FR2773777A1 - Caisse de section ajustee au contenu, flan necessaire et dispositif d'encaissage utilisant notamment ladite caisse - Google Patents

Abstract

- L'objet de l'invention est un dispositif d'encaissage de lots d'objets, notamment de bouteilles, dans une caisse en carton ondulé, munie de rabats inférieurs et supérieurs, caractérisé en ce qu'il comprend un convoyeur d'alimentation (104), qui alimente en objets une partie centrale (106) équipée de moyens (134) d'isolement, et de moyens (136) de fermeture des rabats inférieurs et supérieurs de la caisse combinés avec des moyens (168) d'évacuation.

Description

CAISSE DE SECTION AJUSTEE AU CONTENU, FLAN NECESSAIRE ET
DISPOSITIF D'ENCAISSAGE UTILISANT NOTAMMENT LADITE CAISSE
La présente invention a pour objet une caisse de section ajustée au contenu, destinée à l'emballage d'objets ou de lots d'objets de forme sensiblement cylindrique ou partiellement cylindrique, ainsi que le flan nécessaire réalisé dans une matière en feuille, telle que par exemple du carton ou du carton ondulé. L'invention a également pour objet un dispositif d'encaissage, notamment de lots de bouteilles, utilisant de préférence ladite caisse.

Les caisses en carton ondulé sont très utilisées dans l'emballage, elles permettent de conditionner des objets ou des lots d'objets, ceux-ci étant introduits par l'ouverture supérieure de la caisse. Un type bien connu est la caisse américaine.

En général, les caisses ont une section carrée ou rectangulaire qui ne s'adapte pas parfaitement à la section du contenu qui a rarement la même forme.

Aussi, le contenu n'est pas fermement maintenu dans la caisse, si bien qu'il peut bouger dans la caisse, engendrant une certaine instabilité lors de la manutention.

Par ailleurs, les coins saillants et vides sont exposés aux agressions externes et peuvent être aisément déchirés, ce qui nuit à la présentation et à la protection des objets emballés.

D'autre part, pour garantir l'intégrité de la caisse, il est nécessaire d'utiliser une feuille en carton ondulé ayant de bonnes résistances mécaniques.

Pour remédier en partie à ces inconvénients, la demande de brevet EP-A0.712.784 propose une caisse ayant des coins coupés, les faces latérales principales étant reliées entre elles par des faces latérales intermédiaires. Cette caisse permet notamment de réduire les risques de détérioration des coins saillants et d'obtenir un gain de matière.

Toutefois, la forme de cette caisse ne s'adapte pas parfaitement à la forme du contenu et il subsiste encore des coins vides même si ceux-ci sont moins vulnérables.

Aussi en raison de la présence de ces angles, il est toujours nécessaire d'avoir une feuille en carton ayant de bonnes résistances mécaniques afin d'avoir une caisse suffisamment rigide.

La présente invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un flan pour la réalisation d'une caisse dont la section est parfaitement ajustée au contenu, grâce à des formes courbes, ce qui permet d'utiliser la résistance mécanique du contenu pour assurer l'intégrité de la caisse, et qui se traduit par un gain non négligeable en volume et en poids de la matière utilisée.

La présente invention propose également un dispositif d'encaissage, notamment de lots de bouteilles, utilisant ladite caisse.

De facon connue, à l'issue des chaînes d'embouteillage, les bouteilles sont introduites, par l'ouverture de la face supérieure de chaque caisse, manuellement par un opérateur. Cette tâche répétitive et très harassante ne permet pas d'obtenir une cadence d'encaissage soutenue. Dans le cas où on utilise des préhenseurs automatiques à pinces pneumatiques ou hydrauliques, les dispositifs sont très coûteux, complexes et ces installations restent réservées aux grandes cadences.

La présente invention propose également un dispositif d'encaissage de lots de bouteilles, semi-automatique ou automatique, permettant d'introduire les bouteilles dans la caisse sans avoir besoin de les soulever. Ce dispositif permet notamment de rendre l'opération moins pénible, tout en augmentant la cadence d'encaissage, et surtout ce dispositif trouve une application dans des unités de petites et moyennes tailles.

