FR2801430A1 - Borne electrique etanche avec systeme de blocage en rotation - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une borne électrique étanche pour moteur de grande puissance, comportant une tige centrale cylindrique (10) en métal, pourvue à ses extrémités de portions filetées (14, 16) sur lesquelles peuvent être fixées respectivement, l'extrémité d'un câble (55) venant d'une source d'alimentation et l'extrémité du bobinage (59) du moteur, deux corps tubulaires isolants (20, 30) emmanchés autour de la tige centrale et un culot tubulaire métallique (32) enfilé autour des corps isolants et qui sont sertis sur ces derniers, un joint (28) étant prévu pour assurer l'étanchéité entre les corps isolants et le culot.La tige centrale (10), les corps isolants (20, 30), le joint d'étanchéité (28) et le culot (32) présentent sur leurs zones de contact mutuel des éléments ou portions (60, 62) ayant des reliefs complémentaires discontinus ou irréguliers dans le sens circonférentiel et qui sont susceptibles de s'imbriquer les uns dans les autres, lors du sertissage du culot sur les corps isolants.

Description

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Borne électrique étanche avec système de blocage en rotation.

La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux bornes électriques étanches, également appelées dans la technique traversées de cloison. Ces bornes ou traversées sont couramment utilisées pour amener un courant de forte intensité et de moyenne tension à de gros appareils électriques, et notamment aux moteurs de

groupes frigorifiques de grande puissance.

Dans l'application particulièrement aux groupes frigorifiques, les traversées doivent être absolument étanches car les moteurs de ces groupes sont refroidis par une fraction du fluide frigorigène, tel que le fréon ou le chloro-fluoro-carbone, et elles doivent donc barrer la route à

ces fluides qui sont trop prompts à s'échapper.

Les traversées étanches de la technique antérieure comprennent généralement une tige centrale cylindrique en métal, pourvue à ses extrémités de portions filetées sur lesquelles peuvent être fixées respectivement, l'extrémité d'un câble venant d'une source d'alimentation et l'extrémité du bobinage du moteur qui est situé à l'intérieur de la carcasse métallique du moteur, au moins un corps tubulaire isolant emmanché autour de la tige centrale et un culot tubulaire métallique enfilé autour du ou des corps isolants et qui est serti sur ce ou ces derniers, au moins un joint étant prévu pour assurer l'étanchéité entre le ou les corps isolants et le culot. Le culot présente sur sa paroi extérieure une portion filetée et une portion en forme d'écrou. Il existe actuellement sur le marché deux familles de traversées étanches de ce type: des traversées à deux corps isolants et des

traversées qui ne comportent qu'un seul corps isolant.

Dans les traversées de la première famille, les deux corps isolants sont enfilés autour de la tige centrale, un joint intercalaire d'étanchéité en forme de rondelle cylindrique déformable, généralement en téflon, étant interposé entre eux. Les deux extrémités de la tige font saillie aux extrémités des corps isolants. Chacun de ces derniers comporte une portion de tête cylindrique de diamètre évasé et une portion de queue cylindrique de plus faible diamètre, ces deux portions se raccordant entre elles par un épaulement annulaire. De son côté, le culot présente sur sa paroi intérieure une géométrie étagée complémentaire de celle des deux corps isolants et il se termine par une lèvre de sertissage susceptible d'être sertie sur ces derniers. Sous l'action de l'effort de

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compression axiale que les deux corps isolants exercent sur le joint en téflon, lors du sertissage du culot, le joint se dilate radialement, de sorte que ses parois cylindriques intérieure et extérieure s'appliquent très étroitement d'une part, sur la paroi extérieure de la tige centrale et d'autre part, sur la paroi intérieure du culot. On obtient ainsi une étanchéité absolue entre les corps isolants et la tige centrale, et entre

les corps isolants et le culot.

Dans les traversées de la seconde famille, l'unique corps isolant présente sur sa paroi extérieure une portion cylindrique renflée sur laquelle est fixé un joint torique d'étanchéité. Dans ce type de traversée, la tige centrale fait saillie à une seule extrémité du corps isolant, tandis que son autre extrémité est logée au fond d'un embrèvement profond formé à l'entrée de ladite extrémité du corps isolant, avec interposition d'un joint d'étanchéité. Le culot a la même structure que dans le cas

précédent.

