FR2793914A1

FR2793914A1 - Procede et dispositif de traitement d'informations sur la prevention et la vaccination

Info

Publication number: FR2793914A1
Application number: FR9906603A
Authority: FR
Inventors: Marc Jacques Georges Salomon
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1999-05-20
Filing date: 1999-05-20
Publication date: 2000-11-24

Abstract

L'objet de l'invention concerne un procédé de traitement d'informations concernant particulièrement les actes de prévention et de vaccination à réaliser, dans les cabinets médicaux équipés d'ordinateur O pour les patients munis d'une carte à puce 3 portant, en plus des informations d'identification, un ensemble d'unités d'informations sur les actes réalisés, ledit ordinateur 1 étant équipé d'un lecteur 4 de cartes. Selon l'invention, le lecteur 4 et l'applicatif logiciel 2 permettant de lire la carte 3 et de donner les informations au patient sur les actes à faire avec émission d'un certificat 10. L'invention couvre aussi le dispositif associé et, notamment, la mise en place d'une borne de chargement in situ.

Description

La présente invention concerne un procédé de traitement d'informations destinéà gérer la santé individuelle et la prévention collective. L'invention concerne également le dispositif de traitement associé.

La santé publique, qui viseà coordonner les actions de prévention, ne dispose pas de système de traitement des informations permettant de mesurer l'efficacité des actions mises en place.

Le système de santé est organisé de telle manière que les différents professionnels de santé impliqués dans la prévention n'ont pas les moyens de coordonner leurs actions.

La médecine libérale avec, en premier lieu les médecins généralistes et les pédiatres, la médecine du travail, les médecins de prévention des collectivités et les médecins scolaires ne disposent pas de systèmes permettant de prévoir les actes de prévention, de mesurer l'adhérence aux campagnes de dépistage ou de vaccination, de synthétiser enfin les actions menées par ces différents professionnels de santé., La prévention est une discipline médicale qui, malgré son importance quantitative et sa reconnaissance,à la fois en termes économiques et médicaux, reste marginale et, surtout, ne bénéficie pas de systèmes d'information adéquats.

Les informations scientifiques et médicales définissant les protocoles selon lesquels les actes de prévention et de dépistage doivent être faits sont disponibles et validées.

En ce qui concerne les actes de dépistage et les actions de conseil santé, elles sont issues de conférence de consensus établies par des professionnels de santé. En ce qui concerne les actes de vaccination, elles sont issues du calendrier vaccinal édité par la Direction Générale de la Santé et le Comité Technique des Vaccinations.

Il n'en reste pas moins vrai: # Que chaque médecin fonctionne de manière individuelle, c'est-à-dire comme bon lui semble. C'est lui qui indiqueà son patient quels sont les actesà faire, sans support informatique améliorant la gestion. Aucune coordination n'existe entre les professionnels de santé, avec les risques évidents de non adhérence aux programmes ou de redondance.

# Que le patient ne peut en aucun cas disposer d'un accèsà sa propre information concernant l'historique des différentes actions préventives qu'il a faites et les différents actes qu'il doit faire dans les prochains mois (dépistage, conseils santé, prévention, vaccination, etc ... ) Cette absence réelle de système d'information permettant d'améliorer la qualité de la préventionà l'échelon individuel, c'est-à-dire au niveau du colloque singulier médecin/patient, est d'autant plus pénalisante que des méta-analyses réalisées au niveau mondial démontrent que les aide-mémoire informatisés ont une efficacité très importante sur l'adhérence aux actes de prévention.

Devant cette absence d'outil de gestion individuelle des actes de prévention, il est évident qu'il n'existe pas non plus de système d'information permettant de gérer ces mêmes actes au niveau d'une population.

La santé publique est pourtant plus que jamais d'actualité. Compte tenu de l'évolution des systèmes de soins, de la nécessité d'avoir une politique de santé intégrant maîtrise des dépenses et amélioration de la qualité, compte tenu des problèmes liésà la sécurité sanitaire, il est nécessaire de disposer d'outils de mesure de la santé au niveau d'une population.

