FR2764227A1 - Equipement pour decouper un pneumatique, notamment un pneumatique de tres grandes dimensions comportant une armature metallique - Google Patents

Abstract

La présente invention permet de découper un pneumatique de très grandes dimensions, ayant une armature métallique, sans effort physique et dans un temps relativement court. Après découpage, les morceaux de pneumatique peuvent être recyclés ou détruits selon les besoins spécifiques, par des moyens conventionnels. L'équipement selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'excision du talon (10a) du pneumatique comportant un maillage dense de fils métalliques constituant l'armature métallique et des moyens de tranchage (80) des flancs latéraux (10b) et de la bande de roulement (10c) dudit pneumatique (10). L'équipement peut comporter en plus une cisaille du type " cisaille crocodile " pour sectionner le talon du pneumatique qui a été excisé. Les moyens de tranchage (80) peuvent être portés par une potence solidaire d'un châssis (1) supportant également le pneumatique (10) ou par un dispositif de levage quelconque. Applications : recyclage ou destruction de pneumatiques de très grandes dimensions, utilisés notamment sur des machines agricoles, des engins de chantier ou des engins de travaux publics.

Description

EQUIPEMENT POUR DECOUPER UN PNEUMATIOUE, NOTAMMENT
UN PNEUMATIOUE DE TRES GRANDES DIMENSIONS COMPORTANT
UNE ARMATURE METALLIQ
La présente invention concerne un équipement pour découper un pneumatique, notamment un pneumatique de très grandes dimensions comportant une armature métallique, tels qu'utilisés notamment sur des machines agricoles, des engins de chantier ou des engins de travaux publics, cet équipement comportant des moyens d'excision du talon du pneumatique comportant un maillage dense de fils métalliques constituant l'armature métallique et des moyens de tranchage des bancs latéraux et de la bande de roulement dudit pneumatique.

D'une manière générale, les pneumatiques de ce type ne peuvent pas toujours etre rechapés et ne sont recyclés que difficilement. Quand ils sont hors d'usage, ils sont stockés ou enterrés dans des carrières ou des mines désaffectées. Ceux qui sont recyclés, sont découpés manuellement pour hêtre ensuite déchiquetés par des machines appropriées. Les déchets obtenus sont recyclés par exemple dans du béton ou brûlées dans des cimenteries pour produire de énergie. La majorité des pneumatiques de grandes dimensions sont renforcés par une armature métallique. Le découpage manuel devient alors une opération fastidieuse et très pénible. De plus, le talon de ces pneumatiques est renforcé par un faisceau de câbles métalliques qui rend pratiquement impossible tout découpage manuel. La taille de ces pneumatiques complique leur transport sur le site de destructions leur manipulation et leur découpage au moyen d'une machine, telle qu'une cisaille. Des essais de destruction à l'azote liquide ont été réalisés. Néanmoins, ce procédé est excessivement coûteux.

Pour des pneumatiques de petites dimensions, notamment ceux de véhicules automobiles, il existe des machines permettant de les découper. Néanmoins, et comme on le verra dans chaque publication citée, ces machines ne sont pas transposables aux pneumatiques de très grandes dimensions renforcés par des armatures métalliques.

La publication allemande DE-A-25 31 923 décrit un dispositif de tranchage dEn pneumatique au moyen d'un guillotine qui écrase puis coupe radialement le pneumatique. Ce dispositif est limité aux pneumatiques de faibles encombrement et ne comportant pas ou peu d'armature métallique.

La publication américain US-A-3 733 941 décrit un dispositif permettant de tronçonner un pneumatique en portions circulaires au moyen couteau prévu sur une barre montée pivotante autour d'un axe passant par le centre du pneumatique. Le diamètre intérieur du pneumatique est maintenu sous tension par trois mâchoires et un tambour. La conception de la barre portant le couteau, du couteau en lui-même et de sa fixation sur la barre ainsi que des mâchoires ntest pas du tout adaptée à la dureté et à la rigidité d'un pneumatique de très grandes dimensions. Ce couteau ne pourrait même pas pénétrer dans la couche de caoutchouc et traverser les nappes de câbles métalliques.

La publication allemande DE-A-25 48 491 décrit un dispositif de découpe radiale d'un pneumatique de faible encombrement entre deux couteaux en forme de V positionnés face à face, dont l'un est pourvu d'une pointe eflilée pour pouvoir percer le pneumatique. Ce dispositifn'est pas non plus utilisable pour des pneumatiques de très grandes tailles pour des questions de manutention, d'encombrement et de puissance de coupe.

Le but de présente invention est de proposer un équipement mécanique permettant de découper un pneumatique de très grandes dimensions renforcé ou non d'une armature métallique, sans effort physique et dans un temps relativement court. Le but de la présente invention est également de proposer un équipement peu encombrant qui puisse être transporté aisément sur le site de stockage des pneumatiques. Après découpage, les morceaux de pneumatique peuvent être recyclés ou détruits selon les besoins spécifiques, par des moyens conventionnels.

Ce but est atteint par un équipement tel que défini en préambule, caractérisé en ce que les moyens de tranchage comportent un dispositif de tranchage déplaçable en fonction des parties du pneumatique à trancher, un dispositif de contre-poussée agencé pour s'opposer à l'effort exercé par le dispositif de tranchage et des moyens d'entraînement du dispositif de tranchage.

Le dispositif de tranchage comporte, avantageusement, un couteau porté par un chariot coulissant dans un rail de guidage pourvu d'une fente de guidage pour ledit couteau, ce rail de guidage étant supporté par ladite potence et pouvant être déplacé en fonction des parties du pneumatique à trancher.

