FR2797143A1 - Jambage lateral a articulation decentree, agencement de joint comprenant un tel jambage lateral, et procede pour son montage - Google Patents

Abstract

L'objet de l'invention est un jambage latéral destiné à fixer la distance entre un bras en porte-à-faux appartenant à un dispositif de levage, en particulier un dispositif d'attelage à trois points, d'une machine de travail, et cette machine de travail. Sur le jambage latéral est agencée au moins une articulation (9) en vue de son montage. Conformément à l'invention, l'articulation (9) est réalisée à fonctionnement décentré pour le réglage de cette distance.

Description

La présente invention concerne un jambage latéral destiné à fixer la distance entre un bras en porte-à-faux appartenant à un dispositif de levage, en particulier un dispositif d'attelage à trois points, d'une machine de travail, et ladite machine de travail, une articulation pour le montage dudit jambage latéral étant réalisée sur celui-ci. L'invention concerne encore un agencement de joint pour le montage d'un jambage latéral, ledit jambage latéral étant destiné à fixer la distance entre un bras en porte-à-faux appartenant à un dispositif de levage, en particulier un dispositif d'attelage à trois points, d'une machine de travail, et ladite machine de travail. Enfin, l'invention concerne aussi un procédé pour le montage d'un jambage latéral, ledit jambage latéral étant agencé sur le dispositif de levage d'une machine de travail, en particulier pour déterminer la distance entre un bras en porte-à-faux appartenant à un dispositif d'attelage à trois points, et ladite machine de travail, et dans lequel est prévu au moins une articulation sur ledit jambage latéral pour le montage de ce dernier. Diverses machines de travail, comme des tracteurs, sont souvent équipées d'un dispositif connu d'attelage à trois points pour la fixation d'outils de travail qu'il s'agit de raccorder à la machine de travail. Au moyen du dispositif d'attelage à trois points il est possible de soulever ou d'abaisser les outils de travail d'une manière maîtrisée jusque dans la position désirée et à la hauteur désirée. Il est essentiel pour la fonction du dispositif d'attelage à trois points que ses bras en porte-à- faux et simultanément les outils de travail qui y sont raccordés puissent se déplacer latéralement. Cela est nécessaire, par exemple pour faciliter le montage et l'enlèvement d'outils de travail de tailles variables. Ainsi, on connaît des jambages latéraux au moyen desquels on cherche à empêcher le déplacement latéral précité au moins dans une direction, ou tout au moins à le limiter, voire même à le verrouiller. Dans sa réalisation la plus simple, le jambage latéral comprend une chaîne à action unidirectionnelle, qui limite de déplacement du bras en porte-à- faux dans l'autre direction. On connaît aussi un jambage latéral pourvu d'un pas de vis et dont la longueur est variable. Le jambage latéral devrait cependant avantageusement permettre la mobilité latérale pendant le montage de l'outil de travail ainsi que pendant le fonctionnement de l'outil de travail lorsque la machine de travail se déplace. Du brevet britannique GB 2 318 273, on connaît un jambage latéral à fonctionnement télescopique, monté entre le bras en porte-à-faux inférieur du dispositif d'attelage à trois points et le châssis de la machine travail. Le jambage latéral précité peut être à action simple, et le raccourcissement du jambage latéral et simultanément le déplacement du bras en porte-à-faux latéralement dans l'autre direction peuvent être limités du fait qu'un tenon est guidé à travers la douille plus courte et les trous de la partie en forme de bras. Le jambage latéral précité peut être aussi à double action, et la longueur du jambage latéral, comme simultanément le mouvement latéral du bras en porte-à- faux, peut être fermement verrouillée en prévoyant en outre un tenon guidé à travers la douille plus longue et les trous de la partie de bras. Lors de la fixation et de l'utilisation de l'outil de travail, il est avantageux que la longueur du jambage latéral puisse largement varier, ou bien que la variation soit autorisée au moins à l'intérieur de limites fixes. Lorsqu'on doit par exemple transporter un outil de travail déterminé jusque dans la position supérieure des bras en porte-à-faux, et lors du travail, pendant lequel les bras en porte-à-faux sont situés à la hauteur fixe souhaitée, il est également souvent avantageux que la longueur des jambages latéraux ne varie pas, afin que les bras en porte- à-faux et les outils de travail montés sur ceux-ci ne puissent pas se déplacer latéralement. Pour les situations de variation précitées, on a par conséquent développé des jambages latéraux pourvus d'un élément de blocage.