La fixation d'une traversée étanche sur la carcasse métallique du moteur, qu'elle soit du premier type ou du second type décrits précédemment, se fait en vissant le culot dans un orifice taraudé de la carcasse, et en connectant ensuite les extrémités du câble

d'alimentation et du bobinage aux extrémités filetées de la tige centrale.

Le câble et le bobinage sont munis à cet effet, à leur extrémité libre, de cosses que l'on serre énergiquement entre deux écrous vissés sur les portions filetées de la tige centrale. C'est en exerçant un couple de serrage sur les écrous, à l'extérieur comme à l'intérieur de la carcasse, qu'apparaît le risque que la tige centrale se mette à tourner par rapport au culot, en entraînant avec elle le ou les corps isolants et le ou les joints d'étanchéité dont elle est solidaire. Il est vrai que cette rotation intempestive des éléments centraux de la traversée dans le culot ne nuit pas forcément à l'étanchéité de la traversée, puisque les joints d'étanchéité restent en contact serré avec la surface de la tige centrale et avec la surface intérieure du culot, mais elle éveille l'inquiétude de l'opérateur chargé du montage qui se demande s'il n'a pas détruit les

caractéristiques indispensables d'étanchéité absolue de la traversée.

La présente invention vise à remédier à cet inconvénient et elle propose donc d'apporter aux deux types de traversées de la technique antérieure un certain nombre de perfectionnements grâce auxquels la tige centrale, ainsi que le ou les corps isolants et le ou les joints d'étanchéité qui lui sont solidaires, sont empêchés de tourner à

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l'intérieur du culot, même si un couple démesuré est appliqué sur les

écrous de serrage des cosses.

A cet effet, la présente invention propose une traversée étanche de cloison du type décrit précédemment, qui se caractérise en ce que la tige centrale, le ou les corps tubulaires isolants, le joint d'étanchéité et le culot présentent sur leurs zones de contact mutuels des éléments ou portions ayant des reliefs complémentaires discontinus ou irréguliers dans le sens circonférentiel, lesdits reliefs étant susceptibles de s'imbriquer les uns dans les autres, lors du sertissage du culot sur le

ou les corps isolants tubulaires.

L'interpénétration qui se produit entre lesdits éléments ou portions à relief complémentaires a pour effet de bloquer énergiquement en

rotation le ou les corps isolants par rapport au culot.

On notera que ce blocage en rotation n'est rendu possible que parce que les reliefs sont discontinus ou irréguliers dans le sens circonférentiel, et ont une forme non circulaire, car dans le cas contraire, rien ne contrarierait la rotation des éléments de la traversée

les uns par rapport aux autres.

On comprend que le concept de l'anti-rotation qui vient d'être formulé en termes généraux s'applique aussi bien aux deux familles de

traversées décrites précédemment.

En effet, dans la famille de traversées comportant deux corps isolants et un joint intercalaire en téflon, lesdits reliefs peuvent être constitués par des encoches formées sur la paroi intérieure du culot qui est en contact avec la paroi cylindrique du joint intercalaire, et par des nervures de forme complémentaires qui se forment sur la paroi cylindrique du joint intercalaire, lorsque, sous l'action des forces axiales de sertissage, la matière du joint flue et remplit lesdites encoches. En s'emboitant dans les encoches du culot, les nervures du joint intercalaire bloquent en rotation la tige centrale et le joint par rapport

au culot.

L'invention s'applique également à la famille de traversées à un seul corps isolant, à condition d'apporter au corps isolant et au culot les modifications suivantes: - la portion centrale renflée du corps isolant se raccorde à l'une des portions d'extrémité du corps isolant par une portée cylindrique de diamètre compris entre celui de la portion centrale renflée et celui de ladite portion d'extrémité

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- le culot présente un profil intérieur étagé de forme complémentaire de celui du corps isolant et comprend en particulier un alésage de diamètre intermédiaire qui s'adapte autour de la portée cylindrique du corps isolant, - sur la portée cylindrique du corps isolant est pratiqué au moins un évidement dans lequel est inséré partiellement un élément de blocage, dont une partie fait saillie radialement hors de l'évidement, sans dépasser toutefois le niveau de la paroi cylindrique de la portion centrale renflée; - ledit alésage du culot présente au moins une encoche longitudinale en U, de profondeur au moins égale à la hauteur dont

l'élément de blocage fait saillie hors de l'évidement.

