FR2750834A1 - Chaussure de sport disposant d'une sangle de serrage dans la zone du pli de flexion du pied - Google Patents

Abstract

Chaussure de sport (1) comprenant une semelle externe (3) surmontée d'une tige munie d'une ouverture (5) pour permettre le passage du pied d'un utilisateur et disposant de moyens de serrage constitués d'au moins une sangle disposée au niveau de la zone du pli de flexion de la chaussure, et dont les extrémités sont reliées à deux zones (A, B) de la tige (2) située de part et d'autre de son ouverture (5) par l'intermédiaire de moyens amovibles d'accrochage et de serrage (8), caractérisée en ce que la sangle de serrage (7, 7A, 7B) disposée au niveau de la zone du pli de flexion comporte au moins deux branches (9, 10; 9A, 10A; 9B, 10B) issues des extrémités de la sangle (7, 7A, 7B) reliées à la tige (2) et s'étendant en dérivation de part et d'autre dudit pli de flexion pour définir une ouverture centrale (11, 11A, 11B) en forme d'oeil déformable élastiquement lors d'une compression (C).

Description

CHAUSSURE DE SPORT DISPOSANT D'UNE SANGLE DE SERRAGE
DANS LA ZONE DU PLI DE FLEXION DU PIED
La présente invention concerne une chaussure de sport comprenant une semelle externe surmontée d'une tige munie d'une ouverture pour permettre le passage du pied d'un utilisateur et disposant de moyens de fermeture constitués notamment par une sangle ajustable dont les extrémités sont reliées à deux zones de la tige situées de part et d'autre de l'ouverture par l'intermédiaire de moyens amovibles d'accrochage et de réglage.

Dans ce type de chaussure, il est connu de disposer une sangle au niveau de la zone du pli de flexion du pied de manière à obtenir un bon serrage en diagonale, par rapport au profil du pied, offrant une bonne tenue du talon du pied dans la chaussure.

A ce jour, certaines chaussures que l'on rencontre sur le marché, par exemple les chaussures destinées aux patins à roues en ligne, et constituées par une coque plastique semi-rigide, possèdent dans la région du pli de flexion une sangle en matière plastique, réglable et associée à un crochet.

Dans ce cas, la sangle plastique est rigide et par conséquent, offre l'avantage de permettre un serrage relativement fort, mais par contre, elle répartit très mal la pression dans cette zone sensible du pied de l'utilisateur. De ce fait, ce dispositif ne peut être utilisé seul dans une telle zone. II doit donc être associé à des languettes de recouvrement ou encore des rabats, interposés entre ladite sangle et la chaussure proprement dite. Une autre solution consiste à déplacer cette sangle vers le coup de pied, mais dans ce cas, on n'obtient plus l'effet recherché et cité ci-dessus.

II est également connu, dans ce même domaine d'application, des chaussures pour patin à roues en ligne ayant une coque souple dont la fermeture s'effectue par une sangle souple ou semi-souple munie de moyens auto-agrippant et associée à des lacets.

Dans ce second cas, la sangle souple peut être plus aisément disposée dans la zone du pli de flexion du pied de l'utilisateur car elle ne perturbe pas trop le confort.

Par contre, I'efficacité d'une bande de ce type est faible car elle ne procure pas un serrage suffisant, et de plus, il a pu être constaté une détérioration rapide des lacets situés à proximité, due à la présence des moyens auto-agrippant avec lesquels ils viennent facilement s'accrocher.

La présente invention a donc pour objectif de remédier aux inconvénients ci-avant et notamment de créer un moyen de serrage par sangle qui puisse être disposé sans problème dans la zone du pli de flexion du pied de l'utilisateur, qui permette un serrage efficace tel qu'obtenu précédemment par une sangle plastique rigide, tout en conservant une souplesse d'utilisation comme obtenu précédemment par les sangles semi-souples, et qui offre simultanément un enveloppement anatomique de cette zone du pied en question.

