FR2778176A1 - Boite pliante pour produits tels que patisseries et gateaux - Google Patents

Abstract

Boîte pliante pour des produits tels que des pâtisseries et gâteaux, comprenant un fond (FD) recevant le produit à emballer, bordé de deux volets principaux (VP1, VP2) et deux volets auxiliaires (VA1, VA2). Chaque volet principal (VP1, VP2) est prolongé par une patte (P1, P2) reliée au corps (CV1, CV2) du volet (VP1, VP2) par une ligne de pliage (LP11, LP21) formant une articulation. Deux fentes (F11, F12, F21, F22) étant découpées dans chaque volet, à cheval sur la ligne de pliage (LP11, LP21). Chaque volet auxiliaire (VA1, VA2) se termine par une languette de verrouillage (LV1, LV2) avec une tête (T1, T2) et deux encoches latérales (E11, E12, E21, E22) pour venir dans les fentes (F11-F22).

Description

La présente invention concerne une boîte pliante

pour des produits tels que des pâtisseries et gâteaux, com-

prenant un fond recevant le produit à emballer, bordé de qua-

tre volets articulés au fond et se repliant par-dessus le produit pour former les parois latérales et le dessus de la boîte, deux volets opposes constituant une poignée pour tenir

la boîte.

Il existe déjà de multiples versions de boîtes pliantes utilisées pour emballer des produits relativement fragiles, tels que des pâtisseries, qui se transportent sur

de courtes distances, et généralement tenus à la main en po-

sition suspendue, c'est-à-dire tenus à la main avec de préfé-

rence un accrochage de sécurité à un doigt passant par un

orifice réalisé dans la ou les pattes.

On connaît différentes boîtes et notamment selon le document FR 1 392 029 (LHOMME & CLOCHER) qui concerne une boîte pliante à quatre côtés et poignée formée sur deux côtés

opposés. Cette boîte se referme par des rabats munis de lan-

guettes prévues sur les bords de deux volets opposés pour ve-

nir se loger par l'extérieur dans des fentes prévues dans les

autres côtés.

Cette boîte nécessite pour sa réalisation un car-

ton ou plus généralement une matière relativement rigide pour

ne pas se déformer et s'ouvrir. De plus, l'arête à la jonc-

tion des côtés n'est pas fermée et risque de bâiller.

Il existe également une boîte selon le document

GB 533 718 (ROBINSON) formée par un pliage relativement com-

pliqué avec des soufflets aux coins. Le verrouillage se fait par introduction de languettes venant par-dessus. Cette boîte remédie dans une certaine mesure aux inconvénients de la

boîte précédente en ce que les arêtes restent fermées puis-

qu'il y a un soufflet. Mais ce soufflet vient en saillie à l'intérieur de la boîte et en réduit le volume utile. De plus, l'élasticité des soufflets fait bâiller la jonction des côtés au niveau de l'arête formée par le soufflet plié et

constitue un inconvénient d'aspect. Or ce problème est impor-

tant pour un tel type de boîte souvent utilisé comme embal-

lage de cadeaux ou plus généralement de produits de luxe.

Il existe également un autre type de boîte selon le document CH 283 612 (TRAUGOTT SCHMID) qui comporte quatre volets avec des languettes se glissant l'une dans l'autre pour deux languettes opposées et des languettes permettant un certain verrouillage par repliage après passage dans une fente. Mais ce verrouillage se fait en fin de fermeture de la

boîte après avoir assemblé les deux premiers côtés opposés.

Ce type de boîte est d'une utilisation relativement délicate à cause de l'ordre de fermeture. Ce type de fermeture ne peut convenir pour des produits relativement fragiles comme les pâtisseries.

On connaît également une autre boîte pliante se-

lon le document US 2 151 733 (BONFIELD) dont le fond et le dessus sont constitués par des volets imbriqués les uns dans les autres. Un tel type de boîte, connu de manière générale, présente de nombreux inconvénients puisqu'il ne permet pas de placer les produits sur le fond de la boîte, le fond n'étant constitué qu'au moment de la première opération d'assemblage de la boîte lorsqu'on réunit les côtés formant la périphérie de la boîte. On ne peut donc plus accéder facilement au fond

de la boîte comme cela est nécessaire pour des produits fra-

giles. Enfin, il existe un autre type de boîte selon le document FR 2 166 276 (PRIN CLAUDE) qui prévoit un repliage par le dessus et fermeture par les deux volets portant la poignée. Ces volets comportent des languettes se glissant dans les fentes. Ce type de boîte est très voisin du premier

type de boîte de l'art antérieur examiné ci-dessus et pré-

sente les mêmes inconvénients.

