FR2773964A3 - Lit a hauteur variable lineaire et mecanisme integre dans la boiserie - Google Patents

Abstract

L'invention consiste en un lit à hauteur variable linéaire, comportant un sommier (1) entouré d'un cadre métallique (2), caractérisé en ce qu'il combine, un mécanisme d'élévation (3) s'élevant et s'abaissant verticalement sans déplacement longitudinal, et d'une structure en bois formée de deux longerons (9) d'une tête de lit (17) et d'un pied de lit (18), ledit mécanisme étant conçu pour être totalement intégré dans la boiserie.

Description

DESCRIPTION
L'invention consiste, en une amélioration apportée sur le brevet existant N" 94 14059, déposé le 21.11.94. L'objet dudit brevet concerne un lit à hauteur variable, notamment pour personnes malades ou personnes âgées.

L'invention de cette amélioration a pour but, de supprimer le déplacement longitudinal du sommier provoqué par l'effet de balancier qui élève ou baisse celui-ci.

Pour une meilleure compréhension, nous reprenons le descriptif du brevet N" 94 14059, complété par cette nouvelle invention.

Des lits de ce type sont déjà connus. Ils se composent généralement d'un châssis métallique, équipé d'une tête de lit, d'un pied de lit, de longerons, et d'un sommier dont le cadre peut-être soulevé ou baissé au moyen d'un mécanisme déplacé par un vérin dont le boîtier de commande est placé à la disposition du patient ou de la personne soignante.

Ce genre de mécanisme est souvent pourvu de roues apparentes, portant continuellement au sol.

Le principal inconvénient de ce type de lit est son manque d'esthétique et de style. Les roues, visibles, lui confèrent un aspect médical et hospitalier, peu conforme à l'image d'un lit traditionnel et pouvant avoir un effet traumatisant sur les usagers.

De surcroît, le système d'élévation à balancier a pour conséquence de provoquer un déplacement longitudinal du sommier, augmentant ainsi l'encombrement du lit, qui, dans le cas du brevet N" 94 14059, a pour effet d' accentuer le débattement entre la tête et le pied de lit, créant ainsi cet aspect inesthétique et gênant.

L'invention vise principalement à proposer un lit médicalisé, du type décrit ci-dessus, pouvant être habillé de bois, accordé à tous les styles de mobilier et équipé de roues escamotables qui disparaissent quand le lit est en position basse, pour donner à celui-ci une apparence traditionnelle. Ce lit s'élève et s'abaisse verticalement et d'une façon linéaire.

Ces buts sont atteints par l'invention qui consiste en un lit à hauteur variable linéaire comportant un sommier, entouré d'un cadre métallique caractérisé par le fait qu'il est monté sur roulement à billes, et actionné par un mécanisme d'élévation qui coulisse à l'aide de roulements dans des rails fixés sous le sommier, de façon à élever celui-ci horizontalement mais sans déplacement longitudinal, tout en se combinant avec une boiserie stylisée formée de deux longerons, d'une tête et d'un pied de lit. Ce mécanisme, en s'élevant, déploie des bras articulés équipés de roue pivotante.

DESCRIPTION
En position haute, le lit porte donc sur ses roues, décollant ainsi du sol la tête et le pied de lit en bois de façon à rendre le lit mobile.

On comprendra mieux l'invention, avec l'assistance des figures 1 à 3 sur les planches 1 et 2, annexées, et à l'aide de la description suivante:
- Figure 1: vue d'ensemble d'un sommier à hauteur variable linéaire et de son mécanisme d'élévation déplié. Le sommier peut être équipé de différents plans de couchage, soit en grille mécano-soudée comme dans la présentation du brevet N" 94 14059, soit en grilles amovibles, soit en ABS ou composé de lattes en bois.

- Figure 2 : vue d'ensemble d'un mode de réalisation préféré de lit médicalisé à hauteur variable linéaire, habillé d'une boiserie stylisée.

- Figure 3 : vue de principe de la cinématique du mécanisme de hauteur variable linéaire, qui évite le déplacement longitudinal du sommier en déployant des bras articulés équipés de roues, selon l'invention.

Le sommier (1) entouré d'un cadre métallique (2) est porté par un mécanisme d'élévation (3) actionné par un vérin (4) commandé depuis un boîtier (5).

Le mécanisme d'élévation (3) comporte un châssis (6) sur lequel sont fixés les mécanismes à leviers (7) composés de bielles (8 et 25), elles mêmes montées à pivotement sur des chariots (22) solidaires l'un de l'autre par la traverse (23) soudée en M.

