FR2754383A1 - Bloc porte-fusible a prises de test et, eventuellement, voyant - Google Patents

Abstract

Il s'agit d'un bloc porte-fusible dont le porte-fusible (13) présente au moins un puits (35) pour l'engagement d'une fiche de test (26). Suivant l'invention, ce puits (35) est excentré par rapport au plan médian (M) de l'ensemble, et, de l'autre côté du plan médian (M) par rapport à lui, le porte-fusible (13) comporte un jambage (40), qui est apte à s'insérer entre les deux branches (24A, 24B) d'un organe de contact auxiliaire (24), et à la surface duquel débouche un cheminement (41) en provenance d'un logement annexe (37) propre à la mise en place éventuelle d'un voyant (38), en sorte que, d'un côté du plan médian (M), la branche (24B) de l'organe de contact auxiliaire (24) peut assurer un contact électrique par pression avec la broche (25) de la fiche de test (26), et que, de l'autre côté de ce plan médian (M), sa branche (24A) peut assurer un contact électrique par pression avec un conducteur électrique (53) qui est en liaison électrique avec l'une ou l'autre des bornes du voyant (38). Application aux blocs porte-fusible.

Description

"Bloc porte-fusible à prises de test et, éventuellement, voyant" La

présente invention concerne d'une manière générale les blocs portefusible du genre comportant un corps isolant formé, d'une part, d'un socle, et, d'autre part, d'un porte- fusible, communément appelé préhenseur, monté mobile par rapport au socle, avec, d'une part, dans le socle, deux bornes de connexion et deux organes de contact, dits ci- après par simple commodité organes de contact principaux, qui, disposés à distance l'un de l'autre, en étant alignés l'un avec l'autre, sont chacun respectivement en liaison électrique avec les deux bornes de connexion et sont propres à recevoir conjointement un fusible, et, d'autre part, dans le porte-fusible, un logement, dit ci-après par simple commodité logement principal, qui, en correspondance avec les organes de contact principaux du socle, est propre à la mise en place et à l'entraînement du fusible. Un tel bloc porte-fusible se présente, par exemple, sous la forme d'une plaquette, à faces principales parallèles, et, par son socle, il est adapté à être rapporté, transversalement, avec d'autres appareillages électriques de même type, sur un support commun à l'ensemble, par exemple un rail de type normalisé, en étant disposé côte à côte, et de manière jointive, entre deux de ces autres appareillages

électriques.

Le fusible dont peut être équipé un tel bloc

porte-fusible est, par exemple, une cartouche cylindrique.

Quoi qu'il en soit, pour être apte à recevoir ce fusible, les organes de contact principaux dont est équipé le

socle sont chacun globalement en forme de U ou de lyre.

Ils comportent donc chacun deux branches entre

lesquelles s'insère le fusible.

La présente invention vise plus particulièrement le cas o, pour permettre un contrôle de tension en amont et/ou en aval du fusible, le socle d'un tel bloc porte-fusible comporte deux autres organes de contact, dits ci-après par simple commodité organes de contact auxiliaires, qui, eux aussi, comportent chacun deux branches, et qui, en liaison électrique, chacun respectivement, avec les deux organes de contact principaux, sont propres à recevoir chacun l'extrémité de la broche d'une fiche de test. Pour permettre l'engagement d'un telle broche, le porte-fusible présente, lui-même, en correspondance, chacun respectivement, avec ces organes de contact auxiliaires, deux

puits propres à un tel engagement.

Pour certaines applications, au moins, il s'avère souhaitable, ou nécessaire, que, pour un contrôle à vue, et donc, à distance, de l'état du fusible, un voyant soit établi

en dérivation par rapport à celui-ci.

Il est donc usuel de prévoir, dans le bloc porte-fusible, un deuxième logement, dit ci-après par simple commodité logement annexe, pour la mise en place éventuelle

d'un tel voyant.

Mais se pose alors le problème de la desserte de ce voyant, qui, par ailleurs, nécessite usuellement d'avoir en

série avec lui une résistance de limitation de courant.

Suivant une première disposition déjà envisagée, le circuit correspondant est directement établi de l'un à l'autre

des deux organes de contact principaux du socle.