Les systèmes existants actuellement fonctionnent sur la base d'informations qualitatives dont le mode d'acquisition est parfois sujetà caution. Il s'agit la plupart du temps de mesures effectuées ponctuellement comme, par exemple, dans le cadre d'études épidémiologiques.

Quand des systèmes plus précis sont mis en place, soit ils sont réduitsà quelques professionnels de santé, soit ils utilisent des systèmes d'information comme le Minitel (marque déposée) et n'intègrent pas une démarche active de la part des patients.

Les systèmes d'information disponibles dans le secteur de la santé concernent des données confidentielles liéesà une maladie ouà un état particulier. Ces données ne peuvent être échangées et circuler sans une prudence maximale.

Même avant cela, l'acquisition de ces données et leur interprétation est souvent très difficileà coder, la réduction d'un diagnosticà un code restant aussi un vrai problème.

Les aspects juridiques, que ce soit en termes de confidentialité des données ou de prise de responsabilité visantà inscrire un diagnostic sur un support informatique, sont également très pénalisants dans le cadre d'une éventuelle évolution des systèmes d'information concernant la santé vers des supports informatiques.

Dernier point, l'évolution des systèmes de soins semble se faire vers un concept de médecin traitant ou médecin référent disposant du dossier médical de son patient. Ce système privilégie l'accès de première intention au médecin dit référent et traitant et ne justifiera probablement pas d'avoir l'ensemble de ce même dossier sur une carteà puce. L'invention viseà pallier les différents problèmes qui ont été évoqués précédemment, en particulier en donnant la possibilité de répondreà la foisà la problématique de gestion individuelle de la prévention, ou du capital santé, età celle visantà se doter des outils nécessairesà la surveillance de la santé d'une population.

Dans ce but, le procédé selon l'invention de traitement des informations, et plus particulièrement de gestion des actes de prévention, dans les cabinets médicaux (et pour la lecture, dans d'autres sites comme les pharmacies), lors de la consultation d'un patient muni d'une carteà puce portant, au-delà des paramètres d'identification, un ensemble d'informations présentées sous la forme d'unités d'information dédiéesà la prévention, se caractérise en ce qu'il comprend les étapes suivantes: # Introduction de la carteà puce dans le lecteur de carte, mono ou Mente selon les cas, pour lecture et mémorisation des informations portées sur la puce de cette carte, notamment l'ensemble des actes de prévention nécessitant une programmation régulière et définie selon des critères médicaux scientifiques et validés # Inscription sur la carte,à l'aide d'un logiciel faisant également partie de l'invention dont l'originalité tient au fait de disposer: - d'une base de données codées de vaccinations, de vaccins et d'actes de prévention - d'algorithmes permettant de gérer les dates auxquelles lesdits actes, vaccinations et actes de prévention, doivent être faits # Lecture au fur età mesure des unités d'information et des dates d'enregistrement de chacune d'entre elles # Comparaison entre la dateà laquelle devrait être reprogrammé l'acte et la date du jour de consultation de la carte # Fourniture d'informations concernant les actesà faire # Impression possibleà la fois de ce qui a été fait et de ce qu'ily aà faire. L'invention couvre aussi le dispositif associé qui comprend au moins un logiciel qui permet d'inscrire sur la carte et de faire les calculs des examensà faire, au moins un lecteur qui permet de lire la carte et d'inscrire dessus et un système de mémorisation des informations permettant de garder les unités d'information propresà chaque patient.

