FR2755927A1 - Essuie-glace de vehicule automobile comportant une raclette d'essuyage perfectionnee - Google Patents

Abstract

L'invention propose un essuie-glace de véhicule automobile, du type dans lequel une raclette d'essuyage, comportant une lame d'essuyage et un corps de rigidification (18), est accrochée sur un corps de l'essuie-glace par deux points. Le corps de rigidification (18) de la raclette comporte deux vertèbres parallèles (28) qui sont reliées entre elles par au moins un pont de liaison transversal (30). Les vertèbres (28) comportent des portions de maintien qui sont reçues dans des rainures longitudinales formées dans deux faces latérales opposées de la lame. Le pont de liaison transversal chevauche un talon de la lame d'essuyage.

Description

L'invention concerne un essuie-glace de véhicule automobile comportant une raclette d'essuyage perfectionnée.

L'invention concerne plus particulièrement un essuie-glace du type dans lequel une raclette d'essuyage, comportant une lame d'essuyage et un corps de rigidification, est accrochée sur un corps l'essuie-glace par deux points.

Le document EP-A-0.654.378 décrit et représente un tel type d'essuie-glace qui est destiné à assurer l'essuyage d'un miroir de rétroviseur extérieur de véhicule automobile. Cet essuie-glace, de petites dimensions, est donc destiné à un usage intermittent et peu intensif dans des conditions relativement favorables puisque, lorsque le véhicule roule à une vitesse suffisante, la glace du miroir se trouve généralement hors de portée des gouttelettes d'eau et de l'écoulement de l'air qui s'effectuent autour du rétroviseur.

Pour cette raison, I'essuie-glace proposé présente une structure relativement simple et comporte notamment un balai en forme de cavalier allongé entre les deux extrémités duquel la raclette est tendue par des moyens dont plusieurs modes de réalisation sont proposés.

Du fait notamment des faibles contraintes de fonctionnement auxquelles est soumis cet essuie-glace, la raclette d'essuyage est réalisée sous la forme d'une simple lame cylindrique dont les deux extrémités sont pourvues de moyens d'accrochage sur le balai.

Toutefois, dans le cas d'essuie-glace soumis à des contraintes de fonctionnement plus importantes, et notamment dans le cas d'essuieglace pour pare-brise ou pour lunette arrière de véhicule qui sont de plus grandes dimensions, une telle solution ne peut s'avérer satisfaisante.

En effet, on cherche alors à obtenir une qualité d'essuyage irréprochable qui puisse notamment assurer au conducteur une vision parfaite de la route sans fatigue oculaire excessive.

Pour obtenir une telle qualité d'essuyage, il est nécessaire d'utiliser des raclettes d'essuyage présentant un profil évolué et comportant des moyens de rigidification de la raclette qui permettent de garantir un positionnement adéquat du profil de la raclette par rapport à la vitre dans toutes les phases de fonctionnement de l'essuie-glace.

