Appareil pour fabriquer une jante de roue.
La présente invention concerne un appareil servant
à fabriquer une jante de roue et en particulier un appareil servant à produire une jante de roue à partir d'une ébauche de jante cylindrique.
Les jantes de roues de véhicules sont habituellement fabriquées à partir d'ébauches en tôle qui peuvent être laminées à froid en vue d'acquérir le profil voulu, être coupées à la longueur requise, être soudées pour réunir leurs ex-
<EMI ID=1.1> tif de dilatation qui donne aux jantes leurs dimensions finales. Un tel procédé de fabrication de jantes de roues est relativement onéreux et compliqué et exige deux grandes machines ou davantage pour façonner et fermer les ébauches et pour donner la configuration et les dimensions finales voulues
aux jantes.
En variante, les jantes sont fabriquées au départ d'ébauches cylindriques à l'aide d'une machine comprenant
une matrice annulaire présentant un profil intérieur identique au profil final souhaité des jantes et un plateau tournant monté dans la matrice annulaire. Une telle machine est
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G.E. Benson le 12 janvier 1960. Le plateau tournant comprend deux galets primaires profilés qui peuvent être déplacés radialement pour exercer une pression sur une ébauche cylindrique en vue de la déformer contre la surface interne de la matrice. Tandis que la contrepartie de la matrice c'est-à-dire le poinçon tourne, les galets primaires sont déplacés vers l'extérieur simultanément par un galet d'écartement qui est actionné
par un vérin hydraulique ou par un mécanisme à crémaillère
et pignon pour conférer la forme de jante voulue à l'ébauche.
La jante est achevée, c'est-à-dire que ses sièges de bourrelets sont formés au moyen de disques excentriques, d'excentriques
ou de galets façonneurs distincts qui forment les joues.
Pour fabriquer des jantes de roues classiques, une machine du type décrit dans le brevet canadien précité est préférable. Cependant, il est peu probable que la machine
de Benson, dans sa forme la plus simple ,soit à même de façonner avec précision des jantes de roues à partir d'ébauches épaisses, par exemple d'ébauches d'acier de 6,35 mm utilisées pour les jantes de roues de camions . Les forces intervenant
dans la fabrication d'une telle jante sont considérables et il serait difficile sinon impossible de déplacer simultanément deux galets contre l'ébauche pour façonner une jante.
De plus, la plupart des types de machines de Benson sont relativement compliqué s et par conséquent onéreux à fabriquer. Par exemple, le brevet Benson propose d'utiliser une matrice annulaire en plusieurs parties.
Plus important encore est le fait que, dans toutes
les formes de la machine de Benson, l'ébauche est suspendue dans la matrice annulaire entre une saillie de la matrice destinée à former le creux central et les bords supérieur et inférieur des galets façonnant le creux qui sont situés sur
le plateau tournant. Aucun moyen n'est prévu pour positionner l'ébauche avec précision dans la matrice annulaire. Avec
le système de Benson, il est très probable que l'ébauche
soit repoussée inégalement dans les évidements annulaires médians des galets. De plus, la Demanderesse croit que l'ébauche risque fortement d'être étirée pendant le façonnage dans la machine de Benson, ce qui donne une jante d'épaisseur non uniforme. Finalement, avec la machine de Benson,
on utilise une ébauche de diamètre intermédiaire, c'est-àdire une ébauche ayant un diamètre compris entre les diamètres maximum et minimum de la jante. L'ébauche doit donc être déformée sur toute sa longueur; vers l'intérieur au centre
pour former le creux et vers l'extérieur aux extrémités supérieure et inférieure pour former les sièges de bourrelets. Le procédé de façonnage qui en résulte est ainsi relativement compliqué et s'accompagne d'un risque de malformation de la jante.
Par conséquent, dans sa forme la plus simple, la machine Benson est au mieux difficile à mettre en oeuvre et
dans ses formes les plus évoluées, elle est compliquée et onéreuse à fabriquer.
