, comme indiqué sur la Figure 7, mettre en oeuvre d'autres procédures possibles pour la réception et le traitement de données. Les autres étapes de réception indiquées globalement par le repère 350 peuvent être souhaitables par exemple lors de la réception de données numériques par l'intermédiaire de liaisons satellite, les données étant acheminées par l'intermédiaire du DCCS pour être distribuées. En particulier, de tels systèmes de transmission par satellite, ou d'autres moyens possibles, peuvent ne pas demander une communication dans les deux sens. Ainsi, certaines des informations permettant de gérer les données peuvent être transmises parallèle par l'intermédiaire de l'autre moyen, en particulier un réseau étendu. Ainsi, lors de l'étape 352, un sous-programme de mise en communication est exécuté entre le DCCS et le prestataire de services distant pour assurer connectivité appropriée la possibilité d'échange des informations nécessaires. Lors de l'étape 354, une procédure d'authentification peut être menée pour assurer que la session d'émission par l'intermédiaire du moyen en parallèle correspond à la demande et au plan d'émission. Lors de l'étape 356, l'adresse du destinataire est identifiée et confirmée de façon à s'assurer que le canal d'émission est convenablement accordé ou sélectionné, et que le client ou le système diagnostique est identifié dans la structure. Lors de l'étape 358, l'émission est reçue et démodulée, filtrée ou soumise à un autre traitement. Comme indiqué au niveau de l'étape 360, les données reçues par l'intermédiaire moyen en parallèle peuvent nécessiter un traitement supplémentaire, par exemple pour mettre sous forme de paquets les données à émettre sur le réseau interne. A la suite de traitement, les données sont distribuées au système désigné. La séquence de communication et l'émission sont enregistrées comme indiqué lors de l'étape 362.

En plus de l'échange interactif de données de services autres, la présente technique permet la saisie de données d'exploitation et de paramètres provenant des systèmes de diagnostic médical qui constituent des clients du réseau interne de la structure, par l'intermédiaire d'une procédure simplifiée. La Figure 8 illustre des exemples d'étapes de cette procédure, à l'aide d'une logique de commande désignée globalement par le repère 400. Globalement, la procédure permet la saisie la collecte des données des systèmes de diagnostiques en réseau par l'intermédiaire du DCCS, et émises depuis le DCCS vers le prestataire de services distant. Dans des solutions antérieures permettant une prestation de service pour des systèmes diagnostiques médicaux, ces données étaient saisies d'une manière typique par connexion directe sur un système de diagnostique voulu, nécessitant qu'un grand nombre de connexions soit réalisé d'une manière indépendante et imposant de fortes exigences concernant l'infrastructure, à la fois au sein de la structure et au niveau du prestataire de services distant. De plus, si les systèmes de diagnostiques n'étaient pas équipés pour être directement connectables au prestataire de services distant, on ne pouvait pratiquement pas obtenir d'informations, en particulier directement du système. Selon la présente solution, des informations peuvent être obtenues par plusieurs procédés différents, lancés de manière aussi bien automatique que manuelle. Dans l'exemple de logique de la Figure 8, le processus de saisie de données peut commencer par le lancement d'un sous-programme d'interrogation automatique lors l'étape 402. Ce sous-programme devrait être exécuté par le DCCS qui entre en contact selon un plan préétabli avec chaque système en réseau ou avec des systèmes désignés dont on souhaite obtenir des données. A titre d'exemple, le plan peut comporter saisie périodique de données pendant toute une période de 24 heures, ou une saisie moins fréquente. Conformément au sous-programme et au plan, les clients sont contactés lors de l'étape 404 de la Figure 8. Lors de l'étape 406, on accède aux données, par exemple par récupération à partir des circuits de mémoire des systèmes diagnostiques des clients. Lors de l'étape 408, les données peuvent être filtrées, notamment pour déterminer si des informations complètes ou incomplètes sont saisies, pour analyser des données non souhaitées telles que des données spécifiques d'un patient, etc. Lors de l'étape 410, les données sont enregistrées, notamment dans les circuits de mémoire du DCCS.

