FR2781831A1

FR2781831A1 - Sous-couche d'isolation acoustique pour revetement de sols

Info

Publication number: FR2781831A1
Application number: FR9809971A
Authority: FR
Inventors: Denis Wattelez
Original assignee: Usines Gabriel Wattelez SA
Current assignee: Usines Gabriel Wattelez SA
Priority date: 1998-07-31
Filing date: 1998-07-31
Publication date: 2000-02-04
Anticipated expiration: 2018-07-31
Also published as: FR2781831B1

Abstract

La sous-couche d'isolation acoustique selon l'invention comprend une paroi (P1 ) d'appui au sol (S) et une paroi (P2 ) de support d'un revêtement de sol, ces deux parois étant fixées l'une à l'autre grâce à un moyen de fixation possédant un jeu prédéterminé de manière à permettre un déplacement limité de l'une des parois (P1 ) par rapport à l'autre (P2 ), et des éléments de suspension et d'isolation acoustique (RL) comprenant des ressorts à lame reliant les deux parois (P1 , P2 ). L'invention permet de rendre l'effet d'atténuation sonore de l'épaisseur de la sous-couche et du taux de compression de cette dernière.

Description

La présente invention concerne une sous-couche d'isolation acoustique pour

revêtement de sols tels que, par exemple, des carrelages ou des parquets collés.

D'une façon générale, on sait que l'efficacité d'une telle sous-couche résulte d'un compromis résilience/épaisseur présentant des limites audessous desquelles il est impossible de descendre, en effet: - une réduction d'épaisseur implique une moindre résilience et une moins bonne isolation acoustique, - une augmentation de l'épaisseur n'est pas souhaitée par les utilisateurs qui cherchent à éviter les surépaisseurs; en outre, elle se traduit par des déformations locales relativement importantes au niveau o s'exercent des contraintes en compression (ces déformations locales pouvant engendrer des désorganisations du revêtement de sol porté par le matelas (parquet, carrelage,...)). Or, à l'heure actuelle, le niveau d'atténuation minimum de 18 dBA pour les bruits d'impact, qui est déjà difficile à atteindre, est jugé insuffisant par les spécialistes des normes qui envisagent de porter ce niveau à 22 dBA dans un

proche avenir.

Pour tenter d'atteindre ce niveau d'atténuation, la Demanderesse a déjà proposé une sous-couche d'isolation comprenant deux parois planes parallèles réalisées -2- en une matière semi-rigide légèrement flexible, à savoir: une paroi d'appui au sol et une paroi de support d'un revêtement de sol, ces deux parois étant fixées l'une à l'autre grâce à des moyens de fixation possédant un jeu prédéterminé de manière à permettre un déplacement limité de l'une des parois par rapport à l'autre, et des éléments résilients, par exemple en élastomère, placés entre les

deux parois sous précontrainte, de manière à exercer en permanence sur celle-

ci un effort tendant à les écarter l'une de l'autre et à les maintenir dans la

position la plus espacée l'une de l'autre.

Cette solution qui permet de régler les propriétés acoustiques de la sous-

couche présente néanmoins un certain nombre d'inconvénients.

En particulier, l'emploi d'éléments résilients, par exemple en élastomère ou en mousse de matière plastique ne constitue pas une solution idéale du fait que plus cet élément résilient est comprimé, par exemple en raison de sa précontrainte et/ou de la survenance d'un impact, moins l'isolation acoustique

est bonne.

En outre, les formes intérieures des deux parois planes parallèles sont nécessairement complexes et rendent la réalisation de la couche relativement

difficile et coûteuse.

L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces minconvénients. Elle propose, à cet effet, une sous-couche d'isolation présentant une structure similaire à celle précédemment décrite mais dont les deux parois sont plus facilement réalisables en grande série. Par ailleurs, cette sous-couche utilise des éléments de suspension et d'amortissement dont l'effet d'atténuation sonore est à la fois indépendant de l'épaisseur de la sous-couche et indépendant du

taux de compression (précontrainte ou impact).

