FR2788124A1 - Armes a feu semi-automatiques electriques de petit calibre - Google Patents

Armes a feu semi-automatiques electriques de petit calibre Download PDF

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Abstract

Armes à feu semi-automatiques électriques de petit calibre.L'invention concerne des armes à balles avec ou sans cartouche. L'arme électrique sans cartouche permet un usage simplifié, plus rapide et plus discret, pour une puissance de feu supérieure, avec des munitions moins coûteuses et sans problèmes de stockage.Elle est constituée par un réservoir à combustible (1), une chambre d'explosion (2) avec bougie (4), une vanne d'admission (3) et à un séparateur (10) de balles (5), le tout commandé électriquement par piles ou bâtonnets piézo-électriques (12) et (13) actionnés par la détente (11).L'arme électrique sans cartouche est particulièrement destinée à protéger des missions dangereuses à caractère confidentiel.L'arme à cartouches électriques et pile ou bâtonnet piézo-électrique (13) est l'autre mode de réalisation de l'invention.

Description

La présente invention concerne les armes à feu semi-automatiques légères
de défense ou de loisirs. Il s'agit d'armes de poing ou d'épaule telles que petits pistolets de poche, armes compactes complémentaires d'une arme de service, ou encore carabine de jardin ou de sport, tirant uniquement des balles de très petit calibre. Les armes à feu actuelles utilisent des balles associées à une cartouche contenant de la poudre et terminée par une amorce dont la percussion allume la
poudre qui fait partir la balle.
Ce procédé simple, toujours en usage depuis plus d'un siècle, donne donc globalement satisfaction, mais ne semble pas avoir bénéficié, malgré quelques perfectionnements notoires, des énormes progrès de la technologie industrielle de ces dernières décennies concernant notamment, l'automatisation électrique
puis électronique de presque toutes les techniques mécaniques traditionnelles.
En effet, alors que le dispositif électrique selon l'invention utilise surtout les lois de la piézo-électricité et de l'électromagnétisme, le principe de fonctionnement des armes encore en usage actuellement, en est resté à la
commande purement mécanique de mise à feu et d'alimentation des munitions.
Procédé qui comporte les inconvénients suivants: Dans les pistolets classiques la douille vide doit être éjectée après le départ du coup pour laisser place à la munition suivante. Ce qui pose un problème mécanique non négligeable nécessitant en particulier les mouvements automatiques de la culasse. Il en résulte une certaine complication dans le fonctionnement et la fabrication de l'arme, pour assurer l'alimentation correcte
des projectiles.
Le dispositif selon l'invention présente, au contraire, une simplification notoire de fabrication et du fonctionnement du fait qu'il n'y a pas de cartouche,
donc pas de problème d'éjection et pas de pièces mobiles à prévoir à cet effet.
L'utilisation et l'entretien de l'arme s'en trouve également simplifiés.
De plus, dans les armes classiques les mouvements de la culasse, du chien et du percuteur absorbent, par inertie mécanique une part importante de l'énergie cinétique pourtant nécessaire à la puissance de départ du projectile et
allongent, par ailleurs, le temps de répétition entre deux coups consécutifs.
D'o, en principe, la supériorité de puissance de frappe et de cadence de tir à répétition des armes électriques à balles sans cartouche selon l'invention, o les mouvements mécaniques parasites se limitent au seul très faible déplacement
d'un clapet de soupape.
D'autre part, il y a lieu d'" armer" manuellement carabines et pistolets classiques, par une manoeuvre de la culasse, pour introduire la première balle du chargeur dans le canon, manoeuvre plus au moins bruyante qui peut révéler la présence du tireur, ce qui peut être un inconvénient dans certaines missions o la surprise ou la discrétion sont essentielles. Dans le procédé selon l'invention cette manoeuvre de la culasse est supprimée car il suffit au tireur d'appuyer sur le queue de détente pour faire venir, à mi-course, une balle dans le canon juste avant le départ du coup, donc simplification, rapidité d'emploi et pas de manoeuvre mécanique bruyante préalable et compromettante comme dans le cas des armes classiques actuelles. De plus, pas de douilles vides à ramasser. Un petit index plus ou moins soulevé sur le dessus du canon avertit, par sécurité, le
tireur de la présence ou non d'une balle dans le canon.
Inconvénient supplémentaire, les armes classiques sont munies d'un percuteur pour frapper l'amorce de la cartouche traditionnelle. Ce percuteur est une pièce fragile d'entretien délicat et pourtant essentielle dans ce type d'arme: pas de percussion de départ du coup, donc pas de tir possible. Le procédé selon l'invention supprime le percuteur évitant ainsi les mauvaises surprises par défaut de fonctionnement et la nécessité d'un entretien laborieux tout en assurant une meilleure fiabilité de l'armnne et une simplification d'utilisation supplémentaire. Autre inconvénient à mentionner, la fabrication des cartouches en usage actuellement reste compliquée, délicate et onéreuse. La balle sans cartouche selon l'invention, beaucoup plus simple à fabriquer élimine cet inconvénient non négligeable. De plus, le stockage des munitions courantes avec cartouche nécessite, dans le cas fréquent d'une longue durée de conservation, des précautions spéciales pour assurer la longévité de la poudre en évitant les atmosphères trop humides, néfastes également aux métaux car propices aux phénomènes d'oxydation en présence de différents métaux, par effets électrolytiques entre balle, douille et amorce. Ces différents problèmes d'altération des munitions stockées sont réduits et même quasiment annulés par l'usage de munitions sans cartouche, donc sans poudre et constituées d'un seul
métal.
Mais au-delà des problèmes de conservation, des problèmes de sécurité peuvent aussi se poser dans le cas de stockage en nombre important des cartouches accumulant, ainsi, de grandes quantités de poudre susceptibles d'alimenter des explosions en chaîne en cas de sabotage du stock de cartouches. D'o nécessité d'entretenir une surveillance constante du dépôt de munitions. Inconvénient évité par l'usage de balles sans cartouche selon l'invention. Par ailleurs, l'arme selon l'invention peut-être utilisée, en cas par exemple de défaut de munitions, comme moyen défensif de dernier recours grâce à sa possibilité d'utilisation convertible en grenade ou piège défensif. Conversion qui ne semble ni envisagée, ni même réalisable dans les armes classiques actuelles. L'arme à feu électrique selon l'invention comporte, selon une première caractéristique, une chambre d'explosion remplaçant la cartouche des munitions classiques. Cette chambre d'explosion est munie d'une bougie électrique à étincelles remplaçant la percussion mécanique de mise à feu des armes classiques. L'armes comporte également un réservoir de produit combustible alimentant la chambre d'explosion par l'intermédiaire d'une canalisation munie d'une vanne d'admission actionnée par des électroaimants. Pour remplacer la culasse mobile des armes classiques et permettre l'alimentation en munitions, un dispositif séparateur, actionné par électroaimants, isole la balle dans le canon des balles du chargeur, pour reconstituer l'étanchéité relative du canon sous la balle après son introduction et avant départ du coup. La bougie, la vanne d'admission ainsi que le dispositif séparateur sont commandés électriquement
par la queue de détente de l'arme, agissant par pression sur des bâtonnets piézo-
électriques, produisant ainsi le courant qui excite les électroaimants et produit
l'étincelle entre les deux électrodes de la bougie.
