FR2757264A1 - Fusil court avec canon dans le prolongement de la crosse - Google Patents

Abstract

L'objet de l'invention se rattache au secteur technique des armes à feu individuelles à canon rayé, ou à canon lisse. C'est un fusil, dont le canon flottant, interchangeable ou fixe, se trouve dans le prolongement de la crosse, ce qui évite la levée de l'arme au départ du coup, laisse libre la propre vibration du canon (25), et diminue fortement la sensation de recul. Le talon de crosse (14), le boîtier de culasse (1) et le support optique (6) sont incorporés à la crosse. Le canon n'a aucun contact avec les parties de l'arme. Les bras (78) et (79), les colliers (90) ou le pont et le guidon, permettent l'adaptation de différents systèmes de visée. L'arme comporte une longuesse démontable et interchangeable. C'est une arme courte, multicalibre, très maniable, pouvant être utilisée pour la chasse ou le tir sportif.

Description

DESCRIPTION
La présente invention concerne une arme d'épaule à répétition, semiautomatique ou automatique, qui se rattache au secteur technique des armes individuelles à canon rayé ou à canon lisse.

Les armes de chasse, de tir sportif de précision à longue portée, de combat, sont munies, en ce qui concerne les armes longues, d'un boîtier de culasse, d'une culasse mobile, d'un canon la plupart du temps fixe. Les organes de visée sont fixés sur le canon. Les supports de lunettes ou d'appareils de visée viennent s'adapter soit sur le boîtier de culasse soit sur le boîtier de culasse et sur la partie arrière du canon. La crosse se situe en arrière du boîtier de culasse.

En ce qui concerne les armes courtes, elles sont également munies d'un boîtier de culasse, d'une culasse mobile, d'un canon fixe. Les organes de visées, oeilleton, guidon, sont souvent fixés sur le canon ou inexistants sur certaines armes, permettant ainsi la fixation des supports de lunettes sur le canon ou en porte à faux sur le boîtier de culasse.

Dans la plupart de ces deux cas, I'axe de poussée (I'axe du canon) se trouve aligné bien au-dessus du talon de crosse, ce qui occasionne, au départ du coup un effet de levée de l'arme, appelé à tort le recul. Cette réaction de l'arme est gênante pour l'utilisateur. D'autre part, l'adjonction du support d'appareil de visée, lunette ou autre, sur le canon, modifie sa propre vibration et occasionne une imprécision dans la qualité du tir. Monté sur le boîtier de culasse, le support de lunette modifie la position de l'oeil du tireur. La pommette du tireur n'est plus en appui sur le busc de l'arme.

I1 est donc souhaitable, en intégrant le maximum de paramètres positifs, de créer une arme d'épaule, courte, ce qui lui confère une meilleure maniabilité; elle comporte un canon flottant ( exempt de tous contacts avec d'autres parties adjacentes de l'arme ), l'axe de poussée de celui-ci se situant très près du centre de gravité du talon de crosse, ceci évite la monteé de l'arme au départ du coup et diminue fortement la sensation de recul. Hormis le guidon, tous les systèmes de visée sont indépendants du canon, leur montage au choix est subordonné au support optique fixé à l'extrémité du boîtier de culasse, il isole en grande partie le canon qui est fixe ou amovible et interchangeable.

Les dessins annexés illustrent l'invention.

La figure 1 représente l'arme équipée d'une lunette à grossissement fixe.

La figure 2 représente l'arme équipée d'une lunette à point rouge.

La figure 3 représente l'arme équipée du pont et de sa hausse et du guidon.

La figure 4 représente l'arme équipée d'une lunette de tir à longue portée, d'un collier spécial avant et d'un canon lourd.

La figure 5 représente le talon de crosse, le boîtier de culasse et le boîtier de détente en coupe CC.

La figure 6 représente le boîtier de culasse en coupe BB.

La figure 7 représente le talon de crosse en coupe AA.

La figure 8 représente la plaque de couche.

La figure 9 représente le support optique, les bras et les colliers en coupe EE.

La figure 10 représente le support optique, le bras et le collier en coupe DD.

La figure 1 1 représente le pont et la hausse.

La figure 12 représente le canon côté chambre.

La figure 13 représente le canon côté bouche et le guidon.

La figure 14 représente la queue de détente avant la bielle et le pontet.

La figure 1 5 représente l'ensemble de la crosse en coupe GG.

La figure 16 représente la crosse en coupe FF.

La figure 17 représente la fixation de la longuesse.

La figure 18 représente l'assemblage de la crosse et des parties mécaniques.

L'invention concerne une arme individuelle d'épaule, courte, à canon rayé ou lisse, à répétition, semi-automatique ou automatique, utilisée pour la chasse, le tir sportif à longue portée, ou le combat FIG 1.2.3.4. Ce dispositif est original en ce que pour chaque arme, le principe d'assemblage du canon (25) dans le boîtier de culasse (1) étant pré-défini, ledit boîtier de culasse (1) est incorporé à la crosse (141) FIG 1, le busc (173) se situant au-dessus de celui-là, le talon de crosse (14) qui lui est solidaire, vient s'emmancher sur sa partie arrière et s'appuyer sur l'épaulement (5) FIG 5 d'une part et sur la face arrière de la crosse d'autre part. Ce talon de crosse comporte deux voiles (15) munis d'un logement (16) servant à la fixation (21). La partie avant du boîtier de culasse (1) FIG 5 comporte un épaulement extérieur (2) et vient s emmancher à l'arrière (67) du support optique (66) FIG 12 qui vient buter contre ledit épaulement. Cette partie avant comporte un logement (3) qui sert au positionnement et à la fixation du canon (25) FIG 9. Suivant les cas de montage, la partie inférieure avant de ce logement comporte une ouverture (4) qui permet, par déformation, le blocage du canon (25).