Dans ce but, I'invention propose un essuie-glace du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le corps de rigidification de la raclette comporte deux vertèbres parallèles qui sont reliées entre elles par au moins un pont de liaison transversal, en ce que les vertèbres comportent des portions de maintien qui sont reçues dans des rainures longitudinales formées dans deux faces latérales opposées de la lame, et en ce que le pont de liaison transversal chevauche un talon de la lame d'essuyage.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention
- le corps de rigidification de la raclette est réalisé par découpage et pliage d'une plaque de matériau métallique
- le pont de liaison délimite un arceau à l'intérieur duquel est reçu le talon de la lame d'essuyage, et les vertèbres sont délimitées du pont de liaison chacune par une pliure dont le rayon de courbure est tourné vers l'intérieur de l'arceau;
- chaque vertèbre est entièrement reçue dans une rainure longitudinale qui s'étend sur toute la longueur de la raclette
- le pont de liaison délimite un arceau à l'intérieur duquel est reçu le talon de la lame d'essuyage, et les vertèbres sont délimitées du pont de liaison chacune par une pliure dont le rayon de courbure est tourné vers l'extérieur de l'arceau;
- chaque vertèbre comporte des portions de maintien qui sont disposées longitudinalement en dehors de la zone du pont de liaison et qui s'étendent transversalement vers l'intérieur de l'arceau;
- les extrémités longitudinales des portions de maintien sont biseautées
- la raclette d'essuyage est tendue longitudinalement entre ses deux points d'accrochage sur l'essuie-glace
- le corps de rigidification comporte des moyens d'accrochage de la raclette sur l'essuie-glace
- au niveau de chacun de ses points d'accrochage, la raclette d'essuyage est fixée sur l'essuie-glace par une tige transversale qui est engagée dans un oeillet de fixation de chacune des vertèbres
- les oeillets de fixation sont disposés longitudinalement en retrait par rapport aux extrémités longitudinales des vertèbres
- chaque vertèbre comporte, au niveau d'un oeillet de fixation, une fente longitudinale oblongue qui délimite dans la vertèbre deux bandes parallèles, et l'une au moins des deux bandes est déformée, selon la direction verticale perpendiculaire aux directions longitudinales et transversales de la raclette, de telle manière que l'oeillet soit délimité par les deux bandes
- les deux bandes sont déformées chacune selon des sens opposés selon la direction verticale
- les deux bandes sont déformées chacune sensiblement selon un arc de cercle de sorte que l'oeillet de fixation est de profil sensiblement circulaire dans un plan longitudinal vertical, et le cercle est sensiblement centré sur l'axe longitudinal des vertèbres du corps de rigidification
- la lame d'essuyage comporte une entaille pour le passage de la tige d'articulation;
- les deux vertèbres maintiennent la lame d'essuyage selon la direction longitudinale par un serrage transversal ponctuel
- le corps de rigidification comporte au moins une patte de guidage qui s'étend vers le haut en direction du corps de l'essuie-glace sur lequel est accrochée la raclette et qui coopère avec ledit corps pour assurer un guidage de la raclette
- la patte de guidage est portée par le pont de liaison
- la patte de guidage est portée par une vertèbre
- la patte de guidage est agencée longitudinalement en dehors de la zone du pont de liaison
- les deux vertèbres comportent chacune une patte de guidage, et les deux pattes de guidage sont agencées longitudinalement au même niveau ; et
- la patte de guidage comporte au moins un bord vertical d'extrémité transversale qui est replié de manière à former un rabat longitudinal.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue en perspective éclatée illustrant de manière schématique un balai d'essuie-glace conforme aux enseignements de l'invention;
- la figure 2 est une vue partielle en perspective illustrant de manière plus précise la réalisation du pont de liaison et des pattes de guidage d'un corps de rigidification selon un premier mode de réalisation de l'invention;
- la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2 illustrant un second mode de réalisation de l'invention;
- la figure 4 est une vue en coupe transversale, selon la ligne 4-4 de la figure 3, d'une raclette selon le second mode de réalisation
- les figures 5 et 6 sont des vues similaires à celles des figures 3 et 4 illustrant un troisième mode de réalisation de l'invention; et
- les figures 7, 8 et 9 sont des vues respectivement de côté, de dessus et en perspective d'une portion d'extrémité du corps de rigidification illustrant plus particulièrement des moyens perfectionnés de fixation de la raclette sur l'essuie-glace et d'immobilisation longitudinale de la lame.

On a représenté de manière schématique sur la figure 1 un balai d'essuie-glace 10 qui est par exemple destiné à être monté à rotation autour d'un axe transversal Al à l'extrémité d'un bras d'essuieglace (non représenté) lui même monté, par l'intermédiaire d'une tête d'entraînement, sur un arbre d'entraînement en balayage alterné.

Le balai 10 comporte essentiellement une monture 12 qui s'étend longitudinalement selon un arc tourné verticalement vers le bas en direction d'une vitre à essuyer (non représentée). La monture 12 présente en section par un plan transversal sensiblement la forme d'un
U tourné vers le bas.

La monture 12 est destinée à porter une raclette d'essuyage 14 qui comporte une lame d'essuyage 16 réalisée en matériau élastomère et un corps de rigidification 18. Conformément aux enseignements de l'invention, la raclette 14 est accrochée sur la monture 12 uniquement aux deux extrémités 22 de celle-ci.