Il en résulte que, lorsque le bloc porte-fusible est ouvert, c'est-à- dire lorsque son porte-fusible est dégagé de son socle et que par conséquent le circuit sur lequel il est lui-même interposé est ouvert, le circuit du voyant maintient par lui-même une liaison électrique entre les deux organes de contact principaux, et donc qu'il circule encore entre ceux-ci

un certain courant résiduel.

Même réduit, ce courant résiduel peut être gênant.

Suivant une deuxième disposition également déjà envisagée, qui, elle, permet d'éliminer tout courant résiduel lorsque le bloc porte-fusible est ouvert, le voyant est logé dans le porte-fusible lui-même, avec son circuit, et ce dernier

comporte deux organes de contact qui, lorsque le bloc porte-

fusible est fermé, viennent chacun respectivement porter par

pression sur les extrémités du fusible.

Il en résulte, en pratique, une réalisation qui, dans la mesure, au moins, o elle nécessite inévitablement l'intervention de soudures, est relativement complexe et coûteuse, et qui, de surcroît, est relativement encombrante. La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant avantageusement une

réalisation plus simple et plus économique.

De manière plus précise, elle a pour objet un bloc porte-fusible du genre comportant un corps isolant formé d'un socle et d'un porte-fusible monté mobile par rapport au socle, avec, d'une part, dans le socle, deux bornes de connexion, deux organes de contact principaux, chacun à deux branches, qui, disposés à distance l'un de l'autre, en étant alignés l'un avec l'autre, sont chacun respectivement en liaison électrique avec les deux bornes de connexion et sont propres à recevoir conjointement un fusible, et deux organes de contact auxiliaires, également chacun à deux branches, qui, en liaison électrique, chacun respectivement, avec les deux organes de contact principaux, sont propres à recevoir chacun l'extrémité de la broche d'une fiche de test, et, d'autre part, dans le porte-fusible, un logement principal, qui, en correspondance avec les organes de contact principaux du socle, est propre à la mise en place et à l'entraînement d'un fusible, deux puits, qui, en correspondance, eux, avec les organes de contact auxiliaires du socle, sont chacun propres à l'engagement de la broche de la fiche de test, et un logement annexe, qui est propre à la mise en place éventuelle d'un voyant, ce bloc porte-fusible étant d'une manière générale caractérisé en ce que, conjointement, d'une part, chacun des puits que comporte le porte-fusible est excentré par rapport au plan médian de l'ensemble passant entre les deux branches des organes de contact principaux et entre les deux branches des organes de contact auxiliaires, et, d'autre part, ce porte-fusible comporte, en correspondance avec l'un au moins de ces puits, de l'autre côté du plan médian par rapport à ce puits, un jambage, qui est apte à s'insérer entre les deux branches de l'organe de contact auxiliaire correspondant, et à la surface duquel débouche un cheminement en provenance du logement annexe. Grâce à une telle disposition, chacune des branches des organes de contact auxiliaires est affectée à une fonction particulière: l'une d'elles coopère avec la broche d'une fiche de test lorsqu'une telle fiche de test est engagée dans le puits correspondant, tandis que l'autre, ainsi laissée disponible, est libre pour coopérer, si nécessaire, avec un quelconque conducteur électrique, lorsqu'un voyant est en place

dans le logement annexe.

Lorsque, par exemple, ce voyant est une diode électroluminescente, ce conducteur électrique peut très simplement être directement formé par l'une des pattes dont est

usuellement équipée une telle diode.

Quoi qu'il en soit, la liaison électrique entre le voyant et la branche concernée de l'organe de contact auxiliaire n'implique avantageusement l'intervention d'aucune

soudure, au bénéfice de l'encombrement et des coûts.

Par ailleurs, selon un autre aspect de l'invention, lorsque, de manière usuelle, une barrette conductrice est prévue, pour l'un au moins des organes de contact principaux, pour assurer une liaison électrique entre cet organe de contact principal, l'organe de contact auxiliaire associé et la borne de connexion correspondante, cette barrette conductrice est, suivant l'invention, d'un seul tenant avec cet organe de contact principal et cet organe de contact auxiliaire, en formant avec ceux-ci une seule et même pièce de contact venue

par découpe et pliage d'un seul et même flan.