L'élément de blocage peut être constitué par une bille ou par une clavette. Dans le premier cas, l'évidement est constitué par un trou borgne hémisphérique qui reçoit la moitié du volume de la bille, et dans le deuxième cas, l'évidement est constitué par une saignée longitudinale

s'étendant sur toute la longueur de la portée cylindrique.

Grâce à cet agencement, le culot peut être enfilé autour du corps isolant sans que la portion saillante de la bille ou de la clavette ne raye

la surface intérieure du culot.

On décrira à présent en détail et uniquement à titre d'exemple, plusieurs modes de réalisation préférés selon l'invention en regard des dessins annexées sur lesquels: la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une traversée de cloison selon un premier mode de réalisation de l'invention comprenant deux corps tubulaires isolants; la figure 2 est une vue en coupe de l'un des corps tubulaires isolants; la figure 3 est une vue en coupe longitudinale du culot avant son sertissage et montrant sur la paroi intérieure du culot des encoches en arc de cercle; la figure 4 est une vue en perspective du joint intercalaire que l'on a supposé retiré de la traversée de la figure 1, après le sertissage, le joint présentant des nervures qui ont flué dans les encoches du culot; la figure 5 est une vue en coupe longitudinale d'un culot présentant un autre type de relief sur sa paroi intérieure; la figure 6 est une vue en perspective d'un corps tubulaire isolant pourvu à son extrémité qui est en contact avec le joint intercalaire d'un

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évidement à contour hexagonal de faible profondeur la figure 7 est une vue en perspective du joint intercalaire après son fluage dans les évidements à contour hexagonal formés sur les deux corps tubulaires isolants de la figure 6; la figure 8 est une vue en perspective d'un corps tubulaire isolant pourvu sur sa face d'extrémité de dents en saillie; la figure 9 est une vue en perspective d'un corps tubulaire isolant qui présente sur sa paroi intérieure des reliefs en creux sous forme de rainures, s'étendant sur une fraction de la longueur du corps isolant; la figure 10 est une vue en coupe longitudinale d'un second mode de réalisation de la traversée selon l'invention qui comporte un seul corps tubulaire isolant; la figure 11 est une vue en élévation du corps isolant de la figure ; et la figure 12 est une vue en coupe longitudinale du culot de la

figure 10, avant son sertissage.

La traversée de courant représentée sur la figure 1 comprend une tige cylindrique 10 en métal ayant une portion centrale 12 à surface lisse et deux portions d'extrémité filetées 14, 16. La tige présente dans sa portion lisse deux saillies 18 diamétralement opposées jouant le rôle de butées axiales. Elle comporte également d'un côté des saillies 18, ou

des deux côtés, une ou deux portions moletées 19.

Autour de la tige est enfilé à partir d'une de ses extrémités un premier corps tubulaire isolant 20 en matière électriquement isolante, par exemple en céramique ou en matière plastique, qui comporte une portion cylindrique de tête 24 (figure 2) de diamètre évasé et une portion cylindrique de queue 25 de plus faible diamètre, ces deux portions se raccordant par un épaulement annulaire 26. Le corps tubulaire isolant présente sur le bord intérieur de son extrémité de tête deux encoches 22 diamétralement opposées dans lesquelles viennent se loger les

butées 18.

A partir de l'autre extrémité de la tige 10, est emmanché un joint d'étanchéité intercalaire 28 constitué par une rondelle cylindrique en matière isolante, rigide mais déformable, par exemple en téflon. Le joint intercalaire 28 est initialement cylindrique et possède un diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre de la tige, un diamètre extérieur sensiblement égal à celui de la portion de tête 24 et deux faces

d'extrémité plates, sensiblement perpendiculaires à l'axe de la tige.

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A la suite du joint intercalaire 28 est enfilé sur la tige un deuxième corps tubulaire isolant 30 sensiblement identique au corps 20. Le corps isolant 30 est disposé de manière que sa portion de tête soit tournée

vers celle du premier corps isolant 20.

Toujours à partir de ladite autre extrémité de la tige 10, on enfile

un culot tubulaire en métal 32 en forme de bague, à alésage étagé.

