FR2790214A1 - Bague a retreindre et son procede de fabrication - Google Patents

Abstract

Bague à rétreindre comprenant une portion de bande métallique (10) enroulée sur elle-même. Un premier moyen de liaison ménagé à la première extrémité (12) comprend une première surface de superposition (16) en renfoncement ainsi qu'au moins un organe femelle (18) formé en creux à partir de cette première surface. Un deuxième moyen de liaison ménagé à la deuxième extrémité (14) comprend une deuxième surface de superposition (20) formée en renfoncement ainsi qu'un organe mâle (22) formé en saillie à partir de cette deuxième surface. Pour la liaison, l'organe mâle (22) est engagé dans l'organe femelle (18) et fixé à ce dernier, tandis que les surfaces de superposition (16, 20) sont disposées l'une contre l'autre de manière à définir une zone de liaison dont l'épaisseur est sensiblement égale à l'épaisseur courante de la bande.

Description

La présente invention concerne une bague à rétreindre comprenant une

portion de bande métallique enroulée sur elle-même, dont les deux extrémités comportent respectivement un premier et un deuxième moyen

de liaison coopérant entre eux pour relier lesdites extrémités.

On connaît, par exemple par la demande de brevet GB 2 247 041, une bague à rétreindre réalisée à partir d'une portion de bande métallique enroulée sur elle-même, dont les extrémités sont découpées de manière à présenter des profils complémentaires, une extrémité présentant par exemple une extension en forme de T, tandis que l'autre présente une découpe complémentaire. Ces extrémités sont encastrées l'une dans l'autre et doivent ensuite être définitivement fixées, par exemple par soudure. Une bague à rétreindre est parfois soumise à des contraintes extrêmement élevées, surtout lors de l'opération de rétreint qui est effectuée pour obtenir le serrage souhaité sur l'objet à serrer, par exemple

un soufflet de cardan.

Le type de liaison indiqué ci-dessus résiste mal à certaines contraintes particulièrement élevées, en particulier lorsque celles-ci s'exercent dans une direction autre que la direction longitudinale de la bande. C'est en particulier le cas des contraintes s'exerçant perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement au plan de la bande. On connaît par ailleurs, par le document EP 0 610 108, une bague à rétreindre réalisée à partir d'une bande métallique dont les extrémités ont une épaisseur voisine de la moitié de l'épaisseur de la bande et présentent, par exemple des plots de fixation. Pour lier ces extrémités entre elles, une plaquette de fixation présentant par exemple des ajours est mise en place, de telle sorte que les plots des extrémités de la bande s'engagent dans les ajours de la plaquette. Ensuite, I'extrémité libre des

plots est rivée sur cette plaquette.

Ce type de liaison présente une résistance satisfaisante à des contraintes relativement élevées. Toutefois, il présente l'inconvénient de nécessiter la mise en place d'une pièce distincte de la portion de bande. Il faut donc usiner séparément la plaquette, la stocker correctement dans des magasins d'approvisionnement et prévoir un outil permettant de la

mettre en place sur les extrémités de la bande.

Ainsi, la présence de cette plaquette augmente le prix de revient de

la bague à rétreindre.

De plus, lorsque des contraintes s'exercent dans la zone de liaison, les forces de réaction s'appliquent, d'une part entre une première extrémité de la bande et la plaquette et, d'autre part, entre la deuxième extrémité de la bande et la plaquette. En d'autres termes, ces forces ne s'exercent pas ou pratiquement pas directement entre les deux extrémités de la bande. Dans certains cas o les contraintes sont particulièrement élevées, il peut en résulter de légers déplacements d'une extrémité par

rapport à l'autre.

La présente invention a pour but de proposer une bague à rétreindre de fabrication simple et peu coûteuse, apte à surmonter les

inconvénients indiqués ci-dessus.

Ce but est atteint grâce au fait que le premier moyen de liaison comprend une première surface de superposition formée en renfoncement dans la première extrémité de la portion de bande à partir de la première face de ladite portion de bande, ainsi qu'au moins un organe femelle formé en creux à partir de ladite première surface de superposition, tandis que le deuxième moyen de liaison comprend une deuxième surface de superposition formée en renfoncement dans la deuxième extrémité de la portion de bande à partir de la deuxième face de ladite portion de bande, ainsi qu'un organe mâle formé en saillie à partir de ladite deuxième surface de superposition, et au fait que l'organe mâle est engagé dans l'organe femelle et fixé à ce dernier, tandis que les surfaces de superposition sont disposées l'une contre l'autre de manière à définir une zone de liaison dont l'épaisseur est sensiblement égale à

l'épaisseur courante de la portion de bande.

On comprend que, avec l'invention, les deux extrémités de la bande liées entre elles sont en contact sur une surface relativement importante, qui correspond à l'aire des surfaces de superposition. De ce fait, les contraintes exercées dans la zone de liaison affectent une surface très nettement plus importante que pour la bague à rétreindre du document GB 2 247 041. Il en résulte une répartition beaucoup plus homogène de ces contraintes et une résistance beaucoup plus élevée de

la zone de liaison.