On connaît du brevet DE 41 18 683 un jambage latéral à fonctionnement double, qui comprend un élément de blocage assisté par un ressort, à l'aide duquel on peut verrouiller les bras en porte-à- faux à une hauteur désirée. L'élément de blocage mobile qui assure un verrouillage au-dessous de la hauteur fixe au moyen du ressort et de la chaîne limite la variation de la longueur du jambage latéral au moyen d'une manille allongée. Au-dessus de la longueur fixe, le ressort ne tire pas l'élément de blocage hors de la partie de bras, de sorte que le tenon prévu sur la partie de bras est capable de se déplacer dans la manille étroite de l'élément de blocage et qu'il verrouille par conséquent la longueur totale du jambage latéral. Lorsqu'on abaisse les bras en porte- à-faux, le ressort tire à nouveau l'élément de blocage et le tenon se déplace dans la manille allongée. Additionnellement, il est possible de régler la longueur totale du jambage latéral au moyen d'un tenon que l'on agence à travers la douille et les trous de la partie de bras. On connaît également un jambage latéral selon le brevet DE 43 10 027, dont la longueur totale est limitée par un élément télescopique pourvu d'un ressort, mais la longueur totale du jambage latéral dans la condition verrouillée ne peut pas être réglée. Ce jambage latéral comprend également un élément de blocage conforme au brevet DE 41 18 683, lequel est en outre agencé de manière à libérer complètement le déplacement de la partie de bras lorsqu'on abaisse le bras en porte-à- faux et lorsque l'abaissement de la partie de bras est suffisant. Dans certaines situations, même un petit déplacement latéral de l'outil de travail provoque des problèmes, en particulier lorsqu'on travaille de façon précise, par exemple lorsqu'on utilise une semeuse à titre d'outil de travail. L'inconvénient significatif des jambages latéraux précités, c'est que leur construction provoque le déplacement latéral précité, entre autres à cause du jeu.

