FR2779188A1 - Collier de serrage - Google Patents

Abstract

Collier de serrage de forme sensiblement circulaire comportant à ses extrémités deux oreilles (3) espacées l'une de l'autre et percées d'ouvertures (4) cylindriques, le serrage s'effectuant par rapprochement des deux oreilles, rapprochement réalisé par des moyens constitués par une vis et un écrou. Une des deux oreilles (3) comporte un logement (6) immobilisant en rotation l'écrou et des ergots (15) disposés sur la surface de l'ouverture (4) pour immobiliser la vis et éviter tout mouvement parasite de ladite vis une fois qu'elle s'est engagée avec l'écrou.

Description

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L'invention se rapporte à un collier de serrage et plus particulièrement à un collier destiné à immobiliser un déviateur pour tube à rayons cathodiques sur le col dudit tube. Les colliers de serrage sont généralement réalisés par exemple à partir d'une lame métallique de forme sensiblement circulaire pourvue à chacune de ses extrémités d'une oreille s'étendant vers l'extérieur du cercle que forme le reste de la lame. Les deux oreilles sont espacées de manière à pouvoir disposer le collier au-dessus de la partie à serrer et à opérer ledit serrage par rapprochement des oreilles. Ce rapprochement est réalisé généralement grâce à un système vis/écrou, chacune des deux oreilles étant percée et l'une d'elles munie d'un écrou. La vis est introduite dans l'ouverture de l'oreille non munie d'un écrou et est vissée dans l'écrou de I'autre oreille, de manière à opérer le rapprochement des deux oreilles et serrer par exemple un tube se trouvant à l'intérieur du collier. Ces colliers, simples à réaliser et peu onéreux, permettent des serrage importants, recherchés par exemple dans l'industrie du tube à rayons cathodiques quand il s'agit d'immobiliser la partie arrière, généralement en matière plastique, d'un déviateur après réglage de sa position optimum sur le col en

verre du tube.

Les colliers métalliques ont tendance aujourd'hui à être remplacés par des colliers en matières plastique, réalisés par moulage. Ces colliers présentent l'avantage par rapport au collier métallique de ne pas connaître de problèmes de corrosion et de n'avoir pas à être mis à un potentiel déterminé, généralement la masse, comme par le passé pour éviter l'apparition d'arcs électriques entre le collier et les grilles métalliques du

canon à électrons situé à proximité, à l'intérieur du tube.

Un collier en matière plastique est ainsi décrit dans la demande de brevet français FR 2,729,734. Le collier, selon cette demande, est en plastique moulé et comprend une partie sensiblement annulaire, avec à

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chacune de ses extrémités une oreille percée d'un orifice destiné au passage d'une vis; la vis coopère avec un écrou pour rapprocher les deux oreilles et assurer l'opération de serrage. Dans le cas d'un collier de déviateur pour tube à rayons cathodiques, les opérations suivantes se déroulent successivement: - la vis est introduite dans les orifices des oreilles et vissée dans l'écrou, - l'ensemble collier, vis, écrou est installé au-dessus de la partie arrière annulaire du déviateur pour former un déviateur assemblé destiné à être installé et positionné sur le col d'un tube à rayons cathodiques, - les déviateurs assemblés sont envoyés par lot à un poste de réglage et immobilisés, par serrage du collier, sur le col d'un tube à rayons cathodiques. Pour faciliter le serrage du collier, une des deux oreilles présente sur le côté opposé à l'ouverture du collier un logement destiné à recevoir l'écrou; ce logement épouse la forme polygonale de l'écrou de manière à ce

que ledit écrou soit immobilisé dans son logement lors du serrage.

L'utilisation de collier conventionnel pose deux types de problème - lors du transport du lot de déviateurs assemblés vers le poste de réglage sur le col du tube, l'écrou et la vis peuvent se désolidariser et de ce fait ralentir le processus d'installation sur le col du tube, - lors de la phase de serrage sur le col du tube, phase souvent automatisée, un tournevis vient au contact de la tête de la vis et exerce deux types d'effort, un effort de poussée sur la vis pour garder le contact avec la tête de celle-ci, et un mouvement de rotation pour effectuer le serrage; l'effort de poussée sur la vis se communique à l'écrou lequel peut sortir de son logement et, n'étant plus immobilisé, se met à tourner avec la vis

rendant le serrage impossible.

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Le but de la présente invention est d'apporter une solution simple à mettre en oeuvre et peu coûteuse pour éviter l'apparition des problèmes

sus- mentionnés.