En particulier, les surfaces de superposition étant disposées l'une contre l'autre, elles offrent une résistance importante aux contraintes exercées dans une direction différente de la direction longitudinale de la bande. Par rapport à la bague à rétreindre divulguée dans le document EP 0 610 108, celle de la présente invention présente l'avantage d'éviter la présence d'une plaquette additionnelle. De plus, la liaison établit un

contact étroit et direct entre les deux extrémités de la bande.

Avantageusement, au moins l'une des première et deuxième surfaces de superposition est formée dans un renfoncement qui présente un rebord de calage, tandis que l'autre de ces surfaces présente, sur son contour, un bord de calage coopérant avec ce rebord pour résister à des

sollicitations dirigées transversalement par rapport à la portion de bande.

La coopération entre le bord de calage et le rebord de calage permet à la liaison de résister aux efforts s'exerçant sensiblement dans le plan de la bande, mais selon une direction transversale à la direction longitudinale de cette bande. Cette coopération s'ajoute à l'engagement de l'organe mâle dans l'organe femelle pour renforcer la résistance de la liaison à des contraintes tendant à faire pivoter les deux extrémités de la

bande autour d'un axe correspondant à un diamètre de la bague.

Avantageusement, I'organe femelle est formé par une ouverture traversant la portion de bande à partir de la première surface de superposition. Ainsi, le ou les organes femelles sont simplement constitués par une ouverture ou une encoche réalisée à l'extrémité de la bande, par exemple par poinçonnage. L'organe mâle peut traverser cette ouverture et

être rivé dans cette dernière.

L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une bague à rétreindre, dans lequel on réalise respectivement un premier et un deuxième moyen de liaison à la première et à la deuxième extrémité d'une portion de bande métallique et dans lequel on relie ces extrémités en faisant coopérer ensemble lesdits premier et deuxième moyens de liaison. L'invention vise à proposer un procédé de fabrication permettant la réalisation d'une bague à rétreindre surmontant les inconvénients de l'art

antérieur cité, de manière simple.

Ce but est atteint grâce au fait que l'on pratique un premier renfoncement dans la première extrémité de la portion de bande, à partir de la première face de cette dernière, la surface de ce premier renfoncement définissant une première surface de superposition, on forme au moins un organe femelle en creux à partir de ladite première surface de superposition, on pratique un deuxième renfoncement dans la deuxième extrémité de la portion de bande, à partir de la deuxième face de cette dernière, la surface de ce deuxième renfoncement définissant une deuxième surface de superposition, on forme au moins un organe mâle en saillie à partir de ladite deuxième surface de superposition, on dispose les surfaces de superposition l'une contre l'autre, on engage l'organe mâle dans l'organe femelle et l'on fixe ledit organe mâle audit organe femelle, et au fait que les premier et deuxième renfoncements sont réalisés de telle sorte que l'épaisseur de la bague dans la zone de liaison définie par les surfaces de superposition disposées l'une contre l'autre est sensiblement égale à l'épaisseur courante de la portion de bande. Les renfoncements des deux extrémités de la bande sont par exemple réalisés par un emboutissage ou un estampage localisé. Comme on le verra dans la suite, on peut choisir de réaliser ces renfoncements simultanément ou l'un après l'autre. Pour engager l'organe mâle dans l'organe femelle, on rapproche les deux extrémités de la bande jusqu'à les superposer. Ce rapprochement peut par exemple être obtenu à l'issue

d'une phase d'enroulement de la portion de bande sur elle-même.

Avantageusement, on réalise un organe femelle traversant la portion de bande, on relie les extrémités de la bande de telle sorte qu'un organe mâle apparaisse dans ledit organe femelle et on déforme ledit

organe mâle pour le fixer audit organe femelle.

L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux

à la lecture de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation

représentés à titre d'exemple non limitatifs. La description se réfère aux

dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue en plan d'une portion de bande métallique dont les deux extrémités sont conformées de manière à présenter des renfoncements et les organes mâles et femelles servant à la fixation de la bande; - la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne Il-Il de la figure 1; - la figure 3 est une vue partielle en élévation d'une bague avant la liaison des deux extrémités de la portion de bande qui la constitue; - la figure 4 est une section par un plan radial de la bague (suivant la ligne IV-IV de la figure 3) dans la zone de liaison des extrémités de la portion de bande; -la figure 5 est une vue de dessus des deux extrémités de la portion de bande avant leur liaison, selon une variante de réalisation; - la figure 6 est une vue en coupe selon la ligne Vl-VI de la figure 5; -la figure 7 est une vue de dessus des extrémités de la portion de bande avant leur liaison, selon une autre variante de réalisation; - la figure 8 est une vue en coupe selon la ligne VIII-VIII de la figure 7; -la figure 9 est une vue de dessus des deux extrémités d'une portion de bande avant leur liaison selon une autre variante de réalisation; - la figure 10 est une vue en coupe selon la ligne X-X de la figure 9; - la figure 11 est une vue de dessus des extrémités d'une bande avant leur liaison selon encore une autre variante; - la figure 12 est une vue en coupe selon la ligne XII-XII de la figure 11i; -la figure 13 est une vue en coupe longitudinale des deux extrémités d'une portion de bande selon une autre variante, avant leur liaison; - la figure 14 est une vue en coupe longitudinale des deux extrémités d'une portion de bande au cours de leur liaison selon encore une autre variante; - la figure 15 est une vue de dessus d'une extrémité d'une portion de bande selon encore une autre variante; - la figure 16 montre, en coupe longitudinale, l'autre extrémité de la portion de bande pouvant coopérer avec celle que représente la figure ; - la figure 17 montre, en section transversale, la liaison des extrémités des figures 15 et 16; - la figure 18 est une vue partielle en plan d'une bande métallique au cours du processus de fabrication selon un mode de réalisation avantageux; et - la figure 19 est une vue de côté, avec arrachement partiel, de la bande représentée sur la figure 18. La figure 1 montre une portion de bande métallique 10, par exemple en acier ou aluminium, du type convenant à la réalisation d'une bague a rétreindre. Cette bande est par exemple découpée à partir d'un feuillard et présente une épaisseur sensiblement constante sur toute sa longueur, sauf à ses extrémités. Les deux extrémités 12 et 14 de cette bande comportent des moyens de liaison complémentaires, permettant, comme on le voit sur la figure 3, de les relier pour fermer la bande et la

