FR2760948A1

FR2760948A1 - Procede de fabrication de bijoux et articles ainsi obtenus

Info

Publication number: FR2760948A1
Application number: FR9703903A
Authority: FR
Inventors: Thomas Pascal
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1997-03-24
Filing date: 1997-03-24
Publication date: 1998-09-25
Anticipated expiration: 2003-03-24
Also published as: FR2760948B3

Abstract

La présente invention a pour objet un procédé de fabrication de bijoux, ainsi que les articles ainsi obtenus.Le procédé consiste à former des modules (3 4) à partir d'éléments de bijouteries (5) , tels que perles ou pierres semi-précieuses, montés sur un fil métallique dont les deux parties sont torsadées ensembles, plusieurs modules pouvant être assemblés en entrelaçant leurs fils métalliques pour former une épissure (9) , cette épissure ou la partie torsadée d'un module unique étant dissimulée en introduisant l'ensemble dans un corps creux (2) en faisant ressortir à l'opposé l'extrémité d'un ou plusieurs fils métalliques avec lesquels on forme une attache en boucle immobilisant toutes les parties de la structure (1) les unes par rapport aux autres.Il concerne le domaine industriel et commercial de la fabrication et de la diffusion de bijoux pouvant être réalisés aussi bien de manière artisanale qu'en séries importantes, et est particulièrement destiné au sertissage, sous forme de fixation mécanique d'éléments de bijouterie comportant des pierres ou autres éléments ne pouvant supporter ni chocs thermiques, ni risques de perte par décollage.

Description

PROCéDé DE FABRICATION DE BIJOUX
ET ARTICLES AINSI OBTENUS
La présente invention a pour objet un procédé de fabrication de bijoux, ainsi que les articles ainsi obtenus.

I1 concerne le domaine industriel et commercial de la fabrication et de la diffusion de bijoux pouvant être réalisés aussi bien de manière artisanale qu'en séries importantes, et est particulièrement destiné au sertissage, sous forme de fixation mécanique d'éléments de bijouterie comportant des pierres ou autres éléments ne pouvant supporter ni chocs thermiques, ni risques de perte par décollage.

Les montages connus à ce jour nécessitent en général des interventions chimiques (collage) ou physiques (soudure) et sont souvent réalisés aux moyens de fils ou cordonnets en fibres végétales ou synthétiques dont la rupture n'est pas rare. Les éventuelles soudures provoquent par chocs thermiques une altération des qualités esthétiques et physiques de certaines pierres ou certaines résines utilisées en bijouterie, alors que les éventuels collages présentent au cours du temps des détériorations chimiques dues aux éléments extérieurs atmosphériques.

La technique selon la présente invention a pour objectif de remédier à cet état de choses. Elle permet en effet de réaliser un assemblage purement mécanique très résistant, sans intervention chimique (colle) ou physique (soudure).

Le procédé consiste à former des modules à partir d'éléments de bijouteries, tels que perles ou pierres semi-précieuses, montés sur un fil métallique dont les deux parties sont torsadées ensembles, plusieurs modules pouvant être assemblés en entrelaçant leurs fils métalliques pour former une épissure, cette épissure ou la partie torsadée d'un module unique étant dissimulée en introduisant l'ensemble dans un corps creux en faisant ressortir à l'opposé l'extrémité d'un ou plusieurs fils métalliques avec lesquels on forme une attache en boucle immobilisant toutes les parties de la structure les unes par rapport aux autres.

Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs de formes de réalisation de l'objet de l'invention:
la figure 1 représente un élément de bijouterie enfilé sur un fil métallique,
la figure 2 montre un module obtenu par torsadage du fil métallique,
la figure 3 montre trois modules assemblés, avant réalisation de l'épissure de fixation,
la figure 4 est une coupe du corps creux par un plan contenant un diamètre passant par les orifices de passage du ou des modules,
la figure 5 montre le corps creux en coupe avec l'assemblage des modules mis en place
la figure 6 représente, vu de côté, le montage terminé,
les figures 7 et 8 représentent, respectivement vue en coupe et de côté, une structure constituée d'un corps creux et d'un module comportant plusieurs éléments de bijouterie,
la figure 9 montre un bijoux formé de plusieurs structures suivant les figures 7 et 8
et la figure 10 représente un pendant d'oreille réalisé avec une structure conforme à l'invention.

Le dispositif, figures 1 à 10, est constitué d'une structure 1 formée d'un corps creux 2 et de modules 3, 4 comportant chacun au moins un élément de bijouterie 5 percé. Cet élément de bijouterie peut être, par exemple, une pierre semi-précieuse, une perle ou un motif en résine synthétique ou en métal éventuellement doré ou argenté.

Un module 3, 4 est fait d'un ou plusieurs éléments 5 monté(s) sur un fil métallique 6 qui le(s) traverse, et dont les deux parties finales sont réunies à leur sortie du ou des éléments, et torsadées ensembles de manière à ce que, de préférence, l'un des deux brins 7 soit libre sur une certaine longueur au-delà de la partie torsadée 8 proprement dite. Toutefois, lorsque le fil métallique 6 est fin, les deux brins peuvent avoir la même longueur et être torsadés ensembles jusqu'à leurs deux extrémités.

Lorsque plusieurs modules sont utilisés, ils se divisent en deux catégories : un module principal 3 porteur et au moins un module secondaire 4 de longueur plus faible. Les différents modules sont assemblés par entrelacement, en torsadant le brin libre 7 de chaque module secondaire 4 (ou, le cas échéant, les deux brins) autour de la partie torsadée 8 du module principal 3, de manière à former une épissure 9.