Les moyens d'entraînement peuvent comporter un vérin à double effet, le corps du vérin étant solidaire du rail de guidage et la tige du vérin étant couplée audit chariot.

D'une manière avantageuse, le dispositif de contre-poussée comporte deux fourches parallèles agencées pour prendre appui contre le pneumatique de manière à exercer un effort résistant et opposé à l'effort de coupe du dispositif de tranchage, la trajectoire du dispositif de tranchage étant comprise dans l'intervalle séparant les deux fourches.

Le dispositif de contre-poussée peut comporter un vérin monté sur le rail de guidage et couplé à une extrémité des fourches au moyen d'un pivot, les fourches étant articulées par rapport audit rail de guidage autour d'une articulation.

Dans la forme de réalisation préférée, les moyens d'excision comportent un bâti disposé dans le diamètre intérieur du pneumatique, un dispositif d'écartement du périmètre intérieur du talon, un dispositif d'excision mobile en rotation autour d'un axe
A, sensiblement coaxial à l'axe du pneumatique et des moyens de motorisation solidaires du bâti et couplés au dispositif d'excision.

De manière avantageuse, le dispositif d'écartement comporte plusieurs mâchoires réparties régulièrement sur le périmètre intérieur du pneumatique et destinées à écarter ce périmètre, un plateau-support d'axe A agencé pour porter les mâchoires et des moyens de déplacement desdites mâchoires.

Dans une première forme de réalisation, les moyens de déplacement comportent, pour chaque mâchoire, un vérin, le corps du vérin étant solidaire du plateau-support et l'extrémité libre de la tige du vérin étant articulée à la mâchoire, l'ensemble des vérins étant asservi de manière synchrone.

Dans une deuxième forme de réalisation, les moyens de déplacement comportent, pour chaque mâchoire, un bras couplé au plateau-support par une articulation, l'extrémité libre de ce bras étant articulée à la mâchoire et le plateau-support est mobile en rotation autour de l'axe A, couplé auxdits moyens de motorisation par un embrayage.

Dans une troisième forme de réalisation, les moyens de déplacement comportent un disque à cames pourvu d'une came pour chaque mâchoire, le disque à cames étant mobile en rotation autour de l'axe A et couplé auxdits moyens de motorisation par un embrayage et chaque mâchoire est articulée à un coulisseau, guidé dans une coulisse correspondante prévue sur un plateau-support fixe, le coulisseau étant déplacé dans sa coulisse par une came correspondante.

Dans une quatrième forme de réalisation, les moyens de déplacement comportent des poussoirs solidaires d'un disque mobile en rotation autour de l'axe A et couplé auxdits moyens de motorisation par un embrayage, les mâchoires étant couplées à un plateausupport fixe par des bras pivotants, les poussoirs étant agencés pour déplacer et exercer une pression sur lesdits bras.

Dans une variante de réalisation, chaque mâchoire comporte une mâchoire fixe et une mâchoire mobile articulée sur la mâchoire fixe et couplée à un vérin agencé pour verrouiller la mâchoire sur le talon du pneumatique.

De préférence, le dispositif d'excision comporte un support allongé désaxé par rapport à l'axe A, l'une de ses extrémités étant couplée aux moyens de motorisation et l'extrémité libre portant un couteau, le couteau étant disposé tangentiellement à la zone annulaire centrale correspondant au talon du pneumatique à exciser.

L'extrémité libre du support allongé peut être amovible et interchangeable, la forme de cette extrémité libre étant choisie en fonction du profil du pneumatique dans la zone annulaire centrale à exciser.

Les moyens de motorisation peuvent comporter un moto-réducteur à très fort couple et à vitesse de sortie très lente.

Les couteaux comportent de préférence une pointe effilée agencée pour traverser de part en part l'épaisseur du pneumatique et un tranchant ayant un profil longitudinal en forme de V disposé de manière à couper simultanément les faces intérieure et extérieure dudit pneumatique.

L'équipement peut aussi comporter un bâti un plateau prévu sur ledit châssis et agencé pour recevoir ledit pneumatique en position couchée et une potence solidaire du châssis et agencée pour porter le dispositif de tranchage.

Le plateau recevant le pneumatique peut être monté tournant sur le châssis autour de l'axe A par des moyens de roulement interposés entre ledit plateau et ledit châssis.

L'équipement de l'invention peut également comporter une cisaille agencée pour cisailler le talon du pneumatique.

La présente invention et ses avantages apparaitront mieux dans la description suivante d'un exemple de réalisation, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective du châssis de réquipement selon la présente invention, - la figure 2 est une vue de face partiellement en coupe des moyens d'excision du talon d'un pneumatique, - la figure 3 est une vue de dessus partielle de la figure 2, - les figures 4A et 4B illustrent le détail B de la figure 3 selon deux variantes - la figure 5 est une vue de détail du couteau faisant partie des moyens d'excision, - la figure 6 est une vue de dessus du dispositif d'écartement utilisé dans les moyens d'excision, - la figure 7 est une vue similaire à la figure 6 concernant une première variante du dispositif d'écartement, - la figure 8A est une vue similaire à la figure 6 concernant une seconde variante du dispositif d'écartement et la figure 8B est une vue en coupe suivant l'axe vm de la figure 8A, - la figure 9 est une vue d'ensemble des moyens de tranchage de l'équipement objet de la présente invention, - la figure 10 est une vue de dessus partielle de la figure 9, - la figure 11 est une vue de détail en coupe transversale des moyens de tranchage de la figure 9, - la figure 12 est une vue de la cisaille utilisée dans l'équipement selon l'invention, - la figure 13 est une vue en perspective des moyens d'excision seuls, - la figure 14 est une vue en perspective des moyens d'excision dans un pneumatique, - la figure 15 est une vue de détail d'une troisième variante du dispositif d'écartement, et - la figure 16 est une vue de détail d'une autre forme des moyens de tranchage.

