FR2772053A1 - Utilisation d'une structure textile ajouree pour piste de glisse et semelle de glisse - Google Patents

Abstract

Utilisation de structures textiles ajourées caractérisée en ce que lesdites structures sont respectivement destinées à constituer une piste de glisse et pour ce faire, est à être fixée sur une déclivité naturelle ou artificielle, et à constituer la semelle de glisse d'un engin de glisse destiné à glisser sur une piste ainsi réalisée.

Description

UTILISATION D'UNE STRUCTURE TEXTILE AJOUREE POUR PISTE DE
GLISSE ET SEMELLE DE GLISSE.

L'invention concerne une utilisation nouvelle d'une structure textile ajourée, destinée à être utilisée en tant que piste de glisse, et plus particulièrement piste de luge. Elle concerne également la mise en oeuvre d'une structure textile ajourée pour la réalisation de semelle de glisse des engins de glisse, notamment destinés à être utilisés sur une telle piste.

Les sports et activités de loisirs liés à la glisse ont connu et connaissent encore des développements considérables. Parmi ceux-ci, les activités de moyenne et haute montagnes y trouvent tout particulièrement leur part, notamment pendant la période d'hiver, lorsque les pentes sont revêtues de neige.

En revanche, les installations et autres infrastructures permettant la pratique de ces sports et activités hivernales deviennent autant d'éléments obsolètes en l'absence de neige, et le problème se pose de la valorisation de ces espaces pendant les périodes où la neige est absente. De plus en plus, les collectivités locales souhaitent valoriser ces espaces pendant de telles périodes.

On a certes proposé des structures spécifiques, montées au niveau des déclivités en question, et constituées par assemblage d'éléments pleins notamment modulaires, réalisés en bois ou en matière plastique, et destinés, non seulement à assurer la fonction de glisse, mais également celle de guidage. Outre le fait que de telles structures sont onéreuses d'une part, et d'autre part lourdes et fastidieuses à monter ou à démonter, elles nécessitent également la réalisation d'engins de glisse et autres luges adaptés pour pouvoir glisser et être guidés, renchérissant d'autant le prix de revient de telles installations.

L'objet de l'invention est de proposer une structure de glisse peu onéreuse, facile et rapide à monter et démonter, et susceptible de permettre l'utilisation d'engins de glisse également simples à réaliser.

L'invention vise donc la mise en oeuvre d'une structure textile ajourée, propre à servir de surface de glisse et ainsi être fixée sur des pentes, dont la déclivité est suffisante, et typiquement dès 15 ", afin de permettre l'organisation d'activité de glisse notamment en moyenne montagne, mais également sur des pentes artificielles, tels les terrils, voire encore en indoor .

Cette utilisation d'une structure textile ajourée constituée d'un tricot base chaînette et trame, lesdites chaînettes formant saillie par rapport au plan défini par les trames, est destinée à constituer une piste de glisse et pour ce faire, est destinée à être fixée sur une déclivité naturelle ou artificielle, la face trame, notamment trame sectionnelle étant positionnée au contact de la déclivité, les chaînettes en saillie étant orientées sensiblement parallèlement à la pente.

De la sorte, les chaînettes en saillie permettent d'aboutir à un certain nombre de résultats au niveau des caractéristiques de glisse.

Tout d'abord, les colonnes en relief ainsi définies diminuent les frottements par limitation des surfaces de contact entre l'engin de glisse et la surface de glisse. En effet, outre l'aspect relief, ces chaînettes présentent entre elles un écart relatif. En outre, de par l'absence de contact entre l'engin de glisse et les trames entrant dans la constitution de la piste de glisse, celles-ci ne sont pas détériorées lors du passage de l'engin, optimisant de fait la résistance dans le temps de cette piste de glisse.

Par ailleurs, la structure trame permet l'accrochage de la piste au niveau de la déclivité.

Selon une caractéristique de l'invention, I'engin de glisse destiné à être mis en oeuvre sur la surface de glisse ainsi constituée comporte une semelle de glisse, réalisée en un taffetas ou armure toile, constituée du même matériau que celui mis en oeuvre pour la surface de glisse, et typiquement, du polyéthylène haute densité.

La manière de réaliser l'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées.

La figure 1 est une représentation schématique en plan de la structure textile ajourée mise en oeuvre pour constituer une surface de glisse, dont les figures 3 et 4 sont respectivement une vue schématique en perspective de trois-quarts et une vue en section longitudinale.