-3 - Ainsi, conformément à l'invention, l'élément de suspension et d'amortissement comprend au moins un ressort à lame reliant les deux parois et comprenant une portion élastique qui s'étend obliquement ou parallèlement vis-à-vis de ces parois de manière à pouvoir se déformer élastiquement en flexion à la suite

d'un déplacement relatif desdites parois.

Par ailleurs, les deux parois comprendront des moyens permettant de limiter l'écartement des deux parois entre une valeur minimum et une valeur

maximum.

Avantageusement, les moyens permettant de limiter l'écartement des deux parois à une valeur maximum pourront comprendre des broches transversales solidaires de l'une des parois et passant au travers d'orifices prévus dans l'autre paroi, ces broches présentant, au niveau de la partie qui ressort desdits orifices,

des moyens de rétention de la deuxième paroi.

Les moyens permettant de limiter l'écartement des deux parois à une valeur inférieure comprennent des moyens de butée formés en saillie sur les faces

intérieures en regard des deux parois.

Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels Les figures 1 et 2 sont des vues des faces extérieures des deux parois (paroi inférieure figure 1, paroi supérieure figure 2) d'un carreau servant à la réalisation d'une sous-couche d'isolation selon l'invention; Les figures 3 et 4 sont des vues des faces intérieures des parois (inférieure et supérieure) représentées figures 1 et 2; h

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La figure 5 est une coupe selon A/A' de la figure 3;

La figure 6 est une vue agrandie d'un organe d'amortissement amovible.

Dans cet exemple, la sous-couche d'isolation acoustique 1 est réalisée par assemblage d'éléments modulaires, ici des carreaux ou des dalles de faible épaisseur, présentant une forme géométrique assemblable, par exemple carrée

ou rectangulaire, et qui comprennent des profils d'assemblage périphériques.

Ces carreaux, qui sont réalisés par moulage dans une matière plastique telle que, par exemple, du polyéthylène, comprennent deux parois planes parallèles, à savoir: une paroi inférieure Pl destinée à venir s'appliquer et se fixer sur le sol S grâce à une colle COI et une paroi supérieure P2 sur laquelle peut venir se poser un revêtement de sol RS, par exemple un parquet ou un carrelage,

également collé à l'aide d'une colle CO2.

Les deux parois Pl, P2 sont mobiles l'une par rapport à l'autre selon un axe transversal (perpendiculaire au plan du carreau) et sont reliées l'une à l'autre par des moyens de guidage en translation et des moyens de suspension

assurant une isolation acoustique entre les deux parois.

Dans cet exemple, les moyens de guidage consistent en des broches transversales BT, venues de moulage avec la paroi inférieure et qui s'engagent par leurs extrémités supérieures libres dans des orifices correspondants O1 prévus dans la paroi P2. Dans cet exemple, ces orifices O1 sont réalisés dans le fond de cavités circulaires coaxiales Cl prévues au niveau de la face supérieure

de la paroi P2.

Après engagement au travers des orifices Ol les extrémités des broches BT sont déformées par exemple à la chaleur de manière à constituer des épanouissements E venant en butée sur le fond des cavités Cl afin d'empêcher -5- toute possibilité de désolidarisation des deux parois Pl. P2 (résistance à la

traction) et de fixer une limite supérieure à l'écartement de ces parois P1, P2.

Les orifices OQ sont par ailleurs obturés grâce à des opercules OP collés sur la face extérieure de la paroi de manière à ce que la colle COI, CO2 utilisée pour la fixation au sol S et/ou du revêtement RS ne puisse pénétrer à l'intérieur de la

sous-couche 1 et empêcher son fonctionnement normal.

La limite inférieure de cet écartement est fixée par des protubérances cylindriques en regard PC prévues sur les faces intérieures des deux parois P1, P2, et qui viennent en butée les unes contre les autres en fin de course de

rapprochement des deux parois.