Les points de déplacement et de fixation sur le cadre et sur les bras de soutien de la machine de travail provoquent de leur côté le jeu précité lorsqu'ils s'usent au cours du fonctionnement. En outre, on prévoit de façon intentionnelle des jeux au niveau des jambages latéraux afin de rendre possible le fonctionnement de l'appareil, et les jeux se multiplient en outre pendant le fonctionnement. Dans les documents DE 41 18 683 et GB 2 318 273 par exemple, l'agencement mutuel des trous et des tenons ainsi que l'agencement mutuel des douilles et de la partie de bras doivent être prévus suffisamment éloignés afin que la mise en place du tenon puisse avoir lieu aisément sans force importante. En outre, on peut rencontrer le problème que la fixation de l'outil de travail sur les deux bras en porte-à-faux est si lâche qu'elle permet le déplacement latéral simple de l'outil de travail. I1 est connu de prévoir deux jambages latéraux, et en réglant la longueur de l'un au moins des jambages latéraux au moyen d'un pas de vis il est possible de verrouiller l'outil de travail de façon immobile entre les bras en porte-à-faux. L'inconvénient de ce pas de vis c'est souvent cependant que le système est lourd et que son utilisation est lente. Le pas de vis est en outre sensible aux saletés et aux endommagements. Un inconvénient particulier est également provoqué, dans les documents DE 41 18 683 et DE 43 10 027, par le fait que l'adaptation mutuelle du tenon et de la manille de l'élément de blocage doit être réalisée de façon suffisamment poussée afin que le tenon puisse être aisément mis en place dans la manille et pratiquement automatiquement, et qu'il puisse sortir de celle-ci tout aussi aisément. Dans ces parties, on doit prévoir une largeur libre afin que l'élément de blocage puisse libérer la partie de bras sans influence de la part du déplacement latéral des bras en porte-à-faux, des variations de positions, et par exemple de la flexion des jambages latéraux qui sont tirés par les ressorts et/ou les chaînes, et qu'il soit en outre possible d'agencer l'élément de blocage de façon aisée et avantageuse uniquement sous l'influence de la gravité sur les tenons précités. On connaît encore, de la demande de brevet WO 98/34 460, un jambage latéral à fonctionnement télescopique, à effet simple et pourvu d'un élément de blocage, tel que la variation de longueur est limitée dans une seule direction au moyen dudit élément de blocage. En agençant les jambages latéraux correspondants sur les deux bras en porte-à-faux, on peut par conséquent empêcher le déplacement latéral dans les deux directions. Dans cette solution également on doit laisser du jeu entre la pointe de l'élément de blocage et le talon oblique fixé sur la partie de bras, afin que l'élément de blocage puisse être soulevé au moyen d'un ressort, et que l'élément de blocage vienne s'agencer derrière le talon lorsque la machine de travail est montée sur les bras en porte-à-faux, que les bras en porte-à-faux sont soulevés et sont déplacés latéralement, afin que l'élément de blocage agencé sur la partie de talon vienne tomber derrière le talon. L'objectif de la présente invention, c'est de proposer un agencement pour un jambage latéral d'une machine de travail, au moyen duquel il est possible d'éliminer dans la plus grande mesure possible les déficiences précitées des jambages latéraux connus, et se distingue de façon essentielle de l'état de la technique. L'élément caractéristique pour le jambage latéral selon la présente invention, c'est que l'articulation est réalisée à fonctionnement décentré pour le réglage de la distance. Pour ce qui concerne l'agencement de joint selon l'invention, l'élément caractéristique, c'est que l'agencement de joint est agencé en fonctionnement décentré afin de régler la distance. Enfin, pour le procédé selon l'invention, ce qui est caractéristique, c'est que l'articulation est réalisée à fonctionnement décentré pour le réglage de la distance. L'invention présente l'avantage significatif qu'il est possible d'éliminer de façon efficace les petits déplacements latéraux qui sont provoqués par les jeux des jambages latéraux, et qu'il est ainsi possible d'améliorer leurs fonctions. L'invention présente l'avantage particulier qu'elle peut être utilisée avec de petites modifications en combinaison avec des jambages latéraux à effet simple et double afin d'améliorer leurs fonctions. L'avantage de l'invention, c'est que la commande devient plus exacte, ce qui contribue de son côté aussi à améliorer la qualité du travail. Le principe central de l'invention, c'est de prévoir de monter le jambage latéral avantageusement sur le bras en porte-à-faux au milieu au moyen d'une articulation, et de réaliser dans cette articulation une pièce à fonctionnement décentré, comme par exemple un tourillon d'arbre. Au moyen du tourillon d'arbre précité il est possible de régler de manière fine la longueur totale du jambage latéral et d'éliminer simultanément l'influence des jeux. Si l'on agence le tourillon de fixation selon l'invention sur les deux bras en porte-à-faux inférieurs, on peut élargir la plage du réglage fin et régler simultanément de façon plus exacte la position de l'outil de travail par rapport à la machine de travail. L'invention répond au principe central particulier de réaliser au moyen de la partie à fonctionnement décentré deux axes de rotation sensiblement parallèles au niveau de l'articulation, dont la position réciproque est réglée afin de fixer la distance précitée. L'invention sera décrite plus en détail dans ce qui va suivre à l'aide des dessins ci-joints, dans lesquels la figure 1 montre une vue de dessus de deux jambages latéraux correspondant à l'état de la technique connu et pourvus d'un élément de blocage, agencés entre le bras en porte-à-faux du dispositif d'attelage à trois points du tracteur, fonctionnant à titre de machine de travail, et le tracteur ; la figure 2 montre une vue latérale d'un mode de réalisation avantageux d'un jambage latéral selon l'invention ; la figure 3 montre une vue de dessus d'un jambage latéral selon la figure 2 ; la figure 4 montre une vue latérale du tourillon d'arbre de l'agencement de joint selon l'invention, partiellement en coupe ; la figure 5 montre une vue latérale de la partie à oreilles de l'agencement de joint selon l'invention, partiellement en coupe ; et la figure 6 montre une vue de dessus de la partie à oreilles à la figure 5. La figure 5 montre la fixation de deux jambages latéraux à simple effet et pourvus d'un élément de blocage, sur la machine de travail et en particulier sur un tracteur. Sur le tracteur est agencé de façon générale un attelage à trois points connu en lui-même destiné à la fixation des outils de travail, cet attelage à trois points comprenant de façon générale deux bras en porte-à-faux 1 et 2 agencés horizontalement à distance l'un de l'autre, ces bras pouvant être soulevés et abaissés au moyen d'une fixation à articulation sensiblement autour de la direction transversale et de la direction horizontale A 1 par rapport à la ligne centrale KL du tracteur (le dispositif de levage n'est pas représenté dans les dessins). L'outil est monté aux extrémités des bras en porte-à- faux au moyen d'articulations sphériques en forme de douilles 1 a et 2a, de façon générale à l'aide de pinces à fixation rapide. En outre, afin de supporter l'outil et de fixer la position, l'outil est fixé de façon générale sur le bras en porte-à-faux rotatif (non visible dans les dessins) qui est situé plus haut que les bras en porte-à-faux 1 et 2 précités. Entre le bras en porte-à-faux 1 et le cadre B du tracteur est monté un jambage latéral 3 connu par lui-même, au moyen de l'articulation 3a prévue sur le bras en porte-à-faux 1 et de l'articulation 3b prévue sur le cadre D. Au moyen du jambage latéral 3 on s'efforce de limiter le déplacement du bras en porte-à-faux 1 par rapport au cadre B, et de verrouiller la distance entre les bras en porte-à-faux à une valeur constante dans diverses positions de ces bras. L'autre bras en porte-à-faux 2 est également monté de façon correspondante sur le cadre B au moyen d'un jambage latéral 3 et d'articulations 3a et 3b. L'articulation 3a détermine essentiellement l'axe de rotation vertical A2 pour le mouvement de rotation du jambage latéral 3 par rapport aux bras en porte-à-faux 1. L'articulation 3b détermine essentiellement l'axe de rotation horizontal A3 pour le mouvement de rotation du jambage latéral 3 par rapport au cadre B. Les figures 2 et 3 montrent un jambage latéral selon un mode de réalisation avantageux, dont le cadre 5, disposé en direction longitudinale, est agencé de façon à fonctionner de manière télescopique, ledit cadre 5 comprenant une partie extérieure 7 en forme de douille, et une partie de prolongement 8 en forme de barre, ces parties étant agencées en direction longitudinale sur le même axe longitudinal A4. Les parties 7 et 8 peuvent être au choix carrées ou rectangulaires en section transversale. La partie 7 est fixée sur le cadre du tracteur à l'aide d'un joint sphérique 4 en forme de douille, ce joint sphérique appartenant à l'articulation réalisée à l'autre extrémité 5b du cadre 5, de manière typique au moyen d'oreilles, et la partie en prolongement 8 est agencée de manière à se déplacer librement en direction longitudinale A4 sur la partie 7 et dans les deux sens. Entre la partie intérieure 6 et la partie extérieure 7 est réalisé également un agencement afin de limiter la longueur totale, ainsi qu'une broche, un tenon, ou un agencement de limitation similaire 67 afin de relier les pièces précitées 6 et 7. Ainsi, les parties 6 et 7 peuvent se déplacer l'une par rapport à l'autre suivant un jeu de déplacement LV. La partie de prolongement 8 est reliée de façon articulée au bras en porte-à-faux 10 du dispositif d'attelage à trois points, au moyen d'une articulation 9 réalisée à la première extrémité 5a du cadre 5, ce bras correspondant aux bras en porte-à-faux 1 ou 2 de la figure 1. Il est clair que la partie extérieure 7 peut être aussi réalisée par deux ou plusieurs parties reliées les unes aux autres au moyen de pas de vis, ou susceptibles d'être verrouillées les unes par rapport aux autres. Ici, on fixe par exemple sur la partie 7 une pièce séparée sur laquelle on fixe à son tour l'articulation 4. Entre la partie de prolongement 8 et la partie extérieure 7 on réalise de façon avantageuse également un agencement afin de limiter le déplacement réciproque des parties, ainsi qu'un élément de limitation 6 monté sur la partie de prolongement 8. La partie de prolongement 8 est reliée de façon articulée sur le bras en porte-à-faux 10 du dispositif d'attelage à trois points, au moyen de l'articulation 9 réalisée à la première extrémité 5a du cadre 5, ce bras correspondant aux bras en porte-à-faux 1 ou 2 de la figure 1. Sur le cadre B du tracteur on réalise de façon générale les oreilles BI et B2 selon la figure 3, sur lesquelles on monte le jambage latéral au moyen du tourillon d'arbre B3, comme représenté dans la figure 3. Ici, en cas de besoin, l'articulation 4 comprend une seule partie de joint, ce que l'on appelle à la partie en forme de douille, c'est-à-dire une articulation sphérique.