Il existe également actuellement d'autres boîtes

non décrites dans des documents.

Bien que ces boîtes connues soient en général sa-

tisfaisantes et même très intéressantes pour conditionner certains produits, elles ont l'inconvénient d'être limitées

en taille car elles nécessitent une surface de base relative-

ment importante pour découper le flan dans lequel sont réali-

sées ces boîtes. De plus, certaines boîtes sont pratiquement irréalisables économiquement pour des produits d'une certaine longueur comme par exemple des bûches pâtissières. Enfin, les techniques actuelles de découpage et d'assemblage des boîtes ne permettent pas de réaliser des boîtes s'inspirant de la

forme pyramidale, haute, d'un paquet dit " monté ", actuelle-

ment réalisé en papier. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients des solutions connues et se propose de réaliser une boîte pliante de faible encombrement à vide, c'est-à-dire

à l'état non monté, utilisant une très faible surface de car-

ton ou plus généralement de matière en forme de feuille, pour

réaliser des boîtes même de longueurs relativement importan-

tes et dont l'assemblage chez l'utilisateur soit aussi simple et efficace que possible et qui ne risquent pas de s'ouvrir accidentellement quels que soient les gestes effectués par

celui qui porte cette boîte chargée.

A cet effet, l'invention concerne une boîte pliante du type défini cidessus, caractérisée en ce qu'elle comprend: A) deux volets principaux et deux volets auxiliaires, B) chaque volet principal est prolongé par une patte reliée

au corps du volet par une ligne de pliage formant une ar-

ticulation,

* une première et une seconde fente formant appui étant dé-

coupées dans chaque volet, à cheval sur la ligne de pliage et ayant une partie de longueur dans le corps du volet principal et une partie de longueur dans la patte,

* la première et le seconde fente des deux volets princi-

paux étant superposables lorsque les volets sont appli-

qués l'un contre l'autre par leur patte et les lignes de pliage se correspondent, * les pattes des deux volets principaux étant solidarisées l'une à l'autre au moins au-dessus et jusqu'à la ligne de pliage,

C) chaque volet auxiliaire est défini par son contour laté-

ral, par coopération avec les deux volets principaux, la section de la boîte et chaque volet auxiliaire se termine par une languette de verrouillage avec une tête et deux butées latérales, D) la longueur de la partie de chacune des deux fentes des

deux volets principaux est sensiblement égale à la demi-

largeur de la tête de la languette de verrouillage du vo-

let auxiliaire correspondant et la longueur de la partie de chaque fente est égale ou supérieure à la hauteur de la tête du volet auxiliaire correspondant, E) la boîte est assemblée par réunion et solidarisation des deux volets principaux au niveau de leur patte, au- dessus de la ligne de pliage respective puis repliage de chacun

des volets auxiliaires, passage de sa languette de ver-

rouillage entre la partie des volets en dessous de la li-

gne de pliage et introduction de cette languette de

verrouillage dans la fente respective.

La boîte selon l'invention offre l'avantage que les volets auxiliaires, c'est-à-dire deux des quatre volets, opposés, formant les parois latérales et le dessus de la boîte, définissent très globalement la section de la boîte,

c'est-à-dire la forme du volume intérieur disponible pour re-

cevoir le produit à emballer. Ces volets auxiliaires ont une forme à peine supérieure à la section de la boîte, ce qui est

particulièrement intéressant pour réaliser des boîtes allon-

gées, par exemple des boites recevant des bûches. En effet, dans ce cas, et contrairement à certaines boîtes connues, les volets d'extrémité ou volets extérieurs selon l'invention n'ont pas à avoir une longueur extrêmement grande qui serait pratiquement le double de la longueur du fond. Au contraire,

comme pour emballer de tels produits " tubulaires " de sec-

tions relativement faibles, la surface de matière pour la

réalisation de ces volets d'extrémité sera extrêmement ré-

duite et globalement la surface du flan de matière dans le-

quel est découpé la boîte, ne sera que légèrement supérieure

à la surface-enveloppe d'un tel produit allongé.

Du fait du verrouillage par traction, réalisé en-

tre les volets principaux et les volets latéraux, il est fa-

cile de donner à la boîte selon l'invention une forme de paquet monté, c'est-à-dire une forme sensiblement pyramidale,

relativement haute. Malgré cette hauteur relativement impor-

tante, le verrouillage de la boîte ne peut pas s'ouvrir acci-

dentellement car sous l'effet de la traction, c'est-à-dire de la charge des produits dans l'emballage, exercée sur le fond de la boîte, les volets principaux sont tirés vers le bas ce qui applique les fentes contre les encoches en évitant que5 les têtes des languettes de verrouillage ne puissent se déga- ger des encoches. Par ailleurs, lorsque le paquet est posé,

l'élasticité de la matière et les efforts antagonistes créés entre les volets principaux et les volets auxiliaires qui jouent le rôle d'entretoises évitent que les languettes de10 verrouillage ne puissent se dégager des encoches.