En référence aux figures 1 à 6, l'équipement de découpage d'un pneumatique selon l'invention comporte un châssis tubulaire 1 formant une base 2 sensiblement rectangulaire portée par quatre pieds 3. Un plateau tournant 4 est prévu sur ce châssis de manière à recevoir un pneumatique 10, généralement de très grande taille et renforcé ou non par une armature métallique intérieure. Néanmoins, on verra plus loin que ce châssis muni du plateau n'est pas forcément obligatoire et que le pneumatique peut être posé à même le sol. Le plateau 4 est formé de deux croisillons 5, 6 superposés et distants d'un intervalle défini par des entretoises 7. Une couronne à billes 8 est prévue entre le croisillon inférieur 6 et la base 2 du châssis 1 et permet de faire tourner aisément le pneumatique en cas de besoin lors de certaines opérations de découpage. Pour d'autres opérations pendant lesquelles le pneumatique doit etre immobile, des dispositifs de verrouillage appropriés (non représentés) peuvent etre prévus pour bloquer le plateau dans une position fixe. Néanmoins ces dispositifs de verrouillage ne sont pas indispensables comme on le verra plus loin, notamment en référence au dispositif d'écartement 50 qui permet de bloquer le pneumatique en position fixe. Le pneumatique 10 est déposé sur le plateau 4 au moyen d'un dispositif de transport approprié (non représenté) et est maintenu en position stable par son propre poids.

Le châssis I comporte une potence 11 réglable en hauteur à l'aide d'un dispositif de réglage 12 approprié non décrit. Cette potence 11 porte dans sa traverse horizontale 13 un chariot coulissant 14 pourvu d'un câble de suspension 15 et d'un dispositif d'équilibrage de charges 16 classique non décrit. Elle permet de porter, de soutenir ou de soulever différents dispositifs faisant partie dudit équipement.

L'équipement selon l'invention comporte des moyens d'excision 20 utilisés pour découper le talon 10a du pneumatique qui constitue une zone annulaire dans laquelle la densité de câbles métalliques formant l'armature est la plus grande. En pratique, cette zone est la plus difficile à découper. Les moyens d'excision 20 comportent, dans l'exemple illustré, un bâti creux 21 sensiblement cylindrique pourvu d'un fond 22, agencé pour être placé sur le plateau 4 dans le diamètre intérieur du pneumatique 10.

Dans ce bâti 21 est prévu un moto-réducteur 23 à couple très élevé et à vitesse de sortie très lente, par exemple commercialisé sous la marque CYCLO DRIVE du fabriquant japonais SUMITOMO. Ce moto-réducteur 23 est couplé à un arbre moteur 24 d'axe A qui émerge du bâti 21 et porte un dispositif d'excision 30 positionné audessus du pneumatique 10. Un couvercle 25 ferme le bâti 21 en laissant traverser l'arbre moteur 24 qui est guidé dans un palier 26 adéquat.

La figure 13 illustre les moyens d'excision 20 seuls et la figure 14 les illustre dans un pneumatique posé à même le sol. Ces figures illustrent que les moyens d'excision 20 peuvent être transportés aisément et amenés sur le site où les pneumatiques doivent être découpés, le châssis, dans ce cas, n'étant pas indispensable.

En référence à la figure 3, le dispositif d'excision 30 comporte un bras coudé 31 solidaire de l'arbre moteur 24 à l'une de ses extrémités et couplé à un support allongé 32 à l'autre extrémité, de telle manière que le support allongé soit désaxé par rapport à l'axe A. L'extrémité du bras coudé 31 recevant le support allongé comporte un fourreau 33 dans lequel le support allongé 32 peut coulisser afin de pouvoir régler sa position au moyen de vis pointeau 34, de goupille ou de tout autre dispositif de blocage approprié. Un couteau 35 est prévu à l'extrémité libre 32a du support allongé 32 et est positionné sensiblement perpendiculairement à la surface de la zone annulaire à exciser et tangentiellement à cette zone. En fonction du pneumatique 10, la zone annulaire peut présenter une géométrie différente de celle illustrée par la figure 2.

Dans ce cas et comme illustré par les figures 4A et 4B, l'extrémité libre 32a du support allongé 32 est coudée en conséquence pour permettre le positionnement correct du couteau 35. Cette extrémité libre 32a soit est amovible et interchangeable soit fait partie intégrante du support allongé 32 et c'est ce support qui est amovible et interchangeable.