Selon une variante non illustrée, et des modes particuliers de fabrication, le boîtier de culasse (1) et le talon de crosse (14), le boîtier de culasse (1) et le support optique(66), ou le talon de crosse (14) le boîtier de culasse (1) et le support optique, peuvent constituer une seule pièce.

Le canon (25) peut être fixe ou amovible et interchangeable, il peut être équipé d'une bague de verrouillage (27) qui lui est solidaire FIG 9, ou ne pas en comporter, les tenons (28) ou les formes nécessaires aux différents types de verrouillage peuvent faire partie soit de la bague de verrouillage, soit de l'assemblage obtenu par lesdits canon et bague, soit du boîtier de culasse, soit dudit boîtier associé audit canon. Le logement intérieur (3) du boîtier de culasse (1) et l'extrémité extérieure (29) côté chambre du canon (25) comportent les empreintes mâles et femelles, formes nécessaires à leur assemblage, au centrage longitudinal, au positionnement angulaire et à l'immobilisation dudit canon ; quand le canon (25) est amovible et interchangeable, elles doivent aussi permettre son montage et son démontage aisé et rapide et le retour impératif à sa position initiale. Hormis la partie emmanchée dans le logement (3) et l'assemblage facultatif du guidon (31) à son extrémité côté bouche (174) FIG 10, le canon n'a pas de contact extérieur avec les parties mécaniques et le bois de l'arme, le support optique (66) FIG 12 qui lui est coaxial, et les systèmes de visée adaptés audit support, lui sont totalement indépendants, ce qui laisse libre sa propre vibration et permet une précision accrue dans le tir. C'est un canon flottant. L'invention peut être utilisée pour différentes armes. Les canons utilisés pour la chasse sont allégés FIG 1.2.3, contrairement aux canons utilisés pour le tir sportif à longue distance qui sont lourds et de type barreau
FIG 4, donnant ainsi plus de stabilité à l'arme. I1 existe une multitude de calibres pouvant être utilisés pour la chasse et le tir sportif, les calibres de première catégorie faisant l'objet d'une autorisation préfectorale de détention.

Selon une variante non illustrée, et des modes particuliers de fabrication, en remplacement de la douille (27), les formes nécessaires à tous les types de verrouillage sont usinées dans la masse du canon juste en avant de la chambre (26).

Dans le cadre d'une utilisation multifonctionnelle, différents calibres associés à tous les types de visée, et particulièrement aux visées sans grossissement ou à grossissement très faible, le canon (25) est équipé d'un guidon amovible (31) FIG 10, l'extrémité (174) de celui-ci, côté bouche, comporte au minimum un logement borgne radial (30) recevant l'élément de centrage (36) situé dans le guidon amovible (31) ou tout autre type d'installation permettant après démontage et remontage de retrouver impérativement la position axiale et angulaire dudit guidon à l'extrémité du canon, c'est à dire de retrouver son réglage initial, ledit guidon (31) devant être démonté pendant l'utilisation de ce type de visée. Dans le même cadre d'utilisation mais en faisant abstraction des appareils de visée sans grossissement ou à grossissement très faible, l'extrémité des canons comporte soit un guidon fixe, soit un guidon démontable. Le guidon (31) est constitué d'un corps (32). La partie inférieure du corps (32) et l'extrémité (174) du canon (25) comportent les empreintes mâles et femelles, les éléments et les formes nécessaires au centrage, à l'immobilisation et à la fixation du guidon (31) à l'extrémité dudit canon. La partie supérieure du corps (32) comporte les logements nécessaires d'une part à l'implantation, à la translation latérale et à l'immobilisation du grain (33) et d'autre part à l'installation facultative d'un tunnel (34) de forme tubulaire servant au minimum à la protection dudit grain.

L'utilisation du guidon pour la visée nécessite obligatoirement son association au pont (89) FIG 14 qui comporte un bras avant (97) et un bras arrière (98) dont les extrémités (99) sont immobilisées dans les logements (80) des bases de fixations (76) et (77) du support optique (66), ce pont comportant soit une hausse fixe constituée au minimum d'un corps de hausse (103) coulissant dans le bras arrière (98) et pouvant y être immobilisé pour la correction ou le réglage de la distance de tir, compensation de la flèche, et d'un curseur (115) sur lequel se trouvent au minimum le V (116) et sa rainure de fond (117), ledit curseur coulissant latéralement à la partie supérieure du corps de hausse et pouvant être immobilisé pour la correction ou le réglage de dérive, soit, en variante non représentée, une hausse mobile de type arme de combat permettant un réglage manuel rapide.

Selon une variante non illustrée et des modes particuliers de fabrication, les bras (78) et (81) sont remplacés par un montage de visée qui permet de basculer latéralement la lunette de la position tir et fait apparaître une hausse en position de tir, chacune des deux positions étant verrouillée après manipulation semi-automatique.

Selon une variante non illustrée, et des modes particuliers de fabrication, le pont (89) et le guidon (31) peuvent aussi être équipés de systèmes de visée de précision tel que, au minimum, dioptre iris , guidon à réticule ou à lentille, ces exemples n'étant pas limitatifs.