En se référant encore aux figures 2 et 3, le verrouillage en direction longitudinale entre la partie extérieure 7 et la partie de prolongement 8 est ainsi réalisé que la partie extérieure 7 présente par exemple un trou généralement vertical traversant 7a et la partie de prolongement 8 présente une série de trous 8a en direction longitudinale et à des distances régulières, et pour le verrouillage on utilise un tenon d'arrêt 20 qui traverse les parties opposées 7a et 8a, ce tenon étant bloqué par une goupille 21. Les parties 7 et 8 peuvent également être de section ronde, et il est possible de raccorder la partie de prolongement 8 sur la partie extérieure 7, de préférence par un raccordement à pas de vis, de sorte que la longueur totale de la partie de prolongement 8 et de la partie extérieure 7, et simultanément la longueur totale du jambage latéral, est réglable de manière continue. Le raccordement à pas de vis nécessaire comprend par exemple un filetage adapté sur la partie de prolongement 8 et un taraudage adapté sur la partie 7. Les parties 7 et 8 se déplacent l'une par rapport à l'autre dans la direction de l'axe A4 de manière limitée, dans les limites déterminées par le trou oblong, c'est- à-dire la manille 7b, si le tenon de verrouillage 20 est passé à travers la manille précitée 7b et à travers un trou de la série de trous 8a. Dans les exemples de réalisation présentés, la manille 7b est réalisée sur la partie 7, mais elle peut être également en variante réalisée sur la partie de prolongement 8.