Selon un mode particulier de réalisation, des piles électriques peuvent remplacer les bâtonnets piézo-électriques pour alimenter les circuits commandant le fonctionnement de l'arme selon l'invention. Dans ce cas, la queue de détente établit le courant en poussant les piles vers un contacteur et un échangeur distribue alternativement le courant entre l'aller et le retour de la
queue de détente dans deux circuits distincts montés en parallèle.
Pour la mise à feu du combustible, un filament électrique porté à incandescence par le courant peut remplacer la bougie à étincelles prévue dans la chambre d'explosion. La chambre d'explosion peut-être munie d'une soupape d'éjection des gaz de combustion constituée d'un piston comprimé par un ressort. Mais la chambre d'explosion peut également de ne pas comporter de soupape d'éjection, la balle étant, dans ce cas suffisamment bloquée par l'arrêtoir pour jouer en rôle de soupape relativement étanche au produit combustible. Le produit combustible peut être un gaz comprimé introduit par une valve de remplissage dans le réservoir prévu dans l'arme. Le gaz comprimé peut également être introduit dans l'arme sous forme de cartouches amovibles jetables après usage. Le produit combustible peut aussi être un fluide liquide ou pâteux. Dans ce cas, un piston actionné par un ressort comprime le combustible pour assurer son transit vers la chambre d'explosion. Dans le cas du réservoir amovible, celui-ci peut-être constitué d'une membrane souple et élastique comprimable par ressort ou par électroaimant, sur commande, pour
assurer le transit du combustible vers la chambre d'explosion.
Pour transformer l'arme en engin explosif, elle peut comporter des vis de blocage adéquates pour assurer son explosion par usage de la détente et d'un dispositif de retardement approprié. À cet effet, la crosse du pistolet peut-être suffisamment quadrillée pour permettre la multiplication et l'éparpillement des éclats tout en assurant une bonne préhension de la main en cas d'utilisation
normale préalable en tir à balles.
Contrairement à ce qui à été décrit précédemment, l'arme selon l'invention peut également être prévu pour tirer des balles avec cartouches. Dans ce cas, une bougie électrique à étincelles remplace l'amorce classique sertie dans le culot de la cartouche et un contacteur électrique remplace le percuteur des armes classiques pour assurer un allumage électrique de la poudre au lieu de la percussion purement mécanique de l'amorce des munitions classiques. Le générateur de courant est un bâtonnet piézo-électrique actionné par la queue
de détente comme décrit précédemment.
Selon deux modes particuliers de réalisation: - Un filament électrique à incandescence peut assurer l'allumage de la
poudre de la cartouche au lieu de la bougie précitée.
- Le générateur de courant électrique peut être une pile au lieu du bâtonnet piézo-électrique précité. Cette pile sera actionnée par la détente
comme décrit précédemment pour l'arme à balles sans cartouche.
Les dessins annexés suivants illustrent l'invention: La figure 1 représente en coupe l'ensemble du dispositif de l'arme à feu
électrique selon l'invention.
La figure 2 est une partie représentée à plus grosse échelle pour montrer, selon flèche, comment le gaz combustible stocké dans le réservoir, situé en partie inférieure du dessin, monte sous l'effet de la pression interne au travers de la vanne d'admission, une fois ouverte, vers la chambre d'explosion. En partie supérieure de la figure, on voit, selon flèche, comment la balle dans le canon est poussée par les gaz brûlés s'échappant de la chambre d'explosion par la soupape d'éjection ouverte sous l'effet de la pression de combustion du gaz combustible et de l'air ambiant grâce à l'étincelle produite entre les deux
électrodes de la bougie par le courant électrique issu du bâtonnet piézo-
électrique. Les figures 3 et 4 montrent le détail de la forme particulière de la détente prévue pour assurer la compression des deux bâtonnets piézo-électriques générateurs d'énergie électrique de commande alternative de la bougie
électrique, de la vanne d'admission et du séparateur de balles de l'arme.
Sur la figure 5 on voit, dessinés à très grande échelle, les électroaimants commandés électriquement par la queue de détente et assurant la rotation de la vanne d'admission pour obturer ou libérer le passage du gaz combustible vers la
chambre d'explosion.
Les figures 6 à 9 montrent le détail de la soupape d'éjection et de ses différents modes de réalisation, ainsi que la possibilité de passage des gaz brûlés de la chambre d'explosion vers la balle à travers la soupape par déplacement de
celle-ci sous l'effet de l'explosion.
La figure 6 montre, en particulier le détail de l'arrêtoir de blocage du nez
de la balle coinçant celle-ci jusqu'au départ du coup.
La figure 10 montre, à grande échelle, le détail du dispositif séparateur de balles isolant la balle dans le canon des balles du chargeur et constitué de deux coulisseaux actionnés par électroaimants commandés électriquement par la
queue de détente.
Figures 11,12 et 14 on voit deux autres types de formes possibles pour
réaliser la soupape d'éjection.
La figure 13 représente le cas sans soupape d'éjection, cas supposant une étude particulière expérimentale préalable pour déterminer avec précision un blocage de la balle appliquant suffisamment la balle sur l'orifice d'éjection de la chambre d'explosion afin d'assurer une étanchéité relative adéquate au gaz combustible dans la chambre d'explosion avant explosion, tout en n'opposant
pas une résistance trop intense au départ de la balle. -
Figure 15, autre forme possible pour la vanne d'alimentation, une targette coulissante actionnée également par électroaimant remplace la vanne rotative
de la figure 5.
La figure 16 représente le détail d'un autre mode de disposition des
électroaimants pour actionner la vanne d'admission rotative.
