FR2762349A1 - Porte de securite a panneau coulissant - Google Patents

Abstract

Porte de sécurité à panneau coulissant, en particulier pour porte relevable comportant un panneau (51) pouvant monter et descendre pour dégager ou fermer une baie formée dans un mur, ladite porte étant munie de moyens de détection (57) sensibles à une poussée (P) exercée sur au moins une face dudit panneau, lesdits moyens de détection délivrant un signal qui agit sur des moyens pour faire remonter la porte en utilisant une énergie indépendante de l'énergie de fonctionnement ordinaire de la porte.

Description

La présente invention a pour objet une porte de sécurité à panneau coulissant, en particulier une porte relevable comportant un panneau pouvant monter et descendre pour dégager ou fermer une baie formée dans un mur.

Le panneau peut être rigide, pour être élevé au-dessus de la baie, éventuellement basculé vers l'horizontale. Il peut être constitué de plusieurs éléments pouvant venir se ranger les uns à côté des autres au-dessus de la baie. Le panneau peut être constitué par un rideau souple, qui peut venir s'enrouler ou se replier au-dessus de la baie. Le rideau peut être renforcé par une ou plusieurs barres horizontales, dont les extrémités peuvent être engagées dans des glissières pour y être maintenus et guidées. cette énumération n'est pas exhaustive.

Il est apparu important que certaines portes puissent être ouvertes immédiatement, par une action très simple, en cas de panique, par exemple, ou pour éviter la panique. En particulier, il est apparu très avantageux que l'ouverture d'une porte puisse être déclenchée par une simple pression exercée en un point quelconque de cette porte.

C'est donc un objet de la présente invention de réaliser une porte qui s'ouvre lorsque l'on exerce une pression en un point quelconque de cette porte.

I1 est connu, par le brevet européen nO. 0 181 268 un dispositif de sécurité pour porte relevable, dans lequel la porte peut être maintenue en position fermée par le frein d'un moteur frein, et un moyen manuel permet de desserrer ce frein, dloù il résulte que la porte se lève sous faction d'un contrepoids.

La demande de brevet français nO. 95 04202 du 7 avril 1995 (2 732 718) décrit un système de sécurité pour porte relevable, dans lequel la tension d'un élément filiforme accroché au bas de la porte est surveillée par un dispositif approprié, qui émet un signal quand la tension dudit élément filiforme descend en-dessous d'un seuil prédéterminé. Ainsi, si dans sa descente, la porte rencontre un obstacle, l'élément filiforme se détend et le système de sécurité émet un signal.

Conformément à la présente invention, une porte de sécurité du type ci-dessus est remarquable notamment en ce que ladite porte est munie de moyens de détection sensibles à une poussée exercée sur au moins une face dudit panneau, lesdits moyens de détection délivrant un signal à l'occurrence d'une telle poussée.

Avantageusement, le signal agit sur des moyens pour faire remonter la porte, afin de dégager la baie.

Selon une autre caractéristique avantageuse de la présente invention, les moyens pour faire remonter la porte utilisent une énergie indépendante de l'énergie de fonctionnement ordinaire de la porte.

La porte de sécurité selon l'invention doit pouvoir fonctionner pour permettre l'évacuation des personnes dans toutes les circonstances, incendie, panne d'électricité, etc. Il est donc avantageux que la sécurité puisse fonctionner avec une énergie toujours disponible, indépendante des réseaux de distribution d'énergie existant (électricité, air comprimé, etc.). Selon l'invention, l'énergie de relevage du panneau de la porte pourra être un contrepoids, un ressort, une batterie ou tout autre système indépendant.

Les moyens de détection sensibles à une poussée exercée sur au moins une face dudit anneau peuvent être de toutes sortes. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de détection comprennent au moins un élément filiforme souple dont une extrémité est fixée au bas de la porte, ledit élément filiforme montant et descendant avec la porte, les moyens de détection comportant en outre des moyens pour surveiller la tension dudit élément filiforme.