Le corps creux 2 présente deux orifices calibrés diamétralement opposés et de diamètres différents. Le plus petit orifice 10 est déterminé pour ne permettre le passage que du brin libre 7, ou des deux brins, du module principal 3, alors que la taille du grand orifice 11 est suffisante pour pouvoir y introduire l'épissure 9 constituée par l'assemblage des modules ou la partie torsadée 8 d'un module unique.

Cet assemblage est introduit dans le corps creux 2 par le grand orifice 10 de telle manière que l'axe du module unique ou du module principal 3 porteur traverse diamétralement le corps creux et que son brin libre 7, ou éventuellement les deux brins torsadés, ressorte par le petit orifice 10 pour pouvoir constituer une attache 12 en forme de boucle de façon à ce que l'assemblage des modules 3, 4 soit immobilisé dans le corps creux, la partie torsadée 8, ou l'épissure 9 constituant la partie commune du montage, étant ainsi dissimulée et protégée.

L'attache 12 sert à la fois de sertissage final de l'assemblage des modules 3, 4 dans le corps creux 2, et de fixation à d'autres structures, similaires ou non, selon les modes particuliers de réalisation du bijou final à obtenir.

Dans le cas des modules 3, 4 comportant plusieurs éléments de bijouterie 5, la partie externe constituée par ces éléments forme une boucle. Deux ou plusieurs structures 1 peuvent être assemblées en entrelaçant leurs boucles, ce qui permet en particulier de constituer des bijoux articulés de type bracelets, colliers ou sautoirs (figure 9).

Une ou plusieurs structures 1 peuvent être associées à toutes sortes de montages de type divers pour constituer des bijoux originaux. A titre d'exemple la figure 10 montre un pendant d'oreille constitué d'une structure 1 selon l'invention et d'un montage 13 formé d'un fil métallique pourvu à chaque extrémité d'une boucle dont l'une est reliée à la structure 1 et l'autre à un motif métallique ou non. Ce fil métallique est agencé pour épouser la partie arrière de l'oreille et passant derrière le lobe de celle-ci de manière à ce que la structure 1 pende à lavant de l'oreille.

Les différents constituants du dispositif selon l'invention peuvent être faits de matériaux très divers. En particulier, les fils 6 de montage, les corps creux 2 et les éléments de bijouterie 5 peuvent aussi bien être réalisés en métaux précieux tels que l'or et l'argent, qu'en matériaux utilisés habituellement pour la bijouterie dite "de fantaisie", cuivre, laiton, métal argenté ou doré, résines synthétiques, etc.

La technique décrite ci-dessus permet un assemblage présentant une qualité de fixation finale sensiblement supérieure à celle obtenue par les procédés connus à ce jour. Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des procédés similaires.

Claims

REVENDICATIONS

10. Procédé de fabrication de bijoux, destiné à la fabrication de bijoux pouvant être réalisés aussi bien de manière artisanale qu'en séries importantes,

caractérisé en ce que l'on réalise une structure (1) au moyen d'un corps creux (2) et d'au moins un module (3, 4) formé d'un ou plusieurs élément(s) de bijouterie (5) percés tels que perles, pierres semiprécieuses ou motifs en métal ou en autre matériau, monté(s) sur un fil métallique (6) dont les deux parties finales sont torsadées ensembles, la partie torsadée (8), ou l'épissure (9) constituée par l'assemblage de plusieurs modules, étant dissimulée en l'introduisant dans ledit corps creux (2) de façon à faire ressortir à l'opposé l'extrémité d'un ou plusieurs fils métalliques (6) du ou des modules (3, 4), afin de pouvoir former une attache (12) en forme de boucle immobilisant toutes les parties de la structure (1) les unes par rapport aux autres et permettant sa fixation à d'autres structures similaires ou non.

20. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la structure (1) est formées en assemblant un corps creux (2) et un module (3) unique comportant plusieurs éléments de bijouterie (5).

30. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la structure (1) est formée en assemblant un corps creux (2) et plusieurs modules (3, 4) se divisant en deux catégories : un module principal (3) porteur et au moins un module secondaire (4) de longueur plus faible, le brin libre (7), ou l'ensemble des deux brins, du module principal (3) étant utilisé pour former l'attache (12).

40. Procédé selon la revendication 3, se caractérisant par le fait que l'épissure (9) est formée en torsadant le brin libre (7) de chaque module secondaire (4) autour de la partie torsadée (8) du module principal (3).

5 . Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, se caractérisant par le fait que le corps creux (2) comporte deux orifices calibrés diamétralement opposés et de diamètres différents, le plus petit orifice (10) est déterminé pour ne laisser le passage que du brin libre (7), ou des deux brins du fil métallique (6) du module principal (3) ou unique, alors que la taille du grand orifice (11) est calculée pour permettre l'introduction de l'épissure (9) ou la partie torsadée (8) d'un module unique.

60. Bijou réalisé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une structure (1) constituée, d'une part, d'un ou plusieurs modules (3,4) formé(s) d'éléments de bijouterie (5) percés montés sur des fils métalliques (6) dont les parties finales sont torsadées ensembles et, d'autre part, d'un corps creux (2) dissimulant la partie torsadée (8), ou l'épissure (9) constituée par l'assemblage de plusieurs modules, l'une ou les deux parties finales de fil métallique (6) formant une attache (12) en forme de boucle permettant la fixation à d'autres structures similaires ou non.

70. Bijou selon la revendication 6, se caractérisant par le fait que le ou les corps creux (2) sont en métal précieux.

80. Bijou selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, se caractérisant par le fait que le ou les fils métalliques (6) sont en métal précieux.