La partie avant du support optique (66) est en appui sur le fut (152) FIG 15, sa partie arrière incorporée à la crosse (141), comporte le logement (67), dans lequel vient s'emmancher l'avant du boîtier de culasse pour venir en butée contre l'épaulement extérieur avant (2). Le boîtier de culasse (1), le canon (25) et le support optique (66) sont coaxiaux. La partie inférieure arrière du support optique comporte deux oreilles (68) séparées par une fente (69), elles sont munies d'un passage latéral (142) servant de logement à la fixation (71) et d'un passage oblique permettant à la fixation (72) de s'accoupler à la fixation (71). L'immobilisation relative du canon interchangeable (25) dans le boîtier de culasse (1) et du boiter de culasse (1) dans le support optique (66), ou de l'ensemble fixe boîtier de culasse et canon dans ledit support (66) est obtenue par le rapprochement des deux oreilles (68) qui produit un effet de blocage sur le boîtier et le canon, les deux oreilles (68) comportant les emplacements (75) nécessaires à l'implantation dudit système de rapprochement. Les parties inférieures médiane et avant de ce support optique comportent chacune un bossage (74), qui est le point de fixation du pontet (55) FIG Il dans la partie médiane et dudit support optique (66) à sa partie avant dans le fût (152). Ce support optique permet l'interchangeabilité de différents systèmes de visée tels que au minimum, les lunettes à grossissement variable ou fixe, points rouges, visées laser, hausses fixes ou réglables, sans modifier la position de l'axe de visée ni celle de l'oeil directeur du tireur, ceci grâce aux bras (78) et (79) FIG l 2. l 3 qui sont commutatifs ou au pont (89)
FIG 14 sur lequel est montée la hausse. Les parties basses (81), (82) ou (99) situées à l'extrémité desdits bras ou dudit pont sont immobilisées dans les logements (80) des deux bases de fixations (76) et (77) qui sont identiques et placées symétriquement à la partie supérieure du support optique (66). Ce montage est de préférence fixe, mais démontable et commutatif.

Les lunettes à rails peuvent être fixées directement dans les logements supérieurs (84) situés à l'extrémité des bras (78) et (79). Les différentes sortes de visée ne comportant pas de rail sont fixées par les colliers (90) FIG 12 et 13 ou spéciaux, qui se différencient par leurs tailles et formes intérieures adaptées aux dimensions des corps de chaque système de visée utilisé, ils sont constitués de préférence de deux demicolliers (91) identiques et articulés à leur partie supérieure, cette articulation comportant au minimum un axe, leurs parties inférieures (94) venant s'encastrer dans les logements (84) situés à l'extrémité supérieure des bras pour y être immobilisées et fixées, ils permettent par rapprochement l'immobilisation et le blocage du corps des systèmes de visée. Le support optique peut aussi recevoir des montages spéciaux, il est indépendant de la canonnerie. Une fois assemblés , le boîtier de culasse (1), le support optique (66), le canon (25) et le talon de crosse (14) sont coaxiaux, l'axe de poussée se situe très près du centre de gravité de la surface définie par le talon de crosse (14) situé à l'extrémité arrière du boîtier de culasse (1), ce qui diminue dans de grandes proportions la levée de l'arme au départ du coup.

En variante non représentée et selon des modes particuliers de fabrication, les systèmes de montage, soit à crochets, ou pivotants ou basculants, les colliers les accompagnant et servant à l'installation des différents systèmes de visée, de type EAW ou toutes autres marques déposées, peuvent être adaptés et utilisés en lieu et place des fixations.

Une variante non représentée remplace la partie arrière du support optique et les deux oreilles par une partie cylindrique fendue venant en butée contre l'épaulement (2), le serrage est obtenu par un collier comportant les deux oreilles.

L'enveloppe que composent la crosse, le busc (173), la poignée (149), le fût (152), peut former au minimum une pièce unicellulaire (141) FIG 15 qui comporte les logements (142) (143) (144) (145) (146) (151) et (153) FIG 15 et 16, du talon de crosse (14), du boîtier de culasse (1) et du support optique (66), du pontet (55), de la bielle (60), du tunnel (129), du boîtier de détente (65), du support de tunnel (130), et des fixations (134) et (137). Le talon de crosse (14) est fixé sur la face arrière de la crosse, la plaque de couche (24) venant s'adapter au talon de crosse. La crosse est prise en sandwich par le talon de crosse, le boîtier de culasse et le support optique d'une part et par le support de tunnel d'autre part FIG 18. Le tunnel, qui vient en butée dans le boîtier de culasse (1) et dans le support de tunnel (1 30), sert d'entretoise.

L'ensemble du boîtier de culasse (1), du tunnel (129) et de son support (130) comporte le logement nécessaire à l'introduction et au positionnement du magasin ou chargeur (124). L'assemblage de ces éléments est obtenu d'une part, par la fixation (134) qui passe par les logements avants (132) (133) du support de tunnel et (145) du bois et vient se loger dans la fixation (71) située dans les deux oreilles (68) du support optique, et d'autre part par la fixation (137) qui passe par les logements arrières (135) (126) du support de tunnel et (146) de la crosse et vient se loger dans la fixation (21) située dans les deux voiles (15) du talon de crosse. Les axes des fixations (134) et (137) sont sécants et forment avec les points d'épures des éléments (21) et (71) une triangulation indéformable. Cette triangulation interdit tous déplacements relatifs des éléments constitutifs de l'ensemble ainsi obtenu.

Le pontet (55) FIG 1 2 3 4 et 1 1 situé en avant de la poignée est immobilisé dans le bois de l'arme et fixé sur le bossage médian (74). Le pontet pouvant être le support de la queue de détente avant (56), la transmission de mouvement entre la queue de détente avant (60) et la queue de détente arrière (63) située dans le boîtier (65) contenant le mécanisme de détente arrière FIG 18, est obtenue par la bielle (60), son pied (61) étant relié à l'extrémité supérieure (57) de la queue de détente avant (56) FIG 1 1 et sa tête (62) à l'extrémité supérieure (64) de la queue de détente arrière (63).

La longuesse (154) est amovible et interchangeable FIG 15.17. Elle se monte à l'avant du fût. Elle comporte le logement dans lequel sont immobilisés le boîtier de fixation (157) et la pièce d'appui (156) qui vient au contact de la face avant inclinée du fût et en butée sur la partie inférieure avant du support optique. Le levier (158) est ouvert, le crochet (163) vient prendre l'axe (172) situé à l'avant du fût.