L'agencement de joint selon l'invention comprend une partie à oreilles et le tourillon d'arbre agencé sur ces oreilles. Lorsqu'on échange l'agencement de joint du jambage latéral connu pour un agencement de joint selon l'invention, en réalise un jambage latéral selon l'invention et l'on rend ainsi possible une fonction selon l'invention pour obtenir les avantages précités. Dans les figures 1 et 2 on a représenté l'agencement de joint selon l'invention pour réaliser l'articulation 9 à la première extrémité 5a du cadre 5 du jambage latéral.

La figure 4 présente le tourillon d'arbre 40 de l'agencement de joint selon l'invention. Le tourillon d'arbre 40 comprend deux surfaces 42 et 43 de forme cylindrique réalisées de manière concentrique par rapport à l'axe longitudinal 41 du tourillon d'arbre 40. Le tourillon d'arbre 40 comprend également une surface cylindrique 44, disposée entre les surfaces 42 et 43 et réalisée de manière décentrée par rapport à l'axe longitudinal 41 du tourillon d'arbre 40; cette surface déterminant l'axe de symétrie 45 qui s'étend parallèlement à l'axe longitudinal 41. Les surfaces cylindriques 42 et 43 déterminent l'axe de symétrie qui se réunit à l'axe longitudinal 41. Le diamètre de la surface 42 est inférieur à celui de la surface 44, et le diamètre de celle-ci est inférieur à celui de la surface 43. À l'extrémité du tourillon d'arbre 40 est réalisée une surface cylindrique 46 dont l'axe de symétrie 'est réuni à l'axe longitudinal 41 et dont le diamètre est supérieur à celui de la surface 43. À travers la surface 46 et le tourillon d'arbre 40 est ménagé un trou transversal 47 dans lequel on peut mettre en place un tenon de verrouillage afin de verrouiller le tourillon d'arbre 40 et simultanément de verrouiller sa position en rotation. Le tourillon d'arbre 40 réalisé sur l'agencement de joint est agencé avec faculté de rotation autour de l'axe longitudinal 41. À l'extrémité du tourillon d'arbre 40 est fixée une barre transversale 48 pour faire tourner le tourillon d'arbre 40 par exemple à la main ou au moyen d'un outil.