A cet effet, I'invention a pour objet une caisse destinée à l'emballage d'au moins un objet, notamment de lots d'objets de forme sensiblement cylindrique ou partiellement cylindrique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux faces latérales reliées entre elles par des zones de moindre rigidité, et au moins un fond.

De préférence, une des faces latérales est réalisée en deux parties reliées entre elles par des moyens de liaison.

Selon un mode de réalisation préféré, la caisse comprend
- quatre faces latérales de forme sensiblement rectangulaire, perpendiculaires entre elles et reliées deux à deux par des zones de moindre rigidité,
- un fond réalisé par des rabats inférieurs rattachés aux faces latérales par des lignes de pliage préformées, et
- un dessus réalisé par des rabats supérieurs rattachés aux faces latérales par des lignes de pliage préformées.

L'invention a également pour objet un flan pour réaliser, à partir d'une feuille, la caisse selon l'invention, caractérisée en ce qu'il comprend une partie centrale réalisée par les faces latérales, et les zones de moindre rigidité, disposées de façon alternée, le fond étant relié à au moins une des faces latérales par une ligne de pliage préformée.

Selon un mode préférentiel de réalisation, le flan comprend une partie centrale réalisée par les quatre faces latérales, entre lesquelles sont intercalées les zones de moindre rigidité, les deux parties formant l'une des faces latérales étant disposées à chaque extrémité de la partie centrale, les rabats supérieurs et les rabats inférieurs, de longueur 1/2, étant disposés de chaque côté de ladite partie centrale, et rattachés aux faces latérales respectivement par les lignes de pliage préformées, et les lignes de pliage préformées, les rabats inférieur et supérieur rattachés à la face latérale étant réalisés à cheval sur les deux parties.

De préférence, les zones de moindre rigidité sont obtenues par écrasement de la feuille dans lesdites zones à l'aide d'un profil d'écrasement adapté.

Selon une autre caractéristique, I'écrasement varie en densité et/ou en profondeur progressivement le long de l'axe médian du flan de telle manière qu'il est faible au niveau de la jonction des faces latérales et des zones de moindre rigidité, et maximum au milieu desdites zones.

Avantageusement, le profil d'écrasement est constitué d'une succession de courbes sinusoïdales.

Enfin, I'invention a également pour objet un dispositif d'encaissage de lots d'objets, utilisant notamment une caisse selon l'invention.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'objet selon un mode de réalisation préféré, description donnée à titre d'exemple uniquement, en référence aux dessins annexés sur lesquels
- Figure 1 est une vue en perspective d'une caisse selon l'invention
avec ses rabats supérieurs ouverts,
- Figure 2 est une vue à plat d'un premier exemple de flan pour la
réalisation de la caisse illustrée figure 1,
- Figure 3 est une vue de dessus de la caisse réalisée à partir du flan
de la figure 2,
- Figure 4 est une vue à plat d'un second exemple de flan pour la
réalisation de la caisse illustrée figure 1,
- Figure 5A est une vue en perspective d'une seconde caisse selon
l'invention,
- Figure 5B est une vue à plat du flan pour réaliser la caisse illustrée
figure 5A,
- Figure 6 est une vue de dessus du dispositif d'encaissage selon
l'invention,
- Figure 7 est une vue en élévation latérale du dispositif d'encaissage,
- Figures 8A à 8G montrent un synoptique du fonctionnement du
dispositif, et
- Figure 9 est une vue de détail de l'axe de pivotement de l'îlot.

Sur les figures 1, 2 et 3, on a représenté une caisse 10 selon l'invention, prévue notamment pour recevoir six bouteilles, ainsi qu'un flan 12 plat nécessaire à sa réalisation. Elle est réalisée à partir d'une matière en feuille ayant une certaine rigidité, par exemple du carton ou du carton ondulé. Cette caisse a pour longueur L et pour largeur
Selon un mode de réalisation préférentiel, cette caisse possède une face inférieure formant fond 14, une face supérieure 16, et quatre faces latérales référencées 18, 20, 22 et 24 de forme sensiblement rectangulaire, perpendiculaires entre elles et reliées deux à deux par des zones 26, 28, 30, 32 de moindre rigidité susceptibles de s'adapter au contenu de la caisse.