Quand le levier (158) est refermé et maintenu dans cette position par le verrou (159), le crochet (163) tire sur l'axe (172) et maintient la longuesse plaquée contre l'avant du fût sous l'effort des biellettes (161) et (162) tirées vers le bas par la rotation du levier (158) qui pivotant autour de l'axe (164) vient se faire verrouiller par le verrou (159) et immobilise la longuesse.

L'alimentation de l'arme est pratiquée par un magasin ou chargeur (110) dont la capacité doit être en accord, suivant le type d'arme, avec les textes de lois en vigueur au moment et en lieu de l'utilisation de l'arme.

En référence à ces dessins et pour chaque arme, le principe d'assemblage du canon dans le boîtier de culasse étant pré-défini, le dispositif comporte un boîtier de culasse (1) FIG 5 dont la partie extérieure avant comporte un épaulement (2), sur lequel vient en butée le support optique (66) FIG 12, la partie intérieure avant comporte un logement (3) dont les formes constituent une empreinte femelle nécessaire à l'assemblage du boîtier et du canon et permettent son centrage longitudinal, son positionnement angulaire, son immobilisation et le retour impératif à ces positions après démontage et remontage rapide quand le canon est amovible et interchangeable. Sur la génératrice inférieure du logement (3), une fente (4) permet par déformation le blocage du canon (25) FIG 9. Le boîtier de culasse (1), seul ou associé au canon (25) qui suivant les cas comporte la bague (27), peuvent aussi être conçus pour recevoir les tenons (31) ou les formes nécessaires à tous les autres types de verrouillage, ledit boîtier comportant un logement longitudinal (6) dans lequel coulisse la culasse mobile. Sa partie latérale est équipée d'une lumière (12) permettant l'extraction et l'éjection des cartouches ou des étuis et d'une autre lumière (13) permettant le débattement du levier de la culasse mobile ; la partie arrière du boîtier de culasse comporte un épaulement (5) sur lequel vient s'appuyer le talon de crosse (14)
FIG 5.7 pour être fixé dans cette position au boîtier de culasse. La partie inférieure est percée longitudinalement d'une lumière (14) recevant le tunnel (129), celui-ci vient s appuyer sur l'épaulement (8) FIG 6. La partie centrale est percée d'une lumière (9) laissant passer les cartouches à la sortie du chargeur. En arrière du passage de tunnel, une lumière longitudinale (10) constitue le passage de la gâchette et permet son débattement ; deux oreilles (11) bordent cette lumière et servent à la fixation du boîtier (65) contenant le système de détente arrière.

Chaque canon (25) est fixe ou amovible et interchangeable, il est constitué de son âme, de sa chambre (26) variants suivant les calibres, les tenons (28) ou les formes nécessaires à tous les types de verrouillage faisant partie, soit de la bague de verrouillage (27), soit de l'ensemble bague (27) et canon (25), soit du boîtier de culasse (1) associé au canon (25). L'extrémité extérieure côté chambre du canon, seul ou équipé de sa bague de verrouillage, comporte les formes qui constituent l'empreinte mâle nécessaire à son assemblage au boîtier de culasse correspondant. Ces formes extérieures permettent le centrage longitudinal, le positionnement angulaire du canon et son immobilisation dans le logement avant (3) du boîtier de culasse (1) elles doivent aussi permettre son démontage et remontage rapide et le retour impératif à sa position initiale quand il est amovible et interchangeable. L'extrémité côté bouche des canons FIG 10 pouvant comporter, soit un dispositif permettant après démontage et remontage de retrouver impérativement la position axiale et angulaire du guidon amovible, dans ce cas, un logement borgne radial (30) donnant une position immuable à l'élément de centrage situé dans le guidon (31), ou tout autre type d'installation permettant d'obtenir ce résultat, soit un guidon fixe, inamovible, faisant partie intégrante du canon, I'assemblage pouvant être obtenu par un mode quelconque de fabrication.

Le talon (14) FIG 5.7 est constitué d'une partie plane (17) de laquelle dépasse un mamelon (18). Ce mamelon comporte un logement (19) dans lequel vient s'emmancher la partie arrière du boîtier de culasse pour venir buter contre l'épaulement (5). La partie latérale du talon comportant une ouverture (20) permettant le passage du levier d'armement, le talon de crosse est fixé au boîtier de culasse. La partie inférieure du mamelon (18) et la partie plane (17) sont reliées par deux voiles (15) comportant transversalement un logement (16) recevant la fixation (21). La partie plane (17) pouvant comporter deux logements (22) permettant la fixation du talon dans le bois de l'arme, et deux autres logements (23) servant à la fixation de la plaque de couche (24), par exemple.

A titre indicatif, la plaque de couche (24) peut être simplement une plaque de bois précieux, noyer, ébène, etc., une plaque de tôle d'alliage léger, d'épaisseur suffisante pour permettre sa fixation. Elle peut aussi être constituée d'une partie rigide, permettant sa fixation et d'une partie élastique servant d'amortisseur, cette partie étant vulcanisée, ou collée sur la partie rigide.

Quel que soit le type de produit choisi, la plaque de couche (24) est fixée sur la face arrière du talon de crosse et en a le même profil.

Le système de détente (70) FIG 5.18 est fixé à l'arrière du boîtier de culasse (1), il comporte un boîtier (71), une queue de détente arrière (63), une gâchette (75) et tout le mécanisme nécessaire à l'armement et au départ du coup.

L'alimentation de l'arme pourrait être pratiquée par l'intermédiaire d'un boîtier chargeur (124) FIG 18, composé d'un corps de chargeur (125), du fond de chargeur (126), de l'élévateur (127), d'un ressort (128), sa capacité étant définie en fonction du type d'arme qu'il doit asservir.