Comme le montre la figure 3, le culot comporte une première portion tubulaire 34 de diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre de la portion de tête 24 des corps isolants et une seconde portion tubulaire 36 de diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre de la portion de queue 25 des corps isolants, ces deux alésages se raccordant par un épaulement annulaire 38. La première portion 34 a une longueur sensiblement égale à la longueur totale des deux portions de tête et du joint intercalaire lorsqu'ils sont accolés les uns aux autres. Cette portion se prolonge par une lèvre de sertissage 40 et présente sur sa paroi extérieure une forme d'écrou à six pans 42 venant de fabrication avec le culot 32. La seconde portion 36 présente sur sa paroi extérieure un filetage 44 servant à fixer la traversée à travers le bâti de l'appareil électrique. Conformément à l'invention, le culot 32 comporte sur sa paroi intérieure, dans la section qui est destinée à être en contact avec la paroi cylindrique du joint intercalaire 28, au moins une encoche en arc de cercle 60. Le mode de réalisation représenté sur la figure 3 comporte quatre encoches décalées angulairement de 90 . Ces encoches peuvent être réalisées par tout moyen technique approprié, par exemple à l'aide

d'une fraise de diamètre et épaisseur appropriés.

L'assemblage de la traversée de cloison se fait comme suit: tout d'abord, on enduit la ou les portions moletées 19 de la tige 10 d'une colle adhésive, puis on enfile les corps isolants 20 et 30, le joint intercalaire 28 et le culot 32 sur la tige 10, comme on l'a décrit précédemment. Des joints métalliques 46, 48 sont insérés

respectivement à l'arrière des portions de tête des corps isolants 20, 30.

La traversée de courant se trouve alors dans l'état représenté sur la figure 1. On sertit ensuite la lèvre 40 sur l'épaulement 26 du corps isolant 20 afin de maintenir tous les éléments de la traversée assemblés entre eux. Sous l'action de l'effort de compression axiale développé pendant le sertissage, le joint intercalaire 28 est comprimé sur ses deux faces latérales 64 (figure 4) par les deux corps tubulaires isolants 20 et

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et il s'épand radialement vers l'extérieur pour remplir les encoches du culot qui se trouvent à sa périphérie. Il se forme à sa périphérie

des nervures 62 ayant une forme complémentaire de celle des encoches.

Ces nervures coopèrent avec les encoches pour bloquer en rotation le joint intercalaire par rapport au culot. Le joint s'épand également radialement vers l'intérieur et s'applique très fortement sur la paroi de la tige 10. Il en résulte que la tige se trouve elle aussi bloquée en

rotation par rapport au culot.

La traversée de cloison ainsi assemblée est prête à être utilisée.

Pour cela, la traversée est fixée à travers le bâti métallique 54 de l'appareil électrique en vissant la portion filetée 44 du culot 32 dans un orifice taraudé percé dans le bâti. On s'aide pour cela d'une clé que l'on met en prise avec portion formant écrou 42. On connecte ensuite à la tige 10 un conducteur d'amenée de courant 55 et un enroulement 59 de l'appareil électrique, les connexions étant effectuées en serrant des cosses 57, 59 fixées respectivement aux extrémités du conducteur et de l'enroulement entre des écrous 56, 56 et 58, 58 vissés sur les portions filetées 14, 16 de la tige. Grâce à l'imbrication des nervures 62 du joint intercalaire dans les encoches 60 du culot, les éléments intérieurs de la traversée ne tournent pas dans le culot, même si un couple de serrage

démesuré est appliqué aux écrous 56, 58.

La figure 5 montre un autre type de relief formé sur la paroi intérieure du culot. Ce relief est constitué par un moletage 68 réalisé

dans la zone du culot qui est en contact avec le joint intercalaire.

Toutefois, étant donné que la réalisation d'un moletage a pour effet de surélever le niveau de cette surface par rapport à son niveau initial, et que, dans le cas présent, cette surélévation n'est pas souhaitable, car elle s'opposerait à l'introduction des corps tubulaires isolants et du joint intercalaire à l'intérieur du culot, il est nécessaire de réaliser, préalablement au moletage, un évidement annulaire s'étendant sur la zone à moleter, puis de moleter le fond de cet évidement. La profondeur de l'évidement sera choisie pour que, après moletage, la surface moletée

68 vienne au même niveau que le restant de la paroi intérieure du culot.