En référence à la figure 5, le couteau 35 est constitué d'une plaque 36 en acier très rigide, par exemple en acier trempé, pourvu d'une pointe inférieure effilée 37 et d'une arête tranchante 38 en forme de V couché. La pointe effilée 37 est agencée pour traverser l'épaisseur de pneumatique 10 et l'arête tranchante 38 est agencée pour couper simultanément les faces extérieure et intérieure dudit pneumatique 10. Ce couteau 35 est monté dans sa partie supérieure entre deux plaques de support 39 parallèles au moyen de rivets 40 ou de tout autre moyen de fixation approprié. Ces plaques de support 39 se prolongent vers l'avant et sont pourvues d'un orifice 41 pour recevoir l'extrémité libre 32a du support allongé 32. Un dispositif de blocage au moyen de bagues d'arrêt 42 et de vis ou de goupilles rapides 43 est prévu au bout de cette extrémité libre 32a, de manière à bloquer le couteau 35 en translation. Le couteau 35 garde un degré de liberté en rotation autour de l'extrémité libre 32a. Le couteau 35 est positionné de manière telle que son arête tranchante 38 soit tangente à la zone centrale du pneumatique à exciser, cette zone étant coaxiale à l'axe A. A cet effet, le réglage en hauteur du couteau 35 par rapport au pneumatique 10 peut être réalisé sur l'arbre moteur 24. Ce réglage peut également être réalisé au moyen de l'extrémité libre 32a coudé, illustrée par la figure 4B. Sur le figure 2, la zone centrale à exciser est représentée en traits interrompus pour deux profils de pneumatique différents.

Les moyens d'excision 20 comportent en plus un dispositif d'écartement 50 du périmètre intérieur du talon 10a à exciser agencé pour exercer des efforts de serrage sur ce périmètre orientés radialement de l'axe A vers l'extérieur dudit périmètre dans le but de maintenir rigidement cette zone centrale et d'éviter son affaissement pendant l'opération d'excision. Les efforts de serrage exercés sur le périmètre intérieur du pneumatique sont suffisants pour bloquer le pneumatique 10 en position fixe au cours de l'excision. En référence également à la figure 6, le dispositif d'écartement 50 comporte six mâchoires 51 réparties régulièrement sur ledit périmètre et agencées pour le maintenir rigidement. Chaque mâchoire 51 est articulée à l'extrémité d'un coulisseau 52 guidé dans une coulisse 53 adaptée et prévue sous ledit couvercle 25 qui obture le bâti 21. Un disque à cames 54 est monté sur l'arbre moteur 24 dans un plan formé par les coulisseaux 52, de manière à présenter une came 55 en face de chaque coulisseau 52. La rampe de chaque came 55 s'étend d'un premier diamètre à un second diamètre supérieur au premier, dans le sens de rotation du disque 54 selon la flèche C. Par conséquent, au démarrage de l'opération d'excision, le disque à cames 54 est entraîné en rotation par l'arbre moteur 24, déplaçant respectivement chacune des mâchoires 51 vers l'extérieur contre le périmètre intérieur du pneumatique 10. Le disque à cames 54 est couplé à l'arbre moteur 24 par un embrayage (non représenté) de manière à permettre un découplage automatique de ce disque à partir du moment où Effort de serrage exercé par les mâchoires 5 1 sur ce périmètre atteint une valeur déterminée et suffisante pour maintenir en position stable la zone à exciser. Ce disque à cames 54 peut également être découplé de l'arbre moteur 24 et déplacé au moyen d'un vérin 56, représenté en traits mixtes fins sur les figures 2 et 6. Ce vérin 56 est monté en dessous du disque à cames 54 entre un point fixe 57 solidaire du bâti 21 et un point mobile 58 solidaire du disque à cames 54.

D'autres modes de réalisation 60, 70 du dispositif d'écartement 50 sont illustrés par les figures 7 et 8A, 8B. Dans la figure 7, les mâchoires 61 sont articulées à l'extrémité libre d'un bras coudé 62, lui-même articulé en son coude 63 et fixé rigidement par les trous de fixation 64 sur un disque 65 couplé à l'arbre moteur 24 par un embrayage (non représenté). La rotation de l'arbre moteur 24 entraîne avec lui le disque 65 qui génère l'ouverture des bras coudés 62 et, par conséquent, assure le serrage des mâchoires 61 sur le périmètre intérieur du pneumatique 10. L'embrayage est également conçu pour débrayer automatique le disque 65 à partir d'une valeur limite de l'effort de serrage. Pour adapter la longueur des bras coudés 62 au diamètre intérieur du pneumatique 10, l'extrémité libre du bras coudé 62 comporte plusieurs trous de fixation 66 destinés à être reliés à une mâchoire 61 correspondante directement ou par l'intermédiaire d'un fourreau 67 approprié.

Dans les figures 8A et 8B, les mâchoires 71 sont articulées à l'extrémité d'un bras simple 72 fixé au moyen d'un pivot 73 sur un disque fixe 74 coaxial à l'axe A. D'autre part, un disque rotatif 75 couplé à l'arbre moteur 24 par un embrayage 76 est prévu au-dessus du disque fixe 74 et porte des bras poussoirs 77 s'étendant au-delà dudit disque fixe 74. Le nombre de bras poussoirs 77 est équivalent au nombre de mâchoires 71. A l'extrémité libre de chaque bras poussoir 77 est prévu un doigt 78 disposé parallèlement à l'axe A et agencé pour exercer une pression sur le bras simple 72 de la mâchoire 71 qui lui correspond, quand le disque 75 tourne dans le sens de la flèche D, de manière à serrer ladite mâchoire sur ledit pneumatique 10. Dans cette phase de serrage, les bras simples 72 sont déplacés dans une position représentée en traits mixtes fins. L'embrayage 76 permet également d'assurer un débrayage automatique du disque 75 quand l'effort de serrage dépasse une valeur limite. Dans un autre mode de réalisation, non illustré, chaque mâchoire peut être articulée à l'extrémité d'une tige d'un vérin hydraulique ou pneumatique, commun à toutes les mâchoires ou alimenté par un distributeur commun.