Selon un aspect de l'invention, la raclette 14 est accrochée sur la monture 12 par des moyens de fixation 20 qui sont portés par le corps de rigidification 18, si bien que la raclette 14 peut être tendue entre ses deux points d'accrochage sur la monture 12 sans que la lame d'essuyage 16 en matériau élastomère ne soit soumise à des efforts de traction excessifs qui pourraient l'endommager.

En plus de ses fonctions de rigidification et de fixation, le corps 18 a aussi pour fonction d'assurer un guidage de la raclette 14 dans un plan longitudinal vertical lorsque celle-ci se déforme pour épouser le galbe de la vitre contre laquelle la lame 16 est plaquée par l'essuie-glace. A cet effet, le corps de rigidification 18 comporte des pattes de guidage 24 qui s'étendent vers le haut de manière à être reçues transversalement entre deux flancs latéraux longitudinaux 26 de la monture 12. Lorsque la raclette 16, qui est plaquée contre la vitre par
I'essuie-glace, se déforme pour épouser le galbe de la vitre, on s'assure ainsi que cette déformation se produit dans le plan longitudinal vertical de la raclette 14 qui est généralement sensiblement perpendiculaire au plan général de la vitre. Dans ces conditions, les pattes de guidage 24 coulissent verticalement entre les flancs 26 de la monture 12.

Comme on peut le voir sur la figure 1, le corps de rigidification 18 comporte essentiellement deux vertèbres longitudinales 28 qui sont reliées entre elles par des ponts de liaisons 30 transversaux. Les vertèbres 28 s'étendent dans un plan longitudinal et transversal et elles sont destinées à être au moins en partie engagées chacune dans une rainure longitudinale aménagée dans une face latérale 34 d'un talon supérieur de fixation 32 de la lame d'essuyage 16. Les ponts de liaison 30 du corps de rigidification 18 chevauchent le talon 32 par en dessus.

Le corps de rigidification 18 est avantageusement réalisé par découpage et pliage d'une plaque de matériau métallique, de préférence en acier inoxydable.

On a représenté de manière plus précise sur la figure 2 un premier exemple de réalisation du corps de rigidification 18 de la raclette 14.

Le pont de liaison 30 illustré sur la figure 2 présente en section transversale la forme d'un arceau en U renversé comportant un tronçon supérieur transversal 38 et deux montants verticaux 40 qui s'étendent parallèlement vers le bas. Le pont de liaison 30 est de préférence de forme correspondante à celle du talon 32 de la lame 16 correspondante.

Les extrémités inférieures 42 des montants 40 sont raccordées directement sur un bord longitudinal externe rectiligne 44 de la vertèbre 28 correspondante.

Le pont de liaison 30 qui est représenté sur la figure 2 porte une patte de guidage 24 qui s'étend depuis un bord transversal arrière 46 du tronçon transversal 38. La patte de guidage 24 s'étend verticalement et elle présente sensiblement la même largeur transversale que le pont 30 mais elle n'est reliée à ce dernier que par une zone de jonction 48 dont la largeur est réduite.

La patte de guidage 24 comporte des bords verticaux 50, qui sont destinés à coopérer avec des faces internes des flancs 26 de la monture 12, et qui sont pourvus chacun d'un rabat longitudinal 52, tourné vers l'arrière et destiné à augmenter la surface de coopération de la patte de guidage 24 avec la monture 12, notamment pour diminuer les phénomènes d'usure. Éventuellement, on peut aussi prévoir de recouvrir la patte de guidage d'un matériau plus compatible avec le matériau constituant les flancs 26 de la monture 12, soit sous la forme d'un revêtement soit sous la forme d'une pièce rapportée enfichée sur la patte de guidage 24.

Comme cela a été vu plus haut, le corps de rigidification 18 peut être aisément réalisé en une seule pièce par découpage et pliage d'une tôle d'acier.

Le plan de référence initial de la tôle avant pliage peut par exemple être considéré comme étant celui du tronçon transversal 38 du pont de liaison 30.

Les montants verticaux 40 du pont 30 sont formés par un premier pliage à angle droit, vers le bas autour d'un axe longitudinal, de chacun des deux ensembles formés par un montant 40 et la vertèbre 28 correspondante.

Un second pliage à angle droit, autour de l'extrémité inférieure 42 du montant vertical 40 et en formant un pli dont le rayon de courbure est tourné direction de l'intérieur de l'arceau formé par le pont de liaison 30, permet de rabattre la vertèbre 28 correspondante vers sa position finale.