Les figures 17 à 22 détaillent différents modes de réservoirs possibles, prévus pour combustibles pâteux, pulvérulents ou encore liquides. En figure 17 le réservoir fait partie intégrante de la poignée du pistolet à l'intérieur de laquelle il constitue une cavité. Alors que les figures 18 à 22 concernent des réservoirs souples et amovibles à visser à l'intérieur d'une cavité de la crosse prévue à cet effet. Sur les figures 17 et 18 on voit que la chambre d'explosion est munie d'un filament électrique qui, porté à incandescence par le courant, remplace ainsi l'étincelle de la bougie électrique dessinée en figure 1 et 2, pour
provoquer également l'explosion du mélange air - combustible.
La figure 23 représente un autre mode de réalisation de réservoir pour combustible gazeux comprimé et constitué par un tube rigide amovible à visser
à l'intérieur de la crosse de l'arme.
Les figures de 24 et 25 montrent le dispositif échangeur de courants nécessaire au fonctionnement de l'arme dans le cas d'utilisation de piles comme
générateurs de courant à la place des bâtonnets piézo-électriques.
La figure 26 montre le détail d'une pile électrique poussée par la tête de détente contre le contacteur électrique situé en partie supérieure. Ce qui
entraîne le passage du courant pour faire fonctionner l'arme.
Les figures 27 à 30 sont des schémas explicatifs des différents circuits électriques assurant le fonctionnement du dispositif selon l'invention. Ces figures montrent comment divers fils électriques relient les différentes parties du dispositif pour commander leur fonctionnement par le courant issu des
bâtonnets ou piles actionnés par là queue de détente.
Les figures 31 à 36 concernent le mode défensif de fonctionnement du pistolet transformé en arme de dernier recours sous forme de grenade ou piège, la figure 35 schématisant les deux circuits différents: "tir normal" ou bien "grenade défensive" dont le choix est possible grâce au sélecteur dessiné
figure 32.
Contrairement aux modes précédents d'armes tirant des balles sans cartouche, les figures 37 à 40 concernent une variante d'armes très différentes puisqu'il s'agit, cette fois, d'arme à feu avec cartouches. La particularité de ces cartouches consistant en une bougie ou encore un filament électrique remplaçant ramorce des cartouches traditionnelles pour la mise à feu de la poudre. De rnrne, le percuteur de l'arme classique est remplacé par un simple contacteur électrique assurant l'arrivée du courant d'allumage pour faire partir le coup. Dispositif beaucoup plus proche que les précédents des armes classiques puisque, dans ce cas particulier, la culasse est mobile pour assurer la répétition des coups par éjection et alimentation des munitions comrnme dans les armes
semi-automatiques classiques.
Dans ce cas particulier de réalisation, on peut constater que la complication de fabrication de la munition peut être compensée par la
simplification de la mise à feu par allumage électrique de la munition.
La figure 41 représente le schéma du circuit électrique nécessaire au fonctionnement de l'arme avec cartouche: on remarquera la simplification du circuit réalisée grâce à la "mise à la masse "du courant de retour évitant ainsi
un conducteur spécifique et limitant le circuit au conducteur" aller ".
En référence aux dessins précédemment présentés, le dispositif sans cartouche comporte un réservoir de gaz combustible (1) muni d'une valve de remplissage (19) et raccordé à une chambre d'explosion (2) par l'intermédiaire d'une vanne d'admission (3). La chambre d'explosion (2) munie d'une bougie électrique (4) débouche sur la balle dans le canon (5) par l'intermédiaire de trous (6) et (7) placés en chicane, le trou (7) étant au centre de la soupape (8)
fonctionnant comme un piston coulissant retenu par un ressort de rappel (9).
Un dispositif séparateur (10) isole la balle dans le canon (5) des autres balles du
chargeur.
La queue de détente (11) figure 3 actionne l'arme en agissant par compression sur les deux bâtonnets piézo-électriques (12) et (13) qui sont les deux générateurs électriques des circuits de commande de l'arme à feu selon l'invention. Un fil électrique (F1) relie le bâtonnet piézoélectrique (12) à l'électroaimant (15) de la vanne d'admission (3), tandis qu'un autre fil (F2) relie le bâtonnet (12) au séparateur (10). Autre circuit, deux fils (F4) et (F5) relient le bâtonnet piézo- électrique (13) à la bougie (4). Ces circuits électriques (F1 à F5)
sont détaillés sur les schémas figures 29 et 30.
La vanne d'admission rotative (3) représentée en coupe figure 5, est actionnée par un bras aimanté (14) attiré ou repoussé par les électroaimants (15) et (16) selon le sens de passage en position 2 de la queue de détente (11). Un fil électrique (F3) relie l'électroaimant (16) de la vanne (3) au séparateur de balles (10). La tête de détente (11), détaillée en figure 3, comporte une protubérance ou came (17) et une inversion de courbure (18) qui assurent les divers fonctionnements de l'armnne de la manière suivante, illustrée par les figures 3 et 4: Au repos, position 1 de la queue de détente (11), pas de balle (5) dans le canon et vanne (3) fermée. Lorsque le tireur commence à presser la queue de détente (11), position 2, le galet (21) du support du bâtonnet piézoélectrique (12) commence à rouler sur la courbe (18) de la tête de détente figure 4. Ce qui commence à comprimer élastiquement le bâtonnet (12) ainsi que son ressort (22). L'énergie mécanique développée par cette variation de compression se transforme en énergie électrique produisant un courant dans le circuit (F1 F2 F3) qui commande l'ouverture du séparateur (10) pour introduire une balle (5) dans le canon. Ensuite le galet (21) roule sur la came (17), le tireur continuant d'appuyer sur la détente (11). La came (17) étant de rayon (r) constant la compression du bâtonnet (12) ne varie plus, ce qui supprime le courant du circuit (F1 F2 F3). Le séparateur (10) se referme alors, poussé par les ressorts
(29) et reconstitue ainsi la moitié de l'entrée du canon sous la balle (5) figure 10.