Pour cela, le collier selon l'invention est un collier de serrage de forme sensiblement circulaire, présentant à ses extrémités deux oreilles espacées l'une de l'autre et s'étendant vers l'extérieur du cercle et munies chacune d'une ouverture cylindrique; les deux ouvertures cylindriques étant sensiblement parallèles l'une à l'autre de manière à permettre le passage d'une vis dans lesdites deux ouvertures, ladite vis étant destinée au serrage du collier par coopération avec un écrou, une des oreilles comportant des moyens destinés à éviter la rotation dudit écrou lors du serrage du collier, par exemple sous forme d'un logement destiné à recevoir ledit écrou, caractérisé en ce que la surface d'au moins une ouverture cylindrique comporte des moyens pour immobiliser la vis à l'intérieur de l'ouverture et maintenir l'écrou dans son logement lorsque ladite vis est insérée dans l'écrou.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description ci-après

et des dessins parmi lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un collier de serrage selon l'état de la technique, avec la vis et l'écrou nécessaires à son utilisation, - la figure 2 montre le même collier de face sur lequel sont disposés les moyens de serrage vis/écrou, - la figure 3 illustre un mode de réalisation d'un collier selon I'invention,

-la figure 4 illustre un autre mode de réalisation de l'invention.

Le collier de serrage 1 de la figure 1, réalisé dans un matériau synthétique, illustre l'état de la technique. Il comporte une partie 2 sensiblement circulaire avec, à chacune de ses extrémités, une oreille 3 s'étendant vers l'extérieur de la partie 2. Les deux oreilles sont espacées

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l'une de l'autre et chacune est traversée par une ouverture sensiblement cylindrique 4, destinée au libre passage d'une vis 5 de diamètre inférieur au diamètre de l'ouverture 4. L'une des oreilles est munie d'un logement 6 pouvant recevoir un écrou 13; la forme du logement 6 est adaptée de manière à éviter un possible mouvement en rotation de l'écrou 13. Ainsi, lorsque la forme de l'écrou est hexagonale, le logement 6 est également

hexagonal et de dimensions légèrement supérieures à celles dudit écrou.

Lorsque l'écrou 13 est dans son logement, la vis 5 vient traverser les ouvertures 4, puis l'écrou 13 dont le filetage correspond à celui de la vis; la tête de la vis prend appui sur la face de l'oreille 3 non munie de l'écrou et assure le rapprochement des deux oreilles 3 pour obtenir le serrage d'un élément placé dans la partie 2 de forme sensiblement circulaire. Dans le cas o le collier est prévu pour être disposé au dessus de la partie arrière flexible d'un déviateur pour tube à rayons cathodiques, l'écart 7 entre les deux oreilles est généralement important pour permettre au collier d'être disposé au- dessus de ladite partie arrière et d'assurer par serrage son immobilisation sur le col du tube. La longueur de la vis 5 doit par ailleurs être adaptée au fait que pour installer le collier, muni des moyens de serrage (5, 13) sur le déviateur, il faut au préalable écarter les deux oreilles d'une quantité 19. De ce fait un collier de l'état de la technique comme illustré par les figures 1 et 2, possède une vis de serrage 5, dont la tête 20 est distante au repos (avant insertion sur le déviateur) de l'oreille 3 d'une longueur 19; cette longueur représente l'écartement supplémentaire des oreilles 3 par rapport à la position de repos, nécessaire pour l'insertion du collier sur le déviateur. Il en résulte que l'ensemble vis/écrou est susceptible de se déplacer dans les ouvertures 4, que l'écrou 13 peut sortir de son logement 6 et éventuellement

se désolidariser de la vis 5.

Pour amener une solution aux problèmes mentionnés ci-dessus, le collier selon l'invention, par exemple comme illustré par les figures 3 et 4, comporte au moins un ergot 15 disposé sur la surface d'une ouverture 4. Cet

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ergot diminue localement le diamètre interne initial 17 de l'ouverture 4 à une

valeur 16 inférieure à la valeur du diamètre 18 de la vis de serrage 5.

Cet ergot 15 peut s'étendre selon l'axe de l'ouverture sur tout ou

partie de la longueur axiale de l'ouverture 4.

Dans un mode de réalisation illustré par la figure 4, I'ergot est disposé sur la surface de l'ouverture 4 de l'oreille 3 comportant le logement 6 de l'écrou 13. Dans un premier temps, l'écrou est disposé dans son logement 6; la vis 5 est ensuite introduite dans la première ouverture 4 puis dans la seconde; grâce à un mouvement de rotation imprimé sur sa tête 20, la vis crée sur l'ergot 15 un filetage qui forme un frein évitant tout mouvement indésirable de la vis dans l'ouverture 4. En continuant la rotation de la vis 5 celle-ci vient au contact de l'écrou 13 qu'elle pénètre grâce à la complémentarité des filetages de l'écrou et de la vis. Le vissage se poursuit jusqu'à ce que la tête 20 de la vis se trouve à une distance 19 préétablie de I'oreille 3. La vis étant immobilisée par l'ergot 15 et l'écrou immobilisé dans son logement par la vis, I'ensemble collier 1, écrou 13, vis 5 forme un tout qui ne peut plus se désolidariser par lui-même. Le fait de disposer les moyens d'immobilisation de la vis dans l'ouverture de l'oreille comportant le logement de l'écrou, permet l'écartement ultérieur des deux oreilles 3 pour

disposer le collier sur le déviateur.