Les moyens de suspension et d'isolation acoustique consistent en des ressorts à lame RL réalisés en matière plastique moulée et comprenant chacun: - deux portions de lame incurvées PLI, PL2, de concavité en regard et reliées l'une à l'autre par leurs extrémités de manière à constituer une boucle aplatie; - deux pions d'assemblage cylindriques PA,, PA2 qui s'étendent à partir des régions médianes des faces extérieures des deux portions de lame PLI, PL2

perpendiculairement au plan de symétrie desdites portions.

Ces ressorts à lame RL viennent se fixer sur les deux parois Pl, P2 grâce à des cavités cylindriques coaxiales CC réalisées dans lesdites parois, dans lesquelles viennent s'engager les pions d'assemblage PA,, PA2 jusqu'à ce que les portions de lame viennent porter tangentiellement sur les faces intérieures

desdites parois Pl. P2.

Un avantage de ce type de ressorts consiste en ce qu'ils permettent d'assurer à la fois une suspension mécanique résiliente avec effets d'amortissements dus -6- aux propriétés de la matière plastique moulée (déformation en flexion) et à la

fois une excellente isolation acoustique.

L'isolation phonique due au vide compris entre les deux parois Pl, P2 n'est que très peu amoindrie par la propagation des ondes au travers des ressorts RL: Ces derniers n'offrent qu'un passage de faible section, relativement long, dans

lequel les ondes sonores sont fortement atténuées.

Avantageusement, au droit des broches BT et des protubérances PC; les faces extérieures des parois Pl. P2 pourront comprendre des cavités circulaires en contre-dépouille CD pour assurer une meilleure solidarisation des deux parois Pl, P2 de la sous-couche, avec le sol S et le revêtement RS (plancher, carrelage) sur lesquels ces deux parois P1, P2 sont respectivement fixées,

habituellement par collage.

De même, dans un but similaire, les faces extérieures des parois Pl, P2 pourront comprendre, en dehors des zones occupées par les orifices O1, les cavités CC et les protubérances PC, des conformations en relief telles que, par exemple, des cavités rectangulaires CR séparées les unes des autres par des

cloisons CL et disposées selon une configuration en damier.

Dans cet exemple, les carreaux présentent des moyens d'assemblage comportant sur chaque couple de bords opposés des formes mâle FM et

femelle FF.

Les formes mâles FM sont obtenues grâce à un profil en feuillure formé dans l'épaisseur de la face extérieure des parois Pl, P2 et comprenant

successivement une languette LG et une rainure RI.

Les formes femelles FF sont, quant à elles, obtenues grâce à un profil en feuillure similaire mais formé sur la face extérieure de la paroi. Ce profil

comprend un chanfrein CH suivi d'une rainure R2.

-7- L'assemblage d'une forme mâle FM d'un carreau dans une forme femelle FF d'un carreau adjacent s'obtient par engagement avec encliquetage des deux profils, engagement au cours duquel dans un premier temps, la languette LG de la partie mâle FM vient porter sur le chanfrein CH de la partie femelle FF en l'écartant puis, dans un second temps, s'engage dans la rainure R2 de la forme femelle FF, le chanfrein CH s'engageant quant à lui dans la rainure Ri

de la partie mâle FM.

Grâce aux dispositions précédemment décrites, on obtient une sous-couche d'isolation d'épaisseur relativement faible et qui présente néanmoins des

propriétés d'isolation acoustique excellentes.

Les essais effectués sur des revêtements de sol posés sur la sous-couche se sont avérés excellents tant en ce qui concerne le tassement, le désaffleurement entre carreaux ou lames de parquet qu'en ce qui concerne la résistance à la traction. En effet, la déformation maximale que peut autoriser la sous-couche (limitation par les protubérances et les épanouissements) peut être déterminée de manière à correspondre aux contraintes usuelles que peut subir le

revêtement sans se déformer.