La patte de guidage 24 est elle obtenue par pliage vers le haut autour du bord transversal arrière 46 de pont 30, ses bords 50 pouvant être rabattus avant ou après ce pliage.

Dans ce premier mode de réalisation, la vertèbre 28 est prévue pour être entièrement reçue dans la rainure correspondante du talon 32, de sorte que la vertèbre 28 assure un maintien optimal de la lame 16.

Un deuxième mode de réalisation d'un corps de rigidification selon l'invention est représenté aux figures 3 et 4 dans lesquelles des éléments identiques ou similaires à ceux décrits précédemment sont désignés par les mêmes chiffres de référence.

Le corps de rigidification qui est ici représenté comporte lui aussi deux vertèbres qui sont réunies par au moins un pont de liaison 30 en forme d'arceau en U renversé.

La hauteur du pont 30 selon la direction verticale, et donc celle de ses montants verticaux 40, peut être telle que son tronçon transversal est sensiblement en appui contre le talon 32 de la lame 16.

Au contraire, cette hauteur peut être supérieure.

Toutefois, le pont de liaison porte ici deux pattes de guidage 24 qui s'étendent verts le haut respectivement depuis les bords transversaux arrière 46 et avant 54 du tronçon supérieur transversal 38.

Les pattes 24 présentent des bords verticaux qui comportent des rabats 52 de plus grande dimension longitudinale, les rabats 52 de la patte de guidage avant étant tournés vers l'avant au contraire de ceux de la patte de guidage arrière.

Par ailleurs, ce deuxième mode de réalisation se distingue du premier par le fait que les extrémités inférieures 42 des montants verticaux 40 du pont de liaison 30 sont raccordés sur un bord longitudinal interne 56 de la vertèbre 28 correspondante qui n'est pas rectiligne.

En effet, ce bord interne 56 présente des décrochements 57 qui délimitent, en dehors de la zone de raccordement du pont 30 avec la vertèbre 28, des portions 58 de la vertèbre 18 qui s'étendent transversalement vers l'intérieur en direction de l'autre vertèbre 28 pour pouvoir être reçues dans les rainures du talon 32 et ainsi assurer le maintien de la lame 16 par les vertèbres 18.

Comme on peut le voir sur les figures, les décrochements 57 du bord interne 56 sont orientés en biais à 45 degrés par rapport aux directions longitudinales et transversales. Cette disposition permet de faciliter le coulissement des vertèbres 28 dans la rainure du talon 32 lorsque la raclette 14 se courbe pour épouser le profil de la vitre.

De fait, toutes les portions de la vertèbre 18 qui sont agencées vers l'extérieur par rapport aux montants verticaux 40 du pont 30 ne peuvent être reçues dans les rainures de la lame 16 du fait que les montants 40 s'étendent le long des faces latérales 34 du talon 32 de cette dernière.

Cette conformation du corps de rigidification 18 a pour avantage une plus grande simplicité de réalisation des opérations de pliage puisque la formation des montants 40 et des vertèbres 28 fait appel à une première opération de pliage identique à celle décrite en relation au premier mode de réalisation, et à une seconde opération de pliage dans laquelle la vertèbre 18 est rabattue à angle droit vers l'extérieur de l'arceau formé par le pont 30, c'est-à-dire en sens inverse par rapport au premier pliage.

Le troisième mode de réalisation de l'invention qui est illustré sur les figures 5 et 6 illustre un corps de rigidification 18 qui est destiné à une raclette 14 dont le talon de fixation 32 ne présente pas un profil rectangulaire, mais plutôt un profil triangulaire ou circulaire.

Aussi, le pont de liaison 30 qui relie les deux vertèbres 28 est de profil triangulaire et il comporte deux tronçons 60 délimités l'un de l'autre par un pli central pour former un V renversé.

Les deux tronçons 60 sont reliés chacun par leur extrémité inférieure 62 au bord interne 56 de la vertèbre 28 correspondante qui est semblable à celles décrites en référence au deuxième mode de réalisation de l'invention et qui s'étend donc dans un plan longitudinal et transversal.