Une alternative au processus d'interrogation décrit ci-dessus peut consister en ce que certaines données soient collectées lorsque survient un événement spécifique dans le système diagnostique ou dans la structure. Par exemple, si certains des systèmes de la structure sont mobiles, la connexion du système mobile au réseau interne peut amener le DCCS à exécuter le sous-programme de saisie de données pour le système nouvellement connecté. Ainsi, comme indiqué pour l'étape 412 de la Figure 8, le système ou l'équipement spécifique peut changer d'état, notamment en établissant ou en renouvelant une connexion au réseau interne. Lors de l'étape 414, on accède ensuite au système et les informations voulues sont transférées du système vers DCCS. A titre d'exemple, pour permettre le suivi d'équipements, la gestion d'équipements, l'analyse de productivité et pour d'autres fonctions, la localisation d'équipements mobiles peut être obtenue et enregistrée pour servir ultérieurement pour permettre au personnel de la structure de suivre les équipements.

Les séquences de saisie de donnée peuvent également être lancées par une demande manuelle, comme indiqué par l'étape 416 de la Figure 8. La demande manuelle peut être entrée par l'intermédiaire des composants de l'interface d'opérateur du DCCS, notamment pour accéder à des caractéristiques ou paramètres des systèmes réseau, ou pour afficher des caractéristiques de performance, d'utilisation et autres. réponse à la demande manuelle, l'accès au système désigné se fait, comme indiqué par l'étape 8, et les données voulues sont localisées et transmises depuis la mémoire du dispositif, comme indiqué au niveau de l'étape 420.

Pour faciliter la transmission des données saisies vers le prestataire de services distant, il est préférable que les données saisies soient stockées sur place dans la structure diagnostics et soient transmises au prestataire de services distant une ou plusieurs sessions de transmission de données. Ces sessions peuvent être planifiées pour des moments commodes, notamment pendant les heures creuses, les heures de nuit, les fins de semaine, et autres. La Figure 9 illustre des étapes d'un exemple de logique de commande, désignée globalement par le repère 450, pour la transmission de données une fois que celles-ci ont été saisies dans la structure.

En référence à la Figure 9, le transfert de données est tout d'abord planifié comme indiqué au niveau de l'étape 452. Comme on l'a signalé, ce plan peut être établi pour des moments commodes, à la fois pour la structure de diagnostic pour le prestataire de services distant. Cependant, il faut souligner que ces transferts de données peuvent être lancés, si on le souhaite, par une intervention d'un opérateur.

Comme indiqué au niveau de l'étape 454, une connexion est alors établie entre la structure de diagnostics et le prestataire de services distant. La connexion peut être lancée soit par la structure soit par le prestataire de services distant, le prestataire de services distant étant préférable dans la présente forme de réalisation. Par ailleurs, au niveau de l'étape 454, le prestataire de services distant sollicite le transfert des données, par exemple par l'intermédiaire d'un sous-programme de transmission stocké à la fois dans le DCCS et le prestataire de services distant. En réponse à la sollicitation, l'accès aux données se fait depuis la mémoire ou le référentiel de la structure médicale et les données sont transférées vers le prestataire de services distant, comme indiqué au niveau de l'étape 456. Pendant ou après le transfert, l'analyse, le filtrage et autres traitements éventuels souhaités sont effectués comme indiqué au niveau de l'étape 458.

En particulier, les données transférées sont de préférence analysées pour identifier les différents systèmes diagnostiques produisant les données, et pour séparer les unes des autres les données de fonctionnement et de paramètres pour les différents systèmes.

Ensuite, données sont stockées, de préférence dans des bases de données relationnelles, en vue de leur récupération et de leur analyse ultérieures. Enfin lors de l'étape 460, la session de transfert de données est enregistrée, de préférence à la fois dans la structure de diagnostics et le prestataire de services distant.

Claims (18)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour transmettre des données entre une structure 12) établissant des diagnostics médicaux et un prestataire de données distant ( le procédé comprenant les étapes consistant à (a) formuler une demande (202, 208) de données dans une structure (12) établissant des diagnostics médicaux, la demande provenant d'un client (22, 34, 36, 38) en réseau de la structure établissant des diagnostics médicaux ; (b) transmettre la demande (216) de la structure établissant des diagnostics médicaux à un prestataire de données distant par l'intermédiaire du premier moyen (46, 50, 78) de transmission de données ; (c) recevoir et traiter la demande par le prestataire de données distant (14) ; (d) transmettre les données demandées (280) à la structure (12) établissant des diagnostics médicaux par l'intermédiaire d'un deuxième moyen de transmission de données à largeur de bande plus grande que celle du premier moyen (48, 54, de transmission de données ; et (e) recevoir les données demandées (358) dans la structure établissant des diagnostics médicaux et distribuer (360) les données demandées au client demandeur.