La boîte selon l'invention se monte très simple-

ment. Dans le cas général, la boîte est fournie préassemblée, c'est-àdire avec les pattes constituant les poignées qui sont collées sur toute leur surface ou au moins dans une zone bordant la ligne de pliage entre les pattes et le corps de volet. Ce collage évite que l'angle entre les volets ne

puisse s'ouvrir et risquer de libérer les languettes de ver-

rouillage. Lorsque la boîte est ainsi fournie collée, pliée selon son plan de symétrie parallèle aux volets principaux, l'utilisateur ouvre simplement la boîte en mettent le fond à plat pour y introduire les produits à emballer, les volets auxiliaires étant eux aussi dépliés et mis à plat. Une fois les produits chargés sur le fond, il suffit de recourber l'un

des volets auxiliaires et d'introduire sa languette de ver-

rouillage dans la double fente de verrouillage ainsi formée dans la poignée, par la combinaison des fentes homologues des deux pattes assemblées formant la poignée. Cette mise en place est très simple puisqu'il suffit d'écraser légèrement les volets principaux pour mettre les deux parties de la

fente, appartenant au corps des volets principaux, pratique-

ment à l'horizontale. Ces deux parties offrent l'ouverture maximale en largeur qui permet d'introduire la tête de la languette de verrouillage. Il suffit de relâcher la légère pression ainsi exercée pour que l'élasticité de la matière fasse remonter la poignée et resserre la fente par le corps

de volet, pour se refermer sur la tête de languette et accro-

cher les encoches de la languette de verrouillage contre

l'extrémité de la fente.

La mise en place de la languette du second volet

auxiliaire se fait de la même manière.

Suivant une caractéristique intéressante, les bu-

tées latérales des têtes sont des encoches. Mais il est éga-

lement intéressant de réaliser les butées latérales par le bord libre d'une partie de la tête, repliée autour d'une li- gne de pliage formant charnière et reliant cette partie à la partie principale de la tête. Cette dernière caractéristique facilite l'introduction de la languette de verrouillage car10 la ligne de pliage constitue une arête renforcée qui pénètre très facilement dans les deux fentes formant appui des deux

volets principaux, réunis. Il est particulièrement intéres-

sant dans ce cas que les fentes formant appui comportent un décrochement constituant un appui pour le bord libre de la

partie repliée de la tête introduite dans la fente. Ce décro-

chement est en fait constitué par une découpe sensiblement triangulaire, qui permet à la partie repliée de s'écarter par pivotement autour de la charnière de la partie principale et de former un organe de retenue à la manière d'un crochet d'hameçon. Le bord libre s'arc-boute ainsi à l'extrémité du

décrochement et verrouille bien l'ensemble.

L'ouverture de cette liaison est très simple

puisqu'il suffit de presser la partie repliée de la tête con-

tre la partie principale pour pouvoir faire glisser en retour

la languette et la faire sortir des deux fentes des deux vo-

lets assemblés.

Il est également possible de faire une découpe en

forme de V au niveau de l'arête de pliage, dans les deux par-

ties de la tête pour obtenir, lorsque la partie repliée est appliquée contre la partie principale, une ligne de pliage constituant un bord d'attaque de longueur inférieure à la longueur totale de la tête à introduire dans la fente. Cela

facilite encore plus ce mouvement d'introduction de la lan-

guette de verrouillage.

Il est également possible de munir le bord libre de deux encoches pour venir à cheval sur l'appui formé par le décrochement pour réaliser un verrouillage transversal de la

partie repliée et des deux fentes qui reçoivent cette partie.

Suivant une autre caractéristique avantageuse de

l'invention, les volets principaux et auxiliaires sont symé-

triques deux à deux.