Ici également, la matière du joint intercalaire fluera dans les rainures de

la surface moletée 68.

Selon l'invention, le blocage en rotation peut encore être amélioré en réalisant sur les faces d'extrémité 70 des corps tubulaires isolants , 30 qui sont en contact avec le joint intercalaire 28 un relief non

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circulaire quelconque, en creux ou en saillie, ce relief pouvant être formé aussi bien au milieu de la face d'extrémité 70 que le long du bord

intérieur ou du bord extérieur de ladite face.

La figure 6 montre une forme particulière de relief. Il est constitué par un évidement 72 à contour hexagonal de faible profondeur formé près du bord intérieur des corps isolants. On comprend que lorsqu'on sertit la traversée, le joint intercalaire s'épand latéralement et de la matière du joint vient remplir les évidements 72. Il se forme alors sur les faces latérales du joint deux saillies 74 à contour extérieur hexagonal, une seule saillie 74 étant visible sur la figure 7. Les saillies 74 coopèrent avec les évidements 72 de forme complémentaire pour

empêcher la rotation des corps isolants par rapport au joint.

Il va de soi que le contour de l'évidement peut être triangulaire, carré ou plus généralement polygonal. D'autre part, au lieu d'un évidement, on peut former sur les faces d'extrémité 70 des corps isolants une saillie ayant un contour irrégulier quelconque, par exemple triangulaire, carré, hexagonal ou polygonal. Dans ce cas, ces saillies mordront les faces latérales du joint intercalaire et y imprimeront des

empreintes creuses de forme complémentaire.

On peut également former sur les faces d'extrémité 70 des corps isolants des reliefs discontinus, par exemple en créneau ou encore, comme le montre la figure 8, des dents saillantes 76 ou des encoches en creux. Comme le montre la figure 9, sur les portions de l'alésage des corps isolants, qui sont en contact avec les portions moletées 19 de la tige 10,

on peut former des rainures longitudinales 78 que l'on remplit de colle.

Ces rainures partent de l'extrémité de l'alésage qui se trouve du côté de la portion de tête du corps isolant et s'étendent sur une fraction de la longueur de ce dernier, c'est-à-dire qu'elles ne débouchent pas à l'autre extrémité. La colle réalise ainsi un blocage supplémentaire des corps

tubulaires par rapport à la tige.

On vient de décrire plusieurs exemples de réalisation qui permettent de rendre solidaire en rotation le joint déformable 28 avec l'un ou l'autre des éléments avec lesquels il est en contact, mais il est bien entendu que l'on obtiendra le meilleur blocage entre tous ces éléments en formant à la fois des évidements 72 sur les faces d'extrémité des corps tubulaires isolants, des encoches 60 sur le culot

et un moletage 66 sur la tige.

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On se référera à présent à la figure 10 qui représente une traversée

de cloison de la deuxième famille susmentionnée.

Cette traversée comporte un seul corps tubulaire en céramique 80.

Dans ce corps est formé un embrèvement profond 82 dans lequel une extrémité de la tige cylindrique 10 est insérée, l'autre extrémité étant extérieure au corps isolant. L'extrémité intérieure est munie de moyens

de connexion 84 permettant de relier la tige au bobinage du moteur.

Comme dans le mode de réalisation précédent, l'extrémité extérieure de la tige est filetée et reçoit un écrou 56 pour le serrage de la cosse du câble d'alimentation. Un joint 86 assure l'étanchéité entre la tige et le

corps isolant.

Comme le montre la figure 11, le corps tubulaire 80 présente deux portions d'extrémité cylindriques 88, 90 et une portion centrale cylindrique 92 de diamètre renflé supérieur à ceux des portions d'extrémité. La portion renflée 92 se raccorde à la première portion d'extrémité 88 par un épaulement 94 et présente une rainure annulaire

96 destinée à recevoir un joint torique 98 (figure 10).

Entre la portion renflée 92 et la seconde portion d'extrémité 90 se trouve une portée cylindrique 100 de diamètre compris entre le

diamètre de la portion renflée et celui de la seconde portion d'extrémité.