En fin de course, position 3, la queue de détente (11) comprime le bâtonnet piézo-électrique (13) et le ressort (23) en pressant l'ergot (25) de la biellette (24). Variation de compression élastique qui produit un courant électrique dans un second circuit (F4 F5) et provoque l'éclatement de l'étincelle de la bougie (4). Lorsque le tireur lâche la queue de détente (11) la décompression du bâtonnet piézo- électrique (13) produit alors dans le circuit (F4 F5) un courant de sens inverse du précédent entraînant une deuxième étincelle de la bougie (4). Ces étincelles allument le mélange du produit combustible et de l'air contenu dans la chambre d'explosion (2). La pression de l'explosion produite pousse les gaz brûlés dans les trous en chicane (6) et (7), repousse la soupape d'éjection (8) vers l'avant, les gaz ainsi libérés s'échappant par le trou (7) vont propulser la balle (5) dans le canon sous l'effet de la pression. Ensuite, la soupape (8) revient obstruer les trous (6) grâce au ressort de rappel (9) qui se détend refermant ainsi la chambre d'explosion. La queue de détente (11) continuant sa progression de retour vers l'avant, le galet (21) quitte à la courbe (17) et retrouve la courbe (18), en position 2. Ce qui décomprime le bâtonnet piézo-électrique (12) et produit un courant contraire au précédent qui commande, cette fois l'ouverture de la vanne d'admission (3), permettant le passage du produit combustible du réservoir (1) dans la chambre d'explosion (2). Enfin, la queue de détente termine sa course de retour vers l'avant en position 1 et s'immobilise, ce qui coupe le courant du bâtonnet (12) et ferme donc la vanne d'admission (3), isolant ainsi à nouveau la chambre d'explosion (2) du réservoir de produit combustible (1). Ensuite, le pistolet électrique selon
l'invention est prêt pour un nouveau coup.
Pour réapprovisionner rarmnne en produit combustible, on s'assure d'abord qu'il n'y a plus de balle dans le canon (5), l'index annulaire (27), figure 6, de l'arrêtoir (20) étant rabaissé à fond, sinon pour faire sortir la balle (5) du canon sans tirer, on soulève le haut de l'index (27) au maximum, et la balle (5) sort du canon dirigé vers le bas. Ensuite, on enlève le chargeur. Dans, le cas d'un combustible gazeux, par exemple, on recharge la poignée de l'arme en gaz combustible par la valve de remplissage (19) du réservoir (1). On presse, ensuite la queue de détente (11) une fois, de manière qu'au retour de celle-ci la chambre d'explosion (2) soit réalimentée en gaz en position 2. Seulement après, on peut
réintroduire le chargeur dans la poignée de l'arme. L'arme ainsi réappro-
visionnée est prête pour un nouveau tir. Pour faire sortir la balle (5) du canon, on peut également, après avoir enlevé le chargeur, viser horizontalement une cible non vulnérable et presser lentement la queue de détente (11). Arrivé à mi-course de la détente (11), position 2, l'ouverture du séparateur (10) devrait normalement faire tomber à la balle (5) par le bas de la poignée. Sinon, en fmin de course de la détente (11) position 3, le coup peut éventuellement partir, au cas o il soit resté encore un peu de gaz combustible dans la chambre d'explosion (2). Si la balle n'est pas encore sortie, alors essayer le premier processus indiqué, canon de le bas. Dans tous les cas, vérifier toujours, par sécurité, à l'aide de la
position de l'index (27), s'il reste encore une balle (5) dans le canon.
Les électroaimants (15) et (16) figure 5 sont bobinés de manière que sous l'effet du passage du courant, l'un des deux repousse le barreau aimanté (14), tandis que l'autre l'attire, ce qui entraîne la rotation du cylindre de la vanne d'admission (3) et donc sa fermeture ou son ouverture. Au passage de la queue de détente (11) en position 2 - aller, le sens du courant émis par le bâtonnet piézo-électrique (12) est tel que l'extrémité supérieure de électroaimant (15) est un pôle Sud qui attire l'extrémité Nord du barreau aimanté (14) alors que l'extrémité inférieure de l'électroaimant (16) présente un pôle Nord qui repousse l'extrémité Nord du barreau aimanté (14). Ce qui fait tourner le cylindre de la vanne d'admission (3) dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, selon figure 5, et assure ainsi le verrouillage de la vanne (3). La sécurité interdisant la liaison de la chambre d'explosion (2) avec le réservoir de combustible (1) au moment du tir est donc assurée, pour éviter tout risque d'explosion du réservoir (1) dans la main du tireur. Par contre, au retour de la détente (11) en position 2, le barreau (14) est au contraire repoussé par l'électroaimant (15) et attiré par
l'électroaimant (16) sous l'effet du courant produit par le bâtonnet piézo-
électrique (12) et de sens inverse du courant d'aller de la détente (11). Ce qui produit de la rotation du cylindre de la vanne d'admission (3), figure 5, dans le sens des aiguilles d'une montre et assure, cette fois, l'ouverture de la vanne d'admission (3) et donc l'alimentation de la chambre d'explosion (2) en produit
combustible provenant du réservoir (1).
L'arrêtoir (20) de blocage de la balle (5), détaillé en figure 6, montre comment le ressort (26) comprimé pour maintenir en place la balle (5) peut-être comprimé davantage quand l'arrêtoir (20) se soulève pour libérer la balle (5) au départ du coup et se détendre ensuite complètement, une fois la balle (5) partie, abaissant ainsi l'index annulaire (27) pour indiquer au tireur il n'y a plus de balle dans le canon (5). Par contre, lors de la présence d'une balle (5) dans le canon, l'index annulaire (27) dépasse suffisamment au dessus du canon, pour signaler,
par sécurité, que le pistolet est armé.
La forme des trous en chicanes (6) et (7) apparaît nettement en coupes C et D sur les figures 8 et 9, et l'on peut imaginer, en figure 6, comment la soupape d'éjection (8), poussée par les gaz brûlés remplissant les trous (6), se déplace à gauche, libérant ainsi un espace en quiconque par o s'échappent les gaz brûlés
par les trous (6) et (7) pour aller pousser la balle (5) vers la bouche du canon.
( Tous ces espaces étant réduits à très peu de volume, la détente des gaz dans l'ensemble de la soupape (8), avant poussée sur la balle (5), ne devrait guère
entamer l'énergie de propulsion du projectile.