La figure 15 illustre partiellement encore un autre mode de réalisation 120 du dispositif d'écartement dans lequel les mâchoires 121 sont formées d'une mâchoire inférieure fixe 122 et d'une mâchoire supérieure mobile 123 articulée à l'extrémité d'un bras 124. La mâchoire supérieure mobile 123 est reliée à la tige 125 d'un vérin 126 monté sur le bras 124. Ce bras 124 est monté coulissant dans un manchon 127 à l'aide d'un autre vérin 128. Les mâchoires 122 et 123 sont conçues pour entourer plus de la moitié de la circonférence du talon et assurent ainsi un meilleur maintien par blocage des mâchoires autour dudit talon. Par conséquent, le talon reste maintenu même lors d'efforts de coupe très élevés.

En référence aux figures 9 à 11, l'équipement selon l'invention comporte des moyens de tranchage 80 des nancs latéraux 10b et de la bande de roulement 10c dudit pneumatique 10, lesquels sont maintenus en suspension, accrochés à la potence 11 par le câble métallique 15, l'équilibreur 16 et le chariot 14, qui facilitent ainsi la présentation desdits moyens 80 sur ledit pneumatique. Ces moyens de tranchage 80 comprennent un dispositif de tranchage 90 et un dispositif de contre-poussée 110 agencé pour s'opposer à l'effort exercé par le dispositif de tranchage 90 dans le but de maintenir en position stable la zone du pneumatique à trancher.

Le dispositif de tranchage 90 comporte un couteau 91 équivalent au couteau 35 utilisé dans le dispositif d'excision 30. Ce couteau 91 est constitué d'une plaque 92 en acier très rigide, par exemple en acier trempé, pourvu d'une pointe inférieure effilée 93 et d'une arête tranchante 94 en forme de V couché. La pointe effilée 93 est agencée pour traverser l'épaisseur de pneumatique 10 et l'arête tranchante 94 est agencée pour couper simultanément les faces extérieure et intérieure dudit pneumatique. Ce couteau 91 est monté dans sa partie supérieure sur un chariot mobile 95 et coulissant dans un rail de guidage 96 suspendu audit câble 15 de la potence 11. ll est agencé pour trancher les flancs 10b du pneumatique dans une direction radiale partant de son diamètre extérieur vers son diamètre intérieur et la bande de roulement 10c du pneumatique de sa partie supérieure vers sa partie inférieure en appui sur le plateau 4 du châssis 1.

Le chariot mobile 95 comporte deux plaques de support 97 parallèles entre lesquelles est monté ledit couteau 91 au moyen de rivets ou de tout autre moyen de fixation approprié. Ce chariot mobile 95 comporte quatre galets de roulement 98 prévus sur des axes 99 traversant les plaques de support 97 à l'avant et à l'arrière du couteau 91.

Dans l'exemple représenté, les galets de roulement 98 sont constitués de roulements à billes. D'autres types de galets peuvent être également envisagés. Le rail de guidage 96 est constitué de deux profilés en U 96a et 96b se faisant face et définissant entre eux la zone de guidage du chariot mobile 95. Une fente inférieure est prévue entre les deux profilés 96a et 96b pour permettre le guidage du couteau 91. ll existe un jeu de fonctionnement entre le chariot mobile 95 et le rail de guidage 96 facilitant le positionnement du couteau 91 par rapport au pneumatique pendant l'excision. Le chariot mobile 95 est déplacé par un vérin à double effet 100 hydraulique ou pneumatique monté à une extrémité du rail de guidage 96, la tige 101 du vérin étant couplé audit chariot 95. Le vérin 100 est de préférence prévu à extrémité du rail 96 situé à l'extérieur du pneumatique 10 de telle manière qu'il pousse le chariot 95 pour effectuer Opération de tranchage et qu'il tire le chariot 95 pour le ramener dans sa position de départ.

Le dispositif de contre-poussée 110 comporte deux fourches parallèles 111 en forme de L, la plus grande branche des fourches étant agencée pour être positionnée à l'intérieur du pneumatique 10 en butée contre le fond de ce pneumatique. Les fourches 111 sont prévues de part et d'autre du rail de guidage 96 et définissent entre elles un couloir pour le passage du couteau 91. Elles sont articulées sur leur plus petite branche à une articulation 112 prévue en dessous du rail de guidage 96. Ces fourches 111 sont déplacées au moyen d'un second vérin à double effet 113 pneumatique ou hydraulique prévu au-dessus du rail de guidage 96 articulé sur un étrier 114.

L'extrémité de la tige 115 du second vérin 113 est couplée aux extrémités libres des petites branches des fourches 111 au moyen d'un pivot 116. Quand la tige 115 du second vérin 113 est rentrée, les fourches 111 sont dégagées du pneumatique 10 et, inversement, quand la tige 115 du vérin est sortie, les fourches 111 sont disposées à l'intérieur du pneumatique 10. Sur les grandes branches des fourches 111 est prévu un bossage 117 agencé pour coopérer avec l'intérieur du pneumatique 10 de manière à le retenir au moment où le couteau 91 retourne dans sa position de départ à la fin de l'opération de tranchage.

Dans la partie gauche de la figure 9, les moyens de tranchage 90 sont positionnés pour trancher le flanc 10b du pneumatique. Dans cette position, le rail de guidage 96 est disposé sensiblement horizontalement, les fourches 111 sont en appui dans le fond du pneumatique 10 à l'opposé de la bande de roulement 10c et le couteau 91 est disposé à l'extérieur du pneumatique 10, sa pointe effilée 93 étant placée dans le prolongement des fourches 111 du côté de la bande de roulement 10c. Après avoir traversé la bande de roulement 10c, le couteau 91 continue sa course en coupant le flanc 10b du pneumatique guidé par le rail 96 entre les fourches 111.