Les liaisons électriques correspondantes ne nécessitent, elles aussi, avantageusement, aucune soudure ou autre moyen d'assujettissement annexe, au bénéfice, comme

précédemment, de l'encombrement et des coûts.

Les caractéristiques et avantages de l'invention

ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à

titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: la figure 1 est, avec des arrachements locaux, une vue en élévation, d'une part, d'un bloc porte-fusible suivant

l'invention, pour la position de fermeture de ce bloc porte-

fusible, et, d'autre part, d'une fiche de test propre à être engagée dans un puits de ce bloc porte-fusible; la figure 2 est une vue en élévation du bloc porte-fusible suivant l'invention, pour la position d'ouverture de ce bloc porte-fusible; la figure 3 est, à échelle supérieure, une vue partielle en coupe transversale de ce bloc porte- fusible en position de fermeture, suivant la ligne III-III de la figure 1, et en l'absence de fiche de test; la figure 4 est une vue partielle en coupe transversale analogue à celle de la figure 3, lorsqu'une fiche de test est présente; la figure 5 est une vue partielle en coupe transversale analogue à celle de la figure 4, en l'absence de voyant;

la figure 6 est une vue en perspective du seul porte-

fusible du bloc porte-fusible suivant l'invention, pris isolément; la figure 7 est, à échelle différente, une vue partielle en coupe longitudinale de ce porte-fusible, suivant la ligne VII-VII de la figure 6; la figure 8 est, à échelle supérieure, une vue en perspective d'une des pièces de contact que comporte le bloc porte- fusible suivant l'invention, prise isolément; la figure 9 est une vue en coupe longitudinale de

cette pièce de contact, suivant la ligne IX-IX de la figure 8.

Tel qu'illustré sur ces figures, et de manière connue en soi, le bloc porte-fusible 10 suivant l'invention comporte un corps isolant 11 formé, d'une part, d'un socle 12, et, d'autre part, d'un porte-fusible 13 monté mobile par rapport

au socle 12.

En pratique, et ainsi que cela ressort mieux de la figure 3, ce corps isolant 11, pris dans son ensemble, se présente sous forme la générale d'une plaquette à faces principales parallèles l'une à l'autre et de largeur ou

épaisseur relativement réduite.

A sa base, le socle 12 forme un piétement 14 par lequel l'ensemble est adapté à être rapporté, par simple encliquetage, sur l'un ou l'autre de plusieurs rails normalisés

de types différents, non représentés.

A sa partie supérieure, le socle 12 forme un certains nombre d'alvéoles, pour le logement, notamment, et ainsi qu'il apparaîtra ci-après, de divers composants appartenant à la

partie active du bloc porte-fusible 10.

En pratique, ces alvéoles ouvrent tous sur l'une des faces principales du socle 12, la même pour tous, et leur fond est formé par un flasque 15 que le socle 12 présente le long

de l'autre de ces faces principales.

Dans le socle 12 sont tout d'abord logés, en tant que composant de la partie active du bloc porte-fusible 10, deux bornes de connexion 16, qui, disposées chacune respectivement le long des deux tranches latérales de ce socle 12, en étant orientées dos à dos l'une par rapport à l'autre, sont chacune respectivement en correspondance avec des entrées de câble 18

débouchant latéralement sur celles-ci.

Dans le socle 12 sont également logés deux organes de contact 20, dits ici organes de contact principaux, qui, disposés à distance l'un de l'autre, en étant alignés l'un avec l'autre, sont chacun respectivement en liaison électrique avec les deux bornes de connexion 16 et sont propres à recevoir

conjointement, comme représenté à la figure 1, un fusible 21.

Ce fusible 21 est par exemple une cartouche cylindrique de section transversale circulaire comportant, à

ses extrémités, pour sa desserte, des culots 22 métalliques.

Les organes de contact principaux 20 ont à charge

d'enserrer ces culots 22.