Ces moyens peuvent être du type décrit dans le brevet français nO. 2 732 718 cité ci-dessus. La porte peut avoir un panneau souple et être du type à enroulement, sur un arbre disposé au dessus de la baie, l'élément filiforme s'enroulant avec la porte. la porte peut être du type repliable en partie supérieure, le bas de la porte comportant, en général une barre de charge servant à maintenir la porte tendue et à l'entraîner vers le bas pendant la descente. Des sangles de relevage sont fixées au bas de la porte pour remonter la barre de charge, et la porte qui se plie.

Les sangles sont enroulées sur un arbre disposé audessus de la baie. Dans ce cas, l'élément filiforme (au moins un) est fixé aussi à la barre de charge, et l'autre extrémité s'enroule sur ledit arbre en même temps que le sangles de relevage.

Le plus souvent, les portes relevables comportent un rideau souple, et de chaque côté une glissière, pour recevoir un bord du rideau, et éventuellement les extrémités de barres de renforcement du rideau. Dans un mode de réalisation de l'invention, les glissières comportent de moyens sensibles à un effort exercé sur une glissière par le rideau. Dans une forme de réalisation, les glissières sont déplaçables à l'encontre d'un moyen élastique, à partir d'une position de repos, et la porte comporte des moyens pour déclencher un signal quand la glissière s'écarte de sa position de repos.

Ce signal peut déclencher la remontée de la porte, par faction d'un contrepoids, ou par toute autre énergie, de préférence différente de l'énergie qui actionne la porte dans son fonctionnement normal.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints, sur lesquels - la figure 1 est une vue de face d'une porte selon
l'invention, - les figures 2, 3 et 4 sont des vues de détail d'un
exemple de moyen d'émission de signal selon l'invention,
et - les figures 5 et 6 sont des vues en coupe schématique
dlune porte dite à enroulement, par un plan vertical
perpendiculaire à la porte représentant un autre mode de
mise en oeuvre de l'invention, la figure 5 représentant
la porte à l'état de repos, et la figure 6, quand une
poussée est effectuée contre le rideau de la porte.

Les figures 1 à 4 représentent un premier mode de réalisation de l'invention, dans lequel tout effort exercé sur le panneau est transmis à une glissière, et c'est la glissière qui comporte des moyens pour émettre un signal.

Sur la figure 1, une porte est disposée contre un mur 1, pour commander l'ouverture et la fermeture d'une baie. La porte comporte deux montants latéraux 2, 3, et une traverse supérieure 4. La porte comporte un rideau souple 5 renforcé par des barres de raidissement 6. Le rideau 5 peut être enroulé, de façon bien connue sur un arbre d'enroulement, non visible sur la figure, logé dans la traverse supérieure 4. L'arbre d'enroulement est actionné par un moteur électrique 8, par une transmission 9, et divers organes de commande électrique, tel qu'un commutateur 10 de fin de course.

Les montants peuvent supporter la traverse supérieure 4, ou celle-ci peut être fixée en console sur le mur, au-dessus de l'ouverture de la baie.

Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures 1 à 3, chaque montant comporte un élément rigide essentiellement vertical, avantageusement un plat (en fer) 15 et une glissière 16 constituée par un profilé ou une tôle pliée, avec une section en U (cf. figure 2, sur laquelle, le plat 15 et la glissière 16 ont été représentés légèrement écartés l'un de l'autre, pour mieux laisser voir les moyens de connexion entre ces deux éléments ; pour simplifier également, les écrous de blocage n'ont pas été représentés).