Le séparateur (10), détaillé en figure 10, est constitué de deux mâchoires coulissantes qu'écartent en les attirant les électroaimants (28) excités
électriquement par le bâtonnet piézo-électrique (12) au passage en position 2 -
aller de la queue de détente (11). Lorsque celle-ci quitte la position 2 vers la position 3, le courant est alors annulé ainsi que l'attraction des machoires du séparateur (10) qui se referment sous la poussée des ressorts de rappel (29). On voit ainsi comment, une fois la balle (5) tirée, la balle suivante du chargeur peut monter pour prendre à son tour sa place dans le canon juste avant le nouveau coup. L'alimentation semi-automatique en munition est donc assurée par le dispositif électrique selon l'invention. Les électroaimants (28) sont alimentés en courant par le fil électrique (F2) en provenance du bâtonnet piézo- électrique (12) et par le fil (F3) venant de la vanne d'admission (3). Ce circuit est schématisé en figure 29. La soupape d'éjection (30) représentée en figures 11 et 14 détaille une variante possible des soupapes selon l'invention. Dans ce cas, les trous en chicane (31) et (32) sont disposés différemment de ceux (6) et (7) des figures 8 et 9, mais permettent un même processus d'échappement des gaz brûlés dans l'espace libéré par la soupape (30) pour aller pousser la balle (5)
hors du canon.
La soupape (33) présente une variante de fonctionnement et de réalisation plus simple des soupape d'éjection selon l'invention. Le parcours des gaz brûlés étant moins compliqué que dans les cas précédents, l'énergie mécanique perdue par détente des gaz devrait s'en trouver minorée au profit
des forces de poussée sur la balle (5).
La simplification maximale des variantes de soupapes possibles est représentée par le trou d'éjection (35), figure 13, supposé simplement obturé par la partie arrière de la balle (5) retenu au nez par la pression l'arrêtoir (20). La balle (5) jouant, alors, le rôle de soupape d'éjection en étant ainsi placée directement au contact des gaz brûlés de la chambred'explosion (2). Ce qui permet, dans ce cas, d'économiser l'énergie perdue en détente des gaz, mais pose des problèmes d'étanchéité, avant coup, pour le gaz combustible emmagasiné
dans la chambre d'explosion (2).
La vanne d'admission rotative (3), figure 5, qui fait communiquer le réservoir (1) avec la chambre d'explosion (2) peut-être remplacée par un autre mode de réalisation figure 15 d'usage équivalent, constituée par la targette coulissante (36) ajourée par le trou (37), commandée par l'électroaimant (38) et
rappelée par le ressort (39).
Les électroaimants (15) et (16) de formnne linéaire actionnant la vanne d'admission (3) figure 5 peuvent être remplacés par de des électroaimants en fer à cheval (40) et (41). Alors, le bras aimanté (14) actionnant la vanne rotative (3) est remplacé par un bras non aimanté (42). Par contre, l'électroaimant (40) est, dans ce cas, pré-aimanté de manière à attirer, en l'absence de courant, le bras
(42) pour maintenir fermer la vanne d'admission (3), par sécurité.
L'électroaimant (41) est non aimanté avant passage du courant. Ces deux électroaimants (40) et (41) sont bobinés de manière que lorsque le courant passe en position 2 au retour de la queue de détente (11), ce courant annule l'aimantation de l'électroaimant (40) qui relâche ainsi le bras (42) attiré par l'électroaimant (41) aimanté par le passage du courant. Dans ces deux modes de réalisation des électroaimants rectilignes ou en fer à cheval, les circuits
électriques de commande restent les mêmes qu'en figure 5.
Pour le cas o le produit combustible est à l'état pâteux ou pulvérulent, le réservoir à combustible (1) sera muni d'un piston (43), figure 17, poussant par un ressort (44) le produit combustible à travers la vanne d'admission (3) vers la chambre d'explosion (2) o le filament électrique (50) porté à incandescence
produira l'explosion du mélange air et produit combustible.
La vanne d'admission (48), la soupape d'éjection (33), ainsi que le réservoir amovible (45) de la figure 18 sont représentatifs du mode de disposition et de fonctionnement selon l'invention le plus simple puisque, dans ce cas, la vanne (48), fonctionnant automatiquement permet de supprimer le
bâtonnet piézo-électrique (12). Il reste donc seulement le bâtonnet piézo-
électrique (13) comme unique source électrique. il en résulte le fonctionnement simplifié suivant: le ressort (47) et le piston (46) compriment vers le haut le réservoir (45) de combustible liquide constitué d'une membrane annelée souple et élastique donc compressible. Ainsi, le liquide est poussé à travers la vanne (48), qui s'ouvre automatiquement, vers la chambre d'explosion (2) munie d'un filament électrique (50). Dès que la chambre (2) est remplie de liquide et d'air, le ressort (49) referme automatiquement la vanne (48). L'explosion du combustible, par incandescence du filament (50), ouvre alors la soupape (33) et les gaz brûilés poussent la balle (5) hors du canon sous l'effet de la pression. La chambre d'explosion (2) étant à nouveau vide de liquide, tout peut alors recommencer pour un nouveau tir. Toutefois, ce processus dépend beaucoup du dosage relatif et du choix des ressorts (9), (47) et (49) assurant l'automatisme du dispositif. Aussi, pour assurer la fiabilité de l'arme et la sécurité du tireur, un réglage expérimental minutieux sur prototype reste impératif pour obtenir la mise au point définitive du modèle avant une éventuelle fabrication industrielle. Dans le cas précédent, le séparateur (10) de balle (5) est supposé commandé par le bâtonnet piézo-électrique (13) à l'arrivée de la queue de détente (11) sur le bâtonnet (13), le départ de la détente (11) commandant l'incandescence du filament (50) et donc l'explosion du combustible. Pour cela, un circuit complémentaire (F19 F20), esquissé en pointillé au pied de la figure , est à brancher en parallèle du circuit (F4 F5), sur le bâtonnet (13). Sur ce circuit (F4 F5) est branché un composant (99) du genre diode n'admettant pas le courant à l'arrivée de la détente (11) sur le bâtonnet (13) et le laissant passer au départ à la détente (11) de retour. Ainsi, le filament (50) ne rougira que lorsque le tireur lâchera la détente (11) et non quand il appuiera sur elle et donc le coup ne partira qu'au retour de la détente, après qu'elle aura placé une balle
le canon à l'aller.
Pour éviter le circuit (F19 F20), le fonctionnement automatique du séparateur (10) par les ressorts (29) et le ressort du chargeur, peut également être prévu à condition de pratiquer un réglage préalable de ces différents
ressorts impliqués dans ce mécanisme.
Autre mode de réalisation du réservoir de combustible fluide ou pateux, le réservoir amovible (51) est constitué d'une membrane souple et élastique qui sera comprimée entre le corset (52) mobile en fer doux, retenu par les attaches haute et basse (74) avec piston à ressort de rappel, et le demi cylindre (53) en fer doux. Lorsque la plaque aimantée (54) solidaire du corset (52) sera repoussée par l'électroaimant (55) et que le corset (52) sera attirée par l'électroaimant (56), le réservoir (51) comprimé enverra le produit combustible à
travers la vanne (3) vers la chambre d'explosion (2).