conformer en bague à rétreindre.

Le premier moyen de liaison ménagé à l'extrémité 12 de la bande comporte un renfoncement dont les parties pleines forment une première surface de superposition 16. Des perçages 18 sont pratiqués dans ce renfoncement et constituent des organes femelles de liaison. Le renfoncement de l'extrémité 12 est ménagé de telle sorte que l'épaisseur E12 de cette extrémité est sensiblement égale à la moitié de l'épaisseur E

de la portion de bande.

Le deuxième moyen de liaison ménagé à la deuxième extrémité 14 de la bande présente lui aussi un renfoncement dont la surface forme une

deuxième surface de superposition 20.

A partir de cette surface de superposition, s'étendent des plots 22 formant des organes mâles en saillie. On constate sur la figure 3 que les plots 22 sont destinés à s'engager dans les perçages 18 pour réaliser une

liaison mâle-femelle.

Le renfoncement qui comporte la surface 16 est formé à partir de la première face 10A de la portion de bande. C'est donc cette première face qui est concave dans la région de ce renfoncement. En revanche, le renfoncement qui comporte la deuxième surface de superposition 20 est formé à partir de la deuxième face 10OB de la bande. L'épaisseur de cette zone en renfoncement, mesurée entre la face 10A et la surface de superposition 20, et désignée par la référence E14, est également sensiblement égale à la moitié de l'épaisseur E de la bande. Ainsi, lorsque les deux surfaces de superposition sont disposées l'une contre l'autre comme on le voit sur la figure 4, l'épaisseur totale EZ de la zone de liaison

est sensiblement égale à l'épaisseur E de la bande.

Les surfaces de superposition 16 et 20 s'étendent chacune sur l'intégralité de la largeur L de la bande. Du côté opposé au bord libre 14A de l'extrémité 14, la surface de superposition 20 présente un rebord 20A qui constitue la transition entre la partie courante de la bande et la surface 20. De même, la surface de superposition 16 est raccordée à la partie courante de la bande par un rebord 16A, disposé du côté opposé au bord libre 12A de l'extrémité 12. Les longueurs I des surfaces 16 et 20 sont sensiblement égales (en tenant toutefois compte du rattrapage de jeu lié à la courbure de la bague: la surface destinée à se trouver du côté intérieur pouvant être légèrement plus courte), de sorte que, lorsque ces deux surfaces 16 et 20 sont disposées l'une contre l'autre comme sur la figure 3, le bord 14A vient en appui contre le rebord 16A, tandis que le bord 12A

vient en appui contre le rebord 20A.

Le bord 14A et le rebord 16A présentent des formes complémentaires. On voit qu'ils ne sont pas rectilignes mais qu'ils sont légèrement courbes. Il en résulte un effet de calage dans le sens transversal à la direction longitudinale de la bande lorsque le rebord 16A coopère avec le bord 14A. Il en va de même pour la coopération du bord

12A avec le rebord 20A.

La forme non rectiligne des rebords 16 et 20 permet de répartir le changement d'épaisseur entre la partie courante de la bande et les renfoncements dans une région qui s'étend sur une portion de la longueur de la bande. En d'autres termes, ce changement d'épaisseur est rendu plus progressif que s'il s'agissait d'une marche rectiligne, ce qui évite qu'il

ne soit la cause d'un affaiblissement local excessif de la bande.

Les organes mâles constitués par les plots 22 peuvent être conformés de manière à présenter une hauteur légèrement supérieure à l'épaisseur E12. Par conséquent, lors du raccordement des deux extrémités de la portion de bande, ces plots peuvent dépasser légèrement en dehors des ouvertures 18, du côté de la face 10A, ce qui permet de les river sur la face 1 OA de la portion de bande, comme on le voit sur la figure 4. La variante des figures 5 et 6 est globalement analogue à celle des figures 1 à 4, à ceci près que le premier moyen de liaison conformé à l'extrémité 52 de la bande présente un nombre plus grand d'ouvertures 58, de même que le deuxième moyen de liaison 54 conformé à l'autre extrémité présente davantage de plots 62. Les plots sont évidemment disposés de manière à pouvoir s'engager dans les ouvertures 58, les positions exactes des plots et des ouvertures étant définies en fonction de ce que souhaite obtenir l'homme du métier. Par exemple, les plots et les

ouvertures des figures 5 et 6 sont disposés aux quatre coins d'un losange.