Ils présentent donc chacun deux branches 20A, 20B, qui sont sensiblement parallèles l'une à l'autre, et qui, au voisinage de leur extrémité libre, sont chacune affectées d'une légère ondulation pour former conjointement un berceau propre

à la réception du culot 22 correspondant du fusible 21.

En pratique, les organes de contact principaux 20 sont

chacun globalement en forme de U ou de lyre.

Dans le socle 12 se trouvent enfin logés deux organes de contact 24, dits ici organes de contact auxiliaires, qui, en liaison électrique, chacun respectivement, avec les deux organes de contact principaux 20, suivant des dispositions décrites plus en détail ultérieurement, sont propres à recevoir chacun l'extrémité de la broche 25 d'une fiche de test 26,

comme représenté sur les figures 4 et 5.

Comme les organes de contact principaux 20, les organes de contact auxiliaires 24 comportent chacun deux branches 24A, 24B, qui sont sensiblement parallèles l'une à l'autre, mais qui, au voisinage de leur extrémité, sont chacune

affectées d'une légère ondulation.

En pratique, les organes de contact auxiliaires 24 sont alignés avec les organes de contact principaux 20, et ils

s'étendent entre ceux-ci et les bornes de connexion 16.

Comme les organes de contact principaux 20, les organes de contact auxiliaires 24 sont chacun globalement en

forme de U ou de lyre.

Les organes de contact principaux 20 et les organes de contact auxiliaires 24 sont logés dans un même alvéole du socle 12, et, pour l'intervention du porte-fusible 13, et, par celui-ci, du fusible 21, cet alvéole ouvre non seulement sur la même face principale du socle 12 que les autres alvéoles que forme celui-ci, mais également sur la tranche correspondante

de ce socle 12.

Il s'agit, en l'espèce, de la tranche supérieure du

socle 12.

Soit M, tel que schématisé en traits interrompus sur les figures 3, 4 et 5, le plan médian de l'ensemble passant entre les -deux branches 20A, 20B des organes de contact principaux 20 et entre les deux branches 24A, 24B des organes

de contact auxiliaires 24.

Dans la forme de réalisation représentée, le

porte-fusible 13 est monté pivotant sur le socle 12.

Il comporte, à cet effet, à l'une de ses extrémités, deux tourillons 27 par lesquels il est en prise à pivotement

avec deux perçages 28 du socle 12.

Ces perçages 28 interviennent au-dessus de l'une des

entrées de câble 18.

Pour son maintien en position de fermeture, le porte- fusible 13 comporte, en outre, à son autre extrémité, deux bossages 30, par lesquels il est apte à coopérer en emboîtement

avec deux autres perçages 31 du socle 12.

Ces perçages 31 interviennent, eux, au-dessus de

l'autre des entrées de câble 18.

Pour faciliter sa manipulation, le porte-fusible 13

est équipé d'un bec 32, du côté opposé à ses tourillons 27.

Dans le porte-fusible 13 est tout d'abord prévu, suivant des dispositions décrites plus en détail ultérieurement, un logement 33, dit ici par simple commodité logement principal, qui, en correspondance avec les organes de contact principaux 20 du socle 12, est propre à la mise en

place, et à l'entraînement, du fusible 21.

Dans le porte-fusible 13 sont également prévus deux puits 35, qui interviennent, chacun respectivement, de part et d'autre du logement principal 33, en ouvrant l'un et l'autre sur la tranche supérieure 36 du porte-fusible 13, et qui, en correspondance, eux, avec les organes de contact auxiliaires 24 du socle 12, sont chacun propres à l'engagement de la broche

25 de la fiche de test 26.

En pratique, ces deux puits 35 s'étendent sensiblement parallèlement l'un à l'autre, en traversant de part en part le

porte-fusible 13 dans l'épaisseur même de celui-ci.

Dans le porte-fusible 13 est enfin également prévu un autre logement 37, dit ici par simple commodité logement annexe, qui est propre à la mise en place éventuelle d'un voyant 38, tel que représenté sur les figures 1, 2, 3 et 4, et qui, comme les puits 35, ouvre sur la tranche supérieure 36 du

porte-fusible 13.