Autre réservoir amovible, le réservoir (57) à liquide combustible est constitué également d'une matière souple et élastique. Dans ce mode de réalisation, le réservoir (57) est, cette fois, muni d'une tôle mince (58) en fer doux incurvée et fixée au réservoir (57). Un ressort (59) en lame pré-comprime le réservoir (57) dès sa mise en place dans la crosse de l'arme. En position 2 au retour de la détente (11), l'électroaimant (60), aimanté par le courant, attire la plaque (58) peut distante. Le réservoir (57) est alors comprimé entre la plaque (58) et l'élément non métallique (61) sous l'action de l'électroaimant (60). Une partie du liquide combustible du réservoir (57) est donc expulsé vers la vanne
d'admission (3) puis vers la chambre d'explosion (2).
Les électroaimants (55), (56) et (60) actionnant la compression des réservoirs (51) et (57) sont alimentés électriquement par le fils électrique (F14) relié à la vanne d'admission (3) et le fil (F15) relié au bâtonnet piézo-électrique (12) selon schéma figure 29 o l'on voit que dans le cas des réservoirs (51) et (57), qui sont commandés électriquement, le circuit (F14 F15) représenté en pointillé, pourra remplacer le fil (F1), branchant ainsi en série le réservoir avec la
vanne (3) et le séparateur (10).
La différence essentielle entre les réservoir (57) et (51) réside dans le fait que la tôle mince (58) corsetant le réservoir (57) et fixée sur lui, est fournie avec ce réservoir. Alors que le corset rigide (52) du réservoir (51) est une pièce mobile faisant partie intégrante de la crosse de l'arme et donc indépendante du
réservoir (51).
Dans le réservoir rigide amovible (62) figure 23 le gaz combustible pré-
comprimé passera, sous l'effet de la pression interne, dans la chambre
d'explosion (2) à l'ouverture de la vanne d'admission (3).
Des piles électriques (63) et (64) peuvent remplacer les bâtonnets piézo-
électriques (12) et (13) pour fournir l'énergie électrique des circuits de com-
mande de. l'arme selon un dispositif de fonctionnement de la détente (11) assez analogue à celui des bâtonnets piézo-électriques. Cependant, dans le cas des bâtonnets piézo-électriques, le sens du courant s'inverse au retour de la détente (11), ce qui permettait d'assigner à chaque sens une tâche différente, alors que dans le cas des piles, le courant conserve le même sens à l'aller comme au retour de la queue de détente (11). Cette différence d'alimentation électrique dans les deux cas précités a conduit à prévoir pour les piles deux circuits montés en parallèle et un échangeur de courant (68) figure 25 qui connecte tantôt le circuit du séparateur (10) tantôt celui de la vanne d'admission (3). En effet, au repos position 1 de la détente (11) l'échangeur (68) contacte et branche la prise de courant (69) du circuit du séparateur (10) qui commande l'entrée de la balle (5) dans le canon. Lorsque que le tireur commence à appuyer sur la queue de détente (11), celle-ci tire la bielle (65) en arrière entraînant le piston (66) qui en fin de course de la détente (11) position 3, repousse l'échangeur (68) qui contacte et branche la prise de courant (67) du circuit de la vanne (3) qui
commande l'alimentation en produit combustible de la chambre d'explosion (2).
Dans le même temps, la prise de courant (69) a été déconnectée pour éviter le doublon de commandes. Ensuite, au retour de la queue de détente (11), le piston (66) poussé par la bielle (65) repoussera l'échangeur (68) qui débranchera, cette fois, la prise de courant (67) pour aller brancher à nouveau la prise de courant (69). Ainsi le passage en position 2 de la détente (11) à l'aller pourra commander l'arrivé de la balle (5) dans le canon, et au retour de la détente (11) commander l'alimentation en gaz combustible de la chambre d'explosion (2). Les deux circuits étant connectés séparément et alternativement par l'échangeur (68) selon aller ou retour de la queue de
détente (11).
La prise (69) est reliée à la pile (63) par le fils (F11) et au séparateur (10) par le fils (F10). La prise (67) est reliée à la pile (63) par le fil (F8) et à la vanne
(3) par le fil (F7) selon schéma figure 27.
La pile (63), dessinée à très grosse échelle figure 26, est mise en fonctionnement, à l'aller comme au retour de la queue de détente (11) à son passage en position 2. On voit, en effet, qu'en position 2 la came (17) de la détente (11) repousse, par le galet (21), la pile (63) qui monte pour se connecter au contacteur (70) amorti par un ressort (71), ce qui établit le courant. Lorsque
la détente (11) est hors position 2, le galet (21) roule alors sur les contre-
courbures (18) ou (73) de la tête de détente (11), ce qui a pour effet de relâcher la pression sur la pile (63) qui redescend poussée par son ressort (72) et se
libère du contacteur (70), coupant, ainsi, le courant du circuit de commande.
La pile (63) est reliée au séparateur (10) par le fil (F9), figure 27, et à l'échangeur (63) par le fil (F8). Cette pile (63) est également reliée à la vanne d'admission (3) par le fil (F6) et à l'échangeur (63) par le fil (Fil1) selon schéma
figure 27.
Afin de permettre la transformation du pistolet en arme de sauvegarde et d'extrême recours, dans le cas de manque de munition par exemple, une vis traversante (75) peut-être prévue sur l'arme, comme en figure 31. Une fois serrée la vis (75) bloque le piston de la soupape (8) en pénétrant dans une cavité (76) prévue sur le dessus du piston (8). Une vis (77), figure 36, peut également fixer le bras (14) à l'arme de manière à bloquer la vanne d'admission (3) en position ouverte mettant ainsi en communication réservoir de combustibles (1) et chambre d'explosion (2). Le sélecteur de courant (78), figure 32, étant mis sur position "grenade ", le bâtonnet piézo-électrique (13) 'alimentera, alors, la bougie de sauvegarde (79) figure 31 dont l'étincelle amorcera l'allumage de la mèche de retardement (80). Avant de lancer le pistolet transformé ainsi en grenade, on peut remettre le sélecteur (78) sur position tir de manière qu'à l'impact, le choc actionne, éventuellement la queue de détente (11) et porte ainsi
le filament (50) à incandescence, provoquant l'éclatement de l'arme à l'arrivée.