La figure 2 est une représentation schématique en plan d'une structure ajourée mise en place au niveau de la surface de glisse de l'engin de glisse selon l'utilisation de l'invention.

La structure ajourée textile représentée sur la figure 1 est constituée d'un tricot ajouré base chaînette et trame, lesdites chaînettes (1) formant saillie par rapport au plan général défini par les trames (2). Ce tricot est par exemple réalisé à base de monofils en polyéthylène haute densité, typiquement de titre 1200 dtex.

Il est néanmoins à noter que les fils de trame pourraient être réalisés en un matériau différent. Celui-ci doit cependant présenter des caractéristiques de résistances mécaniques et de tenue extérieure (notamment aux intempéries et aux UV) au moins similaires à celles du polyéthylène.

Un tel tricot est par exemple réalisé sur un métier à tricoter à mailles jetées et plus particulièrement sur un métier de type Rachel. La jauge du métier est typiquement de 6 et met en oeuvre trois barres, respectivement une barre pour la réalisation des chaînettes, et deux barres pour la formation des trames.

Une telle structure est par exemple disponible sous la référence TIPOl 1 commercialisée par la société TEXINOV.

Elle définit de fait des chaînettes en saillie, emprisonnant plusieurs fils de trame, les trames conférant à la structure textile ainsi réalisée une résultante mécanique importante.

Selon l'invention, une telle structure ajourée textile est mise en place sur le sol d'une colline, ou de manière plus générale d'une déclivité, la face trame, également dénommée face envers, et comprenant le plan général contenant les trames, étant en contact avec le sol. Corollairement, la face jetées sur ou face endroit, comportant les chaînettes en saillie, est dirigée vers le haut, de telle sorte que les chaînettes viennent en contact avec l'engin de glisse susceptible de venir glisser sur la surface de glisse ainsi constituée.

Selon une autre caractéristique essentielle de l'invention, la structure ajourée textile est mise en place de telle sorte que les chaînettes sont orientées sensiblement parallèlement à la pente et donc dans le sens de la pente.

Ainsi, outre le fait que cette structure en relief permet de diminuer la surface de contact entre l'engin de glisse et la surface de glisse, et partant diminuer les forces de frottement, elle permet également d'assurer un certain guidage de l'engin de glisse de par l'orientation des chaînettes.

Parallèlement, l'écartement relatif a entre deux chaînettes adjacentes, typiquement 1 à 2 cm, permet tout à la fois d'optimiser les conditions de glisse en diminuant les forces de frottement et de conférer la rigidité nécessaire à la structure résultante, afin de faciliter sa mise en oeuvre et notamment sa mise en place sur le terrain
Comme déjà dit, ces chaînettes sont reliées entre elles par des fils de trame, perpendiculaires, espacés d'une distance h et destinés à permettre l'ancrage dans le sol de la structure ajourée textile. Cet ancrage est réalisé par tout moyen connu approprié, tel que par exemple des piquets, cavaliers, positionnés en bordure, et notamment en tête de piste.

L'ancrage multi-points permet de renforcer la fixation de la structure ajourée sur le sol, et partant d'éviter qu'elle ne glisse en direction du bas de la déclivité au niveau de laquelle elle est implantée. Par ailleurs, il limite au maximum la mobilité éventuelle de la structure et partant, contribue à diminuer l'usure de la-surface de glisse.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les engins de glisse et typiquement les luges destinées à être mise en oeuvre sur cette surface de glisse, comporte une semelle de glisse, typiquement constituée d'une structure textile ajourée, mais d'un type différent de celui de la surface de glisse. Cette structure textile ajourée, par exemple du type de celle représentée en figure 2, est réalisée dans le même matériau que celui constitutif de la surface de glisse, et surtout des chaînettes, et donc typiquement en polyéthylène haute densité.

Dans les deux cas, ce polyéthylène est avantageusement traité anti-UV.

La structure textile ajourée constituée de la semelle de glisse des luges est à armure toile, c'est à dire est constituée d'une taffetas, dont les mailles sont de dimensions beaucoup plus réduites que les mailles définies par la structure mise en oeuvre sur la surface de glisse, ainsi qu'on peut bien l'observer en comparant les figures 1 et 2 qui sont représentées à la même échelle.