Le brevet Benson suggère avec insistance (colonne 2, <EMI ID=3.1>
femelle tournant ou matrice est peu pratique. La Demanderesse a constaté qu'il n'en est rien et qu'un appareil relativement simple et peu onéreux pour façonner une jante de roue
à partir d'une ébauche cylindrique peut être réalisé en utilisant une matrice tournante et un outil de matriçage
mâle ou poinçon fixe. Suivant l'invention on utilise à cet effet des galets profilés séparés pour déformer une ébauche
pas à pas, ces galets étant montés sur des arbres excentriques qui sont entraînés en rotation tour à tour pour amener des galets choisis à appuyer dans un ordre sequencé contre
la jante.
D'une manière spécifique, l'appareil conforme à l'invention comprend un plateau tournant, une matrice montée sur le plateau de manière à tourner avec lui, cette matrice présentant une cavité profilée destinée à recevoir une ébauche cylindrique, un poinçon cylindrique comprenant au moins deux arbres à galets séparés, et des galets montés sur chaque arbre à galets et pouvant tourner par rapport à cet arbre, un dispositif pour introduire le poinçon dans la cavité de la matrice, et un dispositif pour déplacer chaque arbre à galets individuellement vers l'ébauche tournante et la matrice et depuis celles-ci,de telle sorte que l'ébauche puisse être déformée d'une manière séquentielle pour façonner une jante de roue.
Dans la forme d'exécution préférée de l'invention,
le poinçon cylindrique comprend une couronne qui porte contre l'ébauche et la matrice et qui tourne avec elles, et deux arbres à galets excentriques. La couronne est contenue sans serrage dans une gorge prévue dans la périphérie du poinçon et, en service, elle coopère avec la partie médiane de diamètre minimum de la matrice pour bloquer l'ébauche en po-sition de façonnage. Chaque arbre à galets excentriques comprend deux parties de plus grandes dimensions ou saillie situées d'un côté. Les galets sont montés à rotation sur les saillies. Lorsqu'ils ne sont pas en service, les galets se trouvent entièrement à l'intérieur du corps du poinçon.
En faisant tourner les arbres approximativement de 180[deg.] autour de leur axe longitudinal, on déplace les galets hors du corps du poinçon en les écartant de la position de repos située complètement à l'intérieur du poinçon vers une position de travail finale dans laquelle ils appuient contre l'ébauche en forme
de jante.
Le diamètre de l'ébauche utilisée dans l'appareil décrit plus haut est égal au diamètre minimum de la jante finie, c'est-à-dire au diamètre du creux. La longueur de l'ébauche est supérieure à celle de la jante finie dans une mesure suffisante pour permettre une déformation de l'ébauche sans réduction de son épaisseur. Par exemple, dans la fabrication d'une jante de roue de camion à l'aide d'une ébauche de 6,35 mm d'épaisseur, l'ébauche cylindrique a 30,5 cm
de longueur et la jante finie a 26,7 cm de longueur. La partie médiane de l'ébauche prise en sandwich entre la couronne du poinçon et la partie de diamètre minimum de la matrice n'est pas déformée pendant le façonnage de la jante. Chaque extrémité de l'ébauche est donc étirée vers le centre
de la matrice pendant le façonnage d'une jante, l'épaisseur
de l'ébauche restant constante pendant une opération de travail complète.
On a constaté que les dimensions de l'ébauche produite dans l'appareil décrit plus haut sont largement dans les limites acceptables, que la chaleur produite pendant le façonnage est très faible et que les jantes sont façonnées assez rapidement, c'est-à-dire en quelques minutes à partir du moment où une ébauche est mise en place dans la matrice.