Par ailleurs, le pont de liaison 30 du troisième mode de réalisation de l'invention ne porte pas de pattes de guidage.

Ces dernières sont en effet aménagées sous la forme d'un repli 64 de faible largeur transversale qui est découpé dans le bord externe 44 des vertèbres 28 et qui est replié vers le haut autour d'un bord transversal par lequel elle reste liée à la vertèbre 28.

Chaque patte de guidage 64 n'est ainsi amenée à coopérer qu'avec la face interne du flanc 26 correspondant de la monture 12 et il est donc prévu que les pattes de guidage sont associées par deux, longitudinalement au même niveau, mais portées chacune par l'une des deux vertèbres 28.

Étant donné que les pattes de guidage 64 sont prises dans la matière constituant les vertèbres 28, il est préférable de ne pas les agencer longitudinalement dans la même zone que le pont de liaison 30.

En effet, la largeur transversale résiduelle de la vertèbre 28 en serait alors trop réduite à ce niveau. De manière avantageuse, les pattes de guidage 64 sont agencées longitudinalement en correspondance avec les portions de maintien 58 de la vertèbre 28 qui s'étendent transversalement vers l'intérieur.

Bien entendu, quel que soit le mode de réalisation retenu, le corps de rigidification 18 peut comporter plusieurs ponts de liaison 30 et plusieurs pattes de guidage 24, 64.

A titre d'exemple, on peut prévoir de disposer des ponts de liaison à intervalles réguliers d'environ 20 à 50 mm le long de la raclette d'essuyage 14 et prévoir de disposer de 2 à 6 pattes de guidage 24 (ou paires de pattes 64 pour le troisième mode de réalisation) en fonction notamment de la longueur totale de la raclette 16. Ainsi, même en adoptant l'un des deux premiers modes de réalisation de l'invention, certains des ponts de liaison 30 peuvent ne pas être munis de pattes de guidage.

Selon un autre aspect de l'invention, il a été vu que la raclette est accrochée sur la monture 12 du balai 10 par des moyens d'accrochage et de fixation portés par le corps de rigidification.

Un premier exemple de réalisation de ces moyens d'accrochage est illustré de manière schématique à la figure 1 dans laquelle on peut voir que les vertèbres 28 présentent des extrémités longitudinales recourbées qui forment des boucles 20 d'axe transversal
A2. Une tige d'accrochage 66 d'axe transversal A2 est engagée au travers des boucles 20 d'une même extrémité longitudinale des deux vertèbres 28 et au travers d'orifices correspondant formés aux extrémités longitudinales des deux flancs 26 de la monture 12. Ces moyens d'accrochage, simples et peu onéreux à mettre en oeuvre, permettent de plus de favoriser la rotation de la raclette 14 autour de ses points d'accrochage, ce qui lui permet d'épouser avec précision le galbe de la vitre à essuyer.

Toutefois, on a représenté sur les figures 7 à 9 un deuxième mode de réalisation des moyens d'accrochage de la raclette 14.

Comme on peut le voir sur ces figures, les vertèbres 28 comportent des oeillets 68 qui sont réalisés par déformation de portions de la vertèbre 28 qui sont situées longitudinalement en retrait par rapport à l'extrémité longitudinale de la vertèbre 28. Cette disposition permet à la lame d'essuyage 16 de la raclette 14 de s'étendre longitudinalement véritablement jusqu'aux deux extrémités des vertèbres 28 du corps de rigidification 18, au-delà de leurs points d'accrochage sur la monture 12 qui sont formés par les oeillets 68.

Le même objectif peut aussi être atteint en réalisant les moyens d'accrochage sous la forme de rabats qui sont repliés vers le haut depuis le bord externe des vertèbres 28 et qui sont percés d'un trou formant l'oeillet.

Cependant, dans l'exemple de réalisation représenté, les oeillets 68 sont de forme sensiblement circulaire, et leur axe transversal
A2 est agencé sensiblement dans le même plan longitudinal et transversal que les vertèbres 28.