Dans la forme de réalisation représentée, le logement

annexe 37 débouche sur la tranche supérieure 36 du porte-

fusible 13, entre les puits 35, sensiblement à mi-distance de ceux-ci. Les dispositions qui précèdent sont bien connues par elles-mêmes, et, ne relevant pas, en propre, de la présente

invention, elles ne seront pas décrites plus en détail ici.

Suivant l'invention, et conjointement, d'une part, chacun des puits 35 que comporte le porte-fusible 13 est excentré par rapport au plan médian M de l'ensemble passant entre les deux branches 20A, 20B des organes de contact principaux 20 du socle 12 et entre celles 24A, 24B des organes de contact auxiliaires 24 de celui-ci, et, d'autre part, le porte-fusible 13 comporte, en correspondance avec l'un au moins de ces puits 35, de l'autre côté du plan médian M par rapport à ce puits 35, un jambage 40, qui est apte à s'insérer entre les deux branches 24A, 24B de l'organe de contact auxiliaire 24 correspondant du socle 12, et à la surface duquel débouche

un cheminement 41 en provenance du logement annexe 37.

Dans la forme de réalisation représentée, le porte-

fusible 13 comporte deux jambages 40, en correspondance, chacun respectivement, avec ses deux puits 35, et à la surface de chacun de ces jambages 40 débouche un cheminement 41 en

provenance du logement annexe 37.

En pratique, les deux jambages 40 sont disposés d'un même côté du plan médian M de l'ensemble, et ils s'étendent

chacun respectivement sensiblement au droit des deux puits 35.

Dans la forme de réalisation représentée, les deux jambages 40 sont reliés l'un à l'autre par une longrine 42, qui s'étend sensiblement parallèlement à la tranche supérieure 36 du porte-fusible 13, à l'extrémité des jambages 40 opposée à celle-ci, et qui délimite avec ces jambages 40 le logement

principal 33 prévu pour le fusible 21.

Par exemple, et tel que représenté, les deux jambages sont sensiblement parallèles l'un à l'autre, et le logement

principal 33 a, globalement, un contour rectangulaire.

Pour la retenue transversale du fusible 21, la longrine 42 présente, au moins localement, en saillie, le long de l'un de ses bords longitudinaux, un bourrelet 44, tandis que, le long de l'autre de ces bords longitudinaux, elle est reliée à la paroi opposée du logement principal 33 par une

patte 45.

En regard du bourrelet 44, la paroi du logement principal 33 opposée à la longrine 42 présente elle-même, en saillie, un bourrelet 46. Dans la forme de réalisation représentée, chacun des

jambages 40 comporte, transversalement, sensiblement à mi-

hauteur, un perçage 48 qui le traverse de part en part.

Dans la forme de réalisation représentée, les cheminements 41 prévus suivant l'invention s'étendent à compter de la base du logement annexe 37, en s'étendant dos à dos de

part et d'autre de celui-ci.

Chacun de ces cheminements 41 forme, au moins localement, une rigole, qui s'étend sensiblement parallèlement au plan médian M de l'ensemble, avec sa concavité tournée vers l'extérieur, perpendiculairement à ce plan médian M, à la manière des alvéoles que forme le socle 12, et dont le fond 49

est sensiblement à niveau avec la surface des jambages 40.

Du c8té du logement principal 33, les cheminements 41 sont en pratique simplement délimités par une nervure 50, qui, commune à l'un et l'autre de ces deux cheminements 41, s'étend sur toute la longueur de ce logement principal 33, en s'arrêtant, à ses extrémités, au droit des jambages 40, pour communication des cheminements 41 avec la surface supérieure de ceux-ci, ainsi qu'il est mieux visible sur la figure 7 pour

l'un de ces cheminements 41.

Sur l'une au moins des parois latérales de l'un au moins des cheminements 41 fait saillie au moins un ergot 52, qui restreint localement la largeur de ce cheminement 41, et

qui est ainsi propre à assurer une meilleure tenue, dans celui-

ci, du composant électrique qui y trouve éventuellement sa place. Lorsque, comme représenté sur les figures 1 à 4, un voyant 38 est présent dans le logement annexe 37, le composant électrique présent dans un cheminement 41 est un conducteur électrique 53 relié à la borne correspondante de ce voyant 38,

ou comporte un tel conducteur électrique 53.