Sur la portée 100 est percé un ou plusieurs évidements, tels que des trous hémisphériques 102 destinés à recevoir chacun une partie d'une bille 104, l'autre partie faisant saillie hors du trou. Le diamètre de la bille est choisi de façon que sa partie saillante arrive sous le niveau de la paroi cylindrique de la portion renflée 92, comme le montre la

ligne en traits tiretés de la figure 11.

Au lieu de trous 102, on peut former sur la portée 100 un ou plusieurs encoches longitudinales 106 en U ouvertes vers la seconde portion d'extrémité 90. Dans les encoches 106 sont insérées des clavettes 108, dont une partie fait saillie hors des encoches, sans toutefois arriver au niveau de la paroi cylindrique de la portion renflée 92. Les billes ou les clavettes peuvent être réalisées en tout matériau

dur, par exemple en métal, en céramique ou même en bois.

Comme le montre la figure 12, le culot a un profil intérieur étagé complémentaire de celui de la portion renflée 92 et de la portée 100. Il présente sur sa paroi intérieure un premier alésage 110 de diamètre sensiblement égal à celui de la portion renflée 92, un deuxième alésage 112 de diamètre sensiblement égal à celui de la portée 100 et un

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troisième alésage 114 de diamètre sensiblement égal à celui de la portion d'extrémité 90. Dans le second alésage 112 sont percées des

encoches longitudinales 116 en U ouvertes vers le premier alésage 100.

Pour assembler la traversée de la figure 10, à partir des éléments représentés aux figures 11 et 12, on commence par mettre en place dans les trous 102 ou dans les encoches 106, les billes 104 ou les clavettes 108, puis on enfile le culot 32 sur le corps isolant à partir de l'extrémité de droite de celui-ci, en l'orientant angulairement de manière que ses encoches 116 soient alignées axialement avec les trous 102 ou les encoches 106 du corps isolant. Le culot est glissé jusqu'à ce qu'il vienne en butée contre les épaulements 122, 124 du corps isolant. Dans ce mouvement, les billes 104 ou les clavettes 108 s'insèrent dans les encoches 116 du culot. Une fois le culot en place, on sertit son

extrémité déformable 40 derrière l'épaulement 94 de la portion renflée.

La traversée est alors dans l'état représenté à la figure 10. Dans cet état, le corps isolant est bloqué en rotation par rapport au culot du fait de la liaison mécanique réalisée par les billes ou les clavettes dans les encoches.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Borne électrique étanche pour moteur de grande puissance, du type comportant une tige centrale cylindrique (10) en métal, pourvue à ses extrémités de portions filetées (14, 16) sur lesquelles peuvent être fixées respectivement, l'extrémité d'un câble (55) venant d'une source d'alimentation et l'extrémité du bobinage (59) du moteur, au moins un corps tubulaire isolant (20, 30; 80) emmanché autour de la tige centrale et un culot tubulaire métallique (32) enfilé autour du ou des corps isolants et qui est serti sur ce ou ces derniers, un joint (28; 98) étant prévu pour assurer l'étanchéité entre le ou les corps isolants et le culot, caractérisée en ce que la tige centrale (10), le ou les corps tubulaires isolants (20, 30; 80), le joint d'étanchéité (28) et le culot (32) présentent sur leurs zones de contact mutuel des éléments ou portions (60, 62; 19; 68; 72, 74; 76; 78; 104, 108, 116) ayant des reliefs complémentaires discontinus ou irréguliers dans le sens circonférentiel et qui sont susceptibles de s'imbriquer les uns dans les autres, lors du

sertissage du culot sur le ou les corps isolants tubulaires.

2. Borne électrique étanche selon la revendication 1, du type comprenant un joint intercalaire d'étanchéité (28) en forme de rondelle cylindrique réalisée en une matière isolante, rigide mais déformable par exemple, en téflon, qui est enfilé sur ladite tige, deux corps tubulaires isolants (20, 30) qui sont enfilés sur la tige à partir des deux extrémités de celle-ci jusqu'à ce que leurs faces adjacentes (70) viennent en contact avec les faces latérales (63) du joint intercalaire (28), chacun desdits corps tubulaires isolants comprenant une portion cylindrique de tête (24) de plus grand diamètre et une portion cylindrique de queue (25) de plus faible diamètre, ledit culot (32) comprenant deux portions tubulaires (34, 36) ayant des diamètres intérieurs respectivement égaux à ceux de la portion de queue et de la portion de tête, la portion (34) à alésage de grand diamètre ayant une longueur sensiblement égale à la longueur totale des deux portions de tête et du joint intercalaire accolés et se prolongeant par une lèvre annulaire (40) qui est rabattue par sertissage à l'arrière de la portion de tête qui lui est adjacente, caractérisée en ce que lesdits reliefs (60; 19; 68; 72, 76, 78) sont formés sur les parois des corps tubulaires isolants (20, 30), de la tige centrale (10) et du culot (32) qui sont en contact avec le joint intercalaire, de sorte que la matière du joint intercalaire (28) est