Le chargeur vient glisser dans le tunnel (129) FIG 18. Le mode de fabrication du corps de chargeur (125) et du tunnel (129) n'est pas limitatif, profilé filé, électroérosion, emboutissage, pliage, mécano soudé. Le support du tunnel (130) FIG 18 comporte dans sa partie centrale une lumière épaulée (131) recevant la partie inférieure du tunnel qui dans sa partie supérieure vient s'encastrer dans la lumière (7) et s'appuyer sur l'épaulement (8) du boîtier de culasse (I) FIG 5. Les logements obliques (132) et (133) laissent le passage de la fixation avant (134), les logements obliques (135) et (136) laissent le passage de la fixation arrière (137). La fixation avant (134) vient se loger dans la fixation (71) située dans les oreilles du support optique (66). La fixation arrière (137) vient se loger dans la fixation (21) située dans les oreilles du talon (14).

La tête de la fixation (137) comporte un perçage radial qui permet l'accrochage de l'anneau de bretelle arrière.

Ce système de fixation permet l'assemblage des parties mécaniques fixes de l'arme; c'est à dire, le support optique (66), le boîtier de culasse (1), ou le boîtier de culasse associé au canon (25), le talon de crosse (14), le tunnel (129), le support de tunnel (130) ; l'ensemble de ces éléments est incorporé au bois de l'arme, la fixation interdisant tous mouvements relatifs des pièces, les unes par rapport aux autres.

Le support du tunnel (130) comporte dans l'alignement de la lumière épaulée (131), une lumière (138) qui laisse passer le chargeur (124), à l'arrière decette lumière (138) un logement (139) dans lequel est implanté le verrou de chargeur (140).

Le support optique (66) FIG 12 et 13, de forme tubulaire, comporte à sa partie arrière, un logement (67) dans lequel vient s'emmancher la partie avant du boîtier de culasse (1), pour venir en butée sur l'épaulement (2) dudit boîtier. Toujours dans la partie arrière, dans la zone inférieure, se situent deux oreilles (68) séparées d'une fente (69), elles permettent par leur rapprochement le blocage de l'avant du boîtier de culasse (1) et du canon (20). Ces deux oreilles comportant les logements (75) nécessaires à l'implantation des mécanismes servant audit rapprochement, et un logement latéral (142) qui reçoit la fixation (71). Le passage oblique (72) permet à la fixation (73) de venir s'accoupler à la fixation (71). Toujours dans la zone inférieure, du support optique (66), se situent deux bossages (74), le premier, dans la partie médiane, est le point de fixation du pontet (55), qui comporte dans sa partie supérieure arrière, un emplacement dans lequel vient s'immobiliser ledit bossage (74) et permettre sa fixation, le second, dans la partie avant, permet la fixation du support optique dans le fût. La partie supérieure du support optique (66) comporte les bases de fixation (76) et (77) servant à l'immobilisation des bras (78) et (79), elles sont identiques et placées symétriquement par rapport à un plan médian orthogonal à l'axe du canon (20) qui est aussi l'axe du corps du support optique (66). Ces deux bases de fixations comportent un logement (80) dans lequel est introduite et fixée chaque partie basse (81) et (82), des bras (78) et (79) qui servent de liaison entre le support optique (66) et les colliers (90) ou spéciaux qui fixeront l'optique en position réglée. Le bras (78) comporte à sa partie inférieure un tenon (81), sa partie centrale (83) est droite, sa partie supérieure comporte un logement (84) doublé à sa partie inférieure d'une rainure plus étroite, verticale, (85) qui donne de l'élasticité aux lèvres latérales (86). Ces lèvres servent à la fixation par serrage, des ensembles de colliers (90), et colliers ou montages spéciaux.

Le bras (79) comporte à sa partie inférieure, un tenon (87), sa partie centrale (88) est inclinée, sa partie supérieure comporte un logement (84) doublé à sa partie inférieure d'une rainure plus étroite, verticale, (85) qui donne de l'élasticité aux lèvres latérales (86). Ces lèvres servent à la fixation par serrage des ensembles de collier (90), et colliers ou montages spéciaux. Les logements (84) permettent aussi le montage des lunettes de tir comportant un rail de fixation. Les ensembles de colliers (90), et colliers spéciaux se composent de deux demi-colliers (91), d'une biellette (92) et de deux axes (93).

Les demi-colliers comportent à la partie inférieure, un demi-tenon (94 ), à la partie supérieure, une chape (95), un perçage (96) permettant le montage de la biellette (92).

A l'intérieur des chapes (95) des demis colliers, la biellette (92) peut pivoter autour des axes (93) et permet ainsi d'ouvrir les colliers pour les passer autour du corps de la lunette de visée appropriée, puis de les refermer. Une fois cette position prise, les demi-colliers (91) forment à leur base, la partie inférieure, un tenon ouvert en son milieu permettant le montage et le blocage de l'ensemble, une fois installé dans le logement (84). Les diamètres des corps de lunette sont standardisés, il en ressort deux grandes familles de colliers, mais ces dimensions et ces formes ne sont pas limitatives.

Ce principe de montage autorise des dimensions de hauteur de bras (78), (79) et des diamètres de colliers, différents des standards. Quand le bras (78) est monté à l'avant du support optique (66) et le bras (79) à l'arrière, ce montage permet l'installation de lunette à grossissement fixe ou variable. Quand les bras sont commutés, le montage permet l'installation de système de visée, de type point rouge. Les corps de points rouges sont beaucoup plus courts que les lunettes de tir, la position de l'oculaire par rapport à l'oeil du tireur, doit être identique, pour tous les types d'optique, et la position des tourelles de réglage par rapport à l'oculaire n'est pas forcement identique pour tous les systèmes de visée pouvant être utilisés.

Selon une variante non illustrée et des modes particuliers de fabrication, les bras (78) et (79) sont remplacés par un montage de visée qui permet de basculer latéralement la lunette de la position tir et fait apparaître la hausse en position de tir, chaque position étant verrouillée après manipulation.

Le support optique permet aussi l'installation d'une visée à hausse fixe mais réglable en lieu et place des bras (78) et (79) et d'un guidon amovible ou fixe situé à l'extrémité du canon. Le système de hausse FIG 14 comporte un corps (89) en forme de pont.