Par exemple, et tel que représenté, pour l'un des cheminements 41, le conducteur électrique 53 peut être directement formé par l'une des pattes que comporte usuellement un tel voyant 38 lorsqu'il s'agit d'une diode électroluminescente. Pour le maintien de cette patte, le cheminement 41 correspondant comporte, échelonnés sur sa longueur, trois ergots 52 qui font saillie en alternance sur l'une et l'autre

de ses parois latérales.

Pour l'autre des cheminements 41, le conducteur électrique 53 comporte, successivement, deux tronçons 53', 53", qui sont raccordés l'un à l'autre par un quelconque moyen de connexion, par exemple une cosse 54, et dont l'un est formé, comme précédemment, par la patte correspondante du voyant 38 tandis que sur l'autre se trouve insérée une résistance de

limitation de courant 55.

Ainsi, ce cheminement 41 forme au moins localement, par lui-même, un logement pour un quelconque composant électrique, en l'espèce la résistance de limitation de courant 55, à interposer entre l'éventuel voyant 38 et l'organe de

contact auxiliaire 24 correspondant.

Pour le maintien de ce composant électrique, le cheminement 41 concerné comporte, en saillie en regard l'un de

l'autre sur ses deux parois latérales, deux ergots 52.

Dans la forme de réalisation représentée, les ergots 52 s'étendent sur toute la largeur des parois latérales des

cheminements 41, à la manière de nervures.

En outre, lorsque, comme représenté sur les figures 1 à 4, un voyant 38 est présent, les conducteurs électriques 53 correspondants sont, pour leur maintien, engagés, à leur

extrémité, dans les perçages 48 des jambages 40.

Pour l'un au moins des organes de contact principaux du socle 12, et, préférentiellement, comme représenté, pour chacun de ceux-ci, il est prévu, pour assurer une liaison électrique entre cet organe de contact principal 20, l'organe de contact auxiliaire 24 associé et la borne de connexion 16

correspondante, une barrette conductrice 56.

Suivant l'invention, cette barrette conductrice 56 est d'un seul tenant avec un tel organe de contact principal 20 et un tel organe de contact auxiliaire 24, en formant avec ceux-ci une seule et même pièce de contact 57 venue par découpe et pliage d'un seul et même flan. La barrette conductrice 56 de chacune des pièces de contact 57 forme un fond commun à l'organe de contact principal et à l'organe de contact auxiliaire 24, en se prolongeant,

longitudinalement, au-delà de l'un et de l'autre de ceux-ci.

Dans la forme de réalisation représentée, la branche 24A de l'organe de contact auxiliaire 24 est sensiblement coplanaire de la branche 20A correspondante de l'organe de contact principal 20, et il en est de même entre les branches

24B, 20B de ceux-ci.

D'abord parallèles aux branches 20A, 20B de l'organe de contact principal 20, les branches 24A, 24B de l'organe de contact auxiliaire 24 s'écartent ensuite légèrement de celles-ci, pour un déport de leurs portions actives, c'est-à-dire pour un déport de celles de leurs portions entre lesquelles l'extrémité de la broche 25 de la fiche de test 26

est susceptible de s'insérer.

Pour chacune des pièces de contact 57, la barrette conductrice 56 présente, latéralement, au droit de la borne de connexion 16 correspondante, un repli 58 qui en augmente

localement l'épaisseur.

Préférentiellement, et tel que représenté, la surface extérieure de ce repli 58 d'une barrette conductrice 56 est striée, pour améliorer le contact avec le conducteur électrique correspondant. Enfin, dans la forme de réalisation représentée, la barrette conductrice 56 de chacune des pièces de contact 57 présente, localement, un perçage 60, qui, prolongé par un "soyage" 61, c'est-à-dire par une collerette venue d'un seul tenant de l'ensemble, par exemple par emboutissage-repoussage, est propre à l'engagement de l'extrémité de la broche 25 d'une

fiche de test 26.