Une forme d'exécution préférée de l'invention sera décrite ci-après, à titre d'exemple, avec référence aux dessins annexés dans lesquels:
la Fig. 1 est une vue de face en partie en coupe d'un appareil conforme à l'invention;
la Fig. 2 est une vue schématique en partie en coupe verticale de l'appareil représenté à la Fig. 1;
la Fig. 3 est une vue en partie en coupe horizontale de l'appareil des Fig. 1 et 2;
<EMI ID=4.1>
teau tournant utilisé dans l'app areil des Fig. 1 à 3;
la Fig. 5 est une vue en plan du plateau tournant de
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la Fig. 6 est une vue en coupe d'un mécanisme de freinage utilisé dans l'appareil des Fig. 1 à 3;
la Fig. 7 est une vue en partie en coupe verticale de la matrice de l'appareil des Fig. 1 et 2;
la Fig. 8 est une vue en plan d'un poinçon utilisé dans l'appareil des Fig. 1 et 2;
la Fig. 9 est une vue en coupe du poinçon et d'une ébauche au départ d'une opération de façonnage d'une jante;
la Fig. 10 est une vue en coupe semblable à la Fig. 9 du poinçon et de l'ébauche pendant une opération de façonnage d'une jante;
la Fig. 11 est une vue en coupe semblable aux Fig. 9 et 10 du poinçon et de l'ébauche à la fin d'une opération
de façonnage d'une jante, et
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des galets utilisés dans le poinçon au départ d'une opération de façonnage d'une jante, pendant celle-ci et à la fin de celle-ci.
Comme le montrent les dessins et,en particulier les Fig. 1 à 3, la forme préférée de l'appareil de l'invention comprend un bâti 1 comportant une partie antérieure rectangulaire formée par deux colonnes 2 reliant un socle
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&ntretoise 5 s'étend entre les colonnes 2,près de l'extrémité supérieure du bâti5pour le renforcer et pour supporter divers éléments de l'appareil comme décrit avec plus de détails plus loin. Une voie cylindrique 6 (Fig.2 et 3) s'étend vers l'arrière à partir d'un manchon 7 prévu sur chacune des colonnes 2 et sert à supporter à coulissement un chariot rectangulaire 8. L'extrémité postérieure de chaque voie 6 est supportée par un montant 9. Le bâti est achevé par une poutrelle horizontale 10 qui s'étend vers l'arrière à partir
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clinée 11 qui s'étend vers le bas à partir de la poutrelle horizontale 10 et par une poutrelle de renforcement inclinée 12 qui s'étend entre le milieu de la poutrelle horizontale 10 et l'extrémité inférieure de la poutrelle inclinée 11.
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le socle rectangulaire 3 supporte un plateau .tournant circu-
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le bas vers un plateau 17. Des paliers 18 sont prévus entre l'extrémité inférieure de l'arbre 15 et le plateau 17 et
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partir du plateau 17 autour de l'arbre 15 et sert à retenir du lubrifiant. Un second jeu de paliers 21 supporte l'arbre
15 à rotation près de son extrémité supérieure. Les paliers
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sont soudés aux colonnes 2, garantissant ainsi un support adéquat de l'arbre 15 et du plateau tournant 14. Les paliers
21 sont maintenus dans le manchon 23 par un écrou 26 monté sur la partie inférieure filetée de l'arbre 15. Le bord extérieur du plateau tournant 14 est supporté par des galets tronconiques 27 montés dans cinq boîtes de palier espacées 29
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s'amincissent de façon conique vers l'extérieur pour supporter une voie circulaire 30 prévue sur la surface inférieure
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s'incline radialement vers l'extérieur afin de coopérer avec les galets 27, ce qui assure que la voie et le plateau tournant ne se dégagent pas des galets 27. Chaque galet 27
est monté sur un axe 33 tourillonnant à chaque extrémité
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prévues dans la boîte de palier 29. La boîte de palier 29 présente une ouverture 37 dans son extrémité inférieure en communication avec un réservoir d'huile 39 prévu dans le socle 3 du bâti. Les boîtes 29 et le réservoir 39 sont remplis d'huile de sorte que les galets 27 sont constamment lubrifiés.
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à des éléments d'entraînement décrits plus loin, et une bride
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périeure du plateau tournant 14 pour supporter une matrice 50. Un bossage tronconique 51 servant à centrer un poinçon 53
<EMI ID=20.1> vus au centre du plateau tournant 14 entre les voies 44. Chaque positionneur d'ébauche 56 comprend une plaque triangulaire 57 présentant de longues boutonnières 59 traversées par des broches
60 faisant saillie sur le plateau tournant 14-, et un rebord verticale courbe 62 le long du bord intérieur de la plaque 57.