Dans cet exemple, chaque glissière montée de façon à pouvoir effectuer un petit déplacement et est déplaçable à l'encontre d'un moyen élastique, à partir d'une position de repos. C'est dans cette position de repos que la porte fonctionne normalement. Des moyens sont prévus pour déclencher un signal quand la glissière s'écarte de sa position de repos. Le fer plat et la glissière sont indépendants. Chacun est fixé au sol de façon convenable, et le fer plat est fixé au mur, au bord de l'ouverture de la baie, de toute façon appropriée. La fixation au sol de la glissière permet à la partie supérieure de celle-ci de se déplacer légèrement, en restant appliquée contre le fer plat, ou cette glissière est assez souple, pour permettre un débattement à son extrémité supérieure.

Pour maintenir la glissière 16 à la position convenable de repos, il est prévu une fixation donnée ci-après à titre d'exemple. Dans l'âme de la glissière, il est prévu un trou 21 éventuellement sur une plaquette 22 prolongeant l'âme audessus des ailes. Dans le fer plat, 15, il est prévu un trou 23 ; et le fer plat et la glissière sont réunis par un axe ou boulon non serré. Le trou 23 dans le fer plat est allongé, et de cette façon, la glissière peut se déplacer par rapport au fer plat, en glissant contre celui-ci. La longueur du déplacement est fixée par la dimension horizontale du trou 23, et peut être de l'ordre de quelques centimètres selon les dimensions de la porte.

Sur la figure 3, le montant 2 de la porte est représenté de profil. Le fer plat 15 a un bord vertical rectiligne à gauche car il est appliqué contre le mur tandis que le bord droit est élargi pour l'adaptation à la traverse supérieure 4. Le bord droit correspond à la face avant de la porte, telle que vue sur la figure 1. L'extrémité du boulon 24 est fixée à un patin 27 qui peut coulisser entre deux guides 28 et 29, solidaires de la paroi du fer plat 15. Le patin peut donc se déplacer en même temps que la partie supérieure de la glissière 16.

Le patin 27 est sollicité vers la droite par un ressort 31, convenablement fixé à l'extrémité droite du patin et un point 32 du fer plat. Devant l'extrémité gauche du patin, est disposé un relais 35, actionné par un levier 36 articulé à une extrémité sur le relais, et dont l'autre extrémité est en appui élastique contre l'extrémité gauche du patin 27.

La figure 4 représente en perspective une pièce de fixation 40 pour le patin 27. Cette pièce comporte une semelle 41 et deux nervures 28, 29. La semelle est convenablement fixée sur le fer plat 15 du montant 2.

Un dispositif identique est disposé symétriquement sur l'autre montant 3.

A l'état de repos, c'est-à-dire quand le boulon 24 est maintenu appliqué vers l'extrémité avant 23A du trou 23, la porte fonctionne normalement. Les extrémités des barres 6 et les bords de rideau 5 coulissant librement dans les glissières 16. Si pendant que le rideau est baissé, ou pendant qu'il est en mouvement, une pression est exercée contre la face avant du rideau, en un point quelconque, cet effort est transmis aux barres 6. la poussée est transmise par au moins une des barres à au moins une des glissières.

Celle-ci se déplace, grâce au jeu prévu par le trou allongé 23 dans le montant correspondant. Le patin 27 déplace le levier 36 et le relais 35 est actionné. Il déclenche l'émission d'un signal, qui peut commander toute fonction désirée, et en particulier le relevage de la porte.

Le même résultat peut être obtenu si l'on agit directement sur la glissière au lieu d'agir sur le rideau.

Dans tous les cas, le choix du ressort 31 permet de régler la sensibilité du déclenchement.

Les figures 4 et 5 représentent un second mode de réalisation de l'invention, dans lequel tout effort exercé sur le panneau est détecté par des moyens autres que les glissières.