Cette disposition est particulièrement avantageuse dans le cas où la raclette 14 est mise en tension par la monture 12. En effet, l'effort de traction qui est alors transmis au corps de rigidification 18 par l'intermédiaire des oeillets 68 n'est pas désaxé par rapport à l'axe longitudinal des vertèbres 28, si bien que cet effort n'induit pas de couple de flexion dans le corps de rigidification 18. A l'état libre, c'est-à dire tant qu'elle n'est pas en appui contre la vitre, la raclette 14 reste parfaitement rectiligne et elle n'est pas cintrée.

Comme on peut le voir tout particulièrement sur la figure 8, la vertèbre 18 est munie, dans la zone dans laquelle est formée l'oeillet 68, d'une fente longitudinale 70 qui divise la vertèbre 28 en deux bandes longitudinales parallèles interne 72 et externe 74.

Les deux bandes 72, 74 sont déformées, respectivement vers le bas et vers le haut, selon la direction verticale perpendiculaire aux directions longitudinale et transversale de la raclette 14, de manière à former chacune sensiblement un demi-cercle d'axe transversal A2.

Ainsi, à elles deux, les deux bandes 72, 74 forment un oeillet circulaire 68 complet dans lequel la tige d'accrochage 66 peut être engagée.

Comme on peut le voir sur les figures 8 et 9, les deux vertèbres comportent chacune, à proximité de chacune de leurs extrémités longitudinales, un oeillet 68, les deux oeillets 68 des extrémités correspondantes étant bien entendu alignés selon la direction transversale.

On notera par ailleurs que les oeillets 68 des deux vertèbres 28 sont en contact l'un avec l'autre selon la direction transversale. Pour cela, il est donc nécessaire de prévoir une entaille dans le talon 32 de la lame 16, entaille de toute façon nécessaire au passage de la tige d'accrochage 66.

D'ailleurs, cette entaille qui est traversée par la tige 66 peut être suffisante pour assurer un blocage de la lame 16 par rapport au corps de rigidification 18 selon la direction transversale.

Cependant, il est prévu dans le mode de réalisation illustré sur les figures un moyen complémentaire pour assurer ce blocage longitudinal.

Ainsi, les extrémités longitudinales 76 de chaque vertèbre 28 sont prévues pour être reçues à l'intérieur de la rainure du talon 32 et pour être resserrées transversalement l'une vers jusqu'à pincer le talon 32 de la lame 16 et ainsi empêcher qu'elle ne bouge selon la direction longitudinale.

L'essuie-glace selon l'invention permet d'assurer une très bonne tenue de la lame d'essuyage 16 qui est toujours maintenue dans une position idéale pour obtenir une grande qualité d'essuyage.

La raclette d'essuyage 14, dont plusieurs modes de réalisation viennent d'être décrits, n'est pas seulement utilisable dans le cas où
I'essuie-glace comporte un balai 10 articulé à l'extrémité d'un bras. Elle peut aussi être utilisée dans le cas où l'essuie-glace comporte un corps principal directement articulé sur une tête d'entraînement et où la raclette 14 est accrochée d'une part à la tête d'entraînement et d'autre part à l'extrémité longitudinale libre du corps principal.

Claims (22)

REVENDICATIONS

1. Essuie-glace de véhicule automobile, du type dans lequel une raclette d'essuyage (14), comportant une lame d'essuyage (16) et un corps de rigidification (18), est accrochée sur un corps (10) de l'essuie-glace par deux points (20, 68),

caractérisé en ce que le corps de rigidification (18) de la raclette (14) comporte deux vertèbres parallèles (28) qui sont reliées entre elles par au moins un pont de liaison transversal (30), en ce que les vertèbres (28) comportent des portions de maintien (28, 58) qui sont reçues dans des rainures longitudinales formées dans deux faces latérales opposées (34) de la lame (16), et en ce que le pont de liaison transversal (30) chevauche un talon (32) de la lame d'essuyage (16).

2. Essuie-glace selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps de rigidification (18) de la raclette (14) est réalisé par découpage et pliage d'une plaque de matériau métallique.

3. Essuie-glace selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le pont de liaison (30) délimite un arceau à l'intérieur duquel est reçu le talon (32) de la lame d'essuyage (16), et en ce que les vertèbres (28) sont délimitées du pont de liaison (30) chacune par une pliure dont le rayon de courbure est tourné vers l'intérieur de l'arceau.