De même que sur les figures 1 à 4, le rebord 56A de la surface de superposition 56 opposé au bord libre 52A de la première extrémité de la bande n'est pas rectiligne. Le rebord 56A constitue un rebord de calage apte à coopérer avec le bord libre 54A de la deuxième extrémité, qui présente une forme adaptée, tandis que le bord libre 52A constitue un bord de calage apte à coopérer avec le rebord de calage 60A de la

surface de superposition 60.

Comme on le verra dans la suite, on peut choisir d'équiper chacun des moyens de liaison d'au moins un organe mâle et d'au moins un organe femelle, ceux-ci étant disposés de manière à s'encastrer les uns dans les autres pour la liaison de la bande. Par exemple, sur la figure 5, les deux orifices 58A et 58B disposés au voisinage des deux extrémités longitudinales de la surface 56 pourraient être remplacés par des plots, tandis que les deux plots 62A et 62B pourraient être remplacés par des

ouvertures dans laquelle ces plots pourraient s'engager.

Dans la variante des figures 7 et 8, le premier moyen de liaison prévu à la première extrémité 112 de la portion de bande comporte une surface de superposition 116 qui s'étend sur une largeur L1 16 inférieure à la largeur courante L de la portion de bande. De même, le deuxième moyen de liaison ménagé à l'extrémité 114 de la portion de bande présente une deuxième surface de superposition 120 s'étendant sur une largeur L120 inférieure à la largeur L de la bande. Les largeurs L116 et

L120 sont égales.

Dans l'exemple représenté sur ces figures 7 et 8, chacun des moyens de liaison comporte deux organes mâles et deux organes femelles. Pour les moyens de liaison de l'extrémité 112, les organes femelles sont constitués par deux encoches, respectivement 118A et 118B, disposées de part et d'autre de la surface de superposition 116, dans des positions symétriques par rapport à l'axe longitudinal A de la portion de bande. Pour le deuxième moyen de liaison de l'extrémité 114, les organes femelles sont également constitués par deux encoches analogues, respectivement désignées par les références 115A et 115B. Les organes mâles sont quant à eux constitués par des parties saillantes, également disposées de part et d'autres des surfaces de superposition. Ainsi, le premier moyen de liaison forme une languette bordée, vers son extrémité libre, par deux plots saillants, respectivement 113A et 113B, préservés lors de l'opération ayant consisté à diminuer localement l'épaisseur de l'extrémité 112 pour conformer le renfoncement dont la surface forme la surface de superposition 116 (la découpe des encoches latérales est avantageusement pratiquée lors de cette opération). De même, le deuxième moyen de liaison forme une languette dont l'extrémité libre est bordée par deux plots, respectivement 122A et

122B conformés comme les plots 113A et 113B.

On comprend que, lorsque les extrémités de la bande des figures 7 et 8 sont assemblées, les surfaces de superposition 116 et 120 sont disposées l'une contre l'autre, tandis que les plots 122A et 122B s'encastrent dans les encoches 118A et 118B et que les plots 113A et 113B s'encastrent dans les encoches 115A et 115B. En fait, les moyens de liaison 112 et 114 sont identiques à ceci près qu'ils ne sont pas réalisés à partir de la même face de la portion de bande. Autrement dit, le moyen de liaison 112, considéré à partir de la première face 110A de la bande, est identique au deuxième moyen de liaison 114, lorsqu'on le

regarde à partir de la deuxième face 110 B de la portion de bande.

Dans ce mode de réalisation, les faces 113'A et 113'B des organes mâles 113A et 113B qui sont tournées vers l'axe médian A de la portion de bande forment des rebords de calage qui coopèrent avec les bords libres longitudinaux 115'A et 115'B des encoches 115A et 115B pour assurer le calage de la liaison en direction transversale. De même, les rebords correspondants des plots 122A et 122B assurent la même fonction en coopérant avec les bords longitudinaux des encoches 118A et 118B. Une fois que les surfaces de superposition sont mises en place l'une contre l'autre et que les plots sont engagés dans les encoches, la tenue définitive de la liaison peut être assurée par des déformations légères des plots, par exemple obtenues par un pincement tendant à rapprocher l'un de l'autre les deux plots d'une même extrémité. Cette déformation peut également consister en un écrasement des plots dans la direction radiale de la bague amenant leurs extrémités libres à recouvrir partiellement la face de la portion de bande dont elles sont voisines (la face 11 OA opposée à la surface 120 pour les extrémités des plots 113A et 113B, et la face 110B opposée à la surface 116 pour les extrémités des plots 122A et 122B). Les hauteurs des plots et les épaisseurs des parties en renfoncement sont telles que l'épaisseur totale de la liaison, une fois celle-ci terminée, reste sensiblement égale à l'épaisseur courante de la bande. Dans la variante des figures 9 et 10, on reconnaît, pour le premier moyen de liaison 152, des ouvertures 158 analogues aux ouvertures 18 et 58 précédemment évoquées et, pour le deuxième moyen de liaison 154,

des plots 162 analogues aux plots 22 ou 62.