La structure ajourée constitutive de la semelle de glisse des luges est fixée par tout moyen approprié à la luge, de manière définitive ou de manière réversible, afin, après usage et usure de ladite semelle, de pouvoir procéder à son remplacement sans nécessiter le remplacement intégral de l'engin de glisse, et plus particulièrement de la luge.

Cette structure est par exemple commercialisée sous la référence TIS903 par la société TEMNOV.

La densité et l'armure du tissage employées pour cette semelle de glisse sont telles qu'elles présentent une multitude de points de contact très lisses, favorisant le glissement
sur les colonnes en saillie constituées par les chaînettes de la surface de glisse.

En outre, compte-tenu des crins mis en oeuvre pour sa constitution, le matériau présente une certaine raideur, afin de permettre une meilleure répartition des surfaces portantes sur la surface de glisse et conférant à la piste une certaine tenue, rendant peu possible sa déformation par le passage successifs des luges.

Cependant, la piste ainsi réalisée présente également une certaine souplesse, conférant une certaine adaptabilité de la piste sur les différents reliefs de la déclivité au niveau de laquelle elle est mise en place. Par ailleurs, cette souplesse permet également d'envisager la réalisation de courbes, sans affecter son positionnement sur le sol.

Dans certaines variantes, il est possible de modifier la structure constitutive de la surface de glisse en doublant par exemple les chaînettes, c'est à dire les colonnes en saillie. En d'autres termes, dans une telle réalisation, la surface portante est doublée.

On conçoit les nombreux avantages inhérents à l'invention pour la réalisation d'une surface de glisse, et de manière plus générale, la réalisation de parcs de loisirs et d'attractions.

Tout d'abord, de par les matériaux mis en oeuvre pour la surface de glisse proprement dite, la relative rigidité de celle-ci permet un déroulage, notamment d'une bobine, et donc une mise en place relativement aisée sur tout type de sols, bien entendu dans la mesure où celui-ci est relativement exempt de pierres et autres souches en saillie.

En outre, la mise en oeuvre du même matériau pour la surface de glisse et la semelle de glisse mais selon une structure radicalement différente, permet d'optimiser la glisse proprement dite tout en réduisant de manière significative l'usure inhérente au frottement.

Enfin, de par la technique textile mise en oeuvre pour la surface de glisse notamment, et tout particulièrement un tricot multibrins, on confère à ladite surface de glisse une grande cohésion limitant tout risque de déstructuration dès lors qu'elle est correctement fixée sur le sol.

Claims (7)

1. REVENDICATIONS 1/Utilisation de structures textiles ajourées caractérisée en ce que lesdites structures sont respectivement destinées à constituer une piste de glisse et pour ce faire, est à être fixée sur une déclivité naturelle ou artificielle, et à constituer la semelle de glisse d'un engin de glisse destiné à glisser sur une piste ainsi réalisée.
2. 2/ Utilisation de structures textiles ajourées selon la revendication 1, caractérisée en ce que la structure textile ajourée destinée à constituer une surface de glisse est constituée d'un tricot base chaînette et trame, lesdites chaînettes (1) formant saillie par rapport au plan défini par les trames (2), la face trame de la structure ajourée étant positionnée au contact de la déclivité, et les chaînettes en saillie (1) étant orientées sensiblement parallèlement à la pente.
3. 3/ Utilisation de structures textiles ajourées selon la revendication 1, caractérisée en ce que la semelle de glisse de l'engin de glisse est réalisée en un taffetas ou armure toile, dont les jours définis par ladite armure sont de dimensions beaucoup plus petites que les jours de la structure ajourée textile constitutive de la piste de glisse.
4. 4/ Utilisation de structures textiles ajourées selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les structures textiles ajourées respectivement constitutives de la piste de glisse et de la semelle de glisse sont réalisées avec le même matériau.
5. 5/Utilisation de structures textiles ajourées selon la revendication 4, caractérisée en ce que le matériau mis en oeuvre est du polyéthylène haute densité, avantageusement traité anti-UV.
6. 6/Utilisation de structures textiles ajourées selon la revendication 1, caractérisée en ce que les fils constitutifs des structures ajourés sont des monofils de titre 1200 dtex.
7. 7/ Utilisation de structures textiles ajourées selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les chaînettes de la structure textile ajourée constitutive de la surface de glisse sont doublées.