Ces chariots (22) étant munis de roulements à billes (26) coulissent dans des rails (20) fixés sous le cadre métallique (2) devant être soulevé ou baissé.

Les bielles (25) d'un mécanisme à levier (7) articulées en E sur le châssis (6) actionnent des bras (24) articulés en D et C de sorte que les segments BD, DE et DC sont égaux.

Les bras (24) s'articulent en C avec les barres de liaison (21) soudées d'équerre, en L, sous les rails (20).

Les segments NLC des barres de liaison (21), sont identiques aux segments AB des chariots (22). Ainsi, au cours de l'élévation du cadre (2), les points N, L, C, E restent en alignement vertical.

Les bielles (8 et 25) s'articulent avec les chariots (22), solidaires l'un de l'autre par la traverse soudée (23), roulant dans les rails (20).

Les deux mécanismes (7) sont solidaires l'un de l'autre par une traverse (19) articulée en F. Par conséquent, le vérin (4) s'articulant en H sur la chape (27) soudée sur le châssis (6) pousse ou tire en G, I'un et l'autre des mécanismes à levier (7).Ainsi les bielles (25) entraînent les bielles (8).
DESCRIPTION
Ce principe permet d'élever le châssis (2) porteur du sommier (1) sans provoquer de déplacement longitudinal. Toutefois, les jeux dans les articulations, peuvent provoquer un micro-déplacement, ne nuisant en aucun cas au principe développé ci-dessus.

Les bras (14), articulés en I sur le châssis (6), équipés de roues (15) pivotantes en K, sont reliés aux bielles (8 ou 25) par des liaisons (28) articulées en J, qui les déplient et replient.

L'énergie est transmise par le vérin (4), articulé en G sur les bielles (25) du mécanisme à levier (7), qui entraîne par l'intermédiaire de la traverse (19) et les liaisons (28), les bras (14), ainsi que les bielles (8) du second mécanisme à levier (7).

Ainsi, en s'élevant, ces mécanismes déplient les bras (14) équipés de roues (15) et les replient en descendant.

Les rapports des mouvements et les angles formés sont réalisés pour qu'en position haute maximum des mécanismes à levier (7), les axes des roues (15) se trouvent perpendiculaire au sol, évitant ainsi un déplacement longitudinal lors du décollage des pieds (16) de la boiserie.

Cette boiserie stylisée est constituée de longerons (9), fixés par des vis (10 et 11) sur le cadre (2), et par une tête de lit (17) ainsi qu'un pied de lit (18), fixés par des pattes (12 et 13) soudées sur le châssis (6), à une distance telle, que lorsque les roues (15) touchent le sol, elles décollent la tête et le pied de lit d'environ deux centimètres, rendant de ce fait le lit mobile sur ses roues.

Les avantages de l'invention sont les suivants:
- Suppression du déplacement longitudinal lors de l'élévation du lit.

- Intégration totale du mécanisme dans la boiserie.

- Possibilité d'utiliser un sommier fixe ou un sommier articulé avec relève
buste et relève jambes inclinables à volonté.

- Possibilité de fixer tous les styles de boiseries de lit.

- Harmonisation de l'esthétique avec le reste du mobilier.

- Utilisation à domicile ou en résidences médicalisées.

Claims (5)

1. REVENDICATIONS 1. Lit à hauteur variable linéaire, sans déplacement longitudinal, comportant un sommier (1) entouré d'un cadre métallique (2), caractérisé en ce qu'il combine un mécanisme d'élévation (3) porté par des bras escamotables (14) équipés de roues pivotantes (15), ledit mécanisme étant conçu pour être totalement intégré dans la boiserie formée de deux longerons (9), d'une tête de lit (17) et d'un pied de lit (18).
2. 2. Lit à hauteur variable linéaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que les longerons (9) sont fixés sur le cadre (2) tandis que la tête de lit (17) et le pied de lit (18) sont fixés sur le châssis (6) recevant le mécanisme d'élévation (3).
3. 3. Lit à hauteur variable linéaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que toute la structure en bois est fixée au châssis (6).
4. 4. Lit à hauteur variable linéaire selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte quatre bras escamotables (14) totalement repliés et cachés derrière les longerons (9) lorsque le cadre (2) est en position basse, lesdits bras (14), dépliés verticalement, sont équipés de roues pivotantes (15), permettant ainsi la mobilité du lit.
5. 5. Lit à hauteur variable linéaire selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que le cadre métallique (2), insérant le sommier (1), s'élève ou s'abaisse verticalement, mais sans déplacement longitudinal par rapport au châssis (6).