Ces zones de moindre rigidité ne réduisent pas la résistance à la compression verticale de la caisse 10 par rapport aux caisses de l'art antérieur.

Une des faces latérales, la face 24, est réalisée en deux parties 34, 36 reliées par des moyens 38 de liaison afin de former à partir du flan 12, plat, la caisse 10. Ces moyens 38 de liaison peuvent être réalisés par des formes conjuguées ménagées sur les bords en vis-à-vis de ces deux parties 34 et 36, comme illustré sur la figure 1. Un mode de réalisation particulier de ces formes conjuguées sera décrit en détail en regard du flan de la figure 2.

Sur la figure 2, on a représenté un exemple de flan permettant d'obtenir la caisse 10. Il comprend une partie centrale 40 réalisée par les faces latérales 18, 20, 22, 24, reliées entre elles par les zones 26, 28, 30, 32, la face latérale 24 étant réalisée en deux parties 34 et 36 disposées à chacune des extrémités de la partie centrale 40.

Afin de rendre moins rigide la matière en feuille dans ces zones 26, 28, 30, 32, le flan est écrasé suivant un profil 41 d'écrasement adapté. Le profil peut être entre autre une succession de courbes sinusoïdales, visible sur la figure 2.

Suivant un perfectionnement du profil d'écrasement, il varie en densité et/ou en profondeur progressivement le long de l'axe 42 médian du flan 1 2.

Ainsi, il est très faible au niveau de la jonction avec les faces latérales et il est maximum au milieu de la zone considérée.

Selon un mode de réalisation particulier, des moyens 38 de liaison, les bords libres respectifs 44 et 46 sont découpés de façon symétrique pour former des crochets 48 en vis-à-vis qui s'emboîtent l'un dans l'autre. Ces moyens 38 de liaison permettent notamment de lier indifféremment les parties 34 et 36 dessus-dessous et dessous-dessus.

Le flan 12, illustré par la figure 2, comprend également d'un côté de la partie centrale 40, des rabats supérieurs 501, 502, 503, 504, et de l'autre côté des rabats inférieurs 521, 522, 523, 524 qui forment respectivement le dessus 1 6 et le fond 1 4 de la caisse et qui ont pour longueur l/2.

Les rabats supérieurs 501, 502, 503, 504 sont reliés respectivement aux faces latérales 1 8, 20, 22, 24 par des lignes de pliage préformées 541, 542, 543, 544. Le rabat supérieur 504 relié à la face latérale 24 est réalisé à cheval sur les deux parties.

Ces rabats supérieurs sont distincts et séparés entre eux par des lignes de découpe 56. Un évidement 58 ménagé entre chaque rabat au droit de chaque zone 26, 28, 30, 32 de moindre rigidité permet d'obtenir des formes de rabat qui s'adaptent parfaitement à la section de la caisse.

Les rabats inférieurs 521, 522, 523, 524 sont reliés respectivement aux faces latérales 18, 20, 22, 24 par des lignes de pliage préformées 601, 602, 603, 604. Le rabat inférieur 524 relié à la face latérale 24 est réalisé à cheval sur les deux parties.

Un évidement 62 ménagé entre chaque rabat au droit de chaque zone 26, 28, 30, 32 de moindre rigidité permet d'obtenir des formes de rabat qui s'adaptent parfaitement à la section de la caisse.

Selon un mode de réalisation particulier, les rabats inférieurs 521, 522, 523, 524 sont reliés entre eux par des lignes de pliage 64 perpendiculaires aux lignes de pliages 60. En complément, les rabats inférieurs 522 et 524, disposés en vis-à-vis, sont munis de lignes de pliage 66 à 450 pour former des soufflets 68, visibles sur la figure 3, grâce auxquels la fermeture des rabats inférieurs est possible.

Pour former la caisse 10 à partir du flan 12, il suffit de joindre les deux parties de la face latérale 24 grâce aux moyens 38 de liaison et de former le fond 14 en pliant en premier les rabats 522 et 524 puis les rabats 521 et 523.