Cette situation correspond au cas le plus général d'une boîte à fond carré ou rectangulaire allongé soit sui- vant l'axe de symétrie (ou le plan de symétrie) soit perpen- diculairement à ce plan. D'une manière particulièrement avantageuse, la boîte, lorsqu'elle est notamment symétrique et si les pattes

sont déjà collées jusqu'à la ligne de pliage, il est avanta-

geux que la boîte non déployée, c'est-à-dire non encore uti-

lisée, soit pliée suivant une ligne de pliage correspondant à l'axe de symétrie du flan. Ce pliage concerne le fond et les deux volets auxiliaires. Mais ce pliage n'a pas d'importance ultérieurement lorsque la boîte est déployée car l'arête du

dièdre, constituée par la ligne de pliage respective, rigidi-

fie l'ensemble et la nappe de matière telle que le carton ne pourra se courber que suivant une forme cylindrique engendrée par une génératrice parallèle à l'arête du dièdre. La boîte

est ainsi parfaitement stabilisée.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, le flan est présenté avant déploiement de la boîte, à plat, pliée autour de sa ligne de pliage principale, et les deux pattes des volets principaux sont collées l'une à l'autre au

moins en partie au-dessus de la ligne de pliage.

Suivant une autre caractéristique intéressante, les volets auxiliaires comportent une découpe en dessous de

la languette de verrouillage respective pour permettre de dé-

gager la partie correspondante du volet auxiliaire et pousser

la languette dans la double fente des volets principaux as-

semblés.

Les découpes réalisées dans les volets auxiliai-

res permettent d'introduire partiellement un doigt pour rete-

nir ou pousser et guider l'extrémité du volet auxiliaire pour introduire plus facilement la languette de verrouillage dans

la fente formée par les deux fentes homologues des deux vo-

lets principaux, au niveau de l'arête de pliage des pattes,

pendant que l'on enfonce légèrement les deux volets pour met-

tre la partie de fente en position plus ou moins horizontale. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le

fond est de forme rectangulaire dont les grands côtés corres-

pondent aux lignes de pliage des volets principaux.

La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés dans les-

quels: - la figure 1 est une vue en perspective schéma-

tique d'un premier mode de réalisation d'une boîte pliante selon l'invention, - la figure 2 est une vue en plan du flan découpé à partir duquel on réalise la boîte selon la figure 1, - la figure 3 est une vue de côté de la boîte montrant la section de celle-ci, - la figure 4 est une vue de détail de la boîte au niveau de la ligne de pliage entre la patte et le corps d'un volet avec mise en place de la languette de verrouillage d'un volet auxiliaire, - les figures 5A, 5B montrent les deux étapes d'introduction de la languette de verrouillage dans la double fente des volets principaux, - la figure 6 est une vue partielle analogue à la figure 2 d'un autre mode de réalisation de l'invention, - la figure 7 montre une variante de réalisation de la figure 6, - la figure 8A est un schéma simplifié de la patte d'un volet selon la figure 6,

- la figure 8B montre en vue de côté la tête re-

pliée d'un volet auxiliaire selon la figure 6, pour sa mise

en place dans la fente du volet principal de la figure 8A.

Selon la figure 1, l'invention concerne une boîte pliante représentée à l'état monté. Cette boîte se compose d'un fond FD rectangulaire, par exemple carré ou même très allongé, muni de parois latérales formées de deux volets principaux VP1, VP2 bordant le fond FD suivant deux côtés

constituant des lignes de pliage LP1, LP2. Ces volets princi-

paux VP1, VP2 se terminent chacun par une extrémité en forme de patte Pi, P2 munie chacune de préférence d'un orifice 01, 02. Les pattes sont assemblées l'une à l'autre et leur ligne

de pliage LP11, LP12, reliant les pattes aux corps des vo-

lets, se superposent pour constituer la base de la poignée servant à tenir la boîte en position suspendue. Les deux autres côtés de la boîte sont fermés par

des volets auxiliaires VAl, VA2 reliés au fond FD par une li-

gne de pliage respective LP3, LP4; en partie haute elles sont reliées aux volets principaux VP1, VP2 par une liaison

verrouillée décrite de manière plus détaillée ci-après.

La forme et la structure de la boîte apparaîtront

plus clairement à l'examen du flan découpé servant à la réa-

lisation de la boîte. Ce flan est représenté à la figure 2.

Le flan se compose d'un fond FD rectangulaire ou carré, bordé par les deux volets principaux VP1, VP2 et les deux volets auxiliaires VA1, VA2. Chaque volet principal VP1, VP2 se compose d'un corps de volet CV1, CV2 se poursuivant par une patte Pl, P2 reliée au corps de volet par une ligne

de pliage LP11, LP21 respective. Les pattes Pl, P2 sont mu-

nies d'orifices par exemple ronds 01, 02.