Dans le cas contraire, la mèche (80) allumée provoquera, de toute façon, l'explosion en fin de combustion, c'est à dire en quelques secondes. La bougie
de sauvegarde (79) est reliée par les fils (F12) et (F13) au bâtonnet piézo-
électrique (13), alors que le filament (50) est relié par les fils (F4) et (F5) au même bâtonnet piézo-électrique (13). Les deux circuits (F4 F5) et (F12 F13),
montés en parallèle sont schématisés en figure 35.
En supposant que l'explosion ne se produise ni à l'impact ni au retardement, alors l'armne jetée peut également servir à piéger l'adversaire voulant l'utiliser au tir, en éclatant dans sa main. Par sécurité, la tête de la vis (75) utilisée comme hausse en phase normale de tir, avertit le tireur lorsqu'elle disparaît au ras du carion, une fois vissée, qu'elle est serrée et que l'on est donc en phase de grenade interdisant le tir normal. Pour la même raison de sécurité, il ne faut pas refermer le carter (86) protégeant les électroaimants (15) et (16) si l'on a serré la vis (77), figure 36, de manière que le vide ainsi ménagé attire
l'attention sur le danger d'un usage en tir normal.
Autre mode de mise à feu selon l'invention, le filament (50) de tir normal, peut-être remplacé par une de bougie (81) prolongée par une mèche à retardement (82) qui peut être livrée avec l'arme comme accessoire de dernier recours défensif et utilisable comme la bougie (79). A la limite, au lieu de la bougie défensive (81) on peut utiliser un bouchon allumeur (83) figure 33 vissé à la place du filament (50) et muni d'une simple mèche (84) d'allumage extérieure permettant l'usage du briquet ou de l'allumette pour amorcer l'allumage de la mèche à retardement intérieure (85) qui fera exploser le mélange
air -combustible quelques secondes plus tard.
Le sélecteur (78) figure 32 est une simple plaque isolante coulissante contenant la portion de conducteur de jonction (87) qui referme la prise de courant 1 pour le tir, ou la prise de courant 2 pour le lancer de "grenade" selon position du sélecteur (78) en 1 ou en 2. Le fonctionnement du sélecteur (78) est représenté figure 35 o l'on peut visualiser, d'une manière très schématique, que lorsque le sélecteur (78) ferme la prise de courant 1, alors la
prise de courant 2 s'ouvre et vice versa.
S'agissant, maintenant d'armes à cartouches, le contacteur (88) en matériau isolant figure 38, poussé par le ressort (89) contre la cartouche (91), établit le courant électrique entre le bâtonnet piézo- électrique (13) et le bouton de contact (90) en matériau isolant dépassant à l'extérieur du culot de la cartouche
(91) à la place de l'amorce des cartouches traditionnelles à percussion centrale.
Un filament électrique (92) traversant d'un côté, le bouton (90) est relié, de l'autre côté, en (93) au métal de la cartouche (91). Ce qui réalise ainsi la "mise à la masse" (F17) de cette partie du circuit électrique puisque la cartouche est
elle-même au contact du métal constituant la carcasse de l'arme.
Le bâtonnet piézo-électrique (13) figure 39, relié en partie inférieure " à la masse" (F17) de la carcasse métallique de l'arme au point (94) par la portion de
fil (F18), est relié électriquement au contacteur (88) par un fil traversant (F16).
Dans ce cas, la queue de détente (11) de forme très simplifiée par rapport à celle à représentée en figures 3 et 24, pousse en fmin de course, position 3, l'ergot (25) du bâtonnet (13) qui produit alors le courant électrique portant à incandescence le filament (92) et provoquant l'explosion de la poudre de la cartouche (91). Le circuit électrique (F16 F17 F18) reliant la cartouche (91) au
générateur électrique (13), ou encore (64), est schématisé figure 41.
Une bougie (95), figure 40, peut remplacer le filament (92) pour assurer l'allumage de la poudre de la cartouche (91). Comme pour le filament (92) cette bougie (95) comporte un bouton de contact (90) avec le fil (F16) et une "mise à la masse" (F17) au point (93). Sur cette figure 40, le contacteur (96) est de longueur plus réduite que le contacteur (88) de la figure 38 qui est accessible de l'extérieur et à l'arrière de l'arme par un bouchon vissé (98) en arrière de la glissière. Alors que le contacteur (96) est accessible de l'intérieur par le
bouchon (97).
Selon des variantes non illustrées, les figures du présent brevet se limitant au cas du pistolet, les revolvers à barillet et la carabine à répétition peuvent
également être équipés électriquement à l'aide des dispositifs électriques, piézo-
électriques et électromagnétiques présentés dans la description précédente,
sous réserve de quelques modifications mineures d'adaptation.
Imaginée à partir de plusieurs sources d'inspiration, l'arme à feu électrique selon l'invention utilise divers dispositifs observés dans différentes réalisations industrielles classiques usuelles ou de collection telles que:
Armes à feu anciennes à silex ou armes modernes à co2, allume-gaz piézo-
électrique, fermetures magnétiques de portes, stylographes anciens à pompe ou modernes à cartouches, tubes et récipients spéciaux pour produits pâteux ou
liquides, briquets ou réchauds à gaz, moteur à explosion ou machine à vapeur.
L'arme selon l'invention est donc le résultat d'une conjugaison de plusieurs applications techniques connues pouvant, à son tour, donner lieu à de nouvelles applications pratiques cornmme, par exemple, les suivantes: Dimensions réduites, armement automatique discret, comme expliqué en
début de description, rarme électrique à balles sans cartouche pourrait être
utilisée comme matériel individuel de défense pour les personnels en civil de certains services spéciaux de la police, des douanes ou de l'armée o la discrétion est de rigueur et constitue une qualité essentielle des prestations exigées, ou encore dans certaines entreprises de sécurité ou de surveillance
chargées de mission à caractère dangereux mais surtout secret ou discret.
Arme facile à dissimuler et de petit calibre, son usage comme arme compacte de secours, portée en complément d'une arme de service de plus gros calibre, pourrait représenter, pour les agents en uniforme, un moyen de sauvegarde ultime, précieux dans les cas difficiles. Autre application envisageable dans le cas fréquent de nécessité de stockage de munitions de longue durée avant utilisation et en atmosphère plus ou moins agressive, le stockage des balles sans cartouche selon l'invention, poserait beaucoup moins de problèmes de conservation que les munitions classiques avec cartouches de constitution beaucoup plus complexe et donc
plus périssables, comme on l'a expliqué en détail en début de description o les
avantages de l'invention ont été tous présentés, notamment ceux concernant la
durée de validité des munitions stockées.