2. Procédé selon la revendiction 1, comprenant en outre l'étape consistant ' choisir le deuxième moyen (276) de transmission de données parmi pluralité moyens potentiels.

3. Procédé selon la revendication 2, dans lequel le deuxième moyen (48, 54, 80) de transmission de données est choisi (276) au moins partiellement sur base d'un paramètre de largeur de bande souhaitée.

4. Procédé selon la revendication 1, dans lequel le premier moyen (46, 50, 78) de transmission de données comprend une liaison (50) avec un réseau étendu.

5. Procédé selon la revendication 4, dans lequel liaison (50) par réseau étendu comprend l'Internet.

6. Procédé selon la revendication 1, dans lequel deuxième moyen 54, 80) de transmission de données comporte une liaison par transmission radioélectrique de données.

7. Procédé selon la revendication 6, dans lequel la liaison par transmission radioélectrique de données comprend une liaison (54) satellite.

8. Procédé selon la revendication 1, dans lequel la demande est reçue (252) et traitée dans un site (14) d'un prestataire de données distant, et les données demandées sont transmises (230) depuis ledit site (14) de prestataire de données distant.

9. Procédé selon la revendication 1, dans lequel les données demandées sont transmises (281) par diffusion multimédia en temps réel.

10. Procédé selon la revendication 1, dans lequel la structure (12) établissant des diagnostics médicaux comprend une interface (40) de transmission en réseau, couplée à une pluralité de clients en réseau, et dans lequel la demande est transmise au prestataire de données distant par l'intermédiaire de l'interface de transmission.

11. Procédé selon la revendication 10, dans lequel l'interface de transmission (40) comporte un routeur couplé à au moins deux réseaux locaux 22 de la structure établissant des diagnostics médicaux.

12. Procédé selon la revendication 10, dans lequel les données demandées sont reçues par l'interface de transmission (40) et sont envoyées au client demandeur en réseau par l'interface de transmission.

13. Système pour transmettre des données entre une structure établissant des diagnostics médicaux et un prestataire de données distant, système comprenant un client (24-38) dans une structure (12) établissant des diagnostics médicaux, le client étant configuré pour recevoir des données par l'intermédiaire d'un réseau (20) de la structure établissant des diagnostics médicaux ; une interface de transmission (40) pour la structure (12) établissant des diagnostics médicaux, l'interface de transmission étant couplée au réseau (20) pour transmettre des données au client ; un premier et un deuxième moyens (46, 50, 78, 48, 80) de transmission données, couplés à l'interface de transmission (40) pour émettre et recevoir des données ; et un prestataire de données distant (14) configuré pour recevoir des demandes de données de l'interface de transmission (40) par l'intermédiaire du premier moyen (46, 78) de transmission de données et pour transmettre des données à l'interface de transmission par l'intermédiaire du deuxième moyen (48, 54, 80) de transmission données pour la distribution au client (24-38).

14. Système selon la revendication 13, dans lequel le prestataire de données distant choisit (276) le deuxième moyen (48, 54, 80) de transmission de données une pluralité de moyens potentiels, d'après des données à transmettre à l'interface de transmission.

15. Système selon la revendication 14, dans lequel la pluralité de moyens potentiels comprend le premier et le deuxième moyens (46, 50, 78, 48, 54, 80) de transmission de données.

16. Système selon la revendication 13, dans lequel le premier moyen comprend une liaison (50) par réseau étendu.

17. Système selon la revendication 16, dans lequel la liaison par réseau étendu comprend l'Internet.

18. Système selon la revendication 13, dans lequel le deuxième moyen comprend un moyen de transmission radioélectrique. Système selon la revendication 18, dans lequel le moyen de transmission radioélectrique comprend une liaison (54) par satellite. Système selon la revendication 13, dans lequel le client est couplé à l'interface de transmission par l'intermédiaire d'un réseau local (22).