Cette fois, le deuxième moyen de liaison 154 est conformé de manière à présenter, en vue de dessus, la forme d'une languette de largeur L154 inférieure à la largeur de la portion de bande. Ainsi, la surface de superposition 160 à partir de laquelle s'étendent les plots 162 s'étend sur une portion seulement de la largeur de la bande. De même, la surface de superposition 156 à partir de laquelle sont ménagées les ouvertures 158 s'étend sur une portion seulement de la largeur de la

bande, les contours des surfaces 160 et 156 étant analogues.

Par conséquent, le rebord 156A de la surface de superposition 156 présente non seulement un fond, opposé au bord libre 152A de l'extrémité 152, mais également des ailes 156'A dirigées globalement selon la direction longitudinale de la bande. Lorsque les deux extrémités sont reliées, les bords longitudinaux 160'A de la surface de superposition 160 forment des bords de calage qui coopèrent avec ces ailes 156'A pour

assurer un calage de la liaison dans la direction transversale à la bande.

Outre ces dispositions, le bord libre 152A peut présenter une forme convexe, adaptée à coopérer avec le rebord 160A de la surface 160 opposée au bord libre 154A de la languette qui porte le deuxième moyen de liaison. Comme pour les variantes des figures 1 à 6, on pourrait choisir de modifier celle des figures 9 et 10 pour doter chaque moyen de liaison

d'au moins un plot et d'au moins un organe femelle.

Dans la variante des figures 11 et 12, le premier moyen de liaison formé à l'extrémité 212 de la portion de bande comporte un seul organe femelle constitué par un perçage 218, de dimension relativement importante. Le deuxième moyen de liaison de l'extrémité 214 présente quant à lui un seul organe mâle 222 de dimension correspondante. En effet, selon le résultat souhaité en matière de résistance de la liaison, on peut préférer remplacer les plots sensiblement cylindriques du type des plots 22 de la figure 1 par un seul plot ayant une forme géométrique différente, par exemple un plot oblong et, de même, remplacer les ouvertures 18 par une seule ouverture de dimension adaptée. On peut souhaiter donner une forme géométrique particulière au contour de ce plot et de cette ouverture, comme c'est le cas sur les figures 10 et 11, sur lesquelles le plot 222 et l'ouverture 218 ont des contours sinueux, respectivement 222A et 218A. L'homme du métier pourra en effet déterminer la forme géométrique convenable pour le contour du ou des organes mâles et celui du ou des organes femelles de manière à augmenter les surfaces de contact entre lesdits organes mâles et femelles et à diriger les contraintes s'exerçant entre ces organes dans les

directions souhaitées.

La figure 13 montre une variante qui diffère du mode de réalisation des figures 1 à 4 en ce que chaque moyen de liaison comporte un plot, respectivement un plot 22A et une ouverture 18A pour le premier moyen de liaison 12', et un plot 22B apte à s'engager dans l'ouverture 18A, ainsi qu'une ouverture 18B apte à recevoir le plot 22A, pour le deuxième moyen

de liaison 14'.

Pour réaliser la liaison des deux extrémités de la bande avec les variantes précédemment décrites en référence aux figures 1 à 13, on dispose l'une contre l'autre les deux surfaces de superposition définies dans les renfoncements équipant respectivement chacune des deux extrémités de la bande, et on engage les uns dans les autres les organes mâles et les organes femelles. On fixe ensuite les organes mâles aux

organes femelles, par exemple par rivetage.

Dans les variantes représentées, les extrémités de la bande ont des épaisseurs constantes, sensiblement égales à la moitié de l'épaisseur courante de la bande, dans la région des renfoncements. On pourra toutefois choisir que les épaisseurs de ces extrémités dans la région de ces renfoncements soient variables, par exemple en gradins ou autres. La conformation des renfoncements peut être obtenue par une opération d'emboutissage et/ou d'estampage, tendant à écraser localement la bande en refoulant, par exemple sur les côtés, la matière excédentaire, tout en préservant, pour réaliser les organes mâles, les parties non écrasées et en réalisant, pour former les organes femelles, les emboutissages localement plus profonds ou des perçages traversants,

par exemple par poinçonnage.

La portion de bande servant à réaliser la bague à rétreindre peut être obtenue par découpe à partir d'une bande continue. On peut alors choisir de découper d'abord la portion de bande dans cette bande continue avant de réaliser les premiers et les deuxièmes moyens de

liaison.

De manière alternative, on peut préférer réaliser certains au moins des moyens de liaison dans la bande continue, avant de la découper en

portions de bande munies desdits moyens de liaison.

Dans l'un ou l'autre cas, on peut choisir de réaliser complètement les premiers et deuxièmes moyens de liaison avant de raccorder les deux extrémités de la bande et de réaliser la fixation des organes mâles aux

organes femelles.

De manière alternative, on peut préférer ne réaliser que partiellement voire pas du tout les organes mâles avant de relier les deux extrémités de la bande pour disposer l'une contre l'autre les deux surfaces de superposition, et de former les organes mâles seulement dans cette situation. Dans ce cas, après avoir formé au moins le premier moyen de maintien avec sa première surface de superposition et l'organe femelle, on dispose cette première surface de superposition contre la deuxième extrémité de la portion de bande et l'on exerce une pression dans la région des extrémités de la portion de bande superposées pour occasionner un refoulement de la matière de la deuxième extrémité de la

portion de bande et repousser un organe mâle dans ledit organe femelle.