Chaque extrémité inférieure des bras, avant (97) et arrière (98), du pont (89), est munie d'un tenon (99) permettant la fixation de cet ensemble dans les embases (76) et (77). Le corps du pont (89) est horizontal, le bras arrière (98) comporte sur sa face inclinée arrière (100), une rainure (101) et un trou fileté (102). Le corps de hausse (103) coulisse dans la rainure (101). Il comporte dans le sens longitudinal, une oeillère lamée (104) qui laisse passer la vis d'immobilisation (105) du corps (103). Le lamage (106) reçoit la tête de la vis (105). La face extérieure (107) de corps (103) comporte latéralement une graduation (108) qui permet de régler la hausse verticalement par rapport au repère (109) se trouvant sur la face arrière (100) du bras arrière (98).

L'extrémité supérieure du corps (103) comporte un trou fileté (110). La face supérieure (111) détermine, sur l'extrémité, une demie queue d'aronde (112), parallèle à elle, une rainure (113). Le curseur (115) comporte à sa partie supérieure un V (116), dans le fond du V une rainure (117). La face arrière du curseur comporte une rainure (118) dont la partie inférieure (119) est un tenon. La face avant du curseur comporte une oeillère lamée (120) qui laisse passer la vis d'immobilisation (121) du curseur (115). Le lamage (122) reçoit la tête de la vis (121). Le repère (123) situé sous la rainure (117) face arrière permet le réglage latéral du curseur (115), par rapport aux graduations (114) situées à l'extrémité supérieure du corps (103). Le principe se compose de deux glissières à déplacements orthogonaux permettant ainsi le réglage de la position latérale et verticale du V (116) et de sa rainure (117).

Le guidon (31) FIG 10 se compose d'un corps (32), d'un grain (33), d'un tunnel (34), de deux vis de blocage (35), de deux vis pointeau (36) servant au centrage vertical du guidon (31). Le corps du guidon (32) comporte à sa partie inférieure un alésage (37) de même conicité que le canon (25). Sur la génératrice inférieure, deux trous filetés reçoivent les vis pointeau (36) qui positionnent verticalement le guidon (31) quand les cônes des vis (36) viennent en contact des cônes femelles (30) situés sur la génératrice inférieure à l'avant (174) du canon (25). Au-dessus de l'alésage conique (37) localement le corps est ouvert longitudinalement par une rainure (38) à l'avant et une rainure (39) à l'arrière, déterminant localement deux voiles (40) et (41) à l'avant (42) et (43) à l'arrière. Les voiles (40) et (42) comportent un trou fileté (44), les voiles (41) et (43) comportent un trou lisse (45) et un lamage. Les vis (35) viennent immobiliser par serrage le corps (32) sur l'extrémité du canon. Le corps est constitué d'un voile vertical, d'une aile avant, d'une aile arrière. La partie supérieure (46) de forme parallélépipèdique comporte deux rainures latérales, longitudinales (47). Ces deux rainures sont traversées par un perçage dans lequel vient se loger une goupille (48) qui sert à l'immobilisation du tunnel (34) de forme tubulaire, ouvert longitudinalement à sa partie inférieure formant ainsi deux lèvres (49). Ces deux lèvres comportent une encoche (50) dans laquelle vient s'encastrer chaque extrémité de la goupille (48).

Quand les lèvres (49) viennent glisser dans les rainures (47), arrivées au contact des extrémités de la goupille (48), elles s'écartent par élasticité puis se referment au passage des extrémités de la goupille devant les encoches (50), immobilisant ainsi le tunnel (34). La partie supérieure (46) comporte une rainure transversale (51) en forme de queue d'aronde, à l'arrière un trou fileté dans lequel vient se loger une vis sans tête (52) servant à immobiliser le grain (33). Le corps (53) du grain (33) coulisse transversalement dans la rainure (51). Le voile vertical (54) est orthogonal au corps (53), il est situé dans le plan fictif vertical passant par l'axe de visée et l'axe de tir. Le réglage est pratiqué en faisant glisser latéralement le grain (33) et en l'immobilisant à l'aide de la vis (52).

Le pontet (55) FIG 11 est équipé de la queue de détente avant (56) qui pivote autour de l'axe (58) passant par le perçage (59). Cette queue de détente est coudée à sa partie supérieure et se termine par une chape (57) dans laquelle vient se loger la tête (61) de la bielle (60) qui transmet, à la queue de détente arrière (63) située dans le mécanisme de détente contenu dans le boîtier (65), les mouvements appliqués à la queue de détente avant. L'extrémité supérieure de la queue de détente arrière comporte en déport une chape (64) qui reçoit le pied (62) de la bielle (60).