Dans la figure 5 est représentée la partie à oreilles 50 de l'agencement de joint selon l'invention, suivant la coupe A-A à la figure 6. La partie à oreilles 50 comprend deux oreilles 51 et 52 essentiellement parallèles, fixées au moyen de la partie de cadre 53 à une distance fixe l'une de l'autre. Dans les oreilles 51 et 52 sont ménagés les trous concentriques 54 et 55 qui déterminent l'axe de symétrie 56. Le trou 54 a un diamètre plus grand que celui du trou 55. Sur l'oreille 52 et concentriquement au trou 54 est montée une douille 57 dont le diamètre est supérieur à celui du trou 54. À travers la douille 57 est ménagé au moins un trou transversal 58 dans lequel on peut introduire un tenon de verrouillage afin de verrouiller le tourillon d'arbre 40 et simultanément de verrouiller sa position en rotation par rapport à la partie à oreilles 50. La partie de cadre 53 est ainsi agencée qu'elle peut être montée au moyen du trou 59, par exemple d'un boulon.

En se référant aux figures 4 et 5, dans la forme fonctionnelle assemblée de l'agencement de joint, la surface 42 vient se placer au niveau du trou 55c, la surface 43 au niveau du trou 54 et la surface 46 au niveau de la douille 37, et le tenon de verrouillage précédemment mentionné peut être passé à travers les trous 47 et 58. Dans le mode de réalisation présenté, la distance des axes 41 et 45 est sensiblement constante en raison du caractère cylindrique des surfaces dans les différentes positions de rotation du tourillon d'arbre 40. À l'aide de différentes positions en rotation on peut cependant régler la longueur totale du jambage latéral afin d'éliminer les influences des jeux.

En se référant aux figures 2 et 3, la première partie de joint de l'articulation 9, c'est-à-dire la douille d'axe 11, est prévue à la première extrémité 5a du jambage latéral, c'est-à-dire sur la partie de prolongement 8, et l'axe de symétrie qui traverse l'ouverture cylindrique de cette douille détermine l'axe de rotation 12 transversal par rapport à la direction longitudinale A4. Dans la forme fonctionnelle assemblée de l'agencement de joint, la surface 44 illustrée dans la figure 4 vient se placer au niveau de la douille d'axe 11, et les axes 45 et 12 se réunissent. Les trous 54 et 55 de la deuxième partie de joint de l'articulation 9, montrée dans la figure 5, c'est-à-dire de la partie à oreilles 50, viennent se placer respectivement au niveau des surfaces 42 et 43 du tourillon d'arbre 40, et les axes 56 et 41 se réunissent. Au moyen de différentes positions en rotation, on peut cependant régler la longueur totale du jambage latéral au moyen de la partie à fonctionnement décentré de l'articulation 9, c'est-à-dire du tenon d'arbre 40, en réglant la position mutuelle des axes 12 et 41.

Dans le mode de réalisation présenté, les axes 12 et 41 sont situés sensiblement à une distance standard, laquelle est déterminée par l'amplitude du décentrage de la surface 44 du tourillon d'arbre 40. Si l'agencement de joint est ainsi réalisé que les axes parallèles 12 et 41 se réunissent, tandis que simultanément les axes 12 et 56 se réunissent, il n'est plus possible de régler la longueur totale du jambage latéral dans le sens de l'invention, et il s'agit alors d'un joint qui fonctionne d'une manière habituelle, lequel présente un seul axe de rotation.