En particulier, la figure 14 illustre une variante dans laquelle on a formé le premier moyen de maintien 252 avec la première surface desuperposition 256 et l'organe femelle constitué par un perçage 258. Du deuxième moyen de maintien 254, on n'a formé que la deuxième surface de superposition 260 et une amorce d'organe mâle 262, qui définit une

très légère saillie par rapport à cette surface de superposition 260.

La figure 14 montre la situation dans laquelle on a disposé l'une contre l'autre les surfaces de superposition 256 et 260 en plaçant l'amorce de l'organe mâle 262 en regard de l'organe femelle 258 (dans lequel elle

pénètre sur une faible distance).

On voit que, du côté de sa face 250A opposée à la deuxième surface de superposition, la deuxième extrémité de la bande présente un excès local de matière. Dans l'exemple représenté, cet excès est conformé comme un plot 262' qui est aligné avec l'amorce d'organe mâle

262 selon un axe perpendiculaire au plan de la bande.

En fait, la première surface de superposition 260 étant en général obtenue par un emboutissage ou un estampage aboutissant à un écrasement local et un refoulement de la matière écrasée, on peut, en aménageant convenablement l'outil et le contre-outil d'emboutissage, choisir la position la plus favorable pour cet excès local de matière. Il peut

par exemple s'agir d'une surépaisseur localisée.

Dans la situation de la figure 14, il suffit d'exercer une pression suffisamment forte du côté 250A de la deuxième extrémité opposé à la deuxième surface de superposition 260, pour terminer la formation de l'organe mâle en faisant pénétrer ce dernier dans l'organe femelle. Si nécessaire, on a auparavant fait subir un traitement du type traitement thermique ou écrouissage à l'une des deux extrémités de la bande pour faire en sorte que la résistance mécanique de la première extrémité 252 soit supérieure à celle de la deuxième extrémité 254 pour éviter un écrasement de cette deuxième extrémité 252 lorsque l'on exerce la

pression pour faire pénétrer l'organe mâle dans l'organe femelle.

Dans les modes de réalisation précédemment décrits, on a réalisé des organes femelles comme des ouvertures qui traversent la portion de la bande, et on a relié les extrémités de la bande de telle sorte qu'un organe mâle apparaisse dans l'organe femelle, puis on a déformé cet organe mâle, par exemple par rivetage comme sur la figure 4 pour le fixer

audit organe femelle.

La figure 15 montre le premier moyen de liaison de l'extrémité 312 d'une portion de bande selon une variante. La conformation de ce premier moyen de liaison est du même type que celle du premier moyen de liaison de la figure 1, les éléments 316, 318, 312A et 316A étant respectivement

analogues aux éléments 16, 18, 12A et 16A.

On a indiqué précédemment que le renfoncement dont la surface forme la première surface de superposition 316 peut être réalisé par un écrasement local de l'extrémité de la bande occasionnant un refoulement de matière dans une direction maîtrisée en fonction de la conformation de l'outil et du contre-outil utilisés. Sur la figure 15, on a choisi de diriger ce refoulement de matière sur les deux bords longitudinaux de la bande de manière à former deux ailes latérales, respectivement désignées par les références 319A et 319B, et disposées de part et d'autre de la surface de superposition 316. Du côté opposé à la surface de superposition 316, les dos de ces ailes sont situés dans le plan général de la face 310B de la bande. L'épaisseur de la bande dans la région du renfoncement, mesurée entre la face 310B et la surface de superposition 316, est sensiblement de l'ordre de la moitié de l'épaisseur courante de la bande. L'épaisseur des ailes est quant à elle de préférence moindre, par exemple de l'ordre d'un

quart de l'épaisseur courante de la bande.

La figure 16 montre le moyen de liaison de la deuxième extrémité 314 de la bande. Il est analogue au moyen 14 de la figure 2, les éléments 320, 322, 314A et 320A étant respectivement analogues aux éléments 20, 22, 14A et 20A. Ainsi, vu depuis la face 310B de la portion de bande, le

deuxième moyen de liaison est analogue à celui de la figure 1.