L'ensemble du bois de l'arme (141) FIG 15 comporte un logement longitudinal (142), permettant l'installation du talon de crosse, du boîtier de culasse et du support optique. Le plan arrière est l'appui du talon, la mortaise (143) laisse passer le tunnel, le lamage (144) sert à l'encastrement du support de chargeur. Les perçages (145) et (146) sont les passages des fixations (132) et (135). En avant du tunnel un pont (147) relie la crosse à la poignée, le perçage (148) permet au pouce de passer, la forme de la poignée (149) est adaptée à la paume de la main. La partie intérieure (150) du perçage (148) et du pont (147) permet un bon appui des éminences thénar et hypothénar. La lumière (15 1) permet le passage du pontet. En avant du pontet, le fût (152) comporte un profil creux. Le perçage (153) FIG 16 laisse passer la bielle de transmission (60). La partie avant (154) du fût peut être amovible. Elle comporte le bois (155), la pièce d'appui (156), le boîtier de fixation (157), le levier (158), le verrou (159), son ressort (160), les deux biellettes inférieures (161), la biellette supérieure (162), le crochet (163), les deux axes (164), le ressort d'ouverture (165), sa vis de fixation (166), la douille de fixation avant (167). Le système de fixation s'encastre dans le bois, il est immobilisé par la douille (167) et une vis qui sert le bois contre le boîtier (157). L'arrière de ce boîtier (157) s'encastre entre les deux ailes (168) de la pièce d'appui (156). Les parties, avant du fût et arrière de la longuesse, sont supplémentaires. La partie supérieure de la pièce d'appui comporte un demi-alésage, qui vient en appui sur l'extrémité du porte-optique. La lumière (169) laisse passer le crochet (163) qui pivote à l'intérieur de la chape (170) de la biellette supérieure (162) autour de l'axe (171), le crochet vient prendre l'axe (172) situé à l'avant du fût. Le levier (158) pivote autour de l'axe (164) qui maintient la pièce d'appui (156) et le boîtier (157), la biellette supérieure (162) pivote autour de l'axe (164) qui maintient la pièce d'appui (156) et le boîtier (157). Les deux biellettes (161) pivotent autour des axes (171) qui maintiennent le levier (158), la biellette supérieure (162) et le crochet (163). Quand le levier (158) est libéré du verrou (159) par la pression manuelle qui le fait basculer, le levier (158) pivote vers le bas repoussant, par l'intermédiaire des biellettes (161) et (162), le crochet (163) qui se libère de l'axe (163). La partie avant, la longuesse (154), peut alors être retirée. Pour réinstaller la longuesse, il suffit de mettre le demi-alésage en appui sur l'avant inférieur de porte optique, le crochet (163) vient prendre l'axe (1 72). Une pression sur l'extrémité du levier (1 58) le fait remonter dans son logement, au passage du levier, le verrou (159) bascule, laisse passer l'extrémité du levier et par réaction du ressort (160) revient se refermer pour empêcher le levier de s'ouvrir.

Claims (10)

REVEND ICATIONS

1") Arme individuelle d'épaule, courte, et comportant une crosse (141) avec boîtier de culasse (1) incorporé, dans le prolongement du canon (25), caractérisée en ce que le support optique (66) qui prolonge le boîtier de culasse (1) et qui lui est solidaire, est muni de ses systèmes de visée interchangeables (78) (79) (89) (90) (109), le talon de crosse (14) situé à l'arrière du boîtier de culasse (1) ledit boîtier (1) et le support optique (66) sont coaxiaux et incorporés à la crosse (141), le busc (173) se situe audessus du boîtier de culasse (1), le talon de crosse (14) solidaire de celui-ci sur sa partie arrière, vient s'appuyer sur la face arrière (24) de la crosse, il est muni transversalement d'un logement (16) servant à la fixation (21).

2") Dispositif, selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie avant du boîtier de culasse (1) comporte, un logement (3), empreinte femelle dont les formes servent à l'assemblage, au centrage longitudinal, au positionnement angulaire et à l'immobilisation du canon qui comporte à son extrémité extérieure (29) côté chambre une empreinte mâle correspondante, hormis ce montage et l'assemblage du guidon (31) à son extrémité côté bouche(174), le canon (25) n'a aucun contact extérieur avec les parties mécaniques et l'enveloppe de l'arme, le support optique (66) et ses systèmes de visée, le fût (152) et la longuesse (154), sont totalement indépendants de la canonnerie (25). le canon est ainsi dit flottant, suivant les cas de montage, la partie avant du boîtier de culasse (1) comporte une fente (4) qui permet, par déformation, le blocage du canon (25).

3 ) Dispositif, selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le support optique (66) qui est solidaire du boîtier de culasse (1) et qui est incorporé à la crosse (141), est en appui longitudinal sur le fût (152), lesdits boîtier de culasse (1), canon (25) et support optique (66) sont coaxiaux, I'axe de poussée se situe très près du centre de gravité de la surface définie par le talon de crosse (14), la partie arrière dudit support (66) comporte deux oreilles (68), séparées par une fente (69) coïncidant avec la fente (4), suivant les cas de montage du canon (25), son immobilisation est obtenue par le rapprochement de ces deux oreilles (68) qui produit un effet de blocage simultané sur l'avant sur le boîtier (1) et l'extrémité (29) du canon (21), lesdites oreilles (68) qui comportent les emplacements (75) nécessaires à l'implantation des systèmes de serrage sont munies d'un passage (70) servant de logement à la fixation (71) et d'un passage permettant à la fixation (73) de s'accoupler à la fixation (71), la partie inférieure de ce support optique comporte les éléments (74) qui sont les points de fixation du pontet (55) dans la partie médiane et dudit support optique (66) sur le fût (152) dans sa partie avant, la partie supérieure dudit support (66) comporte deux bases de fixations symétriques (76) et (77), ce qui permet l'interchangeabilité de ses différents systèmes de visée, ceci sans modifier la position de l'axe de visée ni celle de l'oeil directeur de l'utilisateur, les bras (78) et (79) qui sont commutables ou le pont (89) sur lequel est montée la hausse (103), peuvent être fixés dans les deux bases pour y être immobilisés, la partie supérieure des bras (78) et (79) comporte un logement (84) dans lequel sont immobilisées les lunettes à rails ou les colliers (90) servant à la fixation des différents types de lunettes.

4 ) Dispositif, selon les revendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que, selon des modes particuliers de fabrication, les bras (78), (79) et le pont (89) sont remplacés par un montage de visée non illustré qui permet de basculer latéralement la lunette de la position tir et fait apparaître la hausse en position de tir, ceci sans modifier la position de l'axe de visée ni celle de l'oeil directeur de l'utilisateur, chaque position étant verrouillée après manipulation, l'assemblage de ce montage dans les bases de fixations (76) et (77) est identique à celui des deux bras (78) et (79) ou du pont (89).