Ainsi, grâce aux zones 26, 28, 30, 32 de moindre rigidité, la section de la caisse est parfaitement adaptée à celle du contenu et on obtient un excellent calage. En faisant varier l'écrasement, on supprime les risques de formation d'angle au niveau de la section de la caisse, les zones de moindre rigidité étant ainsi tangentes au plus près des faces latérales au niveau des jonctions. De ce fait, tous les dièdres ou coins saillants vides et inutiles sont éliminés ce qui permet d'une part d'obtenir un gain non négligeable en poids et en volume de la matière utilisée, et d'autre part de se servir de la résistance mécanique du contenu pour garantir l'intégrité de la caisse.

Ainsi pour donner un ordre de grandeur, le gain en surface est de 6% par rapport à une caisse américaine pour un emballage de même contenu.

Grâce à des formes adaptées à la section du contenu, on peut également utiliser des matériaux en feuille moins résistants. En effet, dans ce cas, le contenu confère en grande partie à la caisse sa résistance mécanique, et non pas uniquement la matière utilisée comme cela était le cas pour les caisses de l'art antérieur.

Par ailleurs, cette forme de caisse permet lors de la palettisation desdites caisses, d'obtenir une meilleure tenue du film entourant la palette, et de créer des cheminées d'aération.

Un autre exemple de flan 70 pour réaliser la caisse 10 est représenté sur la figure 4, avec des moyens 38 de liaison, des rabats, et un profil 41 d'écrasement différents de ceux du flan 12, L'ensemble présentant une grande symétrie.

Dans ce cas, les moyens 38 de liaison sont réalisés grâce à deux languettes 74, ménagées dans la partie 36, qui se logent dans des fenêtres 76 ménagées dans la partie 34.

Les rabats 72 inférieurs et supérieurs sont identiques et ont les mêmes formes que les rabats supérieurs 50 du flan 1 2.

Quant au profil 41 d'écrasement, il est réalisé par un premier groupe de lignes parallèles au bord supérieur de la caisse et un second groupe de lignes obliques.

Un autre type de caisse 80 selon l'invention, qui peut être utilisée pour l'encaissage de contenus à volume réduit comme deux bouteilles, est représentée avec son flan 82 sur les figures 5A et 5B. Elle comprend uniquement deux faces latérales 84 et 86 reliées par des zones 88, 90 de moindre rigidité.

Dans ce cas, le profil 41 d'écrasement retenu est identique à celui du flan 70 visible sur la figure 4 et la face latérale 84 comprend des moyens 92 de fixation identiques à ceux du flan 1 2 illustré par la figure 2.

Comme précédemment, les faces latérales sont munies de chaque côté de rabats 94 qui ont une forme adaptée à la section de la caisse.

Aussi, la caisse de l'invention ne se limite pas aux caisses ayant deux ou quatre faces latérales. Elle englobe toutes les caisses ayant au moins une face latérale, les deux bords latéraux de cette face étant reliées par une zone de moindre rigidité. Eventuellement, les moyens 38 de liaison peuvent être remplacés ou renforcés par des moyens connus de l'homme du métier tels que notamment le collage ou l'agrafage.

Comme nous l'avons vu la caisse 10 de l'invention est particulièrement bien adaptée pour le conditionnement d'objets ou de lots d'objets de forme sensiblement cylindrique.

Un dispositif 100 d'encaissage utilisant notamment la caisse 10 selon l'invention est représenté sur les figures 6 et 7. 11 permet à titre d'exemple de mettre en caisse un lot de six bouteilles.

Ce dispositif 100 d'encaissage est de préférence placé en bout de chaîne d'embouteillage 102, et comprend un premier convoyeur à bande 104, une partie centrale 106, et éventuellement un second convoyeur à bande 108 d'évacuation, non représenté, perpendiculaire au premier, L'ensemble étant disposé sur une plate-forme 110 réglable en hauteur grâce à des moyens 1 1 2 de réglage, ce qui permet une adaptation à toutes les chaînes d'embouteillage.