Le rebord 62 a le même rayon de courbure que l'ébauche et,
lorsque les positionneurs 56 sont dans leurs positions internes, les rebords 62 délimitent un segment de cercle du même diamètre que l'ébauche.
Le plateau tournant 14 est entraîné par une chaîne 65
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à chaîne 66 montée à rotation sur un arbre 68. L'arbre 68 porte également une roue dentée 69 qui est reliée par une courroie en treillis 70 à une roue dentée 72 prévue sur un arbre 73. Une poulie 75 sur l'arbre 73 est reliée à un embrayage 76 par une courroie 77. L'embrayage 76 est relié à un moteur électrique 78. Un simple mécanisme de frein 80 (Fig. 3 et 5) est prévu pour permettre l'arrêt du plateau tournant 14 dans une position spécifique aux fins décrites ci-après. Le mécanisme de frein 80 comprend deux mâchoires 81 et une garniture de frein 82 sur l'extrémité interne de chaque mâchoire destinée à attaquer la poulie 75. Les mâchoires 81 sont montées à pivot sur un axe 83 qui s'étend vers l'extérieur à p.artir d'un bras 84 du bâti de l'appareil.
Les mâchoires pivotent autour de l'axe 83 à l'intervention d'une came 85 prévue entre les extrémités externes des mâchoires. Les mâchoires sont normalement maintenues dans leur position d'ou- verture par un petit ressort 86. La came 85 est rappelée élastiquement vers une position dans laquelle les mâchoires sont ouvertes par un ressort 87 relié au bâti de l'appareil. Un câble 88 qui passe sur des poulies 89, dont l'une est représentée, et qui est attaché à une pédale (non représen-tée) est également relié à la came 85 pour la faire tourner en vue de fermer les mâchoires 81 à l'encontre de la sollicitation du ressort 87.
La matrice 50 est un bloc ayant la forme d'un parallélépipède rectangle. Le bloc est divisé, ses deux moitiés 90
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vité cylindrique profilée 93 définissant la configuration spécifique d'une jante d.e roue à façonner dans l'appareil. Un
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au milieu du fond de la cavité profilée 93 pour recevoir le positionneur d'ébauche 56, c'est-à-dire permettre au positionneur de coulisser librement en dessous de la matrice 50.
Les moitiés 90 et 91 de la matrice 50 sont munies
de supports 96 et 97 qui s'étendent vers l'extérieur à partir de ses bords latéraux supérieurs. Les supports 96 et 97 comprennent des douilles 99 et 100 qui supportent une vis 102. La vis 102 (Fig. 7) comporte des extrémi-
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opposé à celui de l'autre. De la même manière, le pas de vis de chaque douille 99 est opposé au pas de vis de chaque autre douille 100. La vis 102 comprend une partie médiane lisse non filetée 106 montée à rotation dans des roulements à rouleaux 108 et 109 dans des blocs 110 qui s'étendent vers
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la matrice 50. Ainsi, lorsqu'on fait tourner la vis 102 dans un sens, les moitiés 90 et 91 de la matrice s'écartent l'une de l'autre vers une position d'ouverture et lorsqu'on fait tourner la vis dans le sens opposé, les moitiés 90 et
91 de la matrice se rapprochent l'une de l'autre vers la position de fermeture représentée sur la Fig. 5.