Par exemple, et tel que représenté, ce perçage 60 s'étend à l'extrémité de cette barrette conductrice 56 opposée

à la borne de connexion 16 associée.

D'une borne de connexion 16 à l'autre, les deux pièces de contact 57 sont symétriques l'une de l'autre par rapport à

un plan perpendiculaire au plan médian M de l'ensemble.

Lorsque, comme représenté sur les figures 1 à 4, un voyant 38 est présent, chacun des cheminements 41 prévus suivant l'invention sur le porte-fusible 13 sert de logement à un conducteur électrique 53 qui, suivant les modalités décrites précédemment, est en liaison électrique avec l'une ou l'autre des bornes de ce voyant 38, et qui s'étend ensuite à la surface du jambage 40 correspondant, avec son extrémité, dûmnent courbée à cet effet, engagée dans le perçage 48 de ce

jambage 40.

Lorsque, comme représenté sur la figure 2, le bloc porte-fusible 10 est en position d'ouverture, il est possible d'engager la broche 25 d'une fiche de test 26 dans le perçage

de l'une ou l'autre de ses pièces de contact 57.

Lorsque, son porte-fusible 13 étant équipé d'un fusible 21 dans le logement principal 33 prévu à cet effet, ce bloc porte-fusible 10 est commandé en fermeture, c'est-à-dire lorsque son porte-fusible 13 ainsi équipé d'un fusible 21 est engagé dans son socle 12, les culots 22 du fusible 21 viennent chacun respectivement en prise avec les branches 20A, 20B des organes de contact principaux 20 de ce socle 12, cependant que les jambages 40 du porte-fusible 13 viennent conjointement chacun respectivement s'insérer entre les branches 24A, 24B des

organes de contact auxiliaires 24 associés.

Les conducteurs électriques 53 en saillie à la surface de ces jambages 40 viennent alors chacun en contact électrique, par simple pression, avec la branche 24A de l'organe de contact auxiliaire 24 correspondant, et, d'un des organes de contact auxiliaires 24 à l'autre, le voyant 38 se trouve ainsi dûment

branché en dérivation par rapport au fusible 21.

Si désiré, et tel que représenté à la figure 4, une fiche de test 26 peut être engagée par sa broche 25 dans l'un

quelconque des puits 35.

Son extrémité vient alors en contact électrique, par simple pression, avec la branche 24B de l'organe de contact

auxiliaire 24 concerné.

Il en est de même en l'absence de voyant 38, tel que

représenté à la figure 5.

Ainsi, le bloc porte-fusible 10 suivant l'invention se prête aussi bien au cas o un voyant 38 est présent qu'au cas

o un tel voyant 38 est omis.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite et représentée, mais englobe

toute variante d'exécution.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Bloc porte-fusible, du genre comportant un corps isolant (11) formé d'un socle (12) et d'un porte-fusible (13) monté mobile par rapport au socle (12), avec, d'une part, dans le socle (12), deux bornes de connexion (16), deux organes de contact principaux (20), qui comportent chacun deux branches (20A, 20B), et qui, disposés à distance l'un de l'autre, en étant alignés l'un avec l'autre, sont chacun respectivement en liaison électrique avec les deux bornes de connexion (16) et sont propres à recevoir conjointement un fusible (21), et deux organes de contact auxiliaires (24), qui comportent également chacun deux branches (24A, 24B), et qui, en liaison électrique, chacun respectivement, avec les deux organes de contact principaux (20), sont propres à recevoir chacun l'extrémité de la broche (25) d'une fiche de test (26), et, d'autre part, dans le porte-fusible (13), un logement principal (33), qui, en correspondance avec les organes de contact principaux (20) du socle (12), est propre à la mise en place et à l'entraînement du fusible (21), deux puits (35), qui, en correspondance, eux, avec les organes de contact auxiliaires (24) du socle (12), sont chacun propres à l'engagement de la broche (25) de la fiche de test (26), et un logement annexe (37), qui est propre à la mise en place éventuelle d'un voyant (38), caractérisé en ce que, conjointement, d'une part, chacun des puits (35) que comporte le porte-fusible (13) est excentré par rapport au plan médian (M) de l'ensemble passant entre les deux branches (20A, B) des organes de contact principaux (20) et entre les deux branches (24A, 24B) des organes de contact auxiliaires (24), et, d'autre part, ledit porte-fusible (13) comporte, en correspondance avec l'un au moins de ces puits (35), de l'autre côté du plan médian (M) par rapport à ce puits (35), un jambage (40), qui est apte à s'insérer entre les deux branches (24A, 24B) de l'organe de contact auxiliaire (24) correspondant, et à la surface duquel débouche un cheminement (41) en provenance