La figure 4 est une vue en coupe d'une porte relevable, dite à enroulement. La porte comporte un rideau souple 51, pouvant être enroulé sur un arbre 52. Le bord inférieur de la porte est muni d'une barre de charge 53, servant à tirer le rideau vers le bas, pour le faire descendre, ou le maintenir à l'état tendu. Il peut être prévu un rouleau de guidage 54. de telles portes sont bien connues. Elles peuvent comporter des barres horizontales de raidissement et des glissières latérales pour recevoir et guider les bords du rideau, et le cas échéant les extrémités de barres de raidissement. Cette porte est équipée d'un système de sécurité, du type connu décrit dans le brevet français cité ci-dessus. Un élément filiforme souple 55, tel qu'une sangle est fixé à une extrémité à la barre de charge 53, et l'autre extrémité est fixée à l'arbre d'enroulement 52, (ou au rideau 51, en un point voisin dudit arbre). Un détecteur de la tension de la sangle tel qu'un relais 57 est placé à la partie supérieure. Ce détecteur comporte un levier 58, appliqué contre la sangle, par un petit rouleau 59. Ce levier est sollicité par un ressort. Tant que la sangle 55 reste bien tendue, ce levier reste à une position de marche normale. Si la sangle se détend, le levier bascule et le détecteur 57 émet un signal. il peut être prévu un rouleau de renvoi 61 pour la sangle, de façon à améliorer le positionnement vertical de celle-ci dans le plan de fermeture de la porte.

Sur la figure 6, on a représenté une poussée P exercée sur le rideau 51. Celui-ci se déforme, et de ce fait soulève la barre de charge. La sangle 55 est détendue, et le levier 58 tourne. Le réglage de la sensibilité du relais 57, permet de déterminer l'effort qu'il faudra exercer pour déclencher un signal.

Un système analogue fonctionne avec une porte dont le rideau se replie à la partie supérieure. Dans ce cas, la sangle 55 s'enroule en même temps que les sangles de relevage du rideau.

Claims (11)

Revendications

1.- Porte de sécurité à panneau coulissant, en particulier pour porte relevable comportant un panneau pouvant monter et descendre pour dégager ou fermer une baie formée dans un mur, caractérisée en ce que ladite porte est munie de moyens de détection sensibles à une poussée exercée sur au moins une face dudit panneau, lesdits moyens de détection délivrant un signal à l'occurrence d'une telle poussée.

2.- Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce que le signal agit sur des moyens pour faire remonter la porte, afin de dégager la baie.

3.- Porte selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens pour faire remonter la porte utilisent une énergie indépendante de l'énergie de fonctionnement ordinaire de la porte.

4.- Porte selon la revendication 3, dans laquelle l'énergie est fournie par un contrepoids.

5.- Porte selon la revendication 3, dans laquelle l'énergie est fournie par un ressort.

6.- Porte selon la revendication 3, dans laquelle l'énergie est fournie par une batterie.

7.- Porte selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens de détection comprennent au moins un élément filiforme souple dont une extrémité est fixée au bas de la porte, ledit élément filiforme montant et descendant avec la porte, les moyens de détection comportant en outre des moyens pour surveiller la tension dudit élément filiforme.

8.- Porte selon la revendication 7, dans laquelle ladite porte étant du type à enroulement sur un arbre disposé audessus de la baie, l'élément filiforme s'enroulant avec la porte.

9.- Porte selon la revendication 7, dans laquelle ladite porte étant du type repliable en partie supérieure, le bas de la porte étant remonté par des éléments du genre sangles qui sont enroulées sur un arbre disposé au-dessus de la baie, l'élément filiforme s'enroulant avec les sangles.

10.~ Porte selon l'une des revendications 1 à 6, comportant de chaque côté de la porte une glissière pour recevoir et guider un bord du panneau, caractérisée en ce lesdites glissières comportent des moyens sensibles à un effort exercé sur une glissière par le panneau.

11.- Porte selon la revendication 10, caractérisée en ce que les glissière sont déplaçables à l'encontre d'un moyen élastique, à partir d'une position de repos, et la porte comporte des moyens pour déclencher un signal quand la glissière s'écarte de sa position de repos.