A cheval sur les lignes de pliage LP11, LP12, il y a dans chaque volet VP1, VP2 une première fente F11, F21 et une seconde fente F12, F22. Les fentes et les lignes de

pliage des deux volets VP1, VP2 sont dans des positions homo-

logues, superposables pour former des appuis. En général, les

volets VP1, VP2 sont de forme identique et notamment symétri-

que. Les volets auxiliaires VA1, VA2 se terminent, du côté extérieur, par une languette de verrouillage LV1, LV2 avec une tête Tl, T2 et en dessous de celle-ci deux butées en

forme d'encoches Ell, E12, E21, E22.

Selon une variante, sous les languettes de ver-

rouillage LV1, LV2, il est prévu une découpe respective DC1, DC2 qui délimite une ouverture par enfoncement de la découpe dans la surface du flan. On forme ainsi une ouverture ou une patte permettant de tenir le volet auxiliaire VA1, VA2 près de la languette de verrouillage pour faciliter et assister la

mise en place de cette languette comme cela sera vu ultérieu-

rement.

Selon un mode de réalisation préférentiel, la fi-

gure 2 montre que le flan présente un axe de symétrie XX qui peut également constituer une ligne de pliage principale LPP. Le flan peut être stocké et fourni à l'état plié autour de la ligne de pliage LPP, le volet principal VP1 venant par-dessus le volet principal VP2 et les volets auxiliaires VA1, VA2

étant repliés sur eux-mêmes par moitié, de même que les au-

tres parties telles que les languettes de verrouillage et le

fond FD.

Dans le cas o la boîte est présentée collée à

l'état plié suivant la ligne de pliage XX, lors du déploie-

ment de la boîte, le dièdre ayant pour sommet les lignes de pliage LP3, LP4, et qui est formé par le fond FD et chacun des volets auxiliaires VA1, VA2, rigidifie l'ensemble avec de chaque côté une arête rigidifiant le fond FD qui ne pourra

plus se plier suivant la ligne LPP. Ces arêtes LP3, LP4 rigi-

difient également les volets VA1, VA2 qui ne peuvent plus se déformer que suivant une surface cylindrique de génératrice

parallèle à la ligne LP3 ou LP4.

La boîte peut également ne pas être préassemblée

par les pattes Pl, P2. Dans ce cas il est intéressant de pré-

encoller l'une ou les deux pattes sur les surfaces d'assemblage et de couvrir cette surface encollée avec une feuille anti-adhésive pelable, le collage se faisant alors chez l'utilisateur au moment de l'utilisation de la boîte. Le flan découpé pourra néanmoins être plié notamment autour de

l'axe (plan) de symétrie pour être moins encombrant au stock-

age.

La figure 2 montre également deux lignes vertica-

les pointillées YlYl et Y2Y2 passant sensiblement derrière

les fentes Fll, F21 et F12, F22. Ces lignes YlYl, Y2Y2 défi-

nissent très schématiquement deux zones externes de largeur ú1, 12 et une zone intermédiaire de largeur fi. Cela montre

que, selon l'invention, on peut choisir une longueur quelcon-

que du fond FD (somme des longueurs ú1, fi, ú2) pour obtenir une gamme de boîtes ayant toutes la même forme, au niveau des extrémités, c'est-à- dire les parties situées respectivement à

droite de la ligne YlYl et à gauche de la ligne Y2Y2, par al-

longement de la zone intermédiaire (longueur fi). Cela montre notamment que pour des produits très longs, on utilise la même forme de flan, c'est-à-dire de découpage de la feuille de matière telle que du carton, avec le même contour et les mêmes formes de fentes, d'encoches, etc..., en allongeant

simplement la partie intermédiaire ei.

Il est évident que pour des raisons de solidité les orifices 01, 02 ne sont pas concernés par cet allongement

même si globalement les pattes Pl, P2 seront ainsi allongées.

Cette figure 2 montre également que l'on peut réaliser des formes de boîtes très différentes. Les lignes de pliage LP1, LP2 ne sont pas nécessairement parallèles mais elles doivent

être symétriques par rapport à l'axe XX de même que les li-

gnes de pliage LPll, LP21 pour définir la ligne de base ou ligne de pliage commune des pattes Pl, P2 pour l'assemblage et le verrouillage des languettes de verrouillage dans les fentes F11, F12, F21, F22 qui doivent toujours être également superposables, c'est-à-dire symétriques par rapport à l'axe XX. De même, les volets auxiliaires VA1, VA2 ne sont

pas nécessairement symétriques par rapport à une perpendicu-

laire à l'axe XX. Les volets peuvent avoir des formes diffé-

rentes suivant que les volets principaux sont eux-mêmes

symétriques par rapport à un tel axe ou ne le sont pas, lors-

que les lignes de pliage LP1, LP2 ne sont pas parallèles.