Dans la partie droite de la figure 9, les moyens de tranchage 90 sont positionnés pour trancher la bande de roulement 10c du pneumatique. Dans cette position, le rail de guidage 96 est disposé sensiblement verticalement, à proxirnité de la bande de roulement 10c du pneumatique, les fourches 111 sont en appui sur le flanc inférieur 10b du pneumatique qui repose sur le plateau 4 du châssis 1 et le couteau 91 est disposé du côté du flanc 10b extérieur dudit pneumatique. Le plateau 4 étant formé de deux croisillons 5, 6 espacés l'un de l'autre, les fourches 111 peuvent se glisser aisément sous le pneumatique 10 et prendre appui contre lui. Après avoir traversé le flanc supérieur 10b, le couteau 91 continue sa course en sectionnant la bande de roulement 10c jusqu'au flanc inférieur 10b du pneumatique guidé par le rail 96 entre les fourches 111. Le retour du couteau 91 dans sa position de départ se fait aisément étant donné que le pneumatique 10 est maintenu en position stable par son propre poids. A chaque fois qu'une zone a été tranchée et que le couteau 91 a été ramene dans sa position de départ, le pneumatique 10 est tourné autour de l'axe A aisément au moyen du plateau tournant 4 dans le but de présenter devant le couteau 91 une autre zone à trancher.

La figure 16 illustre une autre variante de réalisation 130 du dispositif de contrepoussée dans laquelle les fourches 131 sont articulées à la tige 132 d'un vérin 133 par un pivot 134. Ce vérin 133 est monté pivotant sur les r de tranchage 80. Dans cet exemple, le châssis 1 n'est pas indispensable étant donné que les moyens de tranchage 80 peuvent être portés par tout type d'engin de transport ou d'appareil de levage, le pneumatique étant posé à même le sol.

La figure 12 illustre une cisaille 120, appelée cisaille crocodile, pouvant être suspendue au câble 15 de la potence 11 en lieu et place des moyens de tranchage 80.

Cette cisaille 120 est utilisée spécifiquement pour sectionner en plusieurs tronçons le talon 10a du pneumatique 10 qui a été excisé par les moyens d'excision 20. Elle comporte deux mâchoires de cisaille 121, 122 articulées autour d'un pivot central 123.

En partie avant, ces mâchoires 121, 122 comportent une arête tranchante 124 entre lesquelles le talon 10a est cisaillé. En partie arrière, ces mâchoires 121, 122 sont couplées à un vérin double effet 125 qui assure la fermeture des mâchoires 121, 122 en partie avant pour effectuer le cisaillage et leur ouverture après cisaillage.

L'utilisation de l'équipement selon l'invention facilite d'une manière considérable le découpage d'un pneumatique 10 de très grandes dimensions qui peut être ou non renforcé par une armature métallique. Ce pneumatique 10 est laissé à même le sol ou amené et déposé sur le plateau tournant 4 du châssis 1. Dans un premier temps, on met en place les moyens d'excision 20, c'est-à-dire qu'on dispose le bâti 21 avec son moto-réducteur 23 et les dispositifs associés sur le plateau 4 dans le diamètre intérieur du pneumatique 10 au moyen d'un appareil de levage traditionnel (non représenté).

Ensuite, on positionne le dispositif d'écartement 50 en plaçant les mâchoires 51 sur le périmètre intérieur du pneumatique 10. On positionne également le dispositif d'excision 30, et notamment le couteau 35 par rapport à la zone annulaire du pneumatique que l'on souhaite exciser. Le moto-réducteur 23 est mis en fonctionnement pour effectuer cette opération. Au démarrage, la rotation de l'arbre moteur 24 entraine le déplacement des mâchoires 5 1 pour qu'elles s'appuient et exercent une pression maximale sur le périmètre intérieur du pneumatique 10. En simultané, le couteau 35 pénètre à travers le pneumatique 10 par sa pointe effilée 37.

L'effort de coupe qu'il exerce tangentiellement à la zone à exciser est compensé par l'effort résistant et opposé exercé par les mâchoires 51 sur le pneumatique 10. Ainsi le pneumatique 10 ne peut pas se déplacer sous l'effet de l'effort de coupe.

Quand l'opération d'excision est terminée, on retire les moyens d'excision 20 et on met en place les moyens de tranchage 80 que l'on accroche au câble 15 de la potence 1 1 ou à n'importe quel dispositif de levage ou de transport. On les positionne pour trancher dans un premier temps les flancs 10b du pneumatique. Le rail de guidage 96 repose sur la face supérieure 10b du pneumatique 10 et le couteau 91 prend appui sur la bande de roulement 10c. On actionne le vérin 113 du dispositif de contre-poussée 110 pour sortir la tige 115 et faire pivoter les fourches 111 autour de l'articulation 112 afin de les positionner à l'intérieur du pneumatique 10 contre la face intérieure opposée à la bande de roulement 10c. Quand le vérin 100 du dispositif de tranchage 90 est actionné, la pointe effilée 93 du couteau 91 pénètre et traverse l'épaisseur du pneumatique 10 puis coupe le flanc supérieur 10b jusqu'au diamètre intérieur du pneumatique 10. L'effort de coupe est équilibré par l'effort résistant et opposé exercé par les fourches 111 sur le pneumatique 10. Au cours de cette opération, dans la zone tranchée, le flanc du pneumatique 10b a tendance à s'écraser et à s'allonger contre les fourches 111. Ensuite au cours du retrait du couteau 91 en marche arrière, la zone tranchée du flanc supérieur 10b revient dans sa position initiale et est retenue par les bossages 117 prévus sur les fourches 111. En tournant le pneumatique 10 à l'aide du plateau tournant 4, on peut ainsi trancher le flanc supérieur 10b à plusieurs endroits de manière simple et rapide. Ensuite, le pneumatique 10 est retourné pour trancher selon le même procédé le flanc 10b qui reposait sur le plateau 4.