L'extrémité interne 111 de chaque vis 102 s'amincit <EMI ID=27.1> de façon conique vers l'arrière de l'appareil et présente une section carrée. Pour faire tourner la vis 102 en vue
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de chaque vis est engagée en prise avec une douille 112
de section carrée prévue sur une extrémité d'un arbre 113. L'arbre 113 est monté à rotation dans des paliers 114.prévus dans le chariot rectangulaire 8 qui est monté à coulissement sur les voies 6. Chaque arbre 113 est entraîné à rotation par un moteur électrique 115 (Fig. 3) monté sur le chariot 8. L'arbre d'entraînement 117 du moteur porte une poulie 119 reliée par une courroie trapézoïdale 120 à une poulie 121 prévue sur un arbre médian 123 monté à rotation dans des paliers 124 dans le chariot 8. Une double roue dentée 126 est montée sur l'arbre 123 pour entraîner des roues dentées 127 prévues sur les arbres 113. Une chaîne 128 passant autour des roues dentées 126 et 127 passe également autour d'un côté d'un pignon tendeur 130 monté dans le chariot 8 entre les arbres 113 et 123.
Le chariot 8 est avancé vers une position en prise avec la vis et est rétracté à partir de cette position au moyen d'un joug 132 comprenant des bras 133 articulés par des étriers à chaque extrémité du chariot 8 de manière à pivoter autour d'un axe horizontal sur des pivots 134, l'extrémité externe 135 des bras 133 étant fourchue à cet effet. Les bras 133 sont reliés à une plaque centrale 137 qui s'étend vers l'arrière vers un levier 138 et un vérin à piston et cylindre 139 servant à déplacer le joug 132 et le chariot 8 vers l'avant et vers l'arrière. Le levier 138 est articulé
à une extrémité à la plaque 137 et à l'autre extrémité à la
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f trelle 12 en dessous du vérin à piston et cylindre 139. Le levier 138 est renforcé par un petit bras 143 qui s'étend entre la plaque 137 et le pivot 142. Ainsi, lorsque la tige de piston 140 est rétractée, le chariot 8 recule, le levier
138 pivotant autour du pivot 142 et, lorsque la tige de pis-
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prévue sur un manchon 146 portant le chariot 8 . Le commutateur 144 empêche le plateau tournant 14- et la matrice 50 de tourner jusqu'à ce que le chariot 8 et les arbres 113 soient complètement dégagés du plateau tournant 14 et de la matrice 50.
Le poinçon 53 est supporté de façon mobile au-dessus de la matrice 50 sur l'extrémité inférieure d'un vérin hydraulique 147. Le vérin 147 est monté à coulissement dans un manchon 148 prévu dans l'entretoise 5. Une tige de pis-
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supérieure 4. Le poinçon 53 est mobile dans le sens vertical entre une position de chargement supérieure dans laquelle
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et 9) et une position inférieure dans laquelle la jante est formée.
Le poinçon 53 comprend une cage délimitée par des plateaux supérieur et inférieur 152 et 153 respectivement
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a la forme d'un cylindre présentant deux cannelures semicirculaires. Les cannelures s'étendent sur toute la lon-
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couronne de retenue d'ébauche 156 est montée sans serrage dans une gorge rectangulaire 157 qui s'étend tout autour du mi-
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à rouleaux 159 sont prévus dans une ouverture 160 ménagée dans le plateau inférieur 153 du poinçon 53 et sont desti-
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entraînés en rotation tandis que le poinçon 53 est maintenu immobile. Pour assurer que le poinçon 53 reste immobile, alors que le plateau tournant 14 et la matrice 50 sont entraînés en rotation, deux bras 162 sont prévus sur le plateau supérieur 152 du poinçon. Les bras 162 s'étendent radialement vers l'extérieur à partir des côtés opposés du plateau supérieur 152 et présentent des encoches 163 (Fig. 8) dans leurs extrémités externes destinées à attaquer des saillies
164 (Fig. 1) prévues sur les colonnes 2. Ainsi, lorsque le poinçon 53 se trouve dans sa position inférieure dans la matrice 50, les saillies 164 empêchent toute rotation des bras
162 et par conséquent du poinçon 53.
Deux arbres identiques 166 et 167 sont montés à rotation dans des roulements 169 et 170 prévus dans les plateaux supérieur . et inférieur 152 et 153 respectivement du poinçon 53. Chaque arbre 166 et 167 a la forme d'une double came comportant des parties de grand diamètre 171 et 172 au-dessus et en dessous du milieu longitudinal de l'arbre. L'arbre 166 supporte deux galets opposés en substance tronconiques 173
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bre 167 supporte deux galets 175 et 176 servant à former les sièges de bourrelets d'une jante de roue.