Le convoyeur 104 d'alimentation, grâce à des moyens 114 de déviation, captent les bouteilles sortant de la chaîne d'embouteillage, afin de les amener vers la partie centrale 106. Dans le cas où le convoyeur 104 d'alimentation n'est pas parfaitement perpendiculaire au convoyeur de la chaîne d'embouteillage, comme cela est représenté sur la figure 6, une plaque morte 1 1 5 disposée à hauteur permet d'assurer la continuité d'un convoyeur à l'autre.

Ce convoyeur 104 d'alimentation comprend des moyens 116 de répartition qui permettent de répartir équitablement de part et d'autre d'une cloison centrale 118 les bouteilles. Ces moyens il 6 de répartition sont réalisés par un dispositif alternatif dit "godilleur" 1 20 en forme de diabolo, disposé sur l'axe médian du convoyeur 104, pivotant autour d'un axe vertical 122, et qui oriente alternativement les bouteilles sur l'une des deux files 1 24 et 125. Ainsi, lorsque la bouteille 126 passe, le godilleur 120 pivote dans un premier sens, ce qui libère le passage de la bouteille 1 27 et qui bloque la bouteille 1 28. Pendant le passage de la bouteille 127, le godilleur pivote dans l'autre sens, ce qui bloque le passage de la bouteille 1 29 et qui autorise le passage de la bouteille 1 28.

La partie centrale 106 comprend un bâti 130 entouré d'un carter 132 de forme ovoïde, des moyens 1 34 d'isolement réalisés par un îlot central de forme circulaire, et des moyens 1 36 de fermeture des rabats supérieurs et inférieurs de la caisse 10.

Le bâti 130, réalisé à partir d'une structure mécano-soudée, est fixé sur la plate-forme il 0. Selon une autre variante de réalisation non représentée, le bâti 1 30 peut être réalisé à partir d'une structure monocoque en résine.

Le carter 132, partiellement représenté figure 7, est symétrique suivant un axe médian 138, afin de le rendre réversible, il comprend au centre une ouverture 140 circulaire susceptible de recevoir l'îlot 134, de chaque côté un dégagement 142 pour fixer le convoyeur 104 d'alimentation, et une fente 144 susceptible de laisser passer un levier.

L'îlot 134, disposé en prolongement et à la même hauteur que le convoyeur 104 d'alimentation, est fixé à l'extrémité supérieure d'un axe 146 vertical, monté à rotation par rapport au bâti 1 30.

II comprend de chaque côté, dans le prolongement des bords latéraux du convoyeur d'alimentation 104, des fentes 148 susceptibles de laisser passer les rabats supérieurs correspondants de la caisse 10, et des rebords 149 prévus pour guider les bouteilles. L'îlot 1 34 est susceptible d'isoler un lot de six bouteilles, en pivotant automatiquement d'un quart de tour grâce à un actionneur mécanique 1 50 de type ressort ou vérin, qui a tendance à faire tourner l'îlot 134 dans un sens, le sens horaire 151 comme illustré sur la figure 8A.

Comme visible sur la figure 7, I'îlot 134 comprend en partie inférieure, une partie fixe 1 52 et une partie mobile 1 54 susceptible de prendre deux positions, l'une rétractée dans la partie fixe 1 52 afin d'autoriser le pliage d'un des rabats inférieurs, et l'autre sortie grâce à des moyens de rappel élastique.

L'îlot 1 34 est muni également de moyens 1 56 de détection, illustrés sur la figure 8A, qui autorisent le pivotement d'un quart de tour de l'îlot 1 34, lorsque six bouteilles sont regroupées.

Ces moyens 1 56 de détection comprennent une plaque 1 58, disposée perpendiculairement au sens de déplacement des bouteilles, fixée sur un bras de levier 1 60 qui peut pivoter autour d'un axe 1 62 sensiblement vertical.