Les volets VA1, VA2 sont chacun symétriques par rapport à l'axe de symétrie XX mais leurs dimensions ne sont pas nécessairement identiques, ni la forme de leur contour,

ainsi, de façon générale, le fond FD se définit par un qua-

drangle qui, dans la majorité des cas, est un rectangle al-

lant jusqu'au carré ou un rectangle allongé dans la direction perpendiculaire à la ligne XX, la seule condition étant que

les lignes de pliage des pattes Pl, P2 et les fentes se cor-

respondent pour recevoir, par verrouillage, les languettes de

verrouillage à l'extrémité de chacun des volets auxiliaires.

Ce verrouillage sera décrit ultérieurement à

l'aide des figures 4, 5A, 5B.

La figure 3, qui est une vue d'une boîte assem-

blée regardée de côté, montre la forme de la section consti-

tuée par le volet latéral VAl (VA2) qui se place au moins partiellement entre les volets principaux VP1, VP2 et montre des produits PR placés à l'intérieur du volume ainsi défini. En général, les volets auxiliaires VA1, VA2 se placent entre les volets principaux VP1, VP2 et constituent

un organe d'écartement définissant la section. Il est égale-

ment possible que les volets auxiliaires VA1, VA2 viennent à l'extérieur contre le contour des volets principaux VP1, VP2 mais cela sur seulement une partie des côtés de ces volets

VP1, VP2 en partant de la ligne de pliage LP3, LP4 respec-

tive; dans la partie supérieure, avant la languette de ver-

rouillage LV1, LV2 (figure 2), les volets auxiliaires VA1,

VA2 pénètrent de nouveau dans l'intervalle des volets princi-

paux VP1, VP2 pour que les languettes puissent passer dans

les fentes. En aucun cas on ne risque l'écrasement des pro-

duits par une traction excessive sur les volets auxiliaires

VA1, VA2 puisque la plus grande partie de l'effort de trac-

tion est exercée sur les volets VP1, VP2 et que les volets auxiliaires ne transmettent qu'une partie de l'effort de traction. La figure 4 montre en perspective le détail du verrouillage entre la tête Tl du volet auxiliaire VAl caché

par le corps de volet CVl.

Cette figure montre la forme de la fente Fll et les deux parties de cette fente qui a reçu la tête Tl, avec l'encoche Ell en butée contre l'extrémité de la fente. Les

autres parties de la boîte ne sont pas représentées et notam-

ment le second volet principal avec sa patte.

Les figures 5A, 5B permettent de mieux comprendre la réalisation du verrouillage. Chacune des deux figures ne montre que la moitié vue en coupe correspondant au volet principal Pl, à son corps de volet CVl et à sa patte Pl; il

est facile d'imaginer les autres parties, de manière symétri-

que. Il en est de même du volet auxiliaire VAl et de sa tête T1 qui ne sont représentés que pour moitié, à gauche du plan

vertical ZZ constituant le plan de symétrie. La figure 5A montre que la tête Tl a une demi-

largeur prise à partir du plan ZZ égale à bl et une hauteur égale à b2. Cette hauteur est prise à partir de l'encoche Ell

située sous la tête Tl. La fente Fll se divise en deux par-

ties, l'une de longueur al située dans le corps de volet CV1,

et l'autre de longueur a2 située dans la patte Pi.

A la figure 5A le corps de volet CV1 est prati-

quement horizontal, par rapport à l'articulation représentée par la ligne de pliage LPll. La longueur al de la fente Fll

* est supérieure mais seulement légèrement à la demi-largeur bl de la tête Tl pour que la tête puisse passer à travers cette partie de la fente Fll lorsque le volet principal et surtout15 le corps de volet CV1 est écrasé dans la direction de la flè-

che Z et se trouve pratiquement horizontal.

Puis, lorsqu'on relâche cette pression (figure B) l'élasticité naturelle fait remonter la patte Pi et fait pivoter le corps de volet CV1 très schématiquement autour de

la ligne de pliage LPll. L'extrémité de la fente Fll se rap-

proche alors du plan ZZ par ce mouvement de pivotement. Cela diminue l'écartement par rapport au plan qui n'est plus que de aO. Cet écartementcorrespond à l'écartement du fond de

l'encoche Ell par rapport au plan ZZ. Cette position corres-

pond à la position de verrouillage puisque la tête T1 est prisonnière de l'encoche Ell maintenant refermée. Il convient de souligner à nouveau que ce mouvement est symétrique et que le même resserrement se produit nécessairement à droite du plan ZZ pour le corps de volet CV2 non représenté, puisque les pattes Pi, P2 sont solidarisées au moins sur une certaine

hauteur à partir de la ligne de pliage LPll.