En se référant à la figure 4, qui présente un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, la partie décentrée est formée par une douille d'axe réalisée autour du tourillon d'arbre 40 et dont la surface extérieure cylindrique détermine de l'axe de symétrie, lequel se réunit avec l'axe 45, et dont la surface intérieure cylindrique décentrée détermine l'axe de symétrie qui se réunit avec l'axe 41. La douille d'axe vient se placer dans la douille d'axe 11 de la figure 2, et le tourillon d'arbre 40 est agencé à travers les deux douilles d'axe, ce tourillon présentant uniquement des surfaces disposées de manière centrale. La fonction selon l'invention est rendue possible par le fait que la position des douilles d'axe est réglable et susceptible d'être verrouillée. La douille d'axe précitée forme, à titre le partie séparée, la surface décentrée 44 du tourillon d'arbre 40 de la figure 4.

L'invention est par exemple utilisée de telle manière que l'on monte l'outil de travail sur le bras en porte-à-faux et lorsque l'on ajuste de manière télescopique le jambage latéral on règle de façon grossière la longueur totale du jambage latéral. La partie à fonctionnement décentré est ensuite basculée jusque dans la position souhaitée afin de régler de façon plus exacte la position de l'outil de travail, et en particulier d'éliminer les jeux. Le réglage de la longueur totale peut être exécuté dans toutes les positions du bras en porte-à-faux, et la distance demeure dans toutes les positions du bras en porte-à-faux soulevé et abaissé à des hauteurs différentes.

L'invention n'est pas seulement limitée au mode de réalisation présenté dans la description et dans les figures, mais elle peut être mise en oeuvre sous différentes variantes dans le cadre du concept selon la présente invention présenté dans la présente demande de brevet. Il est entre autres clair que l'agencement de joint selon l'invention peut être monté aux deux extrémités, ou bien à une seule extrémité du jambage latéral. Il est en outre clair que l'on peut monter au moins un agencement de joint sur les deux jambages latéraux du dispositif attelage à trois points. Afin que l'invention fonctionne, on doit prévoir sur l'autre bras et pour empêcher son raccourcissement au moins un jambage latéral à effet simple et un jambage latéral selon l'invention sur le deuxième bras, de sorte que, au moyen de la partie à fonctionnement décentré, on amène le deuxième bras et simultanément l'outil de travail en butée contre le premier bras afin de verrouiller la position et d'éliminer les jeux. Au moyen du jambage latéral, ou de l'agencement de joint selon l'invention, on augmente ainsi la longueur totale du jambage latéral afin d'éliminer des déplacements latéraux et de mettre la fixation sous tension.

Il est en outre clair que la partie à oreilles 50 peut être montée en variante à la première extrémité 5a du jambage latéral, c'est-à-dire de la partie de prolongement 8, pour réaliser la première partie de joint, et la douille d'axe 11 peut être ainsi agencée qu'on peut la monter sur le bras 10 pour réaliser la deuxième partie de joint. Il est enfin clair que l'invention peut être également appliquée, outre aux dispositifs d'attelage à trois points, également aux bras en porte-à-faux de dispositifs de levage d'un autre genre.

Claims (12)

Revendications

1. Jambage latéral destiné à fixer la distance entre un bras en porte-à- faux (1, 2, 10) appartenant à un dispositif de levage, en particulier un dispositif d'attelage à trois points, d'une machine de travail, et ladite machine de travail (B), une articulation (9) pour le montage dudit jambage latéral étant réalisée sur celui-ci, caractérisé en ce que ladite articulation (9) est réalisée à fonctionnement décentré pour le réglage de ladite distance.

2. Jambage latéral selon la revendication 1, caractérisé en ce que - il comprend un cadre (5) en direction longitudinale, qui présente une première extrémité (5a), - ladite articulation (9) comprend une première partie de joint (11), fixée à ladite première extrémité (5a), et une deuxième partie de joint (50), agencée en vue de la fixation du jambage latéral, lesdites parties étant agencées en rotation l'une par rapport à l'autre, et - lesdites parties de joint (11, 50) sont montées l'une sur l'autre au moyen d'une partie à réglage décentré (40, 44).