En revanche, du côté de la face 310A de la portion de bande qui est opposée à la surface de superposition 320, la deuxième extrémité de la bande présente un décrochement 321, dont la profondeur est par exemple de l'ordre du quart de l'épaisseur de la bande. Dans ce cas, l'épaisseur de la région de la bande délimitée entre le fond de ce renfoncement et la surface de superposition 320 est elle-même sensiblement égale au quart de l'épaisseur courante de la portion de bande. On voit sur la figure 17 que l'on a assemblé les deux extrémités des figures 15 et 16 en plaçant l'une contre l'autre les surfaces de superposition 316 et 320, en engageant les organes mâles 322 dans les ouvertures 318, puis en repliant les ailes 319A et 319B dans le ou les logements formés par le ou les décrochements 321. Dans l'exemple représenté, on a également choisi d'opérer un rivetage des organes mâles dans les organes femelles. Sur la figure 17, le décrochement 321 s'étend sur toute la largeur de la bande, ceci n'est toutefois par toujours nécessaire, il suffit en effet que la bande dispose de deux décrochements 321 adaptés à loger les ailes repliées 319A et 319B, sensiblement à complémentarité de formes. De manière alternative, on peut choisir de doter la première ou la deuxième extrémité de la portion de bande d'ailes latérales analogues aux ailes 319A et 319B, sans pour autant pratiquer dans l'autre extrémité un décrochement analogue au décrochement 321. De ce fait, le pliage des ailes tendant à enserrer l'extrémité de la bande qui est dépourvue de ses ailes occasionne des surépaisseurs locales de la bande dans la zone de liaison. Si l'épaisseur des ailes est relativement faible, par exemple de l'ordre du quart de l'épaisseur courante de la bande, il apparaît que, dans un grand nombre de cas, cette surépaisseur ne nuisait pas à l'utilisation ultérieure de la bague à rétreindre, en particulier lors de l'opération de rétreint. Les figures 18 et 19 illustrent certaines étapes du procédé d'obtention de la bague à rétreindre. Sur la figure 18 est représentée une bande métallique continue 410 dans laquelle on a réalisé simultanément, par une opération d'emboutissage et/ou d'estampage, un groupe, désigné par A, constitué par le moyen de liaison 412A d'une première extrémité d'une portion de bande, et le moyen de liaison 414A de la deuxième extrémité d'une autre portion de bande adjacente. Par la suite, ces deux portions de bande seront séparées le long de la ligne 413 qui délimite l'un par rapport à l'autre les deux moyens de liaison 412A et 414A. A titre d'exemple, ces moyens de liaison peuvent être analogues à ceux représentés sur la figure 1. On a constaté que, lors de l'opération d'emboutissage et/ou d'estampage, le métal de la bande a été refoulé sur les bords latéraux des extrémités 412A et 414A. On pourra utiliser ce refoulement pour conformer des ailes analogues aux ailes 319A et 319B, ou préférer l'éliminer ultérieurement pour obtenir des portions de bande conformes à celles que montre la figure 1. Bien entendu, au cours de la même opération d'emboutissage et/ou d'estampage, on peut réaliser un décrochement du type du décrochement 321, en particulier si l'on souhaite conserver des ailes. A une distance donnée du groupe A, on réalise un groupe A1 qui comporte également un premier moyen de liaison 412A1 pour une autre portion de bande et un deuxième moyen de liaison 414A1 qui, une fois qu'il aura été séparé de l'extrémité 412A1 par découpe le long de la ligne 415, servira à la liaison de la bague à rétreindre réalisée dans la portion de bande B avec, comme moyen de liaison, les moyens 412A et 414A1. A titre d'exemple, on a montré sur le groupe A1 une autre variante pour la disposition des refoulements de

matière obtenue lors de l'opération d'emboutissage et/ou d'estampage.

On peut choisir d'éliminer la matière excédentaire dans les refoulements avant la découpe des portions de bande selon les lignes 413 et 415, ou de faire le contraire, voire même d'éliminer ces matières excédentaires

seulement après l'enroulement de la bague.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Bague à rétreindre comprenant une portion de bande métallique (10) enroulée sur elle-même, dont les deux extrémités (12, 14; 52, 54; 112, 114; 152, 154; 212, 214; 252, 254; 312, 314) comportent respectivement un premier et un deuxième moyen de liaison coopérant entre eux pour relier lesdites extrémités, caractérisée en ce que le premier moyen de liaison comprend une première surface de superposition (16, 56, 116, 156, 256, 316) formée en renfoncement dans la première extrémité de la portion de bande à partir de la première face de ladite portion de bande, ainsi qu'au moins un organe femelle (18, 58, 118A, 118B, 158, 218, 258, 318) formé en creux à partir de ladite première surface de superposition, tandis que le deuxième moyen de liaison comprend une deuxième surface de superposition (20, 60, 120, 260) formée en renfoncement dans la deuxième extrémité de la portion de bande à partir de la deuxième face de ladite portion de bande, ainsi qu'un organe mâle (22, 62, 122A, 122B, 162, 222, 262, 312) formé en saillie à partir de ladite deuxième surface de superposition, et en ce que l'organe mâle est engagé dans l'organe femelle et fixé à ce dernier, tandis que les surfaces de superposition sont disposées l'une contre l'autre de manière à définir une zone de liaison dont l'épaisseur (EZ) est

sensiblement égale à l'épaisseur courante (E) de la portion de bande.

2. Bague à rétreindre selon la revendication 1, caractérisée en ce que le premier et le deuxième moyen de liaison (112, 114) comprennent chacun au moins un organe femelle (118A, 118B, 115A, 115B) et au

moins un organe mâle (113A, 113B, 122A, 122B).

3. Bague à rétreindre selon la revendication 2, caractérisée en ce que le premier moyen de liaison (112, 12'), considéré à partir de la première face de la portion de bande (110A), est identique au deuxième moyen de liaison (114, 14'), considéré à partir de la deuxième face (11OB) de la

portion de bande (110).

4. Bague à rétreindre selon l'une quelconque des revendications 1 ou

2, caractérisée en ce que au moins l'une des première et deuxième surfaces de superposition (16, 20; 116, 120) est formée dans un renfoncement qui présente un rebord de calage (1 6A, 20A; 1 13'A, 113'B), tandis que l'autre de ces surfaces présente, sur son contour, un bord de calage (1 2A, 14A; 1 1 5'A, 1 1 5'B) coopérant avec ce rebord pour résister à des sollicitations dirigées transversalement par rapport à la portion de

bande (10).