Cette plaque 1 58, qui bloque les bouteilles, comprend un doigt d'indexage 1 64 qui immobilise en rotation l'îlot 1 34 en prenant appui sur un des rebords 149. En complément, un ressort 166 permet, si la pression conjuguées des deux rangées de bouteilles sur l'îlot 1 34 est insuffisante, d'immobiliser en rotation le bras de levier 1 60 et d'interdire tout déplacement de la plaque 1 58. Ainsi, lorsque six bouteilles sont regroupées sur l'îlot 134, les autres bouteilles se trouvant sur le convoyeur 104 d'alimentation continuent à pousser le lot de six bouteilles. Les deux bouteilles disposées contre la plaque 1 56 exercent alors une pression suffisante pour vaincre l'effort de rappel du ressort 166, et font pivoter le bras de levier 1 60. Dès lors, le doigt d'indexage 164 ne retient plus l'îlot qui pivote sous l'effet de l'actionneur mécanique 1 50.

Afin d'évacuer la caisse 10 de l'îlot 134, le bâti 130 comprend des moyens 1 68 d'évacuation qui comprennent un levier 170, muni d'un poussoir 1 72 et d'une poignée de manoeuvre 1 74.

Le levier 170, qui passe par la fente 1 44 ménagée dans le carter 132, est monté pivotant dans un plan sensiblement vertical autour d'un axe 1 75 horizontal, disposé en partie inférieure du bâti 130. Ce levier permet d'évacuer la caisse 10 remplie en direction du second convoyeur 108 grâce au poussoir 172.

La partie centrale 106 comprend également les moyens 1 36 de fermeture des rabats inférieurs et supérieurs de la caisse 10 constitués par un premier ensemble 1 76 de butées fixes, un second ensemble 1 78 de butées fixes, et une butée mobile 1 80.

Le premier ensemble 176, disposé entre l'îlot 1 34 et le second convoyeur 108, est susceptible de fermer trois des rabats inférieurs.

Le second ensemble 178, disposé en vis-à-vis du premier ensemble 176, est susceptible de fermer trois des rabats supérieurs de la caisse 10. Il comprend des moyens 182 de réglage par rapport au premier ensemble 1 76 pour faire varier l'écartement.

Ces deux ensembles de butées comprennent chacun une première butée 1 84 qui est susceptible de plier le rabat placé face à elle, et des butées 186, 1 88 qui forment un "V" et qui sont susceptibles de plier les rabats disposés dans les fentes 148.

Selon un mode de réalisation, les formes du premier ensemble 1 76 de butées sont préformées sur le carter 1 32, et obtenues par moulage.

La butée mobile 180, susceptible de pivoter autour d'un axe 190 lié à un prolongement 1 92 perpendiculaire et solidaire du levier 170, est munie de moyens 1 94 de roulement afin de suivre un chemin de came 196, visible sur la figure 8G, réalisé par le contour de la came 196. Des moyens 200 de rappel, par exemple un ressort, sont interposés entre le levier 1 70 et la partie supérieure de la butée mobile 180, afin de la maintenir dans une position sensiblement horizontale comme illustrée sur la figure 7, ce qui lui permet notamment de pouvoir contourner la came 1 96.

En complément, une plaque 202, disposée entre la butée mobile 1 80 et un rabat de la caisse, peut pivoter autour d'un axe horizontal 203 lié au bâti 130, de telle manière que son extrémité inférieure libre 204. est susceptible de pousser la partie mobile 1 54 de l'îlot 134, et qu'une de ses faces latérales 206 est susceptible de plier ledit rabat, comme illustré sur les figures 8C à 8G.

Comme illustré sur la figure 9, la partie centrale comprend des moyens 208 de pivotement d'un quart de tour de l'îlot 134, dans le sens opposé de l'actionneur mécanique 150.

Ces moyens 208 de pivotement comprennent un actionneur 210 solidaire de l'axe de rotation 175 du levier 170, et des moyens 212 de sélection du pivotement alternatif de l'îlot 134, solidaires de l'axe de pivotement 146 de l'îlot.

Ces moyens 212 de sélection du pivotement sont constitués par une première plaque 214 solidaire de l'axe 146, et une seconde plaque 216, accolée à la première, qui peut pivoter autour d'un axe 218, vertical, solidaire de la première plaque 214, des moyens 220 de rappel élastique permettant de plaquer la seconde plaque 216 contre la première 214.