La hauteur de l'ergot doit être choisie en fonction des matériaux sélectionnés et de leur dureté relative. Dans le cas o le collier est en matière plastique, par exemple du polycarbonate, et l'ensemble vis/écrou en laiton, le diamètre de l'ouverture résultante 16 est choisi dans une gamme de valeurs comprises entre 90% et 99% de la valeur du diamètre de la vis 5. Le diamètre 16 ne doit pas être trop proche du diamètre de la vis sans quoi l'effet de frein introduit par l'ergot n'est pas suffisant pour garantir l'immobilisation de la vis et de l'écrou dans les étapes intermédiaire

précédant le serrage définitif.

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De même le diamètre 16 ne doit pas être trop faible par rapport à celui de la vis pour ne pas empêcher la vis de pénétrer l'ouverture 4 ou

d'introduire un couple de serrage trop important sur la tête 20.

Par ailleurs, un diamètre 16 trop faible ferait perdre un avantage important de l'invention qui est le cisaillement du filetage imprimé dans le ou les ergots cisaillement survenant à la fin du serrage de l'anneau. Il peut arriver que lorsque la vis vient au contact de l'écrou la vis repousse ce dernier jusqu'à ce que les filetages respectifs viennent en coïncidence et que la vis puisse pénétrer l'écrou; dans ce cas, il se crée un espace entre le fond du logement de l'écrou et l'écrou lui même ce qui fait supporter les efforts mécaniques du serrage par le filetage imprimé par la vis sur le ou les ergots; le filetage peut par vieillissement du matériau plastique ne plus supporter ces efforts provoquant une détente du collier. Dans le cas de l'invention, en fin de serrage, le filetage imprimé sur le ou les ergots 15 par la vis se cisaille à la fin du serrage lorsque la tête de la vis vient au contact de l'oreille et la poursuite du serrage va amener l'écrou au fond de son logement ce qui va permettre aux efforts mécaniques d'être supportés par les oreilles d'extrémité du collier et non plus par le filetage imprimé sur le ou

les ergots.

Dans une forme de réalisation préférentielle de l'invention, plusieurs ergots sont disposés sur la surface de l'ouverture 4. Cette disposition permet un meilleur centrage de la vis lors de son insertion dans l'ouverture 4 et permet un meilleur contrôle du couple de serrage, la vis ne venant plus contre la paroi de l'ouverture 4 mais uniquement au contact des ergots 15 disposés sur la surface de ladite ouverture. Ces ergots 15 sont par exemple, et de façon non limitative, au nombre de trois, disposés à 120

les uns des autres, comme illustré sur la figure 3.

Dans les applications o le collier de serrage ne doit pas nécessairement être écarté pour être disposé sur l'objet à serrer, il est possible de disposer les moyens pour immobiliser la vis indifféremment sur

la surface de l'ouverture 4 de l'une ou l'autre des deux oreilles 3.

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Claims (5)

REVENDICATIONS

1 - Collier de serrage (1) de forme sensiblement circulaire, présentant à ses extrémités deux oreilles (3) espacées l'une de l'autre et s'étendant vers l'extérieur du cercle et munie chacune d'une ouverture cylindrique (4), les deux ouvertures cylindriques étant sensiblement parallèle I'un à l'autre de manière à permettre le passage d'une vis (5) dans lesdites deux ouvertures, ladite vis étant destiné au serrage du collier par coopération avec un écrou (13), une des oreilles comportant des moyens (6) destinés à éviter la rotation dudit écrou lors du serrage du collier (1), caractérisé en ce que la surface d' au moins une ouverture cylindrique comporte des moyens (15) pour immobiliser la vis à l'intérieur de l'ouverture

afin d' éviter sa libre rotation et maintenir la liaison mécanique visécrou.

2 - Collier de serrage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation comportent des moyens disposés en au moins un endroit de la surface de l'ouverture cylindrique

pour diminuer en cet endroit le diamètre de ladite ouverture.

3 - Collier selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation comportent au moins un ergot pouvant

s'étendre sur toute ou partie de l'ouverture selon l'axe de la dite ouverture.

4 - Collier selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation comportent trois ergots disposés sur la

surface de l'ouverture à 120 I'une par rapport aux autres.

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- Collier selon l'une des revendications précédentes,

caractérisé en ce que l'oreille qui porte les moyens d'immobilisation de la vis

comporte également le logement de l'écrou.

6 - Collier selon l'une des revendications précédentes,

caractérisé en ce que le collier est en matériau plastique, par exemple du polycarbonate. 7 - Déviateur pour tube à rayons cathodiques comportant des moyens d'immobilisation du déviateur sur ledit tube, caractérisé en ce qu'un

desdits moyens est un collier selon l'une quelconque des revendications

précédentes.