Un second mode de réalisation et une variante se-

ront décrits ci-après à l'aide des figures 6 à 8B. Dans ces figures, on utilisera les mêmes références que dans le mode de réalisation décrit ci-dessus pour désigner les éléments

identiques. Les variantes porteront des références similai-

res.

La description se limitera à la description des modifications.

Selon la figure 6, les fentes F210, F220 pour re-

cevoir la tête TlO du volet auxiliaire VAl comporte un appui constitué par un décrochement formant un bord F211, F221 et la tête T10 est constituée de deux parties Tll, T12 reliées l'une à l'autre par une ligne de pliage E120. La partie T12 se replie autour de cette ligne de pliage et son bord libre EllO constitue alors la butée latérale par laquelle la tête

T10 introduite dans la fente F210 vient s'appuyer et se ver-

rouiller contre le bord F211.

Selon la variante de ce mode de réalisation re- présenté à la figure 7, la tête T10 a une largeur plus ré-

duite mais sa structure avec la partie T13 reliée au volet15 VAl et la partie T14 reliée à cette partie T13 par la ligne

de pliage 120, a exactement la même fonction que ci-dessus.

Elle s'introduit et prend appui dans la fente F210 et sur le

décrochement F211.

Les figures 8A et 8B montrent de manière plus dé-

taillée cette organisation de l'accrochage de la tête du vo-

let auxiliaire dans la fente du volet principal.

La figure 8A montre la partie T12 de la tête, en position repliée, et prenant appui par son bord EllO contre

le bord formé par le décrochement F211.

Le pliage de la partie T12 (ou T14) par rapport à la partie Tll (ou T13) autour de la ligne de pliage E120 est

indiqué par la flèche.

La mise en place de la tête T10 dans la fente F210 se fait par simple introduction, l'arête de pliage E120

constituant le bord avant facilitant cette introduction.

Comme la partie T12 est articulée élastiquement autour de la ligne de pliage E120 sur la partie Tll, elle a naturellement

tendance à s'ouvrir et à se placer dans la position représen-

tée à la figure 8A pour venir en appui sur le bord F211.

Inversement pour ouvrir la boîte, il suffit de pincer la partie T12 qui déborde de chaque côté de la patte

P2 pour la presser contre la partie Tll et ainsi déver-

rouiller son appui par le bord EllO.

Pour faciliter l'introduction, il est possible de prévoir une découpe en biais Elli (figure 6) de part et

d'autre de la ligne de pliage E120 pour donner à la tête au niveau de la ligne de pliage E120 une largeur plus faible fa-5 cilitant dans certains cas l'introduction dans la fente F210.

(Cette variante n'est représentée que d'un côté de la tête.

En réalité, elle est prévue de manière symétrique des deux côtés).

Suivant une autre variante esquissée, le bord li-

bre Ell0 comporte deux encoches E112 destinées à venir coif-

fer le décrochement F211 après mise en place de la languette

dans la fente F210 pour assurer un verrouillage transversal.

Il est à remarquer que l'exemple de réalisation décrit ci-dessus pour un volet principal VP2 et un volet

auxiliaire VAl s'applique dans les mêmes conditions aux au-

tres deux volets de la boîte.

Les boîtes selon l'invention peuvent être réali-

sées de différentes dimensions, comme déjà indiqué, à partir

d'un fond carré, rectangulaire, dans une direction rectangu-

laire dans l'autre direction par rapport à la ligne XX ou plan de symétrie. On peut également avoir des fonds de formes

différentes comme cela a été expliqué.

Les boîtes sont de préférence réalisées en car-

tons plus ou moins souples, munis d'un revêtement, d'une dé-

coration ou d'une impression.

Claims (9)

R E V E N D I C A T ION S

1 ) Boîte pliante pour des produits tels que des pâtisseries et gâteaux, comprenant:

- un fond recevant le produit à emballer, bordé de quatre vo-

lets articulés au fond et se repliant par-dessus le produit pour former les parois latérales et le dessus de la boîte, deux volets opposés constituant une poignée pour tenir la boîte, caractérisée en ce qu' elle comprend: A) deux volets principaux et deux volets auxiliaires, B) chaque volet principal (VP1, VP2) est prolongé par une patte (Pi, P2) reliée au corps (CV1, CV2) du volet (VP1,