A cet effet, I'invention concerne une chaussure de sport comprenant une semelle externe surmontée d'une tige munie d'une ouverture pour permettre le passage du pied dun utilisateur et disposant de moyens de serrage constitués d'au moins une sangle disposée au niveau de la zone du pli de flexion de la chaussure, et dont les extrémités sont reliées à deux zones de la tige située de part et d'autre de son ouverture par l'intermédiaire de moyens amovibles d'accrochage et de serrage, caractérisée en ce que la sangle de serrage disposée au niveau de la zone du pli de flexion comporte au moins deux branches issues des extrémités de la sangle reliées à la tige et s'étendant en dérivation de part et d'autre dudit pli de flexion pour définir une ouverture centrale en forme d'oeil déformable élastiquement lors d'une compression. Une telle construction permet d'obtenir à la fois une répartition de la pression de serrage de part et d'autre de ce pli de flexion, et un effet de rappel par restitution après une flexion vers l'avant de la jambe.

La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles.

Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée, en référence aux dessins annexés sur lesquels:
- la figure 1 représente en perspective une chaussure de sport comportant une sangle de serrage selon l'invention, disposée au niveau du pli de flexion du pied,
- la figure 2 est une vue en plan d'une sangle selon une variante de réalisation,
- la figure 3 est une vue en plan, schématique, d'une sangle associée à des moyens d'accrochage et de serrage selon une variante de réalisation,
- la figure 4 est une vue en plan, schématique, d'une sangle associée à des moyens d'accrochage et de serrage selon une variante de réalisation.

La chaussure 1 désignée globalement sur la figure 1 est constituée par une tige 2 réalisée en un matériau choisi tel que cuir ou toile plus ou moins épaisse, ou encore coque plastique souple, et d'une semelle externe 3.

La tige 2 comporte à sa partie arrière un talon 4 apte à assurer le maintien latéral de la cheville d'un utilisateur.

De manière connue en soi, la tige 2 comporte une ouverture 5 vers l'avant, pour permettre l'introduction du pied et dispose d'un système de laçage 6 pour en assurer sa fermeture.

La chaussure 1 comporte en outre, des moyens de serrage complémentaires constitués par une sangle ajustable 7 disposée au niveau de la zone du pli de flexion du pied et dont les extrémités sont reliées à deux zones A et B de la tige 2 situées de part et d'autre de son ouverture 5. De préférence, la sangle 7 sera fixée, de façon permanente, par exemple par couture, rivetage,...etc., en un point 20 à la zone A de la tige 2 et de façon non permanente et réglable à la zone B de la tige 2, par l'intermédiaire d'un moyen amovible d'accrochage et de serrage 8.

Selon le présent exemple, ce moyen de serrage 8 au niveau de la zone B sera préférentiellement une fermeture à crochet 13 coopérant cran par cran avec une partie d'extrémité crantée 12 de ladite sangle, I'autre extrémité 14 de la sangle étant fixée par exemple par rivetage à la zone A de la tige.

Selon l'invention, la sangle de serrage 7 disposée au niveau de la zone du pli de flexion du pied comprend deux branches 9 et 10 issues des extrémités 12, 14, de la sangle 7 qui sont reliées respectivement aux zones A et B de la tige 2.

Ces branches 9 et 10 s'étendent en dérivation de part et d'autre du pli de flexion, lorsqu'elles sont disposées sur la chaussure, pour définir une ouverture centrale 11 sensiblement elliptique et en forme d'oeil déformable élastiquement lors d'une compression transversale C produite par l'utilisateur lorsqu'il fléchit la jambe vers l'avant.

De cette manière, l'on obtient à la fois une répartition de la pression de serrage de part et d'autre du pli de flexion ainsi qu'un effet de rappel par restitution d'énergie après une flexion avant de la jambe.

La sangle 7 selon l'exemple de réalisation de la figure 2 est quasiment identique à celle de la figure 1, et ses éléments seront donc désignés par les mêmes références.

La seule différence réside dans la prévision d'une troisième branche 21 s'étendant entre les branches de dérivation 9 et 10, dans le prolongement des extrémités 12 et 14 de ladite sangle.

Cette troisième branche 21, centrale, empêche la déformation en direction longitudinale de l'oeil défini par les branches latérales 9-10, lorsqu'un effort de traction T est exercé sur la sangle au moment du serrage, tout en permettant de conserver les autres qualités de déformation et d'énergisation en flexion.

De plus, la troisième branche permet un enveloppement plus anatomique du pli de flexion et une traction plus directe vis à vis du pied, sans pour autant gêner le confort.