Quand cette opération est terminée, seule la bande de roulement 10c reste encore entière. On déplace alors les moyens de tranchage 80 pour les amener verticalement à proximité de la bande de roulement 10c. On actionne le vérin 113 du dispositif de contre-poussée 110 pour rentrer la tige 115 et faire pivoter les fourches 111 autour de l'articulation 112 afin de les positionner en dessous du pneumatique 10. Sous l'action du vérin 100 du dispositif de tranchage 90, le couteau 91 se déplace en direction des fourches 111 en tranchant la bande de roulement 10c. L'effort de coupe est équilibré par l'effort résistant et opposé exercé par les fourches 111 sur ledit pneumatique 10.

Le couteau 91 est retiré en marche amère. On fait tourner le pneumatique 10 à l'aide du plateau tournant 4 pour présenter une autre zone de la bande roulement 10c à trancher et ainsi de suite jusqu'à ce que le pneumatique 10 soit complètement tranché.

Bien entendu, les zones tranchées dans la bande de roulement 10c correspondent aux zones tranchées dans les flancs 10b du pneumatique 10 de manière à découper ledit pneumatique en morceaux distincts facilement manipulables et recyclables. On peut aussi trancher, dans un premier temps, le flanc supérieur 10b, puis la bande de roulement 10c et enfin le flanc inférieur 10b après avoir retourné le pneumatique 10.

Quand l'opération de tranchage est terminée et que les morceaux tranchés du pneumatique 10 ont été dégagés du plateau, on peut cisailler en tronçons le talon 10a excisé préalablement en le déposant sur le plateau 4. Cette opération est effectuée à l'aide de la cisaille crocodile 120 que l'on aura suspendue au câble 15 de la potence 11 pour faciliter le travail. Après cette opération de cisaillage, il ne reste du pneumatique 10 que des morceaux de caoutchouc ou de caoutchouc armé, pouvant être détruits, recyclés, etc, selon les besoins.

On peut également envisagé que réquipement décrit ci-dessus ne soit utilisé que partiellement. Par exemple, il est possible, dans un premier temps, de trancher les flancs et la bande de roulement du pneumatique avec les moyens de tranchage. Dans ce cas, le couteau 91 s'arrête au talon 1 0a du pneumatique dans lequel se trouve la plus grande densité de l'armature métallique. Quand le tranchage est terminé, on met en place la cisaille crocodile 120 sur la potence I t à la place des moyens de tranchage 80 pour cisailler le talon permettant de séparer le pneumatique en morceaux distincts recyclables.

On remarque à la lecture de ce descriptif que l'invention permet d'atteindre tous les objectifs fixés et notamment de permettre le découpage d'un pneumatique de très grandes dimensions au moyen d'outils performants, sans effort physique et dans un temps relativement court par rapport aux solutions actuelles. n est bien évident que cet équipement s'applique à tous les types de pneumatique et plus particulièrement aux pneumatiques de très grandes dimensions avec ou sans armature métallique.

La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit mais s'étend à toute modification et variante évidente pour un homme du métier. Par exemple. le moto-réducteur 23 du dispositif d'excision 20 peut etre remplacé par un vérin pneumatique ou hydraulique dont la tige pousserait sur le couteau 35 et dont le corps prendrait appui sur une butée fixe. Plusieurs butées fixes seraient prévues autour de l'axe A afin de pouvoir déplacer le vérin régulièrement dans le but d'exciser toute la zone annulaire prévue. il s'agit dans ce cas d'un dispositif moins rapide, moins facile à mettre en oeuvre, mais dont Vinvestissement est moins élevé par rapport à celui d'un moto-réducteur à fort couple et vitesse de sortie très lente. D'autre part, le dispositif d'écartement 50 du talon du pneumatique peut être constitué de tout autre système de mâchoires tel que des mandrins, une fausse jante, etc.

Claims (19)

Revendications

1. Equipement pour découper un pneumatique, notamment un pneumatique de très grandes dimensions comportant une armature métallique, tels qu'utilisé notamment sur des machines agricoles, des engins de chantier ou des engins de travaux publics, cet équipement comportant des moyens d'excision (20) du talon (10a) du pneumatique comportant un maillage dense de fils métalliques constituant l'armature métallique et des moyens de tranchage (80) des flancs latéraux (lOb) et de la bande de roulement (10c) dudit pneumatique, caractérisé en ce que les moyens de tranchage (80) comportent un dispositif de tranchage (90) déplaçable en fonction des parties du pneumatique à trancher, un dispositif de contre-poussée (110, 130) agencé pour s'opposer à l'effort exercé par le dispositif de tranchage (90) et des moyens d'entraînement (100) du dispositif de tranchage.