3. Jambage latéral selon la revendication 2, caractérisé en ce que - ladite première partie de joint (11) détermine un premier axe de rotation transversal (12), - ladite deuxième partie de joint (50) détermine un deuxième axe de rotation transversal, qui s'étend sensiblement parallèlement par rapport audit premier axe de rotation (12), et - ladite partie à réglage décentré (40, 44) est agencée en vue du réglage de la position réciproque desdits axes de rotation (12, 56).

4. Jambage latéral selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits axes de rotation (12, 56) sont agencés de manière à rester sensiblement à distance standard l'un de l'autre.

5. Jambage latéral selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que ladite première partie de joint (11) et ladite deuxième partie de joint (50) sont montées l'une sur l'autre au moyen d'un tourillon d'arbre (40) sur lequel est réalisée une partie décentrée (44), et en ce que ledit tourillon d'arbre (40) est agencé avec faculté de rotation autour dudit deuxième axe de rotation (56), et la position en rotation dudit tourillon d'arbre (40) est susceptible d'être bloquée.

6. Jambage latéral selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que ladite première partie de joint (11) et ladite deuxième partie de joint (50) sont montées l'une sur l'autre au moyen d'une douille d'arbre, sur laquelle est réalisée une partie décentrée, et en ce que ladite douille d'arbre est agencée avec faculté de rotation autour dudit deuxième axe de rotation (56), et la position en rotation de ladite douille d'arbre est susceptible d'être bloquée.

7. Jambage latéral selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que ladite première partie de joint (11) comprend une douille d'arbre transversale, et en ce que ladite deuxième partie de joint (50) comprend deux oreilles (51, 52) fixées à distance l'une de l'autre et s'étendant sensiblement parallèlement, afin d'agencer ladite douille d'arbre entre lesdites oreilles.

8. Agencement de joint pour le montage d'un jambage latéral, ledit jambage latéral étant destiné à fixer la distance entre un bras en porte- à-faux (1, 2, 10) appartenant à un dispositif de levage, en particulier un dispositif d'attelage à trois points, d'une machine de travail, et ladite machine de travail (B), caractérisé en ce que ledit agencement de joint (40, 50) est agencé en fonctionnement décentré afin de régler ladite distance.

9. Agencement de joint selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit agencement de joint (40, 50) comprend une partie à oreille (50) sur laquelle sont agencées au moins deux oreilles (51, 52) sensiblement parallèles, fixées à distance l'une de l'autre, et un tourillon d'arbre (40) transversal qui relie lesdites oreilles (51, 52), et en ce qu'il est prévu une partie à fonctionnement décentré réalisée sur ledit tourillon d'arbre.

10. Agencement de joint selon la revendication 9, caractérisée en ce que ladite partie décentrée (44) comprend une surface cylindrique décentrée (44) réalisée sur ledit tourillon d'arbre (40) à titre de partie fixe, et en ce que la position dudit tourillon d'arbre (40) est susceptible d'être bloquée.

11. Agencement de joint selon la revendication 9, caractérisée en ce que ladite partie décentrée (44) comprend une douille d'arbre cylindrique réalisée de façon à entourer ledit tourillon d'arbre, un trou de douille étant ménagé de façon décentrée dans ladite douille d'arbre, et en ce que la position de ladite douille d'arbre est susceptible d'être bloquée.

12. Procédé pour le montage d'un jambage latéral, ledit jambage latéral étant agencé sur le dispositif de levage d'une machine de travail, en particulier pour déterminer la distance entre un bras en porte-à-faux (1, 2, 10) appartenant à un dispositif d'attelage à trois points, et ladite machine de travail (B), et dans lequel est prévu au moins une articulation (9) sur ledit jambage latéral pour le montage de ce dernier, caractérisé en ce que ladite articulation (9) est réalisée à fonctionnement décentré pour le réglage de ladite distance.