5 ) Dispositif, selon les revendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que, selon des modes particuliers de fabrication non illustrés, la partie arrière du support optique (66) et les deux oreilles (68) sont remplacées par une partie cylindrique fendue, le serrage est obtenu par un collier venant s'adapter sur la dite partie cylindrique et comportant deux oreilles (68) et la fente (69).

6 ) Dispositif, selon les revendications I et 3, caractérisé en ce que, selon des modes particuliers de fabrication non illustrés, l'ensemble constitué par, le talon de crosse (14) et le boîtier de culasse (1), ou le boîtier de culasse (1) et le support optique (66), ou le talon de crosse (14), le boîtier de culasse (1) et le support optique (66), peuvent constituer un seul élément.

7 ) Dispositif, selon les revendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que, dans le cadre d'une utilisation multifonctionnelle, canons interchangeables constitués de différents calibres associés à tous les types de visée, I'extrémité côté bouche (174) des canons (25), est équipée d'un guidon (31), amovible ou fixe, dans le cas du guidon amovible, cette extrémité (174) comporte au minimum une empreinte (30) recevant l'élément de centrage (36), situé dans le corps (32) dudit guidon (31), permettant ainsi après démontage et remontage de retrouver impérativement le réglage initial, dans les deux cas , la partie inférieure du corps (32) comporte les éléments et les formes nécessaires à son centrage, à son immobilisation et à sa fixation à l'extrémité (174) dudit canon (25), la partie supérieure du corps (32) comportant les logements nécessaires d'une part à la translation latérale et à l'immobilisation du grain (33) et d'autre part à l'installation facultative d'un tunnel amovible ou fixe (34) servant au minimum à la protection dudit grain , I'utilisation du guidon (31) pour la visée nécessite obligatoirement son association au pont (89) ou au montage basculant non illustré, ledit pont comportant soit une hausse fixe, constituée d'un corps de hausse (103) coulissant dans le bras arrière (98) et pouvant y être immobilisé pour le réglage de la distance de tir, la flèche, et d'un curseur (115) sur lequel se trouvent au minimum le V (116) et sa rainure de fond (117), ledit curseur coulissant latéralement sur la partie supérieure du corps de hausse et pouvant être immobilisé pour le réglage de dérive, soit en variante non représentée une hausse mobile permettant un réglage manuel rapide.

8 ) Dispositif, selon les revendications 3 et 7, caractérisé en ce que, selon des modes particuliers de fabrication non illustrés, des montages à crochets ou pivotants, ou des supports spéciaux peuvent être adaptés et utilisés, en lieu et place des bases de fixations (76) et (77), des deux bras (78) et (81), et du pont (97), ledit pont (89) et ledit guidon (3 1) peuvent aussi être équipés de système de visée de précision.

9 ) Dispositif, selon la revendication 1, caractérisé en ce que la crosse, le busc(173), la poignée( 149) et le fût(152) peuvent former une enveloppe unicellulaire (141) qui comporte les logements, (142) de la boîte de culasse (1) et du support optique (66), (151) du pontet (55), (153) de la bielle (60), (143) du tunnel (129) et du boîtier de détente (65), (144) du support de tunnel (130), (145) et (146) des fixations (132) et (135), le talon de crosse (14) est fixé sur la face arrière de la crosse, ladite crosse étant prise en sandwich par le talon de crosse (14), le boîtier de culasse (1) et le support optique (66) d'une part, et par le support de tunnel (130) d'autre part, le tunnel (129) servant d'entretoise entre le boîtier de culasse et le support de tunnel, la fixation (132) passe par les perçages avants (133) et (134) du support de tunnel et vient se loger dans la fixation (71) située dans les deux oreilles (68) du support optique, la fixation (135) passe par les perçages arrières (136) et (137) du support de tunnel et vient se loger dans la fixation (21) située dans le talon de crosse (14), lesdites fixations (132) et (71), (135) et (21) immobilisent l'ensemble de ces pièces, les axes desdites fixations (132) et (135) sont sécants et forment avec les points d'épures des fixations (21) et (71) une triangulation indéformable qui interdit tous déplacements relatifs des éléments concernés, la taille intérieure du fût permet l'encastrement, l'assemblage et la fixation du support optique par l'intermédiaire de l'élément avant (74) dudit support optique, en avant des logements (143) et (144) un pont (147) relie la crosse à la poignée (149), le perçage (148) permet au pouce de passer, la forme de la poignée (149) est adaptée à la paume de la main, la partie intérieure (150) du perçage (148) permet un bon appui des éminences thénar et hypothénar, cette poignée se situe très prêt du centre de gravité de l'arme, quand la longuesse (154) est amovible, elle comporte le bois (155) muni du logement du système de fixation dans lequel est immobilisé son boîtier (157), la pièce d'appui (156) vient en contact de la face avant inclinée du fût et en appui sur la partie inférieure avant du support optique (66), le crochet (163) produit son effet de traction sur l'axe (172) situé à l'avant du fût, sous l'effort des biellettes (161) et (162), tirées vers le bas par la rotation du levier (158) qui pivotant autour de l'axe (164) vient se faire verrouiller par le verrou (159) et immobilise la longuesse.

10 ) Dispositif, selon les revendications 1, 3 et 9, caractérisé en ce que la transmission du mouvement, pour actionner la gâchette faisant partie du mécanisme de détente (65) se situant à l'arrière de la poignée (149) et du boîtier d'alimentation, est pratiquée par le mécanisme situé dans le pontet (55) en avant de la poignée (149), ledit pontet (55) est immobilisé dans son logement (151) situé juste en avant de la poignée (149),il est fixé à l'élément médian (74) du support optique (66) et comporte la queue de détente avant (56), ladite queue étant reliée par son extrémité supérieure (57) à la tête (61) de la bielle (60) qui, par son autre extrémité le pied (62), vient transmettre à la queue de détente arrière (63), située dans le boîtier (65) contenant ledit mécanisme, les mouvements appliqués à la queue de détente avant (56).