VP2) par une ligne de pliage (LPll, LP21) formant une ar-

ticulation, * une première et une seconde fente formant appui (F11, F12, F21, F22, F210, F220) étant découpées dans chaque volet, à cheval sur la ligne de pliage (LP11, LP21) et ayant une partie de longueur (ai) dans le corps (CV1,

CV2) du volet principal (VP1, VP2) et une partie de lon-

gueur (a2) dans la patte (Pi, P2),

* la première et le seconde fente des deux volets princi-

paux (VP1, VP2) étant superposables lorsque les volets sont appliqués l'un contre l'autre par leur patte (Pl,

P2) et les lignes de pliage (LP11, LP21) se correspon-

dent, * les pattes (Pl, P2) des deux volets principaux (VP1, VP2) étant solidarisées l'une à l'autre au moins au-dessus et jusqu'à la ligne de pliage (LPll, LP12),

C) chaque volet auxiliaire est défini par son contour laté-

ral, par coopération avec les deux volets principaux (VP1, VP2), la section de la boîte et chaque volet auxiliaire (VA1, VA2) se termine par une languette de verrouillage (LV1, LV2) avec une tête (T1, T2) et deux butées latérales (Ell, E12, E21, E22, E110), D) la longueur de la partie (ai) de chacune des deux fentes des deux volets principaux (LP1, LP2) est sensiblement égale à la demi-largeur (bl) de la tête (Tl, T2) de la languette de verrouillage (LV1, LV2) du volet auxiliaire (VA1, VA2) correspondant et la longueur de la partie (a2)

de chaque fente (Fll, F12, F21, F22) est égale ou supé-

rieure à la hauteur de la tête (Tl, T2) du volet auxi-

liaire (VA1, VA2) correspondant, E) la boîte est assemblée par réunion et solidarisation des deux volets principaux (VP1, VP2) au niveau de leur patte (Pl, P2), au-dessus de la ligne de pliage (LPll, LP21) respective puis repliage de chacun des volets auxiliaires (VAl, VA2), passage de sa languette de verrouillage entre la partie des volets (VP1, VP2) en dessous de la ligne de pliage (LPll, LP21) et introduction de cette languette de verrouillage (LV1, LV2) dans la fente (F11, F21; F12,

F22) respective.

2) Boîte pliante selon la revendication 1, caractérisée en ce que

les butées latérales (Ell, E12, E21, E22) sont des encoches.

3 ) Boîte pliante selon la revendication 1, caractérisée en ce que les butées latérales sont formées par le bord libre (Ell0) d'une partie (T12, T14) de la tête (T10), repliée autour d'une charnière (E120) reliant cette partie (T12, T14) à la

partie principale (Tll, T13) de la tête (T10).

4 ) Boîte pliante selon les revendications 1 et 3,

caractérisée en ce que

les fentes (F210, F220) formant appui comportent un décroche-

ment (F211, F221) constituant un appui pour le bord (E110) des parties repliées (T12, T14) de la tête (T10) introduite

dans chaque fente.

) Boîte pliante selon la revendication 1, caractérisée en ce que le fond (FD) est un quadrangle symétrique par rapport à un

axe (XX), notamment un rectangle et en particulier un carré.

6 ) Boîte pliante selon la revendication 1, caractérisée en ce que les volets principaux et auxiliaires (VP1, VP2, VA1, VA2)

sont symétriques deux à deux.

7 ) Boîte pliante selon l'une quelconque des revendications 1

à 6, caractérisée en ce que la boîte comporte une ligne de pliage (LPP) correspondant à l'axe de symétrie (XX) du flan formant la boîte et passant

par les volets auxiliaires (VA1, VA2).

8 ) Boîte pliante selon la revendication 6, caractérisée en ce que le flan est présenté avant déploiement de la boîte, à plat, pliée autour de sa ligne de pliage principale (LPP), et les deux pattes (P1, P2) des volets principaux (VP1, VP2) sont collées l'une à l'autre au moins en partie au-dessus de la

ligne de pliage (LPll, LP21).

9 ) Boîte pliante selon la revendication 1, caractérisée en ce que les volets auxiliaires (VA1, VA2) comportent une découpe (DC1, DC2) en dessous de la languette de verrouillage (LV1,

LV2) respective pour permettre de dégager la partie corres-

pondante du volet auxiliaire et pousser la languette dans la double fente (Fll, F21) ou (F12, F22) des volets principaux

(VP1, VP2) assemblés.

10 ) Boîte pliante selon la revendication 5, caractérisée en ce que le fond (FD) est de forme rectangulaire dont les grands côtés correspondent aux lignes de pliage (LP1, LP2) des volets

principaux (VP1, VP2).