5. Bague à rétreindre selon l'une quelconque des revendications 1 à

4, caractérisée en ce que l'organe femelle (18, 118A, 118B, 218) est formé par une ouverture traversant la portion de bande (10) à partir de la

première surface de superposition (16,116).

6. Bague à rétreindre selon la revendication 5, caractérisée en ce que l'organe femelle est formé par une encoche (115A, 115B, 118A, 118B)

réalisée dans un bord de la première extrémité de la portion de bande.

7. Bague à rétreindre selon l'une quelconque des revendications 1 à

6, caractérisée en ce que l'une des première et deuxième extrémités présente un décrochement (321) sur sa face (310A) opposée à celle qui comporte la surface de superposition (320), tandis que l'autre (312) desdites première et deuxième extrémités comporte des ailes latérales

(319A, 319B) repliées dans ledit décrochement.

8. Procédé de fabrication d'une bague à rétreindre, dans lequel on réalise respectivement un premier et un deuxième moyen de liaison (12, 14; 52, 54; 112, 114; 152, 154; 212, 214; 252, 254; 312, 314) à la première et à la deuxième extrémité d'une portion de bande métallique (10) et dans lequel on relie ces extrémités en faisant coopérer ensemble lesdits premier et deuxième moyens de liaison, caractérisé en ce que l'on pratique un premier renfoncement dans la première extrémité de la portion de bande, à partir de la première face de cette dernière, la surface de ce premier renfoncement définissant une première surface de superposition (16, 56, 116, 156, 256, 316), on forme au moins un organe femelle (18, 58, 118A, 118B, 158, 218, 258, 318) en creux à partir de ladite première surface de superposition, on pratique un deuxième renfoncement dans la deuxième extrémité de la portion de bande, à partir de la deuxième face de cette dernière, la surface de ce deuxième renfoncement définissant une deuxième surface de superposition (20, 60, 120, 160, 260), on forme au moins un organe mâle (22, 62, 122A, 122B, 162, 222, 262, 312) en saillie à partir de ladite deuxième surface de superposition, on dispose les surfaces de superposition l'une contre l'autre, on engage l'organe mâle dans l'organe femelle et l'on fixe ledit organe mâle audit organe femelle, et en ce que les premier et deuxième renfoncements sont réalisés de telle sorte que l'épaisseur (EZ) de la bague dans la zone de liaison définie par les surfaces de superposition disposées l'une contre l'autre est sensiblement

égale à l'épaisseur courante (E) de la portion de bande.

9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que la portion de bande est obtenue par découpe à partir d'une bande continue (410) et en ce que l'on découpe d'abord la portion de bande avant de réaliser les

premier et deuxième moyens de liaison.

10. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que la portion de bande est obtenue par découpe à partir d'une bande continue (410), en ce que, avant de séparer par découpe (413, 415) une première portion de bande d'une portion de bande suivante, on réalise le deuxième moyen de liaison (414A) d'une première bague à la deuxième extrémité de la première portion de bande destinée à la réalisation de ladite première bague et on réalise un premier moyen de liaison (412A) d'une autre bague à la première extrémité de la portion de bande suivante destinée à la réalisation de ladite autre bague, et en ce que l'on sépare ensuite lesdites portions de bande en découpant (413) la bande entre lesdits premier et

deuxième moyens de liaison.

11. Procédé selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que, après avoir formé au moins le premier moyen de maintien (252) avec la première surface de superposition (256) et l'organe femelle (258), on dispose ladite première surface de superposition (256) contre la deuxième extrémité de la portion de bande, et l'on exerce une pression dans la région des extrémités de la portion de bande superposées pour occasionner un refoulement de la matière (262') de deuxième extrémité de la portion de bande et repousser un organe mâle (262) dans ledit

organe femelle.

12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'on forme le premier moyen de maintien (252) avec la première surface de superposition (256) et l'organe femelle (258), on forme le deuxième moyen de maintien (254) avec la deuxième surface de superposition (260) et une amorce d'organe mâle (262), on dispose les première et deuxième surfaces de superposition l'une contre l'autre en plaçant l'amorce d'organe mâle (262) en regard de l'organe femelle (258), et l'on exerce une pression sur la deuxième extrémité (254) de la portion de bande, du côté (250A) opposé à la deuxième surface de superposition (260), pour terminer la formation de l'organe mâle en faisant pénétrer ce dernier dans

l'organe femelle (258).

13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 8 à 12,

caractérisé en ce que l'on réalise un organe femelle (18, 118A, 118B) traversant la portion de bande, on relie les extrémités de la bande de telle sorte qu'un organe mâle (22A, 122A, 122B) apparaisse dans ledit organe

femelle et on déforme ledit organe mâle pour le fixer audit organe femelle.

14. Procédé selon l'une quelconque des revendications 8 à 13,

caractérisé en ce que l'on réalise un décrochement (321) à l'une (314) des première et deuxième extrémités de la portion de bande, sur la face opposée (310A) à la surface de superposition (320) de cette extrémité, on équipe l'autre extrémité (312) de la portion de bande d'ailes latérales (319A, 319B), et en ce que l'on replie ces ailes latérales dans ledit

décrochement.