Ce logiciel est unique et les codes sources de ce logiciel font partie de l'invention. Le mapping de la puce de la carte, c'est-à-dire sa configuration informatique, fait également partie de l'invention. Elle comprend les zones suivantes: # Zone "Identification de la carte" # Zone "Identification du porteur" # Zone "Certificat" utilisable pour le contrôle et l'intégrité des zones précédentes # Zone "Evénementielle" avec l'introduction des unités d'information spécifiques L'invention intègre également une fonction dite de concentration des informations permettant,à partir de plusieurs sites d'acquisition des informations: # D'établir une base de données concernant non plus seulement la population d'un professionnel de santé mais plusieurs populations de différents professionnels de santé; # D'effectuer sur cette base les tris et statistiques nécessairesà la pratique de la santé publique.

Le logiciel permettant de traiter ces données et ses codes sources font partie de l'invention.

Selon l'invention le dispositif comprend également au moins une borne de lecture, disposée de préférence dans un lieu ayant une référence santé, type pharmacie ou centre de soins, qui se compose: # D'un lecteur de cartesà puces susceptible uniquement de lire les informations contenues dans la carte, # D'un logiciel capable de mettre en place les algorithmes pour donner les dates auxquelles les actes de prévention doivent être faits.

Cette borne peut également être un siteà partir duquel les informations sont remontées.

L'originalité de l'invention tient également au contenu du système,à savoir: # Le fait que les données ne soient pas confidentielles, contrairementà toutes les applications santé développées dans le secteur informatique. Ce système ne gère que les dates auxquelles les examens ou actes ont été faits et devront être faits mais ne présente en aucun cas les résultats desdits examens ou actes. Ce choix, propreà l'invention, permet de revendiquer un système ouvert, accessibleà tous les utilisateurs sans contrainte et répondant ainsi aux exigences de la santé publique.

# Le fait que les données concernent la prévention et non la maladie. Les informations gérées concernent les vaccinations, les actes de dépistage clinique, les actes de dépistage paraclinique et les dates de visite en médecine du travail, médecine scolaire ou centres de santé, les dates de réalisation des programmes de conseil santé. L'invention prend en compte chacune de ces informations sous la forme d'une unité d'information comprenant: # L'acte et sa référence, identifiée selon un codage propreà l'invention et compatible avec le mapping de la carteà puce # La dateà laquelle il a été effectué # Les informations légales liéesà cet acte (quand elles existent) comme, par exemple, le numéro de lot pour un vaccin # La référence ordinale du professionnel de santé ayant pris la responsabilité de l'acte; cette référence peut être celle de la carte du professionnel de santé, une fois celle-ci utilisée.

L'invention, enfin, intègre les algorithmes permettant de gérer les dates de reconvocation sur la base d'informations personnelles de chaque patient: âge et sexe en particulier.

L'invention est maintenant décrite en regard des dessins annexés correspondantà un mode de réalisation particulier et non limitatif, les figures représentant une vue d'un schéma du dispositif permettant de mettre en #uvre le procédé selon l'invention.

Sur la figure0, on a présenté le poste de travail d'un cabinet médical équipé d'un ordinateur spécifique0 dans lequel le logiciel gérant l'application est installé.

Cet ordinateur peut être soit de typePC soit de type Macintosh, l'installation du logiciel étant automatisée et pouvant se réaliserà la suite d'un téléchargement, par disquette ou par CD ROM.

L'ordinateur est reliéà un lecteur de cartesà puce0 qui peut être un lecteur classique de carteà microprocesseur ou un lecteur de type "Sésam-Vitale` (marque déposée), du nom de l'application française de programme de gestion des droits dans le secteur de la santé, voire un lecteur TPE de carte bancaire.

Ce lecteur est capable d'accepter une carteà microprocesseur0 détenue par un patient et dénommée "Vaccicarte+" (marque déposée).

C'est par l'intermédiaire de ce lecteur de carte0 qu'il est possible, à l'aide du logiciel gérant l'application0 de lire les informations mémorisées dans la carte et d'en inscrire de nouvelles dessus. Par ailleurs, la carte peut également être lue sur des sites comme les pharmacies ou les centres de santé ou les urgences des hôpitaux0. Ces sites sont équipés d'un logiciel0 permettant de lire les informations contenues dans la carte mais en aucun cas d'inscrire de nouvelles informations, cette possibilité étant réservéeà des sites habilitésà le faire, en d'autres termes, aux cabinets médicaux.