4. Essuie-glace selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque vertèbre (28) est entièrement reçue dans une rainure longitudinale qui s'étend sur toute la longueur de la raclette (14).

5. Essuie-glace selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le pont de liaison (30) délimite un arceau à l'intérieur duquel est reçu le talon (32) de la lame d'essuyage (16), et en ce que les vertèbres (28) sont délimitées du pont de liaison (30) chacune par une pliure dont le rayon de courbure est tourné vers l'extérieur de l'arceau.

6. Essuie-glace selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque vertèbre (28) comporte des portions de maintien (58) qui sont disposées longitudinalement en dehors de la zone du pont de liaison (30) et qui s'étendent transversalement vers l'intérieur de l'arceau.

7. Essuie-glace selon la revendication 6, caractérisé en ce que les extrémités longitudinales (57) des portions de maintien (58) sont biseautées.

8. Essuie-glace selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la raclette d'essuyage (14) est tendue longitudinalement entre ses deux points d'accrochage (20, 68) sur l'essuie-glace.

9. Essuie-glace selon la revendication 8, caractérisé en ce que le corps de rigidification (18) comporte des moyens d'accrochage (20, 68) de la raclette (14) sur l'essuie-glace.

10. Essuie-glace selon la revendication 9, caractérisé en ce que, au niveau de chacun de ses points d'accrochage, la raclette d'essuyage (14) est fixée sur l'essuie-glace par une tige transversale (66) qui est engagée dans un oeillet de fixation (20, 68) de chacune des vertèbres (28).

11. Essuie-glace selon la revendication 10, caractérisé en ce que les oeillets de fixation (68) sont disposés longitudinalement en retrait par rapport aux extrémités longitudinales des vertèbres (28).

12. Essuie-glace selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque vertèbre (28) comporte, au niveau d'un oeillet de fixation (68), une fente longitudinale (70) oblongue qui délimite dans la vertèbre deux bandes parallèles (72, 74), et en ce que l'une au moins des deux bandes (72, 74) est déformée, selon la direction verticale perpendiculaire aux directions longitudinales et transversales de la raclette (14), de telle manière que l'oeillet (68) soit délimité par les deux bandes (72, 74).

13. Essuie-glace selon la revendication 12, caractérisé en ce que les deux bandes (72, 74) sont déformées chacune selon des sens opposés selon la direction verticale.

14. Essuie-glace selon la revendication 13, caractérisé en ce que les deux bandes (72, 74) sont déformées chacune sensiblement selon un arc de cercle de sorte que l'oeillet de fixation (68) est de profil sensiblement circulaire dans un plan longitudinal vertical, et en ce que le cercle est sensiblement centré sur l'axe longitudinal des vertèbres (28) du corps de rigidification (18).

15. Essuie-glace selon l'une quelconque des revendications 11 à 14, caractérisé en ce que la lame d'essuyage (16) comporte une entaille pour le passage de la tige d'articulation (66).

16. Essuie-glace selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deux vertèbres (28) maintiennent la lame d'essuyage (16) selon la direction longitudinale par un serrage transversal ponctuel.

17. Essuie-glace selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps de rigidification (18) comporte au moins une patte de guidage (24, 64) qui s'étend vers le haut en direction du corps (10) de l'essuie-glace sur lequel est accrochée la raclette (14) et qui coopère avec ledit corps (10) pour assurer un guidage de la raclette (14).

18. Essuie-glace selon la revendication 17, caractérisé en ce que la patte de guidage (24) est portée par le pont de liaison (30).

19. Essuie-glace selon la revendication 17, caractérisé en ce que la patte de guidage (24) est portée par une vertèbre (28).

20. Essuie-glace selon la revendication 19, caractérisé en ce que la patte de guidage (24) est agencée longitudinalement en dehors de la zone du pont de liaison (30).

21. Essuie-glace selon la revendication 20, caractérisé en ce que les deux vertèbres (28) comportent chacune une patte de guidage (24), et en ce que les deux pattes de guidage (24) sont agencées longitudinalement au même niveau.

22. Essuie-glace selon l'une quelconque des revendications 17 à 21, caractérisé en ce que la patte de guidage (24) comporte au moins un bord vertical d'extrémité transversale (50) qui est replié de manière à former un rabat longitudinal (52).