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susceptible de fluer dans lesdits reliefs lorsque celui-ci est écrasé latéralement par les forces axiales de sertissage qui lui sont appliquées

par les deux corps tubulaires isolants.

3. Borne électrique selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits reliefs sont constitués par des encoches en arc de cercle (60) formées sur la paroi intérieure du culot (32), dans la zone de ce dernier

qui est en contact avec la paroi cylindrique du joint intercalaire (28).

4. Borne électrique selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits reliefs sont constitués par un moletage (68) réalisé dans la zone du culot (32) qui est en contact avec la paroi cylindrique du joint intercalaire (28), ledit moletage étant au même niveau que la surface intérieure du culot pour ne pas gêner l'introduction des corps

tubulaires isolants et du joint intercalaire.

5. Borne électrique selon la revendication 4, caractérisée en ce que le moletage (68) est réalisé en formant d'abord un évidement annulaire sur ladite zone du culot, puis en moletant le fond de l'évidement, la profondeur de l'évidement étant choisie pour que, après moletage, la surface moletée (68) vienne au même niveau que le restant de la paroi

intérieure du culot.

6. Borne électrique selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit relief (72) est formé sur la face d'extrémité (70) des corps tubulaires isolants qui est en contact avec le joint intercalaire, ledit relief pouvant être un évidement (72) à contour non circulaire, par exemple polygonal, tel que triangulaire, carré ou hexagonal, une saillie à contour non

circulaire, ou des dents saillantes (76).

7. Borne électrique selon la revendication 1, caractérisée en ce que sur la paroi intérieure des corps tubulaires isolants (20, 30) sont réalisés des reliefs sous forme de rainures longitudinales (76), éventuellement remplies de colle pour faire adhérer les corps tubulaires

isolants à la tige (10).

8. Borne électrique selon la revendication 1, caractérisée en ce que sur la tige (10) est réalisé un moletage (66), éventuellement rempli de colle.

9. Borne électrique selon la revendication 1, du type comprenant un seul corps tubulaire isolant (80) qui comporte deux portions d'extrémité (88, 90) et une portion cylindrique centrale renflée (92) portant un joint annulaire d'étanchéité (98), caractérisée en ce que: entre la portion renflée (92) et la seconde portion d'extrémité (90) se

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trouve une portée cylindrique (100) de diamètre compris entre le

diamètre de la portion renflée et celui de la seconde portion d'extrémité.

sur la portée (100) sont percés un ou plusieurs évidements (102; 106) qui reçoivent chacun partiellement un élément de blocage (104; 108), dont l'autre partie fait saillie hors de l'évidement sans toutefois arriver au niveau de la paroi cylindrique de la portion renflée (92), le culot a un profil intérieur étagé complémentaire de celui de la portion renflée (92) et de la portée (100) et comportant un premier alésage (110) de diamètre sensiblement égal à celui de la portion renflée (92), un deuxième alésage (112) de diamètre sensiblement égal à celui de la portée (100) et un troisième alésage (114) de diamètre sensiblement égal à celui de la portion d'extrémité (90), dans le second alésage (112) sont percées des encoches longitudinales (116) en U destinées à recevoir la partie saillante des

éléments de blocage.

10. Borne électrique selon la revendication 9, caractérisée en ce que les évidements sont constitués par des trous hémisphériques (102)

et en ce que les éléments de blocage sont constitués par des billes (104).

1l1. Borne électrique selon la revendication 9, caractérisée en ce que les évidements sont constitués par des encoches longitudinales (106) en U et en ce que les éléments de blocage sont constitués par des

clavettes (108).