Quant à l'arme à feu à balles avec cartouches électriques selon l'invention, elles pourraient trouver le même type d'emploi que les armes classiques actuelles
à fonctionnement purement mécanique, à performances au moins équivalentes.

Claims (16)

REVENDICATIONS
1) Arme à feu semi-automatique de petit calibre caractérisée en ce que ses munitions sont des balles sans cartouche que l'arme comporte une chambre d'explosion (2) munie d'une bougie électrique (4) à étincelles alimentée électriquement en comprimant par la détente (11) un bâtonnet piézo-électrique (13) et que la chambre d'explosion (2) est reliée par une vanne d'admission (3) à
un réservoir de produit combustible (1).
2) Arme à feu semi-automatique selon la revendication 1 caractérisée en ce
qu'un filament électrique (50) à incandescence remplace la bougie électrique (4).
3) Arme à feu semi-automatique selon l'une quelconque des revendications
précédentes caractérisée en ce que la vanne d'admission (3) est commandée par des électroaimants (15) et (16) alimentés électriquement en décomprimant par la
détente (11) un bâtonnet piézo-électrique (12) d'abord comprimé par celle-ci.
4) Arme à feu semi-automatique selon la revendication 3 caractérisée en ce qu'un dispositif séparateur de balles (10) isole la balle (5) dans le canon et que le séparateur (10) est commandé par des électroaimants (28) alimentés électriquement
par compression du bâtonnet piézo-électrique (12) par la détente (11).
- 5) Annrme à feu semi-automatique selon l'une des revendications 1 à 4
caractérisée en ce que les piles (63) et (64) remplacent-respectivement les
bâtonnets piézo-électriques (12) et (13).
6) Armnne à feu semi-automatique selon l'une des revendications précédentes
caractérisée en ce que la chambre d'explosion (2) comporte une soupape d'éjection (8) comprimée par un ressort (9), la balle (5) étant bloquée dans le canon
par un arrêtoir (20) poussé par un ressort (26).
7) Arme à feu semi-automatique selon la revendication 6 caractérisée en ce que la soupape d'éjection (8) est supprimée, la balle (5) bloquée par l'arrêtoir (20)
faisant office de soupape.
8) Arme à feu semi-automatique selon la revendication 3 caractérisée en ce que la vanne d'admission (3) rotative est remplacée par une targette coulissante
(36) munie d'un ressort de rappel (39) et actionnée par l'électroaimant (38).
9) Arme à feu semi-automatique selon la revendication 3 caractérisée en ce que les électroaimants (15) et (16) à noyaux rectilignes sont remplacés par des électroaimants (40) et (41) en "fer à cheval"
) Arme à feu semi-automatique selon l'une des revendications 1 à 3
caractérisée en ce que la vanne d'admission (48) comprimée par son ressort (49) n'est plus commandée électriquement et fonctionne automatiquement sous l'effet
de la pression du produit combustible.
11) Arme à feu semi-automatique selon l'une des revendications 1 à 4
caractérisée en ce que le bâtonnet piézo-électrique (13) reste le seul générateur électrique commandant successivement l'ouverture du séparateur (10) à l'aller de la détente (11) puis l'allumage du filament (50) ou de la bougie (4) au retour de la détente (11) à l'aide d'un dispositif électrique (99) de type diode n'admettant le
courant d'allumage qu'au retour de la détente (11).
12) Amie à feu semi-automatique selon la revendication 11 caractérisée en ce que le bâtonnet piézo-électrique (13) n'assure plus que l'allumage du filament (50) ou encore de la bougie (4) le séparateur (10) ne fonctionnant plus électriquement mais automatiquement grâce à l'action combinée des ressorts (29)
et du ressort du chargeur.
13) Arme à feu semi-automatique selon l'une quelconque des
revendications précédentes caractérisée en ce que le réservoir (1) de produit
combustible faisant partie intégrante de l'arme est remplacé par l'un des réservoirs amovibles (45) (51) (57) ou (62) s'adaptant par vissage aux vannes d'admission (3)
(36) ou (48).
14) Arme à feu semi-automatique selon la revendication 13 caractérisée en ce que les réservoirs amovibles (51) et (57) sont constitués d'une fine membrane souple et élastique comprimée par des électroaimants (55) et (56) ou (60) alimentés électriquement pour évacuer une partie du produit combustible vers la
chambre d'explosion (2). -
) Arme à feu semi-automatique selon la revendication 5 caractérisée à ce qu'un échangeur (68) ferme ou ouvre alternativement le circuit alimentant le séparateur (10) ou le circuit alimentant la vanne d'admission (3) selon le sens de
déplacement aller ou retour de la queue de détente (11).
16) Arme à feu semi-automatique selon les revendications 1 à 3 caractérisée
en ce qu'une vis (75) peut bloquer la soupape d'éjection (8) et une autre vis (77) peut également bloquer la vanne d'admission (3) en position ouverte et qu'une bougie électrique (79) ou (81) peut allumer une mèche à retardement (80) ou (82) un sélecteur (78) transformant sur manoeuvre l'arme de tir en engin explosif de
défense ultime.
17) Arme à feu semi-automatique selon la revendication 16 caractérisée en ce qu'un simple bouchon vissé (83) muni d'une mèche dépassante (84) peut assurer l'allumage de la mèche à retardement (85) à la place de la bougie (81)
avant le lancer de l'arme transformée en grenade.
18) Arme à feu semi-automatique de petit calibre caractérisée en ce que ses munitions sont des balles (5) munies de cartouches (91) comportant à l'intérieur une bougie électrique (95) à étincelles connectée à un contacteur (96) à ressort (89) et alimentée électriquement en comprimant par la queue de détente (11) un bâtonnet piézo-électrique (13) pour la mise à feu du produit combustible contenu dans la cartouches (91). 19) Armnne à feu semi-automatique selon la revendication 18 caractérisée en ce qu'un filament électrique (92) à incandescence remplace la bougie (95) à l'intérieur de la cartouche (91) le filament (92) étant connecté à un contacteur (88)
à ressort (89).
20) Arme à feu semi-automatique selon la revendication 18 ou la revendication 19 caractérisée en ce qu'une pile (64) actionnée par la détente (11)
remplace le bâtonnet piézo-électrique (13).
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