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tronconiques et les galets 175 et 176 sont en général tronconiques et comportent des nervures convexes annulaires 178 près de leurs extrémités externes. Tous les galets sont mon-tés sur des roulements 180 disposés entre les galets et les parties de grand diamètre des arbres 166 et 167.
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brement par rapport aux arbres 166 et 167 et les arbres peuvent tourner dans la cage délimitée par les plateaux supérieur
<EMI ID=41.1>
L'extrémité supérieure 182 de chaque arbre 166 et 167 coopère avec une douille 183 prévue sur l'extrémité inférieure d'un arbre de section carrée 185. L'arbre 185 peut être tourné
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et 176 à partir d'une position rétractée (Fig. 9) dans le poinçon 53 vers une position étendue (Fig. 10 et 11) pendant le façonnage de la jante. Les arbres 185 s'étendent vers le haut à travers l'entretoise 5. Un pignon 186 est monté sur chaque
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périeur 152 du poinçon 53 et sur la douille 183, respectivement, à des fins décrites plus loin.
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La crémaillère 194 forme l'extrémité externe d'une tige de piston 195 qui s'enfonce dans le cylindre d'un vérin hydraulique 196. Le cylindre 196 est monté dans un cadre rectangulaire 197 relié à la poutrelle de renforcement 12 et à l'entretoise 5. Grâce à l'agencement décrit plus haut, on peut faire tourner les arbres carrés 185 et les déplacer verticalement, tandis que le système à crémaillère 186 et à pignon
194 reste immobile, c'est-à-dire ne se déplace pas verticalement. Une tige 198 servant à dégager la jante s'étend vers le bas à partir de l'entretoise 5 de chaque coté des arbres 185 à travers un trou 199 prévu dans les bras 162
(Fig. 1 et 9).
Le fonctionnement de l'appareil conforme à l'inven-
<EMI ID=45.1>
Lorsque la matrice 50 est ouverte, c'est-à-dire lorsque ses moitiés 90 et 91 sont espacées l'une de l'autre
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que 150 est placée dans la matrice 50, l'axe longitudinal
de l'ébauche étant parallèle à celui de la matrice 50. En actionnant le vérin 147, on fait descendre le poinçon 53
dans l'ébauche 150 qui est positionnée à la main en dessous du poinçon 53. Le poinçon 53 est avancé dans l'ébauche 150 d'une distance suffisante pour que l'ébauche soit attaquée intérieurement par la couronne .Le diamètre extérieur de la couronne 156 du poinçon 53 est approximativement égal au diamètre intérieur de l'ébauche 150 de sorte que l'ébauche s'ajuste à friction sur cette couronne. Le poinçon 53 est alors dégagé de la matrice 50 avec l'ébauche 150 vers une position dans laquelle l'ébauche est dégagée de la ma-
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vers leurs positions internes et le poinçon 53 est déplacé vers le bas vers sa position inférieure. A mesure que le poinçon 53 descend, l'ébauche 150 est repoussée vers le haut par les positionneurs 56. Lorsque le poinçon 53 atteint sa position inférieure, l'ébauche 150 est convenablement positionnée pour le façonnage d'une jante de roue.
Le vérin à piston et cylindre 139 est actionné pour faire avancer le chariot 8 de telle sorte que l'extrémité conique 111 de chaque vis 102 soit attaquée par une douille
112. Le moteur 115 est alors mis en route pour faire tourner les vis 102, fermant la matrice 50. Le chariot 8 est écarté <EMI ID=48.1>
et éventuellement les éléments d'entraînement qui.y sont associés seraient fortement détériorés ou même détruits par la matrice massive 50. Lors de la fermeture du commutateur
144, le moteur 78 est mis en route pour faire tourner le pla-
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Lorsque la matrice 50 est fermée, l'ébauche 150 est prise en sandwich entre la couronne 156 et une partie centrale de tout petit diamètre 200 de la cavité de la matrice
(Fig. 1). En actionnant un des vérins 196, on fait tourner lentement l'arbre 166 d'environ une demi-révolution pour amener les galets 173 et 174 à appuyer contre l'ébauche 150. A
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la partie de l'ébauche 150 située de part et d'autre du milieu est progressivement déformée pour former le creux 202 d'une jante de roue. L'arbre 166 et par conséquent les galets
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le façonnage du creux 202 de la jante de roue est achevé.