Selon l'exemple des figures 1, 2, 3 et 4, dans lesquelles les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références indicées A ou B, la sangle 7 est constituée en un matériau déformable élastiquement de manière à réaliser des branches 9 et 10, 9A et 10A, 9B et 10B, ayant leur élasticité propre fournissant l'énergie de restitution après une déformation par compression de l'oeil 11, 11A, 11B.

D'une manière commune aux deux modes de réalisation représentés sur les figures 3 et 4. Les branches respectivement 9A, 10A, 9B, 10B, de chaque sangle respectivement 7A, 7B, définissent chacune une gaine respectivement 17A, 17B, à l'intérieur de laquelle circule un câble de serrage respectivement 16A, 16B.

La sangle respectivement 7A, 7B, est reliée à la tige 2 de part et d'autre de son ouverture 5, d'une part, par une boucle fermée respectivement 12A, 12B, venant en prolongement des extrémités des branches respectivement 9A, 10A - 9B, 10B, apte à coopérer avec l'un des points d'accrochage fixes respectivement 13A, 13B, réalisés sur un côté B de l'ouverture 5 de la tige 2, et d'autre part, par les deux extrémités libres respectivement 14A, 15A - 14B, 15B du même câble de serrage respectivement 16A, 16B circulant dans la gaine respectivement 17A, 17B. Lesdites extrémités 14A, 15A - 14B, 15B du câble 16A, 16B, coopèrent en traction avec une zone A de la tige 2 située de l'autre côté de son ouverture 5, par l'intermédiaire de moyens de réglage par coulissement et coincement 19A, 19B. Ces moyens sont connus en soi et ne seront pas décrits ici.

Plus particulièrement, selon l'exemple de la figure 3, I'une des extrémités libres 15A du câble de serrage 16A est reliée par un point fixe 20A à la zone correspondante A de la tige 2, alors que l'autre 14A coopère seule en traction F avec un moyen unique de réglage par coulissement et de coincement 1 9A réalisé sur la même zone A de la tige 2.

Toujours selon ce même exemple, la boucle fermée 12A de la sangle 7A destinée à coopérer avec un ou plusieurs points d'accrochage fixes 13A de la tige 2, opposés aux moyens de réglage par coulissement et de coincement 19A des extrémités 14A, 15A, du câble de serrage 16A, est constituée par un prolongement fixe des branches 9A, 1 0A, de la sangle 7A en forme d'oeil 11A.

Le mode de réalisation représenté sur la figure 4 diffère essentiellement du précédent en ce que les deux extrémités libres 14B, 15B, du câble de serrage 16B coopèrent toutes deux en traction avec des moyens doubles de réglage par coulissement et de coincement 1 9B réalisés sur la zone correspondante
A de la tige 2.

Selon cette figure, on voit bien que le serrage par traction sur les câbles s'effectue dans le sens F
F puis une fois le serrage obtenu, les extrémités 14B, 15B, du câble 7B sont rabattues dans une position de coincement.

Toujours, selon ce même exemple de réalisation de la figure 4, la boucle fermée 12B de la sangle 7B destinée à coopérer avec un ou plusieurs points d'accrochage fixes 13B de la tige 2 est constituée par une extension mobile du câble de serrage 7B s'étendant extérieurement aux branches 9B, 10B, en forme d'oeil 11B en direction desdits points d'ancrage 13B, de manière à permettre le libre coulissement sur le câble 16B de la partie de sangle 7B formée par lesdites branches 9B, 10B, en vue de leur centrage sur le pli de flexion du pied.

Enfin, d'une manière commune aux modes de réalisation précités, au moins les branches 9,10 - 9A, 10A - 9B, 10B de la sangle 7, 7A, 7B, formant son ouverture centrale en forme d'oeil 11, 11A, 11B, sont revêtues d'un matériau souple destiné à l'amélioration du confort.

Ce matériau pourra être par exemple de la mousse revêtue d'un textile.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1- Chaussure de sport (1) comprenant une semelle externe (3) surmontée d'une tige munie d'une ouverture (5) pour permettre le passage du pied d'un utilisateur et disposant de moyens de serrage constitués d'au moins une sangle disposée au niveau de la zone du pli de flexion de la chaussure, et dont les extrémités sont reliées à deux zones (A, B) de la tige (2) située de part et d'autre de son ouverture (5) par l'intermédiaire de moyens amovibles d'accrochage et de serrage (8), caractérisée en ce que la sangle de serrage (7, 7A, 7B) disposée au niveau de la zone du pli de flexion comporte au moins deux branches (9,10 9A, lOA 9B, lOB) issues des extrémités de la sangle (7, 7A, 7B) reliées à la tige (2) et s'étendant en dérivation de part et d'autre dudit pli de flexion pour définir une ouverture centrale (11,11 A, 1 B) en forme d'oeil déformable élastiquement lors d'une compression (C).

2- Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la sangle (7) est constituée en un matériau déformable élastiquement.

3- Chaussure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la sangle (7) est réalisée de manière monobloc et est reliée à la tige (2) de part et d'autre de son ouverture (5), d'une part par une extrémité (12) munie de moyens d'accrochage mobile réalisée en prolongement de ses branches (9 et 10) pour l'un de ses côtés, pour coopérer de façon amovible avec des moyens d'accrochage complémentaires (13) de la tige (2) situés sur un côté (B) de l'ouverture (5) de celle-ci et d'autre part, par une fixation de l'extrémité opposée de la sangle (7) sur la tige (2) de l'autre côté (A) de son ouverture (5).

4- Chaussure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la sangle (7A, 7B) est reliée à la tige (2) de part et d'autre de son ouverture (5), d'une part par une boucle fermée (12A, 12B) venant en prolongement des extrémités des branches (9A, 10A - 9B, 10B) formant un côté de la sangle (7A, 7B) et aptes à coopérer avec l'un des points d'accrochage fixe (1 3A, 1 3B) réalisés sur un côté (B) de l'ouverture (11) de la tige (2) et d'autre part, par les deux extrémités libres (14A, 15A - 14B, 15B) d'un câble de serrage (16A, 16B) circulant dans une gaine (17A, 17B) réalisée sur le pourtour de l'oeil (1 lA, 11B) formé par les branches (9A, 10A - 9B, 10B) de ladite sangle (7A, 7B), lesdites extrémités (14A, 15A - 14B, 15B) du câble (16A, 16B) ressortant de celles-ci pour coopérer en traction avec une zone (A) de la tige (2) située de l'autre côté de son ouverture (11) par l'intermédiaire de moyens de réglage par coulissement et de coincement (1 9A, 1 9B) d'au moins l'une de ses extrémités (14A, 15A - 14B, 15B).

5- Chaussure selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'une des extrémités libres (14A) du câble de serrage (16A) est reliée par un point fixe (20A) à la zone correspondante (A) de la tige (2) alors que l'autre (15A) coopère en traction (F) avec un moyen unique de réglage par coulissement et de coincement (19A) réalisé sur la même zone (A) de la tige (2).

6- Chaussure selon la revendication 4, caractérisée en ce que les deux extrémités libres (14B, 15B) du câble de serrage (16B) coopèrent en traction avec des moyens doubles de réglage par coulissement et de coincement (19B) réalisés sur la zone correspondante (A) de la tige (2).

7- Chaussure selon l'une des revendications 4, 5 ou 6, caractérisée en ce que la boucle fermée (12A) de la sangle (7A) destinée à coopérer avec un ou plusieurs points d'accrochage fixes (13A) de la tige (2), opposés aux moyens de réglage par coulissement et de coincement (19A) des extrémités (14A, 15A) du câble de serrage (16), est constituée par un prolongement fixe des branches (9A, 10A) de la sangle (7A) en forme d'oeil (11A).

8- Chaussure selon la revendication 4, 5 ou 6, caractérisée en ce que la boucle fermée (12B) de la sangle (7B) destinée à coopérer avec un ou plusieurs points d'accrochage fixes (13B) de la tige (2) est constituée par une extension mobile du câble de serrage (7B) s'étendant extérieurement aux branches (9B, lOB) en forme d'oeil (11 B) en direction desdits points d'ancrage (1 3B).

9- Chaussure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'au moins les branches (9, 10 - 9A, 10A - 9B, 10B) de la sangle (7, 7A, 7B) formant son ouverture centrale en forme d'oeil (11, 11A, lob), sont revêtues d'un matériau souple destiné à l'amélioration du confort.

10- Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la sangle comporte une troisième branche (21) s'étendant entre les branches de dérivation (9,10), au niveau du pli de flexion.

11- Sangle pour chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 10.