Ainsi lorsque l'opérateur actionne le levier 1 70 dans le sens indiqué par la flèche 222, lactionneur 210 vient en appui contre la seconde plaque 216 qui peut pivoter autour de l'axe 218, sans faire pivoter l'axe 146 de pivotement de l'îlot. A partir d'un certain angle de rotation, l'actionneur 210 échappe à la seconde plaque 21 6 qui revient en appui contre la première plaque 214 sous l'effet des moyens 220 de rappel élastique. Ainsi lorsque le levier est actionné dans le sens indiqué par la flèche 224, I'actionneur 210 prend appui contre la seconde plaque 216, et l'entraîne en rotation. Dans ce sens de rotation la seconde plaque 21 6 est plaquée contre la première plaque 212 qu'elle entraîne en rotation ainsi que l'axe 146 de pivotement de l'îlot. Les différents éléments des moyens 208 de pivotement sont agencés et dimensionnés de telle manière que l'îlot pivote d'un quart de tour lors de la manoeuvre du levier 1 70. Ainsi, après avoir évacué la caisse, l'îlot 1 34 pivote d'un quart de tour, afin de reprendre sa position initiale telle que représentée sur la figure 6, pour isoler de nouveau un lot de six bouteilles.

En complément, le dispositif 100 d'encaissage peut être également équipé d'un magasin 230, représenté en pointillé sur la figure 6, dans lequel sont stockés les flans des caisses, et d'un dispositif 232 de fermeture des caisses à l'aide de rubans adhésifs, représenté également en pointillé sur la figure 6.

Le fonctionnement du dispositif 100 d'encaissage, utilisé pour mettre dans une caisse américaine un lot de six bouteilles, est maintenant décrit en regard des figures 6, 7, et 8A à 8G.

Les bouteilles issues d'une chaîne d'embouteillage 102 sont déviées vers le convoyeur 104 d'alimentation du dispositif 100 d'encaissage, où elles sont ensuite réparties sur les deux files 1 24, 1 25 grâce aux moyens 1 16 de répartition, visibles sur la figure 6.

Les bouteilles se trouvant sur le premier convoyeur sont acheminées vers l'îlot 134 où elles sont regroupées par six, comme représenté sur la figure 8A. Dès que la pression exercée par les bouteilles se trouvant contre la plaque 1 58 est suffisante, l'îlot effectue un quart de tour afin d'isoler un lot de six bouteilles, comme illustré sur la figure 8B. Ensuite, I'opérateur enfile une caisse 10, par exemple selon la description faite au regard des figures 1, 2 et 3, le fond dirigé vers le haut, avec les rabats supérieurs 501, 502, 503, 504 en bas, et les rabats inférieurs 521, 522, 523, 524 en haut, le rabat 504 étant disposé face à la butée mobile 180, les rabats 501 et 503 étant introduits dans les fentes 148, comme représenté sur la figure 8C.

En disposant ainsi la caisse 10, l'opérateur vérifie immédiatement si les moyens 38 de liaison sont bien crochetés.

Dès que la caisse 10 est disposée autour du lot, l'opérateur avec une de ses mains appui sur le rabat 522 afin de le plier, alors qu'avec l'autre main il actionne le levier 1 70 à l'aide de la poignée de manoeuvre 1 74. La butée mobile 1 80 fait pivoter la plaque 202, dont l'extrémité 204 pousse la partie mobile 1 54 de l'îlot et la face latérale 206 commence à plier le rabat 504, comme montré sur la figure 8D.

Sur la figure 8E, la plaque 202 a fini de plier le rabat 504, la partie mobile 1 54 est rétractée dans la partie fixe 152, et le poussoir 1 72 vient en contact contre la caisse 10. Dans cette position, la plaque 202 assure le soutien des bouteilles se trouvant au dessus d'elle.

Sur la figure 8F, la caisse 10 remplie commence à être évacuée à l'aide du poussoir 172, la butée mobile 180 glisse en dessous de l'îlot 134 en pivotant légèrement autour de son axe 1 90. La plaque 202 et la partie mobile 154 reprennent leur position initiale. Dans cette position, l'effort exercé par les moyens 200 de rappel sur la butée 1 80 est supérieur au poids de ladite butée, si bien que cette dernière ne pivote pas totalement, mais glisse contre la face inférieure de l'îlot 1 34.