2. Equipement selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de tranchage (90) comporte un couteau (91) porté par un chariot coulissant (95) dans un rail de guidage (96) pourvu d'une fente de guidage pour ledit couteau, ce rail de guidage (96) étant supporté par ladite potence (11) et pouvant être déplacé en fonction des parties du pneumatique à trancher.

3. Equipement selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement comportent un vérin à double effet (100), le corps du vérin étant solidaire du rail de guidage (96) et la tige (101) du vérin étant couplée audit chariot (95).

4. Equipement selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de contrepoussée (110, 130) comporte deux fourches (111, 131) parallèles agencées pour prendre appui contre le pneumatique (10) de manière à exercer un effort résistant et opposé à l'effort de coupe du dispositif de tranchage (90), la trajectoire du dispositif de tranchage étant comprise dans l'intervalle séparant les deux fourches (111, 131).

5. Equipement selon les revendications 2 et 4, caractérisé en ce que le dispositif de contre-poussée (110, 130) comporte unvérin (113, 133) monté sur le rail de guidage (96) et couplé à une extrémité des fourches (111, 131) au moyen d'un pivot (116 134), les fourches étant articulées par rapport audit rail de guidage (96) autour d'une articulation (112, 135).

6. Equipement selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'excision (20) comportent un bâti (21) disposé dans le diamètre intérieur du pneumatique (10), un dispositif d'écartement (50, 60, 70, 120) du périmètre intérieur du pneumatique, un dispositif d'excision (30) mobile en rotation autour d'un axe A, sensiblement coaxial à l'axe du pneumatique et des moyens de motorisation (23) solidaires du bâti (21) et couplés au dispositif d'excision (30).

7. Equipement selon la revendication 6, caractérisé en ce que le dispositif d'écartement (50, 60, 70, 120) comporte plusieurs mâchoires (51, 61, 71, 121) réparties régulièrement sur le périmètre intérieur du pneumatique et destinées à écarter ce périmètre, un plateau-support (25, 65, 74) d'axe A agencé pour porter les mâchoires et des moyens de déplacement desdites mâchoires.

8. Equipement selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de déplacement comportent, pour chaque mâchoire, un vérin, le corps du vérin étant solidaire du plateau-support et l'extrémité libre de la tige du vérin étant articulée à la mâchoire, l'ensemble des vérins étant asservi de manière synchrone.

9. Equipement selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de déplacement comportent, pour chaque mâchoire (61), un bras (62) couplé à un plateau support (65) par une articulation (63), l'extrémité libre de ce bras étant articulée à la mâchoire (61) et en ce que le plateau support (65) est mobile en rotation autour de l'axe A, couplé auxdits moyens de motorisation (23) par un embrayage.

10. Equipement selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de déplacement comportent un disque à cames (54) pourvu d'une came (55) pour chaque mâchoire (51), le disque à cames (54) étant mobile en rotation autour de l'axe A et couplé auxdits moyens de motorisation (23) par un embrayage et en ce que chaque mâchoire (51) est articulée à un coulisseau (52), guidé dans une coulisse (53) correspondante prévue sur un plateau-support fixe (25), le coulisseau (52) étant déplacé dans sa coulisse (53) par une came (55) correspondante.

11. Equipement selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de déplacement comportent des poussoirs (78) solidaires d'un disque (75) mobile en rotation autour de l'axe A et couplé auxdits moyens de motorisation (23) par un embrayage (76), les mâchoires (71) étant couplées à un plateau-support fixe (74) par des bras pivotants (72), les poussoirs (78) étant agencés pour déplacer et exercer une pression sur lesdits bras (72).

12. Equipement selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque mâchoire (121) comporte une mâchoire fixe (122) et une mâchoire mobile (123) articulée sur la mâchoire fixe et couplée à un vérin (126) agencé pour verrouiller la mâchoire (121) sur le talon (10a) du pneumatique.

13. Equipement selon la revendication 6, caractérisé en ce que le dispositif d'excision (30) comporte un support allongé (32) désaxé par rapport à l'axe A, l'une de ses extrémités étant couplée aux moyens de motorisation (23) et l'extrémité libre (32a) portant un couteau (35), le couteau étant disposé tangentiellement à la zone annulaire centrale correspondant au talon (lOa) du pneumatique à exciser.

14. Equipement selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'extrémité libre (32a) du support allongé (32) est amovible et interchangeable, la forme de cette extrémité libre étant choisie en fonction du profil du pneumatique (10) dans la zone annulaire centrale à exciser.

15. Equipement selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de motorisation comportent un moto-réducteur (23) à très fort couple et à vitesse de sortie très lente.

16. Equipement selon les revendications 2 et 13, caractérisé en ce que les couteaux (35, 91) comportent une pointe effilée (37, 93) agencée pour traverser de part en part l'épaisseur du pneumatique (10) et un tranchant (38, 94) ayant un profil longitudinal en forme de V disposé de manière à couper simultanément les faces intérieure et extérieure dudit pneumatique.

17. Equipement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un châssis (1), un plateau (4) prévu sur ledit châssis (1) et agencé pour recevoir ledit pneumatique (10) en position couchée et une potence (11) solidaire du châssis (1) et agencée pour porter ledit dispositif de tranchage (90).

18. Equipement selon la revendication 17, caractérisé en ce que le plateau (4) recevant le pneumatique (10) est monté tournant sur le châssis (1) autour de raxe A par des moyens de roulement (8) interposés entre ledit plateau (4) et ledit châssis (1).

19. Equipement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte une cisaille (120) agencée pour cisailler le talon (lOa) du pneumatique (10).