La figure M, décrit le cheminement des informations qui,à partir des postes de travail des médecins, par le biais d'une transmission modem/Internet 0, permettent d'atteindre un concentrateur 0.

L'extraction des données est automatisée. Le concentrateur disposeà la fois d'une fonction de traitement des informations et d'une fonction d'adressage aux différents acteurs impliqués0 (santé publique, industrie-),y compris les médecins ayant acquis lesdites informations.

Ainsi, le procédé de traitement des informations portées par la carte consiste en la succession des étapes suivantes: # Lecteur des informations portées par la carte du patient 10 dans le lecteur 0 et ouverture du logiciel d'application0 ; # Miseà jour de la carte0 ou du logiciel0 au profit du moins renseigné et acquisition de nouvelles données.

Cette acquisition se faità l'aide de la base de données contenue dans le logiciel@, sous la forme d'unités d'information.

# Edition 0 possible des informations nouvellement saisies (certificat de vaccination, par exemple) ou des informationsdéjà recueillies dans la carte.

# Accès possible aux actesà faire au cours de l'annéeà venir par l'intermédiaire du logiciel d'application0.

Régulièrement, les informations peuvent être extraites du logiciel qui les a mémorisées et être envoyées sur un concentrateur.

Il est possible alors de réaliser les statistiques ou de mesurer la couverture vaccinale et l'adhésion aux actes de préventionà l'échelle d'une population.

Cette fonction de gestion des informations est automatisée.

Claims

REVENDICATIONS ........... .................... (1) Procédé de traitement d'informations dans les cabinets médicaux équipés d'un ordinateur0 et d'un logiciel d'application0 durant une consultation auprès d'un patient muni d'une carteà puce0 portant, en plus des éléments d'identification, un ensemble d'unités d'information, ledit ordinateur0 étant équipé d'un lecteur0 de cartesà puce apteà lire la carte "Vaccicarte+" (marque déposée). Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: # Introduction de la carteà puce0 dans le lecteur0 pour lecture et mémorisation des informations portées dans la puce de cette carte0 ou de celles présentes dans le logiciel d'application0 ; # Comparaison entre les informations mémorisées et celles qui devraient être présentes compte tenu des algorithmes présents dans le logiciel d'application@ ; # Indication par ce logiciel d'application0 des actesà faire; # Emission possible d'un feuillet0 présentant les informations; # Mémorisation des informations les plusà jour dans le logiciel d'application0 et la carte0 : (2) Procédé selon la revendication(1) caractérisé en ce qu'on émet un certificat@ portant les informations sur les actesà faire. (3) Procédé selon les revendications(1) et (2) caractérisé en ce qu'on lit les informations au moyen d'un lecteur dédié0. (4) Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on utilise un lecteur0 qui est un lecteur de cartes bancaires ou un lecteur "Sésam-Vitale" (marque déposée) dont on adapte les fonctions pour lire la carte@ (5) Dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications de (1) à (4) comprenant au moins un ordinateur0 chez un professionnel de santé, avec un lecteur de carte0 pour la lecture, associé par une liaison0 à un concentrateur 0 capable de gérer les informations et de les adresser par une seconde liaison0 à des sites déterminés0. (6) Dispositif selon la revendication(5), caractérisé en ce qu'il comprend au moins une borne0 disposée de préférence dans un lieu de santé type pharmacie et disposant d'un logiciel d'application0 spécifique qui comprend un lecteur de cartesà puces0 susceptible de lire les informations écrites sur la carte0. (7) Dispositif selon la revendication(6) caractérisé en ce que la borne0 comprend des moyens de liaison avec le concentrateur 0 qui gère et metà jour le contenu de l'applicatif 0 contenu dans la borne0.