Sur la figure 8G, la caisse est évacuée par le poussoir 1 72. La butée mobile continue de glisser sous l'îlot 134, les moyens 200 de rappel ayant tendance à la faire pivoter dans ie sens horaire.

Les rabats 502 et 522 sont pliés grâce aux butées 1 84, puis les butées 186, 188 ferment les rabats 501, 503, 521, 523.

Lorsque l'opérateur tire sur le levier 1 70 pour le remettre en position initiale, I'îlot pivote d'un quart de tour, et se repositionne comme sur la figure 6. Le dispositif d'encaissage est alors prêt à mettre en caisse un nouveau lot de six bouteilles.

Ce dispositif d'encaissage décrit ci-dessus est semi-automatique, pour obtenir la version automatique les actions de l'opérateur sont remplacées par des actionneurs mécaniques connus de l'homme de l'art.

Selon un autre mode de réalisation moins automatisé, l'opérateur peut faire pivoter l'îlot 134, I'actionneur mécanique 1 50 est alors supprimé ainsi que les moyens 1 56 de détection et les moyens 208 de pivotement.

Le dispositif d'encaissage de l'invention n'est évidemment pas limité au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus mais en couvre toutes les variantes notamment en ce qui concerne le nombre de bouteilles isolées, la caisse utilisée, ainsi que la forme et l'agencement des différents éléments.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'encaissage de lots d'objets, notamment de bouteilles, dans une caisse en carton ondulé, munie de rabats inférieurs et supérieurs, caractérisé en ce qu'il comprend un convoyeur d'alimentation (104), qui alimente en objets une partie centrale (106) équipée de moyens (134) d'isolement, et de moyens (136) de fermeture des rabats inférieurs et supérieurs de la caisse combinés avec des moyens (168) d'évacuation.

2. Dispositif d'encaissage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'isolement (134) sont réalisés par un îlot susceptible de pivoter, disposé en prolongement et à la même hauteur que le convoyeur d'alimentation (104), et fixé à l'extrémité supérieure d'un axe (146) vertical pivotant par rapport au bâti (130).

3. Dispositif d'encaissage selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'îlot (134) comprend des moyens (156) de détection réalisés par une plaque (158), disposée perpendiculairement au sens de déplacement des objets, et fixée sur un bras de levier (160) susceptible de pivoter autour d'un axe (162) sensiblement vertical, ladite plaque (158) comprenant un doigt d'indexage (164) susceptible d'immobiliser en rotation l'îlot (134), et ledit bras de levier (160) étant immobilisé en rotation par un ressort (166).

4. Dispositif d'encaissage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens (136) de fermeture des rabats comprennent un premier ensemble (176) de butées disposé à la sortie de l'îlot (134), un second ensemble (178) de butées, disposé en vis-à-vis du premier, et en ce qu'ils comprennent également une butée mobile (180) susceptible de pousser une partie mobile (154) de l'îlot (134) afin de permettre le pliage du rabat placé face à elle.

5. Dispositif d'encaissage selon la revendication 4, caractérisé en ce que le premier et le second ensembles (176, 1 78) de butées comprennent chacun une première butée susceptible de plier le rabat placé face à elle, et deux butées (186, 188) qui forment un "V" et susceptibles de plier les rabats correspondants, le second ensemble étant muni de moyens (182) de réglage de l'écartement par rapport au premier.

6. Dispositif d'encaissage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'évacuation (168) sont réalisés par un levier (170), muni d'un poussoir (172), fixé sur un axe (175) horizontal pivotant par rapport au bâti (130), le pivotement du levier dans un plan sensiblement vertical permettant d'évacuer la caisse à l'aide dudit poussoir (172).

7. Dispositif d'encaissage selon la revendication 6, caractérisé en ce que le levier (170) porte la butée mobile (180).

8. Dispositif d'encaissage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le convoyeur d'alimentation (104) comprend des moyens (116) de répartition du type alternatif, notamment en forme de diabolo, en sorte d'orienter les objets sur deux files (124, 125).