du logement annexe (37).

2. Bloc porte-fusible suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le jambage (40) comporte transversalement

un perçage (48).

3. Bloc porte-fusible suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le perçage (48) traverse de part en part

le jambage (40).

4. Bloc porte-fusible suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le cheminement (41)

forme au moins localement une rigole, qui s'étend sensiblement parallèlement au plan médian (M) de l'ensemble, avec sa concavité tournée vers l'extérieur, perpendiculairement à ce plan médian (M), et dont le fond (49) est sensiblement à niveau

avec la surface du jambage (40).

5. Bloc porte-fusible suivant la revendication 4, caractérisé en ce que sur l'une au moins des parois latérales du cheminement (41) fait saillie au moins un ergot (52) qui en

restreint localement la largeur.

6. Bloc porte-fusible suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le cheminement (41)

forme au moins localement un logement pour un quelconque composant électrique à interposer entre l'éventuel voyant (38)

et l'organe de contact auxiliaire (24) correspondant.

7. Bloc porte-fusible suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le porte-fusible

(13) comporte deux jambages (40), en correspondance, chacun

respectivement, avec ses deux puits (35).

8. Bloc porte-fusible suivant la revendication 7, caractérisé en ce que les deux jambages (40) du porte-fusible (13) sont disposés d'un même côté du plan médian (M) de l'ensemble.

9. Bloc porte-fusible suivant l'une quelconque des

revendications 7, 8, caractérisé en ce que les deux jambages

(40) du porte-fusible (13) sont reliés l'un à l'autre par une

longrine (42) qui délimite avec eux le logement principal (33).

10. Bloc porte-fusible suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 9, caractérisé en ce que, une barrette

conductrice (56) étant prévue pour l'un au moins des organes de contact principaux (20) du socle (12), pour assurer une liaison électrique entre cet organe de contact principal (20), l'organe de contact auxiliaire (24) associé et la borne de connexion (16) correspondante, cette barrette conductrice (56) est d'un seul tenant avec cet organe de contact principal (20)

et cet organe de contact auxiliaire (24), en formant avec ceux-

ci une seule et même pièce de contact (57) venue par découpe

et pliage d'un seul et même flan.

11. Bloc porte-fusible suivant la revendication 10, caractérisé en ce que, au droit de la borne de connexion (16), la barrette conductrice (56) présente, latéralement, un repli

(58) qui en augmente localement l'épaisseur.

12. Bloc porte-fusible suivant la revendication 11, caractérisé en ce que la surface extérieure du repli (58) de

la barrette conductrice (56) est striée.

13. Bloc porte-fusible suivant l'une quelconque des

revendications 11, 12, caractérisé en ce que, la barrette

conductrice (56) présentant, localement, un perçage (60) propre à l'engagement de l'extrémité de la broche (25) d'une fiche de test (26), ce perçage (60) s'étend à l'extrémité de ladite barrette conductrice (56) opposée à la borne de connexion (16)

associée.

14. Bloc porte-fusible suivant l'une quelconque des

revendications 10 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte une

barrette conductrice (56) pour chacun des organes de contact

principaux (20) du socle (12).

15. Bloc porte-fusible suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 14, caractérisé en ce que, lorsqu'un voyant

(38) est présent dans le logement annexe (37), l'un au moins des cheminements (41) sert de logement à un conducteur électrique (53), qui est en liaison électrique avec l'une ou l'autre des bornes de ce voyant (38), et qui s'étend ensuite

à la surface du jambage (40) correspondant.