Au cours de ses déformations, le taux d'atténuation de la sous-couche demeure sensiblement constant et n'est pas modifié par les déformations des ressorts à lame. -8-

Claims

Revendications

1. Sous-couche d'isolation acoustique pour revêtement de sols comprenant deux parois planes parallèles (Pl, P2) réalisées en une matière semirigide légèrement flexible, à savoir: une paroi (Pl) d'appui au sol (S) et une paroi (P2) de support d'un revêtement de sol (RS), ces deux parois (Pl, P2) étant fixées l'une à l'autre grâce à un moyen de fixation possédant un jeu prédéterminé de manière à permettre un déplacement limité de l'une des parois (Pl) par rapport à l'autre (P2), et des éléments de suspension et d'isolement acoustique (RL) placés entre les deux parois (Pl, P2) de manière à exercer un effort tendant à les écarter l'une de l'autre, caractérisée en en ce que les susdits éléments de suspension et d'isolation acoustique (RL) comprennent au moins un ressort à lame reliant les deux parois (Pl, P2) et comprenant une portion élastique qui s'étend obliquement ou parallèlement vis-à- vis de ces parois (Pl. P2) de manière à pouvoir se déformer

élastiquement en flexion à la suite d'un déplacement relatif desdites parois (Pl.

P2).

2. Sous-couche d'isolation selon la revendication 1, caractérisée en ce que les deux parois (Pl. P2) comprennent en outre des moyens permettant de limiter l'écartement des deux parois entre une valeur

minimum et une valeur maximum.

3. Sous-couche d'isolation selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens permettant de limiter l'écartement des deux parois (Pl, P2) à une valeur maximum comprennent des broches (BT) solidaires de l'une des parois (Pl) et passant au travers d'orifices (O0) prévus dans l'autre paroi (P2), ces broches présentant dans leur partie qui ressort

desdits orifices des moyens de rétention (E) de la deuxième paroi (P2).

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4. Sous-couche d'isolation selon la revendication 3, caractérisée en ce que les susdits moyens de rétention consistent en des épanouissements (E) venant en butée sur le fond de cavités (Cl) dans

lesquelles sont réalisés les susdits orifices (O1).

5. Sous-couche d'étanchéité selon la revendication 4, caractérisée en ce que les susdites cavités (C,) sont obturées grâce à des

opercules (OP) collés sur la face extérieure de la susdite paroi.

6. Sous-couche d'isolation selon l'une des revendications 2 à 4,

caractérisée en ce que les moyens permettant de limiter l'écartement des deux parois (Pl, P2) à une valeur inférieure comprennent des moyens de butée (PC)

formés en saillie sur les faces intérieures en regard des deux parois (Pl, P2).

7. Sous-couche d'isolation selon l'une des revendications précédentes,

caractérisée en ce que les susdits éléments de suspension et d'isolation acoustique consistent en des ressorts à lame (RL) réalisés en matière plastique moulée et comprenant chacun: - deux portions de lame incurvée, de concavité en regard et reliées l'une à l'autre par leurs extrémités de manière à constituer une boucle aplatie, et - deux pions d'assemblage (PAl, PA2) qui s'étendent à partir des régions médianes des faces extérieures des deux portions de lame perpendiculairement au plan de symétrie desdites portions, lesdits pions (PAl, PA2) venant s'engager dans des cavités (CC) réalisées dans lesdites

parois (P1. P2).

8. Sous-couche d'étanchéité selon l'une des revendications précédentes,

caractérisée en ce qu'elle est réalisée par assemblage d'éléments modulaires comprenant chacun sur chaque couple de bords opposés des formes mâle (FM) et femelle (FF) comprenant chacune une languette (LG) ou un chanfrein (CH)

suivi d'une rainure (Rl).

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9. Sous-couche selon l'une des revendications précédentes,

caractérisée en ce que les faces extérieures des susdites parois comprennent

des cavités en contre-dépouille.