Les pointes 192 et 193 prévues respectivement sur le plateau supérieur 152 et sur la douille 183 sont initia-
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et 176 atteignent leurs positions externes, les pointes 192 et 193 sont alignées, fournissant à l'opérateur une indication que la fonction de façonnage de la jante assurée par ces galets a été amenée à son terme, c'est-à-dire que les galets sont étendus à fond. , En actionnant l'autre vérin 196, on fait tourner 1 ' arbre 167 lentement d'environ une demi-révolution dans un sens C opposé au sens de rotation B de la matrice
pour amener les galets 175 et 176 à appuyer contre l'ébauche 150 partiellement façonnée. Lorsque les galets 175 et
176 atteignent leurs positions externes, une jante de roue
205 est complètement façonnée. Pendant le déplacement des galets 175 et 176 vers l'extérieur, les galets 173 et 174-
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Il ressort donc de ce qui précède que, pendant la totalité du processus de façonnage, l'ébauche 150 est maintenue en place par la couronne 156 et par la partie de diamètre minimum 200 de la matrice 50. Le façonnage de la jante 205 ne modifie pas l'épaisseur de l'ébauche 150. Pendant le façonnage de la jante, les extrémités de l'ébauche 150 sont refoulées dans la cavité de la matrice. Comme mentionné plus haut, on a constaté qu'une ébauche de 30,5 cm de longueur
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ayant une épaisseur de 6,35 mm sur toute sa longueur.
Aussitôt que le façonnage de la jante est achevé,
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quelle les douilles 112 sont approximativement en ligne avec les extrémités coniques 111 des vis 102. Comme
les extrémités 111 des vis 102 et les douilles 112 sont tronconiques, un alignement exact n'est pas nécessaire. Le vérin à piston et cylindre 139 est à nouveau actionné pour déplacer le chariot 8 vers l'avant de telle sorte que les douilles 112 attaquent les extrémités coniques 111 des vis 102
et le moteur 115 est mis en route pour faire tourner les vis <EMI ID=56.1>
pour élever le poinçon 53 avec la jante de roue 205 maintenue sur la couronne 156. A mesure que le poinçon 53 s'élève, le bord supérieur de la jante 205 attaque les tiges 198 servant à dégager la jante de sorte que le déplacement du poinçon 53 vers le haut qui se poursuit provoque l'enlèvement de la jante 205 du poinçon.
L'appareil est alors prêt à entamer le façonnage d'une autre jante.
REVENDICATIONS.
1 - Appareil servant à façonner une jante de roue à partir d'une ébauche cylindrique, caractérisé en ce qu'il comprend un plateau tournant, un premier dispositif d'entraînement servant à faire tourner le plateau tournant, une matrice montée sur le plateau de manière à tourner avec lui, la matrice présentant une cavité profilée en substance cylindrique destinée à recevoir une ébauche cylindrique, un deuxième dispositif d'entraînement pour ouvrir et fermei la matrice,
un poinçon comprenant au moins deux arbres à galets séparés
et des galets montés sur chaque arbre à galets, un troisième dispositif d'entraînement pour introduire le poinçon dans l'ébauche dans la matrice et un quatrième dispositif d'entraînement pour déplacer chaque arbre à galets individuellement vers l'ébauche et vers la matrice et depuis celLes-ci de sorte que,lorsque l'ébauche et la matrice tournent, cette ébauche est déformée d'une manière séquencée contre
la cavité de la matrice pour former une jante de roue.